
(x) fois
BC
« ... Le livre (x) fois est un oeuf qui renferme un oeuf qui renferme un oeuf. Une femme enceinte d'un enfant qui porte un enfant qui porte un enfant. Une photocopie légèrement déformée, une image stéréoscopique à travers les yeux d'un appareil photo astigmate. Une surface qui ressemble à un miroir, mais se révèle être une fenêtre grande ouverte. En définitive, (x) fois est un roman dont le souffle ne s'épuise pas à l'intérieur de ses quelques pages. Sa véritable fin se trouve ailleurs : là-dehors. » Connor O'Sullivan, Dublin Times. Ce roman présente certaines similitudes, pour ne pas dire des similitudes certaines, avec Une fois (et peut-être une autre), le roman de Kostis Maloùtas, traduit du grec par Nicolas Pallier, paru aux éditions do. L'un et l'autre seraient les premiers, selon toute vraisemblance, à n'en pas disconvenir. L'un des aspects les plus séduisants de la réalité n'est-il pas son imprévisibilité...
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16.00 €

A chacun sa part de gâteau
BC
"Pendant des années Ota Pavel s'est intéressé à ce que des athlètes, hommes et femmes, devenus parfois de véritables symboles, ont dû accomplir, endurer, réaliser - mais aussi supporter et oublier. Leurs victoires, leurs défaites, leurs drames intérieurs, leurs tragédies personnelles. Il a ensuite mis tout son art d'écrivain à convertir ces observations en récit, réussissant en quelques pages à transformer un destin individuel en un drame puissant, à tirer d'une histoire personnelle des leçons universelles. Avec un regard toujours tendre, un style et un ton si caractéristiques, il parvient à évoquer la saveur de la gloire, mais aussi le goût amer des obstacles, de l'ingratitude et de l'oubli. Sa vision ample et profonde dépasse ainsi largement le seul univers du sport. Ota Pavel (1930-1973) est l'auteur du classique tchèque ""Comment j'ai rencontré les poissons"", déjà paru aux éditions do, traduit par Barbora Faure, prix Mémorable 2017. "
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20.00 €

A l'ombre de la mort
BC
À la fin de l’hiver, sur la mer Baltique encore en partie gelée, un banc de glace se détache et part à la dérive au large de la Courlande. Un groupe de pêcheurs lettons, leurs deux chevaux et leurs traîneaux se trouvent pris au piège, sans moyen de rejoindre la côte. Dans ces conditions extrêmes, les journées sont interminables, hantées par le froid, le manque de nourriture et d’eau douce. Avec le terrible compte à rebours de la glace qui fond. Partis quatorze, ils ne seront bientôt plus que treize, puis dix, puis enfin, combienâ? Dans ce huis clos fatal, les hiérarchies sont bousculées, les tempéraments se révèlent, les bassesses éclatent au grand jour. Quel prix est-on prêt à payer pour sauver sa peau alors que chaque geste, chaque décision nous laisse seuls face à la responsabilité de nos actesâ? Inspiré d’un fait divers réel, Blaumanis pose dans ce texte bref écrit en 1899 des questions humaines universelles essentielles. À l’ombre de la mort est un des chefs-d’oeuvre de la littérature lettone. Rudolfs Blaumanis (1863-1908) est un auteur phare du «âréveil culturelâ» de la Lettonie à la fin du XIXe siècle — mouvement qui sort le letton de son statut de langue opprimée en lui donnant une littérature inscrite dans la modernité européenne. Abondamment étudiée et traduite, son oeuvre est toujours vivante aujourd’hui. Elle se compose de nouvelles, de textes dramatiques et de poèmes. Elle se caractérise par son parti pris réaliste et l’acuité de son regard psychologique et social.
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13.50 €

Arcueil
BC
Le dimanche de Pâques, le 3 avril 1768, le marquis de Sade promettait un écu à une mendiante du nom de Rose Keller si elle le suivait jusqu'à Arcueil. Quelques heures plus tard, après que Keller eut réussi à s'évader de la maison de campagne du Marquis, cette petite « aventure » en banlieue parisienne allait devenir la fameuse « affaire d'Arcueil », un scandale qui a retenu l'attention du public en France et au-delà. Différents témoignages et rumeurs se répandaient, des interprétations contradictoires étaient entendues, mais que s'est-il réellement passé dans la chambre du Marquis ? Où se trouve la vérité sur le scandale ? Arcueil était-il la scène d'une horrible violence sexuelle sadique et d'une sorte de production théâtrale perverse, ou la victime n'était-elle après tout pas si innocente ? "Arcueil" est une relecture envisagée sous plusieurs perspectives qui met l'accent sur les doutes et les ambivalences de tout événement historique ou - comme dans ce cas - médiatique.
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18.00 €

Au nom du père
BC
Au nom du Père met en scène un vieil homme aigri, égocentrique, qui réfléchit sur sa vie, triste et solitaire. Il cherche quelqu'un d'autre à blâmer pour sa relation ratée avec ses parents, ses deux fils adultes, la rupture de son mariage et la chute de sa femme dans la folie. Son récit est motivé par la vente de la maison où il a vécu avec sa famille, maison construite par un frère mystérieux. Et même si ce narrateur insupportable essaie d'aliéner le lecteur par son nihilisme et son auto-analyse névrotique, il ne parvient pas à le repousser parce que l'écriture est intense et perturbante. Dans cette quête existentielle, elle parvient à donner un sens à cette vie qui en manque absurdement et à transformer le texte en tragicomédie. « Je m'inquiète pour les gens qui aiment mon écriture. Parce qu'il y a généralement quelque chose qui ne va pas chez eux. Il y a manifestement quelque chose qui ne va pas chez un grand nombre d'entre nous.» Ces réflexions sont aussi de Balla.
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16.00 €

Avant le repos
BC
L'histoire d'Italia Donati, une jeune enseignante de la campagne de Pistoia, en Toscane, qui, victime de sa beauté et de son inexpérience, harcelée et persécutée par des rumeurs mensongères, est poussée vers le seul geste qui puisse laver sa réputation. Martyre de l'obscurantisme, esclave de son appartenance à un genre qui ne comptait pour rien et ne pouvait donc être éduqué, empêchée de vivre, Italia acquit une gloire posthume en étant célébrée par le Corriere della Sera. Son nom est ainsi venu s'ajouter à la longue liste des femmes qui tentèrent de se libérer de la domination imposée par les hommes. Inutile d'insister sur l'importance de raconter une fois encore l'histoire d'une femme dont la fin fut tragique inutile de dire à quel point elle trouve des échos dans notre monde actuel inutile d'expliquer combien il est nécessaire de faire connaître cette terrible destinée.
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21.00 €

Avant Rotterdam
BC
Mathilde, Solène, Henri, Tomas apparaissent puis disparaissent à travers l’Europe, voient la chute d’un club mythique et d’une holding séculaire, fuient dans les Alpes ou se mettent au service d’un explorateur brutal qui a su anticiper le désastre écologique. Dans ce roman à quatre voix, celles de frères et sÅurs séparés par la vie, chaque récit, situé dans un futur proche, est traversé par un certain nombre d’indices permettant de reconstruire ce qui ressemble à un projet familial. Tour à tour roman policier, d’espionnage et d’anticipation, "Avant Rotterdam" résiste aux catégories. Si sa construction possède la part de tension et d’invention propre à ces genres, si son écriture, précise et nerveuse, n’a rien à leur envier, ce qui se dessine dans cet univers singulier interroge surtout l’évolution des relations humaines. « Ce retour au rapport de force primaire », est-il écrit quelque part dans le livre.
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18.00 €

