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Aimez-vous Claire ?

BC

Deux étudiants à la Sorbonne deviennent rapidement inséparables et passent leur temps à hanter cinémas et boîtes de jazz, à lire et à jouer au flipper, à se dire tout sur tout – amours incluses. Fantasque et bouillonnant, Marco, étudiant Erasmus originaire de Bologne, déchante vite devant la monotonie des cours mais adore Paris. Son complice, le narrateur, travaille à temps partiel chez un vieux libraire ; plongé dans ses bouquins, celui-ci déteste être dérangé mais aime entretenir le jeune homme de la toute-puissance de la littérature. Les aventures des deux amis témoignent d’une soif de vivre insatiable, magnifiée par la rencontre fulgurante du narrateur avec Claire. Claire ressemble à ces "beautés célestes à l’intelligence vive que l’on admire dans les comédies, ces héroïnes à la répartie fine dont on cherche en vain les défauts". Aussitôt l'ennui du narrateur sur les bancs de la faculté de droit se mue en euphorie, tandis que son compère continue d’explorer le coeur et le corps des femmes. Commence alors une partie à pas chassés, presque du ballet, où le marivaudage et l’érotisme cèdent, l’air de rien, à une tension dramatique croissante, jusqu’à son dénouement aussi inéluctable qu’inattendu. D’un classicisme revu aux couleurs du contemporain, l’écriture rythmée de Benjamin Taïeb nous régale de descriptions précises, au vocabulaire d’une grande richesse ; pris dans le tourbillon d'un Paris idéal, ses personnages se mettent à vivre sous nos yeux, entre grâce et passion. Benjamin TAÏEB est né à Paris et vit à Nice, où il travaille comme avocat. Il est l'auteur de pièces de théâtre et de récits personnels, dont "Classe de Mer" et "Ma (dé)conversion", adaptés tous deux en scénarios de bd aux éditions Les Enfants rouges. Après "Premier amour" (2024), il continue d’ausculter dans Aimez-vous Claire ? le sentiment amoureux, nostalgique d’un bonheur projeté. LES POINTS FORTS •Une histoire d’amour et d’amitié pleine d’allant, d'une fraîcheur bienvenue. •Une écriture ferme, assurée, excellemment rythmée et d'une limpidité remarquable. •Tout du long, le récit a l'air inoffensif. En apparence seulement : sa chute le rend inoubliable. •Un vibrant hommage à Paris et à la littérature, un hymne à la jeunesse, sa vitalité, sa tendresse •Clin d'oeil à Sagan par la légèreté dramatique d'une histoire d'amour où il n'y a ni passé, ni avenir,

Disponible

15.00 €

Casablanca

BC

Dans un camp de migrants aux abords de Casablanca, une fllette disparaît. Chicha, une flic qui n’a pas froid aux yeux, est chargée de l’affaire. Colette, une journaliste parisienne enquêtant sur la politique migratoire du Maroc, se joint à Chicha. Parmi les réfugiés, une jeune beauté d’Éthiopie, Esther Rimbaud, prétend être l’arrière-arrière-petite-flle du célèbre poète. Jalousée par la moitié des migrants de l’endroit, elle est accusée d’être liée à la disparition, voire au meurtre, de la fillette. Seule figure masculine au milieu de ces femmes que tout oppose, Abe, le capitaine de police, amant de Chicha et pervers narcissique. "Entre le tourbillon de la ville, le bleu de la mer et le camp de réfugiés misérable, la peur, l'abandon, la tendresse, la vanité et la haine galvanisent ce texte sensuel, rythmé comme un polar et empreint d'humanité." Née à Oran, Valérie Morales étudie la psychologie en France et travaille comme journaliste à Marie-Claire, avant de s’installer à Casablanca. Figure incontournable de la scène intellectuelle marocaine, elle a dirigé le magazine Citadine et Luxe Radio. Publié une première fois en 2020 par La Croisée des Chemins à destination de l’Afrique francophone, Casablanca - Chicha, Esther, Colette et les autres est son quatrième roman, après La Peau des fantômes (La Croisée des Chemins 2011), Post blonde (La Croisée des Chemins 2014) et Coups de soleil (Casa express 2016).

