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L'abîme de la liberté - Critique du libéralisme

BC

La question de la liberté concerne l’essence de l’être humain, elle est donc de nature philosophique. Mais tout exercice effectif comme toute reconnaissance de la liberté s’inscrivent nécessairement dans des rapports sociaux normativement structurés et à portée identitaire. Ainsi, la liberté est tout en même temps une dimension transcendantale de la vie humaine et une institution sociale, et c’est à la sociologie qu’il appartient de mettre en lumière et de faire valoir cette autre dimension de la liberté, qui n’en forme pas une limitation extérieure, mais qui participe directement à sa fondation. En effet, l’être humain ne se qualifie pas seulement ontologiquement par la liberté, mais tout autant par la solidarité que comporte sa socialité, tout aussi essentielle pour lui. C’est donc dans la société que la liberté humaine est destinée à se réaliser et à s’objectiver, et non pas contre elle ou en dehors d’elle. Tout au long de son extraordinaire performance mondiale, l’histoire de l’Occident moderne a été dopée à la liberté : une liberté d’origine religieuse, à caractère universaliste et d’essence individualiste, qui s’est incarnée dans la vie sociale en tant que précepte pratique fondamental orientant une refondation et une révolution systématique de la vie morale et politique, esthétique, scientifique et économique. C’est ce mouvement d’ensemble qui a reçu dans l’histoire le nom de modernité, et dans la conscience commune celui de progrès. Ce livre, qui résume à grands traits cette épopée de la liberté moderne, part aussi du constat, non pas tant de sa décadence que de son épuisement contemporain, manifesté dans le fait que l’accomplissement de la liberté individuelle ne parvient plus à se concrétiser que sous la forme de son contraire : non dans une émancipation existentielle de la vie humaine, mais dans sa radicale hétéronomisation de nature virtuellement totalitaire. Il cherche à offrir quelque compréhension sociologique et philosophique de ces paradoxes ou de ces énigmes : comment l’individu est-il devenu prisonnier de sa liberté, et pourquoi la dynamique qu’elle a engendrée mène-t-elle tout droit à la destruction du monde ?

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38.00 €

L'Anti-Descartes - La contre-histoire du cartésianisme

BC

Descartes est la figure emblématique de la naissance des temps modernes. Le « je pense, je suis » par lequel il aurait traduit l'autonomie de la raison marquerait l'affranchissement à l'égard de toute autorité transcendante. En réalité, c'est pourtant Dieu que Descartes invoque comme garantie de la vérité de sa découverte. Dieu occupe d'ailleurs la place centrale dans les systèmes philosophiques du « Grand Siècle ». La vraie révolution de la modernité, celle de la science, celle de l'observation de la nature, celle de l'induction, les grands philosophes du XVIe siècle, tels Malebranche, Spinoza, Leibniz et Descartes ne l'auront pas connue. La place qu'ils occupent comme fondateurs de la modernité est une place usurpée, reconduite par une tradition philosophique qui persiste à se réfugier derrière des abstractions plutôt que de s'inspirer de la démarche scientifique. L'invocation du patronage cartésien comme modèle de rigueur intellectuelle et comme fondateur du rationalisme moderne, cette « révolution cartésienne », origine mythique de la modernité en philosophie, n'a jamais eu lieu. Le XVIIe siècle est le siècle de l'induction et de la science expérimentale. Le siècle de Bacon, de Galilée et de Newton... Une erreur ou une distorsion de la réalité répétée mille fois devient vérité. Nous vivons sous un régime d'écriture cartésien. Cet ouvrage place l'histoire future de la philosophie sous l'emprise de la résistance au cartésianisme.

