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La consommation

BC

Il n’y a rien de plus facile, semble-t-il, que de critiquer la consommation. Personne en tout cas ne s’en prive. L’exercice obéit pourtant à deux règles : la première est de ne viser que la consommation des autres ; la seconde, de s’attaquer aux pratiques commerciales des entreprises. En associant aussi facilement l’acte de consommer à l’exercice du libre arbitre, on transforme la critique de la consommation en critique de la liberté pour la rendre caduque. L’objectif de cet ouvrage est de confronter ce présupposé. En analysant la publicité, le marketing, les centres commerciaux, le commerce en ligne, les programmes de fidélisation et autres facettes de nos sociétés, il s’agira cette fois de décrire l’essence même de la consommation et de ses mécanismes, dans lesquels nous sommes bien empêtrés depuis plusieurs décennies.

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18.00 €

La démocratie au risque de l'usure - L'éthique face à la violence du crédit abusif

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Un ensemble de grands détaillants canadiens font actuellement l'objet, devant les tribunaux québécois, de recours collectifs les accusant de pratiques usuraires. Le premier de ces recours sera plaidé au début de mars devant la Cour supérieure de Montréal. C'est à l'invitation de maître André J. Bélanger, avocat, qui a accepté de plaider le premier de ces recours collectifs, que Jean-François Malherbe a rédigé, à l'intention du tribunal, un premier rapport essentiellement historique sur l'évaluation des pratiques usuraires. Il lui a paru ensuite que les considérations consignées dans ce rapport méritaient des développements philosophiques plus étoffés. C'est ce qu'on trouvera dans ce livre. Qu'est-ce que l'usure? La question n'appelle pas seulement une réponse économique mais aussi éthique, et elle ne concerne pas uniquement des pratiques souterraines et furtives mais également l'exercice le plus normal et ouvert de la circulation de l'argent. Des cas de taux d'intérêt excessifs qui sont de nos jours soumis aux tribunaux montrent par ailleurs que le problème ne relève pas d'une autre époque. Il prend souvent aujourd'hui le visage du totalitarisme économique, celui qu'on voit à l'oeuvre aussi bien dans les relations que l'Occident, ses institutions et ses multinationales entretiennent avec les pays en développement que dans ces pratiques de crédit qui tirent profit de notre rapport maladif à la consommation. On comprend dès lors que la question de l'usure ouvre à une réflexion plus radicale sur les conditions que nos sociétés font aux «sujets» économiques que nous devrions être et à l'orientation que les consignes de l'économisme donnent à nos démocraties. La pratique de plus en plus répandue de taux usuraires doit donc éveiller notre vigilance et soulever notre résistance au travail de l'argent qui risque de faire éclater la cohésion sociale. C'est ce à quoi nous invite le philosophe.

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13.00 €

La fin du monde et le dernier dieu - Un nouvel horizon pour l'humanité

BC

Les apparences festives de la modernité masquent un évènement que nous n'avons pas le courage d'affronter : la fin de notre monde. Loin des visions d'apocalypse, cette fin n'en est que plus réelle : le monde a épuisé pour l'homme ses potentia­lités. Nous avons exploré toutes les terres émergées, essayé tous les régimes politiques, adopté toutes les croyances religieuses, et même réalisé toutes les formes des arts. Or, ni notre biologie ni notre psychologie, façon­nées par et pour l'exploration dans tous les champs de l'existence, ne sont plus adaptées à ce monde fini. Mais alors, vers quel objet allons-nous tourner notre soif de nouveauté ? Si nous ne parvenons pas à conquérir l'espace, allons-nous tout détruire, afin de recommencer l'histoire ? Ou mourrons-nous d'ennui, quand la Terre sera pour nous devenue le plus grand zoo à ciel ouvert de l'univers ? Savoir que le monde est fini n'est pas une simple information, mais une réalité bouleversante à laquelle notre corps et notre esprit réagissent violemment, et probablement le plus grand défi que l'humanité devra affronter au cours des prochains siècles.

