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A la périphérie du centre - Les limites de l'hégémonie en anthropologie

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Cet ouvrage tire son origine d'une table ronde sur l'hégémonie anthropologique à la périphérie du centre, présentée lors d'un colloque sur l'anthropologie des cultures globalisées (novembre 2007). L'objectif de cette table ronde était de réunir un certain nombre d'anthropologues s'adonnant à leurs activités dans des pays du «centre», au sens wallersteinien du terme: Europe occidentale, Amérique du Nord, pays en émergence), mais en dehors des lieux d'où émane la majeure partie de la recherche anthropologique actuelle (États-Unis, France, Grande-Bretagne). Les participants se sont demandé, d'une part, jusqu'à quel point la quasi-hégémonie scientifique exercée par ces trois pays (doublée d'une hégémonie économique et politique dans le cas du premier) déterminait ou à tout le moins influençait leurs propres paradigmes épistémologiques et leurs problématiques théoriques et, d'autre part, s'il était possible d'avoir un impact réel sur la science anthropologique en travaillant à partir de la périphérie du «centre», c'est-à-dire à la marge des trois pays cités.

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22.00 €

Annemarie Schwarzenbach - La lutte avec l'Ange

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Femme de lettres suisse, reporter humaniste et photographe, Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) appartient à une riche famille industrielle. Amie des enfants de Thomas Mann, qu'elle soutenait dans leur lutte contre le nazisme et d'Ella Maillart, avec qui elle entreprend en 1939 un voyage en voiture qui les mènera jusqu'en Afghanistan, elle a parcouru le monde à la recherche d'elle-même, ce dont rendent compte ses oeuvres, notamment « Refuge des cimes » et « La mort en Perse ». Son amie américaine, la romancière Carson McCullers, qu'elle a rencontrée en 1940 à la faveur d'un interview pour un journal suisse, lui dédie « Reflets dans un oeil d'or ». Annemarie Schwarzenbach, aux prises avec la morphine, avait une aptitude personnelle à la souffrance qui a fourni un contre point aux douleurs universelles d'une époque marquée par la Grande Dépression, le fanatisme et le totalitarisme-forces destructrices qui agissent toujours aujourd'hui et contre lesquelles elle nous met en garde dans ses écrits. Cet essai est une invitation à découvrir l'actualité de ses propos et à mesurer combien sa vie et son oeuvre prennent tout leur sens en lien avec celles de ses plus inspirants contemporains. C'est tout à la fois une artiste et un état du monde que Jacques Beaudry dévoile ici dans un face à face où le tutoiement ramène Annemarie Schwarzenbach parmi les vivants. Pour compléter cette lecture, la biographie officielle, signée de Dominique Laure Miermont, est publiée chez Payot poche et la plupart des livres de l'héroïne de ce livre sont disponibles dans la collection "Petite Bibliothèque" chez Payot.

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13.00 €

Art et gestion de l'art - Leadership et institutions culturelles

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Que signifie diriger une institution d'art et comment y parvient-on aujourd'hui, dans un monde devenu de plus en plus complexe et exigeant ? En quoi consiste le leadership qu'il faut être capable d'exercer au sein des grandes institutions culturelles ? Depuis plusieurs années déjà, le leadership fait l'objet d'une attention du plus grand intérêt dans les entreprises privées aussi bien que dans le milieu de l'enseignement. Cet ouvrage souhaite contribuer à enrichir la discussion en cette matière et à inspirer la pratique de la gestion de l'art. Il propose une analyse détaillée des dynamiques à l'œuvre dans les organisations artistiques et de la façon par laquelle ceux qui sont à leur tête ont choisi de répondre aux défis qui leur étaient lancés. Cette réflexion est soutenue par le témoignage d'importants leaders de la scène culturelle qui ont su garantir le succès de leur organisation : Nathalie Bondil, directrice du Musée des beaux-arts de Montréal depuis 2007 ; Philippe de Montebello, directeur du Metropolitan Muséum of Art de New York de 1977 à 2008 ; et Stéphane Lissner, directeur de la Scala de Milan depuis 2005 et jusqu'en 2015.

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23.00 €

Black Mirror et l'aurore numérique

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Les séries télévisées constituent depuis des années la forme privilégiée dans laquelle notre culture se projette, mais Black Mirror représente bien plus que cela : c'est un fait socioculturel emblématique du monde contemporain qui esquisse la société du futur en décrivant de manière paroxystique ce que nous vivons déjà. Voici un spectacle, un musée, une prison et un jeu vidéo où la technique, les algorithmes et les réseaux sociaux prévalent sur les individus en annihilant la rationalité sur laquelle nos sociétés se sont fondées. Œuvre totale ayant anticipé notre condition suite aux mesures adoptées pour contrer la pandémie de Covid-19, la création de Charlie Brooker explore la médiatisation de l'existence dont nous faisons l'expérience entre trolls, haters, sexting, surveillance, stories, cancel culture et analyse prédictive. S'y arrêter permet de voir notre époque comme une catastrophe et comprendre ce qui est en train de surgir des cendres de l'humanisme : l'aurore numérique.

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18.00 €

California Dream

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À travers une série de portraits de personnages, ce récit d’anticipation que nous livre Daniel D. Jacques trace l’avenir d’une humanité que sa quête de perfection pourrait bien mener au bord de l’abîme. Les douze fables philosophiques, se déroulant entre 2058 et 2198, mettent en scène autant de personnages et de situations, au coeur de découvertes scientifiques innovantes afin d’améliorer la condition humaine, entre corps fonctionnel et corps naturel, intelligence artificielle et singularité individuelle. Dans un monde désincarné où il est devenu possible de télécharger sa conscience dans un corps synthétique, où la technologie a remplacé le libre arbitre des individus, que deviennent les questions éthiques et l’expression artistique ? Le narrateur, une intelligence artificielle omnisciente, s’attache à décrire la vie des personnages sous l’effet d’une singulière nostalgie. Sont ici évoqués les destins contrariés d’un artiste, un ingénieur, un patron de café, une révolutionnaire, un professeur, un séducteur, des jumelles, des amants... Les événements racontés dans cette histoire fictive, dans lesquels se font toutefois entendre de multiples échos du temps présent, ne manqueront pas de nourrir les réflexions du lecteur.

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16.00 €

Ce que le cerveau a dans la tête - Perception, apparences et personnalité

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Le cerveau sait des choses et produit des effets dont nous ne prenons pas conscience. Actif depuis les stades embryonnaires de la vie, d'une infinie et subtile complexité, profondément plastique, il ne cesse de s'ajuster à notre expérience et d'en enregistrer les résultats tout en modelant à son tour notre perception de la réalité. Les contributeurs du présent collectif ont été invités à décrire, en se fondant sur les connaissances neuroscientifiques et sur les pratiques cliniques, l'activité qui se déroule en son sein et son interaction avec le monde. C'est certes là une réalité difficile à saisir, mais elle est fort importante lorsqu'il s'agit de déterminer les facettes d'un trouble psychopathologique ou de définir les grandes lignes de l'intervention clinique. Qui est en effet la personne derrière les symptômes ? Quelle est sa logique ? Quel est le sens de ses réactions ou de ses actions ? Cette compréhension du fonctionnement du cerveau est particulièrement décisive pour les médecins, les psychothérapeutes, les médiateurs et les pédagogues dans une perspective d'intervention qui aborde le sens et la source des comportements problématiques ou dérangeants. Mais l'ouvrage intéressera aussi bien tous ceux qui veulent se familiariser avec les avancées les plus récentes des neurosciences et de la neuropsychologie.

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24.00 €

Ce que nous dit Zarathoustra - Comprendre Nietzsche

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Nietzsche est l'un de ces philosophes qui nous font entrer dans l'ère actuelle de la pensée. Il casse l'histoire endeux, comme il le dit lui-même. Son oeuvre fait l'objet d'interprétations tout particulièrement polarisées. "Ainsi parlait Zarathoustra" l'illustre parfaitement. Sans recourir à aucun langage technique ou spécialisé, dans une apparente clarté, le texte formule des jugements très complexes et ouvre des perspectives fort étonnantes, sur la morale, la vérité, etc. C'est de loin le livre le plus connu et le plus lu du philosophe mais pour en percer le sens, il faut, comme l'auteur l'écrivait lui-même, longtemps le ruminer. L'ouvrage raconte l'histoire d'un ermite qui entend convertir ceux qui l'entourent à une nouvelle doctrine sans laquelle l'homme court à perte. Le coeur de cette doctrine est la notion d'éternel retour du même, qualifiée de « poids le plus lourd ». Mais avant de la faire partager aux autres, Zarathoustra doit pouvoir lui-même l'« incorporer ». Mais comment « incorporer » le « poids le plus lourd » sans en être terrassé et écrasé ? L'objectif de Yvon Roux est ici de suivre le mouvement de la réflexion de Nietzsche en partant de quelques scènes fortes du Zarathoustra. Le lecteur rencontrera ainsi les autres thèmes centraux de la pensée du philosophe - volonté de puissance, surhomme, mort de Dieu... - et pourra en saisir toute la cohérence et reconnaître le statut bien particulier que Nietzsche occupe dans la pensée occidentale.

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17.00 €

Ces mots qui pensent à notre place - Petits échantillons de cette novlangue qui nous aliène

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Si on a bien évidemment besoin des mots pour penser, on ne s'avise malheureusement pas toujours de ce qu'ils veulent dire vraiment lorsqu'on les utilise. Des sous-entendus, des théories où ils puisent leur origine, ou encore de la vision du monde ou de la société qu'ils contribuent à mettre en avant, ces mots nouveaux qui surgissent dans notre quotidien sont utilisés le plus souvent par automatisme, sans vraiment les choisir, ni prendre complètement en compte leur charge sémantique implicite. Nous nous laissons alors porter par ces termes indéfinis, ces concepts plus ou moins maîtrisés qui finissent par penser à notre place. Bien sûr, cela ne signifie pas qu'il faut se garder d'inventer de nouveaux mots. En toute langue, la néologie est un phénomène non seulement normal, mais inévitable. Le problème ne vient pas des néologismes en tant que tels mais davantage de la façon dont ils sont créés, par qui, et dont ils s'imposent ensuite dans le langage courant. Cet essai est une réflexion sur le vocabulaire politique et médiatique qui a cours de nos jours, dans le but d'en tirer au clair la signification souvent implicite et d'en dévoiler les ambiguïtés. Il met de la sorte en garde contre des mots-vedettes dont on fait trop souvent usage par réflexe ou suivisme en invitant à se réapproprier un langage moins contraint pour une pensée plus libre.

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24.00 €

Cette vie en nous

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Nous sommes des êtres fragiles et la réalité sociale dans laquelle nous nous trouvons en tient fort peu compte, nous proposant au contraire un idéal de perfor mance ou d’excellence. Une part de ce qu’il y a en nous d’humain est oubliée, comme si nous avions honte de notre humanité et des imperfections qui lui sont inhérentes, et que nous nous rêvions surhumains, dieu ou machine. Il en a d’ailleurs toujours été ainsi sur le plan collectif. L’idéal de sainteté puis celui de sagesse ont précédé l’idéal d’excellence, l’idéal d’aujourd’hui. Toujours l’humanité de l’humain est déniée, telle une tare. Ces idéaux détruisent l’être humain, loin de l’aider à se développer et à réaliser la puissance de son être vivant. En fait, il s’agit d’abord et avant tout de voir la réalité telle qu’elle est. C’est grâce à la vision qu’une solution allant dans le sens de la puissance de vivre peut concrètement se trouver ou s’inventer au sein de la réalité telle qu’elle est. L’important est que la vision, même au sein de la répression, que celle-ci soit brutale ou douce, absurde ou argumentée, demeure intacte, que, mieux encore, elle soit rendue plus vive, plus aiguisée par le défi ou l’épreuve. La vision de la réalité est plus puissante que toute injonction émanant de l’idéal.

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16.00 €

Cheminer vers soi - Hommage à Jean-François Malherbe

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Philosophe, théologien, éthicien, l'activité intellectuelle de Jean-François Malherbe emprunte les formes les plus amples et les plus englobantes de la pensée. Rien pourtant ne fait de lui l'esprit détaché et retiré dans un monde de formes et de concepts. Bien au contraire, son ancrage dans la pratique et dans la vie commune est solide et résolu. L'attestent en particulier ses nombreuses interventions sur le terrain, là où on fait face à des impasses, à des conflits, à la perte de soi. Dans ce sens le dialogue de la théorie et de la pratique est chez lui bien réel. Mais le dialogue est aussi le principe directeur de l'une et de l'autre. «Il y a du Socrate chez Malherbe, qui n'hésite d'ailleurs pas ni à citer le philosophe ni à évoquer son art de la maïeutique. Tout comme le maître de Platon, il passe par le dialogue, la rencontre de l'autre pour permettre à chacun de cheminer vers soi, démontrant ainsi que le travail de la pensée à l'intérieur du dialogue n'est pas une fin en soi, mais un moyen privilégié de témoigner d'une présence qui porte l'être humain au-delà de lui-même.» Amis, collègues, élèves lui rendent ici hommage.

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38.00 €

Comment aider votre psy à réussir votre psychothérapie

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Une psychothérapie est un travail qui se fait à deux. Vous qui avez le projet d'entreprendre cette démarche ou qui êtes déjà engagé dans cette expérience, êtes-vous préparé à faire votre part ? Peut-être pas. Ce livre vous offre des points de repères pour comprendre comment devenir le partenaire de votre psychothérapeute en sortant de la passivité dans laquelle on a l'habitude de se mettre avec les soignants. Ce faisant il vous emmène au cœur de la psychothérapie en vous montrant comment se fait le partage du travail de parole et d'écoute. Il vous aidera à vous interroger entre autres sur votre rapport à la dépendance et à la dépression, à la confiance et au secret, à la vérité et au mensonge, sur l'effet de la psychothérapie sur votre couple ou sur l'étrange attachement qu'on peut avoir aux symptômes qui font souffrir. Il se terminera, bien entendu, sur la question : qu'est-ce que réussir sa psychothérapie ?

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13.00 €

Commentaire sur la mort de Groethuysen à Luxembourg

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Ce récit hybride qui se présente sous forme de fragments, de trames narratives entrecroisées, se déroule autour d’un fait réel, le voyage en automobile effectué par l’écrivain Jean Paulhan et son ami le peintre Jean Dubuffet en septembre 1946, entre Paris et Luxembourg. La conversation entre les deux amis laisse surgir des éléments du paysage d’après-guerre et des choses non dites, plus ou moins dissimulées, des souvenirs, des appréhensions. Bien sûr, il est question de langage et de littérature, mais ce n’est pas l’essentiel. Frappé par "Mort de Groethuysen à Luxembourg", récit que rédige Paulhan à son retour à Paris, Louis Jacob revisite ce voyage comme si c’était la première fois.

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20.00 €

Comprendre le conservatisme en quatorze entretiens

BC

Loin du débat en France autour de la résurgence de « néo-réactionnaires » personnifiés par Éric Zemmour ou Alain Finkielkraut, entre autres, la question du conservatisme est de toute autre nature politique et philosophique. Qu'est-ce que le conservatisme au juste ? Une doctrine ? Un ensemble de pratiques ? Cet ouvrage se propose de répondre à ces questions à travers la voix individuelle de quatorze observateurs qui ne nourrissent pas à son endroit un rejet de principe, comme c'est souvent le cas dans nos sociétés captives d'un progressisme tout azimut. Issu de la modernité tout en étant critique et prudent à son égard, le conservatisme est de nos jours souvent mal compris, caricaturé et raillé. Paradoxalement, être conservateur de nos jours est souvent un acte d'anticonformisme, dans la mesure où c'est être contre l'idéologie dominante dans l'espace public comme au sein des cercles d'influence. D'abord anglo-saxon et non dogmatique, assez éloigné intellectuellement de la droite française, le conservatisme est en même temps aussi divers que le sont les contextes nationaux où il s'insère. Les entretiens réunis dans ce livre permettent d'en apprécier les modulations aussi bien que l'apport essentiel au dialogue social. Comme le souligne le titre, il ne s'agit pas ici de faire l'éloge du conservatisme, ni de le dénoncer mais bien plutôt de le comprendre.

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21.00 €

Consommation et luxe - La voie de l'excès et de l'illusion

BC

Il y a sans doute chez tous un désir de quelque chose qui dépasse la simple utilité, le cours banal des choses, le désir d'un écart par rapport à une norme ou à une conduite habituelle, écart grâce auquel la valeur de l'objet devient valeur ( réelle ou imaginaire, peu importe ) de celui qui le possède. De nos jours toutefois, cette attitude naturelle et universelle, qui a longtemps été “ réservée” à une classe ou à une caste, à des moments particuliers, à des circonstances spéciales, s'est démocratisée et généralisée en modèle même de l'échange marchand sinon du mode d'être. En matière de consommation, nous assistons aujourd'hui, tant chez le producteur que chez le consommateur, à un ensemble de comportements exagérés, égoïstes, souvent irresponsables, voire destructeurs, massivement adoptés au nom du luxe. Qu'est-ce que le luxe ? Quelles sont nos attentes vis-à-vis des produits et services de luxe ? Comment se pratique le marketing du luxe ? Y a-t-il des comportements qui peuvent faire contrepoids à l'hyperconsommation et la mettre en échec ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles je me propose de répondre dans ce livre. J'espère contribuer ainsi à faire réfléchir sur la consommation et à infléchir nos habitudes en cette matière. Je ne pense pas seulement, en disant cela, à la population en général, mais aussi et surtout aux entreprises et aux spécialistes du marketing qui se sont engagés dans une logique de surenchère dont ils ne veulent pas voir les risques.

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16.00 €

Consommation et nouvelles technologies - Au monde de l'hyper

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Troisième ouvrage de Benoit Duguay, professeur au département des études urbaines et touristiques de l'Université du Québec à Montréal, sur la consommation dans la société contemporaine (Consommation et image de soi et Consommation et luxe), cette fois sur les produits de la technologie de l'information et de la communication. Les nouvelles technologies ont pris une place centrale dans nos sociétés. Les ordinateurs,seuls ou intégrés dans toutes sortes de machines et d'appareils (y compris notre corps), l'Internet, les téléphones portables,les lecteurs de musique, etc., nous occupent certes quand on les fabrique et quand on les utilise, mais ils meublent aussi souvent l'essentiel de nos conversations. Ce ne sont plus seulement des créatures de la technologie et des biens disponibles sur le marché, mais aussi des pièces de notre culture et de notre imaginaire. Ces technologies ont transformé l'économie et le rapport au travail et reconfiguré nos relations, qui sont tour à tour et tout à la fois virtuelles, mondiales, instantanées, éphémères, superficielles, pour le meilleur - affranchissement des tâches ingrates,circulation de l'information et des connaissances, aide à la pratique démocratique - et pour le pire - accroissement de la fracture technologique, individualisme et égoïsme, dépendance, consommation fébrile. Cet ouvrage n'est pas un simple bilan historique des différentes technologies. Il se propose plus généralement de faire apparaître les avantages de la technologie tout autant que les dérives qu'elle peut entraîner, de démontrer ses liens étroits avec la consommation et d'expliquer pourquoi hyperconsommation et hypertechnicisation de notre monde vont de pair.

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20.00 €

Consommer, consumer - Dérives de la consommation

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Quelle que soit l'époque, la consommation est une des activités importantes de l'humanité. Depuis le début du vingtième siècle, le système de consommation a connu quatre époques distinctes : 1) celle de la production de masse - consommation de masse ; 2) celle de l'augmentation de l'offre des produits et de la productivité - société de consommation ; 3) celle de l'avancement technologique fulgurant et de l'individualisme - ère de la société d'hyperconsommation ; et enfin ; 4) celle des objets mobiles et de l'immédiateté - société de consumation. Ce livre étudie en détail cette quatrième époque, soit les influences qui ont favorisé l'avènement de la société de consumation ainsi que ses effets négatifs et les dangers qu'elle engendre. Sont abordés les problèmes qui la caractérisent, l'hyperconsommation et l'obsolescence programmée mais aussi l'engouement pour les technologies mobiles, le phénomène des « tribus », celles d'Apple et de l'iPhone en particulier, et la rhétorique de la publicité. Enfin, cet ouvrage propose quelques pistes de solutions propres à corriger les dérives postmodernes de la société de consumation, et de nature à favoriser une consommation et un commerce plus responsables. Au-delà de la consommation et du système autour duquel celle-ci s'articule, c'est à une réflexion sur toute notre société de l'excès que l'auteur nous invite.

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16.00 €

Conversations psychanalytiques - Pour les curieux de tous âges

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Pendant tout un mois, à l'époque des vacances, le grand-père accueille dans sa maison ses petites-filles, Elsa et Pauline. Il est psychanalyste et elles ont l'adolescence curieuse. « Mais en quoi consiste exactement ton travail ? », demandent-elles. Et c'est ainsi que de fil en aiguille, de la rencontre psychanalytique à l'inconscient, en passant par les rêves et les actes manqués, ils brossent pendant vingt soirées, un portrait vivant, joyeux et touchant de la psychanalyse dans le plaisir manifeste d'une conversation où se transmettent un savoir, une pratique, une passion. « J'avais en effet toujours refusé de vous parler de mon métier, et ce soupir me le faisait regretter. Comme une faute et presque une injustice à votre égard. Et aussi une insulte à votre curiosité. Pour essayer de justifier ma réticence à vous répondre, je vous dirais que trop de gens me demandent de leur expliquer la psychanalyse, alors qu'au fond ils ne veulent qu'être confortés dans ce qu'ils croient savoir de cette expérience. Ils enfilent les idées toutes faites qui traînent un peu partout et finissent, avec plus ou moins de talent, par dénigrer cette pratique. Au nom du bon sens ou de la morale ambiante. Et chaque fois un sentiment de tristesse m'envahit après ces discussions qui ne mènent à rien. »

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23.00 €

Crises, ajustements, innovations - Portrait d'une économie mondiale en bouleversement

BC

Il y aura bientôt dix ans que la crise des subprimes éclatait, une crise financière et économique mondiale d'une rare violence dans l'histoire. Le fait que dix ans plus tard nous soyons encore en train de parler de crise et d'ajustement témoigne à mon sens des fortes retombées qu'a eues cet événement majeur. Il a accéléré des mouvements économiques qui étaient déjà à l'œuvre pendant les années 2000 ; ils sont devenus réellement manifestes. Qui dit crise, dit aussi nécessité de mécanismes correcteurs et d'innovations. Ainsi, les piliers du système financier international mis en place après la seconde guerre mondiale, le FMI et la Banque mondiale, ont essayé de s'adapter à leur époque ; les voix des pays émergents, la Chine en tête, appellent de plus en plus fort à leur réforme ; la transition énergétique demande des ajustements majeurs, tant au niveau des consommateurs que des producteurs. Au cours des dernières années, toutes les régions du monde ont en somme dû affronter des difficultés sévères et concevoir des solutions inédites. C'est le portrait de chacune d'elles que brosse cet ouvrage, qui s'intéresse aussi bien aux causes de la crise qu'aux choix des autorités pour essayer de l'exorciser. Les textes qui composent cet ouvrage ont été écrits sur une période de cinq ans allant de 2013 à 2017. Certains ont été publiés sous forme de chroniques dans des magazines ou journaux. Puisque ces textes ont été écrits de façon continue pour commenter l'actualité du jour, leur réunion dans ce livre représente un véritable journal de bord sur les transformations qu'a vécues le monde ces cinq dernières années.

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22.00 €

Critique de la raison économiste - L'économie n'est pas une science morale

BC

Je souhaite mettre en relief la nature du discours économique en tâchant de cerner les raisons pour lesquelles nous ne pouvons nous en remettre à lui seul pour gérer les rapports humains au sein de nos communautés. Telle est en effet la thèse que j'entends défendre ici : l'économie est une science dont le pouvoir explicatif permet de comprendre nos sociétés, mais l'économisme qui en est dérivé est une forme de scientisme sur laquelle nos gouvernements et les décideurs dans leur ensemble ne sauraient légitimement s'appuyer pour gouverner. D'où l'importance de défendre, non pas la remoralisation de l'économie, qui maintient le discours économique au centre du discours social, mais un recentrage du discours social autour d'une véritable réflexion éthique. Je soutiens par conséquent que l'économisme ne peut servir de discours politique et moral, non pas pour des raisons de valeur personnelle, de charité chrétienne ou de motifs éthiques plus ou moins clairement avoués, mais bien pour des raisons formelles de cohérence logique. Un tel discours est en soi incohérent et inconsistant, donc formellement et socialement inapproprié sur le plan politique. Et cela, peu importe que nous l'utilisions pour défendre des idéaux politiques de gauche ou de droite.

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20.00 €

Critique du régime de croissance

BC

Si le mot « décroissance » n’est peut-être pas un choix heureux — d’autant plus qu’une proposition de société qui reposerait sur la simple négation de ce qui existe n’est pas enthousiasmante —, sous l’angle critique, la focalisation sur la croissance ne saurait, elle, être plus pertinente. L’idée et la pratique de la croissance ne révèlent en effet pas seulement la logique profonde de nos sociétés, elles constituent la principale cause d’une série de dérives écologiques, sociales, économiques, politiques et anthropologiques de moins en moins maîtrisables. Ce dont on doit pourtant s’aviser c’est qu’elle n’est qu’un symptôme, non la maladie. Le doigt qui montre la lune, et non la lune. Plutôt que de proposer, comme il est courant, des stratégies de freinage de la croissance et de réduction de la consommation, le présent ouvrage procède à la reconstitution historique et idéologique du système qui, dans la modernité, a engendré le fétichisme de la croissance. On est dès lors mieux placé pour envisager la possibilité d’une société qui, tout en étant étrangère au régime de la croissance, ne s’inquiète ni de l’épuisement des ressources ni de la survie de la planète.

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24.00 €

Croiser les compétences : enjeux économiques, politiques,interculturels

BC

La réalité est complexe. Des domaines de compétence différentset censément autonomes s’y croisent. Leurs apports s’appuient ou se contrarient,en tout cas dans la pratique. Parmi les réalités les plus complexes se trouventles êtres humains et, davantage encore, les sociétés qu’ils forment et lesrelations qu’ils y tissent. Cela est vrai aujourd’hui plus que jamais, sansdoute, où les économies mondialisées, la dynamique démocratique, la cohabitationdes croyances et des philosophies lancent des défis constants à notreintelligence, à notre perspicacité critique et à notre sens du vivre ensemble.L’étude de cette réalité est complexe aussi. Elle est faite de points de vuedifférents sur les objets qu’elle se propose d’éclairer - ces regards croisésqui font précisément défaut dans le conte indien des aveugles qui cherchent àdéfinir l’éléphant à partir de la seule partie de son corps qu’ils touchent.C’est cette complication appliquée aux complexités du réel qu’explore cetouvrage, sous la triple perspective des ambiguïtés économiques, desresponsabilités politiques et du pluralisme des valeurs qui définissent notretemps.

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28.00 €

Culture, pouvoir, contrôle - Les modes de reproduction formels de la société - Dialectique et société T3

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Culture, pouvoir, contrôle est consacré à l’analyse formelle et abstraite des trois modes de reproduction de la société (culturel symbolique, politico-institutionnel, décisionnel-opérationnel) selon leurs principes opératoires spécifiques. Il s’agit en quelque sorte de décrire, ou plutôt de construire les types idéaux de la socialité, entendue aussi bien comme mode d’être des pratiques sociales particulières que comme mode de constitution de la société comme structure d’ensemble ou totalité.

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38.00 €

Dans l'atelier du psychanalyste - Thérapie et créativité

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La créativité dans la psychanalyse passe par l'examen du processus créateur en général. Comment le psychanalyste peut-il tirer profit des découvertes en matière de créativité ? Que nous apprennent-elles sur le cadre à installer, les consignes à énoncer, l'analogie comme mode de penser ? Sont-elles transposables en psychanalyse ? A-t-on affaire dans l'un et l'autre domaine à un ou à plusieurs processus ? Nous devons étudier scientifiquement les processus thérapeutiques comme les processus créateurs, mais cette étude ne saurait aboutir à une véritable science. C'est l'interaction d'un savoir, d'un savoir-faire et d'un savoir-être qui fait que le travail du psychanalyste est davantage un artisanat, voire un art, qu'une science. C'est dans un atelier plutôt que dans un laboratoire que le psychanalyste travaille. Le cabinet comme atelier d'artiste. Pourquoi pas ? L'analyste, un clinicien-artiste ?

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19.00 €

De l'inconscient en littérature

BC

L'analyste ne prétend pas guérir, mais permettre d'abord à l'inconscient de travailler. De la même manière, je ne désire pas ici démontrer comment appliquer la psychanalyse aux textes littéraires, mais délimiter les conditions dans lesquelles travaille le signifiant et dans quel cadre le critique peut utiliser la psychanalyse. J'ai voulu construire un modèle qui régirait les rapports nécessaires et possibles entre l'inconscient, la langue et le texte littéraire. En somme, je me suis demandé si le texte littéraire est une expression de l'homme écrivain ou une production de l'auteur, ce qui revient à rechercher les rapports entre le sujet, le corps et la langue, et aussi à décrire un modèle préliminaire des rapports entre le texte littéraire et l'inconscient.

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18.00 €

De l'un à l'autre

BC

On fait souvent de la spiritualité la figure du détachement du pardon et de la sérénité, comme si on devait tout pardonner pour s'accorder au monde en toute quiétude et ignorer les ignominies de l'homme. Mais il est une autre définition qui consiste à faire d'elle le garde-fou du malheur, par sa vigilance sans concession et sa lucidité ardente. Car le mal, chacun de nous le fait à sa façon en toute bonne conscience, chaque fois qu'il s'agit de réduire l'autre à néant, de le taire, de le mépriser de l'ignorer. Le spirituel n'est donc pas là où on l'attend d'ordinaire, dans les limbes d'un ailleurs hypothétique, mais dans ses incidences les plus concrètes au coeur d'une dignité citoyenne, du côté de la reconnaissance et du respect. Cette spiritualité est celle du yoga, qui n'est pas l'engourdissement de l'esprit que certains se plaisent à y voir, mais un processus d'élucidation, une mise en mouvement de l'être. Soutenu par une profonde connaissance du yoga et de la psychanalyse, cet ouvrage met en résonance les deux savoirs pour en faire apparaître, par-delà les siècles qui séparent Patanjali de Freud, leur tentative respective, distincte et complémentaire, d'aider l'homme à voir plus clair en lui. Il met surtout en évidence que pratique du yoga et clinique psychanalytique sont toutes deux animées par une éthique de l'altérité, exigeante certes, mais que nous devrions pouvoir inscrire dans nos gestes les plus quotidiens.

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18.00 €

De la présence pure - La plénitude ontologique du vide

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La formule « plénitude ontologique du vide » signifie que le vide n'est pas un néant, un rien ou une absence définitive mais, au contraire, l'affirmation en son autosuffisance de la présence à l'état pur. Le vide est plein de la présence pure, mieux il s'identifie à elle. De l'atomisme antique à la révolution scientifique en passant par la Renaissance, de Démocrite à Newton, d'Aristote à Descartes en tant que ses plus éminents adversaires, le vide n'a cessé de hanter tant le champ de la métaphysique que celui de la science, celui de l'expérience comme celui de l'imaginaire. Après avoir tenté de l'expulser de la physique au moyen de la notion d'éther, la cosmologie contemporaine redécouvre le rôle essentiel du vide dans le devenir et peut-être l'origine de l'univers. Aujourd'hui, c'est au tour de la métaphysique de soupeser à nouveaux frais le poids du vide dans le cadre de la problématique qui lui est propre. Après un siècle de dépassement, de déconstruction et autre célébration de la fin de la métaphysique, l'intention est de démontrer ici que, loin d'être oublieuse de la question de l'être, elle a pensé celle-ci avec une portée et une acuité sans égales.

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28.00 €

De la science de la société au travail de terrain - Contribution à une histoire critique de la sociologie

BC

L'objectif de cet ouvrage est de contribuer à la critique de la sociologie, qui, en deux siècles, est passée de «science moderne» à « technoscience postmoderne ». Cette métamorphose a essentiellement consisté en l'identification croissante de la «reine des sciences» avec le «travail de terrain». «Plus de sociologie en dehors du travail de terrain»: tel semble être en effet le mot d'ordre que tout sociologue est intimé de suivre aujourd'hui. Dans ce processus, la positivité moderne a laissé de plus en plus de place à P«opérationnalité postmoderne» suivant laquelle la méthodologie scientifique ressemble bien plus à une «méthodo-logistique technoscientifique». La science tend de la sorte à ne plus être qu'une règle d'action qui réussit. Comment cette nouvelle scientificité pragmatique en est venue à justifier le recours systématique au travail de terrain de manière que la sociologie soit en mesure d'agir directement sur ses objets? Comment les sciences sociales, jalouses des sciences naturelles qui garantissent chaque jour un peu plus l'emprise de l'homme sur la nature, se sont identifiées de plus en plus à des expertises visant à accroître le contrôle de la vie sociale - quitte à ne plus laisser subsister des rapports sociaux que ce qui se conforme artificiellement au règne saint-simonien de l'« administration des choses»? C'est à ces questions que l'auteur répond ici en reconstruisant les grandes étapes que la sociologie a franchies depuis les fondateurs du dix-neuvième siècle jusqu'à l'interactionnisme symbolique et l'ethnométhodologie, en passant par l'école de Chicago.

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20.00 €

Débats philosophiques - Une initiation

BC

Que pouvons-nous savoir ? Le surnaturel existe-t-il ? Les valeurs sont-elles relatives ? Le capitalisme est-il bon ? La vie a-t-elle un sens ? Voilà quelques-unes des questions abordées ici, sur le mode de brefs exposés contradictoires ou de débats entre deux protagonistes, où c'est l'argumentation elle-même qui est mise en évidence et non quelque autorité historique de la philosophie dont on se contenterait de rappeler l'opinion. « Notre but est de proposer à des néophytes un avant-goût de l'aventure philosophique sans plus. Nous ne dirons assurément pas à nos lecteurs : " Grâce à nous, vous saurez tout de la philosophie ! " Nous souhaitons en revanche que, si notre travail n'a pas été trop mal fait, on aura une petite idée du genre de ruminations qui trottent dans la tête des philosophes - et nous espérons qu'une fois attiré par le débat on se prendra au jeu. » (Les auteurs)

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12.00 €

Défis technologiques, principe de précaution et démocratie technique

BC

L'histoire récente de l'humanité est riche en catastrophes technologiques majeures (Seveso, Bhopal, Tchernobyl, sang contaminé, maladie de la vache folle...). Cet ouvrage aborde les situations d'incertitude que laisse présager pour l'avenir notre soif inapaisable de technologie et explore les moyens de mieux les encadrer. Il en examine notamment le plus célèbre, le principe responsabilité (Hans Jonas), souligne ses forces et ses faiblesses et l'importance de ne pas confier sa mise en application qu'aux seuls experts et politiques, mais aussi à la société civile. Qu'est-ce que le progrès ? Pourquoi en appelle-t-on aujourd'hui à la précaution et à la responsabilité ? Quelle est la philosophie du principe de précaution ? Peut-on le distinguer du vieux principe de prévention, de prudence ? À qui revient le devoir de traduire dans les faits le principe de précaution ou le principe responsabilité ? Aux élus et aux savants seulement? Ou aux élus, aux savants et aux citoyens? Voilà des questions qui constituent le fil d'Ariane de notre réflexion. Celle-ci entend démontrer que le principe responsabilité est le principe de précaution avant la lettre et que sa mise en œuvre pratique doit se faire dans un espace commun de débat citoyen. Lorsque la situation d'incertitude est suspectée ou constatée, il y a nécessité d'entrer en responsabilité ou en précaution, c'est-à-dire en action dans l'espace citoyen de débats publics qui doit rassembler sans exclusive aussi bien les élus et les savants que les citoyens profanes.