Avec mon stylo - Sans son stylo
BC
Avec mon stylo « On s’en fiche, on est ensemble, mon stylo et moi. On n’a pas besoin de faire. Les autres, les autres ont besoin de faire, puisqu’ils n’ont pas mon stylo. Vous avez besoin de faire, puisque vous n’avez pas mon stylo. Mais pas moi. Pas moi, depuis que j’ai mon stylo. Est-ce à dire que je ne ferai jamais rien ? Absolument pas. Si l’envie m’en prend, si l’envie en prend mon stylo, si l’envie nous en prend, vous verrez, vous nous verrez à l’oeuvre. Nous ferons quelque chose, vous ne pouvez même pas imaginer quoi. Moi non plus, je ne peux pas l’imaginer ; je ne peux pas l’imaginer, parce que c’est inimaginable, ce que je ferai avec mon stylo. C’est proprement inimaginable. On ne peut pas s’en faire une idée. Avec la meilleure volonté du monde, on ne peut pas s’en faire une idée, sans mon stylo. » Sans son stylo « J’ai pris mon stylo et je me suis mis à écrire. Je me suis dit que je n’allais pas écrire sur la disparition du château d’eau, ou plutôt que j’allais écrire sur la disparition du château d’eau en remplaçant le château d’eau par mon stylo. Donc, j’allais écrire sur la disparition de mon stylo. En même temps, j’étais très embêté, car mon stylo, je l’avais à la main, puisque j’écrivais avec. Comment raconter la disparition de mon stylo en utilisant ce même stylo prétendument disparuâ¯? En même temps, me disais-je, pour que le récit de la disparition de mon stylo soit sincère, ne faut-il pas l’écrire avec mon stylo disparuâ¯? Je pourrais, bien sûr, l’écrire avec un autre stylo. Mais ce serait biaiser le récit. Ça sentirait l’artifice. C’est comme ça qu’on écrit de mauvais livres. »
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17.00 €

Baisse ton sourire
BC
Lorsqu’il rencontre Sophie, c’est comme si elle illuminait subitement le monde. Avec elle, le passé moche s’efface : l’adolescence morose, les foirages amoureux, la sensation de n’être nulle part à sa place, les cris à la maison ... Même le quotidien semble prendre de la distance : le travail idiot, l’ennui, la ville grise dans la province à l’abandon. Quand il s’observe dans le miroir, il semble que Sophie l’illumine, lui aussi. Mais le temps passe, la romance s’effiloche, et on dirait que ça n’a cessé de germer, comme une plante toxique : la laideur, revenue au galop. Une laideur qui s’appelle violence. Qui est partout et emporte tout, autour et dedans surtout. Baisse ton sourire est l’histoire de cet embrasement. L’histoire de cet anéantissement.
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17.00 €

Bellas Artes
BC
Un livre extraordinaire et inclassable qui rend hommage à l'art de raconter des histoires. "Le monde est une pelote de laine", ainsi débute ce livre. mais comment tourne-t-il ? Qui tire ses fils ? Par où commencer s'il n'est pas facile de trouver le bout ? En choisissant de tirer un des fils et de construire une merveilleuse constellation à partir de fragments les plus curieux de la biographie d'écrivains, philosophes, musiciens...(Beuys, Saint-Exupéry, Vonnegut, Basho, Ungaretti, Habermas, Wittgenstein, Abramovic, Sun Ra, Glenn Miller...) Luis Sagasti fait de "Beaux-arts" une étonnante histoire sur la place du récit dans l'expérience humaine, mettant l'acte même de raconter au coeur de son propos. Ce livre bref séduit ses lecteurs avec le charme d'une subtile et poétique conversation.
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16.00 €

Bonne nuit mes doudous
BC
Dans un petit village, Mario, quinze ans, épouse le jeune Fotis, futur prêtre. Elle donne bientôt naissance à un premier enfant. Un garçon. Ce qu’elle a fait ensuite est impardonnable. Elle y a pourtant trouvé joie et illumination. Alors elle a recommencé. Au début on l’a traitée de folle. Et puis on l’a appelée la Sainte Blanche. « Certains trouvent Dieu et d’autres le perdent » est-il écrit dans ce livre. Bonne nuit mes doudous dépeint la Grèce rurale avec un réalisme que ne contredisent ni l’ambiance mystique ni l’atmosphère surnaturelle dont il est baigné. Cette histoire pleine de folie et de superstition, non dénuée d’ironie vis-à-vis de la religion et de son opportunisme, oscille sans cesse entre une description brutale du quotidien et l’incursion d’éléments fantastiques. Derrière son titre faussement naïf, c’est un conte cruel, à mi-chemin entre les motifs d'Alexandros Papadiamándis et ceux d'Edgar Allan Poe. Il est vraiment à ne pas lire aux enfants.
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12.50 €

Bordeaux. Nouvelles de 2050
BC
Treize textes écrits avec cette seule et unique contrainte : se dérouler en 2050 dans la métropole bordelaise, dans les frontières que celle-ci pourrait avoir à cette époque. La nouvelle lauréate et les douze suivantes ont été sélectionnées par un jury présidé par la romancière Delphine de Vigan, à l'occasion d'un concours organisé à l'initiative de Rue89 Bordeaux en partenariat avec la mission #BM2050 et avec le soutien de Bordeaux Métropole Énergies.
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14.00 €

Braconniers
BC
Tous les matins, avant l’aube, une femme sort d’une maison de cantonnier située sur la rive d’un fleuve, parcourt douze kilomètres sur une voie ferrée désaffectée et se couche juste après le tournant trop serré, en attendant le train « qui fera rouler sa tête en bas de la digue, dans le fleuve ». Tous les matins, un homme, promenant son nuage d’expiations amères tenu en laisse, parcourt ces mêmes douze kilomètres pour ramener sa femme à la maison. Sept jours durant, face au regard morne d'Elisa, dans un monologue rythmé, obsessionnel, envoûtant, Augusto dévoile progressivement les fantômes de son passé, laissant apparaître ses secrets, ses failles, ses culpabilités. Le chant d’une vie consumée, la litanie d’une tragédie familiale aux accents bibliques, l'histoire d’une damnation, une allégorie du dernier siècle de l’Italie, et aussi, peut-être, un manuel de résistance pour devenir braconniers, clandestins de la pensée à l’heure de la banalité.
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17.00 €

Cahiers de Bernfried Järvi
BC
Bernfried Järvi est employé de bureau, à Aix-la-Chapelle. Insomniaque, nihiliste et fantasque, il erre dans les rues de la ville et fréquente le Ceuta, l'Aviz et le Piolho, trois cafés mythiques de la ville de⦠Porto. Il est aussi un écrivain qui ne parvient pas à écrire. Alors, à défaut de concrétiser son rêve, il prend en note son quotidien, où le vide le dispute à l'ennui. Bernfried évoque souvent ses compagnons de bistro, personnages oisifs et désÅuvrés, aux caractéristiques et comportements étranges, inattendus. Il évoque, dans des passages d'une grande sensualité, l'idylle aussi intense qu'éphémère qu'il vit avec Else. Un amour qui semble l'éloigner du spleen et lui donnera, peut-être, enfin, la force d'écrire. Déambulation existentielle et somnambule, ces cahiers, dépourvus d'intrigues, de rebondissements et autres péripéties, n'en regorgent pas moins d'histoires étonnantes et poétiques, qui font écho, de façon drôle et ingénue, à nos propres existences.
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17.00 €

