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(x) fois

BC

« ... Le livre (x) fois est un oeuf qui renferme un oeuf qui renferme un oeuf. Une femme enceinte d'un enfant qui porte un enfant qui porte un enfant. Une photocopie légèrement déformée, une image stéréoscopique à travers les yeux d'un appareil photo astigmate. Une surface qui ressemble à un miroir, mais se révèle être une fenêtre grande ouverte. En définitive, (x) fois est un roman dont le souffle ne s'épuise pas à l'intérieur de ses quelques pages. Sa véritable fin se trouve ailleurs : là-dehors. » Connor O'Sullivan, Dublin Times. Ce roman présente certaines similitudes, pour ne pas dire des similitudes certaines, avec Une fois (et peut-être une autre), le roman de Kostis Maloùtas, traduit du grec par Nicolas Pallier, paru aux éditions do. L'un et l'autre seraient les premiers, selon toute vraisemblance, à n'en pas disconvenir. L'un des aspects les plus séduisants de la réalité n'est-il pas son imprévisibilité...

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16.00 €

A chacun sa part de gâteau

BC

"Pendant des années Ota Pavel s'est intéressé à ce que des athlètes, hommes et femmes, devenus parfois de véritables symboles, ont dû accomplir, endurer, réaliser - mais aussi supporter et oublier. Leurs victoires, leurs défaites, leurs drames intérieurs, leurs tragédies personnelles. Il a ensuite mis tout son art d'écrivain à convertir ces observations en récit, réussissant en quelques pages à transformer un destin individuel en un drame puissant, à tirer d'une histoire personnelle des leçons universelles. Avec un regard toujours tendre, un style et un ton si caractéristiques, il parvient à évoquer la saveur de la gloire, mais aussi le goût amer des obstacles, de l'ingratitude et de l'oubli. Sa vision ample et profonde dépasse ainsi largement le seul univers du sport. Ota Pavel (1930-1973) est l'auteur du classique tchèque ""Comment j'ai rencontré les poissons"", déjà paru aux éditions do, traduit par Barbora Faure, prix Mémorable 2017. "

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20.00 €

A l'ombre de la mort

BC

À la fin de l’hiver, sur la mer Baltique encore en partie gelée, un banc de glace se détache et part à la dérive au large de la Courlande. Un groupe de pêcheurs lettons, leurs deux chevaux et leurs traîneaux se trouvent pris au piège, sans moyen de rejoindre la côte. Dans ces conditions extrêmes, les journées sont interminables, hantées par le froid, le manque de nourriture et d’eau douce. Avec le terrible compte à rebours de la glace qui fond. Partis quatorze, ils ne seront bientôt plus que treize, puis dix, puis enfin, combien ? Dans ce huis clos fatal, les hiérarchies sont bousculées, les tempéraments se révèlent, les bassesses éclatent au grand jour. Quel prix est-on prêt à payer pour sauver sa peau alors que chaque geste, chaque décision nous laisse seuls face à la responsabilité de nos actes ? Inspiré d’un fait divers réel, Blaumanis pose dans ce texte bref écrit en 1899 des questions humaines universelles essentielles. À l’ombre de la mort est un des chefs-d’oeuvre de la littérature lettone. Rudolfs Blaumanis (1863-1908) est un auteur phare du «â€‰réveil culturel » de la Lettonie à la fin du XIXe siècle — mouvement qui sort le letton de son statut de langue opprimée en lui donnant une littérature inscrite dans la modernité européenne. Abondamment étudiée et traduite, son oeuvre est toujours vivante aujourd’hui. Elle se compose de nouvelles, de textes dramatiques et de poèmes. Elle se caractérise par son parti pris réaliste et l’acuité de son regard psychologique et social.