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23.00 €

Des fantômes dans la voix

BC

Nous portons dans nos voix des fantômes que nous transportons, le plus souvent à notre insu, de génération en génération et qui nous parlent de notre histoire, de notre descendance et de notre identité. La plupart du temps ces fantômes agissent sous couvert. Ils refont surface dans nos rêves, nos lapsus, nos anxiétés et dans nos symptômes. La psychopathologie, c'est la pathologie du fantôme, du signifiant indicible mais néanmoins transmis. Tel un bras fantôme ou une jambe fantôme, ce signifiant bien qu'absent est investi. Il est investi d'une pulsion ou d'une intention mais, pareil au membre fantôme, son action véritable, c'est-à-dire son articulation, est bloquée. Or, ce qui n'est pas possible pour un bras ou une jambe, le devient pour une séquence phonologique: on peut refaire le même mouvement exactement - c'est-à-dire refaire point par point une même articulation - tout en changeant radicalement la signification de cette articulation. C'est la structure intrinsèquement ambiguë du langage qui permet la survie et donc la transmission du fantôme phonémique, alors que les fantômes des membres finissent par s'éteindre. C'est elle qui donne lieu à l'inconscient et à son action par-delà l'entendement conscient qu'on peut en avoir. Ce sont ces propositions-là sur la structure linguistique de l'inconscient qui font l'objet de ce livre.

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18.00 €

Détours vers le futur - Des muses et des zombies

BC

Les différentes parties de ce court essai vous amèneront dans le passé pour éclairer un présent qui semble se néantiser dans un avenir incertain. Cette référence aux films de Zemeckis n’est pas qu’une astuce pour attirer le regard du flâneur de librairie. Mon intention est aussi de montrer ici comment la vie quotidienne et la culture populaire de nos sociétés sont des marqueurs de la mutation. "Détours vers le futur", Batman, Spiderman, Vie de merde, ponctueront notre parcours et s’accoupleront avec Homère, Emma Bovary ou les cathédrales du Moyen Âge. Anachronismes ? "Détours vers le futur" est un essai sur l'époque actuelle qui ne cherche ni à la décrier ni à la défendre, mais à la comprendre à partir des similitudes formelles qu'elle partage avec d'autres périodes charnières du passé (esprit carnavalesque et grotesque du Moyen Âge, spleen du XIXe siècle, etc.) qui ont aussi marqué une rupture dans l'évolution sociale et une réorganisation par la marge. Le ludisme de nos sociétés, leur inclination au divertissement et au mélange des genres, à la relecture parodique du passé et de la grande culture, ne témoigne peut-être pas tant de la décadence de notre monde, selon l'auteur, que de son réagencement en de nouveaux possibles. Pour le meilleur et pour le pire.

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15.00 €

Dieu, encore ? Jalons pour une théologie négative contemporaine

BC

La relation au divin est-elle dépassée ? Certainement pas, car elle nourrit notre existence dans ce qu’elle a de plus profond. Pourtant, le mode de représentation de Dieu qu’on nous en propose est une insulte à la raison et débouche sur des énoncés aporétiques. Aussi, pour expurger la figure de Dieu de son excès d’anthropomorphisme, l’auteur lui substitue ici la proposition d’une théologie négative, élaborée au terme d’une critique psychanalytique et sociologique. La théologie négative, ou apophatisme, ne s’attache à aucune image de Dieu. Elle est bien connue de quelques-uns de nos grands mystiques occidentaux dont Maître Eckart n’est pas le moindre. Et par-delà les océans lui répondent le Yoga, le Védanta, le bouddhisme, ou encore le taoïsme, autrement dit l’universel d’une sagesse que l’on peut qualifier de « non duelle ». Fécondée par sa relation à la « vacuité », via l’Extrême-Orient, la théologie négative est appelée à se décentrer de la morale religieuse traditionnelle pour s’ouvrir à une nouvelle éthique susceptible de réconcilier l’homme avec les multiples aspects de la réalité. Elle apparaît comme une voie possible pour enfanter cette sagesse dont nous avons aujourd’hui le plus grand besoin. Un sage, qu’on appellera « non-sujet », c’est-à-dire un être à la fois désencombré de lui-même et d’un Dieu fantoche, pourrait en être le support et le modèle.

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25.00 €

Donner le vertige - Les arts immersifs

BC

Ce livre s'inscrit dans un projet d'anthropologie sensorielle de l'intime. On y montre comment l'expérience du vertige dévoile une part cachée de notre écologie corporelle : plonger dans son corps, lorsque le vertige nous prend, traduit moins un désir de disparaître en s'évanouissant qu'une sensibilité « émersant » en nous. En retournant ainsi la peau, le vertige révèle une cartographie des cavernes intérieures. Se donner le vertige en y étant contraint ou de manière volontaire est une expérience enivrante. Le déséquilibre du cerveau que nous éprouvons dans le vide, dans l'isolement sensoriel, dans les effets internes des machines est tel que nous avons alors du mal à distinguer ce qui se produit en nous de ce qui provient du monde, notre vue se voile, nos sensations s'avivent et notre empathie s'active inconsciemment. Accepter son vertige, c'est consentir à communiquer avec son cerveau dans une relation plus directe entre corps et monde. La profondeur du corps est le continent noir qu'il reste à explorer par des enquêtes en première personne et des entretiens qualitatifs dont on trouvera ici d'éloquents exemples.

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19.00 €

Droit humanitaire et guerres déstructurées -L'exemple africain

BC

Plus de quinze ans après la chute du mur de Berlin, en particulier en Afrique, les conflits se succèdent en cascade (Somalie, Rwanda, Libéria... ) accompagnés d'un déferlement de violence qui laisse sans voix la communauté internationale et impuissant le droit humanitaire international. Dans ces conflits déstructurés où, l'Etat ayant implosé, une multitude de factions s'affrontent dans un combat souvent apparenté à une lutte à mort entre combattants indisciplinés plus ou moins indépendants d'un commandement central, les normes des affrontements armés sont caduques, l'idéologie ne vient plus encadrer la violence, elle ne donne plus un sens au combat, lequel se met au service du banditisme et de la simple lutte pour le pouvoir. Les travailleurs humanitaires deviennent des cibles, les populations civiles sont massacrées, les femmes sont violées, des enfants sont envoyés sur la ligne de feu. Le caractère anarchique de ces conflits met au jour les limites de l'humanitaire, obligeant les organisations à abandonner les civils à la fureur des combattants. Plus que jamais, l'essence même du droit international humanitaire est trahie par les combattants, d'où la nécessité d'un nouveau regard sur le droit et, à travers lui, d'une réflexion sur l'effondrement des systèmes normatifs qui caractérise notre époque. Ce livre porte sur les défis que lance le conflit déstructuré au droit international humanitaire. Que peut en effet ce droit devant la mise à mort de la civilisation ?

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18.00 €

Du personnage romanesque au sujet moral - La littérature comme autre de la philosophie

BC

Quelles relations entretiennent littérature et philosophie ? Sentiment et raison ? Personnage romanesque et sujet moral ? Les rapports entre les univers que ces termes évoquent ont depuis toujours fait l'objet dans la pensée occidentale de jugements opposés, d'incompatibilité pour les uns (par exemple Platon), de complémentarité pour les autres (Aristote déjà). Au vingtième siècle encore, aussi bien le positivisme logique que les idéologies de la fin de l'homme ont réaffirmé à nouveaux frais sinon le divorce entre les deux mondes du moins leur distante autonomie. En même temps pourtant, les écrivains parmi les plus grands aussi bien que de nombreux penseurs humanistes n'ont cessé de faire la preuve de leur continuité. Cet ouvrage se range résolument dans cette dernière tradition. La littérature narrative apparaît donc ici comme un laboratoire de pensée et de recherche sociologique, comme une expérience de philosophie concrète, comme un lieu de retour sur soi et d'interrogation sur le devenir sujet de l'homme. Guidé par l'œuvre de Saul Bellow mais aussi par Musil, Proust, Azar Nafisi et autres narrateurs du devenir soi, l'auteur retrouve dans le roman la complexité, l'ouverture et la réflexion critique d'une philosophie morale en acte.

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23.00 €

Eclats - Figures de la colère

BC

La colère a plus d'un visage. Violence redoutée, courte folie ou refus indigné, elle fait l'objet d'appréciations et de jugements variés et contradictoires. Il y a de multiples façons de l'éprouver et d'en faire l'expérience. Ce livre propose un voyage dans l'imaginaire occidental en suivant les multiples représentations de la colère dans la littérature, la philosophie, l'art et l'histoire. Il s'attache à la manière dont la colère a été comprise et jugée, mais également à la façon dont les individus et les sociétés, à travers la colère, déchiffrent leur âme, sondent leurs limites et interrogent leur être.

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14.00 €

Écrire et mourir

BC

Cet ouvrage est constitué de douze tête-à-tête, imaginés par l'auteur, entre des suicidés de la littérature. Leurs tête-à-tête sont évidemment imaginaires, mais les propos sont authentiques, le plus souvent fidèles à l’écrit, toujours à l’esprit. Ces dialogues n’ont pas été composés ; l’auteur a écouté ces écrivains qui se sont enlevé la vie se parler avec les mots toujours vivants de leurs écrits où quelque chose demandait à être, et il a transcrit. Les interlocuteurs des entretiens qui suivent participent à une réalité nouvelle qui est là pour nous faire connaître la douleur qui a attiré les unes vers les autres leurs paroles autrement séparées. Au moyen d'une pratique systémique de la transtextualité, Jacques Beaudry donne forme à un échange spirituel qui existait déjà virtuellement.

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18.00 €

Eloge de la fragilité

BC

«Quoi que l'homme fasse, il ne peut être qu'en défaut, qu'en manque, qu'en faute, qu'en dette face à un idéal qui peut servir de principe régulateur, mais qui ne peut, en aucune façon, s'incarner. Car dût-il s'incarner, il ne serait plus à la hauteur de lui-même, à savoir du pur fantasme. L'être parfait est un fantasme, seul le fantasme est parfait, mais tout ce qui existe est imparfait, mortel, avançant à tâtons, digne d'admiration pour toutes les forces adverses qu'il doit affronter, objet de compassion pour toutes les défaites qu'il doit subir. Pourtant, la réalité n'est dite imparfaite qu'en comparaison avec l'idéal ou le modèle. Considérée en elle-même, elle est, au contraire, infinie richesse, perpétuelle prolifération, source de toutes les valeurs, origine de tous les fantasmes, de tous les idéaux et de tous les modèles. La norme, l'idéal constituent un appauvrissement, une simplification, une standardisation ou une uniformisation de ce qui est. Le fantasme est toujours celui d'un présent, passé ou futur, âge d'or ou paradis perdu, apocalypse, utopie, etc. Le réel, quant à lui, est toujours de l'événement vivant, en train de se faire et d'advenir à l'intérieur d'un corps à corps. Autant l'homme se complaît dans le fantasme, autant il se sent perdu. C'est en prenant la réalité à bras-le-corps, quelle que soit la nature de cette étreinte, amour ou haine, qu'il se retrouve. Il peut enfin lutter et agir au lieu de simplement subir.» (Pierre Bertrand)

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21.00 €

Eloge du tact

BC

Saisie délicate du sens de l’instant présent présidant à un geste inattendu, le tact pratique l’art du détour ou du rebond là où la voie droite et directe échouerait vraisemblablement; il s’apparente au flair, à la retenue et, bien qu’il implique une certaine rapidité, s’oppose à la brusquerie obnubilée par son objectif et négligeant toute interrogation sur les moyens à déployer pour l’atteindre. Toute délicatesse ne relève pourtant pas du tact. Il arrive en effet qu’on nomme ainsi une forme de fragilité, d’incapacité à supporter telle ou telle action, remarque, situation. Le tact se rapproche davantage d’une intuition de ce qu’il convient de dire ou de faire au moment opportun, au moment voulu. «Intuition juste» comme l’eustokhia dont parle Aristote, comme le «flair» ou la «quasi divine sûreté de l’âme» dont parle Platon à l’aide d’un mot grec de la même famille (eustokhos). Entre sagacité et vivacité d’esprit, il désigne une certaine «acuité de l’âme» qui fait choisir, en situation, l’expédient, la formule ou le geste opportuns bien que discrets et manifeste une faculté d’adéquation (qui n’est pas adaptation) à la situation, qu’il épouse plutôt qu’il ne s’y confronte, à laquelle il ne fait pas face comme à quelque chose qui s’opposerait à lui. En termes temporels, cette perspicacité renvoie à une intelligence de l’immédiat qui est celle de l’opinion droite telle que la décrit Socrate à la fin du Ménon ; elle est saisie du moment opportun, sens de l’à- propos, subtile appréhension de ce que les philosophes grecs appelaient le kaïros. Pour ces raisons, le tact relève davantage, à l’instar d’un savoir-faire, des vertus pratiques que des vertus intellectuelles, du moins en apparence.

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18.00 €

Entretiens avec Hélène Reboul - Au bout de mon âge... Comprendre le vieillissement

BC

Psychologue, fondatrice de l'enseignement en gérontologie à l'université de Lyon 2, ex-présidente de l'Association internationale des universités du troisième âge, professeur émérite, Hélène Reboul a participé au dévalions et les conduites qui leur sont rattachées. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages et de nombreux articles qui ont contribué à situer l'importance de ces dimensions constitutives de l'existence dans la conscience contemporaine. Par sa réflexion et son engagement social et spirituel, elle a su démontrer la nécessité d'associer de façon dynamique une vision universitaire à des interventions axées sur les valeurs de respect et de la qualité de vie des personnes âgées.

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21.00 €

Entretiens avec Luc Brisson - Rendre raison au mythe

BC

Philosophe, spécialiste de la pensée antique, Luc Brisson est d'abord celui qui a renouvelé la lecture de Platon, au sens à la fois technique -- il en est le plus important traducteur français contemporain -- et herméneutique. Mais il en a aussi relancé les questions. Ce rapport avec le fondateur de la philosophie occidentale définit en effet du même coup, et de manière plus générale, la double interrogation qui oriente ses travaux: comment la philosophie est-elle née en Grèce ancienne? Quelle est la nature propre de cet exercice de l'esprit? Qu'il étudie une figure mythique (Tirésias, Orphée, Hermaphrodite, notamment) ou qu'il examine des théories scientifiques contemporaines (celle du Big Bang standard, par exemple), l'axe de sa réflexion est toujours celui du mouvement par lequel le mythe et la raison se succèdent et se reconduisent mutuellement.

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25.00 €

Est-on tenu de faire du bien à autrui ? Et autres questions morales

BC

Il faut faire le bien, voilà ce dont nous sommes tous convaincus. Mais qu’est-ce que le bien ? N’est-il pas permis parfois de faire le mal pour obtenir le bien ? Est-on tenu de faire du bien à autrui, même contre son gré ? Devant un problème moral, il ne suffit pas d’appliquer quelques principes généraux absolus peu importe les circonstances. Doit-on toujours dire la vérité, toujours tenir une promesse, ne jamais recourir à la violence ? Il n’y a pas de réponses simples à ces questions. Ce petit livre constitue une brève introduction à la philosophie morale, par le biais de dix questions essentielles où sont examinés différents points de vue sur les fins de nos actions. L’auteur soutient qu’on ne peut aborder judicieusement les questions morales que par l’examen attentif de la situation particulière où les notions éthiques entrent en concurrence. À partir d’exemples inspirés des grands philosophes et de situations récentes qui portent aussi bien sur l’administration de la justice, l’éthique médicale que le sens du devoir individuel et commun, cet essai montre que la délibération morale est essentielle à la détermination de notre conduite.

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19.00 €

Etat dépressif et temporalité - Contribution à la sociologie de la santé mentale

BC

Cet ouvrage se situe au carrefour de trois problématiques: l'explosion des troubles dépressifs et de la consommation d'antidépresseurs au cours des dernières décennies; l'émergence de la « société de la responsabilité de soi» (Ehrenberg), qui nous a fait passer d'une régulation basée sur 1'obéissance à une régulation fondée sur la prise de décision et l'initiative personnelles; et la reconfiguration du rapport au temps, que livres populaires et magazines ne cessent de nous inciter a maîtriser. Il entend donc contribuer à mieux définir l'individualité contemporaine et ses dilemmes en l'abordant en particulier par le rapport au temps tel qu'il se donne à voir chez les individus dépressifs. Les troubles dépressifs constituent en effet une intéressante porte d'entrée pour l'étude de ce rapport d'autant plus qu'ils sont eux-mêmes caractérisés par un élément temporel essentiel, celui du ralentissement psychomoteur. En creux de la description des perturbations temporelles qui accompagnent les états dépressifs et au travers des témoignages de personnes dépressives, on voit apparaitre du même coup le portrait des types d'individus « fabriqués » par la société.

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16.00 €

Etat-nation, tyrannie et droits humains - Archéologie de l'ordre politique

BC

Ce livre cherche à dégager les fondations sur lesquelles les piliers centraux des institutions politiques occidentales ont été établis : État-nation, loi, souveraineté, droits de l'homme, etc. Il cerne la nature des rapports entre « État » et « nation » à travers les relations tourmentées de ce que deviendront la « France » et l'« Allemagne » issues du règne de Charlemagne, « père de l'Europe ». Ces deux pays illustrent respectivement de façon paradigmatique l'État souverain unitaire et l'État évanescent d'un Saint-Empire mourant en 1806. Nietzsche avait raison de penser que la « tyrannie » est le régime politique le plus ancien. Les analyses spectrales de Platon ont montré que le « tyran » sommeille en chacun de nous, prêt à se « projeter » sur la scène politique. Nous sommes ainsi renvoyés à une anthropo-politique où les droits humains font partie de l'anthropogenèse qui pose des garde-fous pour empêcher l'humain de régresser à sa première nature de brute tyrannique. Ces garde-fous pour combattre la tyrannie prennent des « visages » différents selon les époques : la « justice » dans l'Antiquité classique, les « droits » à l'époque de l'« État souverain ».

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38.00 €

Ethique de l'accompagnement

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La maladie, quelle qu'elle soit, touche à la condition humaine et aux images que l'on se fait de soi, des autres et de la vie. Elle suscite des questions qui trouvent peu de réponses et qui, par conséquent, n'ont pas de fin. Contrairement à ce que l'on pense, les personnes malades sont souvent très ouvertes aux interrogations existentielles. Ce sont souvent les soignants qui n'osent pas s'aventurer sur ce terrain par manque de confiance, se reposant sur les comités d'éthique. Pourtant ce sont les patients et leurs proches qui réfléchissent, délibèrent et décident. L'être humain décide, dans de tels contextes de soins, de vie et de mort, selon ce qui a un sens pour lui. Dans ce cadre, le rôle du soignant n'est pas celui de l'expert en questions existentielles, mais celui d'un accompagnateur de ceux qui doivent penser par eux-mêmes selon leurs propres expériences, leurs intuitions, leurs doutes. Il retrouve ainsi avec eux un dialogue que l'humanité ne cesse d'avoir avec elle-même.

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18.00 €

Être vif, être à vif

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La dismose est le contraire de la cosmose. Là où celle-ci nous immerge dans la nature en orientant notre sensibilité vers le bien-être, la dismose altère cette même sensibilité par l’invasion des autres, la contagion du monde et la pénétration des techniques en nous. La contamination, le viol, la maladie chronique, les biotechnologies, mettent ainsi à l’épreuve notre vivacité en portant parfois atteinte à notre vitalité. Confronté de l’intérieur à des modifications sensorielles par la contrainte ou de manière involontaire, le sujet doit alors trouver — mais ne trouvera pas si la dismose est trop forte — les ressources capacitaires pour se revivaciter et se revitaliser. Car « être à vif » est aussi l’occasion, dans le dépassement de nos limites physiques, d'« être vif », de ressentir l’intérieur de notre corps par l’exaltation de sensations inverses et encore inactives. Sentir alors sa vivacité est une manière de s’activer, moins pour s’adapter que pour développer ce corps capacitaire encore inédit. Cet ouvrage examine quelques-unes des façons que, devant la menace ou dans la douleur, le corps vivant emprunte pour se maintenir en vie et assurer sa résilience, et se demande s’il nous est possible d’activer de nouvelles formes de vie en puisant dans la vivacité de notre corps.

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18.00 €

Facebook, la liste et moi

BC

« Facebook, finalement, n'est qu'une liste ! La constatation n'a rien d'extraordinaire, et pourtant cette liste, qui peut évoquer à certains égards le convoyeur hypnotique, aurait effectivement tendance à nous emporter dans sa logique. » Tel est le point de départ de cet essai qui, avec justesse et vivacité, se propose de mettre en évidence cette logique et ses effets, particulièrement ceux qui infléchissent notre façon d'être au monde et avec les autres. Cette idée de la liste est venue à l'auteur à la lecture de "Vertige de la liste" d'Umberto Eco. Dans cet essai, paru en 2009, Eco propose une histoire de la liste dans la littérature, de Homère à Perec, qui révèle une fascination singulière et une propension curieuse de l'homme à vouloir énumérer le monde. Rémi Guertin est géographe et n'est pas spécialiste des réseaux sociaux ou de Facebook en particulier. Il a un compte Facebook comme 2,23 milliards d'individus dans le monde, mais il cherche non pas ici à faire une analyse exhaustive de Facebook, ne s'adressant pas à un lecteur spécialiste, mais tente plutôt de provoquer la réflexion et de mettre en lumière certains aspects restés inaperçus de l'addiction qu'elle engendre. Si, comme d'autres médias sociaux, Facebook a certes son utilité, elle a aussi ses revers qui entretiennent une dévorante soif de reconnaissance, un désir inépuisable et une expectative sans véritable satisfaction. Facebook apparaît en somme comme un miroir grossissant de ce que nous sommes devenus : une masse d'individus banalisés et dépersonnalisés par les prodiges d'une liste dopante.

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10.00 €

Filiation et altérité - Psychanalyse et malaise dans la psychiatrie

BC

Comment, depuis ses processus et ses fantasmes originaires, le sujet humain s'inscrit-il dans ses filiations ? Comment accède-t-il dans sa culture à son propre espace et à son propre temps? C'est en croisant les traditions de pensée arabo-musulmane et occidentale qu'il s'agit ici, en partant du corps sur lequel s'étayent les organisateurs culturels, de mettre en lumière les différents registres sociaux et métapsychologiques qui contribuent au devenir du sujet dans le monde. En se plaçant résolument dans une perspective transculturelle et en évitant les dogmatismes cliniques, Essedik Jeddi dégage les divers champs de signification qu'un événement subjectif peut ouvrir pour l'individu et le collectif, jusque dans l'expérience psychotique et ce qu'elle représente pour les soignants. Il constate alors que l'aliénation corporelle, psychique et culturelle dont témoignent les malades psychiatriques exprime un refoulé originaire, tant psychologique que social. En puisant dans plusieurs disciplines - psychiatrie, psychanalyse, psychophysiologie, anthropologie, sociologie -, il fait ainsi apparaître les mécanismes et les paradoxes psychiques et socioculturels qui conduisent de nombreux individus à se vivre comme étrangers dans leur propre culture.

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23.00 €

Football et érotisme au masculin - Une anthropologue au stade

BC

On connaît la popularité du football, la fascination qu'il exerce, l'enthousiasme parfois violent dont il fait l'objet. À l'ère de l'athéisme moderne, ce sport a ainsi acquis un statut de bien culturel, qui se traduit en commerce chez les uns, en catharsis chez les autres, en colère chez d'autres encore. Telle est la dimension sociologique du phénomène. Mais le jeu offre d'inépuisables possibilités de résonance pour les significations les plus impensables : chant lyrique, ode à la guerre, culte sacré, référence pour tous les types d'identité. Sa mise en scène oscille entre Mars et Éros, il simule une bataille (force, terreur), mais parodie des actes au contenu profondément sexuel (passion, amour). Et c'est en dégageant alors les principes fondamentaux du jeu - d'une part, le divorce du pied et de la main pour diriger le ballon, d'autre part, l'accouplement du pied et du ballon pour marquer le but et du gardien et de la cage pour l'éviter - qu'apparaît toute la richesse anthropologique du football.

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18.00 €

Formes de la société - Vol 1 : Genèse du politique

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Né en Suisse en 1935, Michel Freitag obtient un diplôme en économie et en droit à l'université de Neuchâtel et un doctorat de sociologie à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris où Alain Touraine l'engage ensuite comme chercheur. Il s'installe à Montréal en 1970 où il pratiquera toute sa carrière de professeur à la faculté de sociologie de l'université du Québec. Jusqu'en 2009, année de sa disparition, il étoffe et recompose son œuvre maîtresse qui est sans aucun doute "Dialectique et société", d'une richesse et d'une ampleur extraordinaire, parue en deux volumes en 1986 (réédités aux éditions Liber en 2011). Ce vaste travail se déploie selon plusieurs dimensions interdépendantes dont les aspects les plus marquants doivent être compris dans le cadre d'un dialogue général qu'il entretient avec l'ensemble des sciences sociales de la seconde moitié du XXème siècle : psychologie, linguistique, ethnologie, épistémologie, structuralisme, etc. "Genèse du politique" est le premier recueil d'un ensemble de textes rassemblés à titre posthume sous le titre général de "Formes de la société" qui comprendra cinq volumes. Ce premier volume regroupe cinq textes à teneur historique sur la naissance du politique.

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30.00 €

Formes de la société - Vol 2 : Nation, ville, architecture

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Né à la Chaux-de-Fonds en Suisse en 1935, Michel Freitag obtient un diplôme en économie et en droit à l’université de Neuchâtel et un doctorat de sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris où Alain Touraine l’engage ensuite comme chercheur. Il s’installe à Montréal en 1970 où il pratiquera toute sa carrière de professeur à la faculté de sociologie de l’université du Québec. Jusqu’en 2009, année de sa disparition, il étoffe et recompose son œuvre maîtresse qui est sans aucun doute Dialectique et société, d’une richesse et d’une ampleur extraordinaire, parue en deux volumes en 1986 (réédités aux éditions Liber en 2011). Ce vaste travail se déploie selon plusieurs dimensions interdépendantes dont les aspects les plus marquants doivent être compris dans le cadre d’un dialogue qu’il entretient avec l’ensemble des sciences sociales de la seconde moitié du XXe siècle : psychologie, linguistique, ethnologie, épistémologie, structuralisme, etc. Nation, ville, architecture est le deuxième recueil d’un ensemble de textes rassemblés à titre posthume sous le titre général de Formes de la société qui comprendra cinq volumes. Les trois textes réunis ici ont respectivement pour objet la forme nationale de l’État moderne, une sociologie des différents styles architecturaux qui ont traduit dans la matière l’esprit de cette transition moderne jusqu’à nos jours et, finalement, la description des formes de l’urbanisation, de la naissance de la bourgeoisie jusqu’à la globalisation du capitalisme. L’ensemble des volumes visent à rendre accessible à un large public les écrits de Freitag, parfois épuisés, ou encore disséminés dans différents lieux de publication, à diffusion souvent restreinte, et à les regrouper selon une thématique que le sociologue avait à l’esprit en les écrivant.

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33.00 €

Formes de la société - Vol 3 : Totalitarismes

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Né à la Chaux-de-Fonds en Suisse en 1935, Michel Freitag obtient un diplôme en économie et en droit à l'université de Neuchâtel et un doctorat de sociologie à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris où Alain Touraine l'engage ensuite comme chercheur. Il s'installe à Montréal en 1970 où il pratiquera toute sa carrière de professeur à la faculté de sociologie de l'université du Québec. Totalitarismes est le troisième recueil de textes de Michel Freitag rassemblés à titre posthume sous le titre général de Formes de la société. Ce projet éditorial vise à rendre accessibles à un large public des inédits ainsi que des écrits épuisés ou disséminés entre divers lieux de publication, à diffusion souvent restreinte, et à les regrouper selon une thématique entrevue par l'auteur dès leur rédaction.

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33.00 €

Formes de la société - Vol 4 : De l'Amérique

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De l’Amérique est le quatrième recueil de textes du sociologue Michel Freitag rassemblés à titre posthume sous le titre général de Formes de la société. Ce projet éditorial vise à rendre accessibles à un large public des inédits ainsi que des écrits épuisés ou disséminés entre divers lieux de publication, à diffusion souvent restreinte, et à les regrouper selon une thématique entrevue par l’auteur dès leur rédaction. « L’Amérique est d’abord une idée, et l'idée maîtresse de l'Amérique c’est la liberté de l’individu saisi au niveau de sa voLonté, de sa capacité et de sa puissance d’agir. c’est pour cette idée que le monde n’est qu’un espace ouvert à l'action. »

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38.00 €

Fragments sur le libertinage contemporain

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Le libertinage n'est pas circonscrit à un groupe social uniforme, classe d'âge, catégorie socioprofessionnelle, famille philosophique. Il ne forme pas davantage un isolat culturel. Dans la diversité même de ses manifestations, il illustre la variété des situations et des rôles que l'individu peut souhaiter expérimenter dans une vision dynamique, vitaliste, de sa sexualité. Les présents fragments visent moins à établir un catalogue exhaustif des possibles de la performance libertine qu'à apporter quelques éléments de réflexion sur ce qui s'y joue sur les plans relationnel et émotionnel. Ils interrogent une réalité formalisable en de nombreux de ses aspects et tentent d'approcher ce qui se dit à travers elle de l'humaine capacité à acter le désir sexuel comme forme créative.

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14.00 €

Généalogies et nature du transhumanisme - Etat actuel du débat

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Depuis maintenant quelques années, le transhumanisme s'est imposé, tant dans l'espace médiatique que dans les mondes universitaires, politiques et économiques, des deux côtés de l'Atlantique. Le mouvement transhumaniste embrasse une pluralité de voix, d'acteurs et de réalités depuis sa naissance dans la seconde moitié du XXe siècle. S'agit-il d'une nouvelle utopie ou d'une dystopie, d'un nouvel idéal civilisationnel ou d'un argument marketing, d'une philosophie ou d'une religiosité séculière, d'un nouveau paradigme anthropologique, d'un mouvement politique ou d'un projet de société ou bien tout cela à la fois ? Au fond, qu'est-ce que le transhumanisme ? Existe-t-il des critères généraux de rassemblement de tous les transhumanismes ? Par ailleurs, doit-on voir, dans la diversité des propositions transhumanistes, des productions de futurs possibles sur le mode de la science-fiction, probablement privés de toute mise en œuvre pratique, ou faut-il y voir au contraire les anticipations et les reflets particuliers, dans la culture, d'une mutation anthropologique fondamentale en cours de réalisation ? Le questionnement apparaît d'emblée double, typologique et ontologique: il s'agit non seulement de se demander s'il existe un idéal-type ou une vision du monde sur lesquels tous les transhumanistes s'accorderaient, mais aussi si les théories transhumanistes sont sous-tendues par des logiques sociales ou anthropologiques. Le présent ouvrage entend présenter ces questionnements. Faisant le pari de l'intelligibilité et du dialogue, il donne la parole à des transhumanistes, à des sympathisants du mouvement, à des adversaires déclarés et à des analystes.

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22.00 €

Gouvernance collaborative - Un antimanuel

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L’idée d’un antimanuel n’est pas nouvelle, mais elle n’est pas nécessairement claire. Il ne s’agit pas de corriger les menues erreurs des manuels en vogue, pas plus que de remplacer une scholastique par une autre, c’est-à-dire de proposer un syllabus de rechange - sorte d’énumération sommaire de questions tranchées par l’autorité et condamnées comme hérésies. La vocation de l’antimanuel est de faire le ménage sur un terrain jonché de postulats naïfs, de raisonnements courts, de propositions dogmatiques et de recettes simplistes pour le décontaminer. Objectif: débronzer les dogmes, aider à prendre une vue d’ensemble des questions en suspens et faciliter le travail de la pensée critique. En combattant toute orthodoxie, l’antimanuel est donc une forme bien ajustée au contenu de l’approche de la gouvernance - qui est essentiellement subversive. Gilles Paquet poursuit dans cet ouvrage sa description et sa défense de la gouvernance comme mode de gouverne dans des sociétés, des entreprises et des organisations où le pouvoir ne s’exerce pas de manière hiérarchique, où les connaissances sont complémentaires et où les enjeux sont collectifs. «La visée avouée est de faire que la problématique gouvernance s’en trouve un tout petit peu moins mal comprise, et donc moins mal aimée, et qu’en conséquence nos organisations et nos socioéconomies soient un tout petit peu moins mal gouvernées.

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25.00 €

Halte au gâchis - En finir avec l'économie-management à l'américaine

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Recueil de textes critiques sur le management, son travail, son enseignement et sa responsabilité.

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16.00 €

Henri F. Ellenberger - Une vie

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Henri F. Ellenberger (1905-1993) est l'un des maîtres de la psychiatrie et de la criminologie contemporaine. Il a été professeur à l'université McGill depuis le début des années 1960. Il est notamment l'auteur de À la découverte de l'inconscient. Né en Afrique, il a travaillé en Europe puis aux États-Unis et au Canada.

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27.00 €

Hiérarchies

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Alors que la mode est au plan, à l'univers bidimensionnel des grandes surfaces, ces hiérarchies se veulent un rappel au volume, à l'épaisseur de la vie. Elles développent la troisième dimension, la hauteur, qui ne fait son apparition dans le monde qu'à travers le désir et le jugement de l'être humain. Elles traduisent presque toutes des jugements de valeur. Parmi les objections qu'on voudra leur faire ne pourra donc figurer celle d'être fausses. Il en est une cependant qu'on ne manquera pas d'élever contre elles: celle de ne représenter que la perspective singulière d'un homme, d'être trop personnelles pour valoir pour tous. Je ne demande pas mieux. Cela dit, établir ses propres hiérarchies n'est pas la même chose que réciter sa profession de foi. Il faut pouvoir dire non pas " voici les croyances, les principes, la philosophie qui forment depuis toujours le sillon de ma vie ", mais plutôt " voici comment je vois les choses aujourd'hui, à partir du chantier, de l'expérience toujours ouverte de mon existence ". À ceux qui n'ont jamais douté, ni jamais vécu ainsi à l'aventure, puisse ce très modeste recueil servir de provocation.

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10.00 €

Hollywood Inferno

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L'enfer de Dante compte neuf cercles. Hollywood pourrait assurément être le dixième. Périssent vos rêves de gloire sur grand écran, le star-system n'est en effet qu'une comédie jouée par des dieux tragiques en proie aux pires démons. Dans la cité des anges, rien n'est ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Tout est chaos et hideur, misère, fureur et malheur. La mort violente côtoie la vie facile. La drogue, l'alcool et la débauche s'invitent sans cesse au festin du succès. L'aliénation voisine avec l'adulation des masses. La grâce est suivie comme son ombre par la disgrâce. Vous qui entrez dans ce monde immonde, abandonnez tout espoir. Vous ne trouverez que souffrance et désillusion. Pourquoi diable en est-il ainsi dans le plus céleste des royaumes terrestres? Voyageurs assez téméraires pour ne pas craindre les brûlures de la vérité, enfoncez-vous dans la vallée de larmes qu'est l'univers implacable des icônes de l'image et vous saurez ce que tant d'inconscients ignorent: pouvoir, réussite, cinéma, les sources magiques auxquelles s'abreuvent vos idoles sont toutes empoisonnées. Vous qui entrez dans cet ouvrage, n'abandonnez pas toute espérance. Au bout de votre périple au coeur des ténèbres, vous découvrirez une lumineuse consolation: la clef de l'une des plus fascinantes énigmes de notre civilisation.