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18.00 €

La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants

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La polémique n’est pas toujours bonne conseillère. Mais son piment n’est pas inutile pour donner quelque saveur à ces plats fort peu ragoûtants que l’on confectionne trop souvent dans les insipides arrière-cuisines universitaires. Elle est même parfois fort utile quand elle s’emploie à redynamiser un débat intellectuel languissant ou par trop conformiste. Débat et non critique ad hominem, ainsi que le réclamait Karl Marx lorsqu’il voulait invalider un de ses ennemis. Et il est fréquent dans la décadence contemporaine que certains continuent d’une manière adolescente à se poser en s’opposant. D’où les médisances, les calomnies, les à-peu-près, en bref l’agressivité de plus en plus répandue dans ces garderies d’enfants que sont devenues nos pauvres universités. Un essai corrosif et stimulant de Michel Maffesoli contre la bien-pensance intellectuelle et les lieux-communs de notre époque qui nous plombent dans un fatras idéologique, mélange indigeste d’individualisme, de rationalisme et d’inévitable utilitarisme. «J’ai souvent indiqué que la postmodernité, en son moment naissant, s’exprimait pour le meilleur et pour le pire. Le pire, ce sont les parodies et autres billevesées que l’on trouve, à loisir, chez les plagiaires, les scientistes mimant l’authentique science et les militants confondant le “savant” et le “politique”. Chacun d’eux rationalisant en d’ennuyeuses parénèses ou de pédantes exhortations ce ludique qu’est, on ne peut plus, le monde de la postmodernité ». « Le meilleur, c’est qu’au-delà ou en deçà de ces amusements d’“enfants attardés”, on voit resurgir ce que j’appellerais la “force invisible de l’imaginaire”. Elle est en train de nettoyer le cloaque des lieux communs et autres conformismes qu’ils soient scientistes ou politistes. »

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18.00 €

La formation du psychanalyste - L'acte psychanalytique et la sphère publique

BC

La thématique de ce livre se fonde sur ce postulat formulé par Hannah Arendt : « Dès que le rôle du langage est en jeu, le problème devient politique par définition. » Si une telle affirmation a le sens et l'étendue qu'elle laisse supposer, force est de reconnaître depuis Freud que le discours psychanalytique partage cette même propriété politique. Le discours psychanalytique n'est en effet pas spontané, sa “ mise en place ” dépend de la formation de celui qui le reproduit. C'est précisément à travers ce type de reproduction qu'il devient politique. Mais comment rapprocher la définition spécifique du discours psychanalytique de la définition générale dont il participe ? Quel est le rôle du discours qui fait de la question une question politique ? Dans quels termes peut-on relier clinique psychanalytique et politique ? Ces interrogations multiformes tracent le parcours de l'ouvrage.

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20.00 €

La gauche en temps de crise - Contre-stratégies pour demain

BC

Dans un langage clair et sous une forme concise, cet essai cherche à faire le point sur la débâcle financière et économique que nous avons connue récemment ainsi que sur la façon dont elle continue à nous toucher. Il tente en outre de faire apercevoir comment la gauche pourrait affronter les formidables défis nés de cette crise. Car on y montre que celle-ci trouve son origine, non seulement dans les excès du mode de régulation néolibérale, mais aussi dans ceux du «capitalisme historique» qui, s'il s'est révélé capable de repousser ses contradictions les plus manifestes, n'en finit pas de les faire resurgir sous forme de périls grandissants. D'où la nécessité de s'atteler à des questions peu abordées et pourtant décisives : à quelles conditions serait-il possible de sortir du « capitalisme historique» et quelles seraient les stratégies pour y parvenir? En défendant l'idée de la reconstruction d'un «mouvement ascendant de contre-hégémonie», l'auteur propose des pistes de réflexion stimulantes qui ne devraient pas manquer de susciter débats et prises de position et intéresser tous ceux et celles qui, en ce début de vingt et unième siècle, ont le cœur à gauche et aspirent à un autre monde possible.

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14.00 €

La grammaire intérieure - Une sociologie historique de la psychanalyse

BC

Née à l'aube du vingtième siècle dans le cabinet d'un docteur viennois, Sigmund Freud, la psychanalyse a connu, comme il l'écrira, un « extraordinaire essor ». Elle s'est vite répandue hors des murs capitonnés des cliniques, puisqu'elle a infiltré non seulement les conversations des différents spécialistes de la psyché humaine, mais aussi celles de l'homme de la rue, que les théories spécialisées laissent pourtant habituellement indifférent. Innombrables sont les parents et enfants, maris et femmes, etc., qui recourent à elle pour se rendre compte les uns aux autres de leurs faits et gestes, les plaçant ainsi sous une lumière nouvelle. Cette pratique demeure largement mécomprise, notamment parce que Freud nous a habitués à concevoir la psychanalyse comme l'exploration d'un monde intérieur, réalisée par un individu solitaire soustrait à l'emprise des exigences sociales. Cet ouvrage révèle pourtant la présence, au coeur même de la pratique créée par Freud pour expliquer les conduites par ce monde intérieur, des normes et des valeurs par lesquelles l'ordre social moderne s'est affirmé. La psychanalyse offre ainsi un formidable révélateur de la société au sein de laquelle elle naît et fleurit.

