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Poétique de l'expérience - Variations sur l'esthétique, l'éthique et la qualité de vie

BC

Tout être humain désire une vie de qualité, c'est même là un souci ultime et constant. Peu importe qu'on la dise “bonne”, “réussie” ou “authentique”, c'est toujours à partir d'une certaine perception de la qualité que nous entreprenons nos projets, organisons nos discours sur le monde et accomplissons nos moindres gestes. Mais quelles sont les conditions d'une telle vie ? Existe-t-il des critères permettant de l'évaluer ? C'est en réponse à de telles interrogations qu'ont émergé les grandes réflexions de l'humanité sur le beau, le bien et le vrai, tout comme l'intuition d'une continuité subtile entre ces idéaux, de même que les préoccupations pratiques sur la façon de conduire sa vie. Et c'est à l'horizon de ces idéaux que nous formulons encore les débats et nos conceptions sur la nature de l'expérience esthétique et de l'art, de l'éthique et de la morale, de la science et de la connaissance en général. Ainsi comprise, l'idée selon laquelle il existe un lien profond entre expérience esthétique, requêtes de l'éthique et objectifs de la connaissance est à la fois la plus ancienne et la plus actuelle des intuitions, comme l'attestent ces contrées de l'expérience quotidienne où qualités esthétiques et éthiques interagissent et s'alimentent mutuellement, tantôt en concordance harmonieuse, tantôt en discordance créatrice, et où la connaissance retrouve ses plus nobles alliés dans l'art ou la poésie. C'est cette intuition que l'auteur s'attache à rédeployer en en suivant la permanence et la profondeur chez des témoins et des commentateurs aussi illustres que Paul Ricoeur, John Dewey, R. W. Emerson, Jean-Marie Guyau, Friedrich Nietzsche, Henri Bergson, Nishida Kitaro, Mikel Dufrenne et Martha C. Nussbaum.

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27.00 €

Pornoculture - Voyage au bout de la chair

BC

Selfies coquins, vitrines électroniques, lingerie érotique, gifs pornos, love dolls : dissolu et fastueux, cru et surexposé, le porno triomphe et prolifère partout, des mailles du réseau aux contextes urbains, des écrans médiatiques aux interstices du quotidien ; il envahit les trames de la vie publique, surchauffe les connexions électroniques et imprègne d'humeurs la socialité contemporaine. Il se fait ambiance. Quelles sont les origines et la généalogie de cette scène convulsée ? Quels sont ses effets ? Ce livre a pour but d'appréhender la signification, plutôt que de la pornographie, de ce que les auteurs suggèrent de définir comme la pornoculture contemporaine, au sens où l'on n'a plus affaire à un secteur de niche de l'offre médiatique, mais à un axe symbolique, un paradigme esthétique, une sensibilité diffuse de notre temps et du contexte occidental. En observant jusqu'à ses conséquences les plus extrêmes le lien intime entre l'érotisme et la mort ici à l'œuvre, cet essai entrevoit dans l'irruption de la pornoculture, par delà le bien et le mal, le déclin du sujet moderne et les premiers sursauts d'une nouvelle chair dont il est désormais urgent de comprendre la forme, le sens et l'éthique. « Dans une perspective transdisciplinaire embrassant sociologie de l'imaginaire, philosophie, culture visuelle, film, pornet genderstudies, sciences de la communication et esthétique, nous entendons ici prendre acte, avec la complicité du lecteur, de l'actuelle rupture épistémologique qui émane du tissu sociétal, captée par les médias et incarnée dans les styles de vie contemporains, dont la pornoculture semble être la cause et l'effet - un changement de paradigme dense de conséquences pour les temps à venir. »

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19.00 €

Pour demeurer bien vivants

BC

Demeurer bien vivants n’implique aucun état d’agitation, d’excès ou d’extase. Cela s’éprouve au contraire dans une atmosphère de paix intérieure, qui est sans doute ce que nous pouvons connaitre de plus précieux. Cette paix ne nous est pas donnée par les conditions extérieures, changeantes et souvent provocantes, mais par notre attitude à leur endroit. Elle doit être éprouvée même dans des conditions défavorables. C’est au milieu de nos obligations que nous devons éprouver un certain détachement, au coeur des sollicitations et des provocations que nous pouvons goûter une qualité de calme. Les difficultés que nous rencontrons et les épreuves que nous subissons peuvent contribuer à nous libérer. Seul le noyau le plus intime se sent bien vivant. En cinquante-cinq courts textes et autant de thèmes, le philosophe Pierre Bertrand poursuit sa réflexion minutieuse et patiente où il approfondit les questions de l’existence.