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24.00 €

Horizons de l'être

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À la mort de sa femme qu’il aimait, un grand silence s’estfait. La conversation entre elle et lui s’est interrompue, leurs échangesquotidiens ont cessé, leur vie commune s’est rompue. L’auteur a dû apprendre àcomposer avec son absence, avec un vide qu’il pouvait sentir et même entendre,en lui et tout autour de lui. Il a alors commencé à écrire. Celivre, texte hybride entre l’essai et le récit, est né dans le deuil et l’aaccompagné, mais il va bien au-delà. Retour sur un passé, il est devenuexploration d’un présent tendu vers l’avenir. Un présent porté par un désir,hérité pour une part de la personne aimée. " Si une sourde angoissehabite ces pages, une angoisse que le lecteur connaît sans doute, ma méditationn’est ni triste ni morbide. Elle est une exploration sensible du monde, uneinvitation à mieux le sentir et le pressentir, en suivant les contours dusilence et du désir, à percevoir un peu mieux quelques nervures ou dimensions denotre existence. "

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14.00 €

Hors la voix - Battements entre aphasie et autisme

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Le thème directeur de cet ouvrage est la voix, ses bruits et ses bris, ses «bruisures», dont on suit la constitution en objet propre de la psychanalyse depuis les premières observations de Grandjean de Fouchy au dix-huitième siècle jusqu'aux cas cliniques de l'auteur, en passant par ce que Broca appelait «aphémie». «J'appelle bruisures les difficultés aphasiques par lesquelles il est possible d'aborder la question de l'objet voix dans le champ de la psychanalyse. Les bruisures sont liées à des difficultés relevant de l'organicité du vocal: les trébuchements, les bégaiements, les aphonies, enfin toutes les sortes d'aphasies, ces choses qui ne sont pas directement élaborables dans le registre de la signifiance avec ses mots d'esprit, lapsus et autres, et sur lesquelles Freud s'est appuyé à l'orée de la formulation de la psychanalyse. C'est en effet dans l'abord des aphasies qu'il a été conduit à poser que les problèmes de la voix, du langage et de la parole, ne se superposent pas vraiment aux découvertes et hypothèses de la neurologie. En somme, il n'y a pas de correspondance bi-univoque entre le langage et l'organisation cérébrale. C'est donc par la question posée par l'aphasie que Freud met au jour la dimension spécifique de la parole et de la voix. Pourtant si la parole va être élaborée comme le lieu même de la psychanalyse, la question de la voix ne va jamais vraiment être ni thématisée ni conceptualisée, aussi bien par Freud que par Lacan, bien qu'elle sourde en permanence dans leurs élaborations.

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15.00 €

Industrie culturelle et vie quotidienne

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Avec l’émergence des métropoles, des médias modernes et de la société de masse, il s’est mis en marche un processus d’esthétisation de l’existence qui a peu à peu transformé le corps social en protagoniste de l’histoire. En action dans le kitsch, l’art nouveau et l’industrie du spectacle; radicalisé à travers l’expérience des avant-gardes artistiques du vingtième siècle et les performances des contre-cultures; accéléré, édulcoré et nourri par la télévision et la culture pop, il semble arrivé aujourd’hui à la maturité en deçà et au-delà de l’art. Le voici s’épanouir dans des scènes urbaines chargées d’émotion et dans la socialité numérique, partout où la vie quotidienne est devenue le cœur même de la culture, à la fois fétiche et instrument de la production, art et marchandise, sujet politique et objet de consommation. Ainsi, au moment même où nous assistons à l’émancipation tant souhaitée du public, nous constatons également sa définitive et volontaire aliénation.

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22.00 €

Intimité et secret dans les soins

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Nous vivons dans une société où la transparence est une valeur de haute importance. Dans le contexte d'un suivi au long cours, va-t-il de soi qu'un patient ait « à tout dire » à son médecin, son psychiatre, son psychothérapeute ou son infirmière ? La proximité dans les soins implique-t-elle automatiquement la révélation de tous les objets secrets ? Les textes rassemblés dans cet ouvrage sont des regards sur l'intimité. Différentes manières d'appréhender, de s'approcher par le langage de ces secrets que nous partageons. Jusqu'où le professionnel peut-il et doit-il pénétrer dans l'intimité de l'autre en dépit de la proximité dans les soins ? Que devons-nous penser et faire lorsque des personnes déposent des secrets qui mettent les intervenants dans l'embarras ou qui les paralysent ? L'écoute de l'intimité est un exercice qui ne s'improvise pas. Par sa posture tout à la fois proche et retenue, le professionnel tend une main aux exclus, aux souffrants et plus largement à un autre humain, semblable et différent, pour leur rappeler qu'une rencontre est possible.

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28.00 €

Introduction à la sociologie allemande

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"Wegweiser - une boussole", voilà résumée en un mot toute l’ambition de ce livre. Il offre, dans un langage dépouillé du jargon spécialisé, un outil d’orientation pour qui désire se familiariser avec la sociologie allemande. Pourquoi une telle introduction ? D’abord, parce que cette sociologie reste mal connue dans nos pays francophones. Ensuite, parce que, en dehors des études spécialisées et mis à part les manuels généralistes ou autres dictionnaires, des ouvrages d’introduction similaires n’existaient pas encore en langue française. Enfin, parce que la sociologie allemande est probablement celle qui a inspiré le plus la discipline tant sur le plan des concepts et des méthodes que sur celui des thèmes directeurs. De Simmel à Luhmann, en passant par Weber, Tönnies, les membres de l’école de Francfort et les autres grands noms de la discipline, des principaux courants à l’éclatement actuel des tendances qui l’animent, on trouvera ici présenté plus d’un siècle d’activité intellectuelle et institutionnelle riche aussi bien de pénétration analytique que de débats scientifiques, politiques et personnels. Complété par une série d’annexes, cet ouvrage constitue un guide utile aussi bien pour l’étudiant et le spécialiste que pour le public qui voudrait y voir plus clair dans une tradition féconde qui a généreusement nourri la pensée sociologique mondiale.

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23.00 €

Introduction à une théorie générale du symbolique - Dialectique et société T2

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Ce livre est consacré à la dimension symbolique qui caractérise l’ensemble de l’expérience humaine et que l’on peut subsumer, sociologiquement, sous le concept de pratique significative. Le symbolique englobe tout le domaine ontologique de la représentation par idées ou concepts. Il ne se limite cependant pas à une simple faculté psychique de l’être humain,mais existe aussi concrètement sous la forme de l’institution comme cadre structuré et structurant effectif de la vie proprement humaine. Ce cadre symbolique objectivé dans le langage et dans la culture, ainsi que dans toutes les institutions sociales entendues au sens le plus large, assume à l’égard de chaque pratique significative la fonction d’un a priori transcendantal. Je défendrai tout au long de cet ouvrage la thèse selon laquelle la dimension transcendantale fait partie intégrante de la réalité humaine, mais qu’elle n’en représente pas le socle solide; elle y est, au contraire, la marque de sa fragilité ontologique irréductible. Cette précarité ontologique tient aussi au fait que l’humanité est responsable d’elle-même dans la mesure où son existence ne dépend, en dernière instance, ni de la nécessité ni du hasard. La prise de conscience qui pèse désormais sur l’avenir même de l’homme, et qui coïncide avec sa valeur ontologique supérieure dans l’ensemble de l’univers matériel, représente peut-être la novation intellectuelle ou idéologique la plus importante de notre époque, celle qui nous interpelle le plus directement et profondément.

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38.00 €

Jésus, est-il mort sur la croix ? Essai historique

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Cet essai historique propose de remonter le temps et de nous faire assister à l'exécution de Jésus en l'an 30 ou 33 de notre ère. À travers une lecture critique des quatre évangiles et une parfaite connaissance des procédures d'exécutions capitales, l'auteur s'attache à reconsidérer les circonstances de la crucifixion de Jésus, un charpentier juif de Galilée devenu prédicateur itinérant, condamné à mort par Ponce Pilate, le préfet de Judée. Comment expliquer rationnellement que Jésus ait pu être vu bien vivant dans les jours qui ont suivi son exécution ? Cette véritable enquête aboutit à la conclusion que Jésus n'est probablement pas mort sur la croix puis ressuscité, mais qu'il a survécu à son exécution. L'intention initiale de l'auteur, en commençant ce travail, n'était pas de réfuter une affirmation dogmatique. Il n'a pas écrit pour justifier une thèse toute faite contre la mort de Jésus sur la croix. En ce sens, l'objet de ce livre n'est donc pas une démonstration, mais le résultat d'une recherche et d'une longue enquête historique. La distinction est peut-être subtile, mais importante. L'objectif de Frédéric Armand était de relater les modalités de l'exécution judiciaire par crucifixion, illustrées par l'exemple de Jésus. C'est finalement Jésus lui-même, au départ simple cas d'étude, qui est devenu le sujet principal de ce travail passionnant.

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L'abîme de la liberté - Critique du libéralisme

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La question de la liberté concerne l’essence de l’être humain, elle est donc de nature philosophique. Mais tout exercice effectif comme toute reconnaissance de la liberté s’inscrivent nécessairement dans des rapports sociaux normativement structurés et à portée identitaire. Ainsi, la liberté est tout en même temps une dimension transcendantale de la vie humaine et une institution sociale, et c’est à la sociologie qu’il appartient de mettre en lumière et de faire valoir cette autre dimension de la liberté, qui n’en forme pas une limitation extérieure, mais qui participe directement à sa fondation. En effet, l’être humain ne se qualifie pas seulement ontologiquement par la liberté, mais tout autant par la solidarité que comporte sa socialité, tout aussi essentielle pour lui. C’est donc dans la société que la liberté humaine est destinée à se réaliser et à s’objectiver, et non pas contre elle ou en dehors d’elle. Tout au long de son extraordinaire performance mondiale, l’histoire de l’Occident moderne a été dopée à la liberté : une liberté d’origine religieuse, à caractère universaliste et d’essence individualiste, qui s’est incarnée dans la vie sociale en tant que précepte pratique fondamental orientant une refondation et une révolution systématique de la vie morale et politique, esthétique, scientifique et économique. C’est ce mouvement d’ensemble qui a reçu dans l’histoire le nom de modernité, et dans la conscience commune celui de progrès. Ce livre, qui résume à grands traits cette épopée de la liberté moderne, part aussi du constat, non pas tant de sa décadence que de son épuisement contemporain, manifesté dans le fait que l’accomplissement de la liberté individuelle ne parvient plus à se concrétiser que sous la forme de son contraire : non dans une émancipation existentielle de la vie humaine, mais dans sa radicale hétéronomisation de nature virtuellement totalitaire. Il cherche à offrir quelque compréhension sociologique et philosophique de ces paradoxes ou de ces énigmes : comment l’individu est-il devenu prisonnier de sa liberté, et pourquoi la dynamique qu’elle a engendrée mène-t-elle tout droit à la destruction du monde ?

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38.00 €

L'Anti-Descartes - La contre-histoire du cartésianisme

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Descartes est la figure emblématique de la naissance des temps modernes. Le « je pense, je suis » par lequel il aurait traduit l'autonomie de la raison marquerait l'affranchissement à l'égard de toute autorité transcendante. En réalité, c'est pourtant Dieu que Descartes invoque comme garantie de la vérité de sa découverte. Dieu occupe d'ailleurs la place centrale dans les systèmes philosophiques du « Grand Siècle ». La vraie révolution de la modernité, celle de la science, celle de l'observation de la nature, celle de l'induction, les grands philosophes du XVIe siècle, tels Malebranche, Spinoza, Leibniz et Descartes ne l'auront pas connue. La place qu'ils occupent comme fondateurs de la modernité est une place usurpée, reconduite par une tradition philosophique qui persiste à se réfugier derrière des abstractions plutôt que de s'inspirer de la démarche scientifique. L'invocation du patronage cartésien comme modèle de rigueur intellectuelle et comme fondateur du rationalisme moderne, cette « révolution cartésienne », origine mythique de la modernité en philosophie, n'a jamais eu lieu. Le XVIIe siècle est le siècle de l'induction et de la science expérimentale. Le siècle de Bacon, de Galilée et de Newton... Une erreur ou une distorsion de la réalité répétée mille fois devient vérité. Nous vivons sous un régime d'écriture cartésien. Cet ouvrage place l'histoire future de la philosophie sous l'emprise de la résistance au cartésianisme.

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17.00 €

L'aube des signes - Préhistoire et naissance de l'homme

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De l'homme préhistorique nous disposons d'abord de traces : ossements, empreintes, outils. Puis, on s'aperçoit que peuà peu il se met à faire signe, à vouloir dire quelque chose qui n'est plus de l'ordre de l'utilité et de l'immédiat : sépultures, dessins, sculptures... Par la création de signes, les hommes de ces temps très anciens ouvraient les horizons de leur esprit par-delà les limites que leur origine animale leur avait imposées. Ils inventaient le signe tout comme, bien antérieurement, ils avaient inventé l'outil. Celui-ci était fait pour agir sur le monde, transformer la vie de l'homme ; celui-là, pour affirmer, faire savoir, créer. L'hominisation s'achève, l'humanisation débute. Adossé aux plus récents travaux spécialisés, cet ouvrage mène une méditation attentive sur ce double processus et sur les infléchissements qui ont fait passer l'homme de l'un à l'autre. « Par quelle sorte d'arrachement, le signe, un jour, s'est-il libéré de l'utilité qui le tenait lié à elle ? Et pourquoi s'est-il libéré ? Sans doute pour rejoindre une autre sorte de nécessité. Une nécessité paradoxale, l'utilité profonde de l'inutile, de ce qui n'a point d'autre objet que de manifester la présence de la liberté humaine. »

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17.00 €

L'écologisme

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L'heure, semble-t-il, n'est plus aux tergiversations. La planète serait à l'agonie. Les signes en seraient partout visibles, dans le moindre comportement de chacun, dans la plus infime émission de dioxyde de carbone. Le capitalisme, dans sa version néolibérale, serait forcément l'incarnation même du mal qui ronge la planète. Pour comprendre comment nous en sommes arrivés à agiter une telle menace existentielle, et pour bien saisir l'efficacité mobilisatrice du discours qui la suscite, il faut revenir sur des moments clés du mouvement environnementaliste et de l'écologisme. Les discours ne surgissent pas ex nihilo, et ils ont non seulement une histoire, mais aussi et surtout une façon propre de procéder. Cet ouvrage propose de voir comment le discours écologiste a pu se constituer en fait social total afin de réguler les comportements dans le sens d'une vaste entreprise hygiéniste et sanitaire à la grandeur de la planète.

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16.00 €

L'enfant terrible et l'école - Propositions éducatives et pédagogiques

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Dans cet ouvrage, Bernard Aucouturier se penche sur les troubles du comportement ainsi que sur les difficultés d’apprentissage scolaire de ces enfants difficiles à vivre dans le cadre scolaire : ils sont en marge de l’école et ont du mal à acquérir leur statut d’élèves. L’observation de ces « enfants terribles » a amené l’auteur, spécialiste de la psychomotricité de l’enfant, d’une part, à envisager les aspects préventifs à la garderie comme à l’école maternelle pour éviter leur refus de l’école ; d’autre part, à proposer des réponses éducatives et pédagogiques ajustées qui pourront être développées par l’enseignant afin que ces enfants « hors normes » trouvent l’éveil et le plaisir d’apprendre à partir de l’expérience et de l’engagement de l’enseignant. Bernard Aucouturier martèle dans ces pages quelques idées généreuses sur la pédagogie et le maître-éducateur-pédagogue. Ce livre devrait inciter les professionnels de l’enfance à s’interroger sur leurs pratiques pédagogiques. Il s’adresse aux enseignants, aux personnels spécialisés de l’aide à l’enfance, aux psychomotriciens, aux orthophonistes, aux psychologues, ainsi qu’à tous les pédagogues qui réfléchissent sur l’école de demain.

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12.00 €

L'enseignement parfait selon Mou Zongsan, philosophe chinois

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On connaît peu la pensée chinoise contemporaine. Annie Boisclair s'intéresse ici tout particulièrement au philosophe Mou Zongsan (1909-1995) au parcours singulier. D'origine modeste, il quitte le milieu rural de Shandong pour aller étudier à l'université de Pékin en 1929. Juste avant la prise du pouvoir par les communistes en 1949, Mou fuit à Taïwan puis, plus tard, à Hong Kong. Il enseignera dans diverses universités et les turbulences sociales et politiques de la Chine seront intimement liées à l'approfondissement de sa connaissance de la tradition intellectuelle chinoise qu'il mettra en relation avec les courants philosophiques occidentaux. C'est le dialogue entre les deux traditions et leur fécondation mutuelle que Annie Boisclair fait apparaître en suivant la pensée du philosophe. De tous les penseurs de ce courant, peu ont eu autant d'influence que Mou Zongsan. Mou supposait que les Chinois subiraient une perte d'identité culturelle s'ils ne valorisaient que le savoir étranger et, en même temps, que la civilisation chinoise ne survivrait pas à un enfermement sur elle-même. La pensée de Mou intégrait déjà plusieurs traditions fondamentales chinoises comme le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme, il était donc naturel d'y inclure des courants de philosophie occidentale. Rarement traduit en français, l'auteure propose en annexe de l'ouvrage quelques pages du philosophe.

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20.00 €

L'esprit sociologique de Michel Houellebecq

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L’écrivain Michel Houellebecq est une plateforme de forage sociologique du temps présent. Il prospecte dans les strates profondes de la société française. Les temps présents et les temps passés se trouvent soumis à une introspection systématique dans une forme fictionnelle froide et un style plat. L’apparente distance souvent désabusée, teintée d’une ironie assumée, ne pourrait en faire qu’une sorte de déambulation névrotique. Il n’en est peut-être rien. Houellebecq lit la société plus qu’il nous la fait lire. Il lit à haute voix et parfois il hausse le ton. Il nous fait d’abord écouter pour ensuite entendre l’exactitude contre l’exem-plarité. Peut-être aussi, à la manière de la littérature du dix-neuvième siècle, définit-il des « types », comme des ensembles homogènes et des caractères singuliers placés dans des « scènes de la vie ordinaire », offrant ainsi aux lecteurs une grammaire pour déchiffrer et comprendre le monde tel qu’il est, tel qu’il pourrait être, tel qu’il ne sera jamais. Si la sociologie est bien la fille émancipée, un peu délurée et tapageuse, de la philosophie, elle n'en entretient pas moins des relations presque intimes avec la littérature. La littérature n’est pourtant pas la sociologie ni la sociologie, la littérature ; et Michel Houellebecq n’est pas sociologue. Que reste-t-il alors de la relation entre ce dernier et la sociologie ? Tout d’abord un « esprit » sociologique qui parfois conduit à une « pensée » sociologique.

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24.00 €

L'étendue du trouble

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Le trouble est tour à tour et tout à la fois mélange, désordre, émotion, déstabilisation, perturbation. La création artistique en présente l’expression paroxystique à travers les intensités atmosphériques, les images détournées, les multimédias, les scénographies débordées, les installations déstabilisantes, les corps en mouvement. Certains artistes entrent en résonance forte avec des affects et des percepts qui façonnent notre vie sur les potentialités de l’instable, celles des transmorphoses, des apparitions et des disparitions incessantes. Ils proposent ainsi à notre acuité une véritable anthropoétique du monde. Ce livre-opéra, à plusieurs régimes d’écriture, est une approche sensible et pensive de l’expérience du trouble en divers aspects. Prenant appui sur des oeuvres qui font vaciller le réel, de l'installation à la littérature, en passant par la chorégraphie, la photo, la vidéo et le cinéma, il dresse une affectologie du contemporain, autrement dit une spéléologie des genres d’existence engendrés par l’invention de formes singulières de notre culture.

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22.00 €

L'éthique au travail

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L'éthique occupe une place de plus en plus importante dans de multiples contextes de travail, qu'il s'agisse des administrations publiques, des entreprises privées ou des milieux de la finance. Ces références à l'éthique sont elles-mêmes plurielles, s'incarnant dans des codes, des fonctions et des pratiques dont les visées sont loin de toujours converger. En quoi ce phénomène participe-t-il à reconfigurer notre rapport au travail ? Faut-il y voir une manifestation d'une transformation intérieure de la société du travail ? Dans cet ouvrage, des spécialistes venant d'horizons disciplinaires et géographiques variés (Québec, France, Belgique) interrogent cette insertion croissante de l'éthique dans les contextes de travail. Les réflexions qu'ils proposent portent à la fois sur la mise en place de l'éthique dans les milieux de travail (quelles sont les conditions de cette institutionnalisation progressive de l'éthique ? Quels facteurs économiques, politiques, culturels et organisationnels contribuent à cette irruption de l'éthique dans la question du travail ?) et sur la mise au travail de l'éthique dans ces milieux, une fois cette insertion sérieusement amorcée (de quelle nature est ce travail de l'éthique? Quels facteurs le facilitent ou l'empêchent ? Quelles transformations du milieu de travail en escompte-t-on ?). Par les réponses apportées à ces questions et à d'autres semblables, les contributions rassemblées ici permettent de mieux comprendre ce qui se joue à l'occasion de cette rencontre de l'éthique et du travail.

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18.00 €

L'être intérieur dans la psychanalyse - Fondements, modèles, processus

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L'être intérieur est une notion phénoménologique introduite en psychanalyse pour exprimer la réalité primaire relative à l'être essentiel de la personne. Il se distingue du self, qui est une forme d'organisation globalisante se présentant comme un champ de forces en conflit. Le contact du sujet avec son être profond constitue une fonction primordiale de la vie psychique. Selon que ce contact est fort ou faible, rapproché ou distant, l'état du sujet sera celui de l'équilibre intérieur ou, au contraire, celui de la perturbation psychique causée par l'invasion du self par la sensorialité. Cet ouvrage propose une description détaillée et lumineuse de la dynamique qui se crée ainsi entre être intérieur, self et monde extérieur, des diverses formes que prennent leurs rapports, depuis leur complémentarité créatrice jusqu'à leurs incompatibilités destructrices. Il ouvre en même temps des perspectives fécondes à la compréhension de l'état de notre civilisation.

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33.00 €

L'exil et l'errance - Le travail de la pensée entre enracinement etcosmopolitisme

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La naissance de la philosophie s'accompagne d'un refusénigmatique, celui de l'exil. Persécuté par Athènes, Socrate choisira de sedonner la mort plutôt que de vivre les dernières années de sa vie à errer horsde ses murs. Par ce refus qui résonne par-delà les siècles jusqu'à nous, Socratenous oblige à réfléchir à ce lien intime entre l'individu et sa communautéd'origine. Dans l'histoire de la vie de l'esprit, tous ne feront pas le mêmechoix. Plusieurs, écrivains, poètes, philosophes, préféreront la vie ailleurs àla persécution ou à la mort certaine. Comment l'exil?ou les longues périodesd'errance ont-ils influencé ceux qui en ont?fait l'expérience ? Leur témoignagenous permet-il de penser les défis particuliers de notre époque ? De manièreplus précise, est-ce que la pensée des auteurs qui ont vécu l'exil est de natureà nous inciter à célébrer davantage les vertus de l'enracinement ou au contrairenous convie-t-elle à souhaiter qu'advienne encore plus rapidement un mondecosmopolite ? À l'heure où les enjeux migratoires deviennent de plus en pluspressants et où est remise en question de multiples manières la pertinence desfrontières, la pensée de ceux qui ont connu l'exil doit éclairer notreréflexion.

Provisoirement indisponible

21.00 €

L'expérience de l'inconscient

BC

Il y a un certain temps, deux jeunes étudiants se sont demandé s'ils pouvaient passer quelques moments avec l'auteur pour parler de l'inconscient et de la psychanalyse. Il a volontiers accepté à condition que cela se passe sous forme de conversations autour de ces thèmes. Sitôt sa décision prise, Patrick Gauthier-Lafaye s'est lancé le défi de les entraîner dans une authentique expérience de vie liée au sujet choisi. Il a voulu leur donner le goût de la rencontre avec l'espace pulsatile, toujours fuyant mais si vivant qu'est l'inconscient. Cet essai dialogué est le fruit de leurs rencontres étalées sur une année, en dix soirées d'échanges fructueux. Ce livre s'adresse donc à tous les explorateurs psychanalystes, psychothérapeutes et patients, mais aussi à tous les fervents lecteurs curieux de ce voyage vers l'inconscient.

Disponible

18.00 €

L'hypermoderne expliqué aux enfants

BC

Dans les années 1970, le terme «postmoderne» a servi à décrire le sentiment que l'on avait alors d'une rupture avec la modernité et les grands récits dont elle avait été porteuse ( le Bonheur, la Révolution, le Progrès…), sentiment dont Jean-François Lyotard s'est fait l'écho, notamment dans Le postmoderne expliqué aux enfants. Ce sentiment n'est plus le nôtre, la postmodernité ayant été en réalité plus une parenthèse jouissive qu'une rupture réelle. À dire vrai, c'est à une radicalisation de la modernité que nous avons assisté ces vingt dernières années, et à une exacerbation de ses principes moteurs ( le marché, la démocratie, l'individu, la technique ), ce pourquoi il est temps d'abandonner le concept de postmodernité au profit de celui d'hypermodernité. Qu'est-ce que l'hypermodernité ? Que devient le bien commun quand la logique individualiste prédomine? Quel bonheur et quelle sagesse envisager quand tout semble passer par la consommation ? Quelle culture et quelles exigences préserver dans un monde obnubilé par l'égalitarisme ? Comment penser l'humanisme face à la profusion technologique ? Voilà quelques interrogations qui constituent le cœur de cet ouvrage, qui fait de l'hypermodernité plus qu'une question, un destin.

Provisoirement indisponible

18.00 €

L'hypothèse Dieu - Débat avec les croyants

BC

Depuis toujours, philosophes, théologiens et scientifiques soumettent à la pensée critique les représentations que l'humanité conçoit pour donner un sens à l'invérifiable. Il s'ensuit une argumentation. On passe alors d'une simple quête de sens à une quête de vérité. Les plaidoyers pour l'immanence ou pour la transcendance présument la possibilité de s'approcher de cette vérité tout en reconnaissant qu'elle ne sera jamais atteinte définitivement. Dans cet essai, les auteurs se postent au carrefour que nous imposent les limites du savoir pour débattre des mérites respectifs des deux voies qui s'offrent à l'homme en quête de sens : celle de la transcendance - une vision spiritualiste pour désigner une entité matérielle distincte de la nature observable - et celle de l'immanence - qui suppose que la nature est autosuffisante et que tout ce qui est spirituel s'expliquerait par l'émergence progressive de la vie sur terre et de la conscience humaine. La démarche des auteurs ne repose pas uniquement sur la raison, mais sur un présupposé de toute argumentation. Leur quête de vérité met en opposition des croyants et des non-croyants. L'agnostique qui se veut neutre en matière de croyance se fait le chien de garde de tout dérapage que pourrait entraîner l'enthousiasme, athée ou non. Transcendance ou immanence ? La réponse relève des convictions personnelles puisque nous sommes destinés à « vivre sans savoir ». La controverse est ouverte, elle permet à chacun de se situer. C'est la portée du débat auquel sont invités les lecteurs.

Provisoirement indisponible

28.00 €

L'identité au scalpel - La chirurgie esthétique et l'individu moderne

BC

Où finit la chirurgie reconstructive et où commence la chirurgie esthétique ? Jusqu'où ira celle-ci ? Quelles logiques en soutiennent l'expansion et quels enjeux engage-t-elle ? Est-ce un progrès et un bienfait qui concourent au « complet bien-être » par quoi on définit la santé ou un asservissement aux diktats de l'industrie d'une soi disant beauté ? Cet ouvrage brosse l'histoire de la chirurgie esthétique depuis ses balbutiements jusqu'à l'engouement actuel pour les interventions sur le corps, en passant par les étapes de légitimation et d'autonomisation qui, au vingtième siècle, en ont ponctué l'ascension. Faisant une égale place tant aux défenseurs de la chirurgie esthétique qu'à ses critiques, et s'alimentant à plusieurs témoignages, l'auteur fait apparaître en quoi les innombrables et diverses retouches qu'on apporte de nos jours à notre physique traduisent l'avènement d'un type chirurgicalement modifié et d'un nouveau rapport à soi caractéristiques de l'époque.

Disponible

25.00 €

L'imaginaire de la greffe - Le même et l'autre dans la peau

BC

Philippe St-Germain propose une réflexion polyvalente sur la greffe dont parle la culture - littéraire et cinématographique - et ses oeuvres d'imagination, comme "Frankenstein" de Mary Shelley, "L'île du docteur Moreau" de H. G. Wells ou encore "La piel que habito" de Pedro Almodóvar et les films de David Cronenberg. Entre la tentation prométhéenne du nouvel homme grâce à des greffes qui tentent de déjouer l'ordre imposé par la nature et la chirurgie réparatrice qui règle un dysfonctionnement, ou encore la chirurgie esthétique, la greffe entretient un rapport complexe et ambigu avec la normalité. À la croisée de la philosophie, de la sociologie, de l'anthropologie et de la psychologie, Philippe St-Germain soumet à l'examen un phénomène qui fascine et inquiète tout à la fois. À l'époque du post-humanisme, où la médecine procède à des greffes de manière routinière en s'affranchissant parfois des valeurs éthiques, ce livre nous invite à nous interroger sur ce que nous sommes, sur notre identité. Table des matières : Introduction : Instaurer, restaurer, recycler - Chapitre 1 : La tentation prométhéenne - Chapitre 2 : Le greffon rebelle - Chapitre 3 : Kaléidoscorps - Chapitre 4 : Mille visages - Chapitre 5 : Les monstres - Conclusion : Cicatrices - Médiagraphie.

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16.00 €

L'imposture de la maladie mentale - Critique du discours psychiatrique

BC

La maladie mentale existe-t-elle ? À en juger par l’activité des psychiatres, par la pharmacopée dont l’industrie du médicament les équipe, par l’opinion même de la population, il n’y a pas lieu d’en douter. Mais se pourrait-il qu’elle ne soit qu’un mythe ? Le produit d’un discours vide de sens ? À travers une critique radicale des fondements et des pratiques de la psychiatrie, cet ouvrage vise justement à montrer en quoi consiste le mensonge de la maladie mentale... et de la psychiatrie. Alors que le discours psychiatrique explique les comportements étranges ou inadaptés en termes de pathologie, l’analyse présentée ici, amplement étayée par des études, conclut que la psychiatrie est une «science» fourre-tout et que la maladie mentale est une notion morale, ou arbitraire ou confuse. «Tout au long de cet ouvrage sobre mais dévastateur, l’auteur analyse thèmes et exemples du discours psychiatrique pour en faire ressortir les failles, en commençant par la notion-clé même de maladie mentale jusqu’à celle de trouble de déficit d’attention avec hyperactivité, en passant par la schizophrénie, la dépression, l’alcoolisme, les déviances sexuelles ou encore les troubles de la personnalité. Son livre est une excellente introduction au discours psychiatrique et je le recommanderais certainement à mes propres étudiants.» (extrait de la préface de David Cohen, professeur à l’université internationale de Floride).

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22.00 €

L'inconscient et son lieu - Genèse de la réalité psychique

BC

Cet ouvrage est un traité de l'esprit inconscient. Il s'efforce de reprendre et de clarifier de nombreux éléments essentiels de la doctrine psychanalytique classique à travers une perspective hégélienne que j'ai appelée psychanalyse dialectique ou psychologie des processus. Je m'y efforce de présenter la première description systématique d'une métaphysique de la psychanalyse enracinée dans la philosophie des processus. Après être revenu sur de nombreuses idées fausses au sujet de la dialectique de Hegel, je présente le processus de l'entrée dans l'existence de l'agir inconscient qui conditionne l'apparition et l'organisation subséquentes de toutes les autres formes de réalité psychique. Cela comprend naturellement la nature et la structure de l'ego, la conscience, les relations aux objets et les défenses intrapsychiques, le système sémiotique, les dynamiques intersubjectives et les plans supérieurs de la vie psychique relevant de l'esprit cultivé.

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33.00 €

L'innovation frénétique

BC

On parle communément de révolution numérique. Mais comment se fait-il que le terme révolution ait quitté les domaines du social et du politique pour investir le domaine des nouvelles technologies et du numérique ? L'impact du numérique sur les humains et la société est considérable, à tel point qu'il s'agit à présent d'en rapatrier les effets dans le champ du politique. Il faudrait alors en carto-graphier les conséquences, en mesurer la puissance et les limites, favoriser l'émergence de contre-pouvoirs. Et si Nietzsche et Valéry avaient déjà bien perçu l'ambivalence du progrès ?

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25.00 €

L'ordre de l'argent - Critique de l'économie

BC

Qu'est-ce que l'argent, d'où vient-il, pourquoi nous paraît-il si nécessaire et si naturel ? Ces questions constituent le fil rouge de cet ouvrage, qui tente de dénaturaliser l'argent pour mieux s'interroger sur sa place et son rôle dans la société. Naturel, l'argent ne l'est certainement pas. Les discours qui le décrivent comme un objet inévitable de toute vie sociale et un simple instrument d'échange sont à questionner de manière radicale. Il semblerait presque que l'argent ait été inventé pour définir une société à deux vitesses, pour permettre de séparer ceux qui peuvent payer le prix et ceux qui ne le peuvent pas, de quelque prix qu'il s'agisse et pour quelque bien que ce soit. Si presque tous les philosophes ont parlé d'argent, peu se sont pourtant étonnés de le trouver là devant eux, et peu se sont étonnés de son apparente nécessité. Tel est le but que se propose cet ouvrage : nous étonner devant l'argent. La question première est donc moins « qu'est-ce que l'argent ? » que « comment se réapproprier cet objet pour le penser ? ». On pourra plus facilement s'interroger ensuite sur le sens que nous voulons donner à l'économie et au politique, sur la place qu'il convient de donner à l'argent et sur le type de relations que nous souhaitons établir les uns avec les autres.

Disponible

20.00 €

L'orgueil qu'on enferme - Aphorismes sur l'écriture et la vanité

BC

Les personnes qui satisfont aux exigences de leur vanité en amassant des biens, en acquérant du pouvoir ou en secourant leurs semblables se trouvent toutes disposées à penser que les artistes - pourvu qu'ils soient au-dessus du soupçon de mercantilisme - poursuivent de leur côté une quête purement spirituelle, insoucieux de l'admiration que suscite leur talent comme du respect qu'éveille leur désintéressement. À quoi bon, alors, encourir le ridicule en avouant qu'on a placé presque toute sa fierté dans des valeurs aussi peu sûres que l'art ou la littérature ?

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13.00 €

L'oubli de la vie - Critique de la raison parodique

BC

Malgré ses succès fulgurants et indéniables, il semble que la modernité, qui se caractérise par le souci scientifique de la vérité, soit la cible d'un nombre toujours croissant de critiques. La science, qui oublie que sa finalité est l'humain, s'égare rapidement, perd toute vérité et neutralise tout. Le capitalisme atteint ses limites, les fondements de la démocratie sont remis en question, la Terre elle-même ne semble plus vouloir accommoder nos ambitions. L'espèce humaine se fatigue. Le rejet de la science, de la raison, de la logique et tout simplement des faits eux-mêmes que l'on constate de plus en plus de nos jours, que ce soit dans des publications pseudo-scientifiques, de la bouche de politiciens populistes ou dans nos conversations quotidiennes, est la réponse de l'affectivité face à une raison déshumanisée. Pour autant, affirmer la primauté de l'affectivité sur la raison n'est pas un rejet de la raison, ni un appel au subjectivisme, mais simplement une description de ce que nous sommes. La raison doit guider l'affectivité de la même manière que les lois doivent encadrer les citoyens, non pour en éteindre la passion et restreindre ses variations, mais au contraire pour la soutenir et lui donner une structure. Comment alors concilier la raison et l'affectivité, sachant que la raison seule est sans fondement et que l'affectivité seule est aveugle ? Voilà le propos de ce livre qui est un plaidoyer pour ne pas isoler la raison du reste de l'humain. La raison doit être logos, un dialogue intérieur prudent, harmonisant logique et affectivité, pour nous éclairer pleinement.

Disponible

19.00 €

La connaissance sociologique - Dialectique et société T1

BC

Dialectique et société expose les fondements du travail que j'ai effectué depuis plus de trente ans dans l'enseignement de la sociologie, puis dans des écrits à caractère théorique. Cet ouvrage développe les bases de toute ma démarche [...]. Le livre 1 est entièrement consacré à un examen critique du statut épistémologique des sciences sociales, où je mets particulièrement en lumière l'inadéquation du modèle de scientificité emprunté aux sciences de la nature par les sciences sociales positives. Cette rétrospective critique sur les conditions en même temps ontologiques, épistémologiques et politiques du développement historique des sciences sociales et particulièrement de la sociologie constitue une sorte de prolégomènes à l'ensemble du projet que devra couvrir Dialectique et société.

