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La presse du temps

BC

Le temps nous presse, d’une façon dont nous n’avons pas idée. Il arrive pourtant qu’il nous prenne en tenaille, et c’est l’angoisse. Son premier nom pour Lacan, dans son texte « Le temps logique et l’assertion de certitude anticipée », de 1945, est « tension temporelle ». Le drame humain qui s’y joue trouve sa solution, anticipée : l’irréductible d’une division introduite par le signifiant. Il prend corps pour chacun dans les mots « choisis » qui font l’inconscient. Ignorer cet effet condamne à ne rien entendre des motivations qui emprisonnent un sujet, qu’il soit tout-venant, peintre ou jeune homosexuelle, et aussi loin qu’aillent ses justificationsâ€-

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20.00 €

La psychanalyse, pas la pensée unique

BC

Ce livre est l'histoire d'une crise dans la psychanalyse. Jacques Lacan, pour avoir pêché contre le dogme et les standards de l'Association Psychanalytique Internationale, fut frappé, en 1963, d'une mesure d'exclusion. Aujourd'hui, une même politique d'ostracisme a pris pour cible tous ceux, nombreux, qui, dans la nouvelle Association Mondiale de Psychanalyse, l'AMP, ont osé résister si peu que ce soit à l'imposition de la pensée unique. Freud a triomphé dans le siècle par ses textes, non par son association, l'IPA. Pour Lacan, la différence est encore plus nette : le renouveau de son enseignement a commencé à se faire reconnaître contre l'opposition de la puissante IPA, et c'est lui, cet enseignement, qui l'a légitimé comme chef d'Ecole, et non l'inverse. Quand au contraire, le pouvoir légifère sur le savoir, l'amour du chef induit la soumission mentale : alors commence la secte. Face à un tel risque, il faut choisir, et beaucoup l'ont fait dans cette crise.

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28.00 €

Lacan et la honte - de la honte à l'ontologie

BC

La honte, remarquait Jacques Lacan, « on s'en est longtemps tu », car « ce n'est pas de cette chose dont on parle le plus aisément ». Le long silence de la psychanalyse à l'endroit de la honte suffit à le démontrer, à quoi semble s'opposer la multiplicité des travaux qui lui sont aujourd'hui consacrés. Ainsi, une question nouvelle surgit du lieu même de notre modernité : de quoi la honte nous fait-elle signe ? Jacques Lacan s'efforça d'y répondre à l'occasion d'une leçon de son séminaire L'Envers de la psychanalyse, laquelle constittue la pointe de son apport sur la honte. Bien des thèses s'y bousculent, dont ce livre tente de vérifier la portée dans la pratique psychanalytique autant que dans le lien social contemporain, et en s'attachant, plus particulièrement, à l'occasion de cette seconde édition, à en saisir les effets et les manifestations dans l'univers numérique.

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25.00 €

Le plus de regard - Destins de la pulsion scopique

BC

Large recherche sur le champ du regard, qui utilise les concepts psychanalytiques en de multiples domaines du savoir et des arts. Le regard comme objet a, concept de Lacan, est ici la boussole de l'auteur pour éclairer la philosophie de Platon à Descartes, Husserl et Merleau-Ponty. Il fait tourner la théorie analytique autour de cet objet de la pulsion voyeuriste-exhibitionniste, présent comme objet de jouissance, plus de regard, dans tout ce qui concerne le désir érotique. L'auteur examine diverses situations, symptômes et émergence du regard : dans le rêve-tableau, le bouclier du fantasme, le théâtre de l'hystérie, la scène de l'obsessionnel, le film de la perversion, la mise à nu du regard-surmoi dans la psychose, le destin de l'objet et du savoir au terme d'une psychanalyse. La fin de l'ouvrage analyse le malaise dans la civilisation actuelle, société scopique où tout est spectacle et surveillance, commandée par le plus-de-regard au service du capitalisme.