Disponible

18.00 €

En ce qui concerne Alexandre

BC

Bruxelles années post-68, Académie d’architecture de l’Ouvroir. Forts de l’appui de leur charismatique chef d’atelier Leo Vatoux, Alexandre et ses amis décident de consacrer leurs projets d’étudiants aux luttes menées par les tout nouveaux comités de quartier. L’ennemi : la « bruxellisation » de leur ville bien aimée. Promus assistants au grand dam des anciens de la boîte, les jeunes de la « bande à Vatoux » inventent dans l’euphorie un urbanisme au service des habitants, dont le succès monte en flèche, avant d’exploser en plein vol avec l’affaire de l’Ouvroir. À partir de ce moment, pour Alexandre, tout part à vau-l’eau – sa famille, son travail, son amour, son pays. Incapable de renoncer à son idéal, il se retrouve chômeur et passe de la marge à l'exclusion, quittant les bras d’une femme pour ceux d’une autre, de Bruxelles à Rome et de Londres à Jérusalem. Assoiffé de lumière, il sillonne la Grèce, là brille la clarté philosophique. Le trouvera-t-il enfin, cet ailleurs où il pourra écrire et mettre fin à son errance ? Dans ce roman de la ville et de la jeunesse, Philippe Brandes nous entraîne en un périple inattendu – d’architectures rêvées en amours utopiques, de combats chaleureux en revers de fortune, de passions, d’idées et de paysages. Son écriture cinématographique s’y déploie en un récit savant et foisonnant, aussi fougueux que structuré. L’auteur Philippe Brandes a travaillé comme architecte, urbaniste, enseignant et galeriste, à Bruxelles, Jérusalem et Tel-Aviv. Son anthologie de textes d’écrivains « La Rue Écrite – Architecture, ville et littérature » publiée à Paris en 2014, marque son passage du domaine académique au domaine littéraire. En 2021, il fonde Accro Éditions. En ce qui concerne Alexandre est son premier roman. Premières réactions : « En ce qui Concerne Alexandre est une fiction riche en péripéties, un vrai roman, qui m’a ému et a ravivé en moi des pans entiers de mon propre passé à Paris, amour libre, engagement politique, amour de la littérature... » « Je me suis laissé emporter par ce roman avec d'autant de plaisir qu’il traite d'un sujet qui me tient à coeur : celui de l'identité, et, dans son sillage, celui de l'accomplissement et de la cohérence d’une vie.... » « L’écriture est limpide, captivante, j’étais pris par le récit, avide de savoir ce qu'il allait advenir d'Alexandre. J’espère une suite... » « De Bruxelles à Jérusalem, ce roman de la ville et de la jeunesse est un condensé vivace de la période de fête, d’espoir et d’illusion qui s’étend de Mai 68 à l’apparition du sida. L’écriture cinématographique de l'auteur s’y déploie en un récit savant et foisonnant, aussi fougueux que structuré. »

Disponible

22.00 €

Heureux ceux qui sèment et ne récoltent pas

BC

Imaginez un homme, un poète, qui au cours de sa vie ne publie que onze poèmes. Rien que onze poèmes, en hébreu - une langue qui renaît après des millénaires d'oubli. Contre toute attente, son auteur se voit aussitôt reconnu par ses pairs comme l'un des poètes les plus doués et audacieux en ce début de XXe siècle. Abraham Sonne, ou Abraham Ben-Yitzhak sous son nom de plume, incarne alors l'espoir de l'ancienne langue ressuscitée. Mais cet espoir ne se concrétisera que partiellement, car Ben-Yitzhak cesse complètement de publier pendant douze longues années. Puis, en 1928, il réapparaît avec un dernier poème, intitulé « Heureux ceux qui sèment et ne récoltent pas ». Alors Ben-Yitzhak cède la place au « Dr. Sonne ». Le premier rejoint l’Olympe des lettres, le second fréquente, tous les jours à la même table, le Café Museum de Vienne. "Avec son regard d’ascète et son visage émacié, cet homme réservé mais doté d’un charisme singulier, qui avait écrit peu et à contrecoeur, impressionnait – par son érudition, son intelligence, et surtout par ses silences épiques – des intellectuels tels que Hermann Broch, Elias Canetti, James Joyce, Soma Morgenstern, Arthur Schnitzler, Robert Musil, Hugo von Hofmannsthal, le musicien Arnold Schönberg, le peintre Georg Merkel..." (Marco Filoni, La Repubblica) Fascinés par le personnage, le prix Nobel de littérature Elias Canetti et la pionnière de la poésie hébraïque Leah Goldberg ont relaté de leurs plumes vivaces leurs tête-à-tête avec cet esprit exceptionnellement vaste et profond : Canetti dans la Vienne d'avant l’Anschluss, épicentre de la culture européenne, et Goldberg ensuite, à Jérusalem et dans la ville moderniste de Tel-Aviv. Leurs récits accouplés ici en un même ouvrage se lisent telle une oeuvre de fiction tant la tension y est forte et y vibre la passion. Face au Dr. Sonne, écrit Canetti, "on sentait cette supériorité intangible qui faisait que quand il avait épuisé un argument on se sentait illuminé." Pour Goldberg, Sonne était "le premier poète hébreu dont l’horloge n’indiquait pas seulement l’heure aux Hébreux, mais scandait le temps de la littérature mondiale." Chapitre 1 : « L''Homme bon », de Elias Canetti, traduction de l’allemand, Walter Weideli (© Albin Michel) Chapitre 2 : « Rencontre avec un poète », de Leah Goldberg, traduction de l’hébreu, Dan Drai (© Accro Éditions) Préface : Marco Filoni

