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Par affinités

BC

L'ouvrage se propose de montrer le sens qu'il y a à s'orienter, en politique, par affinités, tout en distinguant la logique affinitaire d'une logique identitaire et clanique discriminante, et en questionnant son rapport à la prise en compte de la coexistence non choisie des êtres humains, avec la pluralité de leurs préférences et de leurs genres de vie. Il propose la thèse suivante : c'est paradoxalement l'orientation affinitaire, sensible, consciemment partiale, plus qu'une prétention à s'orienter d'après des raisons, qui est la plus à même de faire une place à la coexistence de la multiplicité, parce qu'elle reconnaît l'absence de principe et donc l'illégitimité de toute prétention à l'uniformisation du monde. Cette problématique conduit à poser la question de la place de la raison dans le domaine politique, à penser le rapport entre pensée logique et sensibilité politique. Par là, c'est aussi une éthique des choix politiques qui est esquissée.

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18.00 €

Parlando rubato

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Composé, comme un drame classique, de cinq parties, Parlando rubato est un livre d'entretiens exceptionnel tant par sa taille et sa profondeur que par le travail de présentation et d´analyse que Pedro Amaral a réalisé autour de la parole de Peter Eötvös. Principalement consacré à sa production opératique, l'ouvrage traverse cinq grandes thématiques : Cologne, Tchekhov, Traversant le songe, L'art du spectacle et Les démons. Vie et oeuvre se mêlent sans que jamais l'anecdote ne l'emporte sur la précision des analyses musicales. Chaque partie est accompagnée d'une longue introduction qui permet à Pedro Amaral de construire parallèlement aux entretiens son propre parcours de l'oeuvre. Une traversée vive et profonde de l´opéra contemporain et de la musique d'aujourd'hui.

Disponible

18.00 €

Pas perdus

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Pas perdus est le fruit des flâneries de Graziela Mello Vianna dans les rues du vieux continent et de ses rencontres fortuites avec des gants perdus par des inconnus. L’utilisation du papier photographique instantané pour enregistrer ce moment est liée au caractère éphémère de la rencontre : une fois l'image produite, les deux se séparent à nouveau. Pas perdus est une boîte à souvenirs et à micro-récits dans laquelle on trouve des cartes postales, des lettres dactylographiées, des paysages sonores, des polaroïds de gants oubliés glanés par l’auteure au cours de ses flâneries à travers les hivers européens et des textes en forme de petits objets que l'on collectionne comme un reliquaire de notre quotidien : une carte d'anniversaire, une ordonnance, une coupure de presse, un ticket de métro, un dessin, une carte de ville ou de quartier, etc. Pas perdus est un livre-objet d'artiste en édition limitée, numérotée et signée – dans lequel vous pourrez ajouter vos propres souvenirs.

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35.00 €

Pascal Dusapin, Tenir l’accord

BC

Le principe d’un tel ouvrage était la possibilité d’apprendre sur la façon dont un compositeur majeur de sa génération parvient à transmettre de manière exceptionnelle ce qui préside au processus de sa création musicale. En particulier, l’application remarquable du compositeur à dire, et non à expliquer, « ce quelque chose d’avant la musique », cette « part confuse, celle où nous ignorons » que Pascal Dusapin désigne aussi comme « l’innommable », et qui rencontre, au plus près, l’objet de la psychanalyse. Sur le mode de la conversation libre, les entretiens se sont déroulés en plusieurs temps, au gré d’un d’abord autour de la question du flux, puis du temps, de la trace, de l’inconscient, et enfin de l’inquiétude et du dérèglement, devenus les titres qui organisent les différents chapitres de cette nouvelle édition.

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13.00 €

Philofictions

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Philofictions : Des imaginaires alternatifs pour la planète d'Ariel Kyrou est un essai à la fois littéraire et politique. Littéraire par son objet, la science-fiction, politique par son approche, qui cherche à cerner ses pouvoirs, sa capacité à modifier notre rapport au monde, à ses futurs possibles comme à la factice nécessité de son cours. Il s'appuie pour ce faire sur une série d'analyses de textes contemporains, d'Octavia Butler à Stanley Robinson et de Li-Cam à Philip K. Dick en montrant ce que l'on pourrait appeler leur puissance contre-factuelle : ces auteurs et autrices décollent le réel de sa pseudo-inéluctabilité en donnant corps à d'autres versions possibles de notre monde, de notre avenir et de nos relations à l'altérité quelle qu'elle soit. Ce travail de recherche l'amène à croiser un certain nombre de concepts et de théories qui sont autant de manière de rendre compte de ces étranges pouvoirs : effiction, devenir, feintise, etc. Dans une société où les fictions abondent et où certaines prennent l'apparence des faits, il est essentiel de les penser, d'apprendre à les distinguer et d'en mesurer les usages. Nous en donner les moyens est une des grandes vertus de ce livre.

