« Tu es cela » Sinthome, poème et identité
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Dans cet essai, Michel Bousseyroux apporte un éclairage au problème de la visée et de la fin d'une psychanalyse telle que Lacan, dans le moment borroméen de son dernier enseignement, l'a conceptualisé. Soit comme une identification finale de celui qui devient analyste à son symptôme - auquel il préfère l'orthographe ancienne de sinthome. En même temps qu'il construit cette thèse, Lacan accorde de plus en plus d'importance à la poésie et en vient à dire qu'il n'est certes pas un analyste né mais qu'il est un poème né, de par le fait que le dire le moins bête de l'inconscient prend naissance poétique dans les premiers balbutiements de la lalangue. Ce qui amène Michel Bousseyroux à explorer la poétologie de Paul Celan et de Ghérasim Luca qui arrivent à être bègues dans la langue propre du poème. Ce livre est donc destiné à ceux dont le coeur bat pour la psychanalyse aussi bien que pour la poésie.
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25.00 €
2021 Lacan au présent
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Cent vingt ans après sa naissance, et à quarante ans de sa mort, Jacques Lacan est encore là, pour le public et pour les psychanalystes. Les ENCL marquent ce double anniversaire. Pour ce volume d'hommage, rien de systématique sur l'Åuvre, qui désormais court librement le monde, mais du partiel, des bribes, des éclats recueillis de voix diverses au gré des inclinations. Sur l'homme Lacan, sa cohérence, son courage, sa radicalité, son dévouement à la tâche, mais aussi sur l'écrivain, inépuisable, et sur quelques-unes de ses inventions et trouvailles. Et même un descendant né par anagramme, l'inspecteur Canal.
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Beckett avec Lacan
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Ce livre contribue à l’exploration des liens que la psychanalyse entretient avec la littérature depuis son invention par Freud et la lecture par Lacan d’oeuvres majeures. Si Lacan a peu parlé de Beckett, ce livre montre les résonances qui existent entre ces deux auteurs au travers d’exemples pris dans les réflexions de Beckett sur les arts et dans ses oeuvres. Cette hypothèse repose sur la notion de “discours intérieur” établie au début du 20e siècle en France comme procédé littéraire à part entière, ce dont Beckett s’est fait le champion par ses créations. De son côté, Lacan pose le “discours intérieur” comme un effet incontournable du langage sur l’être parlant. Bien que nul sujet n’y échappe, la psychanalyse s’est encore peu penchée sur ce phénomène. Or, un des enjeux majeurs d’une cure n’est-il pas de libérer la parole du sujet de son soliloque interne ? La réflexion ouverte avec ce livre vérifie que ces deux disciplines continuent à s’éclairer mutuellement.
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Beckett, l'art du nœud-dire
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Beckett est un nom que notre époque ne saurait oublier. D’abord parce qu’il aura entrepris la plus grande opération de subversion de la littérature occidentale. Ensuite parce que la charge énigmatique de sa lettre poétique n’a de cesse d’apostropher l’existence. C’est principalement ce qu’il a en partage avec Lacan, dont le défrichage du dire occupe les psychanalystes, leur ouvrant des voies fécondes dans la clinique. Ici aussi, subversion au coeur de l’époque... Beckett, c’est avant tout une façon singulière de nouer l’existence à la jouissance d’un vivant, ce que Lacan appellera LOM. Beckett sera donc à ce titre un nom de sinthome de LOM... Mais ce ternaire suffirait-il si ne s’y introduisait le dire comme quatrième tension nouante ? Poursuivant un travail implacable et sans relâche, Beckett, pour vivre et faire scène rigoureuse au parlêtre, s’avançait dans la plus dense obscurité. Épris de logique, traquant la langue pour faire sonner l’os du dire, il écrivait à tâtons la singularité d’un nouage subjectif original... Lacan, au même moment, soutenait l’importance de savoir reconnaître un noeud borroméen dans le noir. Si Beckett est, comme l’avance son ami Cioran, un être-en-dehors, il intéresse par sa concision, par son miniminimitable, le singulier qui s’extrait de chaque cure psychanalytique. C’est l’enjeu de notre propos.
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Ça parle
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La préférence donnée dans cet essai au vocable discours intérieur, au lieu de celui d’endophasie, rend plus net l’abîme qui sépare la psychanalyse des sciences neuropsychologiques actuelles. Quand ces dernières veulent prouver l’utilité du discours intérieur pour éclairer le fonctionnement du cerveau, la psychanalyse interroge les étrangetés du ça parle à l’aide de l’hypothèse de l’inconscient. Il s’agit de montrer ce que le concept d’inconscient doit au discours intérieur afin d’ouvrir quelques perspectives cliniques. Quels liens, en effet, peut- on établir entre l’emprise du fantasme, les voix hallucinées et le Ça parle du discours intérieur ? Cette étude a été réalisée avec une contribution de l’écrivain Arno Bertina, titulaire de la première chaire artistique de l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales).