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19.00 €

Jeudi, le jour du barbier

BC

De la déchéance à la renaissance, le récit de l'acteur italien Stefano Dionisi transforme son séjour mouvementé au sein des établissements psychiatriques italiens en une création littéraire d’une sincérité désarmante, empreinte de lucidité, d’empathie et de finesse d’esprit. En proie à une violente crise psychotique, un acteur célèbre abandonne un tournage à gros budget pour fuir à travers champs dans la nuit de l'Estrémadure espagnole. On le retrouve à l’aube dans un hameau abandonné, perché sur le toit d'une maison. Ainsi débute l’odyssée de Stefano Dionisi dans l’enfer de la folie. Jeune, beau, intelligent, aimé de tous et de toutes, l’étoile montante du cinéma italien se retrouve, du jour au lendemain, enfermé de force dans un établissement psychiatrique. D’un internement à un autre, l’auteur passe ses journées à bavarder avec ses compagnons d’infortune, à les observer, à les écouter. Avec, comme seules distractions, les cigarettes fumées sans discontinuer, le passage du barbier le jeudi et les visites quotidiennes de sa mère. Jamais de son père. De temps a autre, Dionisi tente un retour vers la vie professionnelle pour reintégrer le milieu, oh combien cruel, du cinéma. Dans le rôle du personnel soignant : le Prof, avec son maudit sourire, ses assistants Dévoreur et Talon Aiguille. Dans le rôle des patients, outre Stefano : le Furieux, et sa puce dans le cerveau ; Jean le Baptiste, qui fixe le plafond ou lit les Évangiles ; le Comte, un aristocrate dragueur, violent et alcoolique ; le Pilote, torturé par les victimes civiles de ses raids nocturnes en Irak ; le Taulard, enfin, un trafiquant de drogue qui a réussi à échapper à la prison. Autant de protagonistes hauts en couleur et profondement humains, soignés par psychotropes, psychothérapie, électrochocs et thérapie de groupe. Sans oublier Tchouf tchouf, figé jour après jour devant une fenêtre hermétiquement close dans l’attente anxieuse « d’un train qui est toujours en retard ». Stefano Dionisi Originaire et habitant de Rome, l'acteur de cinéma et de séries télévisées Stefano Dionisi est célèbre en Italie, tout comme il est reconnu hors de son pays, en particulier pour son interprétation d'un castrat au 18ème siècle dans le film de Gérard Corbiau, Farinelli. Publié en italien sous le titre de La Barca dei Folli par l'éditeur milanais Mondadori en 2015, Jeudi, le jour du barbier est son premier livre. Ce qu’en dit la presse italienne « ... Cependant les meilleurs essais d'écriture, ce ne sont plus les écrivains de profession qui nous les donnent, ce sont les autres, les outsiders, un acteur comme Dionisi, des chanteurs et des musiciens comme Bianconi, Ligabue, Guccini. On leur doit que la parole littéraire ait encore un sens... » Ranieri Polese, Corriere della sera /spettacoli, 15.9.2015 « Un parcours de connaissance et d'acceptation, une traversée impitoyable à travers le monde irréel des attaques psychotiques et le monde fantastique des drogues. » Goffredo Fofi, Internazionale – Letteratura, 3.10.2015.

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18.00 €

Sexagenaire

BC

Ancien journaliste, ancien soixante-huitard, féministe « à l’ancienne » et vrai franc-maçon, Roland Szydlowski vient de prendre sa retraite en Dordogne. S’il éprouve une réelle passion pour son potager et cultive son anarchisme, il ne s’intéresse ni à la randonnée pédestre, ni aux cafés-philo, n’a pas de camping-car et entretient des rapports tumultueux avec ses petits-enfants. Au mitan de la soixantaine, Roland se préoccupe surtout de son espérance de baise, pensant que grâce aux sites de rencontre et à ses belles phrases le temps de la retraite va être enfin celui de toutes les folies. Mais les choses ne vont pas exactement se passer comme prévu... Originaire et habitant de la vallée de la Dordogne, Jean-Moïse Braitberg a fait ses études à Bordeaux. Il a travaillé comme journaliste indépendant (Capital, VSD, L’Idiot international...) et comme grand reporter au Quotidien de Paris. Sexagénaire est son troisième roman, après L’enfant qui maudit Dieu (Fayard 2006) et Un juif impossible (Fayard 2009).

