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Annaba

BC

Provisoirement indisponible

32.00 €

Blanche Aubrac

BC

On ne rencontre pas l’Aubrac par hasard. Les routes que nous empruntons habituellement ne nous mènent pas jusqu’ici. Il faut faire un détour. Ce paysage n’est pas un décor, une composition, une fiction. Il est un sentiment soudé par le réel, une chose vue et vécue, un lien indéfectible entre soi et l’environnement. Il ne peut laisser indifférent celui qui l’accueille en lui, sollicitant à coup sûr sa rêverie. L’Aubrac se déploie dans un dépouillement lunaire balayé par les vents, sublimé par le regard. Au coeur des régions volcaniques du Massif Central, ce vaste espace étendu sur trois départements (Aveyron, Cantal et Lozère) et deux régions (Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie) ne se laisse pas enfermer par nos bizarreries administratives. Il forme une espèce de bout-du-monde dénudé et suspendu, une haute terre à la chevelure rebelle qui appelle au renoncement. Lorsqu’on s’élève vers le calme lointain de ces montagnes, au bout du chemin, l’altitude se mue en élévation spirituelle. La terre, renforcée par le ciel, offre une sensation à la fois d’espace infini et de retour sur soi, comme si l’ampleur déployée devant soi provoquait irrésistiblement l’isolement, le ressourcement.

Disponible

28.00 €

Familiarités

BC

La maison vide fascine car les habitants n’y habitent plus. Tel un mouvement ou une invitation à reconstituer l’avant et l’après elle rend possible un processus de mémoire particulièrement propice au travail photographique. Des couches de papiers peints de toutes les modes, de tous les goûts, des rideaux usés, une garde-robe qui tangue, des chaises solitaires, une tapette à mouche, une moustiquaire, et des portes et des fenêtres, ouvertes, fermées, qui obstruent ou laissent entrer une lumière omniprésente forment ce décor pastel dans lequel un lointain souvenir préside à l’instant photographique. Exposition usqu'au 6 novembre au Musée des Beaux-Arts de tournai (Belgique)

Disponible

30.00 €

Jusqu'où

BC

La silencieuse syntaxe photographique ici est formelle, frontale, objective et circonscrite. Il y a du déplacement de scène en scène, d’image fixe en image fixe. Documents [de]scriptifs en tableaux [dé]peints, de page en page, le temps et le mouvement de la quatrième dimension sont ailleurs. Tout à la fois, c’est moins et plus que le regard de Joël Van Audenhaege. Ce n’est pas par son regard que l’on voit ce qu’il donne à voir. Ce n’est pas avec ses yeux que l’on voit, mais par ce qu’il a vu et décidé de pointer et de cadrer de son appareil et de proposer sur un fond blanc abstrait. Photographies noir et blanc prises en Irlande et en Islande.

Disponible

30.00 €

Le Bord du jour

BB

Je me trouvais, sans l’avoir prévu, sur les terres natales de Caspar David Friedrich. Je retrouvais les objets et les décors que jusqu’à présent j’avais attribués à l’imaginaire de l’artiste : la torsion des branches, la forme des rochers enchevêtrés... J’ai compris que je me dotais d’une puissance imaginante sur ce lieu : je me mettais à regarder comme les peintres romantiques allemands, sans bien savoir qui ils étaient. Me voilà entré, comme photographe, dans l’univers de ces peintres romantiques. La logique interne de la photographie présente le paysage sous une autre forme que la peinture, mais le peintre n’a pas tout imaginé comme on pourrait le penser. Cela atteste que l’imagination est aussi dans le regard et surtout dans le regard. Nous regardons parce que nous imaginons. Nous imaginons puis nous faisons des images.

