1789-1804 Révolutions / Contre-révolutions
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À travers l’expérience conjointe des Révolutions des droits de l’homme et du citoyen en Corse, en France et à Saint-Domingue à la fin du xviiieâ¯siècle, cet ouvrage entend rappeler l’effort tenté pour réaliser un droit humain, capable de conjuguer les droits des personnes, ceux des peuples et ceux du genre humainâ; comment cet effort fut combattu jusqu’au point de remplacer ces droits naturels imprescriptibles par les droits du seul «â¯homme du Nord⯻ lorsque le Directoire établit la première départementalisation des colonies, puis de supprimer la notion même de droit de l’homme lorsque le Consulat entreprit, en 1802, de rétablir l’esclavage.
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12.00 €
À l'arrivée, la vie / Alarive lavi
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Une femme parle à son mari pendant que celui-ci sommeille dans la pièce d'à-côté. En lui parlant, elle se raconte. Elle nous parle de sa vie, de sa naissance jusqu’au moment présent où elle s’apprête à verser de l’huile bouillante dans l’oreille de celui qui la maltraite et l'humilie depuis 25 ans. Par sa parole autant que par l'acte qu'elle s'apprête à accomplir, une femme se libère de la domination et fait exploser l'oppression patriarcale. Mélissa Béralus, jeune écrivaine haïtienne, nous offre un texte puissant qui donne à lire les mots d'une femme sous domination, déterminée à mettre un terme définitif aux violences, prête à recouvrer sa liberté par tous les moyens nécessaires. Livre en version bilingue créole haïtien / français.
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17.00 €
À l'encre de mancelunier
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Par ce recueil – code source de 60 articles d’encre de lumière noire –, Loran Kristian prolonge une oeuvre poétique qui poursuit une critique de la modernité depuis son point du monde. Il y déploie une parole –Â insulaire et globale – qui forge une langue qui lui est propre selon la nécessité de son dire ; un ouragan des langues dans lequel un français tourneboulé s’entremêle au créole et à l’imaginaire caribéen. Dans cet écart poétique, des glissements de sens s’instillent et des (infra)réalités dissimulées se révèlent à celui ou celle qui accepte d’écouter pour tendre à un autre monde.
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15.00 €
Anthologie de la revue Oyapock
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« La revue Oyapock, fondée en juin 2020 à Cayenne, a d’abord été un rêve de publications collectives. Lorsque nous ouvrons nos yeux sur le monde, nous nous voyons pluriels. Pluriels d’identités, de langues, d’histoires ou de combats, de visions. Oyapock veut refléter cette diversité. Parmi nous, autant d’auteurs d’âge mûr que de jeunes gens. Des femmes. Des hommes. Des gens qui sont dans la trajectoire d’une migration. D’autres qui sont plus installés dans l’existence. Et à tous un point communâ: la volonté, à travers l’écriture, de fonder une nouvelle dynamique littéraire, propre à l’espace contemporain caribéen-amazonien qui est le nôtre. Les thèmes de prédilection des auteurs du collectif, sont en résonance avec notre monde contemporainâ: réalités de la migration, violences politiques et sociales, relation entre l’homme et la nature, place de la spiritualité. Cependant, en parcourant nos textes le lecteur découvrira une polyphonie de tons et d’univers. Théâtre, poésie, nouvelles, roman, chroniques. C’est justement dans cette ouverture sur un espace complexe et à travers l’interdépendance culturelle entre ses nations que se développe la revue Oyapock. Les auteurs ne se