Chasser les ombres
BC
Parvenu au crépuscule de sa vie, Louis se prépare à mourir, seul, à Paris. Au même moment, à Tokyo, son petit-fils Akito décide sans raisons apparentes de se cloîtrer dans sa chambre. Ce séisme intime amène ses proches à se confronter à leur propre histoire : liens rompus, secrets enfouis, aspirations profondes, blessures refoulées... Face au caractère irrationnel de la situation, enfermés à leur tour dans l’incompréhension et la culpabilité, tous prennent conscience des liens ténus reliant l’existence à l’invisible. Fable à la tonalité impressionniste à la fois profonde et légère, Chasser les ombres raconte, à travers le phénomène très particulier de ces reclus volontaires, les hikikomoris, une histoire universelle : la manière dont chacun se sent relié aux autres, dont chacun se crée un refuge intérieur, se trouve un point de fuite, se métamorphose ou se renferme, en explorant librement le sens de sa vie ou en rêvant l’image de sa mort. Comme l’ombre accompagne la lumière.
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17.00 €

Comment j'ai rencontré les poissons
BC
Prix Mémorable 2017 du réseau des librairies Initiales ! Les poignantes mais souvent joyeuses histoires de ce livre composent la tendre chronique d'un homme qui se souvient de son père, représentant de commerce et grand amoureux de la pêche, géant captivant et charmeur aux yeux de l'enfant qu'il était. Elles commencent simplement, par ce regard de l'enfance, puis elles se développent pour illustrer la prise de conscience d'un garçon qui grandit et observe le monde autour de lui. Et si elles reconstituent l'histoire de sa famille, avec en arrière-plan celle de l'Europe centrale, elles sont en réalité beaucoup plus que cela : de touchantes méditations sur la vie et la survie, la mort et la mémoire, l'humour, la justice et la compassion. Classique de la littérature tchèque au même titre que les oeuvres de Jaroslav Hasek et Bohumil Hrabal, ce livre largement autobiographique, traduit dans de nombreux pays, de la Pologne à l'Italie, de l'Espagne aux Etats-Unis, en passant par Israël et l'Allemagne, ne l'avait encore jamais été en français.
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20.00 €

Comment Ne Pas Tuer Une Araignee
BC
"Les énigmatiques histoires d'Alex Epstein sont de petits poèmes en prose, parfois d'une seule ligne, souvent de moins d'une page. Fictions ironiques et philosophiques à la fois, elles peuvent se lire d'un trait ou bien se savourer à petites gorgées. Drôles de paraboles mêlant fréquemment l'histoire à l'imaginaire, elles explorent des thèmes liés aux anges, au mysticisme, à la mythologie, aux livres, à différents voyages, à la géographie, aux animaux mystérieux... Leur brièveté, qui a pour effet d'obliger le lecteur à concentrer son attention, lui fait aussi prendre conscience de tout ce qui peut être dit en si peu d'espace.
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17.00 €

Coup de Chaud
BC
Ces nouvelles traversent la Colombie, ses villes, ses villages, sa faune et sa flore. Elles donnent voix à ses habitants, contraints d’affronter l’adversité et la violence. Sous un soleil de plomb, ils suffoquent, survivent, brûlent de désir, et trouvent souvent refuge dans la volupté des sens. Une extraordinaire poésie imprègne ce recueil que son écriture, tour à tour sensuelle, percutante, légère, émouvante, rend intimement colombien et profondément universel. Née en 1986 à Bogota, en Colombie, Laura Ortiz Gómez a étudié la littérature à l’université avant de travailler, il y a quelques années, comme médiatrice pour la promotion de la lecture et de l’écriture sur tout le territoire colombien. Coup de chaud, son premier livre très remarqué, se nourrit en grande partie de cette expérience.
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16.00 €

Culture De Plantes Meridionales Selon La Methode De Mitchourine
BC
Ivan Mitchourine, généticien russe, fit des croisements de plantes dans le but de créer des espèces prouvant la résistance à des climats hostiles. S'il n'apparaît pas dans le recueil, ses mots célèbres « Nous ne pouvons attendre de bienfaits de la nature. Notre devoir est de les lui arracher. » lui servent d'épigraphe. Ces nouvelles sont effectivement une expérience de narration qui croise, parmi d'autres, deux perspectives - la très lointaine et l'immédiate : les détails sont très précis mais le récit situé dans un espace irréel. Weronika Murek donne vie à des objets de dévotion, utilise le folklore, place souvent le sacré dans un cadre concret et charnel, et, en opposant les styles, elle crée une mosaïque d'histoires d'enfants et de gens du peuple, parfois pleines de cruauté.
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18.50 €

Demain s'annonce plus calme
BC
Est-il vraiment imaginaire ce pays où un étonnant projet de loi prétend décider des droits et des devoirs des écrivains et des lecteurs ? Où un cercle d'admirateurs veut contraindre les romans de leur écrivain favori à devenir réalité ? Où une étrange maladie se déclenche après la lecture d'une célèbre nouvelle de Kafka, et un complot modifie les ouvrages empruntés dans les bibliothèques ? Et où, bien entendu, le service météorologique prévoit des températures toujours comprises entre 12 et 23 degrés ? Dans un subtil et ludique agencement, Eduardo Berti entremêle et fait dialoguer les nouvelles de ce drôle de pays, en même temps (calme, forcément) qu'il célèbre l'importance de la lecture comme acte d'intelligence, de connaissance et de plaisir.
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13.00 €

Fraternité
BC
Comment une simple balle de tennis, plutôt molle, peut-elle avoir un effet aussi dévastateur sur la tranquille existence d’un parisien misophone ? Pourquoi son voisin tonitruant décide-t-il de se comporter en psychopathe et de lui pourrir la vie ? Tout cela a-t-il quelque chose à voir avec cet individu malade qui tente de forer les tympans des usagers du métro avec une perceuse ?S’il commence comme un film d’action, "Fraternité" se poursuit en une valse joyeuse, pleine de rebondissements, de courses-poursuites et de rencontres étonnantes, de portes dérobées et de souterrains mystérieux. On y croise des publicitaires à l’imagination sans limite et un chat au nez bouché, un lecteur qui a du flair et des fourmis-fantômes, un tricycle à wagonnets, des dizaines de films d’épouvante et deux amis fêlés. On y apprend que le hasard peut même avoir son musée. Et surtout, surtout, qu’il est impossible de haïr quelqu’un une fois qu’on le connaît. À de rares exceptions près.
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18.00 €

Hommes Sous Verre
BC
La plupart des femmes qui racontent les histoires à la fois belles, terrifiantes et totalement bizarres de ce livre, vivent dans des mondes régis par la logique vertigineuse des cauchemars, luttant contre des situations incontrôlables. Elles ont des relations tendues avec les hommes de leur vie — père, amant, mari. La plupart de ces hommes souffrent d'une forme de névrose. Et dans leur tentative de prendre soin d'eux, la plupart de ces femmes donnent tout.
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14.00 €