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18.00 €

Pour l'instant - De la fugacité de l'existence

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« Pour l'instant ». La formule suggère que les mots consignés ici - réflexions, observations, rêveries, souvenirs - sont précisément dédiés à l'instant tel qu'il se présente : quelque chose de ce monde a alors fait qu'une pensée soit advenue. Les phrases qui la transcrivent sont donc à la fois une manière de reconnaissance de cela, une attestation, et une forme de gratitude à l'égard de ce qui s'est produit. Mais « pour l'instant » signifie aussi qu'on ne peut en dire plus, pour le moment, que ce qui est dit dans la circonstance. Ainsi, la reconnaissance de chaque instant qui vient est-elle marquée par l'ombre portée sur elle par la fuite impérieuse des instants. On aura reconnu dans la tension qui en résulte l'éternel affrontement de l'homme et de sa finitude.

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16.00 €

Pour une éthique de la coexistence

BC

«Je me propose de réfléchir ici sur une éthique pour notre temps, un temps où l'on reconnaît à chacun de nous la liberté de trouver sa propre voie, ses propres sources d'épanouissement, de choisir la forme d'existence qui lui convient. Il importe, m'a-t-il semblé, de déterminer et de s'approprier dès lors une éthique véritablement compatible avec des existences faites sur mesure, une éthique à laquelle chacun, malgré sa singularité, peut s'identifier. Où est le droit chemin quand tant de parcours différents sont possibles ? Quels jugements moraux porter sur ses semblables quand ils se comportent de manière si dissemblable? Quelle éthique convient-il de se donner pour vivre de manière constructive dans un monde en constante évolution sociale, technologique et scientifique ? Comment surmonter la crise des valeurs que plusieurs considèrent comme caractéristique de notre époque? La réponse réside dans ce que j'appellerai une éthique de la coexistence. L'idée centrale en est la suivante : ce qui compte moralement, ce n'est pas la manière dont on existe (individuellement), mais la manière dont on coexiste. À mon sens, une éthique nous parlera d'autant plus aujourd'hui qu'elle ambitionnera d'en dire le moins sur ce que c'est que d'être homme ou femme, qu'elle spéculera le moins possible au niveau métaphysique, pour porter toute son attention sur la relation entre les humains et sur leur diversité. C'est à ce prix qu'il est possible de donner véritablement un sens concret à la liberté individuelle et au principe d'égalité sans rien enlever à la solidarité humaine.»

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23.00 €

Pour une éthique de la dissidence - Liberté de conscience...

BC

«L'homme qui ne peut qu'obéir est un esclave; s'il ne peut que désobéir, il est un révolté», écrivait le psychologue Erich Fromm en 1963. «Je suis loin de dire, continue-t-il, que toute désobéissance est vertu, et toute obéissance vice. Ce serait ignorer le rapport dialectique qui existe entre l'obéissance et la désobéissance.» Antigone, Socrate, Jésus, Thoreau, Tolstoï, Gandhi, Luther King, l'histoire regorge de contestataires qui ont fait avancer la civilisation. Sans compter les mouvements collectifs de dissidence: quakers, mormons, manifestants contre la guerre, contre les expériences atomiques, contre la pollution, contre la mondialisation néolibérale, etc. À partir d'un rappel de diverses manifestations d'objection de conscience et de désobéissance civile, l'auteur s'efforce de définir ces termes. Il fait surtout une analyse du phénomène d'un point de vue éthique. Il s'interroge enfin sur l'attitude que devraient avoir les dissidents, mais aussi les législateurs, les tribunaux, la police, la population. En son fond, l'objection de conscience n'est pas négative; elle n'est ni abstention ni passivité; elle doit, par sa force d'interpellation, témoigner des valeurs mêmes qui sont à sa source. De dérangeur qu'il est, l'objecteur devient ainsi un éveilleur de conscience.