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13.50 €

Arcueil

BC

Le dimanche de Pâques, le 3 avril 1768, le marquis de Sade promettait un écu à une mendiante du nom de Rose Keller si elle le suivait jusqu'à Arcueil. Quelques heures plus tard, après que Keller eut réussi à s'évader de la maison de campagne du Marquis, cette petite « aventure » en banlieue parisienne allait devenir la fameuse « affaire d'Arcueil », un scandale qui a retenu l'attention du public en France et au-delà. Différents témoignages et rumeurs se répandaient, des interprétations contradictoires étaient entendues, mais que s'est-il réellement passé dans la chambre du Marquis ? Où se trouve la vérité sur le scandale ? Arcueil était-il la scène d'une horrible violence sexuelle sadique et d'une sorte de production théâtrale perverse, ou la victime n'était-elle après tout pas si innocente ? "Arcueil" est une relecture envisagée sous plusieurs perspectives qui met l'accent sur les doutes et les ambivalences de tout événement historique ou - comme dans ce cas - médiatique.

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18.00 €

Au nom du père

BC

Au nom du Père met en scène un vieil homme aigri, égocentrique, qui réfléchit sur sa vie, triste et solitaire. Il cherche quelqu'un d'autre à blâmer pour sa relation ratée avec ses parents, ses deux fils adultes, la rupture de son mariage et la chute de sa femme dans la folie. Son récit est motivé par la vente de la maison où il a vécu avec sa famille, maison construite par un frère mystérieux. Et même si ce narrateur insupportable essaie d'aliéner le lecteur par son nihilisme et son auto-analyse névrotique, il ne parvient pas à le repousser parce que l'écriture est intense et perturbante. Dans cette quête existentielle, elle parvient à donner un sens à cette vie qui en manque absurdement et à transformer le texte en tragicomédie. « Je m'inquiète pour les gens qui aiment mon écriture. Parce qu'il y a généralement quelque chose qui ne va pas chez eux. Il y a manifestement quelque chose qui ne va pas chez un grand nombre d'entre nous.» Ces réflexions sont aussi de Balla.

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16.00 €

Avant le repos

BC

L'histoire d'Italia Donati, une jeune enseignante de la campagne de Pistoia, en Toscane, qui, victime de sa beauté et de son inexpérience, harcelée et persécutée par des rumeurs mensongères, est poussée vers le seul geste qui puisse laver sa réputation. Martyre de l'obscurantisme, esclave de son appartenance à un genre qui ne comptait pour rien et ne pouvait donc être éduqué, empêchée de vivre, Italia acquit une gloire posthume en étant célébrée par le Corriere della Sera. Son nom est ainsi venu s'ajouter à la longue liste des femmes qui tentèrent de se libérer de la domination imposée par les hommes. Inutile d'insister sur l'importance de raconter une fois encore l'histoire d'une femme dont la fin fut tragique inutile de dire à quel point elle trouve des échos dans notre monde actuel inutile d'expliquer combien il est nécessaire de faire connaître cette terrible destinée.

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21.00 €

Avant Rotterdam

BC

Mathilde, Solène, Henri, Tomas apparaissent puis disparaissent à travers l’Europe, voient la chute d’un club mythique et d’une holding séculaire, fuient dans les Alpes ou se mettent au service d’un explorateur brutal qui a su anticiper le désastre écologique. Dans ce roman à quatre voix, celles de frères et sœurs séparés par la vie, chaque récit, situé dans un futur proche, est traversé par un certain nombre d’indices permettant de reconstruire ce qui ressemble à un projet familial. Tour à tour roman policier, d’espionnage et d’anticipation, "Avant Rotterdam" résiste aux catégories. Si sa construction possède la part de tension et d’invention propre à ces genres, si son écriture, précise et nerveuse, n’a rien à leur envier, ce qui se dessine dans cet univers singulier interroge surtout l’évolution des relations humaines. « Ce retour au rapport de force primaire », est-il écrit quelque part dans le livre.