Horde
BC
Dans un monde où, à force d’être pervertis, les mots ont perdu leur sens, les enfants se sont emparés du pouvoir et ont instauré le silence comme norme. En même temps que cette obligation, ils ont créé une religion de l’image, matérialisée par un dispositif monumental qui émet sans répit des stimuli visuels, et ils persécutent toute manifestation verbale ou écrite. Dans cette réalité sourde et muette, quelqu’un appelé IL (il n’y a pas de noms propres dans cette fable) tente de trouver un sens à l’existence, protégé par trois singuliers compagnons : un livre, un singe et le rire. Ricardo Menéndez Salmón concentre dans ce roman les grands thèmes qui ont marqué son oeuvre tout au long des années, comme la perte du sens du discours collectif, la mort de la parole, le legs que nous transmettons à ceux qui nous survivent, et la façon dont la technologie nous transforme et nous change en une autre espèce d’humains. Intense, stimulante et impeccablement écrite, "Horde" est une parabole qui, comme telle, aspire à contenir une leçon morale. Né en 1971 à Gijón où il vit, Ricardo Menéndez Salmón est considéré comme un des écrivains les plus remarquables de la littérature espagnole contemporaine. Si une grande partie de son oeuvre a été publiée en France aux éditions Actes Sud et Jacqueline Chambon, "La Nuit féroce" a paru aux éditions do en 2020.
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16.00 €

Ilona. Ma vie avec le poète
BC
Ilona Nováková (1856-1932) fut la femme de l'un des grands écrivains slovaques, Pavol Országh Hviezdoslav (1849-1921). Instruite, issue d'une famille aisée, elle devint l'épouse parfaite du poète. Que voulait-elle ? À quoi aspirait-elle ? Était-elle satisfaite de ce seul rôle ? Ilona accepte les limites de son temps, trouvant une mesure de bonheur dans ce que sa vie lui offre. Elle joue inlassablement un rôle, se permettant une expression de soi dérisoire. Est-ce qu'être une bonne épouse compte pour moins que de mener une vie extraordinaire ? « Elle vit avec un grand poète, elle fait partie de sa vie. De sa vie, non de sa littérature. Et qu'est-ce qui est plus grand ? La littérature ou la vie ? » Jana Jurá?ová pose ces questions et plus encore, alors qu'elle retrace cette vie ordinaire vécue dans l'ombre de l'intelligentsia, en partant de quelques rares élements biographiques connus. Elle fait ainsi d'Ilona. Ma vie avec le poète un roman subtil, émouvant et provocateur.
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18.00 €

Jos Carbone
BC
Un homme vit dans une maison en bois rond au milieu de la forêt, un autre dans un souterrain, un troisième sur l’eau. Ils se disputent la possession du territoire et l’amour des femmes, qui servent d’appât ou deviennent puissantes à leur tour. Un roman hors du temps, angoissant, étrange, animal. « C’est un conte, parfaitement bien tourné, mieux peut-être qu’Alice au pays des merveilles, aussi savamment truqué et à peu près de même longueur. Jos Carbone est si original dans le vrai sens du mot qu’on ne semble pas avoir compris qu’il a une portée universelle, du moins en Occident, et que de tous les ouvrages québécois, il est le seul qui devrait être publié en édition illustrée, le seul qui pourrait être traduit du jour au lendemain en cinquante-six langues. Autrement dit, c’est un classique. » Jacques Ferron, Le Petit Journal « Un monde dur et enchanté, sans éclat littéraire et pourtant captivant, aux senteurs de passion primitive, de chair, de sang, mêlés à la rosée et à la terre. » Alain Pontaut, La Presse Écrivain, scénariste, et longtemps journaliste, Jacques Benoit, né en 1941, est l’auteur de huit romans, dont Jos Carbone, son premier (prix littéraire du Québec 1968). D’abord paru au Québec en 1967, il est maintenant publié en France aux éditions do.
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16.00 €

Kant et la petite robe rouge
BC
Une jeune femme portant la burka sous la pression de son mari découvre peu à peu son libre-arbitre. C’est le début d’une lente métamorphose vécue de l’intérieur... Une ode à la liberté émancipatrice qu’offrent le savoir et la raison face à l’ignorance et aux discours rétrogrades, mais également une ode à la féminité reconquise, à travers le symbole d’une petite robe rouge érigée en obscur objet du désir. Sous le regard des autres et reconnectée enfin au sien, Aminata chemine en tant que femme, épouse et mère, mue par l’audace nouvelle de ce rouge-cri qui vient bouleverser le cours de sa vie. Fruit d’un brassage d’origines multiples, Lamia Berrada-Berca est née en 1970 à Casablanca et vit aujourd’hui à Paris. "Chasser les ombres" a paru début 2021 aux éditions do. La première édition de "Kant et la petite robe rouge" a été publiée aux éditions La Cheminante.
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13.00 €

Kill Jekyll
BC
Si les liens qui unissent les sept couples de Kill Jekyll sont extraordinaires, ce n’est pas à cause d’excès sexuels, ou climatiques, c’est parce que ces hommes et ces femmes fouillent leur vie à leur mesure, et que leurs monologues vont bien au-delà de leurs simples récits. Rien n’est maquillé, rien n’est caché ici. Personne ne mâche ses mots. L’écriture de Corinne Lovera Vitali rejette beaucoup de nos facilités, en particulier le travestissement historiquement réservé au sexe et à l’intimité. Ces textes sont crus. Vrais. Drôles aussi, comme la plupart de nos faits et gestes lorsque peurs et désirs sont observés de très près et mis en lumière par la fiction. Dans ces histoires on choisit définitivement les femmes des Highlands, Mitchum contre Eastwood, un voyage immobile à Pompéi, ou la compagnie d’un certain chat plutôt que d’un certain ami. On laisse même décider un chien contre la rage humaine. Lui qui aurait pu s’appeler Jekyll vous attrape et ne vous lâche plus. Comme ce livre.
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17.00 €
L'Âge du fer
BC
L'Âge du fer est à la fois un conte et un roman du passage à l'âge adulte. Une histoire racontée du point de vue d'une enfant qui a grandi dans la Finlande, puis la Suède, des années 50. L'Âge du fer, parce que la vie dans la ferme familiale est rudimentaire et difficile mais aussi en référence aux éclats d'obus entrés dans les jambes du père. ""L'Âge du fer", parce que la petite fille pense que ce fer a affecté non seulement les jambes de son père, mais son coeur aussi. Et même celui de toute la famille. Dans L'Âge du fer, l'apparente simplicité du style contraste avec la force d'une histoire qui oblige doucement mais inexorablement à reconnaître, sous le paysage magique et les fables populaires, l'impact psychologique de la pauvreté, de la violence domestique, de la marginalisation et de l'immigration. « Un livre d'une beauté radieuse. » Joseph O'Connor « Un classique immédiat. » Jon McGregor "
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18.00 €

La Brave Bête Du Coin
BC
Un jeune poète désoeuvré traîne dans un quartier mal famé de Porto Alegre. Arrêté par la police pour le crime qu'il vient de commettre, il est mystérieusement relâché et interné dans une clinique, avant d'être recueilli dans une vaste propriété par un couple d'Allemands. Incapable de peser sur le cours de son existence, il s'abandonne alors au confort de cette vie nouvelle, tout en s'interrogeant sur les motivations réelles de son énigmatique protecteur. Lui sera-t-il donné d'être autre chose que son obligé, son garde-malade, son animal de compagnie ? Hypnotique comme un film de David Lynch, "La Brave Bête du coin" déroute et fascine : atmosphères équivoques, créatures désemparées, danse violente des corps, insaisissable mécanique du temps. Admiré pour la radicalité, l'intransigeance et l'intranquille beauté de son oeuvre, João Gilberto Noll (1946-2017) est une figure légendaire des lettres brésiliennes.
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14.00 €