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17.00 €

L'aube des signes - Préhistoire et naissance de l'homme

BC

De l'homme préhistorique nous disposons d'abord de traces : ossements, empreintes, outils. Puis, on s'aperçoit que peuà peu il se met à faire signe, à vouloir dire quelque chose qui n'est plus de l'ordre de l'utilité et de l'immédiat : sépultures, dessins, sculptures... Par la création de signes, les hommes de ces temps très anciens ouvraient les horizons de leur esprit par-delà les limites que leur origine animale leur avait imposées. Ils inventaient le signe tout comme, bien antérieurement, ils avaient inventé l'outil. Celui-ci était fait pour agir sur le monde, transformer la vie de l'homme ; celui-là, pour affirmer, faire savoir, créer. L'hominisation s'achève, l'humanisation débute. Adossé aux plus récents travaux spécialisés, cet ouvrage mène une méditation attentive sur ce double processus et sur les infléchissements qui ont fait passer l'homme de l'un à l'autre. « Par quelle sorte d'arrachement, le signe, un jour, s'est-il libéré de l'utilité qui le tenait lié à elle ? Et pourquoi s'est-il libéré ? Sans doute pour rejoindre une autre sorte de nécessité. Une nécessité paradoxale, l'utilité profonde de l'inutile, de ce qui n'a point d'autre objet que de manifester la présence de la liberté humaine. »

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17.00 €

L'écologisme

BC

L'heure, semble-t-il, n'est plus aux tergiversations. La planète serait à l'agonie. Les signes en seraient partout visibles, dans le moindre comportement de chacun, dans la plus infime émission de dioxyde de carbone. Le capitalisme, dans sa version néolibérale, serait forcément l'incarnation même du mal qui ronge la planète. Pour comprendre comment nous en sommes arrivés à agiter une telle menace existentielle, et pour bien saisir l'efficacité mobilisatrice du discours qui la suscite, il faut revenir sur des moments clés du mouvement environnementaliste et de l'écologisme. Les discours ne surgissent pas ex nihilo, et ils ont non seulement une histoire, mais aussi et surtout une façon propre de procéder. Cet ouvrage propose de voir comment le discours écologiste a pu se constituer en fait social total afin de réguler les comportements dans le sens d'une vaste entreprise hygiéniste et sanitaire à la grandeur de la planète.

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16.00 €

L'enfant terrible et l'école - Propositions éducatives et pédagogiques

BC

Dans cet ouvrage, Bernard Aucouturier se penche sur les troubles du comportement ainsi que sur les difficultés d’apprentissage scolaire de ces enfants difficiles à vivre dans le cadre scolaire : ils sont en marge de l’école et ont du mal à acquérir leur statut d’élèves. L’observation de ces « enfants terribles » a amené l’auteur, spécialiste de la psychomotricité de l’enfant, d’une part, à envisager les aspects préventifs à la garderie comme à l’école maternelle pour éviter leur refus de l’école ; d’autre part, à proposer des réponses éducatives et pédagogiques ajustées qui pourront être développées par l’enseignant afin que ces enfants « hors normes » trouvent l’éveil et le plaisir d’apprendre à partir de l’expérience et de l’engagement de l’enseignant. Bernard Aucouturier martèle dans ces pages quelques idées généreuses sur la pédagogie et le maître-éducateur-pédagogue. Ce livre devrait inciter les professionnels de l’enfance à s’interroger sur leurs pratiques pédagogiques. Il s’adresse aux enseignants, aux personnels spécialisés de l’aide à l’enfance, aux psychomotriciens, aux orthophonistes, aux psychologues, ainsi qu’à tous les pédagogues qui réfléchissent sur l’école de demain.

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12.00 €

L'enseignement parfait selon Mou Zongsan, philosophe chinois

BC

On connaît peu la pensée chinoise contemporaine. Annie Boisclair s'intéresse ici tout particulièrement au philosophe Mou Zongsan (1909-1995) au parcours singulier. D'origine modeste, il quitte le milieu rural de Shandong pour aller étudier à l'université de Pékin en 1929. Juste avant la prise du pouvoir par les communistes en 1949, Mou fuit à Taïwan puis, plus tard, à Hong Kong. Il enseignera dans diverses universités et les turbulences sociales et politiques de la Chine seront intimement liées à l'approfondissement de sa connaissance de la tradition intellectuelle chinoise qu'il mettra en relation avec les courants philosophiques occidentaux. C'est le dialogue entre les deux traditions et leur fécondation mutuelle que Annie Boisclair fait apparaître en suivant la pensée du philosophe. De tous les penseurs de ce courant, peu ont eu autant d'influence que Mou Zongsan. Mou supposait que les Chinois subiraient une perte d'identité culturelle s'ils ne valorisaient que le savoir étranger et, en même temps, que la civilisation chinoise ne survivrait pas à un enfermement sur elle-même. La pensée de Mou intégrait déjà plusieurs traditions fondamentales chinoises comme le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme, il était donc naturel d'y inclure des courants de philosophie occidentale. Rarement traduit en français, l'auteure propose en annexe de l'ouvrage quelques pages du philosophe.