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Ce que Lacan disait des femmes
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Synthèse des apports de Jacques Lacan sur la question de la différence des sexes dans l'inconscient et dans la civilisation.
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Ce que Lacan doit à Descartes
BC
Georges Canguilhem faisait commencer la psychologie avec René Descartes, et aboutir celle-ci avec Sigmund Freud. Ainsi sont mises en série les deux oeuvres, qui sans doute, ont le plus marqué celle de Jacques Lacan. Mais ces deux marques ne sont pas la même. La référence de Lacan à Freud est de filiation, car Lacan prétend avant tout restaurer et prolonger - même si c'est souvent avec d'autres moyens - l'entreprise de Freud, soit la psychanalyse. Tandis que la référence de Lacan à Descartes semble plus valoir pour délimiter une méthode que pour définir un projet ; elle est de révérence. Il s'agit de la place d'exception occupée par Descartes dans la série des philosophes que Lacan lit, et dont il se sert. Si Lacan tient tant à Descartes, c'est qu'il trouve chez lui non seulement un système, mais aussi un mouvement presque identique à celui du processus analytique - à certains détails près, oùse joue la solidarité entre science et psychanalyse, et où se fomente leur séparation
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Dessins et maux d'enfant
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Mettre en perspective aujourd’hui la psychanalyse des enfants avec l’enseignement de Jacques Lacan nous conduit à revenir sur la fonction de l’imaginaire et à en situer l’importance dans ses liens avec le réel et le symbolique. Le psychanalyste, qui, dans le dispositif qu’il offre, n’a pas d’autre outil que la parole, a à se repérer dans les distinctions exigées par la clinique entre imaginaire et imagination, entre réel et réalité, entre parole et discours et leurs différents nouages possibles. Cerner le point qui déconcerte la représentation indexe une autre voie qu’une rééducation quant à ce qui objecte structuralement à l’éducable. Il en va de la responsabilité de chaque psychanalyste dans l’accueil des productions plastiques et verbales qu’un enfant lui adresse. Le trait, à l’oeuvre dans la parole et le dessin, sera donc ici un fil majeur. L’usage paradigmatique qu’en ont fait certains enfants et certains qui l’ont été (par exemple Saint Augustin, Pascal Quignard, Aby Warburg, Cécile Reims, Maurice Olender, Yves Bonnefoy) nous conduira au terme de ce livre à interroger le type de lien qu’il y a et qu’il n’y a pas entre lire et déchiffrer, entre dessiner et écrire.
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Deuil à rebours
BC
Ce livre suit une trajectoire ponctuée par les écrits publiés par l’autrice à différentes étapes de sa vie. S’interrogeant sur les liens obscurs entre sa proximité avec les enfants malades menacés par la mort, et, d’autre part, la littérature hongroise, cet « ancrage providentiel », elle fait défiler, à rebours, et au travers de son compagnonnage avec la psychanalyse, des événements marquants de sa vie d’où émergent des deuils non accomplis. Deuil, Hongrie, littérature, psychanalyse, puis humour et dérision qui constellent la littérature hongroise, tous ces éléments conjugués se sont agrafés les uns aux autres par un agencement propice, qui, du deuil à l’écriture, se déchiffre, en fin de parcours, en termes de joie. Ce livre nous fait partager cette quête à tiroirs multiples sur ce délicat nouage, a priori insolite, mais qui a aidé l’autrice, et aide le lecteur à travers elle, à explorer la portée universelle des liens unissant notre existence, le savoir insu et l’éclairage précieux, sinon indispensable, de la création littéraire.