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18.00 €

Pied de mouche #2

ZZ

Pied de mouche est un magazine typographique né d'une initiative étudiante. Le but de la première revue était d'introduire les néophytes aux métiers de la typographie, traversant les âges du plomb en passant par le dessin de caractère jusqu'aux divers utilisations contemporaines. Considérant que le métier de typographe est en pleine mutation, Pied de Mouche#2 a pour vocation de comprendre la transformation et l'adaptation de cette discipline aux enjeux contemporains. Pour ce faire, nous faisons le pari de parler de typographie à travers les utilisateurs de celle-ci plutôt que ses dessinateurs. L'équipe de Pied de mouche a choisi le format de l'entretien et du texte libre, croisant regards et réflexions en invitant des professionnels et étudiants qui ne sont pas nécessairement issus des arts graphiques afin de discuter de leur rapport avec la lettre.

Disponible

40.00 €

Playlist

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L’ouvrage Playlist : musique et sexualité est constitué de seize essais autonomes, qui explorent tour à tour la musique dans les pratiques sexuelles, et le sexe dans les pratiques musicales. Il se déploie d’une thématique vers l’autre, comme un texte de sociologie de la musique qui virerait insensiblement au texte de musicologie. Quel est aujourd’hui le rôle de la musique dans la vie sexuelle des personnes, la réelle comme la fantasmée ? Quelles sont les représentations de la sexualité dans les oeuvres musicales, celles du répertoire classique comme celles des genres populaires ? Quelle a été, de l’Antiquité à nos jours, la trajectoire historique de ces imbrications ? Comment cette histoire dialogue-t-elle, dans la période contemporaine, avec le devenir marchand de la musique, et avec sa numérisation ? Comment la musique s’insère-t-elle dans l’histoire sonore de la sexualité, ce territoire méconnu des sound studies ? Quelles conséquences cette enquête peut-elle avoir pour repenser les pouvoirs de la musique ? Telles sont les questions que ce livre se propose d’explorer. Chaque chapitre aborde ce vaste domaine à partir d’une entrée singulière, comme une série de variations sur un thème musical, ou une playlist thématique. Ce choix formel fait écho à la diversité des oeuvres concernées : Don Giovanni de Mozart, Tristan et Isolde de Wagner, Lady Macbeth de Chostakovitch sont ainsi revisités, entre autres classiques, tout comme Je t’aime moi non plus de Gainsbourg, L’importante è finire de Mina, ou Erotica de Madonna, entre autres tubes. Plus récemment, la diffusion sur internet d’une music for sex et les dispositifs de recommandation des plateformes de streaming incitent à revisiter la critique adornienne de l’industrie culturelle, les idées de Guy Debord sur les femmes dans la société du spectacle, ou encore l’enquête sur la sexualité de Pasolini dans son film Comizi d’amore. Le livre se veut ainsi à la fois une enquête empirique et une proposition théorique, qui discute avec la musicologie féministe et les queer studies, avec les sciences cognitives de l’écoute et du plaisir, avec la sociologie de la culture et l’histoire culturelle. En envisageant la musique comme un dispositif technique aux usages diversifiés, de la présence anthropomorphe à la « musique d’ameublement », il esquisse une écologie sonore capable de rendre compte à la fois des logiques du plaisir et de celles de la domination, à commencer par la domination des hommes sur les femmes. Si la musique n’a cessé, au cours de l’histoire, d’énoncer et de faire sentir par les sons l’amour et ses attachements, le désir et ses imaginaires, l’ambition ultime de Playlist est de contribuer à une conception renouvelée des formes temporelles de l’expérience humaine.

