Blanche, 4 fois 20 ans en 2020
BC
Blanche, nous la connaissons tous ! C'est une grand-mère gourmande qui adore la glace à la violette. Une vieille tante coquette qui soigne son maquillage et ses toilettes. Une voisine toute ridée qui râle après la politique et ne sent pas toujours très bon. Et donc, c'est aussi Blanche Hopstein, née Mollard, l'héroïne de ce livre. Pas à pas et de page en page, suivons-la entre un aujourd'hui un peu gris et des hiers plus colorés auxquels elle s'accroche comme elle peut. Notre Blanche serait-elle alpiniste ou férue d'escalade ? Non, c'est une ancienne nageuse en grand bassin, une ex-archiviste experte en plongée dans les grimoires. Le problème, c'est que depuis quelques temps, elle perd la mémoire... Mais c'est aussi l'aînée de la famille, « la quarante » d'un père fermier qui buvait le coup et qu'elle a fui à vingt ans, une étudiante sur le tard, une ancienne femme de gendarme, une mère aimante et attentionnée, alors ce n'est pas la maladie qui va l'impressionner ! Mieux : elle ne va même pas l'empêcher de vivre, à sa manière, une ultime histoire d'amour... Vieillir, c'est dans la tête, jamais dans le coeur.
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19.00 €
Bûchette et l'arbre magique
BB
Cet été, Bûchette accueille Esther, sa petite fille, pour les vacances. Ensemble, elles trouvent un marron avec une première pousse. Elles le plantent, et le fruit devient un bel et grand marronnier qui tisse un lien profond et mystérieux avec l’enfant. Un jour, un homme à l'horrible chapeau menace de couper l’arbre... Bûchette appelle ses amies, les demoiselles, à la rescousse ! Car couper l’arbre, ne serait-ce pas aussi blesser Esther ? Une histoire qui se lit, s’écoute et se chante. Dans un monde où vieillir fait peur et où les personnes âgées sont parfois négligées, esseulées, ce « livre chantant » célèbre la vieillesse en faisant d’une grand-mère pleine de vie et de ressources une héroïne inattendue et attachante. Au fil des pages, chaque personnage est caractérisé par un thême musical qui lui est propre. Le choix du piano, instrument de prédilection de la grand-mère de l’auteure, permet une folle variété de couleurs et d’atmosphères. Une histoire comme une invitation à rêver et, peut-être, à retrouver l’essentiel. Et, qui sait, le début d’une série d’autres aventures ...
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16.50 €
Ève et Louis, années Mitterrand
BC
Eve et son frère Charles sont les deux seuls enfants d'un couple d'intellectuels parisiens proches, depuis longtemps, d'un certain François Mitterrand. Louis est fils unique et alsacien ; son père est gendarme, sa mère archiviste. Fabrice, lui, est l'heureux descendant d'une richissime famille d'industriels lorrains. Lycéens de seconde, première ou terminale, tous quatre se rencontrent dans un ciné-club du Quartier Latin qu'ils animent ensemble. Liés fortement par leur amour du 7ème art, puis, pour deux d'entre eux, par l'amour tout court, ils croient devenir amis pour la vie. Mais cette vie-là ne dure pas aussi longtemps qu'ils croyaient : c'est qu'il faut bien grandir et devenir adulte. A quel prix ? En abandonnant quels rêves ? Eve sera la seule femme admise dans la première promo de la FEMIS mais ne réalisera plus tard qu'un seul long-métrage. Louis se découvrira gay en tombant d'amour pour Charles mais finira par se marier avec Eve. Charles, adolescent, avait un talent fou pour le son et la chanson, mais, adulte, il se contentera de devenir technicien à Radio France. Quant à Fabrice, il vivra de plein la fouet la déchéance de sa famille, ruinée par la crise industrielle des eighties en France. Eve et Louis, années Mitterrand est l'histoire malgré tout joyeuse et enlevée d'une génération perdue, la première en France à avoir connu le déclin social et le chômage de masse - sans parler du SIDA : la génération X.