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Ecrit sous covid - la psychanalyse questionnée
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L'impérialisme de la Covid ne serait-il pas le retour dans le réel du Un unifiant des maîtres du "monde d'hier", qui permettait à chacun de marcher du même pas que les autres ? Voilà un autre signifiant maître, mondial celui-là et bien réel. Instant d'éveil. Les psychanalystes en furent interpellés, provoqués à penser l'évènement autant que ses répercussions sur leur pratique, convoqués aussi à prendre la mesure de leurs urgences propres dans la nouvelle conjoncture. D'où ces textes écrits sous Covid, comme on dirait sous LSD, pour répondre à l'événement
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15.00 €
En toi plus que toi
BC
Cet Opuscule$ n°6 des Editions Nouvelles du Champ lacanien réunit des textes de Nicole Bousseyroux autour du traitement du mystère corps parlant qu’opère le psychanalyste, pour autant qu’au creux de son acte il y a ce prélèvement corporel que présentifie cette déclaration que pourrait faire l’analysé à son analyste, « Je t’aime, mais, parce qu’inexplicablement j’aime en toi quelque chose plus que toi – l’objet petit a, je te mutile ». Mutilation de sainte Agathe ou sainte Lucie telles que Zurbarán les peint qui en offrent l’objet sur un plat comme celui de notre désir. C’est aussi du traitement artistique du mystère du corps parlant que nous parle l’auteur à propos des récentes installations à Venise d’Anish Kapoor et de Bruce Nauman. C’est de l’incorporel de cet objet que prend substance l’insatiable exigence que Freud articule dans Malaise dans la culture, lequel trouve dans l’acte psychanalytique sa balance, son fléau nous donnant l’indice d’amortissement des passions de la cité. C’est lui qui fait que l’analyste est, de sa personne, littéralement dépossédé, ce Lacan montre à propos d’une cure avec Lucia Tower. C’est lui la cause de l’incurable retard des mots, la ralentie par quoi Henri Michaux désigne le frein-moteur du langage contre ce qu’il appelle la « grêle d’antipensée ».
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15.00 €
Guide topologique de L'étourdit
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"L'étourdit" est un des textes de Lacan dont l'abord est le plus difficile, notamment par son recours à la topologie. Cet ouvrage se propose de suivre comment Lacan retrace le déroulement d'une cure analytique en partant du sujet névrosé, supporté par la figure du tore, jusqu'à l'acte du dire de l'interprétation, comme coupure sur le cross-cap. Le texte de Lacan n'est pas illustré. Mais les auteurs, en revanche, ont fait le pari de dessiner les schémas qu'ils espèrent utiles aux lecteurs qui s'aventureront sur ces chemins de lignes, de points et de surfaces. Ce guide permet aussi d''aborder le dire oublié derrière les dits. Cette thèse centrale de "L'étourdit" passe par la notion majeure de coupure, elle-même indissociable de celle d'interprétation. Ce guide sera donc encore utile pour suivre les développements ultérieurs de Lacan, au moment du recours à la topologie nodale.
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L'Amour, le sexe, la psychanalyse
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L’amour, le sexe, la psychanalyse. Ces trois termes renvoient à des expériences et à des dispositifs qui se soutiennent ou dont peuvent procéder des couples. Le couple, soit le minimum du lien, en tout cas du lien social. Après l’accent mis sur la structure de langage et avant son odyssée borroméenne, le lien social aura été l’un des thèmes majeurs de l’enseignement de Lacan. Au point que c’est au champ de la jouissance, celle que les discours fondamentaux ont la charge de traiter, que Lacan a souhaité associer son nom. Champ lacanien a-t-il souhaité qu’on l’appelât. Au cœur de ce champ, il y a l’amour. Amour de l’autre, du corps, de l’image, du savoir, voire de la vérité. Mais il y a aussi le sexe, qui fait la réalité de l’inconscient. Donc, la sexualité, la sexuation, les sexes et l’impossible écriture de leur rapport. Ce sont aux enjeux mis au jour par les frayages de Lacan sur le lien social, et les discours dans lesquels il s’incarne historiquement, que Sidi Askofaré s’attache dans les travaux recueillis dans cet ouvrage.
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25.00 €
L'aventure littéraire ou la psychose inspirée : Rousseau, Joyce, Pessoa
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Lacan consacre une annéee de son Séminaire à James Joyce. A travers la littérature de Joyce et en particulier, l'oeuvre intitulée Finnegans Wake, il souligne l'affinité entre la création et la psychose. Mais cette affinité peut aussi être mise en relief au travers de l'oeuvre de nombre d'autres créateurs littéraires, parmi lesquels l'auteure a retenu Fernando Pessoa et Jean-Jacques Rousseau.
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19.00 €
L'aventure mathématique, liberté et rigueur psychotiques : Cantor, Gödel, Turing
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Etude psychanalytique des trois mathématiciens à travers leurs travaux qui les menèrent au bord de la folie.
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L'époque des traumatismes
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Dans ces deux textes datant de 1998 et 2002, Colette Soler nous invite à une réflexion approfondie sur la question des traumatismes montrant que le discours de l’époque n’est pas sans influence sur les ressources des sujets pour y faire face. Ses références à Ernst Jünger, Shakespeare ou encore Foucault complètent judicieusement celles de Freud et de Lacan.