Réimpression

20.00 €

Popeye de Chypre

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Popeye est un voyageur spatio-temporel. Comme il veut arrêter les aventures, sa mère meurt. Il se lance alors dans une dernière rando en détournant ses funérailles. Dans Popeye de Chypre le narrateur veut ramener sa mère morte à Chypre en 1979. Il sait bien qu'elle préfèrerait être enterrée dans la banlieue d'Alger avant les accords d'Évian. Mais Popeye a beau être un authentique voyageur spatio-temporel, il n'en reste pas moins un homme de gauche. Et il refuse d'entendre parler de « Retour en Algérie Française ». Pour diverses raisons, Nicosie 1979 lui semble une bonne solution de compromis entre Bab-El-Oued 1962 et Le Mans 2013 où sa mère est censée être incinérée. Même avec les morts, pense-t-il, il faut tenter d'établir des accords raisonnables. Le livre commence là – avec ce détournement fantastique de funérailles. Dans quelque chose qu'on pourrait appeler de l'Auto-Science-Fiction ou de l'ASF.

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15.00 €

Poppermost

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Poppermost part d’une hypothèse qui troubla son auteur : la pop music aurait changé le monde et surtout la manière dont on le comprenait. Alors, épaulé par les chansons des Beatles qui en suggéreraient l’essence, il a décidé de voyager à travers ses principales notions, baptisées ici : expropriation originelle, imposture, tour, tournure, qui distingue la pop music (anglaise) du rock (américain) basé au contraire sur l’idée d’authenticité et la figure maîtresse du héros. Il se contente de mettre en lumière certains rapports que l’auteur a cru, à tort ou à raison, encore inapparents, et d’en tirer quelques premières conséquences. Sous-jacent à son écriture est l’intuition suivante : le tort du christianisme (et de ses variantes modernes : positivisme, marxisme, psychanalyse ou libéralisme) est d’avoir tenté de détruire le royaume des fées et bafoué l’idée d’amour. L’amour courtois, les anarchismes, le dandysme, le surréalisme et la pop culture seraient des retrouvailles (à divers degrés d’immédiateté) avec cette magie immanente qui donne sens à nos vies. Un voyage dans la pop culture à travers l’oeuvre des Beatles et des Residents, mais aussi de Lewis Carroll, Antonin Artaud, Léon Bloy, William Burroughs et Friedrich Nietzsche. Publié pour la première fois en 2002, réédité en 2012, Poppermost resort au format poche, dans la collection Dos bleu.

Réimpression

10.00 €

Poppermost. Considerations Sur La Mort De Paul Mccartney

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16.00 €

Pro-nombre(s)

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Pronom-bre(s) est le deuxième livre de Grégoire Cabanne que nous publions. Il s'inscrit dans le même cadre d'écriture, celui des « Microèmes », ces tercets de vers brefs et pronominaux dont l'auteur a fait le principe formel de son entreprise poétique. Aucune narration identifiable ne se dégage. Point de personnages potentiels derrières les pronoms, aucune histoire à dérouler, mais tous les sens et toutes les références dont ils sont porteurs. Le travail poétique consiste à construire le sens par variation des relations : à créer des situations en mettant en lien des mots qui ne désignent rien ni personne en particulier mais des modes possibles de relation (le Je, le Tu, le Nous, le Tout, le On). Ce travail sur les relations est un des sujets principaux du livre : entre personnes (le monde social) mais aussi les relations entre choses. Ses tercets décrivent autant ce qui relie les personnes que ce qui fait tenir ensemble les choses, le « Nous » d'une société et le « Tout » d'un monde.