regroupent pas autour d’une langue, d’une idée, d’une nation ou d’une histoire identique. Ils forment un réseau de discussion et d’échanges, creuset de leurs oeuvres à venir. » Auteurs du collectif : Émile Boutelier, Nitza Cavalier, Jonas Charlecin, Sandie Colas, Alexandra Cretté, James-Son Derisier, Rossiny Dorvil, Daniel Pujol, JJJJ Rolph, Widjmy St-Vil. Auteurs invités : Mélissa Béralus et Luis Bernard Henry, MANIFESTE DE LA REVUE Toute trace se signe au moment où la nuit tombe, quand la pleine lune se livre aux confins. Dans nos confins amazoniens de forêt abrupte où la trace de l’homme disparaît plus vite qu’une fiente de mouche, l’écriture – comme une sente de fourmi- existe. Comme la dernière goutte grise de la pluie. Comme la fumée qui sort du sol humide – l’écriture existe et juste ensuite n’existe plus, incandescente et éphémère, loin du travail premier de l’écriture. Les hommes se dispersent sur des routes incertaines et complexes. La forêt océane, autour, dans un murmure assourdissant, disparaît. Nous écrivons au milieu d’un début de ruines. Au pouls d’un cataclysme fantasmé, comme au bout de nous même et aux témoins de toutes traces que nous pourrons semer. Nous avons déjà fait mille fois plus que ce que nous espérions pouvoir faire au commencement. Nous écrirons ces mille récits d’âmes qui ne diront pas qu’elles ont raison, ou le pouvoir ou le choix. Dans un monde qui, encore une fois, s’écroule, nous écrivons les mille fleuves de sentes humaines qui jaillissent, dans un effet de lutte avec le monde. Puis de paix avec le monde, une fois le lit creusé. Que restera t-il quand nos affres seront, avec nous, mortes? Nous avons brûlé trois bougies noires contre d’invisibles ennemis. Contre nos peurs intérieures. Puis nous avons commencé à écrire. Et l’écriture nous a gobé dans son vaste gosier. Lorsque nous écrivons nous partons en dérive pour faire exister, dans nos langues, une mélodie qui peut être entendue à nouveau. Traversant des milliers de miles, d’un océan à un autre. D’une rive quittée à une rive arrivée. Nous écrivons les mille fleuves qui parcourent l’espace de toute part – ventre ouvert, déployé, féminin – joyeusement voluptueux, obscène et fécond face à la volonté de détruire. Car tout reste à faire. Tout reste à faire et à écrire. Au bord de nos hésitations et incompréhensions mutuelles, nous avons commencé à écrire ensemble et à devenir ce que nous ne pensions pas tous être. Nous n’avons rien eu à lisser de nous même. Rien à rendre homogène. Au contraire. Nous avons conservé l’enchevêtrement de ce qui nous échappait. Nous écrivons en étoiles, jetons un mot à terre comme un piège-appât pour les pians. Chacun le prend et le dévore et le recrache en un poème. Nous en parlons comme d’une blague et nous passons au suivant. Souvent l’un d’entre nous nous montre combien ce que nous avons fait était beau, sans que nous le sachions vraiment. Le langage est notre maison ouverte à tous. Trois bougies noires contre la mort - par delà la masse de la nuit qui tombe. Nous avons déjà croisé la mort, saluée ou insultée. Au delà et entre nous, la vie fait son bruit qui nous apprend la joie, la musique et la danse, le langage du monde. Nous avons des langues fumigènes, qui s’imposent à d’autres, qui enclavent ou réunissent. Mais nos langues nous parlent contre nous mêmes, et le temps d’un poème, d’une nouvelle, nous font abonder dans le dépassement de tout sens propre: là où nous devons aller. Là où notre sente perdure. Trois bougies noires nous protègent, au milieu des chemins de traverse, quand l’homme est le plus grand prédateur possible. Trois bougies noires contre le désastre du monde, posées par hasard sur le chemin de l’écriture.
