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Abîme et autres contes inédits

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Après l'asile protestant de Lambrechts, l'apprentissage dans une entreprise de construction de moteurs électriques et la morne existence d'employé de bureau au Crédit Lyonnais, Jean Meckert, qui n'a pas vingt ans, connaît le chômage et le désespoir. De retour de l'armée, où il a passé plusieurs mois en cellule pour absences illégales, Meckert multiplie les petits boulots, dont celui de vendeur de cravates à la sauvette. De cette vie misérable, il fait la matière de trois contes, restés inédits jusqu'à ce jour, qui annoncent l'œuvre à venir, et tout particulièrement Les Coups, premier roman de Jean Meckert publié par les Éditions Gallimard, en 1941, sur l'avis enthousiaste de Raymond Queneau.

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7.60 €

Aphorismes édition bilingue

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À côté des rares volumes de nouvelles qu'il publie, Franz Kafka songe, à partir de 1917, faire paraître un recueil d'aphorismes. On trouvera ici les deux grandes séries collationnées par lui de ses “pensées” éparses, délimitées par Brod et Schoeps, et conformes à l'édition allemande. Comme en marge de la visée littéraire de Kafka, mais l'éclairant singulièrement, l'enjeu et la nature de ces aphorismes ne laisseront pas de surprendre. Et on pourrait dire, avec Claude David qui attira l'attention sur leur extrême importance, que c'est en effet, pour une réelle connaissance de Kafka, là sans doute «le fond permanent de sa pensée qui apparaît».

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10.00 €

Arthur Rimbaud, fin de la littérature lecture d'Une saison en enfer

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Il apparaîtra ici que l'abandon de la poésie fut chez Rimbaud l'objet d'une réfutation consciente, explicite et littéraire, l'accès fulgurant à un nouveau continent expressif : Une saison en enfer. Cette “œuvre finale” (selon l'expression de Maurice Blanchot) demeure le seul livre voulu et publié par Rimbaud : Alain Coelho la lit comme la plus vive des autobiographies et le plus convulsif “roman”. Une étude et un commentaire rigoureux du texte — ici intégralement reproduit, annoté et accompagné de ses brouillons — invitent à une relecture radicale de ces brefs “mémoires”, où Arthur Rimbaud, conscient de ses forces et de ses possibilités, met fin à la littérature, inaugurant du même coup une langue incomparable de l'auto-analyse et de l'incantation.

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14.94 €

Articles littéraires et politiques

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Pour la première fois, on pourra lire dans leur ordre chronologique tous les articles de Nizan donnés à des revues, des périodiques et des journaux. Ce volume réunit les textes de jeunesse et les premiers “papiers” du militant, de 1923 jusqu'à 1935. À travers eux se dessine le cheminement esthétique, politique et littéraire d'un auteur pour qui «toute littérature est propagande», y compris la note de lecture ou le reportage. L'heure de la rupture avec le Parti, qui interviendra au moment de la signature du pacte germano-soviétique de 1939, n'a pas encore sonné : sous la plume incisive d'un communiste alors orthodoxe revivent certains combats d'une France de l'entre-deux-guerres qui voit la montée des fascismes. C'est aussi la redécouverte du journalisme selon Nizan que nous offrent ces articles. À la jonction de la politique, de l'éthique et de l'écriture, ils tendent à remplir, comme le demandait leur auteur, la mission difficile d'«historien de l'immédiat».

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30.00 €

Bonté seconde coup de dés

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Au bout de l'effort de connaître «en vérité ce qui est» – trente années de mise à l'épreuve active du poétique et de sa pensée –, Jean-Paul Michel formule aujourd'hui une attente. Il en appelle à une «Bonté seconde», la «justice» d'œuvres qui «tiennent». «Comment juger un homme sinon à sa hauteur d'attente ?», demande ce livre. Le paradoxe est que le pari sur un au-delà de tous les savoirs n'enlève pas à l'exigence de lucidité, mais lui ajoute. La nudité du réel reconnue nudité, sur quelles puissances parier encore, sinon cette générosité d'après les épreuves ? Le cahier dirigé par Tristan Hordé découvre les voies qui rendent nécessaires ce «coup de dés». Les études de Jean-Luc Nancy, Pierre Bergounioux, Robert Bréchon, Jean-Baptiste Para, Vincent Pélissier et une dizaine d'autres témoins privilégiés, ainsi que les importants entretiens avec Tristan Hordé éclairent les moments cruciaux d'une vivante «traversée du négatif».