La Colonie migratoire
BC
Récit métaphorique sur la ségrégation, le totalitarisme et l’insoumission, cette fable morale décrit la servitude imposée à un peuple pour le plaisir d’un autre. Sous la discipline impitoyable de Capitaines, des détenus soumis à l’autorité de Sentinelles et de Surveillants tentent de survivre dans les Limites d’un Camp. Après plusieurs tentatives, un seul prisonnier réussira cependant à s’échapper, mais pour quel destin ? La Colonie migratoire est un récit d’une subtile ambiguïté en même temps que d’une implacable lucidité dramaturgique magnifiée par le style et la langue de Rudefoucauld. Une surprenante leçon de littérature.
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14.50 €

La Décision De Brandes
BC
« Vous choisissez» sont les premiers mots et le leitmotiv de ce roman, insidieusement répétés par Walter Hofer, historique spoliateur de tableaux de maîtres pour Göring pendant la guerre, à Brandes, peintre allemand installé à Paris, qui possède un Cranach que veut le dignitaire nazi. Hofer, cyniquement, a fait une proposition au peintre : il lui rendra la totalité de ses peintures confisquées en échange du petit Cranach. C'est le parcours de Brandes vers la décision qu'il prendra in fine que raconte ce long monologue qui, à travers les époques et les flux de conscience, évoque sa vie et surtout son métier de peintre, en livrant une passionnante réflexion sur l'art, les couleurs, les formes, en grande partie inspirée par un ouvrage de Georges Braque, dont Brandes est l'évidente transposition. L'intrigue prend d'ailleurs sa source dans une histoire similaire arrivée à Braque pendant la guerre. La force d'Eduard Marquez est de mettre le lecteur en empathie avec le peintre, homme droit mais peu téméraire, dont la peur du nazi est manifeste. Aura-t-il le courage de ne pas céder au chantage, preuve qu'il n'a pas abandonné l'humanité, même au coeur de l'enfer ?
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16.00 €

La Mort et autres jours de fête
BC
C'est le printemps à Los Angeles. Pourtant la plupart des choses accablantes de l'âge adulte ? y compris la perte d'un être cher ? semblent être arrivées en même temps à April, vingt et quelques années, et la jeune femme se fait la réflexion que toutes les personnes qu'elle aimait sont mortes à cette saison, quand les arbres bourgeonnent et les fleurs sortent de terre. Peut-être pour aider ceux qui restent à mieux surmonter leur chagrin. La Mort et autres jours de fête est le récit d'une année dans la vie d'April, succession d'instantanés qui dessinent un portrait émouvant avec une lucidité sincère, tendre, joueuse. Quatre saisons émaillées d'anecdotes, de souvenirs, de rencontres... et de jours de fête, tandis qu'elle tente de guérir sa tristesse et lutte pour se lancer dans le monde. Les photos qu'elle décide de prendre chaque jour, à l'aube du XXIe siècle, révèlent souvent l'envers du décor et font de La Mort et autres jours de fête une chanson pas si douce que ça.
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17.00 €

La Nuit féroce
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Dans des villages espagnols des années 30, trop isolés pour qu'un instituteur y fût nommé, les maîtres d'école étaient recrutés par des villageois au moment des foires. Ils avaient un salaire mais prenaient leurs repas chez les habitants qui les recevaient à tour de rôle. On les appelait catapote, « pique-au-pot ». La Nuit féroce se déroule à cette époque, dans un de ces villages au nom étrange. Le maître d'école est invité à partager une table dans une des maisons du lieu. Mais le terrible meurtre d'une jeune fille fige cette scène et libère la brutalité qui sous-tend ce bourg perdu lorsqu'un groupe d'hommes part à la chasse au meurtrier. Deux innocents fuient, bientôt persécutés par la colère aveugle. Un mal profond, enraciné dans le passé, irréfutable et impassible, gouverne le temps et l'espace dans ce conte noir et métaphysique aux résonances de tragédie grecque.
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16.00 €

La Vie Différente
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Les poèmes de José Carlos Llop se déploient pendant leur lecture, mais ils atteignent leur pleine force quand, quelques jours plus tard, ils reviennent à la mémoire par la vue d'un objet ou par l'expérience d'un fait, et que, après avoir parlé d'eux, ils ont changé. Dans leur double circulation ' de la littérature à la vie, et de la seconde à la première ', ses poèmes confirment l'un de ses principaux thèmes : l'absence de frontière entre les deux. La poésie de José Carlos Llop met en évidence l'incapacité à concevoir une vie qui n'a pas été influencée par les lectures qui en ont traversé le cours, et à imaginer ces lectures sans la biographie qui les a transformées.
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14.00 €

Lait sauvage
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Chacune de ces histoires est un voyage novateur, poétique, subversif, absurde, tendre et étonnamment drôle à travers les relations — souvent familiales —, les émotions et l'expérience humaine. Chacune de ces histoires permet de regarder le monde dans une perspective vraiment nouvelle. Il vaut d'ailleurs mieux aborder chacune de ces histoires avec une sorte d'esprit malléable. Certains ont aussi conseillé de ne pas lire Lait sauvage en une seule fois. Après chaque histoire ils pensent qu'il est préférable de se réunir autour d'une table pleine de souris pour discuter de l'histoire du jour et de faire circuler les pages comme un apéritif pour dévorer lentement chacune d'entre elles et décrire le goût qu'elle laisse sur la langue. Certains sont même allés jusqu'à écrire à propos de ces histoires : elles sont comme si les frères Grimm rencontraient Samuel Beckett dans son maillot de bain à la plage. Ou bien peut-être Franz Kafka, serait-on tenté de rajouter.
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17.00 €

Le jour où ma mère toucha Robert Ryman
BC
Le livre de l'artiste suisse Stefan Sulzer raconte l'histoire d'une visite à la Dia Art Foundation à Beacon, près de New York, au cours de laquelle la mère de l'artiste s'est sentie si offensée par l'élégante simplicité des peintures de l'américain Robert Ryman, qu'elle a laissé glisser lentement et avec la plus grande concentration sa main sur une de ces peintures. Stefan Sulzer combine cette histoire avec des déclarations et des informations sur le travail de Ryman et crée ainsi un récit poétique sur la réception analytique et émotionnelle de l'art. La conception du livre, qui reprend celle des éditions Taube, emprunte à la démarche de Ryman : l'utilisation excessive de l'espace blanc construit un objet subtil et hermétique, en lien avec un des énoncés du livre : « Mallarmé disait de la blancheur de la page qu'elle agissait tel un vide qui contrastait de manière apaisante avec l'intensité signifiée par la noirceur des lettres imprimées. »
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15.00 €

Le Plus Vieux Chant du monde
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Comment réussir un cocktail à l’équilibre parfait ? Il faut une pointe fruitée, une touche acidulée et les saveurs conjuguées de deux alcools. Il faut en avoir ingéré des mélanges (trop sans doute), s’être trompé (souvent), avoir des regrets (qui n’en a pas?) et continuer à espérer (malgré tout). Il faut avoir écouté les histoires des clients qui parlent en buvant et boivent en parlant, avoir noté pour soi la liste des ingrédients (loquaces), avoir été visité par la main heureuse du hasard (un soir). Le plus vieux chant du monde est l’histoire de ce cocktail. Adrien Zaposky est un étudiant en droit plutôt mal parti dans la vie, à qui les bars offriront à la fois une place et une fenêtre sur le monde. Dans ces lieux privilégiés, les clients racontent leurs illusions et leurs désillusions, quand ils racontent on les écoute et, à force de les écouter, on s’échappe. Le plus vieux chant du monde est une odyssée parfaitement composée, qui entremêle plusieurs récits dans une grande variété de genres. Elle se déguste d’une traite. Sans modération. David Agrech, né en 1978, est professeur documentaliste. Le plus vieux chant du monde est son deuxième roman.
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23.00 €