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20.50 €
Fleur, une histoire roumaine
BC
Immédiate après-guerre. La ravissante Fleur, paysanne roumaine, vient de fuir sa campagne natale pour trouver refuge dans la capitale, Bucarest. Sera-t-elle capable d'aimer Tudor et de faire un mariage synonyme de l'amour éternel ? Ne pouvant a priori pas avoir d'enfant, parviendra-elle à donner tout l'amour d'une mère à sa fille adoptive, Ana ? Sa destinée sera-elle pleine de sacrifices ou de bonheur ? Dans une langue simple, attentive aux détails de la vie et aux humeurs du temps, Mioara Tudose nous invite à vivre quelques années aux côtés de son héroïne et de sa famille, et ouvre ainsi des pages peu connues de l'histoire de la Roumanie, celles qui correspondent à l'arrivée du pouvoir communiste dans le pays. Mais jamais Fleur ne perd espoir... Le personnage est inspiré de la propre mère de l'auteure, et, à son sujet, celle-ci écrit : « Pour moi, chaque jour est un jour de plus pour me souvenir de Fleur. Sa vie était pleine de mystère ; elle parlait avec les yeux, elle écoutait avec le coeur.... C'était Fleur. Son image restera à jamais dans ma mémoire ainsi que dans celle de mes enfants et de mes petits-enfants. Pour eux, j'ai voulu graver ce souvenir en écrivant ce livre. »
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17.00 €
La mémoire des eaux
BC
Épopée contemporaine, La mémoire des eaux raconte l’exil d’un homme dont on ne sait rien que le présent, et qui nous aide à vivre, de l’intérieur, la mutation du monde entre l'immobilisme et la peur, le mouvement et la fluidité d’une humanité. Son voyage est un poème. Il nous invite à la douceur, à l’accueil, à ouvrir les bras comme l’homme qui, sous l’orage, décide de fermer son parapluie, lève les paumes et le visage vers le ciel, rit dans le ruissellement, imprime son corps dans le cycle de l’eau. "Quand le monde a traversé ce qu'on a appelé le pire, les artistes se sont posé la question de l'art et de la représentation : pouvait-on encore écrire ne fut-ce qu'un poème après Hiroshima et Auschwitz ? Aujourd’hui, à l'heure des migrations internationales, de la tragédie de l'Europe-forteresse et de la Méditerranée cimetière, le lucratif business des passeurs et la violence djihadiste font à nouveau une réalité de l’ensauvagement du monde. Benoit Schwartz ose alors dire l'exil, le bateau, et la mort. Une nécessité pour lui. Et pour nous." (extrait de la préface de Thierry Boré)
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10.00 €
Le moineau rouge
BC
D'une nouvelle à l'autre, du réel à l'imaginaire, Nada Varnicic-Donjon voyage en poésie et interroge l'enfance et son environnement familier. Sous l'apparence trompeuse de la banalité, trouble et mystère s'invitent, jusqu'à la surprise du dénouement. Sur la mer, se gonflent déjà les voiles. Pour qui le regard de cette petite japonaise ? Tempête sur un noyer ou tourment d'une âme qui cherche la paix ? Est-ce que se posera ce moineau rouge, les poissons nous livreront-ils leur secret ? Nous allons le savoir. « ... À ce moment le maître des poissons sauta hors de l'eau. Il retomba sur le rebord de l'aquarium où, prenant appui de ses nageoires inférieures sur le cadre métallique, il se mit à parler : Les hommes savent quelque part au plus profond d'eux, grâce aux traditions ou à un inconscient collectif - tels ont été ses mots - que nous les poissons, sommes les gardiens du secret de la Création. »
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15.00 €
Mes princes
BC
Nos princes sont au nombre de cinq, et leur royaume se niche au cœur de l’Aveyron. Leur histoire est de ce siècle…Tous frères, ils sont nés de trois mères différentes. Deux d’entre elles se sont vu retirer leurs enfants. La troisième, puits d’amour et d’affection, décide un jour de les réunir, puis les aide à grandir.D’abord révoltés, les garçons se laissent peu à peu apprivoiser. Jusqu’à ce qu’un nouveau drame ébranle le fragile équilibre de leurs retrouvailles.Entre roman d’initiation, tragédie à l’antique et conte merveilleux, « Mes Princes » évoque avec empathie et tendresse : le vide immense de la perte, le pouvoir rédempteur de l’amour maternel et la sincère bienveillance de ceux qui œuvrent pour les autres.Plongeant dans une nature apaisante et intemporelle, ce récit à cinq voix entrelace des vies d’hommes en devenir à un bouleversant portrait de femme qui, pour ses « Princes » comme elle les appelle, a la force de réinventer à elle seule le mot « famille ».