Disponible

33.00 €

La consommation

BC

Il n’y a rien de plus facile, semble-t-il, que de critiquer la consommation. Personne en tout cas ne s’en prive. L’exercice obéit pourtant à deux règles : la première est de ne viser que la consommation des autres ; la seconde, de s’attaquer aux pratiques commerciales des entreprises. En associant aussi facilement l’acte de consommer à l’exercice du libre arbitre, on transforme la critique de la consommation en critique de la liberté pour la rendre caduque. L’objectif de cet ouvrage est de confronter ce présupposé. En analysant la publicité, le marketing, les centres commerciaux, le commerce en ligne, les programmes de fidélisation et autres facettes de nos sociétés, il s’agira cette fois de décrire l’essence même de la consommation et de ses mécanismes, dans lesquels nous sommes bien empêtrés depuis plusieurs décennies.

Disponible

18.00 €

La démocratie au risque de l'usure - L'éthique face à la violence du crédit abusif

BC

Un ensemble de grands détaillants canadiens font actuellement l'objet, devant les tribunaux québécois, de recours collectifs les accusant de pratiques usuraires. Le premier de ces recours sera plaidé au début de mars devant la Cour supérieure de Montréal. C'est à l'invitation de maître André J. Bélanger, avocat, qui a accepté de plaider le premier de ces recours collectifs, que Jean-François Malherbe a rédigé, à l'intention du tribunal, un premier rapport essentiellement historique sur l'évaluation des pratiques usuraires. Il lui a paru ensuite que les considérations consignées dans ce rapport méritaient des développements philosophiques plus étoffés. C'est ce qu'on trouvera dans ce livre. Qu'est-ce que l'usure? La question n'appelle pas seulement une réponse économique mais aussi éthique, et elle ne concerne pas uniquement des pratiques souterraines et furtives mais également l'exercice le plus normal et ouvert de la circulation de l'argent. Des cas de taux d'intérêt excessifs qui sont de nos jours soumis aux tribunaux montrent par ailleurs que le problème ne relève pas d'une autre époque. Il prend souvent aujourd'hui le visage du totalitarisme économique, celui qu'on voit à l'oeuvre aussi bien dans les relations que l'Occident, ses institutions et ses multinationales entretiennent avec les pays en développement que dans ces pratiques de crédit qui tirent profit de notre rapport maladif à la consommation. On comprend dès lors que la question de l'usure ouvre à une réflexion plus radicale sur les conditions que nos sociétés font aux «sujets» économiques que nous devrions être et à l'orientation que les consignes de l'économisme donnent à nos démocraties. La pratique de plus en plus répandue de taux usuraires doit donc éveiller notre vigilance et soulever notre résistance au travail de l'argent qui risque de faire éclater la cohésion sociale. C'est ce à quoi nous invite le philosophe.

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13.00 €

La fin du monde et le dernier dieu - Un nouvel horizon pourl'humanité

BC

Les apparences festives de la modernité masquent un évènementque nous n'avons pas le courage d'affronter : la fin de notre monde. Loin desvisions d'apocalypse, cette fin n'en est que plus réelle : le monde a épuisépour l'homme ses potentia­lités. Nous avons exploré toutes les terres émergées,essayé tous les régimes politiques, adopté toutes les croyances religieuses, etmême réalisé toutes les formes des arts. Or, ni notre biologie ni notrepsychologie, façon­nées par et pour l'exploration dans tous les champs del'existence, ne sont plus adaptées à ce monde fini. Mais alors, vers quel objetallons-nous tourner notre soif de nouveauté ? Si nous ne parvenons pas àconquérir l'espace, allons-nous tout détruire, afin de recommencer l'histoire ?Ou mourrons-nous d'ennui, quand la Terre sera pour nous devenue le plus grandzoo à ciel ouvert de l'univers ? Savoir que le monde est fini n'est pas unesimple information, mais une réalité bouleversante à laquelle notre corps etnotre esprit réagissent violemment, et probablement le plus grand défi quel'humanité devra affronter au cours des prochains siècles.

Réimpression

18.00 €

La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants

BC

La polémique n’est pas toujours bonne conseillère. Mais son piment n’est pas inutile pour donner quelque saveur à ces plats fort peu ragoûtants que l’on confectionne trop souvent dans les insipides arrière-cuisines universitaires. Elle est même parfois fort utile quand elle s’emploie à redynamiser un débat intellectuel languissant ou par trop conformiste. Débat et non critique ad hominem, ainsi que le réclamait Karl Marx lorsqu’il voulait invalider un de ses ennemis. Et il est fréquent dans la décadence contemporaine que certains continuent d’une manière adolescente à se poser en s’opposant. D’où les médisances, les calomnies, les à-peu-près, en bref l’agressivité de plus en plus répandue dans ces garderies d’enfants que sont devenues nos pauvres universités. Un essai corrosif et stimulant de Michel Maffesoli contre la bien-pensance intellectuelle et les lieux-communs de notre époque qui nous plombent dans un fatras idéologique, mélange indigeste d’individualisme, de rationalisme et d’inévitable utilitarisme. «J’ai souvent indiqué que la postmodernité, en son moment naissant, s’exprimait pour le meilleur et pour le pire. Le pire, ce sont les parodies et autres billevesées que l’on trouve, à loisir, chez les plagiaires, les scientistes mimant l’authentique science et les militants confondant le “savant” et le “politique”. Chacun d’eux rationalisant en d’ennuyeuses parénèses ou de pédantes exhortations ce ludique qu’est, on ne peut plus, le monde de la postmodernité ». « Le meilleur, c’est qu’au-delà ou en deçà de ces amusements d’“enfants attardés”, on voit resurgir ce que j’appellerais la “force invisible de l’imaginaire”. Elle est en train de nettoyer le cloaque des lieux communs et autres conformismes qu’ils soient scientistes ou politistes. »

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18.00 €

La formation du psychanalyste - L'acte psychanalytique et la sphère publique

BC

La thématique de ce livre se fonde sur ce postulat formulé par Hannah Arendt : « Dès que le rôle du langage est en jeu, le problème devient politique par définition. » Si une telle affirmation a le sens et l'étendue qu'elle laisse supposer, force est de reconnaître depuis Freud que le discours psychanalytique partage cette même propriété politique. Le discours psychanalytique n'est en effet pas spontané, sa “ mise en place ” dépend de la formation de celui qui le reproduit. C'est précisément à travers ce type de reproduction qu'il devient politique. Mais comment rapprocher la définition spécifique du discours psychanalytique de la définition générale dont il participe ? Quel est le rôle du discours qui fait de la question une question politique ? Dans quels termes peut-on relier clinique psychanalytique et politique ? Ces interrogations multiformes tracent le parcours de l'ouvrage.

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20.00 €

La gauche en temps de crise - Contre-stratégies pour demain

BC

Dans un langage clair et sous une forme concise, cet essai cherche à faire le point sur la débâcle financière et économique que nous avons connue récemment ainsi que sur la façon dont elle continue à nous toucher. Il tente en outre de faire apercevoir comment la gauche pourrait affronter les formidables défis nés de cette crise. Car on y montre que celle-ci trouve son origine, non seulement dans les excès du mode de régulation néolibérale, mais aussi dans ceux du «capitalisme historique» qui, s'il s'est révélé capable de repousser ses contradictions les plus manifestes, n'en finit pas de les faire resurgir sous forme de périls grandissants. D'où la nécessité de s'atteler à des questions peu abordées et pourtant décisives : à quelles conditions serait-il possible de sortir du « capitalisme historique» et quelles seraient les stratégies pour y parvenir? En défendant l'idée de la reconstruction d'un «mouvement ascendant de contre-hégémonie», l'auteur propose des pistes de réflexion stimulantes qui ne devraient pas manquer de susciter débats et prises de position et intéresser tous ceux et celles qui, en ce début de vingt et unième siècle, ont le cœur à gauche et aspirent à un autre monde possible.

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14.00 €

La grammaire intérieure - Une sociologie historique de la psychanalyse

BC

Née à l'aube du vingtième siècle dans le cabinet d'un docteur viennois, Sigmund Freud, la psychanalyse a connu, comme il l'écrira, un « extraordinaire essor ». Elle s'est vite répandue hors des murs capitonnés des cliniques, puisqu'elle a infiltré non seulement les conversations des différents spécialistes de la psyché humaine, mais aussi celles de l'homme de la rue, que les théories spécialisées laissent pourtant habituellement indifférent. Innombrables sont les parents et enfants, maris et femmes, etc., qui recourent à elle pour se rendre compte les uns aux autres de leurs faits et gestes, les plaçant ainsi sous une lumière nouvelle. Cette pratique demeure largement mécomprise, notamment parce que Freud nous a habitués à concevoir la psychanalyse comme l'exploration d'un monde intérieur, réalisée par un individu solitaire soustrait à l'emprise des exigences sociales. Cet ouvrage révèle pourtant la présence, au coeur même de la pratique créée par Freud pour expliquer les conduites par ce monde intérieur, des normes et des valeurs par lesquelles l'ordre social moderne s'est affirmé. La psychanalyse offre ainsi un formidable révélateur de la société au sein de laquelle elle naît et fleurit.

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26.00 €

La greffe de tête - Entre science et fiction

BC

En 2015, le neurochirurgien italien Sergio Canavero a provoqué une onde de choc en promettant une première greffe de tête humaine avant la fin 2017. Mais ce n'était que la plus récente étape d'une vaste entreprise médicale et médiatique amorcée deux ans plus tôt par la publication d'un article controversé exposant le projet. Scientifiques, journalistes, bioéthiciens, théologiens, blogueurs, ont tenté d'en prendre la mesure. C'est dans ce labyrinthe que s'aventure cet essai. Tout en décrivant le projet d'une greffe de tête humaine, il en rappelle la préhistoire - littéraire et scientifique - et en approfondit les enjeux éthiques et philosophiques. Monstruosité ou exploit, il se déploie ainsi entre la science et la fiction, suivant en cela le docteur Canavero lui-même qui, à certains égards, ressemble au savant fou d'un étrange feuilleton. « Je ne me donnerai pas pour tâche de déterminer sa faisabilité ou son bien-fondé d'un point de vue éthique, et encore moins scientifique ; ces questions seront toujours abordées en tant qu'elles font partie de la vaste mosaïque des narrations entourant le projet d'une greffe de tête. » Une part non négligeable de l'intérêt que suscite ce projet tient à ce qu'il n'existe encore qu'en puissance, aussi bien pour les observateurs que pour ses concepteurs, qui peuvent dès lors librement promettre et prédire ce qui, un jour, pourrait être réalisé. Ce possible stimule l'imagination en dilatant l'espace disponible à la spéculation. Parler d'un projet qui n'est pas encore réalisé permet de le devancer, plutôt que de simplement le décrire après coup.

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16.00 €

La haine en psychanalyse - Donald Winnicott, Masud Khan et leur triste histoire

BC

Ce livre s’inspire de l’article de Donald Winnicott : "La haine dans le contre-transfert". Cet article est issu d’un texte que Winnicott avait présenté à la Société britannique de psychanalyse, le 5 février 1947 sous le titre de "Quelques observations sur la haine". Il y aborde des thèmes devenus depuis centraux pour la psychanalyse : la haine que les psychanalystes peuvent éprouver à l’égard de leurs analysants mais aussi celle que les psychiatres manifestent par la violence même de leurs méthodes et, enfin, la haine des mères envers leurs enfants. Winnicott adoptait une démarche qui était et qui demeure provocatrice, à tel point que nombreux sont ceux parmi les analystes à préférer ne pas en tenir compte. Le sujet dont il s’agit dans ce fameux article est Masud Khan que Winnicott ne mentionne jamais directement. Khan est un jeune psychanalyste d’origine pakistanaise qui devint membre de la Société britannique de psychanalyse après avoir été analysé par Winnicott. De plus, Khan a été pendant plus d’une vingtaine d’années le collaborateur de ce dernier et a participé à l’édition de nombreux de ses écrits qui ont fait sa renommée. Les deux psychanalystes ont été tour à tour analyste et analysant, collaborateurs et adversaires. Autant l’un est affable et complaisant, autant l’autre est exubérant et agressif ; mais ils partagent aussi une égale créativité intellectuelle. Entre eux, il y a admiration et concurrence, amour et haine. C’est l’aventure commune de ces deux hommes que raconte ce livre.

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20.00 €

La laïcité en harmonie avec la liberté religieuse

BC

La liberté, cette valeur si précieuse, est de nos jours à ce point sacrée qu’elle ne semble supporter aucune limite. En son nom, nos représentants politiques, la population en général, mais aussi l’élite intellectuelle et, de façon prééminente, la magistrature vont parfois jusqu’à remettre en cause la laïcité de l’État en la jugeant incompatible avec la liberté de religion, sinon hostile à son endroit. Cet essai affirme que c’est là faire preuve d’une profonde méconnaissance du principe de laïcité. En s’appuyant sur la grande tradition de la pensée occidentale qui, d’Antigone aux constitutions modernes, a établi une nette séparation entre pouvoir politique et pouvoir religieux, l'auteur montre que la liberté religieuse (celle de la croyance) ne cautionne pas l’expansionnisme religieux qui cherche à étendre ses tentacules dans les divers secteurs de l’activité sociale et civile et que seule une conception abusive et absolutiste de la liberté a pu mener à ce qu’on nomme désormais le «gouvernement des juges ». Bien comprise, la liberté religieuse permet au contraire de réaffirmer la légitimité de la laïcité de l’État. Partant de la problématique propre à la société canadienne et québécoise, par son langage clair et son argumentation serrée, cet ouvrage est une contribution fondamentale et universelle aux débats qui agitent nos sociétés, y compris en France.

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19.00 €

La liberté à l'épreuve de l'histoire - La critique du libéralisme chez Michel Freitag

BC

Sociologue d'origine suisse, Michel Freitag, après des études de droit et d'économie, se tourne vers la sociologie. Il déménage à Paris dans les années soixante pour participer au labo d'Alain Touraine et fait son doctorat avec celui-ci à l'École des Hautes Études en Sciences sociales. Il se joint au département de sociologie de l'Université du Québec à Montréal, tout juste fondée, et y enseigne la sociologie de 1970 à 2001. Publiée à titre posthume, "L'abîme de la liberté. Critique du libéralisme" de Michel Freitag est une oeuvre forte et originale, qui trouve peu d'équivalents dans la littérature contemporaine philosophique et sociologique. Il s'agit en outre d'une sorte de testament qui couronne l'oeuvre de son auteur, portant son émouvante dédicace « aux cinq générations dans lesquelles s'est inscrite ma recherche de la liberté ». L'expérience de la réalisation historique de la « liberté dans l'histoire » et le retour sur notre humanité qu'elle permet rétrospectivement, confère à cet ouvrage collectif son assise. Les textes ici regroupés et remaniés pour la plupart ont d'abord fait l'objet d'une communication au colloque organisé à l'université du Québec en 2014. Le livre s'ouvre sur une série de contributions qui gravitent autour de la période historique charnière où la liberté sera entrée dans l'histoire pour façonner le monde irréversiblement. En deuxième partie, les auteurs effectuent un retour sur les conditions antérieures à la liberté. Les deux dernières parties constituent un examen du destin postmoderne de la liberté.

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35.00 €

La liberté du regard

BC

Tant de choses nous échappent, non par accident, mais ontologiquement, à savoir compte tenu de leur nature et de la nôtre. Il y a des choses dont nous ne pouvons pas être conscients. Nous avons beau vouloir ouvrir notre esprit, il y a des limites à cette ouverture. C'est l'un des traits de notre finitude. La philosophie entretient une prétention à l'universalité. Elle tente de s'ouvrir le plus largement possible à la réalité telle qu'elle est. Ce faisant, elle doit être consciente de ses limites. Si elle s'ouvre, c'est aussi en se fermant. Si elle voit certaines choses, elle est aveugle à d'autres. Ces limites se font sentir avec force quand il s'agit de mettre en parole la vision. Celle-ci doit entrer dans la forme de celle-là, avec un sujet ou un substantif, un verbe ou une action, un prédicat ou un attribut. Une telle mise en forme élimine forcément un chaos, une indétermination ou un flou constitutif de la réalité. Le défi est alors d'exprimer par la parole ce qui pourtant lui résiste, de manière à ce que continue de poindre et d'insister ce qui résiste.

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15.00 €

La liberté, pour quoi faire ?

BC

Cet ouvrage propose une réflexion éthique sur la liberté. Il demande si c’est là une valeur première, fondatrice de l’être humain, si c’est un absolu. La réponse consistera à nuancer cette opinion en décrivant tour à tour les ambitions de la liberté, les responsabilités qui l’accompagnent, les limites qui s’exercent sur elle, les peurs qu’elle fait naître chez le sujet qui doit agir, les conflits qui se déclarent entre libertés. L’auteur fait porter sa réflexion aussi bien sur le domaine privé que sur le domaine public (politique et économie) et tient compte tant de la nature laïque de nos sociétés que de la démarche religieuse de plusieurs. Il conclut que la liberté ne saurait être qu’une «autonomie responsable» qui ne peut dans aucun cas signifier «faire ce qu’on veut.

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21.00 €

La nanosanté - La médecine à l'heure des nanotechnologies

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Après la révolution génétique, la nouvelle révolution en médecine est celle des nanotechnologies. « Médecine du futur », « futur des soins de santé », « révolution médicale », les expressions abondent pour qualifier la nanomédecine. Détecter et traiter les maladies avant l'apparition des premiers symptômes, livrer précisément des médicaments dans les recoins les plus éloignés du corps, diriger des nanoparticules par la lumière dans l'organisme, suivre en continu l'état de santé grâce à des nanocapteurs, régénérer des tissus malades et vieillissants : ce catalogue de promesses est désormais au cœur de la recherche biomédicale et soulève tant l'intérêt stratégique des gouvernements que la convoitise économique de l'industrie pharmaceutique. À ce titre, l'Europe a accordé 1,3 milliard d'euros pour la recherche et le développement des nanotechnologies pendant la période 2002-2006. La nanomédecine bouscule notre compréhension de la médecine et nous fait entrer de plain-pied dans l'ère de la nanosanté. Étroitement liée au néolibéralisme, elle ne vise plus à changer le monde, mais bien à perfectionner le corps humain afin de le rendre plus performant. Cet ouvrage propose une lecture sociologique de cette révolution médicale. « Les technologies médicales contemporaines ne cherchent pas seulement à guérir les maladies une fois qu'elles se sont manifestées, mais à intervenir sur les processus vitaux pour les optimiser. À la médecine de restauration succède une médecine de l'amélioration. »

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18.00 €

La part d'ombre

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La question demeure ouverte à toutes les époques: "Qu’est-ce que la réalité ?" Aucune réponse ne me semble complète ou définitive. Nous n’avons accès qu’à une infime partie de cette réalité plurielle, changeante, éternellement énigmatique, dont nous faisons nous aussi partie, loin d’avoir sur elle une position de survol. Demeurons donc modestes dans nos prétentions de la connaître. Comment pourrions-nous prétendre connaître une autre personne, qu’elle soit vivante ou décédée, si nous ne nous connaissons même pas nous-mêmes, ou ne nous connaissons que partiellement et superficiellement? Une telle ignorance n’est pas une lacune que nous pourrions éventuellement combler. Nous pouvons modifier notre perception et notre connaissance des autres et de nous-mêmes, mais une part irréductible de la réalité demeure intrinsèquement hors de portée. C’est la part d’ombre. Si la biographie et l’autobiographie, la connaissance de soi et celle des autres, forment le fil conducteur de cette réflexion sur la réalité qui nous échappe tout en nous constituant, c’est aussi au travers de ses thèmes familiers - le corps, la création, la relation amoureuse, par exemple - que Pierre Bertrand en déploie toutes les résonances philosophiques et existentielles.

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20.00 €

La participation contre la démocratie

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"La participation contre la démocratie" est la formule qui résume le mieux les quinze années de recherches menées par Jacques T. Godbout au cours des années 1960 et 1970 sur les expériences de participation des usagers dans divers organismes (syndicats, commissions de consultation, groupes populaires, etc.). La participation est en effet apparue non pas comme un supplément de démocratie, mais comme une manière de se passer des mécanismes démocratiques pour tous ceux qui (professionnels, bureaucrates, militants) détiennent dans les institutions un pouvoir dont la source est étrangère au processus démocratique, et dont la légitimité n'est pas fondée sur la représentation politique. La participation, qu'on considère généralement comme un contre-pouvoir, est davantage une technique professionnelle pour maximiser le pouvoir. Si ce constat pessimiste avait de quoi surprendre il y a trente ans, son actualité, encore aujourd'hui, en étonnera plus d'un. "Ceux qui sont favorables à la plus grande participation possible doivent en même temps s'attaquer au modèle économique dominant, au productivisme, au paradigme de la croissance. Car tant que la valeur suprême sera la production et la consommation plutôt que la démocratie, on devra se satisfaire d'une démocratie représentative faiblement participative..."

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22.00 €

La passion du réel

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Réédition en format de poche (1re éd. 1998) de la réflexion percutante, vive, claire, que Laurent-Michel Vacher a consacrée aux relations de méfiance, de jalousie et de rejet que la philosophie entretient souvent avec le savoir scientifique.

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14.00 €

La philosophie de Karl Popper et le positivisme logique

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Karl Popper a profondément marqué la philosophie anglo-saxonne du vingtième siècle. Sa Logique de la découverte scientifique est un classique de l’épistémologie, et sa critique libérale du fascisme (The Open Society and Its Enemies) a été, depuis sa publication, l’objet de nombreuses controverses dans le domaine sociopolitique. Ces deux aspects de sa philosophie ne sont cependant pas dissociés : critique des sciences et critique sociale sont en effet intégrées dans une même visée émancipatrice. « Le travail réalisé par M. Malherbe se recommande par un triple mérite. Il nous donne une interprétation cohérente de l’ensemble de la pensée de Karl Popper [...]. Il situe le “rationalisme critique” de Popper en son lieu exact, entre le néopositivisme strict de l’école de Vienne et le criticisme radical de l’école de Francfort [...]. Et enfin, en procédant à cette double confrontation, il nous fait apercevoir de manière extrêmement précise et justifiée la nature de l’enjeu qui est en cause, au niveau le plus général, dans l’interprétation du phénomène moderne de la science. La rigueur, la clarté et l’élégance de l’exposé, la parfaite connaissance des textes et des problématiques sous-jacentes dont il témoigne, font du livre de M. Malherbe une oeuvre extrêmement attachante et réellement éclairante pour l’esprit.»

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16.00 €

La question du politique dans la modernité - Comprendre la malaise contemporain

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La population ne s'intéresse plus à la politique; la politique elle-même n'a plus de projet; les récits qui l'animaient ont perdu de leur crédibilité et de leur efficacité. Tel est le constat que cet ouvrage essaie d'expliquer et de modérer en remontant à l'origine des Temps moderne et en suivant les transformations du politique.

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20.00 €

La raison et la vie - Cinquante ans d'action intellectuelle

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Philosophe de formation, Jacques Dufresne a marqué de son dynamisme et de sa sensibilité la vie intellectuelle québécoise des cinquante dernières années. Au cours de ce demi-siècle, sa présence constante et fidèle sur le terrain, au carrefour de la démarche réflexive et scientifique, des institutions et des pratiques, ainsi que des oeuvres artistiques et littéraires, en fait un représentant privilégié de la pensée en action et un observateur clairvoyant des forces qui travaillent notre temps. Depuis la revue "Critère" qui, au cours des années 1970, a su repérer, à l’état embryonnaire, les grandes questions qui occupent aujourd’hui l’avant-scène, jusqu’à l’Encyclopédie de l’Agora qui, dès la fin des années 1990, a compris le rôle que pouvait jouer Internet en matière de savoir et de réflexion, particulièrement dans le monde francophone, il a incarné une vision du monde à la fois écologiste et humaniste. Auteur d’innombrables articles et de plusieurs livres, directeur de divers ouvrages collectifs, organisateur infatigable de colloques et de rencontres qui ont réuni les meilleurs esprits autour de questions cruciales, ses réalisations attestent d’un sens tenace de la continuité et de l’engagement intellectuel. Il rappelle ici son parcours, souligne les moments qui l’ont marqué, rend hommage à ses maîtres, célèbre ses amitiés, et brosse ainsi un portrait à la fois fort et varié de notre époque qui n’a pas toujours su reconnaître les dangers qui la menacent et les voies les plus prometteuses pour s’en prémunir.

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28.00 €

La religion entre individus et communautés

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Au coeur de l’alternative, entre multi- culturalisme façon anglo-saxonne et laïcité d’inspiration républicaine, se retrouve le problème de la définition et de la justification de la liberté de conscience et de religion et de ses limites. Quelle interprétation en donner afin qu’elle remplisse la fonction qui est la sienne et, en même temps, qu’elle ne mine pas de l’intérieur le système dans lequel elle s’enracine et trouve son sens ? S’il s’agit bien là d’un des droits les plus délicats à interpréter juridiquement, une réflexion philosophique doit être menée en amont. Et cela, en visant la régulation la plus juste possible de ce fait devenu caractéristique et pérenne de notre monde qu’est la pluralité religieuse. C’est ce que l’auteur propose de faire dans cet ouvrage. La pluralité des croyances, des valeurs et des appartenances appelle en démocratie libérale une régulation politique et juridique qu’on nomme laïcité. Aussi, afin que la liberté de conscience conserve sa signification et demeure en équilibre avec les autres droits fondamentaux, l’État doit faire montre à la fois d’ouverture et de fermeture à l’égard de la religion. Or, est-il possible de définir et de justifier objectivement cette intention de l’État ? Cet ouvrage répond oui et tente, pour ce faire, d’expliciter les conditions de possibilité d’un aménagement de la diversité religieuse qui soit juste.

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14.00 €

La religion implicite - Une introduction

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La théorie de la religion implicite s'intéresse à la question de savoir si la vie ordinaire ne contient pas, en elle-même, quelque chose comme une religiosité inhérente. Les médias font d'ailleurs souvent allusion à certaines pratiques comme à une religion (la religion du sport, par exemple) et dans le langage courant nous associons parfois tel comportement à un rite religieux (ainsi certains disent lire religieusement le journal). «S'intéresser à la religion implicite, écrit Edward Bailey, c'est demander aux gens ce qui les anime; c'est essayer de les faire parler de leurs buts dans la vie et de leur vision du monde ; c'est tenter de voir ce qui les allume et les motive vraiment ; c'est chercher à cerner comment ils expriment - avec quels mots, quelles images, quels symboles - ce qui, pour eux, a un sens ; c'est essayer, en somme, de comprendre comment ils se voient eux-mêmes et quel idéal - étoile ou chimère, ce n'est pas à nous d'en juger - ils poursuivent dans la vie. » À travers la notion de religion implicite il s'agit donc à la fois de s'interroger sur ce qu'est la religion et de réviser l'idée selon laquelle elle aurait depuis longtemps déserté notre monde.

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10.00 €

La réussite, le salut, la vraie vie - Trois horizons de sens

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Ce qui détermine notre manière de vivre, c'est le but ultime que nous cherchons à réaliser dans notre vie. En un sens, tout le monde poursuit le même, qu'on appelle communément le bonheur, mais en réalité nous le recherchons à travers la poursuite de finalités tout à fait distinctes et finissons par le percevoir de manière très diverse et à certains égards hétéroclite. Historiquement, depuis les origines de la civilisation occidentale jusqu'à aujourd'hui, les hommes ont recherché le bonheur à travers trois finalités ou trois orientations de vie : la réussite, le salut et la vraie vie - celle que le philosophe, notamment, juge conforme aux exigences de la raison. À chacune de ces finalités correspond une manière propre de vivre et par suite une stratégie de vie particulière. En somme, ces finalités sont au fondement de tout le reste car elles conduisent à trois manières de vivre caractéristiques et aux grandes éthiques qui y correspondent. Sur cette base, chacun a la charge de mettre au point une stratégie de vie satisfaisante pour lui-même. Cet ouvrage rappelle les réponses qu'ont proposées à cet égard les civilisations du passé et celles que permettent aujourd'hui les termes que ces dernières nous ont légués.

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18.00 €

La sagesse du septième art

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Qui est Dieu ? Quelle est l’origine du mal ? La vie a-t-elle un sens ? Qu’est-ce que le progrès ou l’aventure ? La réussite est-elle aussi enviable que nous l’imaginons ? Quel est le véritable visage du jeu ? Que signifie être libre ? Le cinéma anglo-saxon est structuré par un même clivage : le profane contre le sacré. Cette confrontation est naturellement restrictive, en ceci qu’elle ne peut englober l’ensemble des conflits idéologiques qui divisent nos sociétés. Force est néanmoins de reconnaître qu’elle embrasse une multitude de problématiques fondamentales. La formidable universalité des réalisateurs anglo-saxons en témoigne depuis des décennies. Elle révèle une propension exceptionnelle à traiter des préoccupations du plus grand nombre. Les réalisateurs du profane, affamés de liberté, sont de fervents anticonformistes en s’attaquant à l’ordre établi, aux idées dominantes et, plus encore, aux interdits qui pèsent sur les sociétés occidentales. Les réalisateurs du sacré, quant à eux, se distinguent en forgeant leurs pensées dans le creuset de l’exaltation : ils abordent les grands enjeux de la vie positivement et adhèrent à des principes transcendants. Charles Chaplin, Steven Spielberg, Martin Scorsese, David Lean, George Stevens et vingt-cinq autres géants du cinéma anglo-saxon, sous la fine analyse de Jean-Philippe Costes, répondent aux grandes questions de la vie. Que leurs points de vue relèvent du profane ou du sacré, ils enseignent à travers leurs films, révélateurs des vices comme des vertus de l’homme, une vérité trop souvent ignorée : le septième art est un formidable outil pédagogique pour quiconque ambitionne de s’initier à la sagesse.

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38.00 €

La société de l'amélioration - La perfectibilité humaine des Lumières au transhumanisme

BC

Une société où l'aspiration à améliorer, maximiser, rehausser, augmenter, perfectionner l'être humain et ses performances par le biais des avancées technoscientifiques et biomédicales devient omniprésente et concrète. Régulièrement secoué par les affaires de dopage, le domaine du sport, à l'image de Lance Armstrong ou Oscar Pistorius, illustre mieux que tout autre cette aspiration à un humain amélioré. Ce phénomène touche en réalité toutes les composantes de notre société : usage de psychotropes pour accroître les capacités intellectuelles, sexuelles, ou mieux contrôler les émotions ; nouvelles technologies reproductives qui nourrissent de nouvelles formes d'eugénisme ; développement d'une médecine anti-âge qui oeuvre à l'effacement de toute trace du vieillissement ; projet de super soldat, etc. La quête biotechnologique de la perfection, portée sur son versant extrême par le transhumanisme et financée par des géants du Web tel que Google, nourrit même le fantasme, largement exploité par le cinéma et la littérature, de donner naissance à un être plus qu'humain, posthumain. L'ouvrage de Nicolas Le Dévédec montre que cette aspiration contemporaine à un humain amélioré marque le renversement complet de l'idéal humaniste et politique de la perfectibilité humaine formulé au siècle des Lumières. Il ne s'agit en effet désormais plus tant d'améliorer l'être humain dans et par la société que de l'adapter en le modifiant techniquement, avec tout ce que cela implique de désinvestissement politique. Comment un tel renversement et une telle dépolitisation de la perfectibilité ont pu avoir lieu ? C'est ce que cette étude permet de mieux comprendre à travers un vaste parcours socio-historique.

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25.00 €

La société des acteurs - Les voix du monde vécu

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La société des acteurs est contemporaine du monde global. Elle réunit des acteurs disparates qui ont en commun de réagir aux mouvements, aux flux et aux contrôles des agents de cette toile mouvante animée par des forces économiques et politiques juchées au-dessus des nations et qui exerce sur le monde local une pression continue. La société des acteurs est le cumul d'affirmations, de contestations et d'oppositions, dont les expressions les plus diverses atteignent l'espace public communicationnel et le champ de l'action collective. Si l'essoufflement des mouvements de transformation historique semble aujourd'hui inévitable, la société occidentale n'a pourtant pas épuisé toutes les réserves de contestation et d'opposition. Les nouvelles formes d'action collective, que nous regroupons sous le terme de « société des acteurs », sont incarnées par des individus mobilisés par des finalités qui les concernent directement, mais dont la portée est collective et les résultats potentiellement généralisables. En clair, la société des acteurs se constitue sur la critique des cadres institués et prend à contre-pied les élites et les experts patentés, les représentants et les porte-parole autoproclamés. Deux objectifs, à la fois distincts et liés, seront ici suivis par l'auteur. Le premier consiste à présenter les différentes figures de l'acteur en situation, à en combiner les postures possibles et, par-delà les démarcations théoriques entre les écoles de pensée, à s'en servir pour analyser les sociétés contemporaines. Le second est de comprendre comment l'individu devient un acteur social en construisant des situations au niveau du monde vécu pour agir face au monde global.

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20.00 €

La vie sexuelle des enfants ? Tout ce qu'on aimerait sans doute savoir...

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Les enfants ont-ils une activité sexuelle ? À partir de quel âge ? Quelles formes cela prend-il ? Comment y réagit-on ? Qu'est-ce qui est normal ? L'auteur propose ici un tour d'horizon aussi vivant qu'étonnant des connaissances psychologiques, anthropologiques et historiques relatives à ces questions qui, de nos jours encore, suscitent bien des malaises. Le sujet étant délicat, beaucoup de parents n'osent pas s'intéresser à la question en l'évitant le plus souvent. Pourtant, nous le savons, il existe bien une curiosité sexuelle dès le plus jeune âge et elle se manifeste de plusieurs manières. L'auteur aborde l'ensemble des interrogations, études scientifiques et témoignages qui entourent la sexualité des enfants et qu'il faut incontestablement savoir et entendre ! « On m'a souvent demandé pendant que je rédigeais ce livre pour quelle raison je pouvais bien vouloir écrire sur un pareil sujet. L'intérêt que montrent les étudiants lorsque j'aborde avec eux la sexualité des enfants n'y a pas été pour peu, et si le thème ne manque jamais de les étonner, le fait est que j'ai été le premier surpris par l’ensemble de leurs idées reçues sur ce sujet. À tort ou à raison, je me suis dit que le lecteur pourrait à son tour, sinon tirer profit de ce petit tour d'horizon, à tout le moins partager mes propres étonnements... »

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20.00 €

La voie vivante - L'avancée du corps-esprit

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Nous prétendons aujourd'hui avoir presque tout compris ou expliqué. Beaucoup vont jusqu'à croire qu'un jour, proche ou lointain, tout sera connu, que nous aurons en main une théorie physique complète et finale, rien de moins qu'un nouveau savoir absolu. L'accès à un tel savoir a d'abord été la prétention de la religion, confondant croyance et connaissance, puis celle de la philosophie en la personne du dernier grand créateur de systèmes prétendant tout comprendre, Hegel, enfin celle de la science, ou d'un certain scientisme, confondant connaissance et croyance. Tout s'explique et s'expliquera par les lois de la matière que nous connaîtrons entièrement un jour. Nous sommes un fragment minuscule dans l'infini de l'espace et du temps, nous et notre histoire, nos civilisations, nos religions, nos sciences et nos techniques. C'est tout cela qui est étonnant ou étrange. Nous sommes fiers aujourd'hui de nos connaissances, comme nous l'étions jadis de nos croyances, mais aucune d'elles n'entame le caractère mystérieux du monde puisque toutes en font partie. Et puis vivre est une activité plus ample, plus complexe que celle d'expliquer. L'explication n'est qu'une des nombreuses activités de la vie. C'est cette vie ample et complexe, où le non-savoir est tout aussi essentiel que le savoir, où le corps tout aussi primordial que l'esprit, qu'embrasse la réflexion de Pierre Bertrand. Comment peut-on appréhender la « vraie vie » quand l'aspiration du philosophe à la totalité et à l'universalité implique une ouverture à l'inconnu, à tout ce qui nous dépasse ? Soyons attentifs : l'attention n'est pas simple connaissance, mais manière de faire corps avec ce qui est.