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16.00 €

Pratique du langage et idéal d'authenticité - Essai sur la visée éthique de l'acte langagier

BC

L'homme est un animal qui parle. Au-delà de la banalité de la définition, que signifie pourtant notre condition d'êtres de langage? Si l'élucidation de cette question se veut rigoureuse, elle doit accepter de pénétrer dans l'opacité de la condition humaine par le chemin d'une analyse minutieuse du phénomène langagier. Toutefois, l'analyse ne doit pas voiler ce qui est essentiel en cette condition, à savoir la possibilité pour l'être existant de sombrer dans l'inauthenticité, de n'être pas soi, de ne point s'égaler aux possibilités les plus fondamentales que lui a léguées sa nature d'être de langage. C'est la possibilité d'une telle rupture entre ce que nous devenons et l'être qui nous constitue fondamentalement qui fait l'objet de cette étude dans laquelle nous essayons en même temps de mettre au jour les conditions d'une existence authentique. Cet ouvrage s'élabore à la rencontre de deux thématiques - celle du langage et celle de l'authenticité - et de deux traditions - celle, anglo-saxonne, de l'analyse pragmatique du langage, illustrée ici par John Austin et Paul Grice, et celle, continentale, de l'ontologie et de l'herméneutique, représentée par Francis Jacques et Paul Ricœur. Son ambition est de dégager une éthique de l'authenticité, ou de la fidélité à soi, assise sur une analyse du fonctionnement concret et des conditions réelles d'un usage satisfaisant du langage. Au terme de ce parcours réflexif, les deux thématiques à première vue distinctes apparaissent dans leur indissoluble connexion tout comme sont logiquement liés les deux projets qui les étudient: celui d'une détermination convenablement fondée des conditions de satisfaction de l'usage du langage et celui de la construction d'un modèle d'authenticité qui prend en compte notre condition d'êtres parlants.

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23.00 €

Problèmes épistémologiques en histoire de la philosophie

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Cet ouvrage est motivé par ce constat paradoxal : alors que l'histoire de la philosophie a pris une importance énorme dans la production philosophique, la réflexion épistémologique sur les méthodes et les enjeux de cette histoire est restée tout à fait négligée. Or, faire quelque chose sans s'interroger sur la façon dont on le fait, c'est prendre le risque de mal le faire. Parmi le grand nombre de questions qui se posent à cet égard, on doit se demander que signifie bien comprendre un auteur du passé ? Faut-il considérer avant tout ce qu'il a voulu dire, ou bien expliquer ce qu'il a dit par des influences souterraines non conscientes ? Faut-il expliquer les penseurs par les courants qui les comprennent, ou bien ne considérer les courants, les écoles et les traditions que comme des affiliations intellectuelles abstraites ? L'histoire de la philosophie doit-elle servir à former le jugement philosophique présent, ou bien valoir pour elle-même ? Qui est le plus à même de l'écrire : l'historien ou le philosophe ? Qui doit l'enseigner, et selon quelle méthode ? La seule thèse que cet ouvrage se permet de défendre est celle-ci : toutes ces questions se posent, et l'historien de la philosophie aurait profit à se les poser plus frontalement qu'il ne le fait de coutume. Pour y voir clair, le lecteur trouvera donc dans cet ouvrage des contributions de philosophes, d'historiens, de sociologues, de même, pour aller au-delà de l'aire occidentale, des textes d'arabisant, d'indianiste et de sinologue.

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29.00 €

Profession : travailleuse sociale - Quarante-cinq ans de service social hospitalier 1950-1995

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Travailleuse sociale et psychanalyste, Monique Meloche raconte ici presqu'un demi-siècle de service social hospitalier, qu'elle a exercé dans les principaux établissements montréalais du début des années 1950 jusqu'au milieu des années 1990: Montréal General Hospital, Occupational Therapy and Rehabilitation Center, Institut Albert-Prévost, hôpital Douglas, hôpital Saint-Jean-de-Dieu, hôpital Notre-Dame. Décrivant le travail et la population qu'il visait, les acteurs principaux qui en assuraient la gestion et le dynamisme, son récit rend sensibles les profondes transformations qu'a connues la société québécoise de la deuxième moitié du vingtième siècle. S'il dresse un bilan de première main d'une profession qui a peu à peu acquis son autonomie, ce portrait non dépourvu d'humour est en même temps un hommage à la grandeur discrète de ceux et celles qui, côtoyant l'intimité souffrante de la collectivité, se consacrent à la soulager. « Monique Meloche a un don pour recréer les lieux et les atmosphères, esquisser en quelques traits le portrait des gens avec qui elle a travaillé et nous entraîner dans ce Québec des années 1950 ou I960 où l'Eglise en menait large et où le travail social était encore une profession à construire. Ses mémoires représentent un précieux témoignage non seulement pour les travailleurs sociaux d'aujourd'hui, qui sont encore souvent des travailleuses sociales, mais aussi pour les historiens des femmes. Son parcours, atypique à plusieurs égards, montre que, dans ce Québec que l'on qualifie trop souvent de traditionnel, des femmes se sont affranchies des diktats sociaux et religieux et ont décidé de prendre en main leur destinée et de se tailler une carrière à leur convenance. En ce sens, il nous ramène aux sources de la Révolution tranquille qui, loin d'être un phénomène spontané, avait été préparée de longue date par des gens qui, comme elle, refusaient le statu quo. Monique Meloche a travaillé tant dans le réseau des services sociaux anglophone que francophone, ce qui était rare à l'époque. Elle a traversé l'Atlantique à une époque où très peu de gens le faisaient et elle a activement milité pour professionnaliser le travail social tout en devenant psychanalyste. Elle est l'une de ces pionnières dont il faut préserver le souvenir » (Denyse Baillargeon, extrait de la préface).