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20.00 €

L'esprit sociologique de Michel Houellebecq

BC

L’écrivain Michel Houellebecq est une plateforme de forage sociologique du temps présent. Il prospecte dans les strates profondes de la société française. Les temps présents et les temps passés se trouvent soumis à une introspection systématique dans une forme fictionnelle froide et un style plat. L’apparente distance souvent désabusée, teintée d’une ironie assumée, ne pourrait en faire qu’une sorte de déambulation névrotique. Il n’en est peut-être rien. Houellebecq lit la société plus qu’il nous la fait lire. Il lit à haute voix et parfois il hausse le ton. Il nous fait d’abord écouter pour ensuite entendre l’exactitude contre l’exem-plarité. Peut-être aussi, à la manière de la littérature du dix-neuvième siècle, définit-il des « types », comme des ensembles homogènes et des caractères singuliers placés dans des « scènes de la vie ordinaire », offrant ainsi aux lecteurs une grammaire pour déchiffrer et comprendre le monde tel qu’il est, tel qu’il pourrait être, tel qu’il ne sera jamais. Si la sociologie est bien la fille émancipée, un peu délurée et tapageuse, de la philosophie, elle n'en entretient pas moins des relations presque intimes avec la littérature. La littérature n’est pourtant pas la sociologie ni la sociologie, la littérature ; et Michel Houellebecq n’est pas sociologue. Que reste-t-il alors de la relation entre ce dernier et la sociologie ? Tout d’abord un « esprit » sociologique qui parfois conduit à une « pensée » sociologique.

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24.00 €

L'étendue du trouble

BC

Le trouble est tour à tour et tout à la fois mélange, désordre, émotion, déstabilisation, perturbation. La création artistique en présente l’expression paroxystique à travers les intensités atmosphériques, les images détournées, les multimédias, les scénographies débordées, les installations déstabilisantes, les corps en mouvement. Certains artistes entrent en résonance forte avec des affects et des percepts qui façonnent notre vie sur les potentialités de l’instable, celles des transmorphoses, des apparitions et des disparitions incessantes. Ils proposent ainsi à notre acuité une véritable anthropoétique du monde. Ce livre-opéra, à plusieurs régimes d’écriture, est une approche sensible et pensive de l’expérience du trouble en divers aspects. Prenant appui sur des oeuvres qui font vaciller le réel, de l'installation à la littérature, en passant par la chorégraphie, la photo, la vidéo et le cinéma, il dresse une affectologie du contemporain, autrement dit une spéléologie des genres d’existence engendrés par l’invention de formes singulières de notre culture.

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22.00 €

L'éthique au travail

BC

L'éthique occupe une place de plus en plus importante dans de multiples contextes de travail, qu'il s'agisse des administrations publiques, des entreprises privées ou des milieux de la finance. Ces références à l'éthique sont elles-mêmes plurielles, s'incarnant dans des codes, des fonctions et des pratiques dont les visées sont loin de toujours converger. En quoi ce phénomène participe-t-il à reconfigurer notre rapport au travail ? Faut-il y voir une manifestation d'une transformation intérieure de la société du travail ? Dans cet ouvrage, des spécialistes venant d'horizons disciplinaires et géographiques variés (Québec, France, Belgique) interrogent cette insertion croissante de l'éthique dans les contextes de travail. Les réflexions qu'ils proposent portent à la fois sur la mise en place de l'éthique dans les milieux de travail (quelles sont les conditions de cette institutionnalisation progressive de l'éthique ? Quels facteurs économiques, politiques, culturels et organisationnels contribuent à cette irruption de l'éthique dans la question du travail ?) et sur la mise au travail de l'éthique dans ces milieux, une fois cette insertion sérieusement amorcée (de quelle nature est ce travail de l'éthique? Quels facteurs le facilitent ou l'empêchent ? Quelles transformations du milieu de travail en escompte-t-on ?). Par les réponses apportées à ces questions et à d'autres semblables, les contributions rassemblées ici permettent de mieux comprendre ce qui se joue à l'occasion de cette rencontre de l'éthique et du travail.