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15.00 €

Puissances de l'art ou la Lance de Télèphe

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Puissances de l'art ou la Lance de Télèphe est un essai au meilleur sens du mot. Sans thèse à exposer, mais avec plusieurs fils à suivre et noeuds à démêler, il cherche, digresse, s'égare, revient sur ses pas et ouvre de nouveaux chemins. C'est qu'il ne s'agit pas de démontrer, mais de voyager par la pensée, de traverser les références et les discours à la recherche de ce peut l'art, dont on sait depuis le XIXe siècle qu'il ne peut rien et qu'il a fait de son impuissance une vertu. Chemin faisant, en écrivant et en lisant (pour reprendre le titre, en l'inversant, d'un fameux recueil), on s'interroge sur ce que créer signifie et les pouvoirs, qu'on découvre autre qu'on pensait, de la création. Un des fils conducteurs de ce chemin tortueux est À la recherche du temps perdu, qui est moins un objet d'analyse qu'un compagnon de route, dans lequel on pioche quand on ne sait plus où aller, qui guide et en même temps détourne, qu'on cite pour se laisser égarer. En ces sens, Puissances de l'art est un livre proustien. L'on sait où on va sans savoir comment ni par quel miracle on y arrivera. Mais c'est aussi un livre bataillien : la puissance de l'art mène l'auteur jusqu'aux bords du sacré. Propos faussement anachronique tant la littérature est aujourd'hui travaillée par ces questions que l'on n'ose plus poser : comment sacraliser sans séparer, comment accéder à la joie, comment être transformé par ce qu'on lit ou écrit. Puissances de l'art est un essai de soi (comme on parle de " récit de soi ") à travers les textes et les pensées des autres, où tout devient, finalement, écriture. Le livre doit son sous-titre à l’une des premières phrases du lumineux Proust publié par Samuel Beckett dès 1930 : "Chacune des lances de Proust pourrait être une lance de Télèphe", affirme d’emblée Beckett, qui s’abstient de préciser que Télèphe, accidentellement blessé au cours du siège de Troie par la lance d'Achille, fut guéri ainsi que l'avait prédit l'oracle par un peu de rouille provenant du fer de la même lance d’Achille.

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18.00 €

Quarante ans de création musicale

BC

La musique contemporaine, longtemps sujet de discorde et d'affrontements, a déchainé les passions et fait les titres des pages culturelles des médias. Aujourd'hui multiforme et disséminée, elle attire, grâce au soutien des pouvoirs publics et des sociétés civiles, des artistes du monde entier à venir se former et créer en France. Pour fêter ses quarante ans, le Centre de documentation de la musique contemporaine présente un vaste panorama de la création musicale au XXIe siècle en donnant la parole à ceux qui la font aujourd'hui.

Disponible

15.00 €

Recherche En Art(S) La

BC

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16.00 €

Rue d'Alger

BB

Rue d'Alger propose la réinterprétation d'éléments urbains marseillais renvoyant aux histoires coloniales, à partir du croisement des perspectives artistiques et de la recherche académique. Le projet investit l'Institut culturel italien, exemple emblématique de l'architecture fasciste sur le sol français, en ouvrant les portes d'un lieu « dissonant », et en révélant les archives. Si Rue d'Alger questionne la propagande du rêve expansionniste mussolinien, il ne se limite pas à l'élaboration d'un discours centré sur l'Italie. Le positionnement de l'Institut culturel italien au cœur de la Rue d'Alger invite en effet à élargir le propos aux héritages des relations asymétriques que la France a construit avec l'Afrique du Nord. L'exposition propose pour cela un dispositif polyphonique dans lequel les artistes et les chercheurs abordent les « fantômes » du passé colonial en revenant sur la construction de l'espace partagé et circulatoire que pourrait dessiner la Méditerranée d'aujourd'hui.

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30.00 €

Rue d'Alger

BC

En Méditerranée comme ailleurs, les sociétés portent les traces des matrices politiques et identitaires produites par leur passé. C’est ainsi que, discrètes ou flagrantes, les mémoires de périodes aujourd’hui révolues telles que la colonisation ou les régimes autoritaires perdurent dans les paysages comme dans les imaginaires des villes d’aujourd’hui. Quels est le sens de la permanence de ces mémoires dissensuelles dans l’espace public ? Quels sont leurs effets de long terme sur les sociétés? Depuis plusieurs décennies déjà, de nombreux acteurs (militants, artistes, chercheurs) ont entrepris de démontrer que les rapports inégaux du présent peuvent être éclairés à la lumière de l’histoire et de ses traces dans le présent. Pour certains, cette reconnaissance est devenue indispensable pour que soient construites des lectures plus apaisées du passé et qu’adviennent des sociétés plus respectueuses de la place de chacun. En ce début de XXIe siècle, les exemples se répondent aux quatre coins du monde pour que soient reconnues les souffrances du passé comme les inégalités du présent. Qu’ils inquiètent (séparatisme), amusent (folklore) ou convainquent (progres- sisme), ces mouvements, souvent regroupés sous le terme de post- ou dé-coloniaux, méritent d’être évalués afin de com- prendre les mécanismes contemporains d’appropriation du passé et de son patrimoine, ainsi que la puissance du rôle qu’ils jouent dans la formation ou la contestation des espaces publics. Ce mouvement, qui associe justice mémorielle et activisme, était au coeur des oeuvres des artistes regroupées pour l’exposi- tion Rue d’Alger, tenue à Marseille en octobre 2020 lors de la biennale d’art contemporain Manifesta 13. Accompagnant cet événement, un ensemble de rencontres et de débats se sont tenus dont cet ouvrage vise à rendre compte. La vingtaine de contributions qui en résulte permet d’aborder la demande croissante de justice mémorielle aujourd’hui formulée par de nombreux acteurs, dans des États-nations contemporains qui s’enferment souvent dans mépris des particularités et le déni des oppressions du passé.