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15.00 €
L'Escalier de Vinci
BC
Cinq cents ans après la mort de Léonard de Vinci en France, d'étranges affaires ont lieu tout au long du Val de Loire. Un tableau poussiéreux, une belle joueuse de basson russe, un professeur d'Ånologie, un mathématicien lauréat de la médaille Fields, une entraineuse de l'équipe de natation américaine la plus renommée, des avions furtifs et l'escalier le plus célèbre du monde se trouvent mêlés à une intrigue à laquelle l'inspecteur Canal – inspiré de l'inscrutable Jacques Lacan, mi-Hercule Poirot, mi-Dupin d'Edgar Poe – va s'attaquer avec son flair souvent insupportable et ses méthodes désopilantes de charme. Il se sert de sa psychologie bien à lui et de beaucoup de nectar local et d'ailleurs afin de mieux tromper son monde... Canal a résolu bien d'autres mystères avant celui-ci. Mais cette fois, il s'agit d'une intrigue entièrement française et pour la première fois en français.
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25.00 €
L'inconscient à l'heur de la langue
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En 1977, Lacan envisageait d’« être éventuellement inspiré par quelque chose de la poésie pour intervenir en tant qu'analyste ». Ce volume reprend les thèses avancées dans la dernière décennie de son enseignement, qui établissent lalangue comme concept-limite d'une théorie neuve de l'inconscient. La lecture par Lacan de la poétique selon Jakobson y est restituée. En conséquence, sera redéfinie cette éventualité d'une position de l'analyste qui conduise à l'abord du réel dans la cure.
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20.00 €
L'inconscient théâtral - Psychanalyse et théâtre : homologies
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L'Inconscient théâtral n'est pas un livre interdisciplinaire de plus. Sa démarche consiste à exposer comment ces « deux praxis de l'inconscient », psychanalyse et théâtre, se nourrissent et s'éclairent réciproquement. Depuis Freud, l'art du théâtre a largement contribué à l'élaboration de certains des concepts de la psychanalyse comme celui d'Autre scène – premier nom donné à l'inconscient. La première partie du livre développe le rapport d'homologie entre psychanalyse et théâtre et comment les trois dit-mansions de la psychanalyse selon Lacan – réel, symbolique et imaginaire –, sont également présentes dans la praxis théâtrale. Dans la deuxième partie, l'auteur – psychanalyste, mais aussi dramaturge, metteur en scène et acteur – expose, à partir de ses pièces, comment il entend transmettre la psychanalyse par « la voie du poème ». Ces pièces, qu'il a montées avec sa Compagnie Inconscient sur scène, éclairent les fonctions didactiques et politiques du théâtre dans la cité.
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30.00 €
La (dé)formation du psychanalyste
BC
Cinquante ans après Freud, Lacan proposait l'École comme le lieu privilégié de l'intranquillité nécessaire à l'analyste pour sa propre réévaluation du trépied freudien : analyse didactique, contrôle, étude de la théorie. Le cartel et la passe sont les principes actifs de la virulence du concept de l'École de psychanalyse. Ils constituent encore aujourd'hui les vecteurs du tourbillon favorable aux « conditions de l'acte analytique », car ils re-suscitent la dé-formation que l'analyse de l'analyste a pu produire. Ce livre reprend les propositions freudiennes et lacaniennes et leurs mises à l'épreuve dans l'expérience actuelle d'une école de psychanalyse, pour que celle-ci « redevienne ce qu'elle n'a jamais cessé d'être, un acte à venir encore ».
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23.00 €
La différence du sexe
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De nombreux débats sur la différence des sexes agitent aujourd'hui nos sociétés. Jacques Lacan les aura à sa façon devancés en redéfinissant totalement, en psychanalyse, la différence sexuelle, réintroduisant l'énigme et la surprise là où le sens prétendument commun voudrait fixer chacun à ce qu'il croyait savoir. Pour exemples : qu'est-ce qu'un homme ? Un qui est affecté de n'être que « semblant de pouvoir ». L'homosexualité ? A écrire désormais avec deux m, et qui concernera l'inconscient de chaque être parlant, quelles que soient ses préférences sexuelles. L'hétérosexuel ? Celui « qui aime les femmes, quel que soit son sexe propre ». Etc. La redéfinition par Lacan de la différence entre les sexes est au principe de toutes les autres. Nous tâcherons ici de dire en quoi, et suivrons pour cela la voie de ses aphorismes. Leur sobriété, leur effet de Witz et leur rigueur logique renouvellent l'abord de la différence sexuelle, loin des moralisations et passions identitaires.