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17.00 €

Langage et absurde - Pour une sémiotique in-signe

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En général, le langage et la parole ont pour enjeu de nouer des liens entre les hommes. Communiquer en résume la fonction vitale. Le langage est un médiateur puissant - le plus puissant sans doute - de la communication humaine. Cette conception n'est cependant que l'exigence d'une certaine expérience, certes la plus répandue, mais pas la seule. Le projet d'une sémiotique in-signe, une manière de “ détruire ” le langage, existe sous des formes variées, même si ce n'est pas sous celle d'un savoir institué. Des poètes, des “ fous”, se sont attaqués au langage pour le détruire, avant qu'ils ne le soient eux-mêmes par lui. De cette expérience nous gardons les traces d'un combat terrible et d'une défaite humiliante. Ils ne sont pas parvenus à détruire le langage, malgré une sagacité hors du commun face à lui. L'entreprise est apparue insensée car plusieurs y ont rencontré la mort. C'est dire que détruire n'est pas une de ces tâches dont on s'acquitte facilement : elle met en balance sa propre existence. Mais il y a au moins une autre expérience possible du langage, une expérience limite, celle de l'insensibilité, de l'insensé et de l'ignorance, qui reconduit le soi au bord de lui-même où il se dessaisit de ce qu'il vient de dire et met en question le pouvoir même d'énoncer. Le langage n'est, là, soumis à aucune exigence, n'étant porteur d'aucune médiation. Il n'est entremetteur de rien, ni échange réciproque ni arbitrage. La communication ne semble pas passer, la relation promise et espérée ne s'établit pas. On entre alors au coeur du langage, au plus profond de lui, là où il se refuse à lui-même. C'est cette expérience que nous allons privilégier dans l'étude de l'absurde.

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18.00 €

Le bonheur philosophe - De Pythagore à Al Gore

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Ce livre est une introduction à la philosophie abordée sous l'angle du bonheur devenu, aujourd'hui, un véritable devoir social. Je propose une analyse d'une trentaine de philosophes ou d'écoles qui ont marqué notre civilisation, les grands mouvements des trois derniers siècles, les bonheurs multiples de l'individu et de la collectivité, celui de la raison comme de la foi, celui des droits et des devoirs. Les philosophies du bonheur, comme, d'ailleurs, ses significations, sont très variées. Cette richesse de sens justifie cet essai qui n'est pas une œuvre d'historien, mais celle d'un ami de la philosophie, d'un homme qui a compris qu'au cours de sa vie son bonheur était presque constamment soutenu par la réflexion des grands philosophes. Bien sûr que, seul, inquiet, mais lucide, on arrive toujours à philosopher et à donner sens à sa vie, sauf qu'il est avantageux et stimulant de savoir que ses propres réflexions, les plus intimes comme les plus étranges, ont aussi une portée universelle et qu'elles ont été celles des grands penseurs de notre civilisation. Se sentir près d'eux réconforte, rassure et nous garde dans un état de quiète inquiétude.

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16.00 €

Le cérémonial - Rituel de la psychanalyse

BC

Au nom de l'«ordre» et de la protection du citoyen, on réglemente et on codifie toute pratique dite de «psychothérapie », sans différencier la psychanalyse des pratiques cognitivistes et comportementalistes. Pour lutter contre cette indifférenciation, il est essentiel de comprendre que ces règlements et ces codes, qui se veulent sans histoire, font écran à une mémoire non seulement politique (que fait entendre le mot «ordre»), mais aussi religieuse et même animiste. Pour avoir accès aux mémoires vives dont la psychanalyse est porteuse, l'auteur reprend ici le dispositif, le cadre et la méthode qui permettent le déroulement de ce que Freud lui-même appelait le «cérémonial » de la séance. Questionnant la neutralité, le renoncement à voir, à toucher, la mise en suspens du pulsionnel, la règle du tout dire et du tout écouter, il nous fait découvrir la mémoire agis - sante d'un rituel archaïque dont la prise de conscience permet aussi de mieux mettre la psychanalyse au service de ses patients.

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18.00 €

Le cerveau amoureux - L'amour à la lumière de la théorie des trois cerveaux

BC

Le cerveau de l'homme comporte trois parties : l'hypothalamus, le système limbique et le néocortex. Chacune d'elles a son principe actif particulier : instinct, mémoire, imaginaire; chacune, son orientation temporelle : présent, passé, futur. Ce sont là les trois enracinements de la pensée, de l'action et des sentiments, au premier chef desquels le désir et le phénomène amoureux. Est-ce que cette description neurophysiologique du cerveau renouvelle la compréhension de l'amour? Sans doute. Elle permet en tout cas de redécouvrir ses multiples facettes et de reformuler l'action de ses ingrédients, qui parfois nous ravissent et parfois nous détruisent. Cet ouvrage propose donc une réflexion philosophique sur l'amour inspirée des avancées récentes de la science. Dans un langage clair et alerte, il rappelle la source du désir sexuel et décrit le rôle, dans la relation amoureuse, de notre éducation et de notre socialisation aussi bien que de notre imaginaire. Ne négligeant pas la portée concrète de ces connaissances, il n'hésite pas enfin à ouvrir des perspectives pratiques pour mieux vivre les vertus de l'amour, dans la lucidité et le respect.

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22.00 €

Le chef-d'oeuvre de Borges ; Chantier Odessa

BC

Placées sous l’égide de Borges, ces deux nouvelles de Florent Danne plongent d’emblée le lecteur dans un univers improbable. Dans le premier de ces récits, un recueil du célèbre auteur argentin demeure obstinément introuvable, comme s’il avait définitivement disparu de la surface de la terre. Dans le second, des livres prennent vie, tandis que des personnages de romans fréquentent cafés et restaurants. Ces événements étranges se produisent dans la ville espagnole pourtant bien réelle de Valence et ont pour protagoniste un personnage ancré dans un quotidien qui n’est pas si différent du nôtre : marié, père de deux enfants, doté de quelques amis chers, il est écrivain de métier et connaît les angoisses de la page blanche comme les échéances pour remettre articles ou manuscrits à son éditeur. À travers ces deux nouvelles, l’auteur fait vaciller la limite entre réalité et imaginaire, mais surtout celle qui sépare les livres du monde des lecteurs.

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18.00 €

Le citoyen éclairé - Echapper à l'illusion des certitudes

BC

Opinions virulentes, jugements à l'emporte-pièce, arguments dévastateurs : tous les jours nos sociétés sont le lieu de débats féroces, confus et stériles, dans lesquels chacun croit détenir la vérité et pouvoir dénoncer les illusions des autres. Combien de fois pourtant n'avons-nous pas été confrontés à la fragilité des connaissances qui dictent nos jugements et nos actions de tous les jours ? Il faut une grande capacité d'ouverture et d'autocritique permanente pour mettre à jour nos savoirs et pour les adapter à l'évolution des connaissances. Sinon, le risque est grand de devenir rapidement déphasé et en porte-à-faux avec le monde qui bouge autour de soi à grande vitesse. Cet ouvrage est une invitation à prendre la mesure de nos connaissances et de notre ignorance lorsque vient le temps d'intervenir sur la place publique. Il s'adresse à tous ceux que l'acquisition de connaissances ne répugne pas et qui sont capables de mettre en question aussi bien les croyances et les conduites des autres que les leurs propres. Mais il voudrait particulièrement toucher les plus jeunes pour les inciter à entretenir leur soif de savoir, leur curiosité, leur ouverture d'esprit. Si la qualité d'une collectivité est étroitement liée à celle de ses citoyens, alors la qualité de notre avenir est entre leurs mains.

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17.00 €

Le code pour une éthique globale

BC

Cet ouvrage propose un code universel de droits et de responsabilités devant s'appliquer à tous les individus, qu'ils soient simples citoyens ou dirigeants de pays, de sociétés et d'organisations religieuses. Un tel code repose sur les principes de l'humanisme rationnel dans un monde caractérisé par un rétrécissement géographique et par une plus grande interdépendance politique et économique. On y trouvera aussi, en parallèle, une critique des codes moraux fondés sur des religions sectaires, qui n'ont pas été à la hauteur des attentes de l'humanité dans le passé. Pour nous, l'humanisme repose sur des notions d'idéalisme, de compassion et de tolérance, selon une vision vraiment humaine. Nous espérons apporter ainsi une contribution à cette entreprise toujours à recommencer de construire un meilleur monde pour l'humanité. Le monde a besoin d'un nouveau code humaniste d'éthique globale. Rodrigue Tremblay défend avec éloquence cette forme d'humanisme rationnel. Nous devons travailler ensemble, recommande-t-il, si nous voulons contribuer à l'amélioration des conditions de vie sur la planète. Il met en avant dix principes fondamentaux dans le cadre d'un code global d'éthique pour nous y guider.

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23.00 €

Le corps musicien - Une phénoménologie de la motricité musicale

BC

Les neurosciences cernent de plus en plus près l'activité cérébrale au contact de la musique, que ce soit lors de l'écoute ou lors de l'exécution. Elles dressent ainsi toute une cartographie de la vie du son dans notre cerveau qui contribuera, sans aucun doute, à mieux comprendre notre sensibilité au plus mystérieux des arts. Mais sauront-elles saisir pour autant l'expérience musicale, cette rencontre du symbolique (intention du compositeur, inscription historique de l'oeuvre, valeur des formes) et du physiologique dans le corps du musicien à qui la musique doit proprement son existence ? La réponse de l'auteure complètera donc la théorie kinesthésique de la musique en reliant l'expérience corporelle du musicien à l'intersubjectivité de la pratique musicale en formation orchestrale. « La spécificité de l'expérience musicale est une intuition aussi parfaitement claire pour le musicien qu'elle est habituellement soustraite à l'expression explicite. » C'est pourtant à exprimer cette expérience qu'est consacré cet ouvrage qui combine une approche phénoménologique du corps musicien avec les nouvelles investigations empiriques des neurosciences.

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20.00 €

Le crépuscule d'une idole - Nietzsche et la pensée fasciste

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Les rapports entre la pensée de Nietzsche et les idées d'extrême droite sont un sujet à la fois occulté et sans cesse renaissant, qui a donné lieu à autant de mythes que de dogmes et de préjugés. Les écrits «politiques» de Nietzsche, bien antérieurs aux fascismes historiques, ont ainsi fait l'objet d'innombrables lectures et relectures, les uns y voyant clairement un ancêtre du nazisme tandis que d'autres plaidaient son innocence complète. Et si la meilleure voie pour résoudre ce mystère consistait à produire un portrait-robot, aussi explicite que possible, des principales bases de toute idéologie fasciste, pour ensuite procéder à une confrontation directe avec les textes du philosophe eux-mêmes? Le verdict paraît alors sans appel: Nietzsche a bel et bien été un précurseur, peut-être même l'un des inventeurs, de la constellation idéologique qu'on devait plus tard appeler «fascisme». Thèse provocante, qui ne manquera pas de susciter le débat et la réflexion.

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13.00 €

Le défi de vivre

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C'est dans la mesure où nous quittons cette vie ou tentons de prendre nos distances à son endroit que nous errons et souffrons de déréliction. Nous mettons nos objets, qu'il s'agisse de produits de consommation, de machines ou d'œuvres émanant d'une création particulière, au-dessus de la vie. Ils sont plus facilement saisissables, reconnaissables et manipulables. Ils durent, se présentant à nous comme des critères, des valeurs et des balises à quoi nous raccrocher, susceptibles de nous donner une forme de sécurité, alors que la vie passe, insaisissable, évanescente, éphémère. Mais que nous le voulions ou non, que nous cherchions à la quitter ou non, nous nous trouvons toujours dans la vie. En dépit de ce que croyaient les Anciens, il ne nous est pas possible de faire de celle-ci une œuvre d'art. Il faudrait pouvoir la figer, alors qu'elle ne cesse de nous emporter. Tel est d'ailleurs le vrai défi: couler avec elle, attentifs à ses tours et à ses méandres, au lieu de chercher à l'arrêter dans une prétendue vérité, issue d'une croyance ou d'une connaissance, dans un objet ou dans une œuvre.

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21.00 €

Le désenfantement du monde - Utérus artificiel et effacement du corps maternel

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Les technologies de reproduction font aujourd’hui partie de l’actualité quotidienne: baby business, banques de sperme et d’ovules, enfants conçus in vitro, “bébés-médicaments”, femmes pouvant léguer leurs ovules à leurs filles, ou qui portent l’enfant d’une inconnue ou qui accouchent à l’âge de la retraite, etc. Dans la foulée de ces avancées aux allures miraculeuses, des scientifiques oeuvrent à la mise sur pied d’un utérus artificiel, machine qui permettrait la gestation entière d’un embryon/ foetus à l’extérieur du corps de la femme, de la conception à la naissance. Cette maternité machinique, pour le moins révolutionnaire, permettrait de « libérer » les femmes des diverses contraintes liées à l’enfantement, de mettre fin du coup à la malédiction biblique « tu enfanteras dans la douleur » et d’assurer enfin une égalité des hommes et des femmes face à la procréation, sans compter la «garantie de qualité » des enfants nés de cette technique. L’utérus artificiel viendrait en somme couronner un mouvement qui a consisté à prendre peu à peu en charge technoscientifiquement le processus de la reproduction humaine jusqu’à l’effacement complet du corps de la femme. Mais, demande l’auteur, «pourquoi et depuis quand tenons-nous si ardemment à évacuer le corps maternel du scénario de l’engendrement ? Qu’est-ce qui fonde et matérialise ce désir de procréation sans corps ? Par quelle spirale sociohistorique la grossesse est-elle devenue “facultative”, tant du point de vue de l’interventionnisme technoscientifique que de la désirabilité sociale ? Surtout, quels sont les enjeux d’une société technicienne dans laquelle le corps maternel ne serait plus une figure cardinale de la procréation ?» Répondre à ces questions, c’est faire apparaître la profonde reconfiguration sociale et technoscientifique des paramètres de la procréation et de la famille.

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23.00 €

Le dialogue dans l'acte éducatif et la relation de soin

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Entre le maître qui sait et l'élève qui ne sait pas, entre le médecin qui connaît et le patient souffrant et démuni, peut-il y avoir dialogue ? Peut-il y avoir entre eux une relation différente de celle, autoritaire et verticale, entre savoir et ignorance, une relation où les deux interlocuteurs adoptent une démarche ouverte, constructive, enrichissante pour l'un et l'autre ? Les textes réunis dans cet ouvrage affrontent cette question en montrant à la fois la nécessité, les promesses et les illusions de rapports égalitaires dans un contexte par nature asymétrique. La réflexion est d'autant plus précieuse à notre époque où les détenteurs traditionnels du savoir sont, d'un côté, trop souvent portés à céder à l'autoritarisme technoscientifique et, de l'autre, facilement concurrencés par une diversité d'autres sources de connaissance, dont celles véhiculées de plus en plus par les innombrables sites, blogs, réseaux sociaux et forums que l'on trouve sur Internet. Pour mettre en perspective cette problématique du langage et de la transmission des savoirs, tous les textes de ce recueil ont ceci en partage : prendre soin de l'humain sans le recours au pouvoir, en étant attentif à l'autre à travers un dialogue sur ce qui nous élève et sur ce qui donne vie à tous les possibles.

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17.00 €

Le fantôme du monde

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Cet essai prend appui sur la position de l'écrivain juif hongrois nobélisé Imre Kertész pour qui « ce n'est pas faire offense à la tragédie des juifs, ni la minimiser, que de considérer l'Holocauste comme une expérience universelle ». L'idée directrice du "Fantôme du monde" est que la survie de l'humanité dépend de sa volonté et de sa capacité à tirer la leçon d'Auschwitz dont ce serait une erreur de croire que la réalité - la réalité d'Auschwitz - appartient au passé alors qu'en vérité elle fait partie, sous la forme d'un état d'esprit, de notre actualité dont les tueries de masse sont une des grandes particularités, les autres étant : l'éveil de l'instinct de meute, le mensonge et l'obéissance. Ces particularités de notre époque (l'instinct de meute, la réalité pervertie, l'obéissance et les tueries) étaient aussi des caractéristiques de l'ère nazie. L'humanité entière se trouve aujourd'hui à fouler, hébétée, le quai d'arrivée d'un temps meurtrier, incapable d'accomplir un geste imprévisible et soudain, susceptible de lui éviter la pire des fins. Les temps meurtriers ne surviennent pas d'une façon spontanée, ils sont la conséquence des circonstances où baignent les mentalités. C'est aux circonstances que s'intéresse "Le fantôme du monde", à nos circonstances et à ces choses qui reviennent sans cesse dans les actualités, qui nous disent beaucoup non seulement sur la réalité du monde, mais aussi sur le pire de l'humanité. C'est l'énorme poids de ce pire-là qu'il nous faudra trouver le moyen de contrebalancer, sinon de lever, si nous voulons éviter de perdre toute dignité.

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7.00 €

Le festin lu

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Le dix-neuvième siècle a été obsédé par la table. Des manuels de savoir-vivre aux livres de cuisine savante ou économique, des rapports de police sur les aliments falsifiés aux ouvrages édifiants pour la jeunesse, tout atteste d'une rumeur gastronomique continue. C'est que, pour la première fois de façon aussi généralisée, les classes aisées sont délivrées du souci quotidien et immédiat de la subsistance, libérées de la «peur de manquer». Le repas devient le rituel par excellence de la socialisation bourgeoise, soutenu par un nouveau discours alimentaire tout à la fois hédoniste et normatif. Si le roman réaliste enregistre ce discours, il ne le reconduit pas simplement. Il intègre de manière inédite le motif du repas, l'interroge, le détourne, l'utilise à ses propres fins. Les œuvres de Flaubert, de Zola et de Huysmans sont exemplaires à cet égard. À travers elles, l'auteur fait ici parler un moment capital de l'histoire du roman, montrant comment celui-ci tient sur le monde un propos éthique toujours actuel.

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14.00 €

Le libre jeu - Réflexion sur l'appropriation de l'activité ludique

BC

Des jeux vidéo aux jeux de rôles ou aux simples inventionsludiques des enfants, le jeu est souvent défini selon les catégoriesmanichéennes du bien et du mal. Ici, il est accusé d'être cause d'une perte detemps, d'aliénation, de renfermement, de perte de repères ; là, loué pour êtreun moyen de socialiser, d'apprendre, de se découvrir, de se divertir. À lavérité, le jeu est inextricablement lié à des considérations éthiques et appelleà un questionnement sur le rapport que le joueur entretient avec lui. Lesphilosophes l'ont compris depuis longtemps. Il est l'occasion d'apprivoiserl'indétermination du monde en développant des moyens de se l'approprier. Ce quenous faisons du jeu est un apprentissage de ce que nous pouvons faire de notrevie. L'espace d'appropriation n'est pas exclusif à l'objet-jeu et le jeu,considéré comme une technique, devient un moyen de nous ménager un espace deliberté dans les limites de notre vie. Le jeu devient ainsi une éthique de vie.Nous verrons ainsi que jouer n'est ni futile ni gratuit, car il s'agit aucontraire d'une expérience complexe qui est au coeur de l'expressionhumaine.

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16.00 €

Le monde est un miracle - Enfance, réenchantement du monde et sens de la vie

BC

La thèse que présuppose ce livre est la suivante : la modernité, que l'on dit « désenchantée », est triste, parce que désenchantée. Les textes qui y sont rassemblés veulent mettre en présence, mais aussi en question, les deux sens du mot « désenchantement » : l'idée que l'avancement de la « raison instrumentale » ( C. Taylor) s'est accompagné du recul du domaine du magique, du merveil­leux, du mythe, et celle selon laquelle la modernité est morose. Mais il s'agit ici de penser moins la morosité que la joie liée à ce que pourrait être une philosophie du réenchantement du monde. Non pas tant, donc, replonger dans les thèses sur le désenchantement qu'imaginer ce que pourrait être un cer­tain réenchantement. À cet égard, on a voulu porter un regard privilégié sur l'enfance, « terre de l'humain » (T. De Koninck), comme sur une manière d'idéal qui pointerait vers la question du sens d'une existence qui vaille d'être vécue. Le pari de ce projet est en définitive qu'une philosophie du réenchantement du monde témoignera que la vie peut être une aventure exaltante, passionnante, un parcours sensé et par conséquent rempli d'espoir, comme dans ces contes pour enfants qui jadis faisaient notre joie.

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18.00 €

Le monde selon James Bond - Portraits secrets d'un monstre sacré

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Qui ne connaît pas James Bond ? L'addition de qualités royales et d'honneurs princiers a fait de lui un fantasme planétaire, un idéal à la fois inaccessible et familier qui excite conjointement l'envie des maris, la convoitise des femmes et les rêveries des enfants. En somme, il représente tous les traits de caractère de ce que la mythologie moderne appelle un « monstre sacré ». "Je m’appelle Bond, James Bond". Vous avez entendu cette formule à maintes reprises, mais savez-vous réellement qui est le mythique numéro 1 de l’espionnage international ? Avez-vous une idée claire de sa vision du monde ? Pour dissiper tout malentendu en la matière, l’agent 007 vous convie à une projection privée dans son appartement de Kings Road. Il vous dévoilera sa véritable nature, de ses plus grandes qualités à ses pires défauts. Il vous entretiendra de ses meilleurs ennemis. Mieux, il vous parlera du plus passionnant de tous les sujets : vous. Ne déclinez cette invitation sous aucun prétexte. Il est exceptionnel qu’un monstre sacré daigne se mettre à nu.

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18.00 €

Le nazisme et nous - La modernité et ses dérapages

BC

L'Holocauste et le nazisme sont derrière nous, proclame-t-on avec assurance. De plus, ils se sont produits en Allemagne. Cette double vérité se veut rassurante, en particulier hors de ce pays. Elle permet de repousser le phénomène ailleurs et dans le passé, et de réduire son incidence réelle sur le présent; elle soutient également la position morale fort pratique de pouvoir dénoncer les protagonistes qui ont commis les abominations. Toutes les époques connaissent des formes d'aveuglement, la nôtre n'échappe pas à cette règle. L'expérience nazie est associée dans les esprits au passé et à une réalité étrangère à la nôtre. Les événements étant survenus au moment du IIIe Reich, ils doivent s'expliquer à l'intérieur du cadre national où ils se sont produits. Au mieux, cette conception relève d'une illusion collective, au pis d'une imposture. Le régime nazi et la solution finale ne peuvent être réduits à une explication nationale. Nous soutiendrons pour notre part que le nazisme constitue une clé importante pour comprendre la modernité. Loin d'être en opposition avec les forces du progrès et les grandes dynamiques de la civilisation dans laquelle nous nous situons, le nazisme est un aboutissement de la modernité elle-même. L'inclure dans l'étude de la modernité ne peut dès lors qu'être bénéfique, non seulement pour la compréhension du passé, mais également pour la lumière que cela jette sur cette période qui est encore la nôtre.

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22.00 €

Le nouveau sujet du droit criminel - Effets secondaires de la psychiatrie sur la responsabilité pénale

BC

L'auteur invite ici les acteurs du droit criminel à élucider les liens unissant soigner et punir, à distinguer le champ de la psychiatrie de celui de la rationalité pénale et à mener à nouveaux frais une réflexion fondamentale sur la doctrine pénale. Si entre droit criminel et discours psychiatrique, il n'y a pas absorption ni même fusion, on n'en constate pas moins un travail d'infiltration de la raison psychiatrique et son émergence de fait dans la raison juridique moderne. Qu'en est-il du droit criminel au moment où la psychiatrie diagnostique chez le contrevenant un sujet dépressif agissant sous l'influence de médicaments désinhibiteurs ? Que reste-t-il de ces notions essentielles - la volonté, l'intention coupable, la conscience - qui le fondaient jusque- là ? Comment imputer des actes à des sujets qui n'en sont plus ? Que vaut sur le plan juridique la concurrence de deux expertises psychiatriques partisanes ? La consommation de psychotropes est devenue courante, voire banale, favorisée par la multiplication et les redéfinitions constantes des maladies psychiatriques, catégorisées et répertoriées par le controversé "DSM - Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux". De ce fait, droit criminel et psychiatrie forment un entrelacs discursif censé déterminer la nature complexe d'un état d'esprit particulier, trancher entre nature intrinsèquement coupable de la conscience individuelle et l'état pathologique avéré par un comportement criminel. Livres en relations avec cet ouvrage : "Le crime du Caporal Lortie" de Pierre Legendre (Fayard et Champs Flammarion) et "Surveiller et punir" de Michel Foucault (Gallimard).

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28.00 €

Le piège de la société de consommation

BC

Le cœur du problème est que la société de consommation a enfanté une véritable culture de consommation. Il s'agit d'une vision du monde où les valeurs cardinales sont la liberté de choix, le confort, le plaisir et l'expression de soi. Cette culture marchande nous autorise et encourage à sublimer nos pulsions, nos frustrations et notre anxiété en acte d'achat qu'elle transforme en exercice quotidien de liberté. La culture de consommation n'a pas été créée de toutes pièces. Elle est fondée sur nos pulsions primaires et notre tendance à la comparaison sociale, mais elle table aussi sur notre apathie et notre aveuglement volontaire. Nous désirons tellement croire en notre libre arbitre que nous n'attribuons nos décisions d'achat qu'à nous-mêmes, et non à notre inconscient ni aux techniques de marketing, et encore moins à la culture de consommation. Ce faisant, nous entérinons l'idée de l'achat comme un acte délibéré et donc chargé de significations. Ainsi, bien qu'instaurée par les entreprises commerciales, puisque dans leur intérêt, la culture de consommation est coproduite par nous, consommateurs. Nous sommes tous des artisans de la société de consommation.

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18.00 €

Le prince de la psychanalyse

BC

Né au Pakistan en 1924, mort en Angleterre en 1989, Masud Khan est une figure originale, ambiguë, « monstrueuse », de la psychanalyse, chez qui cohabiteront génie et perversion, noblesse et avilissement. Arrivé à Londres en 1946, il intégrera peu à peu le milieu psychanalytique anglais, aura divers analystes, le deviendra lui-même, sera l’assistant inspiré de Donald Winnicott. Par ses intuitions et par sa clairvoyance, mais encore plus par son comportement, il déstabilisera la Société britannique de psychanalyse dont il rendra visible le désordre. Il en sera exclu un an avant sa mort. Nous disposons de quatre versions de sa vie. La première, publiée en 1993, a été écrite à sa demande par Judy Cooper, son analysante. Ces versions, si elles s’accordent le plus souvent, se contredisent parfois. L’auteur écrit à leur suite, non pas une biographie, plutôt quelque chose comme une vie, au sens des Vies parallèles de Plutarque, lesquelles requièrent une tout autre discipline que l’histoire. « J’écris donc à la suite de ses biographes, sans juger. Je tente de me faire une idée de ce que fut sa vie, son éthique ; ceci est donc Masud tel que je l’imagine. On verra que je préfère le plus souvent les versions qu’il donna lui-même de sa vie à celles de ses archivistes. »

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18.00 €

Le psychanalyste et le Bouddha - Itinéraire spirituel

BC

Pierre Pelletier a été dominicain, professeur de philosophie, puis psychanalyste freudien. Un second souffle spirituel le conduira à Esalen, en Californie, au yoga, dans divers monastères bouddhistes, et, finalement, aux bouddhismes tibétain et zen. Il raconte ici ce parcours et sa recherche d'une voie bouddhique intégrant psychanalyse, modernité et esprit scientifique. Il a d'ailleurs publié plusieurs ouvrages (Un souffle de silence. Méditation bouddhique, esprit chrétien; Folies ou thérapies? Regard clinique sur les nouvelles religions; Les thérapies transpersonnelles; Le nectar et le poison. Les gourous et les maîtres) où s'entrelacent psychanalyse, tradition chrétienne et sagesse bouddhique, et contribue régulièrement à Synodies, une publication française d'orientation transpersonnelle, ainsi qu'au site "www.contrepointphilosophique.ch", dont le siège est à Lausanne.

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21.00 €

Le sexe polémique - Quand la paranoïa s'empare des campus américains

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Les dénonciations d'inconduites sexuelles, qui se multiplient dans les universités américaines, ont à juste titre de quoi nous inquiéter, qu'il s'agisse d'allégations de viol, d'agressions sexuelles ou de faveurs obtenues par la contrainte. Mais sont aussi condamnées les fréquentations entre professeurs et étudiants adultes, de même que les « avances non désirées », et tout geste ambigu que l'on s'empresse de signaler comme contribuant à un « climat hostile ». Or ces dénonciations sont pour plusieurs administrées à même les universités plutôt que par un système de justice reconnu. Elles mènent souvent à des accusations, à des procès irréguliers et à des ententes chèrement payées dans lesquelles s'engagent, pour acheter la paix et ne pas compromettre leur réputation, les universités elles-mêmes. Celles et ceux qui se risquent à sortir du silence pour critiquer les excès bureaucratiques, comme cela a été le cas de Laura Kipnis, font à leur tour l'objet de mises en garde, de plaintes, de poursuites, voire de congédiements. Études interrompues, carrières brisées, méfiance généralisée, luttes sans quartier : tel est le régime du sexe polémique auquel les établissements américains du haut savoir sont actuellement soumis. Comment en est-on arrivé là ? Comment en sortir ? Dans ce portrait au vitriol du monde universitaire, Laura Kipnis médite ces questions.

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22.00 €

Le sujet de la jouissance dans les arts, la littérature et en psychanalyse

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Réfléchissant à la fois sur la création littéraire et artistique et sur l'exercice de la parole dans l'analyse, cet ouvrage s'interroge sur le sujet qui soutient ces deux processus ou qui en résulte. Que nous apprennent à cet égard, dans le cas de la littérature par exemple, les changements d'orientation de l'écriture, les ratures, les ajouts, les déplacements de texte dont témoignent les manuscrits ? Et d'abord de qui sont-ils le fait : de l'écrivain, du scripteur, du narrateur, de l'auteur ? Quel est donc le véritable sujet du texte, est-il en amont de l'oeuvre ou en aval ? Et les interventions sur le texte ne mettent-elles pas sur la piste d'une meilleure compréhension de la formation du sujet freudien qui, par un processus inconscient de rejet et d'acceptation, se libère des manières de vivre et de penser de sa famille ou les accepte ? «C'est sur les chemins qui mènent à l'apparition du sujet que porte cet essai. Et ces chemins se donnent à voir lorsque, bifurquant dans son écriture à la suite de telle ou telle circonstance, raturant et ajoutant un mot, une phrase, un paragraphe, l'écrivain remplit la page et avance ; ou lorsque l'analysant élabore peu à peu son histoire en variant son discours poussé par les ponctuations de l'analyste ou par les événements du quotidien. En les dégageant, on espère mieux faire connaître les mécanismes de la pensée visibles dans l'écriture en train de se faire ou dans la parole en train de se dire.»

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21.00 €

Le tombeau de Carlo Michelstaedter

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En 1910 mourait à vingt-trois ans, de sa propre main, le jeune philosophe italien Carlo Michelstaedter. Il venait de terminer La persuasion et la rhétorique, qu'on peut lire comme une réponse par anticipation aux inquiétudes de notre temps. La question du sens de l'existence n'a pas été pour lui le prétexte d'une thèse ou d'une théorie, mais quelque chose de vital : un problème humain. Cet essai où se font entendre la voix de notre époque, sous forme de soliloque, et la voix de Carlo, sous forme de dialogue, porte sur six aspects du monde qui ressortent dans l'oeuvre de Michelstaedter : la douleur, la peur, la vie suffisante, la rhétorique, le poids des choses et la violence des nécessités. À la question «Qui est Carlo Michelstaedter ?», on répondra qu'il était ce qu'il demeure: un jeune homme qui ignore que sa présence contribue à maintenir le monde dans l'existence.

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16.00 €

Les avatars du corps - Une hybridation somatechnique

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Cet ouvrage réfléchit aux conséquences de l’incorporation des techniques sur notre identité et sur nos pratiques corporelles. L’immersion du corps dans la technique n’est pas une fusion ou une confusion, mais une expérience nouvelle qui vient troubler l’identité, le genre et l’action, et que la conscience ne suffit pas toujours à contenir. L’instabilité et la fluidité pourraient nous perdre au cours de l’immersion si notre corps ne parvenait à distinguer ce qui lui est propre de ce qui provient d’autrui. Vivre hybride engage donc le sujet dans un corps à corps avec la technique sans être toujours certain d’en contrôler les effets. Ce jeu identitaire avec les limites implique de sortir de la maîtrise du corps en se livrant, parfois dans le risque mortel, à l’altérité et à l’altération de nos repères habituels. Des techniques qui modifient les modes de subjectivation à celles qui permettent de changer de sexe et de genre dans un processus inédit de construction de l’identité en passant par celles qui remodèlent non seulement les sensations, mais aussi l’organisation de la perception, l’auteur s’interroge sur les figures contemporaines, parfois spectaculaires, parfois subtiles, jamais inoffensives, de l’immersion du corps dans un nouvel imaginaire de l’espace et du vécu du sujet humain.

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18.00 €

Les créations du corps et de l'inconscient - Yoga et psychanalyse

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D'abord analyste, Christiane Berthelet Lorelle considère la psychanalyse et le yoga comme deux outils complémentaires pour soulager la souffrance. Le yoga n'est donc pas ici considéré comme une simple gymnastique du bien-être mais comme un moyen d'élucidation qui, grâce à une pratique du corps et du souffle, intense et adaptée, clarifie l'état d'esprit de celui qui vise son symptôme, ou sa préoccupation actuelle, comme objet de méditation. Dès la première strophe du Sâmkhya, texte ancien de plus de 2300 ans, on lit déjà que c'est « à cause de l'oppression de la souffrance que naît l'enquête, afin de trouver le moyen de supprimer cela ». Comment ne pas voir une parenté entre la démarche analytique qui vise à libérer la vie retenue dans les contorsions de l'inconscient, et cette « enquête » qui entend venir à bout de ce qui détruit ? Car la souffrance ne fait pas que laisser des cicatrices, elle détruit, tout d'abord la confiance en soi, en l'autre, et en la vie. Dans une approche qui donne parole à la pratique du corps dans le yoga, et mouvement à l'exercice de la parole en analyse, cet ouvrage, qui ne relève ni du développement personnel, ni de la yoga-thérapie s'inscrit dans le champ de la psychanalyse appliquée. L'écoute analytique accompagne ici la pratique du yoga où le travail du souffle devient une voie pour l'inconscient qui révèle sa langue souterraine dans les créations du corps. Ce travail est alors un combat qui libère le corps de ses tourmentes et fait de lui un espace pour écouter, réfléchir, se souvenir, s'émouvoir… Il s'y inscrit un savoir nouveau, un lâcher prise, car dans l'écriture gestuelle - son effort, sa fluidité, son amplitude - s'opère un oubli de soi qui devient pure innocence et laisse place à une toute autre façon de recevoir ce qui se dit à notre insu. « Je n'ose parler ici de métissage car le yoga et la psychanalyse gardent leur altérité radicale, mais dans ce travail là, l'un résonne avec l'autre, l'un s'offre à l'autre en de justes noces pour y recevoir les dits du symptôme ».

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15.00 €

Les éléphants - Admiration, fascination, fétichisme, culte

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Dans le recueil "Corps du roi", Pierre Michon intitule l’un de ses textes « L’éléphant » dans lequel il évoque son admiration pour William Faulkner. Une photo célèbre de l’écrivain américain sert de préambule à cet exercice d’admiration. En regardant cette photo, Pierre Michon se demande ce que Faulkner a vu et que sous ses yeux il regarde toujours. Il appelle ce qu’il voit : éléphants. Les éléphants sont ces écrivains tellement immenses qu’ils écrasent quiconque a la prétention d’écrire à son tour. Pour Faulkner, écrit Michon, cet éléphant est indéniablement Shakespeare. Michael Larivière s’intéresse ici à ces éléphants qui désespèrent qui les contemple, intimident et parfois paralysent même les meilleurs parmi ceux qui viennent à leur suite. Chacun confronte son ambition à ses modèles, s’explique avec de grandes figures transférentielles et, souvent découragé, finit par se dire qu’il n’est pas de la famille. Mais il n’y a pas que les « grands écrivains » qui comptent parmi les éléphants qui nous écrasent. Il y a d’abord - il peut y avoir - les parents, éventuellement suivis de quelques maîtres, quelquefois des amis, et diverses autres figures qui d’abord nous fascinent, nous impressionnent de mille manières, et parfois finissent par nous décevoir et choir. L’admiration c’est tantôt exaltant, tantôt accablant et c’est à cette réflexion que le psychanalyste Michael Larivière se consacre dans cet essai, où sont évoqués ses parents, le milieu psychanalytique, quelques collègues mais aussi l’éléphant qu’a été Jacques Lacan.