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25.00 €

Le présent du présent

BC

Les scientifiques, les philosophes, les sociologues ont tous souligné que le temps est un objet insaisissable. Et chacun peut observer que quand il nous manque on l'apprécie, mais quand on l'a on ne sait qu'en faire. D'où l'idée de considérer le temps comme un objet essentiel au désir. Ce livre prend comme point de départ une référence de Saint Augustin qui distinguait le présent du passé, c'est-à-dire la mémoire, du présent du futur, c'est-à-dire l'attente et du présent du présent, qui est le temps de la perception directe. Une lecture psychanalytique peut y voir l'écriture d'un noeud temporel au centre duquel se situe ce fameux présent du présent, objet fugace, inaperçu dans la parole, mais qui lui confère son efficacité. La psychanalyse est une expérience de parole qui se fonde sur le présent de ce qui vient à l'esprit. Elle permet de cerner le temps comme un objet propre à chacun qui conditionne sa façon d'être et de porter sa parole, éventuellement jusqu'à la qualité de l'acte.

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15.00 €

Le transfert, de l'amour au sexe

BC

Cet ouvrage nous propose une plongée dans les fondements même de la psychanalyse, à partir d’un de ses concepts majeurs, le transfert, cet étrange amour découvert par Freud, l'inventeur de l'inconscient. Reprenant les premières thèses de celui-ci, l'auteur procède méthodiquement pour les mettre en regard des différents développements postérieurs, souvent complexes, de Jacques Lacan. Elle y montre, avec rigueur et exigence de simplicité, combien celui-ci a renouvelé tant le concept que l'usage pratique de cet amour « subverti ». Les professionnels, psychanalystes, psychiatres, psychologues, et cliniciens divers aussi bien que les usagers de la psychanalyse, les analysants, y sont tous intéressés.

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20.00 €

Lecture - Préface de Jacques Lacan à L'Eveil du printemps de Wedekind

BC

La préface que Jacques Lacan rédige en 1974 pour la pièce de Wedekind, L'Eveil du printemps, est comme il se doit un hommage à l'auteur. On se tromperait cependant à ne pas y voir plus loin, car ces trois petites pages ne mobilisent rien moins que ses thèses les plus complexes sur le sexe, lalangue, l'Homme, le nom propre, les Noms-du-Père, La femme – et sans le moindre didactisme. D'étonnement en étonnement, une lecture d'élucidation s'imposait, que tente Colette Soler.

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15.00 €

Les carnets asilaires

BC

Lire les ouvrages de James Frame, c’est avoir accès au témoignage direct d’un patient interné dans un asile victorien, témoignage qui reste très rare et n’en est que plus précieux, tant pour une meilleure compréhension de la folie que pour un aperçu des modalités de prise en charge de celles et ceux que l’on classait alors dans le vaste groupe des aliénés. L’auteur convoque le souvenir de ses amis, leurs délires, le transfert sur son thérapeute ainsi que son soutien à la théorie de la psychothérapie institutionnelle, sans oublier sa vive conscience de sa propre folie qui est relatée, ici, avec une fraîcheur saisissante. « Il y a beaucoup de gens très fous, écrit Frame, qui n’ont jamais et qui n’auront jamais de raison d’être entre les murs d’un asile d’aliénés. Ainsi l’étudiant dans ce département des sciences ne sera jamais à court de sujets pour son étude, et peut-être ferait-il bien de commencer par un examen attentif de sa personne, et, ce faisant, il pourrait peut-être découvrir un quelconque point vulnérable bien connu de ses amis et ennemis, et bien visible par presque tout le monde excepté par lui-même. »

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20.00 €

Les noeuds de la parole

BC

La parole : des noeuds qui tressent, coincent, étranglent les corps, imaginairement, symboliquement ou réellement, n'étant pas exclu de surcroît qu'ils se transforment les uns les autres. La parole présuppose bien sûr le pacte, mais la violence que charrient les mots demeure, et sera à préciser. Ce que nous appelons les structures cliniques sont autant de façons pour les parlêtres d'y répondre, jusque dans leurs actes conscients, manqués ou imposés. Desserrer ces noeuds est l'enjeu de la parole aussi, quand elle s'inscrit dans le discours psychanalytique.