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20.00 €
La névrose infantile - un trauma bénéfique
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Freud emploie le terme de « névrose infantile » pour désigner la période du complexe d'OEdipe. Lacan, lui, interroge très tôt l'usage de ce mythe et son interprétation. Il s'agit dans cet ouvrage de revisiter la « névrose infantile » avec le fil lacanien, et d'aborder les modalités contemporaines par lesquelles l'enfant est introduit dans les règles élémentaires du lien social.
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20.00 €
La passion de l'indifférence
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Ce court essai s’intéresse à l’indifférence, état familier tout en restant étrange, et qui ne se laisse pas facilement cerner. Ses formes sont multiples, déroutantes, selon les contextes mais aussi selon les structures cliniques, mais elle a toujours semble-t-il une affinité avec l’angoisse, voire avec la mélancolie. De quoi l’indifférence est-elle le signe ? De quoi protège-t-elle le sujet qui en souffre ? Mais en souffre-t-il seulement ? Cependant qu’elle soit l’envers de l’en/vie, ou la marque de l’envie, ou la froideur figée, l’indifférence laisse parfois malgré elle passer une demande. Et in fine elle peut cheminer de la passion désaffectée à la paix dépassionnée, et devenue libre accueil, accompagner dès lors l’écoute dé/pensée du saint qu’est devenu un psychanalyste. À l’horizon le sujet saura alors – peut-être – se faire un/différent.
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15.00 €
La presse du temps
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Le temps nous presse, d’une façon dont nous n’avons pas idée. Il arrive pourtant qu’il nous prenne en tenaille, et c’est l’angoisse. Son premier nom pour Lacan, dans son texte « Le temps logique et l’assertion de certitude anticipée », de 1945, est « tension temporelle ». Le drame humain qui s’y joue trouve sa solution, anticipée : l’irréductible d’une division introduite par le signifiant. Il prend corps pour chacun dans les mots « choisis » qui font l’inconscient. Ignorer cet effet condamne à ne rien entendre des motivations qui emprisonnent un sujet, qu’il soit tout-venant, peintre ou jeune homosexuelle, et aussi loin qu’aillent ses justificationsâ-
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20.00 €
La psychanalyse, pas la pensée unique
BC
Ce livre est l'histoire d'une crise dans la psychanalyse. Jacques Lacan, pour avoir pêché contre le dogme et les standards de l'Association Psychanalytique Internationale, fut frappé, en 1963, d'une mesure d'exclusion. Aujourd'hui, une même politique d'ostracisme a pris pour cible tous ceux, nombreux, qui, dans la nouvelle Association Mondiale de Psychanalyse, l'AMP, ont osé résister si peu que ce soit à l'imposition de la pensée unique. Freud a triomphé dans le siècle par ses textes, non par son association, l'IPA. Pour Lacan, la différence est encore plus nette : le renouveau de son enseignement a commencé à se faire reconnaître contre l'opposition de la puissante IPA, et c'est lui, cet enseignement, qui l'a légitimé comme chef d'Ecole, et non l'inverse. Quand au contraire, le pouvoir légifère sur le savoir, l'amour du chef induit la soumission mentale : alors commence la secte. Face à un tel risque, il faut choisir, et beaucoup l'ont fait dans cette crise.
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28.00 €
Lacan et la honte - de la honte à l'ontologie
BC
La honte, remarquait Jacques Lacan, « on s'en est longtemps tu », car « ce n'est pas de cette chose dont on parle le plus aisément ». Le long silence de la psychanalyse à l'endroit de la honte suffit à le démontrer, à quoi semble s'opposer la multiplicité des travaux qui lui sont aujourd'hui consacrés. Ainsi, une question nouvelle surgit du lieu même de notre modernité : de quoi la honte nous fait-elle signe ? Jacques Lacan s'efforça d'y répondre à l'occasion d'une leçon de son séminaire L'Envers de la psychanalyse, laquelle constittue la pointe de son apport sur la honte. Bien des thèses s'y bousculent, dont ce livre tente de vérifier la portée dans la pratique psychanalytique autant que dans le lien social contemporain, et en s'attachant, plus particulièrement, à l'occasion de cette seconde édition, à en saisir les effets et les manifestations dans l'univers numérique.