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22.00 €

Sofia-Abeba

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La fiction est pour Antoine Dufeu un moyen d'investigation sur l'état du monde. Elle lui permet, texte après texte, d'en déployer la complexité mouvante. Le roman se fait ici enquête : géopolitique et sociétale dans Sofia-Abeba, économique dans MZR. Dans le premier, une adolescente bulgare née en Éthiopie raconte sa vie quotidienne à Sofia et se faisant parle de la France, de l'Afrique, de l'Europe de l'Est, de la présence russe, mais aussi de l'argent, du passé soviétique, des touristes sur les plages de la Mer Noire et de l'attrait qu'exercent sur elle les mégapoles occidentales et asiatiques. Dans le second, rejouant les trajets de Trotski commandant l'armée rouge depuis son train, l'auteur ajoute un appendice aux mémoires de Jérôme Kerviel, le trader qui en 2008 fit perdre 50 milliards à la Société Générale. Cette analogie produit un effet d'enjambement stupéfiant entre communisme et capitalisme, saisis depuis leur pratique commune, celle de la guerre, économique et militaire.

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15.00 €

Sonny Rollins, Le Souffle Continu

BC

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8.00 €

Sous l’emprise de l’opéra

BC

Aribert Reimann est né en 1936 à Berlin. Son oeuvre Lear, reprise à l’opéra de Paris en 2019, en a fait l’un des compositeurs contemporains d’opéra les plus joués depuis 1978. Accompagnateur de grands artistes lyriques - celui préféré de Fischer-Dieskau qui lui souffla l’idée de Lear - conscient des voix, il déplace l’écriture vocale au service de la dramaturgie des textes qui l’obsèdent. Strindberg, Kafka, Maeterlinck, Lorca, Goll, Grillparzer ou Euripide se font chez lui l’écho des traumatismes des tragédies européennes qu’il a traversées, de la seconde guerre mondiale à la guerre froide et ne cessent d’être rattrapés par l’actualité - surveillance, réfugiés, écologie. Chacun de ses opéras lui donne l’occasion de se réinventer à l’aune de nouveaux défis techniques qui en font une figure irréductible à une école : loin d’un arbitraire maniériste, il s’agit avant tout pour lui de savoir ce qu’il y a derrière le son. Conçues comme un portrait, ses conversations dessinent, à travers paroles et gravures, les contours d’une grande figure de la musique allemande de la seconde moitié du XXe siècle et de l’opéra d’aujourd’hui.

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13.00 €

Temps permettant

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Une narratrice décrit ce qu’elle voit depuis une fenêtre de son appartement. Elle habite à Brest. La fenêtre donne sur la rue, la gare, le port industriel, la mer, la presqu’île d’en face. Elle regarde et observe : le ciel, les vents, les pluies, l’océan, le rayon de soleil qui brusquement fait chatoyer cette toute petite fraction du monde, du vaste monde où s’entrecroisent, se mêlent, se heurtent, s’ignorent, se rencontrent les flux de nos vies. Le texte suit le fil des jours et des saisons et peu à peu, indirectement, à travers ce qu’elle voit et décrit, la spectatrice se raconte. Livre singulier et miraculeux car il suffit de regarder et de dire ce que l’on a vu pour que le monde se déploie et avec lui le « je » qui nous y donne accès.

Disponible

15.00 €