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26.00 €

La greffe de tête - Entre science et fiction

BC

En 2015, le neurochirurgien italien Sergio Canavero a provoqué une onde de choc en promettant une première greffe de tête humaine avant la fin 2017. Mais ce n'était que la plus récente étape d'une vaste entreprise médicale et médiatique amorcée deux ans plus tôt par la publication d'un article controversé exposant le projet. Scientifiques, journalistes, bioéthiciens, théologiens, blogueurs, ont tenté d'en prendre la mesure. C'est dans ce labyrinthe que s'aventure cet essai. Tout en décrivant le projet d'une greffe de tête humaine, il en rappelle la préhistoire - littéraire et scientifique - et en approfondit les enjeux éthiques et philosophiques. Monstruosité ou exploit, il se déploie ainsi entre la science et la fiction, suivant en cela le docteur Canavero lui-même qui, à certains égards, ressemble au savant fou d'un étrange feuilleton. « Je ne me donnerai pas pour tâche de déterminer sa faisabilité ou son bien-fondé d'un point de vue éthique, et encore moins scientifique ; ces questions seront toujours abordées en tant qu'elles font partie de la vaste mosaïque des narrations entourant le projet d'une greffe de tête. » Une part non négligeable de l'intérêt que suscite ce projet tient à ce qu'il n'existe encore qu'en puissance, aussi bien pour les observateurs que pour ses concepteurs, qui peuvent dès lors librement promettre et prédire ce qui, un jour, pourrait être réalisé. Ce possible stimule l'imagination en dilatant l'espace disponible à la spéculation. Parler d'un projet qui n'est pas encore réalisé permet de le devancer, plutôt que de simplement le décrire après coup.

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16.00 €

La haine en psychanalyse - Donald Winnicott, Masud Khan et leur triste histoire

BC

Ce livre s’inspire de l’article de Donald Winnicott : "La haine dans le contre-transfert". Cet article est issu d’un texte que Winnicott avait présenté à la Société britannique de psychanalyse, le 5 février 1947 sous le titre de "Quelques observations sur la haine". Il y aborde des thèmes devenus depuis centraux pour la psychanalyse : la haine que les psychanalystes peuvent éprouver à l’égard de leurs analysants mais aussi celle que les psychiatres manifestent par la violence même de leurs méthodes et, enfin, la haine des mères envers leurs enfants. Winnicott adoptait une démarche qui était et qui demeure provocatrice, à tel point que nombreux sont ceux parmi les analystes à préférer ne pas en tenir compte. Le sujet dont il s’agit dans ce fameux article est Masud Khan que Winnicott ne mentionne jamais directement. Khan est un jeune psychanalyste d’origine pakistanaise qui devint membre de la Société britannique de psychanalyse après avoir été analysé par Winnicott. De plus, Khan a été pendant plus d’une vingtaine d’années le collaborateur de ce dernier et a participé à l’édition de nombreux de ses écrits qui ont fait sa renommée. Les deux psychanalystes ont été tour à tour analyste et analysant, collaborateurs et adversaires. Autant l’un est affable et complaisant, autant l’autre est exubérant et agressif ; mais ils partagent aussi une égale créativité intellectuelle. Entre eux, il y a admiration et concurrence, amour et haine. C’est l’aventure commune de ces deux hommes que raconte ce livre.