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15.00 €

Les étoiles meurent d'elles-mêmes - Dialogues d'outre-tombe entre Nelly Arcan et Sophie Podolski

BC

Philippe Sollers a participé à la reconnaissance de Sophie Podolski en la publiant dans sa revue "Tel Quel" et en rééditant en 1974 son unique livre : "Le Pays où tout est permis". Titre, par ailleurs, de l’exposition que lui ont consacré tout récemment le Centre Wiels (Bruxelles) et la Villa Vassilieff (Paris). Née en 1953 à Bruxelles, Sophie Podolski s’est donnée la mort en 1974 à l’âge de 21 ans. Au cours de sa vie-éclair, elle a subi quelques internements psychiatriques, a produit de nombreux dessins et publié une seule oeuvre de son vivant dans laquelle elle déploie un long monologue halluciné et digressif, faisant fi des conventions de la langue et abordant de nombreux thèmes. Pour elle, ce qui semble importer dans tous les cas, c’est de combler le vide. Nelly Arcan s’est fait connaître très rapidement avec la publication successive des romans "Putain" (2001) et "Folle" (2004) au Seuil. Ces deux oeuvres autofictionnelles relatent de manière crue la vie d’une prostituée de luxe, obsédée par la beauté des apparences. Le style de la romancière a quelque peu dérouté et, en même temps, emballé la critique littéraire qui a souligné la forme de la litanie, étouffante et dense, servant un récit tout entier construit par associations et digressions. Nelly Arcan s’est suicidée en 2009 à l’âge de 36 ans. Dans cet « essai dialogué », forme originale et récurrente chez l’essayiste, Jacques Beaudry propose un dialogue posthume entre ces deux femmes artistes chez qui il a tout de suite reconnu une parenté d’esprit et de mal-être. Il y sera question de jeunesse, rébellion, provocation, créativité, sexe, drogues et une brutale crudité d’expression qui exprime un désir d’atteindre en toute chose la dernière extrémité qui reflète les vertiges du monde. Les dialogues qu’on lira ici ont été composés à partir de propos authentiques dont ils reprennent souvent la lettre et respectent toujours l’esprit.

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10.00 €

Les grandes figures de la psychopathologie existentielle

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L'approche phénoménologique constitue une manière d'exercer le métier de la relation d'aide sans quecela devienne une affaire surtout technique. En psychopathologie la tradition phéno-ménologique est peu connue. Elle n'en est pas moins bien vivante. Aussi, dans une intention didactique et introductive, cet ouvrage en propose des clés de lecture au travers la contribution de ses plus importants représentants : Ludwig Binswanger, Wolfgang Blankenburg, Medard Boss, Karl Jaspers, Henri Maldiney, Rollo May, Eugène Minkowski, Jacques Schotte, Hubertus Tellenbach et Jan Hendrik van den Berg.

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23.00 €

Les grands récits occidentaux Tome 1 - Le pilier gréco-romain

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De même que les individus ont une généalogie, les sociétés s'appuient sur plusieurs piliers culturels, qui eux-mêmes sont le produit de rencontres plus anciennes. C'est ainsi que la rencontre du monde attique (la Cité-État d'Athènes) et de la culture perse serait à l'origine de la révolution philosophique de la Grèce antique, dont l'influence se prolonge jusqu'à nos jours, constituant ce que nous appellerons le pilier gréco-romain. De l'autre côté de la Méditerranée, en Asie mineure et en Afrique du Nord, on peut repérer une influence des cultures mésopotamiennes ou égyptiennes sur le judaïsme, et de la culture grecque sur le christianisme naissant. À partir de la conversion de l'empereur Constantin au christianisme, se mettra en place, dans le monde gallo-romain, un fort pilier judéo-chrétien, qui continue lui aussi à influencer la marche du monde occidental. Si ces deux premiers piliers ont généré un grand nombre de figures paternelles, à commencer par Dieu le Père, le troisième, que nous qualifierons de pilier occidental, a donné et continue à donner plus de places aux figures maternelles, expliquant par exemple l'importance qu'a prise le culte de Marie à partir de la christianisation de la Gaule. En ces temps post-féministes, il paraît important de faire vivre des mythes qui, souvent, donnent sa pleine place à la puissance du féminin.

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20.00 €

Les grands récits occidentaux Tome 2 Le pilier judéo-chrétien

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De même que les individus ont une généalogie, les sociétés s'appuient sur plusieurs piliers culturels, qui eux-mêmes sont le produit de rencontres plus anciennes. Après avoir abordé le pilier gréco-romain (vol. 1), ce deuxième volume d'un ouvrage collectif consacré aux grands récits occidentaux s'intéresse cette fois à la culture judéo-chrétienne. À partir de la conversion au christianisme de l'empereur Constantin, se met en place, dans le monde gallo-romain, un fort pilier judéo-chrétien qui continue à influer sur la marche du monde occidental, malgré le déclin de la religiosité. Que nous disent ces récits que notre mémoire collective a conservés ? Que nous révèlent-ils du monde qu'ils ont contribué à ériger ? En quoi nos « récits de vie » individuels trouvent-ils bien souvent leur ancrage dans ces « grands récits » expliquant le collectif ? C'est à faire voir certaines des ramifications essentielles de ce riche héritage que s'appliquent les essais rassemblés ici.

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22.00 €

Les grands récits occidentaux Tome 3 - Le pilier européen

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La psychanalyse, particulièrement chez Sigmund Freud, s'est inspirée dans sa théorisation de récits de la mythologie grecque. Les grandes figures de Narcisse, Œdipe, Icare, Aphrodite, miroirs grossissants de la complexité de la psyché humaine, ont été empruntées pour approfondir et illustrer des symptômes psychiques contemporains. L'originalité des trois tomes des Grands récits occidentaux est d'élargir cette réflexion sur d'autres époques, d'autres lieux, d'autres figures marquantes qui constituent notre mémoire collective occidentale. Dans ce troisième tome, les auteurs ne racontent pas les récits mythologiques ou historiques. Ils sont suffisamment connus. Ce qui les intéresse c'est plutôt leurs structures, leurs significations et leurs portées. Il sera question ici des grands mythes qui ont forgé l'histoire européenne. Ces récits, que notre mémoire collective a conservés et qu'ils nourrissent encore, que nous disent-ils du monde qu'ils ont contribué à mettre en place ?

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22.00 €

Les intentions du corps - Psychanalyse, biologie et sciences de l'esprit

BC

Au siècle du cerveau y a-t-il encore place pour le projet freudien? Si la psychanalyse veut renouer le dialogue avec les sciences de l'esprit contemporaines, encore faut-il rendre compte de son enracinement dans la biologie. Ce qui n'est évidemment pas sans poser quelques problèmes. Car la psychanalyse se présente comme une discipline protéiforme dont la cohérence interne peut paraître discutable. Le freudisme relève en effet d'un double projet contradictoire. D'un côté, il prétend procéder à une naturalisation du psychisme, c'est-à-dire à l'explication des mécanismes psychiques selon les lois et la méthode des sciences naturelles (physique, biologie). De l'autre, il entend établir une herméneutique des productions psychiques, et attribuer à cet exercice un statut à la fois épistémique et thérapeutique. Présenté ainsi, il semble s'attaquer frontalement à ce qui oppose, depuis toujours, sciences de la nature et sciences humaines. Devant le gouffre séparant le freudisme de lui-même certains l'ont appelé à renoncer à l'une ou l'autre de ses deux ambitions. La présente étude se donne pourtant pour but principal de montrer que le double projet freudien est bien fondé, dès lors qu'il ne s'agit pas de penser ses deux versants sur un continuum mais sur le mode d'une articulation épistémologique. Au-delà des différences dans le lexique et dans le mode d'exposition, le dialogue que le projet freudien peut encore tenir avec les sciences de l'esprit les plus contemporaines ne peut être que fécond.

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33.00 €

Les maîtres à penser de la Nouvelle Droite

BC

Depuis longtemps déjà, des intellectuels qui se revendiquent de droite se font l'avocat d'un courant d'idées que le national-socialisme aurait galvaudé et discrédité. Ce livre met en lumière et déconstruit les motifs centraux de la vision du monde que véhicule cette nouvelle droite. La décadence, l'héroïsme, le mythe, la domination, la violence et la mort sont autant d'exemples que l'on retrouve chez six de ses auteurs les plus importants : Georges Sorel, Oswald Spengler, Hans Freyer, Carl Schmitt, Martin Heidegger et Ernst Jünger. L'intention de ce livre est de porter un regard critique sur la mentalité et l'idéologie de tout un champ intellectuel résolument ancré à droite, tel que l'on a pu le voir prendre racines en Europe, et particulièrement en Allemagne, au début du XXe siècle. La controverse actuelle autour du « cas Heidegger » montre bien, par ailleurs, combien la question dérange encore aujourd'hui le monde des idées : peut-on lire son œuvre philosophique sans tenir compte de son adhésion au nazisme ? Aussi, le regain d'intérêt porté à cette tradition de pensée et l'assurance croissante avec laquelle s'affirment aujourd'hui les nouvelles droites rend l'étude de leurs sources intellectuelles plus pertinente que jamais.

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21.00 €

Les mots du regard

BC

Dans les labyrinthes qui conduisent du chaos à l’éternité, un long fleuve coule vers un rêve infini que l’on nomme la création. Créer, c’est regarder le miroir du temps et oser y inscrire un reflet. Les Mots du regard, ce sont des promenades en art — ces heures où le critique ose entendre une parole, accompagne une intimité visible par l’écriture et tente d’étreindre certains moments qu’il ne pourra jamais complètement embrasser. TABLE DES MATIÈRES Avant-propos : Hommage liminaire — Fernand Leduc (1916-2014). 1. PAROLES : Vladimir Velickovic ; Valerio Adami ; Sebastián ; Miljenko Horvat ; Lorraine Palardy. 2. REGARDS: Pierre Gauvreau ; Sean Rudman ; Paul Cloutier ; Françoise Galle ; Le corps humain ou Le tombeau des dieux ; La sensibilité fragmentée de Xylon-Québec ; La gravure est-elle mémoire des songes ? ; Deux : un doux vertige d’espérance ; Montréal Est au/at the Centre ; Les ensorcellements de l’ordinateur ; Grande fête graphique à l’UQAM ; Reflets ou visions partielles de l’Art au XXe siècle ; L’art populaire au Canada ; La caricature anglaise de 1620 à nos jours ; Mémoire du temps... ; Joyaux des collections particulières de Québec ; Fragments de vie — Œuvres choisies ; Aux arts déco ; Art africain ; Le siège a-t-il une âme ? ; L’Homme au repos ; figure sublime de l’interrogation ; Nouvelles perspectives — Identités interculturelles. 3. PROMENADES EN ART : Documenta 6 ; La Villa Arson à Nice, Centre national d’art contemporain ; Genève : de l’Islam au postmodernisme ; Imaginaires mexicains ; Le monde selon Graff ; Les textures éternelles de la mort ; Artisan ou artiste ? ; Le corps s’écrit-il ? ; Les splendeurs de l’estampe japonaise ; L’Estampe japonaise ; L’érotisme, fut-il japonais...

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23.00 €

Les ravissements perdus

BC

Le philosophe américain Allan Bloom disait des gens de notre époque qu'ils étaient des « romantiques désenchantés ». Certes, nous serions encore attachés aux idéaux du romantisme (amour inconditionnel qui triomphe de tous les obstacles, passion qui se mue en union durable, don de soi jusqu'au sacrifice…), mais nous aurions aussi de plus en plus de mal à croire à ces idéaux. Le rapport ambivalent entre nos sentiments et l'imaginaire amoureux dont nous avons hérité invite à la réflexion. Qu'est-ce que l'amour ? Quelles sont ses sources et ses composantes essentielles ? Que pouvons-nous en espérer ? Ces questions, l'auteur a voulu y réfléchir, avec pour principaux moyens les outils du philosophe et le soutien de la littérature (Stendhal et Austen, entre autres). Il démontre, chemin faisant, que le romantisme nous offre encore, malgré tout, certains des secrets du ravissement amoureux, que nous pouvons y puiser ce qui nous convient aujourd'hui pour, peut-être, ré-enchanter nos amours.

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18.00 €

Les signes du monde

BC

Vivre et travailler en centre d'hébergement pour personnes âgées (EHPAD en France et CHSLD au Québec) n'est pas facile. Ce livre jette un autre regard sur cette réalité en se centrant sur la manière dont les personnes – résidents et soignantes – font l'épreuve de leurs limites et de la solitude. Les médias ont dénoncé la piètre qualité de la nourriture, la vétusté des bâtiments, le manque de soin, la mauvaise hygiène. Les difficultés auxquels ils sont confrontés, et que la pandémie de la covid-19 a amplifiées, sont nombreuses. Mais ils sont aussi portés par des femmes et des hommes qui s'y investissent corps et âme. En retrait du monde, ils sont néanmoins traversés par les interrogations, les contradictions, les normes et les rêves de la société contemporaine. Ni hôpital ni résidence, le centre d'hébergement est l'ultime refuge où une population âgée va terminer ses jours, souvent à l'écart du regard social.

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16.00 €

Les subversifs hollywoodiens

BC

À partir de 1945, l'Amérique tente de diffuser sa culture et son mode de vie à l'ensemble de la planète. Elle utilise à cette fin une arme de persuasion massive : Hollywood. Religion, famille, libéralisme, ordre, volontarisme, réussite individuelle, les grands studios reçoivent ainsi pour mission de glorifier les valeurs les plus chères aux États-Unis. Columbia, Paramount, Universal et autres studios parviennent-ils pour autant à museler les cinéastes contestataires ? Cet incroyable paradoxe est au cœur de "Subversifs hollywoodiens". Jean-Philippe Costes décrypte les œuvres de ces metteurs en scène qui ont refusé l'esprit de système. Howard Hawks et George Cukor démythifient l'amour et ce sanctuaire des bonnes mœurs qu'est le domicile conjugal ; Quentin Tarantino souligne la totale absurdité de la vie, bousculant ainsi une Amérique qui confie depuis toujours sa destinée à Dieu ; David Fincher appelle à l'insurrection contre le capitalisme exubérant qui écrase les plus modestes ; Sydney Pollack dénonce les mensonges dont la collectivité abreuve l'Individu ; Blake Edwards se moque de l'idéal égalitaire ; Stanley Kubrick filme la longue agonie de l'Homme pour mieux enterrer l'humanisme... En décryptant les œuvres ambivalentes de vingt-neuf des plus talentueux cinéastes d'Hollywood, le présent ouvrage met en relief ce cinéma qui frappe de plein fouet les fondements de cette Amérique bien-pensante.

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35.00 €

Lettres au fils - Testament spirituel

BC

Les lettres qui forment cet ouvrage ne constituent pas un traité philosophique. Elles ont été écrites sans autre intention que d’imaginer le fruit d’années de réflexion et d’expérience d’un père fictif. De lui et de son fils, on sait seulement qu’ils ne se parlent plus depuis longtemps et que la relation entre eux est pour le moins froide. Ils sont en cela profondément contemporains et réels. C’est sur ce fond d’incompréhension et de ressentiment que le père a décidé de léguer à son fils une manière de testament spirituel. Le fils est donc libre de l’accepter ou de le rejeter. Ou de suspendre sa décision. Ou d’en changer avec le temps. Mais l’essentiel, pour ce père, est d’avoir prononcé une parole. Le reste, c’est-à-dire la façon dont elle sera accueillie, ne lui appartient pas. D’où une liberté de ton et de pensée qui ne s’embarrasse pas de ménagements. En vingt-huit lettres, ce père essaiera donc de transmettre au fils une sagesse - un savoir de la vie, une tradition de l’homme -, abordant tour à tour autant de thèmes (le déracinement, le don, la blessure, le témoignage, le pardon...) qui en détaillent la teneur et la gravité. Au-delà de son destinataire explicite, c’est à l’ensemble de ses contemporains que s’adresse ici l’auteur, aussi bien à ceux qui ont rompu cette transmission qu’à ceux qui sont ainsi privés de legs et qui se retrouvent souvent abandonnés et désorientés.

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23.00 €

Lettres au Prophète de la part d'un impie

BC

Un infidèle ordinaire écrit au prophète Mahomet pour l'exhorter à recommander la patience aux plus violents de ses innombrables disciples: les tueries et les exactions du terrorisme islamiste ne sont absolument pas nécessaires pour faire triompher partout la «vraie foi»: il suffit d'attendre que l'Occident, étiolé et décadent, tombe comme un fruit mûr. Le lecteur comprendra tout de suite que le véritable destinataire de ces lettres, c'est lui-même. Au fil de ces missives, les hommes encore libres sont invités à tirer leurs propres conclusions quant aux meilleurs moyens à prendre pour endiguer la vague islamiste contemporaine.

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16.00 €

Lettres de Bételgeuse

BC

Comment connaît-on ? Comment sait-on ? Pourquoi cherche-t- on ? Pour reconstituer la naissance de la pensée scientifique et son évolution et désireux de comprendre comment l’humain était parvenu à appréhender la place que nous occupions dans cet univers démesuré, un mystérieux interlocuteur entreprend une démarche audacieuse : s’adresser à des personnes du passé par le moyen d’une correspondance, brisant ainsi le mur du temps. Ces échanges révèlent à la fois les balbutiements, les hésitations, les reculs et les bonds dans la compréhension du monde qui nous entoure. Les intuitions initiales, exprimées d’abord par les mythes, se transforment irréversiblement en remarquables avancées du savoir. Lettres de Bételgeuse est une ode généreuse aux hommes et aux femmes qui ont créé la connaissance du monde par la science et la philosophie.

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24.00 €

Lettres du divan - Ecrire à son psychanalyste

BC

Un analysant écrit à son analyste. Lettres, messages, poèmes, récits de rêves ou de souvenirs, aveux d'un désir, ou d'une douleur, qui ne se dit pas. Ces écrits en marge des séances occupent une place à part dans l'analyse ou la psychothérapie, comme si le désir inconscient et ses tourments trouvaient là à se loger. Dans le mouvement même de son écriture, le sujet rejoint la part cachée de son être, celle qu'il ne livre pas en séance. Il se souvient de lui-même en quelque sorte, pour et avec un autre qu'il retrouve dans l'imaginaire. Nous ne sommes plus seulement dans « l'échange de mots » (Freud) au sens strict, mais dans la correspondance. S'agit-il d'une écriture analysante ? D'une échappée hors du cadre analytique ? A-t-on affaire à un récit de soi qui trouve sur le divan sa raison d'être ? Et comment les psychanalystes accueillent-ils les écrits de leurs patients ? La réflexion proposée ici, soutenue par dix-neuf analystes, ne porte pas tant sur des écrits publiés que sur ceux qui croisent la parole en séance. Pour certains, l'écriture a précédé leur entrée en analyse et a rendu possible une ouverture à la parole analytique et à ses soubassements inconscients. Pour d'autres, déjà en analyse, elle est apparue comme une issue créatrice constituant symboliquement une « chambre à soi » (Virginia Woolf) pour y déposer les sédiments de sa parole. Le divan, réel ou imaginaire, constitue dès lors ce lieu où la lettre se compose, rejoint d'autres lettres, des inscriptions et récits d'autrefois en quête de quelque destinataire invisible.

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23.00 €

Liberté universitaire et justice sociale

BC

Tentatives de censure. Conférences annulées. Accusations de racisme. Menaces contre des enseignants. Depuis plus d’une dizaine d’années, les universités semblent aux prises avec la cancel culture et un nouveau courant de justice sociale (autrement appelé « woke », terme galvaudé s’il en est). Le Québec n’échappe pas à cette poussée morale qu’il associait jusque-là aux sociétés voisines. À la suite de « l’affaire Lieutenant-Duval » qui a éclaté à l’université d’Ottawa et d’autres incidents révélés dans plusieurs institutions de la province, le gouvernement a adopté le 3 juin 2022 une loi destinée à reconnaître et protéger la liberté universitaire. Ainsi, il est permis de dire que c’est entre ces deux termes, liberté universitaire et justice sociale, que s’est fixé et, par là aussi simplifié, le débat qui anime aujourd’hui le monde de l’enseignement et de la recherche. Peut-on subordonner la liberté universitaire à la justice sociale ? Les opposer ? Ou favoriser l’une au détriment de l’autre ? Autant de questions fondées sur des amalgames, qui dissimulent souvent eux-mêmes une vision managériale du monde universitaire. C’est à défaire cette fausse alternative que s’attache cet essai en déjouant les prises de position polarisées et en redonnant tous leurs droits à la critique et à la nuance.

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16.00 €

Liens qui lient, liens qui tuent - L'emprise et ses dérives

BC

Nous n'envisageons le plus souvent l'emprise que sous l'angle pathologique, telle qu'elle se donne à voir dans les violences conjugales et familiales, les agressions sexuelles et l'inceste, le harcèlement moral, le sectarisme, ou encore dans cette figure étonnante qu'est le syndrome de Stockholm. On ne peut pourtant ignorer qu'elle a aussi un versant normal, que manifestent les rites de passage, par exemple, mais aussi la « séduction narcissique » (P. C. Racamier) sur laquelle repose l'identification de l'enfant à sa mère, l'emprise réciproque des conjoints qui fonde le couple, l'emprise du leader qui garantit l'esprit de corps au sein d'un groupe quelconque, etc. Ce qui caractérise l'emprise pathologique, ce n'est pas l'emprise en tant que telle mais ses dérives transgressives, destructrices, addictives, qui exploitent la faiblesse de l'autre. Cet ouvrage se propose d'en décrire les mécanismes. Le modèle élaboré à cette fin s'étaye d'une part sur l'expérience de l'auteur en matière d'aide aux victimes, d'autre part sur les apports de la méthode sémiotique appliquée aux récits de vie considérés comme quêtes. Il en résulte une contribution originale autant qu'essentielle à la compréhension de liens qui, parfois, mènent au sens et qui, parfois, tuent.

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23.00 €

Ma tribu - Un portrait sans totem ni tabou

BC

Où en sont aujourd'hui les Canadiens français, particulièrement au Québec ? Du point de vue démographique, linguistique, économique, politique, culturel ? C'est un examen sans concession de la réalité et de l'état d'esprit de cette « tribu» que propose ici l'auteur. Dans le langage direct, provocateur mais également non dénué d'humour qui le caractérise, il brosse ainsi un portrait à la serpe des Canadiens français dont il admire la résilience tout en dénonçant leur mollesse. Soulignant la sous-fécondité qui les menace, leur paresse, il s'élève contre certains mensonges qui cultivent la peur (que la langue française serait menacée à Montréal, par exemple) et lance un appel à l'effort, à la confiance en soi, à l'abandon de réflexes de victimes. Un portrait dont la franchise corrosive ne laissera personne indifférent.

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18.00 €

Main basse sur la langue - Idéologie et interventionnisme linguistique au Québec

BC

Au Québec, la question de la langue est l'objet de débats permanents. On s'inquiète régulièrement aussi bien des menaces entourant le statut du français face à la concurrence de l'anglais que de la piètre qualité de la langue dans de larges secteurs de la société (école, medias, etc.). Or, on ne peut pas évaluer la qualité de la langue sans avoir des critères de jugement, un modèle de référence, une norme linguistique. Deux positions s'opposent à cet égard: pour les uns, les Québécois doivent observer et observent la norme commune à tous les francophones, le «français standard international »; pour d'autres, le Québec n'étant pas la France, le parler des Québécois ne peut pas être semblable à celui des Français, ni leur norme linguistique à celle de Paris. À leurs yeux, il existerait donc un «français québécois standard», qu'il serait urgent de rendre explicite, notamment dans un dictionnaire propre, bien démarqué de ceux faits en France. Malheureusement, toutes les tentatives dans ce sens (comme le Dictionnaire québécois d'aujourd'hui, le Dictionnaire historique du français québécois et le Grand dictionnaire terminologique) sont des échecs. Et tout permet de prédire que les projets engagés dans le même sens (comme Le français vu du Québec du groupe Franqus) se dirigent vers le même résultat après avoir coûté très cher au contribuable. Cet ouvrage est une critique des positions théoriques indigénistes et des produits dictionnairiques qu'elles ont inspirés. La profonde compréhension de la langue qui le soutient, la démonstration solidement documentée qu'il mène, l'humour au vitriol qui le ponctue, en font une mise au point magistrale sur l'état de la langue au Québec et un guide sûr pour la tache qui attend ceux qui veulent outiller les Québécois des meilleures connaissances et des meilleurs produits linguistiques sans les isoler du reste de la francophonie.

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38.00 €

Manifeste de Lausanne - Pour une anthropologie non hégémonique

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L’anthropologie est née il y a un peu plus de cent ans dans le cadre du rapport colonial que l’Europe et les États-Unis d’Amérique ont établi avec les autres peuples. Les choses ont bien changé depuis. Les différences décrites par des générations de savants ont été en grande partie inventoriées et diffusées, et les mondes autres eux-mêmes ont eu le temps de se transformer au point de ressembler de plus en plus à celui d’où venaient ceux qui prétendaient les étudier. L’anthropologie a également changé, aussi bien sous les coups d’une critique interne répétée que devant l’essor de savoirs plus spectaculaires et plus porteurs. C’est la discipline elle-même qui est aujourd’hui remise en question. Pourquoi faudrait-il vivre l’expérience d’une autre culture pour en tirer un savoir quand le monde entier nous arrive prêt à la consommation sur nos écrans et consoles? Que vaut cette science dont le savoir s’alimente à l’expérience sensible et à la relation engagée à l’heure où la connaissance de l’homme se loge dans l’architecture des gènes, les lois du marché ou la chimie du cerveau? Il a semblé aux auteurs de ce manifeste que le moment était venu de réaffirmer la place de l’anthropologie et des savoirs profonds sur la culture, de résister aux divers hégémonismes issus du globalisme ambiant tout autant qu’à ceux issus de la bien-pensance et de la science conventionnelle. Dans ce sens, ils proposent une analyse critique et sans concession des mondes contemporains et de leurs dérives dont ils cherchent à dévoiler les sous-bassement.

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16.00 €

Médicaments - De la conception à la prescription

BC

Pour la conscience commune, le médicament est tout simplement ce produit miraculeux qui, dans le secret du corps, s'attaque au symptôme ou à la cause de la maladie, qui soulage la souffrance et qui aide à recouvrer la santé. À y regarder de plus près, on s'avise pourtant rapidement que la «chaîne des médicaments», le parcours qu'ils franchissent de la conception à la prescription et à la consommation, est redoutablement complexe et lourde d'enjeux décisifs à chacune de ses étapes. Ce chemin croise en effet l'ensemble des systèmes, matériels aussi bien que symboliques, qui structurent nos vies individuelles et collectives : la science et l'appareil de la recherche, l'économie et les intérêts industriels, la médecine et les services du soin, la politique et les institutions sociales, les lois et les relations entre les peuples, le dynamisme du vivant et l'imaginaire de la mort. Et ces rencontres ne sont naturellement pas inoffensives, puisque non seulement chacun de ces systèmes est lui-même le moment d'un choix et le lieu de tensions, mais ils sont encore entre eux souvent en conflit. Cet ouvrage prend donc précisément acte de la complexité de la chaîne des médicaments. En mettant ainsi en lumière, à travers quantité d'exemples et de situations concrètes, les moments qui la scandent (conception, distribution, usage), les spécialistes qu'il réunit (médecins, anthropologues, historiens, sociologues…) jettent une lumière vive, souvent critique, toujours instructive sur la constitution et le fonctionnement de la pharmacopée contemporaine.

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23.00 €

Médicaments et performance humaine : thérapie ou dopage ?

BC

Cet ouvrage procède à un examen critique de la médicalisation excessive de nos sociétés et de l'impératif de la réussite et du succès à tout prix qu'elles ont adoptés. Il brosse ainsi un inventaire accablant des interventions biomédicales et biotechnologiques destinées à améliorer la performance sportive, la performance scolaire et la performance professionnelle, et en met en évidence les effets pervers, le détournement qu'il s'y produit souvent du thérapeutique au dopage. Dans un langage clair et percutant, nourri de l'actualité nationale et mondiale la plus récente et de ses cas les plus révélateurs, l'auteur convie non seulement les parties prenantes du médicament mais la société dans son ensemble à une pause, à un moment de réflexion éthique où chacun puisse prendre la mesure de sa propre responsabilité dans la dérive de la performance et de la médicalisation du corps et de l'esprit.

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26.00 €

Métamorphoses de la culture libérale

BC

Ce livre réunit quatre textes qui ont d'abord fait l'objet de conférences, au Canada, en novembre 2001. Si on excepte le premier, qui est l'allocution d'ouverture de la cérémonie au cours de laquelle l'université de Sherbrooke remettait à Lipovetsky un doctorat honoris causa, les trois autres portent respectivement sur la condition postmoderne, l'éthique des affaires et les médias. «Bien qu'abordant des univers forts différents, ils s'articulent autour de deux thématiques communes, celle de la complexité et celle de la responsabilité. Complexité, parce qu'on ne saurait se contenter d'analyses simplificatrices pour rendre compte des tensions qui animent la société postmoderne. Car, bien souvent, la compréhension de l'essence paradoxale de nos sociétés libérales, qui valorisent l'individu sans pour autant désagréger le collectif (elles le recomposent plutôt), n'est guère prise en compte aujourd'hui. Que ce soit à propos de l'individu, que l'on relègue au statut de monade fermée sur elle-même, de la morale, dont on déplore la perte, du monde économique, envisagé seulement sous l'angle d'un capitalisme sauvage qui aurait pour conséquence inéluctable une mondialisation inéquitable, ou encore des médias, responsables de tous les maux du monde contemporain, le jugement est chaque fois tranché et sans nuances. Ce que Gilles Lipovetsky propose au contraire, c'est une description à géométrie variable de nos sociétés libérales, seule apte à rendre compte de l'intégralité du phénomène postmoderne. Quant au thème de la responsabilité, il en découle naturellement. Puisque la complexité est ce qui caractérise le monde postmoderne, il convient d'être responsable en refusant les catégorisations faciles et en comprenant que nous avons un rôle à jouer individuellement et collectivement. Responsabilité individuelle quand il s'agit pour chacun de faire progresser, au niveau qui est le sien, l'individualisme responsable; responsabilité collective quand la fonction occupée amène à prendre des décisions qui influent sur la vie d'un nombre considérable d'êtres humains (chefs d'entreprise, politiciens, journalistes, publicistes)». (Sébastien Charles)

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13.00 €

Misère de la pensée - La philosophie cette imposture

BC

Platon, Aristote, Descartes, Rousseau, Hegel, Heidegger : tels sont les grands philosophes consacrés qui font ici l’objet d’une critique sans concession d’où il ressort que leur discours est daté quand il n’est pas tout simplement creux. L’enseignement s’en nourrit pourtant, relayant ainsi les commentaires bavards et prétentieux de fidèles serviteurs prisonniers d’une réputation surfaite de profondeur de la pensée. Ils ne se sont pas encore avisés que leurs formules sont vides. Ni véritable connaissance ni authentique sagesse, leur discours est un bavardage sans fin à la gloire passée d’une discipline exsangue. « Au regard des disciplines devenues conquérantes : l’histoire, la psychologie, la sociologie, l’ethnologie, depuis que les grands progrès de la connaissance sont accomplis par les sciences et les techniques, la philosophie ne sait que faire. À mesure que les sciences progressent, que les méditations ne cheminent plus infailliblement par “la classe de philosophie”, les systèmes philosophiques s’effondrent à un rythme qui fait peur. Que reste-t-il de ces valeureux combattants dont le propre de chacun a été de nier tous les autres ? Platon... Aristote... Descartes... Des figurines abstraites et démodées, des penseurs vénérables soumis à une tradition fabriquée qui est encore une habile façon de justifier, par bribes, un état de fait insupportable. » On aura compris que ce déboulonnage des idoles est en même temps un appel à une mise à jour radicale et assumée de la discipline.

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22.00 €

Neurosciences et psychothérapie - Convergences ou divergences ?

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Les neurosciences ne pourront jamais accompagner pas à pas les psychothérapeutes dans le parcours qu’ils offrent à leurs patients. Dans un sens, il est heureux qu’il en soit ainsi, car la psychothérapie reste un art qui se déploie avec l’expérience et l’évaluation de celle-ci, seul ou en supervision professionnelle. L’histoire de chaque individu est en outre singulière, même s’il existe des comportements typiques de tel ou tel trouble en santé mentale. Il n’en reste pas moins que les recherches en neurophysiologie, neuroimagerie ou phénoménologie offrent des occasions pour comprendre, corroborer ou réinterpréter des modèles explicatifs des traitements pour améliorer la santé mentale des patients. Elles offrent également des possibilités aux thérapeutes de porter un regard critique et bienveillant sur leur pratique clinique. Telle est l’intention qui a présidé au présent ouvrage. À la question de savoir si les neurosciences et la pratique de la psychothérapie pouvaient avoir des moments de rencontres fécondes, on peut aujourd’hui répondre qu’il y a entre elles plus de convergences que de divergences. Les neuroscientifiques et les professionnels de la santé mentale auraient donc tout intérêt à créer des ponts entre les différentes pratiques psychothérapiques et les découvertes réalisées en neurosciences fondamentales, appliquées ou cliniques. Les chercheurs pourront y trouver également des pistes d’application, de nouvelles questions et des occasions pour réviser les modèles théoriques qu’ils proposent pour expliquer l’esprit et la condition humaine, et mieux soutenir ainsi la pratique clinique.

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22.00 €

Nietzsche et la probité

BC

En faisant entrer la personne même du philosophe dans les thèmes de la pensée philosophique, Nietzsche lui a en même temps donné la tâche d'être probe, c'est-à-dire de ne pas se soustraire à l'exigence d'authenticité.

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20.00 €

Nous sommes vie, nous sommes mouvement

BC

« Contrairement à ce que laissait entendre Aristote, il s'agit de connaître pour être, non pas de connaître pour connaître. En effet, connaître pour connaître nous a conduits là où nous sommes, à vouloir devenir maîtres et possesseurs de la nature, comme le souhaitait Descartes, c'est-à-dire, nous le constatons aujourd'hui, des destructeurs de la nature et par là de nous-mêmes. Connaître pour connaître nous conduit au non-être en nous faisant oublier que nous sommes d'abord vivants. Connaître pour connaître ne se donne aucune limite. Tout devient possible, et la vie est forcée de s'adapter, y compris à des conditions qui la malmènent, la menacent et la détruisent. » Ainsi commence la réflexion de Pierre Bertrand sur la volonté de l'être humain de s'extraire du chaos par la création artistique, de même par la science et la religion. C'est à partir du malaise ou du mal-être, de tout ce qui se bouscule en lui, de ce qui se télescope et va dans toutes les directions, à partir de ses questions, de ses crises, de ses lacunes, de sa souffrance, de ce qu'il a pour lui de plus terrible qu'il créera. Le mouvement de création s'amorce à partir de l'informe, de l'indéterminé, du non-sens et l'épouse afin qu'il se transforme de lui-même en une forme et un sens qui permettent à la vie d'avancer. Le chaos n'est jamais dépassé une fois pour toutes, ce pourquoi l'être humain ne cesse jamais de créer.

