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Les Productions Alimentaires En Corse

BC

Après la période dindépendance sous le gouvernement paoliste la Corse devient une Région française et connait les tribulations des régimes successifs qui se succèdent à la tête de la France. Lîle nouvellement conquise est lobjet de la curiosité des voyageurs mais aussi intrigue les responsables politiques, les militaires et les administrateurs qui se succèdent. Les archaïsmes des savoir-faire agricoles sont souvent jugés sévèrement et dénoncés comme entravant le développement des techniques nouvelles et lessor général de léconomie. Reconnu pour ses richesses potentielles, ses terres littorales fertiles, son climat tempéré qui autorise les projections les plus hardies, le territoire demeure peu productif, non cultivé, insalubre et ses populations souvent rétives à accepter le changement. Ainsi, les principaux maux de lagriculture sont pointés (absence de bras, insécurité, abondance des communaux...) parfois de façon bienveillante, parfois de manière plus martiale et les remèdes proposés et mis en oeuvre connaissent des fortunes diverses.

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15.00 €

Les rites funéraires de méditerranée

BC

Le Workshop Les rites funéraires de Méditerranée : actualisation des découvertes et perspectives d’analyses croisées s’est déroulé à l’Université de Corse les 3 et 4 Avril 2019. Il s’agit de mettre en place un réseau de chercheurs permettant d’échanger et de réactualiser les connaissances autour de l’anthropologie de la Méditerranée. De fait, l’étude du patrimoine archéologique de l’île permet de mettre en évidence des pratiques communes à la fois aux territoires insulaires et à cette zone particulière liant Orient et Occident. Les dernières découvertes archéologiques ouvrent de nouvelles perspectives de recherches et demandent une analyse croisée actant une réactualisation des connaissances relatives aux rites funéraires. De même, le rapport à la mort, exprimé notamment dans la gestion des défunts et le deuil, évolue tout en conservant des traces évidentes d’un fonctionnement archaïque. Il a donc paru nécessaire de provoquer une confrontation de ces données nouvelles

Disponible

15.00 €

Les Seigneurs Gentile Face A L'Histoire 2 Tomes

BC

Les Gentile sont une famille de seigneurs feudataires corses connus à Gênes puis dans l'île depuis environ un millénaire. Cette dynastie d'extraction chevaleresque est issue des Avogari devenus Avogari de Gentile plus communément appelés Gentile. Seigneurs des fiefs cap corsins de Brando, de Nonza, de Canari et d'Erbalunga, leurs possessions se situent au nord de Bastia et au sud de l'autre seigneurie cap corsine, celle des Da Mare, seigneurs de San Colombano (villages de Rogliano, Ersa, Centuri, Morsiglia). Alliés aux meilleures maisons patriciennes de Gênes, de Piombino (les princes Appiani), parents des Médicis de Florence, ils furent avant tout des combattants, d'abord sur le sol corse, puis sur tous les champs de bataille européens du XVIe au XVIIIe siècle. A la veille de la Révolution, l'un d'eux, Jean- Noël, émigre comme jeune officier aux Amériques et fonde la branche prolifique de Martinique. Si le tome I de cette somme relate leur vie de siècle en siècle, le tome II, sous forme de Dictionnaire, retrace les biographies des Gentile les plus connus sur les deux mille individus du nom qui sont recensés et étudiés ici, à partir d'archives corses mais aussi européennes.

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30.00 €

Les tours du littoral de la Corse

BB

Entre le début du XVIe siècle et les années 1620, pour s'opposer aux descentes et aux razzias des Turcs et des Barbaresques, une centaine de tours a été construite sur le littoral corse. Contrairement à une idée commune, ces tours n'avaient ni le même statut, ni la même destination et ne constituaient en rien une ligne de défense, mais davantage un poste d'observation ou de protection des villages, des cultures et des embarcations. Elles devaient par contre faire face à une menace protéiforme : un navire agissant seul quelquefois, des petites escadres le plus souvent, des flottes entières rarement. Elles étaient considérées par les autorités comme la meilleure solution possible pour essayer de résister à ce « mur de bois » que vit passer le commissaire de Bunifaziu en 1583, la construction d'une flotte s'avérant trop chère.

