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D'Architectures N°282 Parcours - juillet/août 2020

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Devant l'apparent consensus au sein de l'ensemble du spectre politique sur la nécessité de faire revivre les centre-bourgs, de ne pas défigurer le paysage rural, d'arrêter l'artificialisation des sols agricoles, nous pourrions raisonnablement être optimistes : la création ex nihilo de zones commerciales ou pavillonnaires, arasant et détruisant les paysages tout en favorisant les trajets en voiture, devrait appartenir au passé. Et puis n'a-t-on pas promis à nos chers petits maires, si vaillants contre la grande pandémie quand l'État – comme il se doit – défaillait, plus d'autonomie ? En héros du bon sens local, ne vont-ils pas protéger leurs territoires ? Malheureusement – et malgré l'arrêt salutaire d'EuropaCity Paris – chacun peut constater que ce cancer qui détruit irrémédiablement notre cadre de vie progresse toujours aussi dramatiquement. Un million de mètres carrés de surfaces commerciales ont encore été construits en France en 2019. Quant aux maires, alors que l'instauration des

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D'Architectures N°283 - septembre 2020

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Il concentre à lui seul tout l’opprobre des architectes : il a détruit le paysage des campagnes et des banlieues, pousse sans égard pour son environnement, génère des déplacements et des infrastructures énergivores, flatte le narcissisme et l’égoïsme de ses propriétaires ; kitsch, il n’a ni les qualités des architectures sans architectes que célébrait Rudofsky ni celles qu’un bon architecte est susceptible de lui offrir. Vous l’avez reconnu, c’est le rêve des Français, ce pavillon que les pages de d’a et son atrabilaire éditorialiste ne cesse de vilipender depuis des années. Mais ces petits « mon-chez-moi » sont là par millions et l’on imagine difficilement une politique de type ANRU finançant leur destruction. Les réquisitoires – et encore moins notre condescendance – n’ont jusqu’à présent pas permis d’endiguer ce déferlement. Le temps ne serait-il alors pas venu de poser un regard, si ce n’est bienveillant, au moins libéré de tout jugement esthétique ou moral ? Car le plus sûr moyen

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D'Architectures N°284 - octobre 2020

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Le dossier du mois. Circuits courts : un nouveau régionalisme critique ? D'autres manières d'agir Nouvelles richesses : Expérimenter les circuits courts dans les Vosges L'art du module : Accueil touristique de Plainfaing, Studiolada Carte des ressources sur le territoire lorrain - Entretien avec Christophe Aubertin, agence Studiolada La pierre augmentée : Conservatoire de musique du Pradet - Agence 1984 et Boris Bouchet Architectes Revisiter les savoirs du charpentier : Halle de Faverges - Atelier Nao

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D'Architectures N°285 - novembre 2020

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D'Architectures N°286 - décembre 2020

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Au printemps dernier, la revue allemande Arch+ et l'architecte André Kempe nous ont amicalement invités à écrire sur une certaine tendance de l'architecture française. Sur ces équipes dont la renommée a dépassé le cadre de nos frontières, que ce soit par des prix, des publications ou des invitations aux grands concours. Un succès que la France, selon nos confrères européens, n'avait pas connu depuis les années 1980, soit près de quarante ans ! Nous avons donc relevé le défi et décidé d'y consacrer entièrement ce numéro.

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D'Architectures N°287 - Mars 2021

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D'Architectures N°290 : Espaces de travail - Juin 2021

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Chaque année en juin, le d'a Intérieurs propose une sélection de projets architecturaux remarquables dans les domaines du tertiaire, du retail, de la restauration et de l'hôtellerie, en France et à l'international. Ce numéro annuel pose un regard sur les tendances, les esthétiques et les systèmes d'aménagements intérieurs offrant un large panorama sur les créations de l'année écoulée. L'épisode épidémique que nous vivons collectivement a également provoqué des mutations dans les pratiques, les usages et par extension, dans les espaces dans lesquels nous évoluons. Ce numéro se fait l'écho des revirements importants dont nous sommes témoins. La généralisation du télétravail pour certains corps de métier a provoqué un entrelacement entre l'espace domestique, le lieu de travail et parfois même l'hôtel, poussant les architectes à concevoir des espaces hybrides et flexibles. Les projets de la Tour Trinity, l'Axel Springer Campus d'OMA ou le siège social d'Orange Monde (...)