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22.00 €

Ouverts à ce qui nous dépasse - Essai sur le présent vivant

BC

De même que nous ne voyons la nuit que les points de lumière des étoiles, nous ne percevons de la réalité que certaines lueurs. Les astronomes nous disent que la plus grande partie de l'univers se compose d'une matière noire dont nous ignorons tout. La part d'inconnu est incommensurable. La philosophie, la littérature, les arts et les sciences augmentent notre puissance de vivre. Ils élargissent nos horizons, nous dévoilent une partie, une partie seulement, de la grandeur et de la complexité de la réalité, des autres et de nous-mêmes. Plus nous sommes ouverts à la réalité, plus nous sommes vivants - traversés et propulsés par sa puissance ou son énergie. Plus nous sommes ouverts, plus nous éprouvons l'affect d'étonnement, d'admiration et d'émerveillement. Notre défi à l'heure actuelle n'est pas tant d'augmenter notre puissance d'intervention, d'exploitation, de production et de destruction que d'accepter notre finitude. Notre capacité d'accepter de ne pas avoir de réponses à nos grandes questions constitue sans doute la part la plus noble de notre humanité. Cela n'est pas résignation, mais manière d'entrer autrement en relation avec le monde, avec les autres et avec nous-mêmes. La connaissance, telle que nous l'exerçons traditionnellement, est en grande partie liée à une volonté de maîtriser, de posséder, de dominer et d'exploiter. Nous pouvons être dans une autre relation, comme nous le sommes avec des êtres chers. Une part d'eux nous demeure obscure, mystérieuse, comme elle l'est pour eux-mêmes. Nous ne cherchons pas à les connaître ou à les expliquer de manière à pouvoir les utiliser, les manipuler et les exploiter. Nous apprenons plutôt à vivre avec eux dans le respect et l'affection mutuelle. Notre part d'inconnu épouse la leur. Tel peut être notre rapport à la nature, au monde, à l'univers.

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16.00 €

Parole et pouvoir - Figure du chef amérindien en Nouvelle-France

BC

Les découvreurs, les navigateurs, les missionnaires qui arrivent en Amérique aux seizième, dix-septième et dix-huitième siècles expriment tous le même étonnement devant la forme d'exercice du pouvoir politique dans les sociétés amérindiennes : les chefs autochtones ne disposent pas de pouvoir coercitif, leurs "sujets" n'ont pas à obéir à leurs ordres, à se subordonner à leurs caprices ou à leurs obligations. S'ils savent convaincre, les chefs sont vénérés. A l'âge du pouvoir absolu des rois en Europe, la rencontre de ce type de société ne pouvait qu'étonner, mais aussi nourrir les réflexions de ceux qui cherchaient justement à faire plus de place au peuple dans l'orientation des nations. Mais comment fonctionnent exactement ces communautés autochtones, quel est au juste le rôle de leurs chefs et des divers conseils qui les secondent? Telle est la question qui oriente ce remarquable ouvrage de Jean-Marie Therrien, qui, à partir de documents de première main, nous livre ainsi un portrait détaillé et passionnant de la structure sociale, des mœurs, des croyances et des pratiques des sociétés huronnes et iroquoises à l'époque de la Nouvelle-France.

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12.00 €

Penser Freud avec Patrick Mahony

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Psychanalyste, exégète et critique de Freud, de l'homme aussi bien que de son oeuvre, Patrick Mahony a contribué de manière remarquable à la relecture des textes fondamentaux de la discipline. L'examen minutieux auquel il soumet les grandes études de cas de Freud fait date, et ses efforts pour soustraire la pensée à l'idéalisation du fondateur sont salutaires. «Penser Freud avec Patrick Mahony», c'est donc emboîter le pas à celui qui poursuit, depuis près de trente ans, un parcours original et exigeant d'interrogation de l'héritage freudien. Fruit d'une collaboration entre auteurs venus d'horizons divers et qui tous reconnaissent l'apport d'un travail historique et interdisciplinaire exemplaire, cet ouvrage entre en résonance avec la lecture passionnée et hors norme que propose Patrick Mahony. Outre deux textes originaux de ce dernier, on y trouvera une analyse de ses positions théoriques et cliniques, de sa méthode d'investigation et de sa critique. Certains s'inspirent de Mahony pour «penser Freud» à partir de la métaphore archéologique ou de la fiction littéraire. D'autres interrogent sa démarche historienne. Tous admettent une dette de savoir à l'égard de ce chercheur exceptionnel.

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Penser la clinique psychanalytique - Le Lacanian Clinical Forum

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En psychanalyse, les groupes sont innombrables et souvent réunis autour d'une théorie, d'une doctrine, ou d'un chef de file. Parfois ils deviennent des institutions avec leurs règles et leurs contraintes. Le Lacanian Clinical Forum est à cet égard bien particulier: ni institutionnel ni doctrinaire, il est centré sur la clinique; n'ayant rien de sectaire, il a accueilli au fil des ans les grands noms de la psychanalyse contemporaine mondiale. Né du désir de psychanalystes qui s'intéressaient à la pensée de Lacan et à ses retombées sur la clinique, il a été fondé en 1986 par John Muller, Ess White, William Richardson, Donna Bentolila et François Peraldi. Le groupe se rencontre deux fois par année, l'une aux Etats-Unis, l'autre au Canada, et consacre chaque fois une journée entière à la présentation et à la discussion d'un cas. Ces rencontres se déroulent dans un esprit convivial et hospitalier, sans animosité ni concurrence, sans discours du maître. Les textes rassemblés dans cet ouvrage forment une modeste anthologie de la réflexion qui s'est menée et qui se mène toujours au forum. Ils sauront faire sentir le ton, la saveur et l'énergie du travail qui s'y poursuit depuis vingt-cinq ans. Ils permettent en somme de mesurer la contribution de ce regroupement singulier à la réflexion, souvent dispersée, qui nourrit la psychanalyse.

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Penser le sacré - Les sciences humaines et l'invention du sacré

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Jamais le sacré n'a fait l'objet d'autant d'attentives réflexions, d'interprétations finement paradoxales et de théories grandioses que depuis l'annonce de la mort de Dieu par Nietzsche et, de manière générale, depuis ce que Weber a appelé le désenchantement du monde. En somme, plus la réalité est devenue profane sous , l'avancée de la raison moderne plus on y a trouvé du sacré, que ce soit sous la forme de l'expérience du tout autre (Otto),- sous celle de la projection de la société elle-même (Durkheim) ou sous celle de la spontanéité sauvage des rites instituants (Bastide). Pourquoi ce paradoxe? Qu'est-ce qui est en jeu dans la construction du sacré par les sciences humaines? Michel Carrier reconstruit ici les divers efforts que celles-ci ont déployés depuis un siècle pour essayer de saisir l'essence du sacré faisant ainsi apparaître les acrobaties, les inquiétudes et les apories de la pensée déstabilisée par l'effacement de la transcendance.

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Petit traité de l'erreur

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L'objectif de ce livre est de préciser les différents sens que revêt le concept d'erreur, selon cinq grands types, sans doute les plus fonda­mentaux : l'erreur de raisonnement, l'erreur de jugement, l'erreur judiciaire, l'erreur scientifique et l'erreur morale. Mais les cinq études proposées visent aussi à introduire le lecteur à la philosophie qui se fait actuellement dans un dialogue fécond avec les sciences de la cognition. Ces cinq erreurs sont en effet considérées ici comme des erreurs cognitives. Or, cela ne veut pas dire qu'elles sont toutes néces­sairement dues à des faiblesses ou à des failles de nature psychologique individuelle, mais que l'on peut aussi-considérer qu'elles surgissent là où les mécanismes de la coordination sociale interviennent avec plus ou moins de succès. L'erreur n'est alors pas qu'humaine : ce livre veut expliquer pourquoi elle ne l'a d'ailleurs jamais été.

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18.00 €

Philosophies occidentales et sagesses orientales - Une approche amoureuse

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Est philosophe celui qui, se sachant en route, veut savoir où il va. Au cours de l'histoire, les réponses proposées à cette interrogation sont multiples. Elles sont en même temps traversées par des constantes et constituées en familles relativement cohérentes et durables. Or on constate, à l'examen des diverses doctrines sur les questions humaines fondamentales, des différences majeures entre celles transmises en Occident et celles entretenues en Orient. En quoi consistent ces divergences, mais aussi les points de rencontre ? Pourquoi dit-on « philosophies » occidentales mais « sagesses » orientales (hindouisme, taoïsme, bouddhisme, confucianisme) ? Cet essai a pour objectif d'approfondir cette distinction. À cette fin, il se laisse guider par dix notions de la pensée occidentale que l'on compare dès lors à l'usage qui en est fait dans l'autre tradition : la substance, la connaissance, l'essence, la raison, le dualisme, le moi, la liberté, le temps, le bonheur, le salut ; dix chantiers ouverts, dix chapitres d'une grammaire de base de civilisation. Philosophie ou sagesse ?

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18.00 €

Plaidoyer pour une morale du bien - Vertu, perfection, excellence

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Plusieurs courants de pensée morale traversent nos sociétés. Le débat que nous connaissons sur la laïcité et sur les “accommodements raisonnables” en témoigne. Il s'inscrit cependant à l'intérieur d'une éthique des droits adossée à une philosophie politique “libérale ”. L'éthique des droits a de nos jours remplacé l'éthique des vertus. Dans ce livre, je plaide pour un mouvement inverse. Là où il est souvent question par exemple de l'éducation à la citoyenneté, l'éthique de l'excellence convie ainsi à une éducation à la vertu: au courage, à la justice, à la modération, à la générosité, à l'espérance, etc. Ma réflexion voudrait contribuer à un ensemble d'efforts déployés par divers philosophes pour sortir de l'impasse de la modernité et de son éthique individualiste des droits et libertés. Elle propose un regard différent sur ce que nous tenons pour acquis et indiscutable. L'éthique des vertus veut répondre à la question : “ Quelle sorte de personne dois-je être pour assurer non seulement le vivre ensemble mais surtout le bien vivre ensemble ?”

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17.00 €

Poétique de l'expérience - Variations sur l'esthétique, l'éthique et la qualité de vie

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Tout être humain désire une vie de qualité, c'est même là un souci ultime et constant. Peu importe qu'on la dise “bonne”, “réussie” ou “authentique”, c'est toujours à partir d'une certaine perception de la qualité que nous entreprenons nos projets, organisons nos discours sur le monde et accomplissons nos moindres gestes. Mais quelles sont les conditions d'une telle vie ? Existe-t-il des critères permettant de l'évaluer ? C'est en réponse à de telles interrogations qu'ont émergé les grandes réflexions de l'humanité sur le beau, le bien et le vrai, tout comme l'intuition d'une continuité subtile entre ces idéaux, de même que les préoccupations pratiques sur la façon de conduire sa vie. Et c'est à l'horizon de ces idéaux que nous formulons encore les débats et nos conceptions sur la nature de l'expérience esthétique et de l'art, de l'éthique et de la morale, de la science et de la connaissance en général. Ainsi comprise, l'idée selon laquelle il existe un lien profond entre expérience esthétique, requêtes de l'éthique et objectifs de la connaissance est à la fois la plus ancienne et la plus actuelle des intuitions, comme l'attestent ces contrées de l'expérience quotidienne où qualités esthétiques et éthiques interagissent et s'alimentent mutuellement, tantôt en concordance harmonieuse, tantôt en discordance créatrice, et où la connaissance retrouve ses plus nobles alliés dans l'art ou la poésie. C'est cette intuition que l'auteur s'attache à rédeployer en en suivant la permanence et la profondeur chez des témoins et des commentateurs aussi illustres que Paul Ricoeur, John Dewey, R. W. Emerson, Jean-Marie Guyau, Friedrich Nietzsche, Henri Bergson, Nishida Kitaro, Mikel Dufrenne et Martha C. Nussbaum.

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27.00 €

Pornoculture - Voyage au bout de la chair

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Selfies coquins, vitrines électroniques, lingerie érotique, gifs pornos, love dolls : dissolu et fastueux, cru et surexposé, le porno triomphe et prolifère partout, des mailles du réseau aux contextes urbains, des écrans médiatiques aux interstices du quotidien ; il envahit les trames de la vie publique, surchauffe les connexions électroniques et imprègne d'humeurs la socialité contemporaine. Il se fait ambiance. Quelles sont les origines et la généalogie de cette scène convulsée ? Quels sont ses effets ? Ce livre a pour but d'appréhender la signification, plutôt que de la pornographie, de ce que les auteurs suggèrent de définir comme la pornoculture contemporaine, au sens où l'on n'a plus affaire à un secteur de niche de l'offre médiatique, mais à un axe symbolique, un paradigme esthétique, une sensibilité diffuse de notre temps et du contexte occidental. En observant jusqu'à ses conséquences les plus extrêmes le lien intime entre l'érotisme et la mort ici à l'œuvre, cet essai entrevoit dans l'irruption de la pornoculture, par delà le bien et le mal, le déclin du sujet moderne et les premiers sursauts d'une nouvelle chair dont il est désormais urgent de comprendre la forme, le sens et l'éthique. « Dans une perspective transdisciplinaire embrassant sociologie de l'imaginaire, philosophie, culture visuelle, film, pornet genderstudies, sciences de la communication et esthétique, nous entendons ici prendre acte, avec la complicité du lecteur, de l'actuelle rupture épistémologique qui émane du tissu sociétal, captée par les médias et incarnée dans les styles de vie contemporains, dont la pornoculture semble être la cause et l'effet - un changement de paradigme dense de conséquences pour les temps à venir. »

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19.00 €

Pour demeurer bien vivants

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Demeurer bien vivants n’implique aucun état d’agitation, d’excès ou d’extase. Cela s’éprouve au contraire dans une atmosphère de paix intérieure, qui est sans doute ce que nous pouvons connaitre de plus précieux. Cette paix ne nous est pas donnée par les conditions extérieures, changeantes et souvent provocantes, mais par notre attitude à leur endroit. Elle doit être éprouvée même dans des conditions défavorables. C’est au milieu de nos obligations que nous devons éprouver un certain détachement, au coeur des sollicitations et des provocations que nous pouvons goûter une qualité de calme. Les difficultés que nous rencontrons et les épreuves que nous subissons peuvent contribuer à nous libérer. Seul le noyau le plus intime se sent bien vivant. En cinquante-cinq courts textes et autant de thèmes, le philosophe Pierre Bertrand poursuit sa réflexion minutieuse et patiente où il approfondit les questions de l’existence.

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18.00 €

Pour l'instant - De la fugacité de l'existence

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« Pour l'instant ». La formule suggère que les mots consignés ici - réflexions, observations, rêveries, souvenirs - sont précisément dédiés à l'instant tel qu'il se présente : quelque chose de ce monde a alors fait qu'une pensée soit advenue. Les phrases qui la transcrivent sont donc à la fois une manière de reconnaissance de cela, une attestation, et une forme de gratitude à l'égard de ce qui s'est produit. Mais « pour l'instant » signifie aussi qu'on ne peut en dire plus, pour le moment, que ce qui est dit dans la circonstance. Ainsi, la reconnaissance de chaque instant qui vient est-elle marquée par l'ombre portée sur elle par la fuite impérieuse des instants. On aura reconnu dans la tension qui en résulte l'éternel affrontement de l'homme et de sa finitude.

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16.00 €

Pour une éthique de la coexistence

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«Je me propose de réfléchir ici sur une éthique pour notre temps, un temps où l'on reconnaît à chacun de nous la liberté de trouver sa propre voie, ses propres sources d'épanouissement, de choisir la forme d'existence qui lui convient. Il importe, m'a-t-il semblé, de déterminer et de s'approprier dès lors une éthique véritablement compatible avec des existences faites sur mesure, une éthique à laquelle chacun, malgré sa singularité, peut s'identifier. Où est le droit chemin quand tant de parcours différents sont possibles ? Quels jugements moraux porter sur ses semblables quand ils se comportent de manière si dissemblable? Quelle éthique convient-il de se donner pour vivre de manière constructive dans un monde en constante évolution sociale, technologique et scientifique ? Comment surmonter la crise des valeurs que plusieurs considèrent comme caractéristique de notre époque? La réponse réside dans ce que j'appellerai une éthique de la coexistence. L'idée centrale en est la suivante : ce qui compte moralement, ce n'est pas la manière dont on existe (individuellement), mais la manière dont on coexiste. À mon sens, une éthique nous parlera d'autant plus aujourd'hui qu'elle ambitionnera d'en dire le moins sur ce que c'est que d'être homme ou femme, qu'elle spéculera le moins possible au niveau métaphysique, pour porter toute son attention sur la relation entre les humains et sur leur diversité. C'est à ce prix qu'il est possible de donner véritablement un sens concret à la liberté individuelle et au principe d'égalité sans rien enlever à la solidarité humaine.»

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23.00 €

Pour une éthique de la dissidence - Liberté de conscience...

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«L'homme qui ne peut qu'obéir est un esclave; s'il ne peut que désobéir, il est un révolté», écrivait le psychologue Erich Fromm en 1963. «Je suis loin de dire, continue-t-il, que toute désobéissance est vertu, et toute obéissance vice. Ce serait ignorer le rapport dialectique qui existe entre l'obéissance et la désobéissance.» Antigone, Socrate, Jésus, Thoreau, Tolstoï, Gandhi, Luther King, l'histoire regorge de contestataires qui ont fait avancer la civilisation. Sans compter les mouvements collectifs de dissidence: quakers, mormons, manifestants contre la guerre, contre les expériences atomiques, contre la pollution, contre la mondialisation néolibérale, etc. À partir d'un rappel de diverses manifestations d'objection de conscience et de désobéissance civile, l'auteur s'efforce de définir ces termes. Il fait surtout une analyse du phénomène d'un point de vue éthique. Il s'interroge enfin sur l'attitude que devraient avoir les dissidents, mais aussi les législateurs, les tribunaux, la police, la population. En son fond, l'objection de conscience n'est pas négative; elle n'est ni abstention ni passivité; elle doit, par sa force d'interpellation, témoigner des valeurs mêmes qui sont à sa source. De dérangeur qu'il est, l'objecteur devient ainsi un éveilleur de conscience.

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16.00 €

Pratique du langage et idéal d'authenticité - Essai sur la visée éthique de l'acte langagier

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L'homme est un animal qui parle. Au-delà de la banalité de la définition, que signifie pourtant notre condition d'êtres de langage? Si l'élucidation de cette question se veut rigoureuse, elle doit accepter de pénétrer dans l'opacité de la condition humaine par le chemin d'une analyse minutieuse du phénomène langagier. Toutefois, l'analyse ne doit pas voiler ce qui est essentiel en cette condition, à savoir la possibilité pour l'être existant de sombrer dans l'inauthenticité, de n'être pas soi, de ne point s'égaler aux possibilités les plus fondamentales que lui a léguées sa nature d'être de langage. C'est la possibilité d'une telle rupture entre ce que nous devenons et l'être qui nous constitue fondamentalement qui fait l'objet de cette étude dans laquelle nous essayons en même temps de mettre au jour les conditions d'une existence authentique. Cet ouvrage s'élabore à la rencontre de deux thématiques - celle du langage et celle de l'authenticité - et de deux traditions - celle, anglo-saxonne, de l'analyse pragmatique du langage, illustrée ici par John Austin et Paul Grice, et celle, continentale, de l'ontologie et de l'herméneutique, représentée par Francis Jacques et Paul Ricœur. Son ambition est de dégager une éthique de l'authenticité, ou de la fidélité à soi, assise sur une analyse du fonctionnement concret et des conditions réelles d'un usage satisfaisant du langage. Au terme de ce parcours réflexif, les deux thématiques à première vue distinctes apparaissent dans leur indissoluble connexion tout comme sont logiquement liés les deux projets qui les étudient: celui d'une détermination convenablement fondée des conditions de satisfaction de l'usage du langage et celui de la construction d'un modèle d'authenticité qui prend en compte notre condition d'êtres parlants.

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23.00 €

Problèmes épistémologiques en histoire de la philosophie

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Cet ouvrage est motivé par ce constat paradoxal : alors que l'histoire de la philosophie a pris une importance énorme dans la production philosophique, la réflexion épistémologique sur les méthodes et les enjeux de cette histoire est restée tout à fait négligée. Or, faire quelque chose sans s'interroger sur la façon dont on le fait, c'est prendre le risque de mal le faire. Parmi le grand nombre de questions qui se posent à cet égard, on doit se demander que signifie bien comprendre un auteur du passé ? Faut-il considérer avant tout ce qu'il a voulu dire, ou bien expliquer ce qu'il a dit par des influences souterraines non conscientes ? Faut-il expliquer les penseurs par les courants qui les comprennent, ou bien ne considérer les courants, les écoles et les traditions que comme des affiliations intellectuelles abstraites ? L'histoire de la philosophie doit-elle servir à former le jugement philosophique présent, ou bien valoir pour elle-même ? Qui est le plus à même de l'écrire : l'historien ou le philosophe ? Qui doit l'enseigner, et selon quelle méthode ? La seule thèse que cet ouvrage se permet de défendre est celle-ci : toutes ces questions se posent, et l'historien de la philosophie aurait profit à se les poser plus frontalement qu'il ne le fait de coutume. Pour y voir clair, le lecteur trouvera donc dans cet ouvrage des contributions de philosophes, d'historiens, de sociologues, de même, pour aller au-delà de l'aire occidentale, des textes d'arabisant, d'indianiste et de sinologue.

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29.00 €

Profession : travailleuse sociale - Quarante-cinq ans de service social hospitalier 1950-1995

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Travailleuse sociale et psychanalyste, Monique Meloche raconte ici presqu'un demi-siècle de service social hospitalier, qu'elle a exercé dans les principaux établissements montréalais du début des années 1950 jusqu'au milieu des années 1990: Montréal General Hospital, Occupational Therapy and Rehabilitation Center, Institut Albert-Prévost, hôpital Douglas, hôpital Saint-Jean-de-Dieu, hôpital Notre-Dame. Décrivant le travail et la population qu'il visait, les acteurs principaux qui en assuraient la gestion et le dynamisme, son récit rend sensibles les profondes transformations qu'a connues la société québécoise de la deuxième moitié du vingtième siècle. S'il dresse un bilan de première main d'une profession qui a peu à peu acquis son autonomie, ce portrait non dépourvu d'humour est en même temps un hommage à la grandeur discrète de ceux et celles qui, côtoyant l'intimité souffrante de la collectivité, se consacrent à la soulager. « Monique Meloche a un don pour recréer les lieux et les atmosphères, esquisser en quelques traits le portrait des gens avec qui elle a travaillé et nous entraîner dans ce Québec des années 1950 ou I960 où l'Eglise en menait large et où le travail social était encore une profession à construire. Ses mémoires représentent un précieux témoignage non seulement pour les travailleurs sociaux d'aujourd'hui, qui sont encore souvent des travailleuses sociales, mais aussi pour les historiens des femmes. Son parcours, atypique à plusieurs égards, montre que, dans ce Québec que l'on qualifie trop souvent de traditionnel, des femmes se sont affranchies des diktats sociaux et religieux et ont décidé de prendre en main leur destinée et de se tailler une carrière à leur convenance. En ce sens, il nous ramène aux sources de la Révolution tranquille qui, loin d'être un phénomène spontané, avait été préparée de longue date par des gens qui, comme elle, refusaient le statu quo. Monique Meloche a travaillé tant dans le réseau des services sociaux anglophone que francophone, ce qui était rare à l'époque. Elle a traversé l'Atlantique à une époque où très peu de gens le faisaient et elle a activement milité pour professionnaliser le travail social tout en devenant psychanalyste. Elle est l'une de ces pionnières dont il faut préserver le souvenir » (Denyse Baillargeon, extrait de la préface).

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23.00 €

Promesses et mirages de la civilisation numérique

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Parents, enseignants, intellectuels, citoyens, nous sommes nombreux à nous demander ce qu'apporte à l'être humain la civilisation numérique qui est la nôtre depuis quelques décennies déjà. Et d'abord en quoi elle consiste, quels en sont les principaux acteurs, quels en sont les effets - ceux déjà visibles comme ceux qui sont prévus et redoutés - et comment les affronter ou les éviter. Cet essai répond à ces questions en s'arrêtant en particulier aux conséquences socioéconomiques du numérique (disparition massive de métiers et de postes, robotisation, et ubérisation du travail, etc.) ainsi qu'à la déstructuration de soi qui accompagne notre inscription dans des dispositifs techniques et informatiques dont nous sommes de plus en plus prisonniers. Un petit cours d'autodéfense simple et indispensable pour se prémunir du tout numérique !

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18.00 €

Publics rebelles - Le pouvoir sans précédent du citoyen du monde

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Le militantisme social et la dissension sont aujourd'hui devenus un phénomène mondial. Des personnes ordinaires se rebellent partout dans le monde. Cette nouvelle puissance politique a fait tomber des gouvernements en Inde, en Espagne, dans le monde arabe, et a rejeté la première version de la constitution européenne. Révoltés par le triomphe des marchés, les biens publics, l'intérêt public et les espaces publics reconquièrent un terrain politique. Nourri par la méfiance et la suspicion à l'égard des pouvoirs en place, et assisté par les nouveaux flux culturels de personnes, d'idées et d'informations, ce phénomène politique est sans précédent dans l'histoire. Personne ne «possède» le nouveau public, les élites sont encore déroutées par son pouvoir et son influence. Personne ne parvient à brider l'évolution rapide de son organisation innovante et ouverte, ni à déterminer quand le cycle actuel de dissension atteindra son apogée. Un vent de révolte souffle à travers la planète ; une véritable culture de la contestation a vu le jour et ne cesse de se renforcer : indignés, printemps arabe, Occupy Wall Street, colère populaire après des crimes impunis ou des bavures policières... Daniel Drache propose une analyse passionnante des publics rebelles qui, exploitant toutes les ressources des réseaux sociaux, défient le pouvoir et donnent une nouvelle extension à la démocratie participative.

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24.00 €

Qu'appelle-t-on théorie ?

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On aime bien parler de théorie en science et en sciences sociales. C’est un sujet de fierté des chercheurs et surtout un moyen de se démarquer d’autres discours sociaux concurrents : journalisme, littérature, idéologies, etc. La théorie serait la marque distinctive de la science et, à ce titre, elle joue un rôle majeur dans nos sociétés. Mais en quoi consiste-t-elle et que fait-elle, en particulier dans les sciences sociales ? Mène-t-elle au vrai, guide-t-elle l’action ? Laquelle ? Émancipatrice, régulatrice ? Voilà les questions que nous entendons remettre à plat dans cet ouvrage. Il est possible que la théorie dans nos sociétés ait un rôle qu’on n’a pas encore bien perçu. Il est plus probable encore que la difficulté à penser le lien puissant qui la lie au monde social tienne plutôt à la conviction qu’elle a une fonction essentiellement critique. L’objectif de cet ouvrage est de mettre en lumière la responsabilité de la théorie et un devoir de répondre de ses actes.

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16.00 €

Qu'est-ce que l'érotisme ? Philosophie, sciences sociales, clinique

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Longtemps reléguées à la périphérie des recherches en sciences sociales, les questions entourant les enjeux socio-sexuels ont pris une ampleur considérable à partir des années 1960, donnant lieu au développement de recherches empiriques qui s'inscrivent dans des paradigmes de plus en plus diversifiés. Parmi ces recherches, plusieurs thématiques peuvent être ainsi dégagées dont, entre autres, la pluralité des identités de genre, les rapports de genre, les scénarios sexuels, les conduites sexuelles et leurs déterminants sociodémographiques et psychologiques, ou encore la santé sexuelle. Cet ouvrage collectif brosse le tableau d'ensemble des savoirs actuels sur la réalité érotique, de la philosophie à la clinique en passant par la neurobiologie et diverses sciences sociales. Porté par le désir d'expliciter, de rassembler et de comparer les différents points de vue sur l'érotisme, il constitue ainsi une œuvre de synthèse aussi rare qu'utile.

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35.00 €

Qu'est-ce que l'éthique publique ?

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Qu'est-ce donc que l'éthique publique ? La question intéresse bien sûr les praticiens de ce qu'on appelle l'éthique appliquée, ceux qui observent la vie publique et qui sont soucieux de sa qualité, les acteurs mêmes de la scène politique, mais aussi en général tous ceux qui s'inquiètent du vivre ensemble des sociétés aux systèmes moraux concurrents. Elle a permis aux collaborateurs de ce livre un retour sur le travail théorique et pratique mené depuis plusieurs années déjà qui fait apparaître avec plus de clarté les défis éthiques des sociétés contemporaines et la tâche de ceux qui veulent y faire face. L'actualité et la pertinence de l'éthique publique en sortent renforcées. La notion fait désormais décidemment partie de l'arsenal conceptuel des sciences sociales.

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15.00 €

Qu'est-ce que l'hospitalité ? Recevoir l'étranger à la communauté

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L'hospitalité est une qualité qui concerne la totalité des domaines de notre existence, privée comme publique, et se dit aussi bien de nos rapports aux personnes que de nos rapports aux choses, aux événements, aux environnements et aux situations : hospitalité que l'on attend d'espaces publics urbains accessibles ; hospitalité de la communauté politique, que l'on juge sévèrement lorsqu'elle se raidit ; hospitalité du marché du travail que les discriminations mettent à mal... Cet ouvrage s'attache aux mouvements de l'étranger qui vient à la communauté, mettant en question l'hospitalité de cette dernière et interrogeant la façon dont l'appartenance s'y éprouve. L'étranger ne sera pas ici figuré de la manière usuelle, sous les traits de l'« immigré » ou du « migrant ». Ce mouvement ne concerne pas uniquement l'immigré, loin s'en faut. En faisant dialoguer philosophie et sciences sociales, « Qu'est-ce que l'hospitalité ? » voudrait contribuer à l'élaboration d'une sociologie réaliste de l'étranger, afin de mieux penser les tensions de l'hospitalité et de l'appartenance, dont la composition concerne toute communauté, à quelque échelle que ce soit.

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28.00 €

Quand l'image s'écrit - Figures de l'atteinte dans le témoignage d'artistes

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Il n’est pas rare d’éprouver devant une œuvre d’art un bouleversement inexpliqué, une émotion troublante, un saisissement aussi soudain que fugitif. Autant pour l’artiste qui crée une œuvre que pour le spectateur qui la regarde, l’art “fait effet”. Or, si l’effet est indéniable, son origine résiste souvent à la compréhension de qui le subit. L’artiste sait rarement pourquoi tel motif advient ou s’impose telle couleur, pourquoi le dessin ou la peinture requiert telle ligne, telle forme ou telle direction, ni selon quelles voies il a su les rendre vivantes. Face à ce que l’œuvre aura exigé, il sera souvent le plus surpris. Être touché, affecté, atteint par la puissance figurale de l’art, que peuvent nous dire les artistes eux-mêmes à ce sujet ? Voilà la question qui guide cet ouvrage inscrit dans la convergence de l’art et de la psychanalyse. Les vingt-deux textes ou extraits de textes considérés ici, dans lesquels l’artiste témoigne d’évènements ou d’avènements créatifs décisifs, intimement liés à sa pratique artistique, servent d’assise et d’inspiration à une réflexion tout entière portée par l’atteinte de l’art. Nous espérons ainsi non pas tant expliquer le phénomène de l’atteinte, mais plutôt rendre sensible, par la voix d’artistes écrivant, à cette forme particulière d’expérience.

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23.00 €

Que veut dire accompagner ? Conseiller, soutenir, former...

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L'accompagnement compte mille et un visages et se présente sous une multitude d'aspects sous diverses appellations - mentorat, coaching, tutorat, jumelage, parrainage. Il se pratique dans de multiples champs d'activité, dans divers cadres et selon des modalités elles aussi distinctes : apprentissage, formation, enseignement, compassion (assistance aux malades et démunis) et bien d'autres. De nos jours, il peut passer par le web ou les applications numériques et utilise même des robots. Cet ouvrage brosse le portrait de ses formes, de ses outils et de ses missions. Il s'adresse à toutes les personnes qui le pratiquent déjà, à celles qui désirent s'engager dans une démarche d'accompagnement et à celles qui veulent simplement en approfondir la compréhension : ses origines, ses différentes formes, les différents types de relation de soutien, les outils technologiques, etc.

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15.00 €

Regard éthique sur le geste éducatif

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Cet ouvrage propose une réflexion éthique sur les rapports qui s'établissent dans l'éducation entre l'éducateur (parent, maître, enseignant, formateur, etc.) et l'enfant (qui peut aussi être un adulte). La question qui sert de guide à l'auteur est celle du risque inhérent à cette relation de devenir l'occasion d'un abus. Car, par nature, la relation éducative est faite d'une tension entre le désir du maître (qui veut faire de l'élève son oeuvre, sa création, son objet) et le respect qu'il doit à l'enfant en tant que sujet de sa liberté. C'est lorsqu'on oublie ce deuxième aspect de la relation éducative qu'on sombre dans l'abus -- qui peut prendre la forme violente de la punition corporelle, mais aussi celle de la manipulation psychologique. La réflexion de l'auteur consiste donc à faire ressortir le paradoxe de la relation éducative, à décrire les modulations du risque d'abus éducatif et à rappeler à l'éducateur d'être attentif à la dignité de l'enfant.

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13.00 €

Relief de la mémoire

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Ce court essai philosophique aborde la question de la mémoire à partir de l’expérience fréquente et récurrente des « trous de mémoire ». Il commence par analyser l’expression (« trou de mémoire ») qui suggère une trame uniforme, continue, percée cependant de « jours », de dépressions, modelée en tout cas par ces accidents, et s’intéresse également aux différentes métaphores appliquées à la mémoire (celle du contenant, de l’élément aquatique, de l’écriture, etc.). Le livre s’interroge donc sur ce que l’on pourrait appeler le relief de la mémoire, chaque chapitre abordant l’un des aspects (plaine, adret et ubac, feuilletage et foliation, rifts et fractures, etc.) de cette géographie mnésique, en prenant appui sur de nombreux auteurs, parmi lesquels Levinas, Sartre, Thoreau, mais aussi Descartes, Husserl, Ravaisson, Schelling, Kant, Benjamin ou Platon, mais aussi quelques épisodes bibliques accompagnés de leur relecture talmudique.

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14.00 €

Rendez-vous avec la mort

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Après un rendez-vous manqué avec la mort, un homme entreprend un dernier tour de piste pour informer ses proches qu'il veut mettre fin à ses jours. Ses rencontres l'amènent à réfléchir aux répercussions sociales d'un tel geste. Il rédige alors un journal dans lequel on trouve un condensé des débats de société sur le suicide et l'euthanasie. Ce journal de vingt-huit pages, rédigé de mai à novembre 2018, commence par ces mots : « À soixante-seize ans, n'ayant plus ni responsabilité ni intérêt dans la vie, je considère qu'il est temps d'en finir. Je vais d'abord rencontrer quelques personnes pour les avertir. Je me donne six mois pour faire un dernier tour de piste avant de mettre fin à mes jours le 2 novembre prochain, le jour des Morts ». Cet essai traite la question délicate du choix de mourir avec beaucoup de sensibilité et d'humanité, autant que d'originalité, mêlant expé-rience vécue et réflexion sociétale.

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14.00 €

Repères éthiques pour les professions de la santé

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La compétence éthique a pour fondement la compétence disciplinaire. Elle implique, en premier lieu, de ne pas perdre de vue la finalité du soin. Mais elle suppose aussi de savoir reconnaître les problèmes et les dilemmes éthiques quand ils se posent dans la pratique, c’est-à-dire lorsque le sens de l’intervention est menacé ou trahi au profit d’intérêts étrangers à cette finalité. Quand le problème est reconnu, les repères éthiques provenant des normes légales et déontologiques, des théories éthiques et des principes sont des guides fort utiles pour y réfléchir et lui proposer des solutions. Aucun d’entre eux ne représente un absolu. Ils se limitent les uns les autres, mais sont tous aussi importants à considérer. Dans la pratique, c’est souvent quand survient un problème qu’on réfléchit aux aspects éthiques d’une intervention. Si tout va bien, le fondement éthique des interventions de santé passe inaperçu. Le but de ce livre est de mettre en évidence les repères éthiques inhérents au domaine de la santé pour favoriser la réflexion et l’analyse des problèmes qui se posent dans la pratique, mais aussi pour fournir un cadre de référence qui, s’il est appliqué, aide à prévenir de potentiels conflits.

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14.00 €

Responsabilité, liberté et création du monde - Réflexions pour une éthique contemporaine

BC

Être humain, c'est être responsable. Nous avons besoin de responsabilité pour vivre en tant que personnes complètes et libres autant que nous avons besoin d'air pour respirer. Nous baignons dans la responsabilité comme nous baignons dans l'air. Chacun de nos gestes, chacune de nos paroles porte la marque de cet état fondamental qui est la condition de notre liberté. Ce livre s'interroge sur ce que signifie être responsable. Non pas de manière abstraite, mais sous l'angle du rapport intime que chacun de nous entretient avec les autres et avec le monde. C'est une sorte de méditation où toute expérience, toute situation et tout phénomène sont considérés sous l'angle de la responsabilité.