Provisoirement indisponible

34.00 €

Les visites apostoliques en Balagne entre le XVIe et le XVIIIe

BC

L’ensemble des quatre visites apostoliques menées dans l’île entre XVIe et XVIIIe siècles est spécialement précieux pour la recherche à de multiples niveaux. En ce qui concerne la Balagne, elles sont particulièrement riches. La première visite a été menée entre 1586 et 1590 par Nicolao Mascardi, évêque de Mariana et Accia. En 1616, c’était le tour de Girolamo Curlo, évêque de Vintimille. Giovanni Battista Spinola, évêque de Luni et Sarzana, offre en 1686 la seule visite à couvrir l’île entière, y compris Bonifacio. Enfin, Cesare Crescenzio De Angelis puis Tomaso Struzzieri ont mené entre 1760 et 1770 une visite dans le contexte éminemment politique des révolutions qui animaient la Corse depuis une trentaine d’années. Ces quatre visites apostoliques, les seules aux temps dits modernes n’ont jamais été publiées. Cette édition, limitée aux 36 communes actuelles du Pays de Balagne,permettra aux chercheurs de disposer d’un modèle de transcription pour les autres régions de l’île.

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20.00 €

Levie Et Son Territoire

BC

Établir une monographie sur une communauté, cest dabord travailler sur un territoire et sur la population qui lhabite. Or demblée nous découvrons que le territoire lévianais est difficile à appréhender : pendant des décennies les habitants de Levie ont partagé leur temps entre leurs habitations des poghji, au fur et à mesure de leur apparition, Figari, une partie de leur territoire qui conservait pourtant une délimitation particulière et une partie de la communauté voisine en grande partie inhabitée de Porto-Vecchio où ils résidaient sans droit. Leur territoire, les Lévianais ont pourtant décidé de le partager et ce dès le milieu du XVIII e siècle en faisant disparaître pratiquement toute propriété communale, ce qui en fait un cas particulier dans la Corse du temps. Mais ce nest pourtant pas là une victoire de la propriété privée : la propriété à Levie est lignagère, le propriétaire au fond nest que lusufruitier dun bien quil lui faudra transmettre à son ou ses héritiers. Tout dailleurs à Levie est affaire de transmission : au-delà des biens du lignage, cest bien un mode de vivre et de mourir quil convient de faire passer aux générations futures. La population lévianaise est installée dabord dans les poghji, ce que lon appellera par la suite des quartiers. Les maisons y sont « nommées » rappelant la construction habituelle en Corse casa/casata. Et les premiers noms de famille qui y apparaissent sont ceux des familles dominantes, qui se sont engagées en faveur de lÉtat génois. Mais dès le début du XIX e siècle, les bergers issus généralement du Taravo transforment leurs cabanes en maisons en dur et créent un second habitat : les hameaux. Deux populations cohabitent donc sur le territoire de Levie, qui dialoguent mais ne se mélangent pas, une autre des caractéristiques lévianaise. À travers ce portrait contrasté apparaît plus que jamais limage générale dun archipel corse où ce qui rapproche les différentes communautés de lîle est contrebalancé par ce qui les différencie.

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15.00 €

Lit'urale-Piscadori, da l’Agriate à Scandula

BB

Quel est l'héritage de la pêche traditionnelle corse aujourd'hui? Cet ouvrage retrace la vie des tout derniers petits pêcheurs côtiers, acteurs d'une pratique ancestrale aujourd'hui quasiment disparue, sur une grande partie du littoral occidental de l'île. Gens de mer, au quotidien profondément marqué pas l'élément aquatique et les conditions naturelles, parfois rudes, qui y règnent ; ils ont aussi des pratiques sociales riches, impliquant la préparation du matériel et le travail sur la barque, le commerce, des rites et une solidarité jamais démentie, sur terre comme en mer. Les auteurs ont voulu aussi retracer la formidable ingéniosité des pêcheurs. Capables de repérer sans instrument particulier les points d'intérêt à la navigation ─ les amers ─ ils savaient aussi tirer parti en permanence des ressources à leur disposition pour leur subsistance comme pour leur artisanat, dans une approche que l'on qualifiera aujourd'hui de durable. À travers ces dépositions habilement choisies, illustrées par les cartes, les croquis, aquarelles et crayonnés, nous sommes littéralement plongés dans un monde de gestes, de paysages, d'expressions et de rencontres.

Disponible

18.00 €

Matisse À Ajaccio.1898,Lumière Et Couleur Révélées

BB

Le séjour de Matisse et de sa jeune épouse en 1898, moins d'un mois après leur mariage, a eu une influence considérable sur son oeuvre. « La période corse est d'une importance capitale dans l'oeuvre de mon grand-père », écrivait Claude Duthuit. « Le voyage en Corse de Matisse a été fondamental dans l'histoire de l'art occidental », a écrit Jean-Marc Olivesi, ancien conservateur du Musée Fesch. « C'est à Ajaccio que j'ai eu mon grand émerveillement pour le Sud, que je ne connaissais pas encore », déclara Henri Matisse à Raymond Escholier, conservateur du musée du Petit Palais. Le récit de ce séjour capital, le commentaire des oeuvres, la description de l'Ajaccio d'alors sont écrits en français et en anglais, la traduction intégrée élargissant considérablement la palette de lecteurs, d'autant plus que Matisse est connu au niveau international et ses oeuvres exposées dans quantité de musées : USA, Russie, Japon... La période ajaccienne n'a jamais été étudiée avec une telle abondance de reproductions. Aussi ce livre devrait avoir un retentissement dans toutes les librairies d'art, de musées, révélant cette période quasi-inconnue : le commencement de l'oeuvre de l'un des grands peintres du XXe siècle.