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D'Architectures N°291 - Juillet 2021

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D'Architectures N°292

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D'Architectures n°312 - Novembre-Décembre 2023

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Dans notre imaginaire, le monument est associé à des édifices emphatiques ou à des tombeaux. L’idée de le qualifier de « vivant » peut donc surprendre, comme si les deux termes étaient antinomiques, car nous viennent à l’esprit une pyramide, une cathédrale ou une villa Savoye, bâtiments qu’il serait inconcevable de modifier. Le monument, « chose dressée pour la mémoire du futur », est souvent fétichisé au nom d’un passé idéalisé, enserré dans une nostalgie mortifère. En inscrivant le Bassin minier du Nord-Pas de Calais sur la Liste du patrimoine mondial au titre de « paysage culturel, évolutif et vivant », l’UNESCO et ceux qui ont bataillé pour cette inscription se sont judicieusement démarqués de cette vision passéiste. Le patrimoine ne peut plus se réduire à une collection d’icônes instagrammables destinées à être vénérées par des hordes de touristes comme des reliques.

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D'Architectures n°313 : La scène architecturale slovaque - Décembre 2023 - Janvier 2024

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Et si la crise du logement était une bonne nouvelle ? Pour les 13 % de mal-logés en France, ce n’est certes pas une bonne nouvelle, mais doit-on vraiment plaindre un secteur de l’immobilier privé qui, ces dernières années, a fait des milliards de bénéfices en produisant un habitat généralement médiocre et sans pour autant produire assez de logements ? Doit-on regretter que l’on ne puisse plus détruire assez de terres arables pour étaler un pavillonnaire qui tue les villages et détruit les paysages ? Doit-on se réjouir que – comme en 2008 – on demande aux bailleurs sociaux, qui font plutôt bien leur travail, de racheter les invendus du secteur privé ? En clair de les obliger à acquérir des « produits » qui n’ont pas les standards de qualité qu’ils auraient exigés de leurs architectes. Vite ! Il faudrait que l’État injecte des financements alors que s’amplifie la mauvaise fluidité des parcours résidentiels, que 30 % des ménages voudraient déménager pour des logements plus petits ? Que près de 9 millions de logements peu occupés comportent au moins trois pièces de plus que de personnes, quand 1,5 million de logements sur-occupés comportent moins de pièces que d’habitants* ? Et puis ne faut-il pas prendre au mot le président de la République qui a déploré qu’avec les niches fiscales, on ait « créé un paradis pour les investisseurs immobiliers » ? Gageons qu’il doit se réjouir que l’ONG Oxfam, dans son rapport du 4 décembre 2023**, dénonce le désengagement de l’État qui depuis des décennies a bénéficié au secteur privé et aux investisseurs financiers, générant un système qui « transforme le logement en un produit financier, et aboutit à une gestion avant tout “financière” du logement ». Un secteur qui, rappelons-le, sans qu’aucune responsabilité lui ait été conférée, décide souvent seul, et suivant ses objectifs de profits, du monde que nous habitons. L’approche quantitative et financière du logement est un échec patent et un facteur d’inégalités. La crise actuelle devrait nous pousser à remettre en cause ce modèle délétère. Elle relève évidemment de causes multiples : hausses des taux d’intérêt, refus massifs des maires de construire sur leur commune, augmentation du prix des matériaux, profits inutiles et indécents des promoteurs immobiliers, marges confortables des entreprises du BTP, mauvaise fluidité des parcours résidentiels, ratés de l’aménagement du territoire... Espérons alors que si l’État intervient financièrement, ce soit d’abord en réinvestissant chez les bailleurs sociaux et qu’ensuite il se saisisse de cette opportunité pour transformer et assainir ce modèle obsolète. Un système où l’intérêt public retrouvera son rôle, ou construire des nouveaux logements pourra se réduire à autre chose que des « macrolots », en transformant par exemple les bureaux en logements, en facilitant toutes les initiatives individuelles pour densifier le parc pavillonnaire (comme le promeut le collectif iudo), en encourageant la mobilité résidentielle, en stimulant l’adaptabilité du bâti... bref, un monde où les architectes devront eux aussi s’adapter pour rester indispensables.