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25.00 €
Le plus de regard - Destins de la pulsion scopique
BC
Large recherche sur le champ du regard, qui utilise les concepts psychanalytiques en de multiples domaines du savoir et des arts. Le regard comme objet a, concept de Lacan, est ici la boussole de l'auteur pour éclairer la philosophie de Platon à Descartes, Husserl et Merleau-Ponty. Il fait tourner la théorie analytique autour de cet objet de la pulsion voyeuriste-exhibitionniste, présent comme objet de jouissance, plus de regard, dans tout ce qui concerne le désir érotique. L'auteur examine diverses situations, symptômes et émergence du regard : dans le rêve-tableau, le bouclier du fantasme, le théâtre de l'hystérie, la scène de l'obsessionnel, le film de la perversion, la mise à nu du regard-surmoi dans la psychose, le destin de l'objet et du savoir au terme d'une psychanalyse. La fin de l'ouvrage analyse le malaise dans la civilisation actuelle, société scopique où tout est spectacle et surveillance, commandée par le plus-de-regard au service du capitalisme.
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25.00 €
Le présent du présent
BC
Les scientifiques, les philosophes, les sociologues ont tous souligné que le temps est un objet insaisissable. Et chacun peut observer que quand il nous manque on l'apprécie, mais quand on l'a on ne sait qu'en faire. D'où l'idée de considérer le temps comme un objet essentiel au désir. Ce livre prend comme point de départ une référence de Saint Augustin qui distinguait le présent du passé, c'est-à-dire la mémoire, du présent du futur, c'est-à-dire l'attente et du présent du présent, qui est le temps de la perception directe. Une lecture psychanalytique peut y voir l'écriture d'un noeud temporel au centre duquel se situe ce fameux présent du présent, objet fugace, inaperçu dans la parole, mais qui lui confère son efficacité. La psychanalyse est une expérience de parole qui se fonde sur le présent de ce qui vient à l'esprit. Elle permet de cerner le temps comme un objet propre à chacun qui conditionne sa façon d'être et de porter sa parole, éventuellement jusqu'à la qualité de l'acte.
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15.00 €
Le transfert, de l'amour au sexe
BC
Cet ouvrage nous propose une plongée dans les fondements même de la psychanalyse, à partir d’un de ses concepts majeurs, le transfert, cet étrange amour découvert par Freud, l'inventeur de l'inconscient. Reprenant les premières thèses de celui-ci, l'auteur procède méthodiquement pour les mettre en regard des différents développements postérieurs, souvent complexes, de Jacques Lacan. Elle y montre, avec rigueur et exigence de simplicité, combien celui-ci a renouvelé tant le concept que l'usage pratique de cet amour « subverti ». Les professionnels, psychanalystes, psychiatres, psychologues, et cliniciens divers aussi bien que les usagers de la psychanalyse, les analysants, y sont tous intéressés.
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20.00 €
Lecture - Préface de Jacques Lacan à L'Eveil du printemps de Wedekind
BC
La préface que Jacques Lacan rédige en 1974 pour la pièce de Wedekind, L'Eveil du printemps, est comme il se doit un hommage à l'auteur. On se tromperait cependant à ne pas y voir plus loin, car ces trois petites pages ne mobilisent rien moins que ses thèses les plus complexes sur le sexe, lalangue, l'Homme, le nom propre, les Noms-du-Père, La femme – et sans le moindre didactisme. D'étonnement en étonnement, une lecture d'élucidation s'imposait, que tente Colette Soler.
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15.00 €
Les carnets asilaires
BC
Lire les ouvrages de James Frame, c’est avoir accès au témoignage direct d’un patient interné dans un asile victorien, témoignage qui reste très rare et n’en est que plus précieux, tant pour une meilleure compréhension de la folie que pour un aperçu des modalités de prise en charge de celles et ceux que l’on classait alors dans le vaste groupe des aliénés. L’auteur convoque le souvenir de ses amis, leurs délires, le transfert sur son thérapeute ainsi que son soutien à la théorie de la psychothérapie institutionnelle, sans oublier sa vive conscience de sa propre folie qui est relatée, ici, avec une fraîcheur saisissante. « Il y a beaucoup de gens très fous, écrit Frame, qui n’ont jamais et qui n’auront jamais de raison d’être entre les murs d’un asile d’aliénés. Ainsi l’étudiant dans ce département des sciences ne sera jamais à court de sujets pour son étude, et peut-être ferait-il bien de commencer par un examen attentif de sa personne, et, ce faisant, il pourrait peut-être découvrir un quelconque point vulnérable bien connu de ses amis et ennemis, et bien visible par presque tout le monde excepté par lui-même. »
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Les noeuds de la parole
BC
La parole : des noeuds qui tressent, coincent, étranglent les corps, imaginairement, symboliquement ou réellement, n'étant pas exclu de surcroît qu'ils se transforment les uns les autres. La parole présuppose bien sûr le pacte, mais la violence que charrient les mots demeure, et sera à préciser. Ce que nous appelons les structures cliniques sont autant de façons pour les parlêtres d'y répondre, jusque dans leurs actes conscients, manqués ou imposés. Desserrer ces noeuds est l'enjeu de la parole aussi, quand elle s'inscrit dans le discours psychanalytique.