Provisoirement indisponible

25.00 €

Migrants balanins et capcorsins à Porto Rico. Réseaux et identités

BA

Cet ouvrage introduit de nouvelles perspectives sur la présence corse à Porto Rico. L’émigration des Capcorsins a déjà été abordée dans de nombreux travaux, mais le départ de migrants de Balagne, second foyer d’émigration vers Porto Rico, n’avait pas encore été étudié. La première partie de ce travail se fonde sur le profil d’une centaine de Balanins, évoque le contexte local et familial des départs, le parcours des migrants et leurs activités à Porto Rico. Elle interroge plus particulièrement la notion de réseau migratoire. En effet, les migrants ont pu compter sur de nombreux relais qui leur per- mettent d’organiser leur départ, leur voyage et leur installation à Porto Rico. Il en est de même lors de leur retour en Corse ou de celui de membres de leur famille. Ces relais s’inscrivent dans un vaste champ migratoire qui va de la Corse à Porto Rico et intègre des ports de la Méditerranée et de l’Atlantique. Des relations sont attestées avec Saint-Thomas, les Antilles et d’autres régions d’Amérique. Un second thème évoqué dans cet ouvrage est celui de l’évolution de l’identité des Corses de Porto Rico. Au XIXe siècle, ceux-ci sont rarement désignés comme Français. Au fil du temps et des circonstances, ils sont amenés à faire des choix, en matière de nationalité : celui de garder ou d’abandonner la nationalité française, d’adopter la nationalité espagnole puis américaine. Cette question devient primordiale avec la Première Guerre mondiale car elle conditionne la participation au conflit. Elle donne lieu également à une évolution du concept d’identité chez les Corses de Porto Rico.

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17.00 €

Missions secrètes en Corse-L'Odyssée du Major Croft-1943-1944

BA

Après le 4 octobre 1943, la Corse libérée devient une base stratégique où les services secrets britanniques mandatés par Churchill - SOE et SIS - mènent des opérations conjointes avec les agents du 2e Bureau. Sur les hauteurs de Bastia, une villa discrète abrite le quartier général du SOE - Special Operations Executive - qui, sous la direction du major Andrew Croft accomplit avec succès vers l’Italie du nord occupée, 24 missions d’infiltration et d’exfiltration à bord de vedettes rapides. Révélé par le major Croft dans son autobiographie, « A talent for adventure, » le récit de ces opérations spéciales est publié pour la première fois en français, éclairant d’un jour nouveau cette période méconnue où la Corse libérée reste sous la menace d’un coup de main. Hommes de l’ombre, les SOE sillonnent le golfe de Gênes en bravant mille dangers. Témoins de la grande misère de Bastia, ville martyre, ils côtoient une population éprouvée, qui s’efforce dans les décombres de la guerre, de retrouver sa dignité à la faveur d’une liberté chèrement reconquise.

Disponible

15.00 €

Musa chì parte da Corscia.

BC

Cet ouvrage, qui peut être lu comme une anthologie poétique ou comme un témoignage ethnographique, est le fruit de sept années de recherches centrées sur un village, Corscia, fortement marqué par le pastoralisme, mais dont la tradition de poésie populaire reste largement méconnue. Il s'agit de faire la preuve de cette richesse locale en mettant en valeur ce patrimoine, rendu accessible par un travail de transcription d'enregistrements et de manuscrits patiemment collectés, ou encore de témoignages que leur caractère fragmentaire et de tradition purement orale semblait vouer à l'oubli. L'introduction fait le récit de cette recherche - qui fut avant tout une aventure humaine et une série de rencontres- et propose des éléments de réflexion sur le statut de poète et la fonction sociologique de cette forme de poésie.