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20.00 €

La laïcité en harmonie avec la liberté religieuse

BC

La liberté, cette valeur si précieuse, est de nos jours à ce point sacrée qu’elle ne semble supporter aucune limite. En son nom, nos représentants politiques, la population en général, mais aussi l’élite intellectuelle et, de façon prééminente, la magistrature vont parfois jusqu’à remettre en cause la laïcité de l’État en la jugeant incompatible avec la liberté de religion, sinon hostile à son endroit. Cet essai affirme que c’est là faire preuve d’une profonde méconnaissance du principe de laïcité. En s’appuyant sur la grande tradition de la pensée occidentale qui, d’Antigone aux constitutions modernes, a établi une nette séparation entre pouvoir politique et pouvoir religieux, l'auteur montre que la liberté religieuse (celle de la croyance) ne cautionne pas l’expansionnisme religieux qui cherche à étendre ses tentacules dans les divers secteurs de l’activité sociale et civile et que seule une conception abusive et absolutiste de la liberté a pu mener à ce qu’on nomme désormais le «gouvernement des juges ». Bien comprise, la liberté religieuse permet au contraire de réaffirmer la légitimité de la laïcité de l’État. Partant de la problématique propre à la société canadienne et québécoise, par son langage clair et son argumentation serrée, cet ouvrage est une contribution fondamentale et universelle aux débats qui agitent nos sociétés, y compris en France.

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19.00 €

La liberté à l'épreuve de l'histoire - La critique du libéralisme chez Michel Freitag

BC

Sociologue d'origine suisse, Michel Freitag, après des études de droit et d'économie, se tourne vers la sociologie. Il déménage à Paris dans les années soixante pour participer au labo d'Alain Touraine et fait son doctorat avec celui-ci à l'École des Hautes Études en Sciences sociales. Il se joint au département de sociologie de l'Université du Québec à Montréal, tout juste fondée, et y enseigne la sociologie de 1970 à 2001. Publiée à titre posthume, "L'abîme de la liberté. Critique du libéralisme" de Michel Freitag est une oeuvre forte et originale, qui trouve peu d'équivalents dans la littérature contemporaine philosophique et sociologique. Il s'agit en outre d'une sorte de testament qui couronne l'oeuvre de son auteur, portant son émouvante dédicace « aux cinq générations dans lesquelles s'est inscrite ma recherche de la liberté ». L'expérience de la réalisation historique de la « liberté dans l'histoire » et le retour sur notre humanité qu'elle permet rétrospectivement, confère à cet ouvrage collectif son assise. Les textes ici regroupés et remaniés pour la plupart ont d'abord fait l'objet d'une communication au colloque organisé à l'université du Québec en 2014. Le livre s'ouvre sur une série de contributions qui gravitent autour de la période historique charnière où la liberté sera entrée dans l'histoire pour façonner le monde irréversiblement. En deuxième partie, les auteurs effectuent un retour sur les conditions antérieures à la liberté. Les deux dernières parties constituent un examen du destin postmoderne de la liberté.

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35.00 €

La liberté du regard

BC

Tant de choses nous échappent, non par accident, mais ontologiquement, à savoir compte tenu de leur nature et de la nôtre. Il y a des choses dont nous ne pouvons pas être conscients. Nous avons beau vouloir ouvrir notre esprit, il y a des limites à cette ouverture. C'est l'un des traits de notre finitude. La philosophie entretient une prétention à l'universalité. Elle tente de s'ouvrir le plus largement possible à la réalité telle qu'elle est. Ce faisant, elle doit être consciente de ses limites. Si elle s'ouvre, c'est aussi en se fermant. Si elle voit certaines choses, elle est aveugle à d'autres. Ces limites se font sentir avec force quand il s'agit de mettre en parole la vision. Celle-ci doit entrer dans la forme de celle-là, avec un sujet ou un substantif, un verbe ou une action, un prédicat ou un attribut. Une telle mise en forme élimine forcément un chaos, une indétermination ou un flou constitutif de la réalité. Le défi est alors d'exprimer par la parole ce qui pourtant lui résiste, de manière à ce que continue de poindre et d'insister ce qui résiste.

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15.00 €

La liberté, pour quoi faire ?

BC

Cet ouvrage propose une réflexion éthique sur la liberté. Il demande si c’est là une valeur première, fondatrice de l’être humain, si c’est un absolu. La réponse consistera à nuancer cette opinion en décrivant tour à tour les ambitions de la liberté, les responsabilités qui l’accompagnent, les limites qui s’exercent sur elle, les peurs qu’elle fait naître chez le sujet qui doit agir, les conflits qui se déclarent entre libertés. L’auteur fait porter sa réflexion aussi bien sur le domaine privé que sur le domaine public (politique et économie) et tient compte tant de la nature laïque de nos sociétés que de la démarche religieuse de plusieurs. Il conclut que la liberté ne saurait être qu’une «autonomie responsable» qui ne peut dans aucun cas signifier «faire ce qu’on veut.