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18.00 €

L'être intérieur dans la psychanalyse - Fondements, modèles, processus

BC

L'être intérieur est une notion phénoménologique introduite en psychanalyse pour exprimer la réalité primaire relative à l'être essentiel de la personne. Il se distingue du self, qui est une forme d'organisation globalisante se présentant comme un champ de forces en conflit. Le contact du sujet avec son être profond constitue une fonction primordiale de la vie psychique. Selon que ce contact est fort ou faible, rapproché ou distant, l'état du sujet sera celui de l'équilibre intérieur ou, au contraire, celui de la perturbation psychique causée par l'invasion du self par la sensorialité. Cet ouvrage propose une description détaillée et lumineuse de la dynamique qui se crée ainsi entre être intérieur, self et monde extérieur, des diverses formes que prennent leurs rapports, depuis leur complémentarité créatrice jusqu'à leurs incompatibilités destructrices. Il ouvre en même temps des perspectives fécondes à la compréhension de l'état de notre civilisation.

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33.00 €

L'exil et l'errance - Le travail de la pensée entre enracinement et cosmopolitisme

BC

La naissance de la philosophie s'accompagne d'un refus énigmatique, celui de l'exil. Persécuté par Athènes, Socrate choisira de se donner la mort plutôt que de vivre les dernières années de sa vie à errer hors de ses murs. Par ce refus qui résonne par-delà les siècles jusqu'à nous, Socrate nous oblige à réfléchir à ce lien intime entre l'individu et sa communauté d'origine. Dans l'histoire de la vie de l'esprit, tous ne feront pas le même choix. Plusieurs, écrivains, poètes, philosophes, préféreront la vie ailleurs à la persécution ou à la mort certaine. Comment l'exil?ou les longues périodes d'errance ont-ils influencé ceux qui en ont?fait l'expérience ? Leur témoignage nous permet-il de penser les défis particuliers de notre époque ? De manière plus précise, est-ce que la pensée des auteurs qui ont vécu l'exil est de nature à nous inciter à célébrer davantage les vertus de l'enracinement ou au contraire nous convie-t-elle à souhaiter qu'advienne encore plus rapidement un monde cosmopolite ? À l'heure où les enjeux migratoires deviennent de plus en plus pressants et où est remise en question de multiples manières la pertinence des frontières, la pensée de ceux qui ont connu l'exil doit éclairer notre réflexion.

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21.00 €

L'expérience de l'inconscient

BC

Il y a un certain temps, deux jeunes étudiants se sont demandé s'ils pouvaient passer quelques moments avec l'auteur pour parler de l'inconscient et de la psychanalyse. Il a volontiers accepté à condition que cela se passe sous forme de conversations autour de ces thèmes. Sitôt sa décision prise, Patrick Gauthier-Lafaye s'est lancé le défi de les entraîner dans une authentique expérience de vie liée au sujet choisi. Il a voulu leur donner le goût de la rencontre avec l'espace pulsatile, toujours fuyant mais si vivant qu'est l'inconscient. Cet essai dialogué est le fruit de leurs rencontres étalées sur une année, en dix soirées d'échanges fructueux. Ce livre s'adresse donc à tous les explorateurs psychanalystes, psychothérapeutes et patients, mais aussi à tous les fervents lecteurs curieux de ce voyage vers l'inconscient.