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18.00 €
Au berceau des lendemains
BC
Quatorze poèmes inédits et cinq anciennement parus, dont le long poème "J’ai fait voeu d’un pays" qui clôt l’ouvrage. Des textes d’une langue foisonnante qui alternent hommages poétiques à de grandes figures de l’Atlantique noir (de Césaire à Mandela en passant par Toni Morrison), célébrations des peuples et des terres de la Caraïbe et sentiments d’amour et de fraternité. Une force poétique assise sur une ferme volonté de bâtir des futurs enchantés en s’affranchissant des douleurs du passé. Né en 1950 à Lamentin, en Guadeloupe, Ernest Pépin est un écrivain dont l’oeuvre s’insère dans le mouvement littéraire de la créolité. Poète, avant d’être romancier et auteur pour la jeunesse, il écrit des textes auxquels il insuffle un puissant imaginaire caribéen et dans lesquels s’entremêlent le français et le créole. Ses trois premiers romans, "L’Homme au bâton" (Prix littéraire des Caraïbes en 1993), "Tambour-Babel" (sélectionné en 1996 pour les prix Goncourt et Renaudot) et "Le Tango de la haine", publiés chez Gallimard, ont touché un large lectorat après avoir reçu un accueil élogieux de la critique. Son oeuvre poétique a notamment reçu la mention spéciale du jury du Prix Casa de las Americas en 2016.
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15.00 €
Bel Ogou d'avant rouge
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Voici une voix de la nouvelle génération des poètes haïtiens qui sâélève, rude et exigeante, impatiente de secouer le joug des pouvoirs corrompus et des assignations. Consciente de la beauté de la vie et de la laideur des sociétés humaines modernes, portée par le formidable élan vital de ceux qui ont le sentiment que subir nâa que trop duré, voici une poésie qui déshabille crûment la réalité, de là où elle l'observe. Une poésie qui sonne et qui cogne, lucide, y compris sur la littérature et son désir contrarié de révolte. Né en 1988 à Port- au âPrince, en Haïti, Rolaphton Mercure est écrivain, comédien et acteur, slameur, dramaturge et metteur en scène. Après sa participation, de 2010 à 2012, à la troupe de comédie musicale Haïti en scène de Bertrand Labarre, il a joué dans la pièce "Le Jeu de l’amour et du hasard", montée par Jean-René Lemoine, au Festival 4 chemins de Port-au-Prince (2012) puis au Festival des francophonies de Limoges (2013). Lauréat, en tant que slameur, du prix Caraïbes en création de l’Institut français en 2013, il a, au cinéma, joué dans "Meurtre à Pacot" et participé au doublage d’"Assistance mortelle", deux films de Raoul Peck, avant d’interpréter un des rôles principaux dans le â film Kafou (2017) de Bruno Mourral et un second rôle dans le film "Freda" de Géssica Généus. Sa pièce "Fuck Dieu, fuck le vodou, je ne crois qu’en mon index" a été nommé au prix SACD dramaturgie en 2021 puis publié dans l’Anthologie des nouvelles dramaturgies d’Haïti. Il vit actuellement à Limoges où il suit des études de second cycle en créations contemporaines et industries culturelles.
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12.00 €
Chambres
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Demeure/ passage/ d’enfance/ d’un moment /de fenêtre ou d’enfermement /de plaisir ou de torture/ parfois les deux/ solitaire/ surpeuplée/ vivante/ mortuaire/ diminutif chambrette/ verbe chambrer encadrer se moquer/ vide/ obscure/ interdite/ à air parfois à gaz aussi /ardente/ d’hôte/ à part/ commune/ escapade/ train-train/ bagatelle... Les chambres, poèmes d’un temps qui passe ou bien « d’un temps qui ne passe pas », récit en vers ou en prose de l’enfermement, de l’imaginaire ou de la rencontre. Celles dont on rêve et qu’on n’a pas. Les chambres où l’on s’enferme pour se couper du monde, celles où l’on entre pour en sortir libre. Les chambres que l’on déserte, celles où l’on étouffe, celles qui disent les mondes, celles qui voient naitre, et celles qui voient mourir. Dans un temps où certains dirigeants obligent des peuples entiers à la réclusion dans des chambres, dans un temps où des populations entières fuient des chambrettes pourries ou ne peuvent même pas y dormir parce que la violence les y poursuit, un temps où dans certains pays le repli sur soi devient une habitude (« pourquoi la porte est-elle fermée quand une main frappe à la porte ? »), écrire les chambres, tout ce qu’elles peuvent receler de terreur et d’enfermemen, et tout ce qu’elles peuvent offrir de créativité, de beauté ou de liberté devient un acte engagé.