Provisoirement indisponible

18.00 €

Naissance d'une cité, Bastia volume 2

BB

Les effets du transfert du gouverneur de Bastia à Calvi en 1652 s’étant révélés très négatifs pour la ville, Gênes cherche les moyens de relancer la dynamique urbaine qui a été brisée. Le Magistrato di Corsica promeut alors, au cours de la deuxième moitié du XVIIe siècle, des grands chantiers urbains comme l’édification d’un môle pour faire de Bastia un vrai port, la construction du complexe des Missionnaires ou l’édification de la Maison des Nobles XII. De nouveaux quartiers apparaissent dans le même temps entre Saint-Jean-Baptiste et les abords de la future place Saint-Nicolas, autour de l’église des Jésuites, derrière le vieux port et au Sud vers Saint-Joseph. La ville, symbole du pouvoir génois en Corse, subit ensuite un siège en règle en 1730, le bombardement de la flotte anglaise en 1745 et, comme les autres villes de l’île restées aux mains du pouvoir génois, les contrecoups des Révolutions de la Corse (1729-1769). Les prohibitions touchant le commerce avec l’intérieur de l’île affaiblissent considérablement le trafic du port. La population hésite à s’engager au lendemain des exécutions qui suivent le « procès des patriotes bastiais » en 1747 pour une des trois souverainetés qui lui sont proposées : la génoise, la corse de Pascal Paoli et la française. C’est finalement sous le gouvernement monarchique français que Bastia connaîtra un véritable redémarrage.

Disponible

30.00 €

Naissance d'une cité: Bastia

BB

De la fin du XVe siècle à 1769, Bastia a été la cité capitale de la Corse génoise. Ce livre, dont le premier volume, des origines à 1652, paraît aujourd’hui, révèle les conditions historiques mais aussi économiques et sociales, voire culturelles de la domination bastiaise sur l’île. Une domination paradoxale : Bastia n’est pas à l’origine le premier choix des Génois ; elle a un site médiocre, elle est soumise au libecciu et ne dispose pas durant longtemps d’un port abrité. Pour expliquer l’installation du gouverneur dans ce lieu, il faut s’en remettre à la vision économique du temps : « Placée entre les plages pauvres d’habitants mais riches de grains et le Cap Corse très peuplé mais sans grain, Bastia sera toujours l’entrepôt où les marchands recevront tout l’argent que les Cap Corsins tirent de la vente de leur vin en Terre ferme pour le prêter ensuite aux cultivateurs des plages. C’est le plus gros et le meilleur commerce du Royaume, il assure l’existence de Bastia... ». De fait un système fiscal particulier est à l’origine du développement économique de la ville dont un signe évident est constitué par l’existence des monuments : le Palais des Gouverneurs, les églises et couvents de la ville, les maisons des notables... Mais Bastia ne serait rien sans les Bastiais, qui ont montré tout au long de l’histoire de la ville leurs capacités entrepreneuriales : dans le domaine commercial en s’appropriant une partie de la flotte cap corsine, dans la production industrielle, le fer et le cuir surtout, dans la finance. La présence du gouverneur dans leurs murs a permis aussi le développement d’une administration qui a généré nombre d’hommes de loi. Bastia donnée dans les textes comme un « préside » c’est-à-dire une ville fermée à son environnement, est en fait tout le contraire. Elle est le symbole en Corse de la ville moderne ouverte et le produit d’un brassage où la part insulaire est considérable, même si la domination sur son environnement proche crée des rapports conflictuels avec l’intérieur de l’île et une forme de « patriotisme bastiais ».

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30.00 €

Naissance d'une cité: Sartène

BB

Sartène, c’est d’abord l’histoire d’une ville particulière où une partie des maisons sont plus anciennes que les murs érigés par Gênes au milieu du XVIe siècle et qui sort du modèle traditionnel des cités-présides littoraux. Une ville qui sera aussi marquée par le sac de 1583 par Hassan Veneziano, roi d’Alger et qui connaîtra un lent développement au cours de la période génoise. Mais c’est le XVIIIe siècle qui voit la ville subir, au cours des Révolutions, plusieurs sièges, dont celui bien connu de 1800, tandis que se développe le Borgu, à l’extérieur de la cité. Mais Sartène ce ne sont pas que des murs, ce sont aussi des hommes. Les quatre familles nobles tout d’abord, les Pietri, les Susini, les Ortoli , les Rocca Serra et les Durazzoet nombre d’autres familles fixées dans cette cité au fil du temps. Sartène c’est enfin un grand territoire où se sont installés de nombreux bergers et agriculteurs dans des hameaux, jusqu’à un quart de lapopulation sartenaise au milieu du XIXe siècle..