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22.00 €

Simon et Merveilles

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Qu’arrive-t-il lorsque le handicap s’invite chez vous le jour de la naissance de votre enfant ? Laure Vialleton revient sur les bouleversements et les péripéties qui ont jalonné les dix-neuf premières années de la vie de Simon et qui, chemin faisant, ont réquisitionné la sienne. Depuis le choc de la découverte de la trisomie chez le nouveau-né jusqu’au premier bulletin de vote et la participation enthousiaste du jeune homme à une équipe de rugby adapté, l’autrice relate sans pathos ni angélisme les expériences les plus fortes d’un cheminement hors du commun. Mélange d’émotions brutes, de regards incisifs, de saintes colères et d’éclats de rires, le récit de Simon recrée les réalités qui, autour de la personne handicapée, rendent tour à tour la société humaine ou inhumaine. La plume de Vialleton est claire et tranchante, le récit emporté, révolté même lorsqu’il en découd avec une société qui ne veut pas (vraiment) des handicapés... Un livre à mettre entre toutes les mains !

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18.00 €

Un vent les pousse

BC

Bordeaux, 2025. Gilles, romancier sur le déclin, partage la garde de sa fille Chloé avec son ex-épouse. En tant qu’humaniste, il est scandalisé de se retrouver un matin convoqué à l’école maternelle pour des propos racistes que son enfant de cinq ans aurait tenus dans l’enceinte de la cour de récréation. Lors de cet entretien, la directrice de l’école lui annonce que Chloé va devoir être soumise à une série de tests psychologiques, désormais exigés par l’administration dans ce type de situation. Mais Gilles refuse de donner son accord et, de ce fait, se voit retirer la garde de sa fille. Soutenu par une jeune journaliste conservatrice et un sulfureux magistrat à la retraite, il s’engage alors dans une lutte juridique et médiatique incertaine qui le conduira progressivement à la radicalité. Après « Attrition », un premier roman très personnel qui l'a placé parmi la vague montante des auteurs antimodernes, Frédéric Bécourt pointe ici les ravages invisibles d'une société contemporaine en quête constante d'innovation mais en manque de repères. Au fil d'un récit poignant, il s'attache à dépeindre avec une grande humanité le quotidien de femmes et d'hommes devenus les otages, ou parfois même les instruments, d'affrontements idéologiques qui les dépassent. Ingénieur de formation, Frédéric Bécourt a 49 ans. Il vit et travaille à Bordeaux.

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19.00 €

Une Saison en Mariage

BC

Anna vit avec son mari à Tibériade et enseigne le français dans les écoles de la région. Lui partage son temps entre sa table à dessin dans un coin du salon et son agence d’architecture à TelAviv. Ils ont trois flles, trois prolongements qui dévorent Anna de passion : Sarah la sauvageonne, Timna l’exaltée et Noemi, la petite dernière. Leur père, plein d’avenir glorieux aux jours de sa jeunesse, s’avère faible et rongé par l’ambition. Incapable de s’adapter à la rudesse du pays, il s’enfonce toujours plus dans l’amertume. Une nuit, couchée à ses côtés, Anna se tâte les seins et ...effrayée, elle pose la main sur l’épaule de son mari. Il se réveille en sursaut. Elle murmure, il y a comme une noix dans mon sein droit. Il se retourne, il soupire, dors, ce n’est rien... Avec cette découverte, la vie d’Anna va basculer. Tirtza Arbel naît à Paris en 1933 et émigre en Israël à dix-neuf ans. Elle obtient une maîtrise en Linguistique et en Sociologie à l’Université de Tel-Aviv, travaille comme professeure de français et d’hébreu, traduit La vie splendide de Clara Chiato de Yoram Kaniuk, paru chez Stock en 1982. C’est aussitôt après qu’elle se lance dans la rédaction de son premier roman, Une Saison en mariage, suivi de Adam et nous (inédit) et de Quand on viendra nous prendre (inédit), récit achevé quelques jours avant son décès en 1989, à Jérusalem.

Disponible

18.00 €