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18.00 €

L'hypermoderne expliqué aux enfants

BC

Dans les années 1970, le terme «postmoderne» a servi à décrire le sentiment que l'on avait alors d'une rupture avec la modernité et les grands récits dont elle avait été porteuse ( le Bonheur, la Révolution, le Progrès…), sentiment dont Jean-François Lyotard s'est fait l'écho, notamment dans Le postmoderne expliqué aux enfants. Ce sentiment n'est plus le nôtre, la postmodernité ayant été en réalité plus une parenthèse jouissive qu'une rupture réelle. À dire vrai, c'est à une radicalisation de la modernité que nous avons assisté ces vingt dernières années, et à une exacerbation de ses principes moteurs ( le marché, la démocratie, l'individu, la technique ), ce pourquoi il est temps d'abandonner le concept de postmodernité au profit de celui d'hypermodernité. Qu'est-ce que l'hypermodernité ? Que devient le bien commun quand la logique individualiste prédomine? Quel bonheur et quelle sagesse envisager quand tout semble passer par la consommation ? Quelle culture et quelles exigences préserver dans un monde obnubilé par l'égalitarisme ? Comment penser l'humanisme face à la profusion technologique ? Voilà quelques interrogations qui constituent le cœur de cet ouvrage, qui fait de l'hypermodernité plus qu'une question, un destin.

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18.00 €

L'hypothèse Dieu - Débat avec les croyants

BC

Depuis toujours, philosophes, théologiens et scientifiques soumettent à la pensée critique les représentations que l'humanité conçoit pour donner un sens à l'invérifiable. Il s'ensuit une argumentation. On passe alors d'une simple quête de sens à une quête de vérité. Les plaidoyers pour l'immanence ou pour la transcendance présument la possibilité de s'approcher de cette vérité tout en reconnaissant qu'elle ne sera jamais atteinte définitivement. Dans cet essai, les auteurs se postent au carrefour que nous imposent les limites du savoir pour débattre des mérites respectifs des deux voies qui s'offrent à l'homme en quête de sens : celle de la transcendance - une vision spiritualiste pour désigner une entité matérielle distincte de la nature observable - et celle de l'immanence - qui suppose que la nature est autosuffisante et que tout ce qui est spirituel s'expliquerait par l'émergence progressive de la vie sur terre et de la conscience humaine. La démarche des auteurs ne repose pas uniquement sur la raison, mais sur un présupposé de toute argumentation. Leur quête de vérité met en opposition des croyants et des non-croyants. L'agnostique qui se veut neutre en matière de croyance se fait le chien de garde de tout dérapage que pourrait entraîner l'enthousiasme, athée ou non. Transcendance ou immanence ? La réponse relève des convictions personnelles puisque nous sommes destinés à « vivre sans savoir ». La controverse est ouverte, elle permet à chacun de se situer. C'est la portée du débat auquel sont invités les lecteurs.

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28.00 €

L'identité au scalpel - La chirurgie esthétique et l'individu moderne

BC

Où finit la chirurgie reconstructive et où commence la chirurgie esthétique ? Jusqu'où ira celle-ci ? Quelles logiques en soutiennent l'expansion et quels enjeux engage-t-elle ? Est-ce un progrès et un bienfait qui concourent au « complet bien-être » par quoi on définit la santé ou un asservissement aux diktats de l'industrie d'une soi disant beauté ? Cet ouvrage brosse l'histoire de la chirurgie esthétique depuis ses balbutiements jusqu'à l'engouement actuel pour les interventions sur le corps, en passant par les étapes de légitimation et d'autonomisation qui, au vingtième siècle, en ont ponctué l'ascension. Faisant une égale place tant aux défenseurs de la chirurgie esthétique qu'à ses critiques, et s'alimentant à plusieurs témoignages, l'auteur fait apparaître en quoi les innombrables et diverses retouches qu'on apporte de nos jours à notre physique traduisent l'avènement d'un type chirurgicalement modifié et d'un nouveau rapport à soi caractéristiques de l'époque.