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D'Architectures n°314 : Village des athlètes : une ambition olympique à l'épreuve du réel - Février-Mars 2024

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D'Architectures n°316 : Réalisation / Spécial logements collectifs - Mai 2024

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Par l’effet du décalage entre commandes et livraisons, cette année voit encore beaucoup d’opérations de logements collectifs arriver à leur terme. Nous en avons choisi neuf que nous avons pu visiter ce printemps et qui témoignent de leur capacité à refuser la fatalité des contraintes réglementaires et budgétaires. Malgré l’emploi de pierres massives pour trois d’entre elles et une transformation de bâtiment universitaire en appartements, elles s’inscrivent cependant encore dans le courant productiviste de l’économie du logement, dont la crise actuelle a révélé les effets délétères. Le parcours que nous consacrons à l’agence Brunnquell & André montre certes que parfois, comme ici dans deux chantiers parisiens – la transformation de la caserne Exelmans et la réhabilitation de HBM rue Sthrau –, il est possible de ne pas se soumettre à des pratiques que l’on croyait immuables. Mais si nous assistons enfin aujourd’hui à une prise de conscience du danger qu’il y a à perpétuer notre modèle de production, celle-ci est très loin de se traduire dans les faits : on continue à démolir, à artificialiser les sols et à employer immodérément le béton… Si le rôle des architectes est fondamental dans ces bouleversements à venir, on sait qu’il restera encore longtemps et pathétiquement dérisoire par le peu d’importance qu’il occupe dans les processus de décision économique et politique. Quelles que soient les menaces climatiques ou d’épuisement des ressources, il faudra encore de nombreuses années pour que le système change et il ne faudrait pas abandonner le type de production mortifère qu’il induit aux mains des moins concernés. Pour les autres, il faudra donc accepter d’agir entre militantisme et pragmatisme et repousser la tentation de s’enfermer dans les postures narcissiques de la radicalité.

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D'Architectures n°317 : Intérieurs - Juin 2024

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D'Architectures n°318 : Un autre confort thermique est-il possible ? - Juillet-Août 2024

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SOMMAIRE Parcours : Appartenir à son temps - Jean-François Madec Photographes : Nicolas Floc’h : Paysages liquides Le Grand Entretien : Nous avons tout à apprendre de la campagne ! - Rencontre avec Simon Teyssou, Arthur Bel et Jean-Philippe Vassal Razzle Dazzle by Mehdi Zannad Les Harari : anatomie d’une famille « archi-stique » Questions pro : Quel avenir pour les concours d’architecture publique ? 1/5 Livres : Point de vue / Expo / Hommage Concours : Le texte et la trame - Cité des imaginaires, grand musée Jules-Verne : dialogue compétitif organisé par la métropole de Nantes Le dossier du mois : Un autre confort thermique est-il possible? C’est pas Versailles, ici ! Collectif Zerm : Le confort thermique hors DPE La Belgique n’est pas frileuse : SlowHeat, un programme de recherche pour chauffer mieux les corps et moins les espaces N’attrapons plus froid : en finir avec l’une des plus anciennes croyances Dialectique du confort Le chaud, le froid : lettre de Kyoto Réalisations D’A Lab - Design : Terraformae, un laboratoire dédié à l’argile Techniques La salle de bains serait-elle notre nouveau sanctuaire durable ? Innovations Produits utiles

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D'Architectures n°319 : Défigurée dans l'indifférence - Septembre 2024