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16.00 €

Ça ne me regarde pas…

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1946, Michel Audiard revient au journalisme. Il signe alors une série de reportages sur le Paris de l'après-guerre, fortement marqué par les années de l'Occupation : tickets d'alimentation, marché noir et crise du logement n'ont pas disparu. Pour L' Étoile du Soir, il se rend aux quatre coins de la Capitale, mais n'ignore pas les banlieusards ou les habitués des bords de la Marne. Il « couvre » l'actualité politique, sportive ou culturelle, et ne manque ni les bals populaires ni les fêtes foraines. Jeune reporter infatigable, Michel Audiard prend aussi la plume pour écrire des contes et des nouvelles. Sombre avec « Deux hommes sur le quai », il se montre autobiographique et sentimental avec « La plus belle fille du monde », ironique et mordant avec les confidences fielleuses de la concierge qui en sait beaucoup sur le fou du quatrième, un existentialiste, ou sur la petite du second, une créature.

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18.50 €

Chaque fois qu'un innocent a l'idée de monter un chef-d'oeuvre, le choeur des cafards entre en transe

BC

On a beau s’y faire, il n’empêche que les fervents du Septième Art ont parfois la dent dure. Exception faite de vibrants ( je n’ose écrire pertinents) hommages relatifs à ma clairvoyance et à mon objectivité en matière de pellicule, je me fais quotidiennement traiter de «rebutant crétin», «démolisseur obtus», «analphabète prétentieux», tandis que les épithètes «vendu» et «refoulé» (sic), sont monnaie courante. Certain correspondant (signant illisible et demeurant rue des Pyramides, Paris 2e) devrait toutefois se renseigner quant à ma date de naissance avant de me traiter péremptoirement de «vieux c...» comme il l’a fait dans une récente missive. Je ne discute pas l’épithète, mais je conteste l’adjectif.

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25.00 €

Chez les anarchistes

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Lorsque paraît son premier reportage, en janvier 1946, Jean Meckert a déjà publié Les Coups, L'Homme au marteau et La Lucarne chez Gallimard où il fait figure de jeune auteur prometteur. Ses reportages, pour la première fois réunis en recueil, mettent à la une d'Essor les conditions matérielles des « humbles », désenchantés par les lendemains de la Libération en laquelle ils avaient mis tous leurs espoirs. Brutalement ramenés à la réalité des restrictions, du marché noir et de la misère, ils sont confrontés aux « puissants du moment », profiteurs de guerre, affameurs, politiques ou fonctionnaires. Dans le style brut qui est la marque de ses romans, eux-mêmes inspirés d'une réalité vivante et autobiographique, Jean Meckert recueille témoignages et confidences, ou brosse les portraits ironiques des révolutionnaires de tous ordres. Les nouvelles et autres textes qui complètent ce recueil, où l'on retrouve ces «â€‰humbles » que rien n'épargne, sont écrites d'une même encre noire.

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12.00 €

Comme un écho errant

BC

Un jour de janvier 1975, Jean Meckert est allongé sur un lit de La Pitié-Salpêtrière. Il a été trouvé inanimé dans une rue de Belleville. Sorti des épreuves de l'hospitalisation qui n'effacent pas les séquelles de deux heures de coma, il veut comprendre ce qui le laisse ainsi anéanti. Commence alors une lente enquête et une profonde méditation sur son passé, puis naît peu à peu l'idée d'un roman dont le narrateur serait un écrivain devenu amnésique. Abandonnant ses habituels personnages de série noire, le romancier choisit de faire de l'enfant qu'il fut, et que la mémoire a gardé intact alors que le souvenir des événements récents a disparu, le protagoniste de son prochain ouvrage. La fiction se mêle intimement aux réalités saillantes de son existence, Jean Meckert faisant de sa biographie l'essence même de Comme un écho errant. Terminé moins d'une dizaine d'années avant la mort de l'auteur, ce roman est resté inédit jusqu'à ce jour.