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23.00 €

Promesses et mirages de la civilisation numérique

BC

Parents, enseignants, intellectuels, citoyens, nous sommes nombreux à nous demander ce qu'apporte à l'être humain la civilisation numérique qui est la nôtre depuis quelques décennies déjà. Et d'abord en quoi elle consiste, quels en sont les principaux acteurs, quels en sont les effets - ceux déjà visibles comme ceux qui sont prévus et redoutés - et comment les affronter ou les éviter. Cet essai répond à ces questions en s'arrêtant en particulier aux conséquences socioéconomiques du numérique (disparition massive de métiers et de postes, robotisation, et ubérisation du travail, etc.) ainsi qu'à la déstructuration de soi qui accompagne notre inscription dans des dispositifs techniques et informatiques dont nous sommes de plus en plus prisonniers. Un petit cours d'autodéfense simple et indispensable pour se prémunir du tout numérique !

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18.00 €

Publics rebelles - Le pouvoir sans précédent du citoyen du monde

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Le militantisme social et la dissension sont aujourd'hui devenus un phénomène mondial. Des personnes ordinaires se rebellent partout dans le monde. Cette nouvelle puissance politique a fait tomber des gouvernements en Inde, en Espagne, dans le monde arabe, et a rejeté la première version de la constitution européenne. Révoltés par le triomphe des marchés, les biens publics, l'intérêt public et les espaces publics reconquièrent un terrain politique. Nourri par la méfiance et la suspicion à l'égard des pouvoirs en place, et assisté par les nouveaux flux culturels de personnes, d'idées et d'informations, ce phénomène politique est sans précédent dans l'histoire. Personne ne «possède» le nouveau public, les élites sont encore déroutées par son pouvoir et son influence. Personne ne parvient à brider l'évolution rapide de son organisation innovante et ouverte, ni à déterminer quand le cycle actuel de dissension atteindra son apogée. Un vent de révolte souffle à travers la planète ; une véritable culture de la contestation a vu le jour et ne cesse de se renforcer : indignés, printemps arabe, Occupy Wall Street, colère populaire après des crimes impunis ou des bavures policières... Daniel Drache propose une analyse passionnante des publics rebelles qui, exploitant toutes les ressources des réseaux sociaux, défient le pouvoir et donnent une nouvelle extension à la démocratie participative.

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24.00 €

Qu'appelle-t-on théorie ?

BC

On aime bien parler de théorie en science et en sciences sociales. C’est un sujet de fierté des chercheurs et surtout un moyen de se démarquer d’autres discours sociaux concurrents : journalisme, littérature, idéologies, etc. La théorie serait la marque distinctive de la science et, à ce titre, elle joue un rôle majeur dans nos sociétés. Mais en quoi consiste-t-elle et que fait-elle, en particulier dans les sciences sociales ? Mène-t-elle au vrai, guide-t-elle l’action ? Laquelle ? Émancipatrice, régulatrice ? Voilà les questions que nous entendons remettre à plat dans cet ouvrage. Il est possible que la théorie dans nos sociétés ait un rôle qu’on n’a pas encore bien perçu. Il est plus probable encore que la difficulté à penser le lien puissant qui la lie au monde social tienne plutôt à la conviction qu’elle a une fonction essentiellement critique. L’objectif de cet ouvrage est de mettre en lumière la responsabilité de la théorie et un devoir de répondre de ses actes.