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19.00 €
Palestine, à hauteur d'hommes
BC
Stéphane Aucante, auteur, et N.R., humanitaire, ont tous deux vécu et travaillé plusieurs années en Palestine entre 2015 et 2020 ; plus exactement à Naplouse, la grande ville du nord de la Cisjordanie, où l'un dirigeait l'Institut Français local (et a écrit ses premiers livres) et l'autre intervenait auprès des prisonniers de l'occupation (et réalisait de superbes photos). En cette période terrible pour les palestiniens et les palestiniennes, ils retournent ensemble, par les mots et les images, et pour la première fois, sur cette terre complexe où ils se sont rencontrés et sont devenus amis, et en rapportent un témoignage de première main, sincère et jamais clivant, un livre mêlant textes et photos, “Palestine, à hauteur d’hommes”. Des ami.e.s, ils en ont laissé beaucoup derrière eux lorsqu'en fin de missions ils ont quitté Naplouse, et, aujourd'hui, avec ce livre mêlé de confidences, de portraits et de paysages, c'est de ces ami.e.s dont ils veulent nous parler, avec simplicité, empathie et finesse ; de ces hommes et ces femmes qui, qu'on le veuille ou non, en temps de guerre comme en temps de paix, dans les églises comme dans les mosquées, nous ressemblent et sont nos égaux. Simplement parce qu’ils sont humains… Au jeune avocat qui a refusé de devenir indic', à la vieille femme réfugiée qui n'a jamais revu la mer, au chauffeur de Gaza féru de théologie, à la jeune chanteuse fan de Fairouz, au libraire grand fumeur de Naplouse, aux jeunes filles terroristes malgré elle de Jérusalem, au monsieur du coin de la rue de Hébron, et à des dizaines d'autres personnes croisées là-bas, "Palestine, à hauteur d'hommes" rend également hommage. Hommage à leur résilience, à leur espoir et à leurs sourires, malgré tout. Un "beau livre" tout en couleurs pour, loin des clichés et des approximations, voir autrement la Palestine et ses habitants. De l’intérieur et les yeux dans les yeux, voir cœur contre cœur. A hauteur d’hommes…
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25.00 €
Partir
BC
D'Athènes au Salar d'Uyuni, du Frioul aux Caraïbes, de Melbourne à Istanbul, d'une île du Pacifique aux portes du Sahara, partir est toujours une aventure, petite ou grande, courte ou longue. Certains départs sont définitifs, d'autres précèdent un retour. Partir est une décision qui peut être lourde de conséquences. L'auteur a voulu s'attacher à comprendre les raisons qui poussent à partir. Lui-même a voulu prendre le large en quittant sa région de toujours pour s'installer en Argentine, puis en Tunisie, en Australie et enfin en Grèce, le tout en quatre ans à peine. Installations à l'autre bout du monde, découvertes de cultures très différentes, voyages itinérants... Il s'est nourri de ses propres départs pour comprendre ce qui le poussait à partir aussi souvent, aussi loin. Confiné en Grèce après l'avoir déjà été en Australie, il a dû se résoudre à appuyer sur le bouton « stop » après une vie en accélérée pendant quatre ans. La pause a été bénéfique et a permis de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur pour mobiliser les souvenirs et rouvrir les carnets sur lesquels quatre années de voyage se baladaient d'une page à l'autre. Tous les gens croisés, amis, collègues, famille ou inconnus, ont repris vie. Parmi eux, beaucoup partaient, étaient partis ou rêvaient de partir. Partir est un recueil de vingt-quatre portraits qui mènent aux quatre coins du monde, là où l'auteur s'est promené ces dernières années, pour voyager et travailler. À la manière d'un photographe, il saisit des instants de vie avec des mots à la place de l'appareil photo. Parfois il apparait sur la photo, d'autres on aperçoit son ombre. Les portraits font voyager le lecteur dans des quotidiens et des pays aux destins diamétralement opposés. Car c'est aussi une des forces de partir : se confronter à l'inconnu, remettre en cause les certitudes et s'adapter dans un nouvel environnement. Allant d'un continent à l'autre, entrant dans le quotidien d'hommes et de femmes aux destins bouleversés, plongeant dans les relations personnelles et professionnelles de l'auteur, Partir est un témoignage de la résilience humaine. Car derrière chaque départ, il y a de la souffrance mais aussi de l'excitation et du bonheur qui se dessinent. Drôles ou pathétiques, émouvants ou cyniques, contemplatifs ou bruts de réalité, ces portraits sont tout simplement humains.