Provisoirement indisponible

21.00 €

La nanosanté - La médecine à l'heure des nanotechnologies

BC

Après la révolution génétique, la nouvelle révolution en médecine est celle des nanotechnologies. « Médecine du futur », « futur des soins de santé », « révolution médicale », les expressions abondent pour qualifier la nanomédecine. Détecter et traiter les maladies avant l'apparition des premiers symptômes, livrer précisément des médicaments dans les recoins les plus éloignés du corps, diriger des nanoparticules par la lumière dans l'organisme, suivre en continu l'état de santé grâce à des nanocapteurs, régénérer des tissus malades et vieillissants : ce catalogue de promesses est désormais au cœur de la recherche biomédicale et soulève tant l'intérêt stratégique des gouvernements que la convoitise économique de l'industrie pharmaceutique. À ce titre, l'Europe a accordé 1,3 milliard d'euros pour la recherche et le développement des nanotechnologies pendant la période 2002-2006. La nanomédecine bouscule notre compréhension de la médecine et nous fait entrer de plain-pied dans l'ère de la nanosanté. Étroitement liée au néolibéralisme, elle ne vise plus à changer le monde, mais bien à perfectionner le corps humain afin de le rendre plus performant. Cet ouvrage propose une lecture sociologique de cette révolution médicale. « Les technologies médicales contemporaines ne cherchent pas seulement à guérir les maladies une fois qu'elles se sont manifestées, mais à intervenir sur les processus vitaux pour les optimiser. À la médecine de restauration succède une médecine de l'amélioration. »

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18.00 €

La part d'ombre

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La question demeure ouverte à toutes les époques: "Qu’est-ce que la réalité ?" Aucune réponse ne me semble complète ou définitive. Nous n’avons accès qu’à une infime partie de cette réalité plurielle, changeante, éternellement énigmatique, dont nous faisons nous aussi partie, loin d’avoir sur elle une position de survol. Demeurons donc modestes dans nos prétentions de la connaître. Comment pourrions-nous prétendre connaître une autre personne, qu’elle soit vivante ou décédée, si nous ne nous connaissons même pas nous-mêmes, ou ne nous connaissons que partiellement et superficiellement? Une telle ignorance n’est pas une lacune que nous pourrions éventuellement combler. Nous pouvons modifier notre perception et notre connaissance des autres et de nous-mêmes, mais une part irréductible de la réalité demeure intrinsèquement hors de portée. C’est la part d’ombre. Si la biographie et l’autobiographie, la connaissance de soi et celle des autres, forment le fil conducteur de cette réflexion sur la réalité qui nous échappe tout en nous constituant, c’est aussi au travers de ses thèmes familiers - le corps, la création, la relation amoureuse, par exemple - que Pierre Bertrand en déploie toutes les résonances philosophiques et existentielles.

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20.00 €

La participation contre la démocratie

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"La participation contre la démocratie" est la formule qui résume le mieux les quinze années de recherches menées par Jacques T. Godbout au cours des années 1960 et 1970 sur les expériences de participation des usagers dans divers organismes (syndicats, commissions de consultation, groupes populaires, etc.). La participation est en effet apparue non pas comme un supplément de démocratie, mais comme une manière de se passer des mécanismes démocratiques pour tous ceux qui (professionnels, bureaucrates, militants) détiennent dans les institutions un pouvoir dont la source est étrangère au processus démocratique, et dont la légitimité n'est pas fondée sur la représentation politique. La participation, qu'on considère généralement comme un contre-pouvoir, est davantage une technique professionnelle pour maximiser le pouvoir. Si ce constat pessimiste avait de quoi surprendre il y a trente ans, son actualité, encore aujourd'hui, en étonnera plus d'un. "Ceux qui sont favorables à la plus grande participation possible doivent en même temps s'attaquer au modèle économique dominant, au productivisme, au paradigme de la croissance. Car tant que la valeur suprême sera la production et la consommation plutôt que la démocratie, on devra se satisfaire d'une démocratie représentative faiblement participative..."

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22.00 €

La passion du réel

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Réédition en format de poche (1re éd. 1998) de la réflexion percutante, vive, claire, que Laurent-Michel Vacher a consacrée aux relations de méfiance, de jalousie et de rejet que la philosophie entretient souvent avec le savoir scientifique.