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16.50 €

Correspondance

BC

Début des années 1920. Deux jeunes hommes se rencontrent  : Michel Leiris et Jacques Baron, tous deux poètes. Ils aiment les boissons alcoolisées, les boîtes de nuit de Montmartre et de Montparnasse, les femmes et le cinéma, tout ce qui affiche le charme d'une aventure. Tous deux se tiennent auprès d'André Breton lorsque s'inaugure la geste surréaliste. L'un d'eux part au service militaire en Algérie. Débute alors une correspondance qui se prolongera toute la vie et à travers laquelle le surréalisme scintille de tous ses éclats, entre éblouissement et fureur. Au jour le jour, se tisse la trame de tous les noms du surréalisme et de ses environs : Breton, Aragon, Masson, Artaud, Tzara, Prévert ou Queneau… Aventure d'une vie d'homme à travers les mots, aventure des mots à travers une vie d'homme, cette correspondance inédite est également à recevoir comme une ultime tentative d'épuisement du «pour-soi documenté» à partir duquel l'œuvre autobiographique de Michel Leiris s'est nourrie.

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16.50 €

CORRESPONDANCE 1955 1978

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Ce volume rassemble, pour la première fois, la correspondance croisée et intégrale de Michel Butor et Georges Perros. On trouvera ici les lettres échangées par les deux écrivains pendant plus de vingt ans. Les 384 lettres de Michel Butor sont inédites, ainsi que quelques unes des 448 de Georges Perros. Passionnante, cette correspondance l'est à plus d'un titre: elle est le regard complice de Perros sur l'œuvre de Butor, elle est un échange critique de deux grands lecteurs sur la littérature contemporaine (réflexions subtiles, pertinentes, impertinentes, amusées, élogieuses, sur les dernières parutions de Roland Barthes, Nathalie Sarraute, Pierre Klossowski, Jean-Edern Hallier ou encore Philippe Sollers — et du groupe Tel Quel que Perros égratignera dans un article resté fameux), elle donne aussi à lire un pan inédit de la genèse et de l'élaboration de l'œuvre des deux écrivains.

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25.61 €

De la vie inconsciente de l'âme

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On trouvera ici – dans la traduction et une présentation de Régis Boyer – le premier recueil français des articles majeurs de Knut Hamsun. Sont représentés les deux pôles de l'importante oeuvre critique d'Hamsun jusqu'à ce jour inaccessible au lecteur français ; d'une part, la question littéraire : là «De la vie inconsciente de l'âme», article mythique, est un texte capital, qui éclaire l'écriture “hallucinée” du célèbre roman La Faim (dont il est le pendant théorique) ; d'autre part, la question sociale : Hamsun s'y révèle un individualiste forcené, réfractaire à toute fatalité admise (fût-elle la vieillesse), un contempteur du monde moderne et un pamphlétaire de premier ordre.

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14.33 €

De Perec etc., derechef textes, lettres, règles et sens

BC

Ce livre est un hommage aux travaux de Bernard Magné, dont l'apport décisif dans les études perecquiennes est aujourd'hui unanimement reconnu. Perecquien, ce volume l'est à plusieurs titres : par le choix des auteurs, par la nature des contributions, dont la plupart sont consacrées à ou inspirées de Georges Perec, et par leur diversité. On trouve au sommaire : les noms de proches de Perec, d'écrivains ou artistes ayant collaboré avec lui ou dont l'œuvre témoigne de préoccupations communes, et ceux de plusieurs générations de spécialistes de littérature française. Occasion d'un retour sur les outils de lecture développés par Bernard Magné, d'une mise en écho avec d'autres œuvres clés de la modernité (Sterne, Hergé, Queneau, Roussel, Borges, Barthes etc.) ou d'une interrogation sur certaines pratiques esthétiques actuelles.

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28.00 €