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17.00 €
Sans voile
BC
Manar se fait appeler Sukkar et ne porte pas le voile. Maysoun porte parfois la bourka et apprend le français pour être libre. Hadjé vit en camp de réfugiés et rêve de voir cette mer, si proche et si lointaine, au bord de laquelle elle a été conçue... A travers neuf textes tour à tour poignants, engagés ou pleins d'humour, Stéphane Aucante revient une nouvelle fois en Palestine et livre une approche sensible des féminités en Palestine et dans le monde arabo-musulman. Un témoignage de première main puisque l'auteur a, de 2015 à 2018, vécu à Naplouse, la grande ville du nord de la Cisjordanie. Pendant trois ans, Stéphane Aucante a été directeur d'Institut français à Naplouse, la grande ville du nord Cisjordanie. Il y a vécu dans une ambiance musulmane traditionnelle, sans extrêmes, et, auteur, en a rapporté de nombreux souvenirs de rencontres et d'échanges ; certains nourrissent ce livre. Manager, il a travaillé avec une équipe d'enseignants uniquement palestiniens ; les femmes y étaient plus nombreuses que les hommes. Programmateur, il a organisé des événements où les hommes venaient plus nombreux que les femmes ; dans la salle d'animation, les unes et les autres ne se mélangeaient pas. Professeur, il a enseigné le français ; dans ses cours, la parité était souvent respectée. Homme tout simplement, il a ressenti la nécessité de témoigner et de transmettre, d'où ces portraits au féminin, à la fois disparates et unies par cette question : qu'est-ce que la féminité dans une société qui voile les femmes et qui, aussi, punit pénalement l'homosexualité ? Sa réponse, intuitive, sensorielle, est, il l'espère, universelle : partout des femmes fortes et des hommes différents se battent pour exister. Alors elles et ils s'exposent, tout en gardant un voile de mystère, comme un art de l'esquive, et une réelle force de séduction. Humblement, avec respect mais sans pathos, et même avec humour parfois, un peu de ce voile se lève ici à travers des textes sensibles et imagés qui nous font vivre, le temps de quelques pages, le quotidien tour à tour léger, poignant, lumineux ou inquiet, de Manar devenue Sukkar depuis qu'elle ne porte plus le voile, Maïssa qui a autant peur des animaux que des soldats israéliens, de Hadjé qui n'a jamais vu la mer au bord de laquelle ses parents habitaient, ou encore de Saïd qui pense qu'il n'a pas de futur puisqu'il préfère les hommes aux femmes...
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15.00 €
Vers l'autre rive ! Aller simple pour Tunis
BC
Au début des années trente, la vie des ruraux à Malte et à Gozo est rude. Imposée par les clercs, la morale y est stricte. Biberonné à ses principes, Anton, jeune paysan, fuit son pays après avoir commis ce qu'il pense être un grave péché : il ne peut en effet supporter la honte qui pourrait rejaillir sur sa famille. Après un court périple, il se retrouve en Tunisie. Avec énergie et courage, il y reconstruit une existence pleine d'imprévus, jusqu'à un dénouement provoqué par la lutte pour l'indépendance. En se fondant sur une vieille tradition de migration vers l'Afrique du nord qui a provoqué l'exil de milliers de Maltais de leur île d'origine, l'auteur (qui a vécu à dans cette partie du monde) concentre en une seule histoire, celle d'Anton, les destins de centaines de jeunes gens partis vivre en Tunisie. Quasiment tous ont parfaitement réussi dans ce protectorat français qu'ils ont, plus tard, âprement défendu contre l'occupant allemand pendant la seconde guerre mondiale. Suivant les tribulations de son héros, Vers l'autre rive ! sait fidèlement retracer l'ambiance de ces années fertiles en rebondissements politiques et militaires.
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24.00 €