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20.00 €

Napoléon 2021

BC

"Napoléon de l'Histoire de France, Napoléon d'Abel Gance reviennent à la lumière l'année où l'on commémore pour les uns, on célèbre pour les autres, le deux-centième anniversaire de la mort de l'Empereur, mort exilé à l'île Sainte Hélène. Pour marquer ce double évènement Jean-Pierre Mattei, qui préside l'association La Corse et le Cinéma a proposé à de très nombreuses personnes de répondre à cette question qu'il leur a familièrement posée : Napoléon, aujourd'hui, c'est qui pour vous ? Cet homme d'images, grand connaisseur du cinéma, a voulu, à travers les retours diversifiés, tester l'image que Napoléon reflète aujourd'hui et notamment dans l'audiovisuel." Extrait de la préface de Costa-Gavras

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15.00 €

Noblesse et élites corses

BA

: La Corse a toujours eu sur son sol une foule d’élites. Les unes génoises, gouverneurs, prélats des cinq évêchés, tous issus des patriciens de Gênes, les Doria, Lomellini, Spinola, Fieschi, Giustiniani. Les autres corses : riches négociants partant du cap Corse à la recherche de blé égyptien échangé contre du corail de Tabarka, de Bône ou de La Calle ; riches Calvais partis aux Amériques à partir de 1550, deux générations après Colomb ; marchands bastiais ou ajacciens ; banquiers et notaires bonifaciens (ancêtres de Napoléon 1er). Ces élites corses portaient des qualificatifs devant leurs patronymes : nobile (= notable), signor (= monsieur), illustrissimo signor. Les seigneurs feudataires étaient eux des magnifici ou signori feudatarii (Da Mare, Gentile, Della Rocca, Leca, Ornano, Istria, Bozzi). Mais Gênes fière de son patriciat n’anoblissait que peu les Corses. Gênes accordait quelques récompenses (benemeriti de Saint-Georges). Quelques privilèges : le droit de s’asseoir et de rester couverts devant le Sénat ou le gouverneur ; le droit de jouir d’une escorte armée lors de ses déplacements. Jouir de la noblesse fut une longue revendication corse à partir de l’enrichissement européen du XVIe siècle. Cette noblesse, les Corses pouvaient l’acquérir à Marseille, Livourne ou Valence (Espagne). Chevaliers de Pise. Comtes savoyards. Chevaliers de Malte ou de Saint-Etienne de Toscane. Hidalgos espagnols. Comtes pontificaux. Ducs russes (Pozzo di Borgo).

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15.00 €

Noms De Famille De La Pieve D'Aregno.Xvie-Xxie Siècles

BC

Ce livre étudie les 151 noms de familles qui ont été portés pendant plus d'un siècle dans les 10 villages de la Balagne maritime, de Lumio à Monticello, et qui constituaient l'ancienne piève d'Aregno. Pour ce faire, les auteurs croisent toutes les données généalogiques depuis le XVIème siècle, avec les big data, les données de sites mondiaux qui concernent plus d'un milliard de personnes sur toute la planète. Chaque nom de famille fait l'objet d'une double page : d'un côté, l'ensemble des données généalogiques et numériques ; de l'autre, les cartes d'Italie et de France de diffusion de ce nom. Une conclusion originale se dégage de l'ensemble : les noms étudiés se rapprochent le plus de ceux de l'Ombrie et d'Assise, dévoilant vraisemblablement l'influence des Franciscains dans la formation des prénoms et des noms à la fin du XVIème siècle.

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17.00 €

Nouveau Cinema Sarde

BC

Une terre exotique aux moeurs archaïques, peuplée de bandits et marquée par la vendetta : c'est ainsi qu'a principalement été représentée la Sardaigne, pendant de nombreuses années, par un cinéma dit « sarde » s'inspirant des classiques de la littérature deleddienne et de certains faits divers, et le plus souvent réalisé par des non Sardes. L'image de l'île et de ses habitants a été forgée par le recours à un grand nombre de stéréotypes, parfois perçus comme outranciers par les spectateurs sardes. À la fin des années 80 apparaissent les premiers signes significatifs d'une « réappropriation » du cinéma sarde par les Sardes eux-mêmes. Progressivement (et surtout dans les années 2000), plusieurs réalisateurs proposent de nouvelles approches des représentations filmées de leur île, jusqu'à la constitution plus ou moins consciente d'un mouvement non officiel appelé « nouveau cinéma sarde » : G. Cabiddu, G. Columbu, P. Sanna, S. Mereu et E. Pau en sont les représentants. Cette étude se propose d'analyser, par le traitement des oeuvres significatives et une approche sociologique du mouvement, le phénomène collectif du « nouveau cinéma sarde » et les démarches individuelles des auteurs qui le composent, plaçant l'identité au coeur de la question.

Provisoirement indisponible

15.00 €