Le Roman du siècle
BC
Le délire d'un espion convaincu que son travail refusé aurait changé le sens de l'Histoire ; l'occasion trahie d'une seconde vie dans une colonie africaine ; les équivoques relations de pouvoir dans le sexe ; les malédictions de l'Europe ; le remplacement de l'amour par la botanique exotique ; une restauratrice d'Åuvres d'art qui évoque sa passion lesbienne ; l'art comme métaphore de l'échec amoureux ; Dickens et Jivago dans un nouveau conte de Noël ; une nouvelle qui est toutes les nouvelles publiées dans le monde⦠Connu en France comme romancier, José Carlos Llop est aussi poète et ses récits remplissent la double fonction de faire naître le mystère et de dessiner la carte qui mène du poème au roman. Dans ces pages se déploient quelques visages du XXe siècle qui nous montrent les différentes façons d'être seul. Il s'y cache un arbre généalogique où figurent Poe et Borges d'un côté, Conrad et Tchekhov de l'autre, repères magistraux qui constituent le terreau du Roman du siècle.
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17.00 €

Le Vieil Homme. Des adieux
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Une fille accompagne son père dans les derniers mois de sa vie. Elle le regarde devenir de plus en plus confus et souhaite préserver quelque chose de sa personnalité, qui disparaît sous ses yeux. Plus il oublie, plus elle se souvient plus il s'éloigne, plus elle sent une proximité nouvelle entre eux. Avec humour, tendresse et poésie, cruauté parfois, elle observe de plus près sa famille et les gens qui les entourent, et la façon dont leurs relations délicates changent à mesure que la maladie de son père progresse. À travers souvenirs et moments tragi-comiques de la vie quotidienne, Noga Albalach dresse le vivant portrait d'un homme courageux et humble, noble à sa manière. Le Vieil Homme. Des adieux, l'histoire d'un seul homme, devient l'histoire de chaque homme, de chaque parent, de chaque famille. « C'est un livre merveilleux qui, parmi tous les moments de tristesse, parle encore d'optimisme, d'amour de l'humanité et d'amour pour le monde. » Elad Zeret
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16.00 €

Le Vol de Bostjan
BC
Le Vol de Boštjan est le roman d'une enfance et d'une jeunesse marquées de manière indélébile par la perte. Il se déroule au fond d'une vallée isolée, au pied des montagnes, pendant l'occupation allemande, au sein d'une communauté slovène construite sur la hiérarchie et la tradition. L'histoire entremêle un enchaînement incomparable de scènes, qui se combinent pour former un ensemble bouleversant et esthétiquement fascinant : l'arrestation de la mère et sa mort dans un camp, tandis que le père est à la guerre ; le retour au pays du père et son second mariage ; la disparition de la grand-mère malade ; la rencontre de Boštjan avec son premier amour, qui lui redonne vie et le remplit d'espérance. Le Vol de Boštjan est, selon Peter Handke : « Une histoire d'amour sauvage et tendre comme je n'en ai lu aucune dans ma vie. (...) langage qui vole, qui rythme, qui cherche, qui traverse les frontières extérieures et intérieures (de l'être). » « Une des plus belles de la littérature mondiale. »
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17.00 €

Les enfants s'ennuient le dimanche
BC
Les enfants s'ennuient le dimanche » réunit quelques-unes des nouvelles les plus caractéristiques et les plus célèbres de Jean Stafford. Elle en a écrit plus de quarante, publiées dans de prestigieuses revues, qui ont fait l'essentiel de sa réputation. « The Collected Stories of Jean Stafford » fut d'ailleurs un des rares recueils à recevoir le prix Pulitzer de la fiction, en 1970. La plupart de ses textes s'intéressent aux différentes périodes de la vie de jeunes filles et de femmes, de l'enfance à la vieillesse, cartographiant les peurs, les angoisses et les compromis auxquels elles doivent faire face. Les questions de quête de l'identité féminine, de marginalité et d'impuissance apparaissent dans toutes ses histoires, et l'ironie abonde dans ses contes d'amours perdus, de rêves brisés et d'occasions manquées. Son style alterne entre le langage familier et rustique de Mark Twain et la prose élégante et raffinée d'Henry James, ses deux écrivains favoris.
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18.50 €

Les Vingt Journées de Turin
BC
Un détective passionné d’histoire décide d’enquêter sur le mystérieux phénomène survenu dix ans plus tôt, la grande « psychose⯻ collective liée à une série d’horribles meurtres qui a affecté les habitants de Turin pendant vingt jours, ou plutôt vingt nuits. Au coeur, et à l’origine, de ces mystérieux événements, il y a la Bibliothèque, née pour inciter les hommes et les femmes à s’ouvrir les uns aux autres, une collection misérable et effrayante de confessions, d’écrits et de manifestes, rassemblés par de jeunes individus étrangement propres et souriants, et conservés dans un sanatorium administré par une église. Pas de fiction. Aucune littérature. Des sujets populaires. Et tous ceux qui le souhaitent peuvent aussi aller lire ce qu’ils veulent... Paru en 1977, traduit pour la première fois en français, ce roman, dont l’intrigue est digne d’un parfait thriller, a d’étonnantes résonances avec la société contemporaine, en particulier son anticipation d’internet et des réseaux sociaux.
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18.00 €

Maintenant et à l'heure de notre mort
BC
Ce livre est né à la suite de plusieurs séjours que fit Susana Moreira Marques dans la région de Trás-os-Montes, pour accompagner un projet de soins palliatifs à domicile. De village en village ? dans un paysage marqué par les longues distances, les aigles qui survolent les routes et le Douro comme frontière ? elle rencontre des gens qui ont peu de temps à vivre, des membres de la famille qui dorment à la tête des lits, et le vide laissé par ceux qui sont partis. Là où le Portugal se termine, là où il est oublié, là où tout un mode de vie est sur le point de disparaître, elle nous permet de comprendre ce qui est important. Ce qui est universel. « Ce livre m'a fait grandir. Il est audacieux, lumineux et plein de grâce il voyage jusqu'au bord de la mort et y trouve la vie. Son attention aux détails de l'amour ? entre ceux qui partiront et ceux qui resteront ? est proche du sublime. » Leslie Jamison il voyage jusqu'au bord de la mort et y trouve la vie. Son attention aux détails de l'amour ? entre ceux qui partiront et ceux qui resteront ? est proche du sublime. » Leslie Jamison
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16.00 €

Malacqua
BC
Ce célèbre roman fut écrit et publié avec succès en 1976 après l'avis enthousiaste d'Italo Calvino. Devenu culte, le livre n'a été réédité qu'en 2013, un an après la mort de son auteur. "Malacqua" est la chronique de quatre jours de pluie en octobre d'une année indéterminée. Mais le mauvais temps ne provoque pas seulement des effondrements et des glissements de terrain. Dans l'incertitude hostile provoquée par le déluge, des faits inhabituels se multiplient, prennent corps des présages et de sombres avertissements : voix mystérieuses, énigme des trois poupées, mer qui déborde et poursuit les enfants, piécettes qui se mettent à faire de la musique... La peur crée alors l'attente d'un événement extraordinaire, capable de briser les perspectives même de l'existence. Parmi cette incroyable galerie de personnages, portée par un regard poétique et une écriture obsédante, Naples est le vrai protagoniste de "Malacqua", certainement un des plus beaux romans écrits sur cette ville fascinante.
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19.00 €