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14.00 €

La philosophie de Karl Popper et le positivisme logique

BC

Karl Popper a profondément marqué la philosophie anglo-saxonne du vingtième siècle. Sa Logique de la découverte scientifique est un classique de l’épistémologie, et sa critique libérale du fascisme (The Open Society and Its Enemies) a été, depuis sa publication, l’objet de nombreuses controverses dans le domaine sociopolitique. Ces deux aspects de sa philosophie ne sont cependant pas dissociés : critique des sciences et critique sociale sont en effet intégrées dans une même visée émancipatrice. « Le travail réalisé par M. Malherbe se recommande par un triple mérite. Il nous donne une interprétation cohérente de l’ensemble de la pensée de Karl Popper [...]. Il situe le “rationalisme critique” de Popper en son lieu exact, entre le néopositivisme strict de l’école de Vienne et le criticisme radical de l’école de Francfort [...]. Et enfin, en procédant à cette double confrontation, il nous fait apercevoir de manière extrêmement précise et justifiée la nature de l’enjeu qui est en cause, au niveau le plus général, dans l’interprétation du phénomène moderne de la science. La rigueur, la clarté et l’élégance de l’exposé, la parfaite connaissance des textes et des problématiques sous-jacentes dont il témoigne, font du livre de M. Malherbe une oeuvre extrêmement attachante et réellement éclairante pour l’esprit.»

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16.00 €

La question du politique dans la modernité - Comprendre la malaise contemporain

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La population ne s'intéresse plus à la politique; la politique elle-même n'a plus de projet; les récits qui l'animaient ont perdu de leur crédibilité et de leur efficacité. Tel est le constat que cet ouvrage essaie d'expliquer et de modérer en remontant à l'origine des Temps moderne et en suivant les transformations du politique.

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20.00 €

La raison et la vie - Cinquante ans d'action intellectuelle

BC

Philosophe de formation, Jacques Dufresne a marqué de son dynamisme et de sa sensibilité la vie intellectuelle québécoise des cinquante dernières années. Au cours de ce demi-siècle, sa présence constante et fidèle sur le terrain, au carrefour de la démarche réflexive et scientifique, des institutions et des pratiques, ainsi que des oeuvres artistiques et littéraires, en fait un représentant privilégié de la pensée en action et un observateur clairvoyant des forces qui travaillent notre temps. Depuis la revue "Critère" qui, au cours des années 1970, a su repérer, à l’état embryonnaire, les grandes questions qui occupent aujourd’hui l’avant-scène, jusqu’à l’Encyclopédie de l’Agora qui, dès la fin des années 1990, a compris le rôle que pouvait jouer Internet en matière de savoir et de réflexion, particulièrement dans le monde francophone, il a incarné une vision du monde à la fois écologiste et humaniste. Auteur d’innombrables articles et de plusieurs livres, directeur de divers ouvrages collectifs, organisateur infatigable de colloques et de rencontres qui ont réuni les meilleurs esprits autour de questions cruciales, ses réalisations attestent d’un sens tenace de la continuité et de l’engagement intellectuel. Il rappelle ici son parcours, souligne les moments qui l’ont marqué, rend hommage à ses maîtres, célèbre ses amitiés, et brosse ainsi un portrait à la fois fort et varié de notre époque qui n’a pas toujours su reconnaître les dangers qui la menacent et les voies les plus prometteuses pour s’en prémunir.

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28.00 €

La religion entre individus et communautés

BC

Au coeur de l’alternative, entre multi- culturalisme façon anglo-saxonne et laïcité d’inspiration républicaine, se retrouve le problème de la définition et de la justification de la liberté de conscience et de religion et de ses limites. Quelle interprétation en donner afin qu’elle remplisse la fonction qui est la sienne et, en même temps, qu’elle ne mine pas de l’intérieur le système dans lequel elle s’enracine et trouve son sens ? S’il s’agit bien là d’un des droits les plus délicats à interpréter juridiquement, une réflexion philosophique doit être menée en amont. Et cela, en visant la régulation la plus juste possible de ce fait devenu caractéristique et pérenne de notre monde qu’est la pluralité religieuse. C’est ce que l’auteur propose de faire dans cet ouvrage. La pluralité des croyances, des valeurs et des appartenances appelle en démocratie libérale une régulation politique et juridique qu’on nomme laïcité. Aussi, afin que la liberté de conscience conserve sa signification et demeure en équilibre avec les autres droits fondamentaux, l’État doit faire montre à la fois d’ouverture et de fermeture à l’égard de la religion. Or, est-il possible de définir et de justifier objectivement cette intention de l’État ? Cet ouvrage répond oui et tente, pour ce faire, d’expliciter les conditions de possibilité d’un aménagement de la diversité religieuse qui soit juste.