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16.00 €

Qu'est-ce que l'érotisme ? Philosophie, sciences sociales, clinique

BC

Longtemps reléguées à la périphérie des recherches en sciences sociales, les questions entourant les enjeux socio-sexuels ont pris une ampleur considérable à partir des années 1960, donnant lieu au développement de recherches empiriques qui s'inscrivent dans des paradigmes de plus en plus diversifiés. Parmi ces recherches, plusieurs thématiques peuvent être ainsi dégagées dont, entre autres, la pluralité des identités de genre, les rapports de genre, les scénarios sexuels, les conduites sexuelles et leurs déterminants sociodémographiques et psychologiques, ou encore la santé sexuelle. Cet ouvrage collectif brosse le tableau d'ensemble des savoirs actuels sur la réalité érotique, de la philosophie à la clinique en passant par la neurobiologie et diverses sciences sociales. Porté par le désir d'expliciter, de rassembler et de comparer les différents points de vue sur l'érotisme, il constitue ainsi une œuvre de synthèse aussi rare qu'utile.

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35.00 €

Qu'est-ce que l'éthique publique ?

BC

Qu'est-ce donc que l'éthique publique ? La question intéresse bien sûr les praticiens de ce qu'on appelle l'éthique appliquée, ceux qui observent la vie publique et qui sont soucieux de sa qualité, les acteurs mêmes de la scène politique, mais aussi en général tous ceux qui s'inquiètent du vivre ensemble des sociétés aux systèmes moraux concurrents. Elle a permis aux collaborateurs de ce livre un retour sur le travail théorique et pratique mené depuis plusieurs années déjà qui fait apparaître avec plus de clarté les défis éthiques des sociétés contemporaines et la tâche de ceux qui veulent y faire face. L'actualité et la pertinence de l'éthique publique en sortent renforcées. La notion fait désormais décidemment partie de l'arsenal conceptuel des sciences sociales.

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15.00 €

Qu'est-ce que l'hospitalité ? Recevoir l'étranger à la communauté

BC

L'hospitalité est une qualité qui concerne la totalité des domaines de notre existence, privée comme publique, et se dit aussi bien de nos rapports aux personnes que de nos rapports aux choses, aux événements, aux environnements et aux situations : hospitalité que l'on attend d'espaces publics urbains accessibles ; hospitalité de la communauté politique, que l'on juge sévèrement lorsqu'elle se raidit ; hospitalité du marché du travail que les discriminations mettent à mal... Cet ouvrage s'attache aux mouvements de l'étranger qui vient à la communauté, mettant en question l'hospitalité de cette dernière et interrogeant la façon dont l'appartenance s'y éprouve. L'étranger ne sera pas ici figuré de la manière usuelle, sous les traits de l'« immigré » ou du « migrant ». Ce mouvement ne concerne pas uniquement l'immigré, loin s'en faut. En faisant dialoguer philosophie et sciences sociales, « Qu'est-ce que l'hospitalité ? » voudrait contribuer à l'élaboration d'une sociologie réaliste de l'étranger, afin de mieux penser les tensions de l'hospitalité et de l'appartenance, dont la composition concerne toute communauté, à quelque échelle que ce soit.

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28.00 €

Quand l'image s'écrit - Figures de l'atteinte dans le témoignage d'artistes

BC

Il n’est pas rare d’éprouver devant une œuvre d’art un bouleversement inexpliqué, une émotion troublante, un saisissement aussi soudain que fugitif. Autant pour l’artiste qui crée une œuvre que pour le spectateur qui la regarde, l’art “fait effet”. Or, si l’effet est indéniable, son origine résiste souvent à la compréhension de qui le subit. L’artiste sait rarement pourquoi tel motif advient ou s’impose telle couleur, pourquoi le dessin ou la peinture requiert telle ligne, telle forme ou telle direction, ni selon quelles voies il a su les rendre vivantes. Face à ce que l’œuvre aura exigé, il sera souvent le plus surpris. Être touché, affecté, atteint par la puissance figurale de l’art, que peuvent nous dire les artistes eux-mêmes à ce sujet ? Voilà la question qui guide cet ouvrage inscrit dans la convergence de l’art et de la psychanalyse. Les vingt-deux textes ou extraits de textes considérés ici, dans lesquels l’artiste témoigne d’évènements ou d’avènements créatifs décisifs, intimement liés à sa pratique artistique, servent d’assise et d’inspiration à une réflexion tout entière portée par l’atteinte de l’art. Nous espérons ainsi non pas tant expliquer le phénomène de l’atteinte, mais plutôt rendre sensible, par la voix d’artistes écrivant, à cette forme particulière d’expérience.