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20.00 €

Rêve et cultures

BC

Si le rêve n’est pas le propre de l’espèce humaine, l’homme est bien le seul à pouvoir le raconter et à n’avoir de cesse de l’interpréter. Et, au cours de l’histoire, il ne s’en est pas privé. Ainsi depuis toujours il a voulu inventorier les symboles des rêves, il s’est demandé s’il y avait une différence entre rêves du soir et rêves du matin, si c’était Dieu ou le diable qui lui parlait la nuit, si c’est ainsi que le destin se laissait deviner. Des plus anciens témoignages en matière de rêve jusqu’à la théorie psychanalytique contemporaine, en passant par la littérature et par les croyances des sociétés archaïques et celles des textes sacrés des grands monothéismes, cet ouvrage est à la fois un passionnant voyage à travers les cultures et un rappel que, dans l’essentielle intimité qui est la sienne, le « rêve est une rencontre avec nous-mêmes».

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10.00 €

S'interroger sur le sens de la vie - Introduction à la philosophie

BC

Dans cet essai sur l'homme et sa quête de sens, dans une perspective philosophique, sont examinés les grands types de discours qui organisent notre rapport au monde et qui contribuent ainsi à la recherche humaine d'une vie plus sensée : la philosophie, la mythologie, la religion et la science. Ces discours offrent à la conscience des peuples et des civilisations leurs repères culturels fondamentaux. Ils déterminent les croyances partagées, les savoirs admis et les valeurs sacrées, d'où l'intérêt de les examiner et de voir comment ils contribuent à nous guider. Cela nous permet bien sûr de circonscrire l'apport singulier de la philosophie à la question du sens de la vie. À cet égard, la contribution que nous ont léguée trois grands philosophes de l'Antiquité grecque, Platon, Aristote et Épicure, sera ici commentée tout particulièrement.

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18.00 €

Sagesses - T1 : Introduction générale

BC

Cette étude n'est pas une analyse théorique de la notion de sagesse, mais bien une enquête historique sur les formes réelles et explicites que la recherche de sagesse a prises à travers le temps. Elle n'ambitionne pas pour autant de brosser une sorte d'histoire universelle de la sagesse, mais simplement de retracer les ascendants de la sagesse occidentale contemporaine à leur stade pour ainsi dire primitif. Et plutôt que de se tourner vers ces figures typiques, philosophes, prêtres, guides politiques, qu'on appelle traditionnellement sages, elle regardera partout où les hommes - auteurs anonymes, scribes égyptiens, prophètes hébreux, aèdes grecs... - ont essayé de dire, avec le plus de clairvoyance possible, la juste manière de vivre. Cette sagesse, donc, sera définie ici par le double idéal qui la constitue: idéal d'autonomie (décider par soi-même de sa propre manière de voir le monde et de sa propre manière d'y faire sa vie) et idéal de bonheur (suivre sa propre conception de la vie heureuse et cultiver ses propres ressources personnelles pour y parvenir). Dans ce premier volume d'une série prévue de cinq, l'auteur dispose les éléments généraux de son enquête puis les met à l'épreuve, d'abord sur les Indo-Européens (Zoroastre et les Hittites) puis sur les Égyptiens. Il en résulte une passionnante reconstitution de la compréhension que l'homme a de lui-même et du monde.

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26.00 €

Sagesses - T2 : Les Mésopotamiens

BC

L'ensemble de cette enquête historique sur la recherche de l'autonomie et du bonheur n'est pas une analyse théorique de la notion de sagesse, mais bien une étude des formes réelles et explicites que la recherche de sagesse a prises à travers le temps. Elle n'ambitionne pas pour autant de brosser une sorte d'histoire universelle de la sagesse, mais simplement de retracer les ascendants de la sagesse occidentale contemporaine à leur stade pour ainsi dire primitif. Et plutôt que de se tourner vers ces figures typiques, philosophes, prêtres, guides politiques, qu'on appelle traditionnellement sages, elle regardera partout où les hommes - auteurs anonymes, scribes égyptiens, prophètes hébreux, aèdes grecs... - ont essayé de dire, avec le plus de clairvoyance possible, la juste manière de vivre. Cette sagesse, donc, sera définie ici par le double idéal qui la constitue: idéal d'autonomie (décider par soi-même de sa propre manière de voir le monde et de sa propre manière d'y faire sa vie) et idéal de bonheur (suivre sa propre conception de la vie heureuse et cultiver ses propres ressources personnelles pour y parvenir). Ce deuxième volume, qui poursuit une passionnante reconstitution de la compréhension que l'homme a de lui-même et du monde, porte sur les Mésopotamiens (notamment l'Épopée de Gilgamesh) et, d'une manière plus succincte, sur les Syriens et les Phéniciens. Il se conclut sur une substantielle synthèse de la sagesse archaïque.

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26.00 €

Sagesses - T3 : L'idéologie biblique - Aux sources du fondamentalisme occidental

BC

«La Bible est constituée par l'ensemble des textes qui décrivent la mise en place et l'évolution d'une certaine tradition de pensée, la tradition yahviste, sioniste ou protojudaïque. Cette tradition a élaboré une vision du monde et surtout une stratégie de vie ou, si l'on préfère, une éthique de vie, qui a exercé une influence immense. La plupart des grands mouvements de croyance religieuse occidentaux dérivent en effet de ce texte, et en particulier les principaux fondamentalismes modernes qui jouent un rôle si important sur l'échiquier culturel et politique contemporain. Je propose ici un modèle détaillé de la manière dont peut être analysée de façon critique une stratégie de vie complexe. L'étude d'une construction de cette nature, c'est ni plus ni moins l'étude d'une idéologie, d'un ensemble structuré de croyances. Chaque personne au cours de sa vie cherche à mettre au point pour elle-même pareille stratégie, mais habituellement sa recherche demeure partielle, composite et presque toujours peu argumentée. On peut en revanche voir à l'oeuvre de façon approfondie ce même effort chez certains groupes humains qui se donnent toutes les ressources nécessaires pour y arriver, sur une longue période de temps. L'entreprise prend alors toute son ampleur et mérite d'être examinée à fond. C'est ce que j'ai tenté de faire en regard de ce système éthique très élaboré et très radical qu'est l'idéologie biblique.» Jacques Marchand

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38.00 €

Sagesses - T4 : La pensée grecque T1 - La naissance d'un monde

BC

La Grèce est indiscutablement le premier et principal berceau de l'Occident. Son nom évoque la naissance de la politique et de la démocratie, du droit et de la médecine, du théâtre et de l'histoire, de la science et de la philosophie. Mais comment ces institutions ont-elles pris naissance? N'a-t-il pas fallu qu'un certain nombre de valeurs fondamentales s'établissent peu à peu pour que deviennent simplement possibles toutes ces créations de l'esprit qui nous paraissent aujourd'hui aller de soi ? Et n'a-t-il pas fallu, en définitive, qu'un bon nombre d'individus croient que la réussite de leur vie était impensable sans cette immense instauration socioculturelle ? C'est à ces questions que répond Jacques Marchand dans cet ouvrage consacré au monde grec antique, à ses institutions et à ses valeurs. Synthèse historique, sociologique et culturelle autant qu'interprétation pénétrante et forte du «miracle grec», son enquête saisit dans son articulation profonde l'émergence d'une civilisation-la nôtre.

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26.00 €

Sagesses - T4 : La pensée grecque T2 - Les philosophes et la recherche de la vraie vie

BC

Après avoir décrit le monde grec, ses institutions et ses valeurs (La naissance d’un monde), Jacques Marchand entreprend ici l’examen des philosophes et des écoles philosophiques qui forment le socle de la pensée occidentale. Des présocratiques à Aristote, en passant par Socrate et Platon, ce deuxième tome consacré à la pensée grecque s’arrête aux philosophes de la période classique, à ceux en somme qui en sont venus à inventer le projet proprement philosophique de concevoir et de mener une vie bonne, authentique et conforme aux vérités profondes que leur réflexion mettait au jour.

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26.00 €

Sagesses - T4 : La pensée grecque T3

BC

Ce troisième ouvrage consacré à la pensée grecque examine les écoles philosophiques qui ont repris, approfondi, modifié le message socratique selon lequel la vie heureuse est celle que poursuit le philosophe dans un incessant questionnement sur soi et sur le monde. L'épicurisme et le stoïcisme sont, dans ce sens, des sommets de la réflexion philosophique. Au terme de ce parcours, on assiste pourtant à l'étiolement de la tradition philosophique grecque qui, notamment dans le néoplatonisme tardif, cède peu à peu la place à cette nouvelle onde idéologique conquérante qu'est le christianisme. C'est ce dernier qui définira bientôt le monde occidental.

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28.00 €

Santé et maladie au cinéma - L'éclairage des sciences humaines et sociales

BC

Au-delà des connaissances techniques et scientifiques, du savoir-faire professionnel, le soin est une relation entre corps, entre personnes, entre présences, dont la contribution à la guérison ou, du moins, à la participation à la vie est d'autant plus efficace qu'elle est authentique. Elle peut dans ce sens emprunter des voies étonnantes, non conformistes, fantaisistes, mais toujours dans la perspective d'une rencontre. Les œuvres cinématographiques rappellent souvent cette vérité avec justesse et sensibilité. Le cinéma nous interpelle tous parce qu'il est une fenêtre sur le monde, sur des mondes plus ou moins éloignés du nôtre, et parce que le film est un espace-temps qui nous est proposé pour observer ces mondes de près. Le cinéma et ses fictions sont de bonnes occasions pour mener personnellement ou en groupe des exercices d'interprétation, un travail réflexif, pour apprendre, débattre, confronter ses idées et mettre à l'épreuve ses propres positions. C'est à ce cinéma que cet ouvrage fait appel pour réfléchir sur la santé et la maladie, la souffrance et les soins, la médecine et les pratiques hospitalières, le corps et l'expérience vécue. De "Vol au-dessus d'un nid de coucou" à "Intouchables", ses leçons peuvent inspirer aussi bien l'enseignement et la pratique professionnelle que l'intelligence commune. Douze films au programme (par ordre d'apparition) : "Vol au-dessus d'un nid de coucou", "American Beauty", "Les êtres chers", "Vénus noire", "Elephant Man", "Hasta la Vista", "Knock", "Hippocrate", "La donation", "Intouchables", "Patch Adams" et "De plus belle".

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23.00 €

Savoir diriger - Pour le développement des organisations, des dirigeants et de leurs conseillers

BC

Cet ouvrage s’adresse aux managers-gestionnaires qui veulent mieux comprendre leur rôle de direction et améliorer leur pratique à cet égard. Il s’adresse aussi aux conseillers qui travaillent auprès des dirigeants pour les soutenir dans la transformation des organisations. Mais il intéressera également les spécialistes de différentes disciplines qui accèdent de plus en plus à des fonctions de gestion sans pour autant avoir reçu de formation sur ce qu’est l’organisation, le leadership et le management. Le livre est conçu pour les aider à comprendre ces réalités et comment se définissent les responsabilités des dirigeants et les conséquences de leurs façons de faire. Issu de quarante ans d’expérience auprès de chefs d’équipe, de superviseurs, de dirigeants d’unités de travail, d’entrepreneurs, de gestionnaires et de managers, ce livre «est un recueil d’idées, de principes et de pratiques où le gestionnaire peut se ressourcer et où il peut trouver les outils pour mieux apprivoiser les nouvelles tendances et les exigences de “gouvernance” contemporaine.

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21.00 €

Science et enseignement des sciences - Un plaidoyer

BC

Est-il encore nécessaire de plaider pour la science? À en juger par les résultats de certains sondages, par l'ignorance fréquente devant des problèmes banals, par le malaise qu'elle fait naître chez tant de gens, la réponse ne fait pas de doute. Non pas pour engager tout le monde dans cette voie, non pas pour fournir les cerveaux que réclame l'industrie, mais simplement pour rappeler que nous vivons dans un monde modelé par la science et qu'il importe d'être moins démuni devant lui. Cet ouvrage est donc un appel à une meilleure formation scientifique générale, celle que la société dans son ensemble devrait acquérir à l'école élémentaire et secondaire. Car cette formation fait actuellement problème, comme on peut en juger par les effets qu'elle n'a pas: «Entre ceux qui rejettent la science en bloc ou qui lui attribuent la responsabilité de tout et de n'importe quoi, ceux qui croient aveuglément toute personne qui porte une blouse blanche - ce dont les publicitaires profitent sans vergogne -, les sectes qui assujettissent leurs adeptes en se servant de connaissances scientifiques, ceux qui doutent ou qui renoncent à comprendre, il reste bien peu de gens qui ont une vision relativement juste de ce champ de savoir.» On trouvera donc ici une dénonciation de la part que prend l'école, à travers une regrettable restructuration des disciplines et des méthodes pédagogiques parfois fantaisistes, non seulement dans l'appauvrissement des connaissances mais aussi dans l'atrophie de l'esprit critique que devrait pourtant nourrir le savoir scientifique.

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16.00 €

Se dire psychanalyste et croire éventuellement qu'on l'est

BC

Je tiens que c’est toujours par hasard que le point de jonction de la langue et du monde se trouve. Certains, pour s’y aider, louent un divan. Comme tout le monde, ils se demandent : « Que vais-je faire de ma vie ? » Longtemps ils ne savent pas. Et soudain, c’est l’illumination : « Psychanalyste ! Je ne vois que psychanalyste pour m’en sortir ! » Alors ils revêtent l’armure, ils prennent la pose, ils s’inventent psychanalystes et finissent presque par croire que c’est vrai. Presque. Quelques garants, quelques grands référents les y aideront. Alors ils passent à l’acte et adressent leur prière à la cantonade : « Je vous en prie, venez, parlez-moi, et payez-moi ! ». Le dialogue qui est au cœur de ce livre est fait des réminiscences qui sont celles de l’auteur, tout à la fois de questions qu’il s’était lui-même posées, qu’il avait adressées à ses aînés, et de celles qui lui furent plus tard adressées lorsque à son tour il eut choisi de gagner sa vie à l’exercice de cette déconcertante discipline qu’est la psychanalyse. Affaire de transmission, donc, qui est affaire d’éthique.

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13.00 €

Se fondre dans la nature - Figures de la cosmose - Cosmotique 1

BC

Philosophe spécialiste du corps, Bernard Andrieu amorce dans ce premier essai un triptyque consacré à trois formes d'immersion du corps, à savoir la cosmose (l'immersion dans la nature), la dismose (l'immersion dans la technique) et l'osmose (l'immersion dans les autres). Ces trois tomes formeront un ensemble intitulé "Cosmotique", laquelle est une analyse de la profondeur du cosmos et de l'approfondissement des corps, à la différence de la cosmétique qui décore la surface de nos peaux. Dans ce premier tome, l'auteur s'intéresse au phénomène de la cosmose qui est une expérience de fusion de soi dans le monde des éléments, allant du cosmos à l'intériorité. Faire corps avec la nature, est-ce une disposition ou une sensation ? En se fondant dans l'élément, le retour à la nature paraît s'accomplir : intensité, pureté et authenticité seraient les vertus de la nature. Qui peut pourtant nous absorber jusqu'à nous anéantir : présumant de nos forces vitales, notre corps vivant trouve des limites à son adaptation dans le tsunami, la faim ou la sécheresse. Mais dans la nature, notre corps peut aussi éveiller en lui des ressources inédites et des émotions : en nous rendant plus vivants. C'est ce qu'ont exploré, par exemple, H.D. Thoreau dans une cabane en bois à Walden, Shaun Ellis en vivant avec les loups, certains artistes du Land Art et, plus récemment, Sylvain Tesson dans les forêts de Sibérie. En ce qu'elle signifie « se fondre dans la nature », la cosmose est une expérience de fusion du soi dans le monde des éléments et de communauté des êtres de nature : le naturisme, le bronzage, le plein air, l'hivernage, la spéléologie... Avec le changement climatique, notre relation à l'environnement est devenue ambiguë et a fait naître des effets sur notre conscience corporelle qui viennent renouveler notre relation au cosmos. Dans la nature, chacun voudrait éveiller aussi sa nature profonde dans un idéal d'unité et d'harmonie entre le cosmos intérieur et l'univers infini.

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18.00 €

Signifiances de l'art - Définir l'artistique ?

BC

Parce qu'il ne cesse de dépasser les limites dans lesquelles chaque génération a voulu l'enfermer, l'art est désormais perçu comme un moribond historique dont la nature se serait évaporée, ou comme errant dans une espèce de no man's land indéfinissable tant il serait malléable, protéiforme et, de ce fait, insaisissable. Il se dit de lui qu'il n'est plus que sa définition tautologique, qu'il a pour destin de se dissoudre dans la spéculation philosophique, qu'il est ce que l'on veut qu'il soit, qu'il peut donc être tout, c'est-à-dire n'importe quoi et que conséquemment il n'est pas loin du rien, donc de sa propre mort.Pourtant, la création artistique contemporaine, sous toutes ses formes, indépendamment des crises sporadiques de ses marchés, semble se porter à merveille. Aucun signe d'épuisement ni avis de décès. Si les définitions classiques et modernes de l'art jusque-là usitées se révèlent si impuissantes à le cerner, n'y a-t-il pas quelque intérêt à voir ce qu'il n'est pas, ou bien ce qu'il n'est plus, afin d'arriver à mieux voir ce que, toujours, il est ? Il ne s'agit pas pour autant de se mettre, à nouveaux frais, à la recherche d'une improbable essence de l'art dans un introuvable objet de nature artistique. Il faut renoncer à définir la nature de l'objet d'art qui, bien que définissable en tant qu'appartenant à une classe ou à une caste, reste impossible à définir en tant qu'objet spécifié, séparé ontologiquement des autres par essence et nécessité. Ce n'est pas sa nature d'objet spécifique qui est appréhendable, mais bien la nature de son fonctionnement dans un certain système qui peut l'accepter ou le refouler de manière très mobile et très ouverte. C'est à dégager la nature de ce fonctionnement artistique que voudrait contribuer cet ouvrage.

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21.00 €

Suicide et politique - La révolte est-elle honorable ?

BC

« Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux, c'est le suicide », disait Albert Camus. Oui, mais il existe mille façons de parler du suicide et autant de se suicider. La mort volontaire n'est pas ce qu'on pense généralement. Elle ne se réduit pas à un acte choisi, à un événement précis. À preuve : Charles Bukowski. Son existence s'apparente à un suicide lent qui s'accomplit chaque jour. Ce qu'on voit chez lui d'une manière évidente, c'est une échappatoire à l'existence : jeu, alcool, sexe, fainéantise, indifférence même à toute chose. Si l'existence n'est pas toujours facile, souvent absurde, Bukowski plus que Camus l'a montré. Mais on persiste à donner raison à celui-ci et non au premier. On continue de prétendre qu'il faut non pas abandonner, mais se révolter : là serait notre seule condition. La philosophie est-elle bien cette révolte dont parle le philosophe français ? Menée dans une perspective radicale, cette réflexion sur notre rapport à la mort, à la haine et à l'existence répond à cette question. L'auteur développe ici deux versants d'une même interrogation sur le sens de la vie et de la liberté (politique et individuelle) à travers la révolte camusienne et l'indignité bukowskienne. Camus contre Bukowski ? La philosophie contre la littérature ? Cela n'est pas aussi manichéen mais les deux auteurs, ici mis face à face, montrent deux voies divergentes, deux manières de se positionner radicalement face à l'existence et face à la politique.

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18.00 €

Technomagie

BC

Après une longue période où la technique a joué le rôle d’instrument, nous nous trouvons aujourd’hui dans un sys- tème intégral et intelligent d’informations, d’algorithmes, de machines, d’IA, de réseaux et de dispositifs si puissants que, après en avoir définitivement perdu le contrôle, c’est nous- mêmes qui dérivons d’eux. Nous sommes pris dans leurs rets, qui nous enveloppent et nous attachent à tout ce qui est autre. Happé par une spirale contagieuse, l’être humain devient à la fois chose, information, spectacle, marchandise, oeuvre d’art et artiste. Il se défait de sa propre identité pour se dissoudre dans l’altérité et se retrouver autre que soi. Nous voici donc comme autant de technomagiciens et de cobayes volontaires d’une expérimentation totalisante sur la vie à venir, en temps réel. Cet ouvrage explore et interroge les mutations culturelles, sociétales et anthropologiques à l’oeuvre aujourd’hui. Le paradigme de la connexion qui marque notre culture, dans toutes ses déclinaisons médiatiques et physiques, naturelles et sociétales, pourrait constituer une forme renouvelée de participation magique grâce à laquelle, après des siècles de séparation, les humains redécouvrent leur accord profond, leur interdépendance et même leur étroite dépendance vis-à-vis de ce qui les entoure.

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22.00 €

Texte littéraire et réflexion éthique

BC

L'éthique n'a pas que des sources philosophiques ou religieuses-spirituelles. Elle peut aussi se nourrir des questionnements inscrits dans des œuvres littéraires. La littérature est peut-être même le lieu privilégié où se donnent à voir et à comprendre doutes existentiels, dilemmes moraux, intuitions philosophiques. Si l'éthique consiste bien dans l'approfondissement de notre connaissance de la dimension morale de la conscience de soi, de la conscience du monde et de la conscience d'exister, elle trouvera dans l'oeuvre de l'écrivain un matériau riche et complexe qui ouvrira la voie à son propre déploiement. C'est ce que propose cet ouvrage en puisant à l'oeuvre de cinq romanciers de la modernité classique allemande du début du vingtième siècle, Rainer Maria Rilke, Thomas Mann, Hermann Hesse, Robert Musil et Stefan Zweig.

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22.00 €

Tintin au pays du mal

BC

Que deviendrait Tintin, chevalier sans peur et sans reproche de la bande dessinée, si un album caché du grand Hergé le peignait sous les couleurs compromettantes d'un personnage hanté par de multiples démons ? Un héros encore plus passionnant que celui dont nous connaissons tous les aventures ! Dans un texte à la croisée de l'essai et du neuvième art, Jean-Philippe Coste vous propose de découvrir les idées insoupçonnées d'un contestataire grimé en bien-pensant qui, à mots subtilement couverts, renverse les hiérarchies traditionnelles et les valeurs dominantes. Politique, religion, science, féminité, pouvoir, autorité, races, aucun tabou ne sera épargné par la verve critique du plus roué - et du plus mal connu - des reporters vedettes.

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16.00 €

Tout en même temps agnostique et croyant

BC

Ce livre ne vise pas à donner un aperçu de ce que devrait être une religion. Il ne vise pas davantage à mettre en valeur l'argumentaire de l'athéisme. Il entend plutôt montrer qu'une personne qui se dit parfaitement agnostique et adepte d'une philosophie qui valorise la rationalité avant tout peut parfaitement être croyante, voire même pratiquante, sans qu'il y ait là la moindre contradiction. Dans une telle démarche, l’armature cognitive à laquelle de nombreux croyants ont jugé approprié d’arrimer leur foi risque de se voir quelque peu déboulonnée. Et nombre d’arguments qui ont fortement contribué à miner les croyances religieuses pourraient s’en trouver passablement affaiblis. Dans les deux cas, tout découlerait de la simple reconnaissance du fait que la foi n’est en rien un savoir. Croire, expose Maurice Lagueux, en un Dieu transcendant ne veut pas dire connaître quoi que ce soit à propos d'un monde transcendant qui, par définition, échappe à nos capacités cognitives et est conçu comme le lieu de mystères insondables. Croire veut dire avoir sincèrement confiance en ce qui pourrait nous réserver l'existence de ce Dieu qui, toutefois, demeure inconnaissable. On peut se reconnaître résolument croyant sans s'estimer moins agnostique pour autant.

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23.00 €

Tout savoir sur la finance - L'argent, le pouvoir, la spéculation, le partage

BC

Un ouvrage clair et non dénué d'humour sur la finance, ses produits, sa logique et son utilité. S'adresse à tous ceux qui veulent comprendre la finance et, peut-être, se réconcilier avec elle, à une époque où elle est constamment accusée des crises terribles et interminables qui traversent la planète.

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22.00 €

Toute la folie du monde - Témoignage d'une survivante

BC

« Ai-je déjà existé aux yeux de mon père ? Je n'en ai aucun souvenir, mais combien il a manqué à ma vue, ce père qui ne pouvait me voir tant il était habité par quelque chose de terrible, une chose qui, toujours de manière inattendue, venait le foudroyer. (...) À l'adolescence, cette culpabilité s'était cristallisée dans mon corps, comme s'infiltre sinueusement un mal, petit à petit, de telle sorte que le corps lui-même était devenu une chose repoussante, dégoûtante. La chose qui habitait mon père m'avait-elle infectée ? Chose certaine, les rares fois où mon père jetait un regard sur moi, je me sentais transparente et transpercée de la tête aux pieds. Les paranoïaques voient ce que les autres ne voient pas, ils voient l'invisible. Moi qui avais tant quêté son regard, désormais je le fuyais. » Ainsi Francine Godin commence-t-elle son récit pour expliquer ce qu'elle a longtemps été : une survivante traumatisée par le fait d'avoir échappé au destin tragique de sa famille, marquée par la folie d'un père, d'une sœur et d'un frère. Vie personnelle déstructurée, vie professionnelle marquée par la violence et la mort. Travaillant pour plusieurs programmes de développement international en Afrique (Sao Tomé, Ethiopie, Rwanda, Bénin), Francine Godin côtoie l'horreur d'un continent en plein chaos. Observatrice avertie, mais aussi complice d'un système, elle rend compte, sans fard, des dysfonctionnements d'organisations lourdes et lentes. Inclassable, ce livre plonge le lecteur dans ce que l'auteur appelle « toute la folie du monde ». La folie d'un père qui la marquera toute sa vie; la folie d'un continent déchiré par les guerres, les famines et les profiteurs. « Ce véritable voyage de ma vie, s'il fut douloureux, était le prix à payer pour ne plus courir après des chimères ».

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13.00 €

Turbulences dans la chaîne des médicaments

BC

La notion de chaîne des médicaments a permis de passer du biomédical, point de vue classique sur le médicament, à la complexité du biomédicosocial, tout en facilitant la remise en question éthique des opérations traditionnelles pour développer le médicament. Après avoir rappelé la richesse et la souplesse du concept, les contributeurs de ce collectif analysent successivement les changements importants qui marquent la chaîne actuelle des médicaments (biotechnologies et génétique), les perturbations qui en découlent (au travers des cas, par exemple, de la thalidomide, du Ritalin, de l'hormonothérapie ou encore du Vioxx) et finalement les effets du système sur les acteurs dans leurs pratiques, leurs interactions et leurs représentations.

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26.00 €

Un désir de beauté - Essai

BC

Les esprits les plus vigilants se méfient de nos jours de la beauté et des discours qu'on tient sur elle. L'art lui-même semble lui avoir tourné le dos. N'est-elle pas un masque jeté sur la laideur des choses, un mensonge qui cache l'iniquité des relations humaines, une fuite devant les exigences de l'action ? En même temps pourtant, la soif de beauté est inextinguible, comme l'attestent à travers le monde ces vastes publics enthousiasmés par les événements qui la célèbrent et les lieux qui l'incarnent. Peut-on retrouver la force originelle de la beauté, le sens de son appel, l'élan qui nous porte vers elle ? C'est le défi que l'auteur a voulu relever ici, en dirigeant son attention vers ce dialogue sensible avec les choses au travers duquel nous parvenons à habiter le monde. Ce n'est pas pour nous réfugier en des formes de beauté muséifiées que nous nous retournons vers les grandes oeuvres qui ont marqué l'histoire humaine et ce n'est point dans le but de nous replier en des sanctuaires inviolés que nous partons vers des sommets inaccessibles, des jungles impénétrables ou des îles oubliées. C'est plutôt pour retrouver ce qui nous semble essentiel, qui s'avère indépassable et que les brouhahas de l'actualité dérobent à nos entendements. L'approche de la beauté des choses, des existences et des oeuvres qui perdurent nous rappelle qu'elles restent là, à demeure, pour que nous puissions nous y ressaisir. Le recours à la beauté est un réenracinement. Un ressaisissement. Ces formes que nous retrouvons ne sont pas des coquilles vides pour des occupations transitoires. Elles sont des demeures sécrétées longuement par la nature ou l'humanité, habitées par l'esprit et qui nous invitent à les connaître, nous liant à elles, en sorte que nous nous connaissions à nouveau.

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18.00 €

Un monde pluriel - Mon apprentissage d'historien des religions

BC

Né en Suisse en 1936, émigré au Canada au milieu des années 1960 après avoir passé sept ans à l'université Harvard, l'historien des religions Michel Despland a enseigné, pendant presque cinquante ans, à ce qui sera bientôt l'université Concordia (Montréal). Auteur d'une œuvre considérable consacrée à l'histoire des idées, aux théories des religions et à des figures majeures de la littérature universelle, il revient ici sur son parcours et sur son apprentissage du monde tel qu'il se donne à voir dans la cohabitation quotidienne des peuples et des gens ainsi que dans leurs âpres luttes. Soucieux de saisir les idées religieuses dans la réalité concrète des hommes et des femmes historiques, il se tient loin de l'intellectualisme totalitaire au profit d'une sensibilité et d'une attention soutenue aux mille et une formes que prennent le dialogue et le conflit. Admirateur de l'auteur du "Contrat social", il rappelle que Rousseau « nous a montré que nous vivons dans l'histoire. L'hypothèse de la liberté exige une science sociale qui refuse de penser la société des hommes sur le modèle d'une colonie de marmottes, d'une meute de loups ou d'une association de marchands. En plus de leurs intérêts, les hommes ont des intentions, des aspirations, des déceptions », comme la littérature et la poésie nous l'ont depuis toujours appris.

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26.00 €

Un troisième temps pour la psychanalyse

BC

Évocation à grands traits de la situation de la psychanalyse après Lacan.

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18.00 €

Une histoire de la fraude financière

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Les trois piliers du système financier moderne sont la comptabilité, qui se met en place parallèlement au développement de l'agriculture au cours du huitième millénaire av. J.-C.; la monétisation du papier qui mènera, à partir du XIIIème, à la dématérialisation progressive de la monnaie ; et l'appel public à l'épargne et au développement du marché des valeurs mobilières de placement qui se met en place à partir du XVIIème siècle. Chacune de ces phases s'est accompagnée de fraudes et de scandales financiers. C'est leur histoire que raconte ce livre. Aborder l'histoire de la finance à travers les scandales permet de comprendre tout le parcours de l'industrie financière, qui agit souvent a posteriori afin de corriger les abus. Cela permet également de comprendre le devenir des institutions, qui se dévorent les unes les autres à coups d'acquisitions et ne font qu'une bouchée des malades affaiblis par un scandale. Cela permet enfin de comprendre le développement des produits financiers, qui s'adaptent après chaque scandale pour faire face aux réticences des investisseurs qui ne veulent plus se faire avoir de la même façon. Mais pas de panique, l'escroc est innovateur, et les clients se feront avoir autrement. Le chat et la souris...

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21.00 €

Une part égale de liberté - Le patriotisme anglais et la révolution américaine

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Pour bien comprendre la pensée et l'action qui ont mené à la naissance des États-Unis, il faut abandonner l'écrasante intuition qui fait de l'indépendance la réussite d'un mouvement patriote qui cherchait à s'affranchir de la tutelle britannique. Certes les Américains faisaient de la liberté le plus grand bien. Le mot est de tous leurs discours. Et pourtant, malgré le conflit politique qui les oppose à l'Angleterre, et encore au moment où la mère patrie leur déclare la guerre, ils voulaient demeurer sujets britanniques. Comment se fait-il que dès le début l'indépendance ne soit pas le sens du mouvement patriote, alors même que l'objectif poursuivi, la liberté, est constamment défini comme absence de dépendance? C'est que les Américains se sentaient partie prenante de ce tout qu'était la nation anglaise. La «dépendance» était donc le prix à payer pour qu'ils fassent partie du corps politique britannique, d'un peuple unique, le plus libre de tous. La liberté était la caractéristique de l'Anglais, répétaient-ils inlassablement, et ils entendaient continuer d'être libres comme ils l'avaient été jusque-là. Le paradoxe de la liberté/dépendance et le conflit impérial lui-même peuvent se résumer à une quête d'égale liberté, compréhensible seulement lorsque l'on saisit la vitalité du patriotisme anglo-saxon dans les colonies américaines. Si l'on ne devait retenir qu'un seul slogan pour comprendre la révolution américaine, il faudrait aban - donner le no taxation without representation. Ce slogan devrait certes continuer à figurer très près du sommet du palmarès, mais il pâlit en comparaison avec la véritable question qu'adresse l'Amérique à la Grande-Bretagne pendant toutes ces années : «Ne sommes-nous pas anglais?». Au regard de leur propre objectif, les Américains ont échoué à concilier liberté et dépendance au sein de l'empire britannique. Pour eux, cet échec s'appelait l'indé - pendance. Cet ouvrage en retrace l'histoire intellectuelle.

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33.00 €

Vérité de soi et quête de sens - Le récit de vie dans la relation de soin

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Accident, maladie, mort, deuil ou encore exil nous écorchent, nous brisent parfois, nous déstructurent. Dans ces circonstances, l'être humain peut perdre le fil de sa propre existence et « se perdre dans les méandres de la maladie et des différents systèmes de santé ». Le sens de l'existence oublié, effacé, l'être humain, le malade, ne se comprend plus. Dans cet essai collectif, les auteurs réunis autour de Jacques Quintin parlent du besoin qu'a l'homme de se raconter face à l'adversité pour redevenir l'auteur de sa vie.

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22.00 €

Vivre jusqu'à la fin - Figures du vivant devant la mort

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Devant la mort, chacun de nous sans doute essaie de dégager le sens de sa vie. Qu'ai-je fait ? Qu'ai-je pensé ? Qu'ai-je appris ? Pour la plupart également l'échéance inspire crainte et angoisse. Nombreux sont pourtant ceux chez qui « la pensée de la mort aide à mieux vivre » (Pierre Hadot) ou qui, la fin approchant, se proposent de traiter « du deuil et de la gaieté » (Paul Ricoeur). C'est vers quelques-uns de ceux-là, personnes historiques ou personnages littéraires (empruntés notamment à Montaigne, à Marguerite Yourcenar, à Alexandre Soljenitsyne et, plus près de nous, à Joan Didion), que se tourne cet ouvrage, pour en faire apparaître le désir de vie autant que la sagesse tragique. Face à la mort, disent-ils, il faut vivre jusqu'à la fin. Ils traduisent ainsi cette sagesse qui consiste dans la capacité de vivre au-dessus de ses conditions d'existence et d'accorder son sentiment au mouvement des choses. C'est cette sagesse qui leur permet de saisir l'essentiel de l'expérience humaine, le pur bonheur d'exister, au sein duquel l'Eros de vivre embrasse jusqu'à son envers, l'entrée dans la mort.

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20.00 €

Vivre sur la route - Les nouveaux nomades nord-américains

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Ils sont quelque six millions à vivre sur les routes nord-américaines. Tous sont nomades. Les motifs qui les ont poussés à sillonner le continent sont très nombreux, les trajets de vie sont chaque fois particuliers. Célia Forget a passé plusieurs années avec eux, portant une attention particulière à ceux qu'elle appelle les full-timers parce qu'ils vivent en permanence dans leur véhicule récréatif. Le portrait qu'elle brosse de cette population est à la fois étrange et familier ce qui traduit sans doute notre propre déchirement entre l'ici et l'ailleurs. « Fascinée par l'histoire de la mobilité sur le continent, je découvre une population qui, encore aujourd'hui, poursuit une quête de la mobilité et de liberté si importante dans l'édification de la société nord-américaine. D'autres ont construit leur identité sur la route avant elle : pionniers de la conquête de l'Ouest, hobos comme John Steinbeck, beatniks de Jack Kerouac ou hippies. Mais chez les full-timers, la mobilité devient permanente... Pourquoi des gens choisissent-ils de quitter la sédentarité pour vivre sur la route ? Comment ce mode de vie peut-il être vécu au quotidien dans un monde où la sédentarité guide la structuration de la société ? Voilà les questions qui m'ont poussée à prendre la route avec eux. » (C. F.)

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28.00 €