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25.00 €

L'imaginaire de la greffe - Le même et l'autre dans la peau

BC

Philippe St-Germain propose une réflexion polyvalente sur la greffe dont parle la culture - littéraire et cinématographique - et ses oeuvres d'imagination, comme "Frankenstein" de Mary Shelley, "L'île du docteur Moreau" de H. G. Wells ou encore "La piel que habito" de Pedro Almodóvar et les films de David Cronenberg. Entre la tentation prométhéenne du nouvel homme grâce à des greffes qui tentent de déjouer l'ordre imposé par la nature et la chirurgie réparatrice qui règle un dysfonctionnement, ou encore la chirurgie esthétique, la greffe entretient un rapport complexe et ambigu avec la normalité. À la croisée de la philosophie, de la sociologie, de l'anthropologie et de la psychologie, Philippe St-Germain soumet à l'examen un phénomène qui fascine et inquiète tout à la fois. À l'époque du post-humanisme, où la médecine procède à des greffes de manière routinière en s'affranchissant parfois des valeurs éthiques, ce livre nous invite à nous interroger sur ce que nous sommes, sur notre identité. Table des matières : Introduction : Instaurer, restaurer, recycler - Chapitre 1 : La tentation prométhéenne - Chapitre 2 : Le greffon rebelle - Chapitre 3 : Kaléidoscorps - Chapitre 4 : Mille visages - Chapitre 5 : Les monstres - Conclusion : Cicatrices - Médiagraphie.

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16.00 €

L'imposture de la maladie mentale - Critique du discours psychiatrique

BC

La maladie mentale existe-t-elle ? À en juger par l’activité des psychiatres, par la pharmacopée dont l’industrie du médicament les équipe, par l’opinion même de la population, il n’y a pas lieu d’en douter. Mais se pourrait-il qu’elle ne soit qu’un mythe ? Le produit d’un discours vide de sens ? À travers une critique radicale des fondements et des pratiques de la psychiatrie, cet ouvrage vise justement à montrer en quoi consiste le mensonge de la maladie mentale... et de la psychiatrie. Alors que le discours psychiatrique explique les comportements étranges ou inadaptés en termes de pathologie, l’analyse présentée ici, amplement étayée par des études, conclut que la psychiatrie est une «science» fourre-tout et que la maladie mentale est une notion morale, ou arbitraire ou confuse. «Tout au long de cet ouvrage sobre mais dévastateur, l’auteur analyse thèmes et exemples du discours psychiatrique pour en faire ressortir les failles, en commençant par la notion-clé même de maladie mentale jusqu’à celle de trouble de déficit d’attention avec hyperactivité, en passant par la schizophrénie, la dépression, l’alcoolisme, les déviances sexuelles ou encore les troubles de la personnalité. Son livre est une excellente introduction au discours psychiatrique et je le recommanderais certainement à mes propres étudiants.» (extrait de la préface de David Cohen, professeur à l’université internationale de Floride).

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22.00 €

L'inconscient et son lieu - Genèse de la réalité psychique

BC

Cet ouvrage est un traité de l'esprit inconscient. Il s'efforce de reprendre et de clarifier de nombreux éléments essentiels de la doctrine psychanalytique classique à travers une perspective hégélienne que j'ai appelée psychanalyse dialectique ou psychologie des processus. Je m'y efforce de présenter la première description systématique d'une métaphysique de la psychanalyse enracinée dans la philosophie des processus. Après être revenu sur de nombreuses idées fausses au sujet de la dialectique de Hegel, je présente le processus de l'entrée dans l'existence de l'agir inconscient qui conditionne l'apparition et l'organisation subséquentes de toutes les autres formes de réalité psychique. Cela comprend naturellement la nature et la structure de l'ego, la conscience, les relations aux objets et les défenses intrapsychiques, le système sémiotique, les dynamiques intersubjectives et les plans supérieurs de la vie psychique relevant de l'esprit cultivé.

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33.00 €

L'innovation frénétique

BC

On parle communément de révolution numérique. Mais comment se fait-il que le terme révolution ait quitté les domaines du social et du politique pour investir le domaine des nouvelles technologies et du numérique ? L'impact du numérique sur les humains et la société est considérable, à tel point qu'il s'agit à présent d'en rapatrier les effets dans le champ du politique. Il faudrait alors en carto-graphier les conséquences, en mesurer la puissance et les limites, favoriser l'émergence de contre-pouvoirs. Et si Nietzsche et Valéry avaient déjà bien perçu l'ambivalence du progrès ?