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C’est dans une indifférence à laquelle nous sommes malheureusement habitués qu’une atteinte massive au patrimoine est engagée : sous couvert de plan « Climat », une grande partie de notre bâti ordinaire est en train d’être encapsulé sous une couche de polystyrène, et ce, au mépris non seulement de ses qualités architecturales – si humbles soient-elles – mais surtout des qualités thermiques inhérentes qui sont propres à chaque type de construction. Précisons que cette catastrophe annoncée se fait avec l’assentiment de l’ensemble de la classe politique, qui pour une fois, dans un rare consensus, partage une totale acculturation à l’architecture, notamment au patrimoine du XXe siècle. Cette même ignorance qui conduit encore aujourd’hui aux démolitions absurdes menées par l’ANRU1. Sous prétexte de coefficients de performance associés à des normes à atteindre pour obtenir des subventions ou tout simplement une autorisation de construire, une course à la consommation de produits issus de la pétrochimie, non pérennes et non recyclables, est lancée. Si l’instauration du DPE (diagnostic de performance énergétique) est un progrès significatif pour lutter contre les passoires thermiques, son application conduit souvent à des aberrations. Il est en effet conçu pour s’appliquer à un modèle-type simplifié qui se heurte à toute la diversité des architectures existantes. Le culte de la performance, si bien dénoncé par Olivier Hamant2, conduit ainsi à des investissements colossaux de rénovation alors que l’on peut souvent dépenser beaucoup moins en atteignant l’essentiel des objectifs pour un bilan carbone bien meilleur, en consommant moins de ressources par exemple, voire davantage si on travaille aussi sur les comportements des habitants3. Mais surtout, ces interventions plus légères permettent de préserver les qualités patrimoniales du bâti. La complexité et la subtilité des exemples que nous montrons dans ce dossier de rentrée prouvent une fois de plus qu’on ne peut pas appliquer globalement de solutions au parc immobilier, mais que chaque cas est spécifique et doit faire l’objet d’une étude qui, elle, sera globale. Qui d’autre que le couple architecte-ingénieur a les compétences pour le faire ?

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D'Architectures n°320 : L'Anru : système de démolition - Octobre 2024

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La rage de démolition ayant atteint la France depuis trois décennies ne semble plus pouvoir s’arrêter. Le système mis en place à travers l’ANRU il y a 20 ans avance comme un rouleau compresseur devenu fou. Si la question n’était que patrimoniale – lorsque l’on détruit des architectures comme la Butte-Rouge ou la Maladrerie –, ce gâchis serait déjà très préoccupant mais, bien plus grave à l’heure de la pénurie de logement, ces démolitions coûtent beaucoup plus chères que des réhabilitations, grevant d’autant le financement de nouvelles constructions. Elles ont surtout un bilan carbone catastrophique. Pourtant les maires ne détruisent pas forcément par plaisir mais parce que ces destructions leur donnent, via l’ANRU, accès à des subventions inespérées. C’est l’effet pervers de la prime au massacre. En dehors des habitants expulsés dont l’avis compte peu et qui sont, de fait, minoritaires, cette tabula rasa suscite par ailleurs presque toujours un enthousiasme populaire tant est répandue la croyance qu’avec la disparition de ces bâtiments – insalubres par manque d’entretien –, ce sont tous les problèmes sociaux et les erreurs ou carences d’aménagement du territoire qui s’évaporent miraculeusement. La première chose à faire ne serait-elle pas d’utiliser les sommes colossales que dispense l’État dans ce carnage pour réparer et entretenir ces bâtiments ? Et comme le montre notre dossier du mois, on s’apercevrait que, dans beaucoup de cas de réhabilitations, on pourrait même se passer de cette manne. Manne dont les principaux bénéficiaires sont les promoteurs privés, dont on comprend qu’ils ont tout intérêt à prolonger ce système le plus longtemps possible. Le coût urbain et économique de la sauvegarde de certaines constructions peut à quelques rares exceptions légitimer leur démolition et sans doute faut-il se garder de tout dogmatisme, mais viendra bientôt un jour où il sera difficile d’expliquer pourquoi, alors que l’on subissait une grave crise du logement et une pénurie de ressources, autant d’argent fut mis pour le démolir.

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D'Architectures n°321 : Façades : innover malgré les normes - Novembre 2024

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D’Architecture n°309 - Juillet-Août 2023

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Tout ce qui nous entoure est patrimoine

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Manifeste des architectes lauréats du Pritzker price prononcé à l'École de Chaillot le 7 mars 2022. L'immense leçon - au sens propre du terme - que nous donnent ces deux architectes tient en deux clés : le profond et exigeant respect des lieux et des personnes auprès desquels ils sont appelés et l'engagement obstiné et éthique à concevoir une architecture au service du bien-être. Un patrimoine sauvé, qui admet la transformation comme symptôme de vie et se trouve promis à un usage renouvelé au sein de la cité : quel plus beau programme pour un futur Architecte du Patrimoine ?

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