Mes deux mondes
BC
Mes deux mondes est la chronique d’un promeneur désenchanté, sorte de double fictif de l’auteur, invité en tant qu’écrivain dans une métropole brésilienne anonyme pour un salon du livre et qui profite de son temps libre pour se rendre dans un parc au milieu de la ville. Le récit s’articule entièrement autour de cette promenade de quelques heures et du spectacle assez ordinaire qu’elle lui offre, ainsi que des nombreuses réflexions et réminiscences qu’elle suscite. Si cette déambulation semble stimuler sa pensée et sa mémoire, le narrateur n’aura pourtant de cesse de dévaluer cette expérience de la promenade. Peu à peu, il va s’apercevoir que ce sont ses propres impressions et pensées, peu flatteuses, qui personnalisent le paysage et ses habitants. Ce qui était au départ une expérience d’hyper-perception, visant avant tout la précision et la nuance, devient un exercice oscillant entre lassitude, confusion, déception et peur.
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16.00 €

Mexicayotl
BC
L’histoire d’un chanteur français nommé Arthur Loizeau qui, retraité en Californie, se voit un jour et par erreur kidnappé par les sbires d’un surnommé Ogre, gourou obèse d’une secte croyant au retour des Aztèques. Brièvement enfermé dans une cellule en attendant son sacrifice, il parvient à s’échapper. Son évasion le conduit dans une vallée mexicaine, sèche et désolée, où, par un soir et par hasard, il rencontre un cow-boy, Soeur Justice, qui a ceci de commun avec Don Quichotte qu’il est bavard, menteur, intoxiqué par ses lectures et illuminé. Les aventures qui s’en suivront seront évidemment multiples, cocasses, truculentes et picaresques. Elles se finiront même par un voyage en ballon. Mexicayotl est un roman baroque mais lisible, fantaisiste mais fourmillant de vérités, plein de clins d’oeil mais drôle, fluide et trépidant.
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21.00 €

N'entre pas docilement dans cette nuit paisible
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"N’entre pas docilement dans cette nuit paisible" tente de reconstruire une existence qui avance vers la maturité, celle de l’écrivain, à travers une existence qui s’est épuisée sans remède, celle de son père. Comme Philip Roth dans "Patrimoine", Amoz Oz dans "Une histoire d’amour et de ténèbres", Ricardo Menéndez Salmón explore l’histoire familiale pour se comprendre à partir des zones d’ombre et de lumière paternelles. Le résultat est un texte qui traverse les domaines de l’héroïsme et de la misère, de la bonté et du mépris, de la joie et de la maladie, et qui livre un document d’une émotion contenue et d’une brûlante honnêteté.
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18.00 €

Objets perdus
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Que transmet-on en héritage ? Souvent, un certain nombre d'objets plus ou moins précieux quand ils ne sont pas purement utilitaires. Mais il arrive aussi que rien ne subsiste de ce qui comptait pour les absents, sauf dans la mémoire de celles et ceux qui restent. C'est le cas de ces Objets perdus, où l’histoire familiale et les réminiscences personnelles passent par des images de choses évanouies, avec le regret, le rejet ou l'ironie dont le recul dans le temps les a teintées. En dix-neuf chapitres, Denitza Bantcheva évoque avec tendresse, et liquide avec humour, son histoire intime dans une gamme qui va de l'élégie à la satire en passant par le poème en prose métaphysique. De la pitié pour les chaussures à la haine des parapluies, des boutons de manteaux à la gamme des rouges à lèvres, d’un fabuleux sac jaune au goût des cigarettes, elle tente une nouvelle fois, en écrivant, de conjurer la perte. Ce qu’elle avait commencé de faire avec l’émouvant portrait de sa mère, Visions d’elle, paru en 2021 aux éditions do. Née en 1969 à Sofia (Bulgarie), en France depuis 1991, Denitza Bantcheva a publié des romans ("La Traversée des Alpes", "À la rigueur", "Feu de sarments", aux éditions du Revif), un récit ("Visions d’elle", éditions do, 2021), des nouvelles, des poèmes et des monographies consacrées aux cinéastes et au cinéma : "René Clément", "Jean-Pierre Melville : de l’oeuvre à l’homme", "Un florilège de Joseph Losey", "Le Film noir français" ; le plus récent, "Alain Delon : amours et mémoires", éditions de la Martinière, 2023. Elle donne des conférences d’histoire du cinéma et fait partie du comité de rédaction de la revue Positif.
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16.00 €

Passeport
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Avec chaleur, tendresse et lucidité, "Passeport" explore la nostalgie et la définition du chez-soi, les enchevêtrements du cÅur, la quête de l'amour véritable, le passage à l'âge adulte, la cruauté de la trahison, l'universalité de la douleur et la perte. Il y est question d'exil, d'identité et de culture, de tradition et de modernité, de superstitions, de tabous et de secrets, des relations compliquées entre hommes et femmes, entre soi, la famille et la communauté, et entre les générations. On y rencontre principalement des femmes, de tous âges — fillettes, adolescentes, étudiantes, jeunes femmes, mères, grand-mères — mais aussi quelques hommes et des couples. Ce sont des histoires écrites avec l'assurance, l'humour, la chaleur d'une écrivaine qui connaît précisément les vies des gens ordinaires, souvent déracinés, qui sont ses personnages. Pourtant, derrière l'apparente simplicité de ces textes, il y a souvent comme une tension dans l'air, un conflit en suspension prêt à éclater.
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21.00 €

Plaza Irlanda
BC
"La mort accidentelle de sa femme amène le narrateur de ""Plaza Irlanda"" vers des territoires inconnus : ceux d'une vie nouvelle à laquelle il n'était pas préparé, ceux d'une ville nouvelle sans Helena. Le texte déroule alors les souvenirs de leur rencontre et de leur vie partagée, avec une attention portée à des détails infimes. La douleur, alors, n'y est jamais pathétique "
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18.50 €

Plier la langue
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Après en avoir terminé avec le métier d’actrice, Anne Roussel a choisi des petits boulots afin de se ménager un temps conséquent pour l’écriture. Différentes expériences l’ont confrontée au monde du travail d’une manière plus abrupte que son premier métier. Elle a commencé à penser les rapports à la tâche, à la domination / soumission, à l’effacement, à la vacuité. Plier la langue est constitué de huit récits dans lesquels huit femmes, toujours accompagnées d’une Alicia qui n’est jamais la même, basculent. Elles sont vulnérables à la perte de soi, humiliées au travail, confrontées à la hiérarchie ou à l’abnégation. Leurs voix évoquent des épopées sociétales plus ou moins tragiques, mais aussi un élan qui fait (parfois) office de renaissance ou de réappropriation. Plier la langue rend compte de séparations par rapport à la parole, à l’identité, aux valeurs sacrées, au nous, aux faux-semblants. Anne Roussel vit dans le Sud-Ouest. Elle a longÂtemps été comédienne. Avec Plier la langue, elle est publiée pour la première fois.
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18.00 €