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25.00 €

L'ordre de l'argent - Critique de l'économie

BC

Qu'est-ce que l'argent, d'où vient-il, pourquoi nous paraît-il si nécessaire et si naturel ? Ces questions constituent le fil rouge de cet ouvrage, qui tente de dénaturaliser l'argent pour mieux s'interroger sur sa place et son rôle dans la société. Naturel, l'argent ne l'est certainement pas. Les discours qui le décrivent comme un objet inévitable de toute vie sociale et un simple instrument d'échange sont à questionner de manière radicale. Il semblerait presque que l'argent ait été inventé pour définir une société à deux vitesses, pour permettre de séparer ceux qui peuvent payer le prix et ceux qui ne le peuvent pas, de quelque prix qu'il s'agisse et pour quelque bien que ce soit. Si presque tous les philosophes ont parlé d'argent, peu se sont pourtant étonnés de le trouver là devant eux, et peu se sont étonnés de son apparente nécessité. Tel est le but que se propose cet ouvrage : nous étonner devant l'argent. La question première est donc moins « qu'est-ce que l'argent ? » que « comment se réapproprier cet objet pour le penser ? ». On pourra plus facilement s'interroger ensuite sur le sens que nous voulons donner à l'économie et au politique, sur la place qu'il convient de donner à l'argent et sur le type de relations que nous souhaitons établir les uns avec les autres.

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20.00 €

L'orgueil qu'on enferme - Aphorismes sur l'écriture et la vanité

BC

Les personnes qui satisfont aux exigences de leur vanité en amassant des biens, en acquérant du pouvoir ou en secourant leurs semblables se trouvent toutes disposées à penser que les artistes - pourvu qu'ils soient au-dessus du soupçon de mercantilisme - poursuivent de leur côté une quête purement spirituelle, insoucieux de l'admiration que suscite leur talent comme du respect qu'éveille leur désintéressement. À quoi bon, alors, encourir le ridicule en avouant qu'on a placé presque toute sa fierté dans des valeurs aussi peu sûres que l'art ou la littérature ?

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13.00 €

L'oubli de la vie - Critique de la raison parodique

BC

Malgré ses succès fulgurants et indéniables, il semble que la modernité, qui se caractérise par le souci scientifique de la vérité, soit la cible d'un nombre toujours croissant de critiques. La science, qui oublie que sa finalité est l'humain, s'égare rapidement, perd toute vérité et neutralise tout. Le capitalisme atteint ses limites, les fondements de la démocratie sont remis en question, la Terre elle-même ne semble plus vouloir accommoder nos ambitions. L'espèce humaine se fatigue. Le rejet de la science, de la raison, de la logique et tout simplement des faits eux-mêmes que l'on constate de plus en plus de nos jours, que ce soit dans des publications pseudo-scientifiques, de la bouche de politiciens populistes ou dans nos conversations quotidiennes, est la réponse de l'affectivité face à une raison déshumanisée. Pour autant, affirmer la primauté de l'affectivité sur la raison n'est pas un rejet de la raison, ni un appel au subjectivisme, mais simplement une description de ce que nous sommes. La raison doit guider l'affectivité de la même manière que les lois doivent encadrer les citoyens, non pour en éteindre la passion et restreindre ses variations, mais au contraire pour la soutenir et lui donner une structure. Comment alors concilier la raison et l'affectivité, sachant que la raison seule est sans fondement et que l'affectivité seule est aveugle ? Voilà le propos de ce livre qui est un plaidoyer pour ne pas isoler la raison du reste de l'humain. La raison doit être logos, un dialogue intérieur prudent, harmonisant logique et affectivité, pour nous éclairer pleinement.

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19.00 €

La connaissance sociologique - Dialectique et société T1

BC

Dialectique et société expose les fondements du travail que j'ai effectué depuis plus de trente ans dans l'enseignement de la sociologie, puis dans des écrits à caractère théorique. Cet ouvrage développe les bases de toute ma démarche [...]. Le livre 1 est entièrement consacré à un examen critique du statut épistémologique des sciences sociales, où je mets particulièrement en lumière l'inadéquation du modèle de scientificité emprunté aux sciences de la nature par les sciences sociales positives. Cette rétrospective critique sur les conditions en même temps ontologiques, épistémologiques et politiques du développement historique des sciences sociales et particulièrement de la sociologie constitue une sorte de prolégomènes à l'ensemble du projet que devra couvrir Dialectique et société.

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33.00 €