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23.00 €

Que veut dire accompagner ? Conseiller, soutenir, former...

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L'accompagnement compte mille et un visages et se présente sous une multitude d'aspects sous diverses appellations - mentorat, coaching, tutorat, jumelage, parrainage. Il se pratique dans de multiples champs d'activité, dans divers cadres et selon des modalités elles aussi distinctes : apprentissage, formation, enseignement, compassion (assistance aux malades et démunis) et bien d'autres. De nos jours, il peut passer par le web ou les applications numériques et utilise même des robots. Cet ouvrage brosse le portrait de ses formes, de ses outils et de ses missions. Il s'adresse à toutes les personnes qui le pratiquent déjà, à celles qui désirent s'engager dans une démarche d'accompagnement et à celles qui veulent simplement en approfondir la compréhension : ses origines, ses différentes formes, les différents types de relation de soutien, les outils technologiques, etc.

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15.00 €

Regard éthique sur le geste éducatif

BC

Cet ouvrage propose une réflexion éthique sur les rapports qui s'établissent dans l'éducation entre l'éducateur (parent, maître, enseignant, formateur, etc.) et l'enfant (qui peut aussi être un adulte). La question qui sert de guide à l'auteur est celle du risque inhérent à cette relation de devenir l'occasion d'un abus. Car, par nature, la relation éducative est faite d'une tension entre le désir du maître (qui veut faire de l'élève son oeuvre, sa création, son objet) et le respect qu'il doit à l'enfant en tant que sujet de sa liberté. C'est lorsqu'on oublie ce deuxième aspect de la relation éducative qu'on sombre dans l'abus -- qui peut prendre la forme violente de la punition corporelle, mais aussi celle de la manipulation psychologique. La réflexion de l'auteur consiste donc à faire ressortir le paradoxe de la relation éducative, à décrire les modulations du risque d'abus éducatif et à rappeler à l'éducateur d'être attentif à la dignité de l'enfant.

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13.00 €

Relief de la mémoire

BC

Ce court essai philosophique aborde la question de la mémoire à partir de l’expérience fréquente et récurrente des « trous de mémoire ». Il commence par analyser l’expression (« trou de mémoire ») qui suggère une trame uniforme, continue, percée cependant de « jours », de dépressions, modelée en tout cas par ces accidents, et s’intéresse également aux différentes métaphores appliquées à la mémoire (celle du contenant, de l’élément aquatique, de l’écriture, etc.). Le livre s’interroge donc sur ce que l’on pourrait appeler le relief de la mémoire, chaque chapitre abordant l’un des aspects (plaine, adret et ubac, feuilletage et foliation, rifts et fractures, etc.) de cette géographie mnésique, en prenant appui sur de nombreux auteurs, parmi lesquels Levinas, Sartre, Thoreau, mais aussi Descartes, Husserl, Ravaisson, Schelling, Kant, Benjamin ou Platon, mais aussi quelques épisodes bibliques accompagnés de leur relecture talmudique.

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14.00 €

Rendez-vous avec la mort

BC

Après un rendez-vous manqué avec la mort, un homme entreprend un dernier tour de piste pour informer ses proches qu'il veut mettre fin à ses jours. Ses rencontres l'amènent à réfléchir aux répercussions sociales d'un tel geste. Il rédige alors un journal dans lequel on trouve un condensé des débats de société sur le suicide et l'euthanasie. Ce journal de vingt-huit pages, rédigé de mai à novembre 2018, commence par ces mots : « À soixante-seize ans, n'ayant plus ni responsabilité ni intérêt dans la vie, je considère qu'il est temps d'en finir. Je vais d'abord rencontrer quelques personnes pour les avertir. Je me donne six mois pour faire un dernier tour de piste avant de mettre fin à mes jours le 2 novembre prochain, le jour des Morts ». Cet essai traite la question délicate du choix de mourir avec beaucoup de sensibilité et d'humanité, autant que d'originalité, mêlant expé-rience vécue et réflexion sociétale.

Disponible

14.00 €