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15.00 €
Lire ce qui ne cesse pas de ne pas s'écrire
BC
Le lien aussi prégnant qu'énigmatique entre un lecteur et une oeuvre peut conduire le premier à souhaiter l'éclairer. Ce souhait, ici, est devenu l'occasion de contribuer à jeter quelques lumières sur les relations entre littérature et psychanalyse, chacune ayant pour outils le langage et son échec à dire ce que Jacques Lacan nomma « le réel ». On pourra lire dans cet ouvrage les articles suscités par la lecture des livres de Philippe Forest comme autant de façons de saluer sa façon remarquable de ne pas se détourner de la dimension tragique de l'expérience humaine. Et grâce à sa généreuse fidélité dans nos échanges, on pourra lire également les entretiens qu'il nous a accordés durant ces quinze dernières années.
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20.00 €
Psychanalyser le pas-comme-tout-le-monde
BC
L'auteur interroge une déclaration tardive de Lacan lorsqu'en 1978, leçon tirée de Joyce, il assène : « Tout le monde est fou, c’est-à-dire est délirant. » Raison de plus alors, pour l'auteur, d'interroger et de psychanalyser ce qu'il appelle le « pas-comme-tout-le-monde », autrement dit le pastout qu'il y a dans tout dire analysant et qui concerne le symptôme, dans sa particularité. C’est le pastout de cette particularité qui est à psychanalyser. C’est pour autant qu’une psychanalyse éveille à cette particularité du symptôme que Lacan fait du réel de ce dernier, Joyce ayant coupé le souffle du rêve, la voie royale de l’inconscient.
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25.00 €
Relire Le petit Hans
BC
Plutôt que de répéter nos explications un peu éculées du cas du petit Hans, comme pour une leçon récitée par coeur, que pouvons-nous apprendre des documents les plus récents des archives de Freud et du travail des historiens ? Comment cela infléchit-il la lecture du cas par Lacan et quelles nouvelles perspectives cela ouvre-t-il ? Plutôt qu’un récit style Disney, nous découvrons une image beaucoup plus sombre qui nous permet de voir la phobie de Hans sous un angle différent et de soulever certaines questions sur la logique oedipienne et la nature des fonctions symboliques.
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15.00 €
Retour sur la fonction de la parole
BC
Ce livre étudie les développements de Jacques Lacan sur la place et la fonction de la parole depuis ses premières théorisations, la parole pleine mise en valeur, jusqu'à la fin de son enseignement où elle est désignée par lui comme un chancre, voire un encombrement (parasite dit-il) pour le sujet. L'auteur rend compte avec rigueur et subtilité des avancées de Lacan, son trajet, et les nouvelles définitions qu'il donne de cette parole qui nous habite et de ce qui les fonde, donnant ainsi une dimension nouvelle à la clinique qui s'en appuie. Au-delà de tous ceux qui s'intéressent à la question du langage, les psychanalyses, psychologues, et cliniciens divers, ne peuvent qu'y être directement intéressés.
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18.00 €
Trois essais sur la sexualité mystique
BC
Dans ces trois essais, Michel Bousseyroux revient sur la question de la jouissance des mystiques qu'en 1973 Lacan, dans son séminaire Encore, attribue Ìa ce qui de la jouissance du corps a partie liée avec le signifiant de l'incomplétude de l'Autre qui, dans le corps, creuse le sans fond de son abysse. Cette thèse est Ìà supplémenter de celle, tout aussi énigmatique, que Lacan avance sur le saint : le saint préfère la castration de l'escabeau (escabeau que se fait naturellement l'homme pour sup-porter son corps), laquelle « scabeaustration » ne s'accomplit que de l'escapade. Une hypothèse topologique du retournement du tore du réel propre au nÅud mental en jeu dans l'extase sera ici avancée. Les cas cliniques de trois mystiques du vingtième siècle sont Ìa travers ces essais mis Ìa l'épreuve de la psychanalyse : Marie de la Trinité, Simone Weil, et Thérèse Neumann.
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15.00 €
Un désirant nouveau ?