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Comment devenir vivant
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Giuseppe Montesano distille un essai passionné qui fait écho à son chef d’oeuvre de 1 920 pages Lettori selvaggi paru en 2016 chez Giunti. Il y déploie une vision entière de l’Homme et du savoir qui dessine un humanisme contemporain. L’auteur s’adresse à chaque lecteur qui sommeille en nous : à ceux qui fuient tous les slogans et toutes les certitudes, à ceux qui n’ont pas peur de leur ignorance parce qu’ils savent en faire une soif de connaissance. Son argumentation érudite vise à nous rappelle qu’ouvrir un livre c’est entrer dans le royaume de la liberté. Le lecteur prêt à se laisser changer par les livres qu’il rencontre, prêt à naître et à aimer à nouveau à chaque page, est un lecteur sauvage : dans l’aventure il n’a que son emprisonnement à perdre, et toute sa vie à gagner.
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19.00 €
L'Humain - L'Inhumain
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Ce texte propose une traversée critique des « nouveaux matérialismes » en se concentrant sur le « tournant ontologique » qui en constitue la principale composante. Après avoir dressé une généalogie de l’arrivée de ces nouveaux matérialismes et défini en quoi consistait leur « nouveauté », l’autrice envisage les contradictions sur lesquelles ils butent. Préoccupé à rendre compte de la pluralité des mondes sur la base du rejet du partage « nature/culture », ce nouveau discours produit des notions qui peuvent apparaître comme des substituts à celles rejetées. En lien avec la menace de « l’effondrement », les ontologies « indigènes » reçoivent une attention démultipliée, en tant qu’exemplaire de l’hybridité des mondes humains et non-humains et interrogent le maintien d’un savoir anthropologique hégémonique et colonial. En faisant intervenir « l’inhumain », comme pratique au coeur de la modernité occidentale dès l’établissement de l’esclavage, le texte propose une autre approche où l’humain est réinvesti pour dépasser le binôme humain/non-humain qu’ont créé ces nouveaux matérialismes et où sont rétablis les rapports de pouvoir que semble perdre de vue le tournant ontologique. C’est avec la notion de « plantationocène », outil critique de l’anthropocène, que se termine cette exploration des concepts. Par la prise en compte résolue de l’esclavage dans la formation de la modernité et dans la définition de subjectivités dissidentes qui en a résulté, la « plantationocène » réintroduit le politique dans les analyses et se révèle ainsi la plus féconde pour le futur de la recherche. Un livre qui dresse l'état de la recherche sur ces questions, indispensable pour les chercheurs, les étudiants et tous ceux qui s'intéressent à l'anthropologie et au débat autour des notions d'anthropocène, de plantationocène et d'effondrement.
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12.00 €
La défaite de la majorité
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Ce livre entend revenir sur les raisons de l’échec des mouvements sociaux dans leur confrontation à un pouvoir qui ne transige plus. Cet échec interroge tous les citoyens qui n’entendent pas se résigner à la domination sans partage d’un pouvoir qui a fait sécession. Ce livre entend démontrer que cet échec est essentiellement politique en analysant sans complaisance les logiques qui empêchent la formation d’un vaste mouvement populaire, majoritaire. Prisonniers de schémas dépassés, incapables d’identifier clairement la logique des nouvelles formes d’usurpation de la démocratie, nous réactivons de façon souvent fantomatique des luttes qui divisent plutôt qu’elles ne rassemblent, des modes d’action incantatoires plutôt que des modes opératoires et effectifs. Loin de vouloir décourager ceux qui se battent, il s’agit de comprendre pourquoi nous perdons et pourquoi nous perdrons encore demain si nous refusons de coller au réel et d’analyser les raisons de la défaite de la majorité.