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14.00 €

La religion implicite - Une introduction

BC

La théorie de la religion implicite s'intéresse à la question de savoir si la vie ordinaire ne contient pas, en elle-même, quelque chose comme une religiosité inhérente. Les médias font d'ailleurs souvent allusion à certaines pratiques comme à une religion (la religion du sport, par exemple) et dans le langage courant nous associons parfois tel comportement à un rite religieux (ainsi certains disent lire religieusement le journal). «S'intéresser à la religion implicite, écrit Edward Bailey, c'est demander aux gens ce qui les anime; c'est essayer de les faire parler de leurs buts dans la vie et de leur vision du monde ; c'est tenter de voir ce qui les allume et les motive vraiment ; c'est chercher à cerner comment ils expriment - avec quels mots, quelles images, quels symboles - ce qui, pour eux, a un sens ; c'est essayer, en somme, de comprendre comment ils se voient eux-mêmes et quel idéal - étoile ou chimère, ce n'est pas à nous d'en juger - ils poursuivent dans la vie. » À travers la notion de religion implicite il s'agit donc à la fois de s'interroger sur ce qu'est la religion et de réviser l'idée selon laquelle elle aurait depuis longtemps déserté notre monde.

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10.00 €

La réussite, le salut, la vraie vie - Trois horizons de sens

BC

Ce qui détermine notre manière de vivre, c'est le but ultime que nous cherchons à réaliser dans notre vie. En un sens, tout le monde poursuit le même, qu'on appelle communément le bonheur, mais en réalité nous le recherchons à travers la poursuite de finalités tout à fait distinctes et finissons par le percevoir de manière très diverse et à certains égards hétéroclite. Historiquement, depuis les origines de la civilisation occidentale jusqu'à aujourd'hui, les hommes ont recherché le bonheur à travers trois finalités ou trois orientations de vie : la réussite, le salut et la vraie vie - celle que le philosophe, notamment, juge conforme aux exigences de la raison. À chacune de ces finalités correspond une manière propre de vivre et par suite une stratégie de vie particulière. En somme, ces finalités sont au fondement de tout le reste car elles conduisent à trois manières de vivre caractéristiques et aux grandes éthiques qui y correspondent. Sur cette base, chacun a la charge de mettre au point une stratégie de vie satisfaisante pour lui-même. Cet ouvrage rappelle les réponses qu'ont proposées à cet égard les civilisations du passé et celles que permettent aujourd'hui les termes que ces dernières nous ont légués.

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18.00 €

La sagesse du septième art

BC

Qui est Dieu ? Quelle est l’origine du mal ? La vie a-t-elle un sens ? Qu’est-ce que le progrès ou l’aventure ? La réussite est-elle aussi enviable que nous l’imaginons ? Quel est le véritable visage du jeu ? Que signifie être libre ? Le cinéma anglo-saxon est structuré par un même clivage : le profane contre le sacré. Cette confrontation est naturellement restrictive, en ceci qu’elle ne peut englober l’ensemble des conflits idéologiques qui divisent nos sociétés. Force est néanmoins de reconnaître qu’elle embrasse une multitude de problématiques fondamentales. La formidable universalité des réalisateurs anglo-saxons en témoigne depuis des décennies. Elle révèle une propension exceptionnelle à traiter des préoccupations du plus grand nombre. Les réalisateurs du profane, affamés de liberté, sont de fervents anticonformistes en s’attaquant à l’ordre établi, aux idées dominantes et, plus encore, aux interdits qui pèsent sur les sociétés occidentales. Les réalisateurs du sacré, quant à eux, se distinguent en forgeant leurs pensées dans le creuset de l’exaltation : ils abordent les grands enjeux de la vie positivement et adhèrent à des principes transcendants. Charles Chaplin, Steven Spielberg, Martin Scorsese, David Lean, George Stevens et vingt-cinq autres géants du cinéma anglo-saxon, sous la fine analyse de Jean-Philippe Costes, répondent aux grandes questions de la vie. Que leurs points de vue relèvent du profane ou du sacré, ils enseignent à travers leurs films, révélateurs des vices comme des vertus de l’homme, une vérité trop souvent ignorée : le septième art est un formidable outil pédagogique pour quiconque ambitionne de s’initier à la sagesse.

Disponible

38.00 €