Scarborough
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Scarborough, c’est l’histoire d’une tante qui transmet un vieux bouquin en héritage. C’est aussi l’histoire d’une plaque d’égout qui mène vers une destination mystérieuse. Et d’un arpège entêtant, qui obsède le narrateur depuis vingt ans. Non, pardon. En fait, c’est l’histoire d’un professeur d’anglais à qui il n’arrive que des bricoles depuis qu’il a entendu un enregistrement musical ensorcelé.Mais à ce compte là, on pourrait aussi dire que c’est l’histoire d’un élève bizarre qui se promène dans sa classe et du meurtre barbare d’un chanteur connu. Non. Retenez juste que Scarborough, c’est avant tout une ville d’Angleterre où il faudra aller faire un tour pour éclaircir toute cette affaire. Rendez-vous là-bas. Après Fraternité, premier roman dédaléen déjà paru aux éditions do, Luc Dagognet persiste et signe avec ce livre fait de viraÂges multiples, de hasards messagers, de rencontres qui sauÂvent. Et toujours la même promesse d’une vie secrète plus ample, derrière l’apparente monotonie.
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17.00 €

Si la mort t'a pris quelque chose rends-le. Le livre de Carl
BC
En mars 2015, Naja Marie Aidt a perdu son fils de vingt-cinq ans, Carl, dans un tragique accident. Le livre qu'elle a écrit fait la chronique des premières années qui ont suivi cet appel téléphonique qui l'a dévastée en ta main, que j'embrassais avec ma bouche vivante et chaude. » tant que mère et en tant que femme. C'est à la fois un récit sobre de la vie après la perte d'un enfant ? la façon dont le chagrin change le rapport à la réalité, aux proches, au temps ? et une exploration de la puissance de la langue et de la littérature, à partir de nombreux textes qui évoquent le deuil, la perte et l'amour. « J'ai embrassé ta main et ta main était froide, si froide que le froid s'est insinué dans mon visage, dans ma tête, dans mon crâne. Il n'y a rien de plus froid dans le monde. Pas la glace, pas la neige. Aucune peur, aucune angoisse, aucune peine de coeur aussi froide que ta main
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18.00 €

Un corps en trop
BC
Du Mercredi des cendres à Pâques, la narratrice adresse quarante lettres à sa tante, retirée sous le voile, soeur jumelle de sa mère, morte en lui donnant naissance. Quarante suppliques d'amour et de haine écrites à une tante incapable d'aimer une nièce trahie, qu'aucune belle phrase sortie du discours religieux n'apaisera. Quarante cris de l'enfant qui veut se séparer et vivre enfin. Quarante missives qui ne reçoivent, ni d'ailleurs ne sollicitent, aucune réponse. Une seule viendra pourtant... Dans une langue dépouillée et sans masque, née d’une nécessité intime et profonde, Marie-Victoire Rouillier offre une oeuvre à l'écart du temps, dans la grande tradition des écrits brefs et intenses de la littérature amoureuse. Avec Un corps en trop, Marie-Victoire Rouillier, professeur de lettres classiques, achevait son premier livre en septembre 1987. Elle s’est donné la mort peu après. Elle avait 42 ans. La première édition de ce texte a paru aux éditions Alinea.
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15.00 €

Une fois (et peut-être une autre)
BC
Paraît un jour un livre, d'un romancier allemand, qui raconte l'histoire universelle, sagement absurde, d'un homme ordinaire, dans une ville impersonnelle. L'ouvrage passe inaperçu ou presque, jusqu'à ce que l'on découvre, sept ans plus tard, l'existence d'un roman « jumeau », au titre et à l'intrigue en tous points identiques. Un livre publié à la même époque, dans une autre langue, par un auteur uruguayen. Lequel serait resté dans l'anonymat le plus total s'il ne s'était pas ainsi trouvé, avec son confrère allemand, promu héros d'une vertigineuse coïncidence dont s'emparent vite éditeurs, essayistes, critiques, universitaires... Mais la question demeure : deux hommes, étrangers l'un à l'autre, peuvent-ils réellement avoir écrit le même roman ? Avec une ironie diffuse, traversée d'élans burlesques, Kostis Maloùtas dessine, de fausses pistes en vrais questionnements, un impressionnant réseau de textes « gigognes » où sont soulevés, un à un, les grands enjeux de l'industrie littéraire.
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16.00 €

Une toute petite histoire
BC
Comment le corps d’un jeune milicien collaborateur, victime de représailles en août 1944 au moment de la Libération dans une petite ville de province, a-t-il pu se retrouver pensionnaire d’une sépulture juive aux côtés d’une lignée d’Ashkénazes ? Comment Madeleine et Germaine, pourtant si peu semblables, ont-elles pu nouer une relation aussi obstinée et inaltérable, au point que le fils de l’une prenne place dans le caveau familial de l’autre ? Ce qui pourrait ressembler à une farce du destin, à un hasard malicieux au regard de la grande Histoire, devient la superbe évocation d’une confiance désintéressée et d’une loyauté sans faille, le dévoilement progressif d’un acte de bonté, à hauteur de femme et à l’aune d’une amitié jamais démentie... Une toute petite histoire, une étincelle qui fait la grandeur de l’humain.
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18.00 €

Vertige
BC
Dans les histoires de Joanna Walsh, les femmes observent leur vie avec une lucidité réjouissante. Elles voient dans leur trivialité la matière inépuisable de récits édifiants. Elles dissèquent méticuleusement tout ensemble le quotidien et leur intimité, sans négliger d'épingler au passage le ridicule d'une mère, d'un amant ou d'un voisin de table. S'éprouvant le plus souvent comme des étrangères ou des êtres déplacés, elles n'en parviennent pas moins, de nouvelle en nouvelle, à fabriquer l'étoffe d'une existence. « J'ai replié ma vie sur elle-même, sept fois », dit une de ces femmes. « J'ai été surprise qu'elle soit si volumineuse. » Et c'est la même surprise que procure la lecture de ces textes comme repliés sur eux-mêmes. Leur écriture, volontiers répétitive, qui dit le ressassement et la rumination, creuse aussi patiemment son sillon et fait entendre une voix tout à fait insolite.
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17.00 €

Vie & Memoire Du Docteur Pi
BC
Lire "Vie et mémoire du docteur Pi" c'est s'exposer à vivre une expédition à nulle autre pareille. Impossible de revenir en arrière, impossible de ne pas se perdre. C'est un livre malicieux et fascinant qui emporte les lecteurs dans un voyage fait de mystérieuses rencontres, de missions officielles et d'escapades romantiques. La logique de son monde, familier quoique invraisemblable, est un puzzle que seul le docteur Pi peut résoudre, composé à parts égales de comédie, de poésie et d'absurdité. Pour suivre avec plaisir ce mélange de James Bond et de Buster Keaton, imperturbable et charismatique, astucieux et d'une arrogance discrète, il suffit de suspendre son incrédulité, afin d'aller à la rencontre d'une création littéraire sans équivalent.
Disponible
16.00 €

Visions d'elle
BC
« Elle existerait près de moi, sur du papier, sous cette forme-là. Je m'en contenterais, me rappelant que cela tenait du miracle plus que tout autre écrit réussi. » Très vite après la disparition brutale de sa mère, à Sofia, en Bulgarie, où elle était née et avait vécu, Denitza Bantcheva commence à retracer son parcours, persuadée que si sa fille unique n'écrivait rien sur Annie, « sa vie n'aurait en définitive aucun sens ». Elle en vient alors à confronter diverses "visions d'elle" — sous des angles qu'elle découvre parfois — qui composent le portrait d'un être rare, dont le destin témoigne cependant des épreuves les plus communes qu'on pouvait subir sous un régime totalitaire, comme au cours des années qui suivirent la chute du Mur de Berlin. L'histoire familiale, l'histoire tout court et la réflexion sur le sens d'une existence s'entrelacent dans cet émouvant récit issu du deuil, et de l'amour d'une fille pour sa mère.
Disponible
18.00 €