BC
Ce livre n'est pas un écrit à proprement parler. Il recueille un cours et des conférences où je parle à un interlocuteur de ma fabrication, sans doute bien imaginaire. Un à qui je suppose un désir justement. Je l'imagine vouloir apprendre quelque chose de l'enseignement de Jacques Lacan, qui lui soit utile, qui lui serve à s'orienter dans cette question du désir si essentielle pour chacun et si centrale dans chaque psychanalyse. Il y apprendra qu'étrangement, dans le procédé inventé par Freud, le désir, il est à lire, bien loin de seulement s'offrir à être écouté comme l'autre chose qui hante tous les dits d'un sujet. À lire dans les tracés de la constance mouvante de ce qui s'écrit de la demande transférentielle —Â telle la pluie raturant les burinements d'un sol meuble.
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20.00 €
Un silence pour appui
BC
Ça commence par là, l'air et les paroles, par un silence qui décomplète les temps de la mesure « zéro », écrite juste avant de battre la première. On l'appelle l'anacrouse, ou encore la levée. Elle donne sa respiration à la phrase musicale. Elle en lance le temps fort. Il en va ainsi du discours de l'analyste. Il prend appui du semblant de silence de l'objet a seul à donner au dire sa portée, sa respiration. L'analyste de même. Quand il se lève, quand levant la séance il y fait scansion ou coupure, il « anacrouse» ce qui se dit dans ce qui s'est dit. Le temps fort du tout dernier Lacan a trouvé dans le trois du borroméen généralisé, qui rien qu'à ce qu'on le lise se défait, sa levée. Laquelle change la donnée d'un enseignement qui de base posait : le signifiant fait chaîne. Que s'y entende sostenuto l'anacrouse qui du tout premier Lacan fait signe de l'ostinato de son désir.
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25.00 €
Une clinique d'exception
BC
Parler de clinique, c’est parler de ce qu’enseigne l’expérience des psychanalyses. Elle est seule à l’enseigner, car cette pratique n’a pas d’égale. Le lien analysant-analyste est unique, ordonné qu’il est par le dispositif de parole inventé par Freud il y a plus d’un siècle, et qui définit proprement le champ psychanalytique. Au coeur de cette clinique et portée par les symptômes, il y a la question de l’amour et du sexe depuis que Freud a découvert le lien de la sexualité à l’inconscient. Elle est « hommosexuelle », avec deux m, car elle ne connaît pas l’Autre... sexe. Lacan corrige cette partialité, posant les bases d’une clinique moins sexiste. Freud en fut accusé, c’est notoire, mais ce n’est pas lui qui est sexiste, plutôt le langage, et même les langages que sont les inconscients. Une clinique de l’Autre, de la pastoute, avec sa jouissance autre, suppose une autre dimension, celle du sinthome. C’est ce que ce livre explore pas à pas.
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20.00 €
Une expérience du contraire - l'analyse
BC
La psychanalyse s’adresse aux curieux-ses de la différence et de l’altérité, à celles et ceux qui veulent entrer dans les questions sources de possibles transformations. Expérience étonnante, parfois éprouvante, toujours dé-routante, entreprendre une cure élargit d’autres routes sans laisser dans la routine. Le processus délivre de la quête d’une validation et d’une reconnaissance pour laisser place au choix de se reconnaître. C’est une expérience personnelle que personne ne vous prendra. Entrer en analyse précipite dans un nouveau paysage, éveille les oreilles à ce qui n’était pas encore entendu, élargit la vue à des possibilités non encore imaginées. Le contraire du prêt à penser se faufile alors, insistant jusqu’à se faire accepter. L’auteur en explore les contours et les voies, pour en proposer une cartographie, trace de l’extime randonnée qu’est l’expérience analytique.
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15.00 €
Une urgence pas comme les autres
BC
Quel meilleur moment que la période des urgences médicales dues à la pandémie, avec sa menace de mort omniprésente, pour questionner l’urgence propre à chaque psychanalyse, si différente ? Chaque analysant y est un « cas d’urgence », si l’on en croit la « Préface à l’édition en langue anglaise du Séminaire XI » de Jacques Lacan, datée de 1976. Curieuse urgence où nul ne peut aller vite, ni l’analyste ni l’analysant. Chacun s’y presse plutôt avec lenteur, comme la tortue de Zénon, poussé par le devoir d’arriver cependant à ses fins, celles de la psychanalyse. On ne devrait pas être surpris de lire sous la plume de Lacan qu’elles comportent de produire la satisfaction de fin attendue par chacun de ceux qui rentrent dans l’expérience d’une psychanalyse, puisque c’est ce qu’il dit depuis le début — et sans nul paradoxe.
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20.00 €