Disponible

35.00 €

Les instants

BB

Dans ce tout premier livre, Chrystel Mukeba prélève et donne à voir les fragments intimes d’un quotidien qui semble s’écouler hors du temps. On s’y glisse à pas feutrés, page après page, entre bruissements et murmures. Dans l’attention particulière portée aux plus petits détails, on croit lire le désir de la photographe de troquer ses yeux pour ceux de l’enfance. S’ils apparaissent parfois clos, se soustrayant au regard, ou parfois même implorants, ce sont ces mêmes yeux qui font de toute chose un évènement. A leur contact, une coquille d’escargot logée au creux de la main, un reflet dans l’eau, ou simplement les taches de soleil dansant sur le mur deviennent source d’enchantement. La poésie du détail qui s’esquisse dans ces tous petits riens a le prodigieux pouvoir de raviver, en sollicitant nos sens, des émotions enfouies dans notre mémoire. Saisir la grâce fragile et fugitive de ces précieux instants semble relever d’une quête d’éternité dont la photographie se fait souvent l’instrument. Peut-être l’acte d’enregistrement trahit-il ici précisément la peur de la perte. Car parmi les vivants, s’invite aussi la marque d’une absence. La tendre dédicace avec laquelle la photographe ouvre le livre laisse deviner un deuil récemment vécu. On en guette la présence indicible dans les ombres portées, les voiles de brumes ou les halos de lumière blanche. Elle signe en creux cette irrépressible envie de fixer dans la durée le cours éphémère des petites choses de la vie, de suspendre enfin le temps et même peut-être de rêver follement à le vaincre.

Disponible

35.00 €

Oostende

BB

Photographies prises à Ostende en Belgique, sur les traces de souvenirs d'enfance. "La pluie s’est arrêtée aussi brusquement qu’elle s’était mise à tomber. En quelques minutes, le vent a chassé les nuages et ouvert le ciel comme on décapote une voiture de sport. Ne restent que de rares flaques éparses pour nous rappeler l’averse récente. Bientôt, il n’y paraîtra plus, toute trace du déluge aura disparu. Jusqu’à la prochaine averse. Retour de la lumière, de cette lumière à nulle autre pareille." 60 photographies en quadrichromie

Disponible

37.00 €

Portraits in jazz

BC

On le sait, le jazz est —parce que c’est une musique d’improvisations— une musique où l’instant joué est irremplaçable parce qu’unique. Se pose alors la question de la mémoire de ces instants. L’enregistrement vient d’abord à l’esprit. Sans lui que serait la vie artistique des musiciens de jazz sinon les souvenirs personnels conservés par les auditeurs de la performance. Puis vient la nécessité de conserver la mémoire visuelle... (Daniel Sotiaux, Igloo records) Photographies de Brandon Allen, Or Bareket, Moses Boyd, Malcolm Braff, Théo Ceccaldi, Sylvain Darrifourq Gabor Gado, Lander Gyselink, Yaron Herman, Chris Joris, Adam O’Farrill, Anne Paceo, Christophe Panzani Antoine Pierre, Etienne Plumer, Archie Shepp Nicolas Thys, Grégoire Tirtiaux, Erik Truffaz Casper Van De Velde, Guillaume Vierset 22 en n/b

Disponible

25.00 €

Sunset memory - Edition quadrilingue (FR,NL, GB, JP)

BC

Sunset Memory is photographed in 2019, partly in Japan and partly in Brussels, with a mind absorbed, afloat, inbetween, in transit, propelling, brooding. ‘Sunset Memory’ doesn’t look back, it plunges ahead. Into an abyss, a paroxysm.

Disponible

39.00 €

Synchronicités

BB

À la première image, j’esquisse un sourire. Une jeune femme blonde se tient face à une toile de Gerhard Richter dans un musée de Baden-Baden. Elle porte une veste ou un manteau (le cadrage ne permet pas de le préciser) dont les lignes verticales et multicolores ressemblent à s’y méprendre à celles qui composent le tableau qu’elle admire. S’agirait-il là d’une forme inédite de mimétisme, de symbiose entre le regardé et le regardeur, entre l’art et l’humain ? Serait-ce trop beau pour être vrai ? Depuis plusieurs années et désormais au fil des pages qui vont suivre, Sophie Aaron s’emploie à nous démontrer le contraire. Sophie mène une vie bien rangée, soucieuse du bonheur de ses proches. Elle voyage beaucoup, toujours par monts et par vaux. Un vrai courant d’air. Je ne lui connais qu’un vice, mais de taille. Sophie est droguée à l’art. Elle en veut toujours plus, en demande toujours plus. Par la force des choses, musées, galeries et foires constituent autant de salles de shoot.

Disponible

30.00 €