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15.00 €

Lire ce qui ne cesse pas de ne pas s'écrire

BC

Le lien aussi prégnant qu'énigmatique entre un lecteur et une oeuvre peut conduire le premier à souhaiter l'éclairer. Ce souhait, ici, est devenu l'occasion de contribuer à jeter quelques lumières sur les relations entre littérature et psychanalyse, chacune ayant pour outils le langage et son échec à dire ce que Jacques Lacan nomma « le réel ». On pourra lire dans cet ouvrage les articles suscités par la lecture des livres de Philippe Forest comme autant de façons de saluer sa façon remarquable de ne pas se détourner de la dimension tragique de l'expérience humaine. Et grâce à sa généreuse fidélité dans nos échanges, on pourra lire également les entretiens qu'il nous a accordés durant ces quinze dernières années.

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20.00 €

Psychanalyser le pas-comme-tout-le-monde

BC

L'auteur interroge une déclaration tardive de Lacan lorsqu'en 1978, leçon tirée de Joyce, il assène : « Tout le monde est fou, c’est-à-dire est délirant. » Raison de plus alors, pour l'auteur, d'interroger et de psychanalyser ce qu'il appelle le « pas-comme-tout-le-monde », autrement dit le pastout qu'il y a dans tout dire analysant et qui concerne le symptôme, dans sa particularité. C’est le pastout de cette particularité qui est à psychanalyser. C’est pour autant qu’une psychanalyse éveille à cette particularité du symptôme que Lacan fait du réel de ce dernier, Joyce ayant coupé le souffle du rêve, la voie royale de l’inconscient.

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25.00 €

Relire Le petit Hans

BC

Plutôt que de répéter nos explications un peu éculées du cas du petit Hans, comme pour une leçon récitée par coeur, que pouvons-nous apprendre des documents les plus récents des archives de Freud et du travail des historiens ? Comment cela infléchit-il la lecture du cas par Lacan et quelles nouvelles perspectives cela ouvre-t-il ? Plutôt qu’un récit style Disney, nous découvrons une image beaucoup plus sombre qui nous permet de voir la phobie de Hans sous un angle différent et de soulever certaines questions sur la logique oedipienne et la nature des fonctions symboliques.

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15.00 €

Retour sur la fonction de la parole

BC

Ce livre étudie les développements de Jacques Lacan sur la place et la fonction de la parole depuis ses premières théorisations, la parole pleine mise en valeur, jusqu'à la fin de son enseignement où elle est désignée par lui comme un chancre, voire un encombrement (parasite dit-il) pour le sujet. L'auteur rend compte avec rigueur et subtilité des avancées de Lacan, son trajet, et les nouvelles définitions qu'il donne de cette parole qui nous habite et de ce qui les fonde, donnant ainsi une dimension nouvelle à la clinique qui s'en appuie. Au-delà de tous ceux qui s'intéressent à la question du langage, les psychanalyses, psychologues, et cliniciens divers, ne peuvent qu'y être directement intéressés.

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18.00 €

Trois essais sur la sexualité mystique

BC

Dans ces trois essais, Michel Bousseyroux revient sur la question de la jouissance des mystiques qu'en 1973 Lacan, dans son séminaire Encore, attribue ̀a ce qui de la jouissance du corps a partie liée avec le signifiant de l'incomplétude de l'Autre qui, dans le corps, creuse le sans fond de son abysse. Cette thèse est ̀à supplémenter de celle, tout aussi énigmatique, que Lacan avance sur le saint : le saint préfère la castration de l'escabeau (escabeau que se fait naturellement l'homme pour sup-porter son corps), laquelle « scabeaustration » ne s'accomplit que de l'escapade. Une hypothèse topologique du retournement du tore du réel propre au nœud mental en jeu dans l'extase sera ici avancée. Les cas cliniques de trois mystiques du vingtième siècle sont ̀a travers ces essais mis ̀a l'épreuve de la psychanalyse : Marie de la Trinité, Simone Weil, et Thérèse Neumann.

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15.00 €

Un désirant nouveau ?

BC

Ce livre n'est pas un écrit à proprement parler. Il recueille un cours et des conférences où je parle à un interlocuteur de ma fabrication, sans doute bien imaginaire. Un à qui je suppose un désir justement. Je l'imagine vouloir apprendre quelque chose de l'enseignement de Jacques Lacan, qui lui soit utile, qui lui serve à s'orienter dans cette question du désir si essentielle pour chacun et si centrale dans chaque psychanalyse. Il y apprendra qu'étrangement, dans le procédé inventé par Freud, le désir, il est à lire, bien loin de seulement s'offrir à être écouté comme l'autre chose qui hante tous les dits d'un sujet. À lire dans les tracés de la constance mouvante de ce qui s'écrit de la demande transférentielle — telle la pluie raturant les burinements d'un sol meuble.