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18.00 €

Avec mon stylo - Sans son stylo

BC

Avec mon stylo « On s’en fiche, on est ensemble, mon stylo et moi. On n’a pas besoin de faire. Les autres, les autres ont besoin de faire, puisqu’ils n’ont pas mon stylo. Vous avez besoin de faire, puisque vous n’avez pas mon stylo. Mais pas moi. Pas moi, depuis que j’ai mon stylo. Est-ce à dire que je ne ferai jamais rien ? Absolument pas. Si l’envie m’en prend, si l’envie en prend mon stylo, si l’envie nous en prend, vous verrez, vous nous verrez à l’oeuvre. Nous ferons quelque chose, vous ne pouvez même pas imaginer quoi. Moi non plus, je ne peux pas l’imaginer ; je ne peux pas l’imaginer, parce que c’est inimaginable, ce que je ferai avec mon stylo. C’est proprement inimaginable. On ne peut pas s’en faire une idée. Avec la meilleure volonté du monde, on ne peut pas s’en faire une idée, sans mon stylo. » Sans son stylo « J’ai pris mon stylo et je me suis mis à écrire. Je me suis dit que je n’allais pas écrire sur la disparition du château d’eau, ou plutôt que j’allais écrire sur la disparition du château d’eau en remplaçant le château d’eau par mon stylo. Donc, j’allais écrire sur la disparition de mon stylo. En même temps, j’étais très embêté, car mon stylo, je l’avais à la main, puisque j’écrivais avec. Comment raconter la disparition de mon stylo en utilisant ce même stylo prétendument disparu ? En même temps, me disais-je, pour que le récit de la disparition de mon stylo soit sincère, ne faut-il pas l’écrire avec mon stylo disparu ? Je pourrais, bien sûr, l’écrire avec un autre stylo. Mais ce serait biaiser le récit. Ça sentirait l’artifice. C’est comme ça qu’on écrit de mauvais livres. »

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17.00 €

Baisse ton sourire

BC

Lorsqu’il rencontre Sophie, c’est comme si elle illuminait subitement le monde. Avec elle, le passé moche s’efface : l’adolescence morose, les foirages amoureux, la sensation de n’être nulle part à sa place, les cris à la maison ... Même le quotidien semble prendre de la distance : le travail idiot, l’ennui, la ville grise dans la province à l’abandon. Quand il s’observe dans le miroir, il semble que Sophie l’illumine, lui aussi. Mais le temps passe, la romance s’effiloche, et on dirait que ça n’a cessé de germer, comme une plante toxique : la laideur, revenue au galop. Une laideur qui s’appelle violence. Qui est partout et emporte tout, autour et dedans surtout. Baisse ton sourire est l’histoire de cet embrasement. L’histoire de cet anéantissement.

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17.00 €

Bellas Artes

BC

Un livre extraordinaire et inclassable qui rend hommage à l'art de raconter des histoires. "Le monde est une pelote de laine", ainsi débute ce livre. mais comment tourne-t-il ? Qui tire ses fils ? Par où commencer s'il n'est pas facile de trouver le bout ? En choisissant de tirer un des fils et de construire une merveilleuse constellation à partir de fragments les plus curieux de la biographie d'écrivains, philosophes, musiciens...(Beuys, Saint-Exupéry, Vonnegut, Basho, Ungaretti, Habermas, Wittgenstein, Abramovic, Sun Ra, Glenn Miller...) Luis Sagasti fait de "Beaux-arts" une étonnante histoire sur la place du récit dans l'expérience humaine, mettant l'acte même de raconter au coeur de son propos. Ce livre bref séduit ses lecteurs avec le charme d'une subtile et poétique conversation.

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16.00 €

Bonne nuit mes doudous

BC

Dans un petit village, Mario, quinze ans, épouse le jeune Fotis, futur prêtre. Elle donne bientôt naissance à un premier enfant. Un garçon. Ce qu’elle a fait ensuite est impardonnable. Elle y a pourtant trouvé joie et illumination. Alors elle a recommencé. Au début on l’a traitée de folle. Et puis on l’a appelée la Sainte Blanche. « Certains trouvent Dieu et d’autres le perdent » est-il écrit dans ce livre. Bonne nuit mes doudous dépeint la Grèce rurale avec un réalisme que ne contredisent ni l’ambiance mystique ni l’atmosphère surnaturelle dont il est baigné. Cette histoire pleine de folie et de superstition, non dénuée d’ironie vis-à-vis de la religion et de son opportunisme, oscille sans cesse entre une description brutale du quotidien et l’incursion d’éléments fantastiques. Derrière son titre faussement naïf, c’est un conte cruel, à mi-chemin entre les motifs d'Alexandros Papadiamándis et ceux d'Edgar Allan Poe. Il est vraiment à ne pas lire aux enfants.