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16.00 €
Le Torrent
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18.00 €
Les Gens qui doutent
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Port-au-Prince, de nos jours, durant la crise politique qui voit la population se soulever contre la corruption de son gouvernement et subir la violence des gangs qui se chargent de la terroriser et de la réprimer. Fabrice, jeune artiste plasticien, quitte Haïti pour émigrer aux États-Unis sans avertir ceux qu’il laisse derrière lui, dont Eva, une jeune femme photographe peu sûre d’elle, avec laquelle il entretient une amitié au seuil de l’amour. Sa dernière action avant de s’envoler pour Miami est de malicieusement organiser une rencontre en tête-à-tête entre Eva et Juliette, une expatriée française pour laquelle Eva éprouve un désir qu’elle juge inavouable. À partir d’un triangle amoureux rompu par l’émigration, Les Gens qui doutent développe un road trip nocturne dans les rues de Port-au-Prince durant lequel deux femmes hésitent sur la façon dont elles peuvent s’aimer et être elles-mêmes, hors des assignations du lieu et des certitudes des hommes. Un roman dans lequel ceux qui partent et ceux qui restent, se cherchent dans un monde qui les sépare.
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17.00 €
Les mots de silence
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« Pourquoi la poésieâ? Pour attendre la fin du monde. La poésie est une manière d’exister, un mode d’existence, une façon d’habiter la vie de manière désincarcérée. Certains la considèrent comme affaire inutile et marginale, préoccupation de rêveur déconnecté, mais c’est probablement aussi faire l’expérience du chaos : c’est-à-dire habiter les béances et les failles du monde, pour explorer les siennes et tisser autre chose. La séquence actuelle de notre histoire humaine engendre un espace poétique étendu... un état poétique qui en serait plutôt “l’écho le plus juste et le plus nécessaire”. Lieu de recomposition d’un monde grignoté de part en part avec la main du Capital et les dents du Colonial. » Des cadavres et des cadavres Rien que de sales présences et des miasmes de morts en chaque particule d’air Des voix, des bruits de silences aiguisés tels des lames de pubis Des taies graisseuses de regards aussi vides que le temps Des montagnes de miasmes L’odeur du mal Et mon rêve à l’entour Chacun de mes pas est un pas chargé d’une haine aussi puante que la nausée d’Enola Gay Mon rêve de meurtres et de carnages, comme dans le monde libre Comme dans les livres du monde libre, comme dans les images du monde libre Loran Kristian est né le 28 août 1977. Il a été formé en histoire, philosophie et Littérature comparée à l’Université Antilles-Guyane, puis en Sorbonne. Ingénieur culturel impliqué dans la société civile et la coopération culturelle caribéenne, il est actuellement responsable d’institutions patrimoniales à la Martinique.
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Malséance
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Prenant élan sur un poème écrit à vingt ans et lu par Hervé Denis le 1er août 1980 dans un spectacle par la suite interdit par la dictature de Jean-Claude Duvalier, <i>Malséance</i> oppose la violence verbale à la violence de l’histoire et du réel : pauvreté, racisme, héritages coloniaux, migration forcée, postures, impostures... mille formes de domination et de travestissements dans ce que le poète René Philoctète appelait « le procès des hommes contre l’homme ». Complicité, évidente ou discrète avec de nombreux poètes dans la fonte d’un je/nous : voix singulière et sujet collectif, la poésie devant être faite par tous. Passé, présent, colère, révolte, adhésion et rejet, voyages et transbordements, repères et pertes de repères, implacablement hostile à l’ordre, aux ordres, critique de la permanence et des actualités des malheurs du monde, <i>Malséance</i> est un soupçon de ce que la poésie ou peut-être l’intention poétique se doit d’être envers tous les pouvoirs : l’abolition des frontières et la plus résolue des impolitesses.
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10.00 €