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20.00 €

Un silence pour appui

BC

Ça commence par là, l'air et les paroles, par un silence qui décomplète les temps de la mesure « zéro », écrite juste avant de battre la première. On l'appelle l'anacrouse, ou encore la levée. Elle donne sa respiration à la phrase musicale. Elle en lance le temps fort. Il en va ainsi du discours de l'analyste. Il prend appui du semblant de silence de l'objet a seul à donner au dire sa portée, sa respiration. L'analyste de même. Quand il se lève, quand levant la séance il y fait scansion ou coupure, il « anacrouse» ce qui se dit dans ce qui s'est dit. Le temps fort du tout dernier Lacan a trouvé dans le trois du borroméen généralisé, qui rien qu'à ce qu'on le lise se défait, sa levée. Laquelle change la donnée d'un enseignement qui de base posait : le signifiant fait chaîne. Que s'y entende sostenuto l'anacrouse qui du tout premier Lacan fait signe de l'ostinato de son désir.

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25.00 €

Une clinique d'exception

BC

Parler de clinique, c’est parler de ce qu’enseigne l’expérience des psychanalyses. Elle est seule à l’enseigner, car cette pratique n’a pas d’égale. Le lien analysant-analyste est unique, ordonné qu’il est par le dispositif de parole inventé par Freud il y a plus d’un siècle, et qui définit proprement le champ psychanalytique. Au coeur de cette clinique et portée par les symptômes, il y a la question de l’amour et du sexe depuis que Freud a découvert le lien de la sexualité à l’inconscient. Elle est « hommosexuelle », avec deux m, car elle ne connaît pas l’Autre... sexe. Lacan corrige cette partialité, posant les bases d’une clinique moins sexiste. Freud en fut accusé, c’est notoire, mais ce n’est pas lui qui est sexiste, plutôt le langage, et même les langages que sont les inconscients. Une clinique de l’Autre, de la pastoute, avec sa jouissance autre, suppose une autre dimension, celle du sinthome. C’est ce que ce livre explore pas à pas.

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20.00 €

Une expérience du contraire - l'analyse

BC

La psychanalyse s’adresse aux curieux-ses de la différence et de l’altérité, à celles et ceux qui veulent entrer dans les questions sources de possibles transformations. Expérience étonnante, parfois éprouvante, toujours dé-routante, entreprendre une cure élargit d’autres routes sans laisser dans la routine. Le processus délivre de la quête d’une validation et d’une reconnaissance pour laisser place au choix de se reconnaître. C’est une expérience personnelle que personne ne vous prendra. Entrer en analyse précipite dans un nouveau paysage, éveille les oreilles à ce qui n’était pas encore entendu, élargit la vue à des possibilités non encore imaginées. Le contraire du prêt à penser se faufile alors, insistant jusqu’à se faire accepter. L’auteur en explore les contours et les voies, pour en proposer une cartographie, trace de l’extime randonnée qu’est l’expérience analytique.

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15.00 €

Une urgence pas comme les autres

BC

Quel meilleur moment que la période des urgences médicales dues à la pandémie, avec sa menace de mort omniprésente, pour questionner l’urgence propre à chaque psychanalyse, si différente ? Chaque analysant y est un « cas d’urgence », si l’on en croit la « Préface à l’édition en langue anglaise du Séminaire XI » de Jacques Lacan, datée de 1976. Curieuse urgence où nul ne peut aller vite, ni l’analyste ni l’analysant. Chacun s’y presse plutôt avec lenteur, comme la tortue de Zénon, poussé par le devoir d’arriver cependant à ses fins, celles de la psychanalyse. On ne devrait pas être surpris de lire sous la plume de Lacan qu’elles comportent de produire la satisfaction de fin attendue par chacun de ceux qui rentrent dans l’expérience d’une psychanalyse, puisque c’est ce qu’il dit depuis le début — et sans nul paradoxe.

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20.00 €