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12.50 €

Bordeaux. Nouvelles de 2050

BC

Treize textes écrits avec cette seule et unique contrainte : se dérouler en 2050 dans la métropole bordelaise, dans les frontières que celle-ci pourrait avoir à cette époque. La nouvelle lauréate et les douze suivantes ont été sélectionnées par un jury présidé par la romancière Delphine de Vigan, à l'occasion d'un concours organisé à l'initiative de Rue89 Bordeaux en partenariat avec la mission #BM2050 et avec le soutien de Bordeaux Métropole Énergies.

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14.00 €

Braconniers

BC

Tous les matins, avant l’aube, une femme sort d’une maison de cantonnier située sur la rive d’un fleuve, parcourt douze kilomètres sur une voie ferrée désaffectée et se couche juste après le tournant trop serré, en attendant le train « qui fera rouler sa tête en bas de la digue, dans le fleuve ». Tous les matins, un homme, promenant son nuage d’expiations amères tenu en laisse, parcourt ces mêmes douze kilomètres pour ramener sa femme à la maison. Sept jours durant, face au regard morne d'Elisa, dans un monologue rythmé, obsessionnel, envoûtant, Augusto dévoile progressivement les fantômes de son passé, laissant apparaître ses secrets, ses failles, ses culpabilités. Le chant d’une vie consumée, la litanie d’une tragédie familiale aux accents bibliques, l'histoire d’une damnation, une allégorie du dernier siècle de l’Italie, et aussi, peut-être, un manuel de résistance pour devenir braconniers, clandestins de la pensée à l’heure de la banalité.

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17.00 €

Cahiers de Bernfried Järvi

BC

Bernfried Järvi est employé de bureau, à Aix-la-Chapelle. Insomniaque, nihiliste et fantasque, il erre dans les rues de la ville et fréquente le Ceuta, l'Aviz et le Piolho, trois cafés mythiques de la ville de… Porto. Il est aussi un écrivain qui ne parvient pas à écrire. Alors, à défaut de concrétiser son rêve, il prend en note son quotidien, où le vide le dispute à l'ennui. Bernfried évoque souvent ses compagnons de bistro, personnages oisifs et désœuvrés, aux caractéristiques et comportements étranges, inattendus. Il évoque, dans des passages d'une grande sensualité, l'idylle aussi intense qu'éphémère qu'il vit avec Else. Un amour qui semble l'éloigner du spleen et lui donnera, peut-être, enfin, la force d'écrire. Déambulation existentielle et somnambule, ces cahiers, dépourvus d'intrigues, de rebondissements et autres péripéties, n'en regorgent pas moins d'histoires étonnantes et poétiques, qui font écho, de façon drôle et ingénue, à nos propres existences.

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17.00 €

Chasser les ombres

BC

Parvenu au crépuscule de sa vie, Louis se prépare à mourir, seul, à Paris. Au même moment, à Tokyo, son petit-fils Akito décide sans raisons apparentes de se cloîtrer dans sa chambre. Ce séisme intime amène ses proches à se confronter à leur propre histoire : liens rompus, secrets enfouis, aspirations profondes, blessures refoulées... Face au caractère irrationnel de la situation, enfermés à leur tour dans l’incompréhension et la culpabilité, tous prennent conscience des liens ténus reliant l’existence à l’invisible. Fable à la tonalité impressionniste à la fois profonde et légère, Chasser les ombres raconte, à travers le phénomène très particulier de ces reclus volontaires, les hikikomoris, une histoire universelle : la manière dont chacun se sent relié aux autres, dont chacun se crée un refuge intérieur, se trouve un point de fuite, se métamorphose ou se renferme, en explorant librement le sens de sa vie ou en rêvant l’image de sa mort. Comme l’ombre accompagne la lumière.

Disponible

17.00 €