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(L)ivre de papier

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À l'heure de la plus grande folie technologique, un narrateur lit, regarde des oeuvres d'art, visionne des films avant disparition, écoute des musiques, se déplace très vite dans le temps et dans l'espace réel. Il nous livre ses pensées, résultat de ses voyages. Puisque les hommes marchent presque toujours dans les voies frayées par d'autres, et procèdent dans leurs actes par imitation, un jeune écrivain prudent doit toujours commencer par des voies frayées par de grands auteurs, et imiter ceux qui ont été excellents, afin que, si son talent n'y parvient pas, il en garde au moins quelque odeur : « Nos styles sont désormais des réminiscences. » Tout est représenté en grand style, mais sans quitter le réel authentique. Rien d'inventé ou bien d'imaginaire, de refait afin de vous mieux plaire. Ce que je vous montre est partout à l'oeuvre : le drame de l'imprimé qui a vécu !

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21.50 €

A travers tout

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Pendant presque six ans à Marseille (de 2014 à fin 2019), Mathias Richard a créé À travers tout, livre-somme testament qu’il définit comme son « grand oeuvre en poésie ». Une démarche totale, textuelle, vocale, performative, existentielle. « J’essaie de fabriquer une drogue très spéciale qui utilise les mots comme conduit. » À travers : toutes sortes d’épreuves, de situations, de sentiments, états, rencontres, sensations, pensées ; et toutes sortes de formes (explosion de formes, de procédés formels). À travers la vie et (presque) la mort. Ce sont les reliquats d’une existence, des textes arrachés à la difficulté de survivre, à l’expérience d’être un animal vivant, pensant, sentant. Les traces d’une traversée. En perpétuelle adaptation, transformation, réinvention. Chaosmose. Ce livre fait tenir, coexister, plein de choses différentes ensemble. Une chose et son « contraire ». On y trouve des syntextes et sursyntextes, des prenssées, des mots-pivots, de la Poetry Body Music, des équations de pensée (causecades), des textes de liste, des partitions, des french poems, des textes pour la performance, des incantations à crier, des confidences chuchotées, de la poésie sonore pour danser, et même des chansons ! Écriture pour l’oeil et écriture pour l’oreille. Écriture mentale, écriture corporelle. Combinaisons. Ces textes ont donné lieu à des performances, des publications, des vidéos et émissions de radios, dans une dizaine de pays. Ils sont de véritables adresses à l’autre, aux autres. On sent chez Mathias Richard le désir de s’adresser à chaque être humain.

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30.00 €

Caro Pasolini

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Cyril Huot avait trop de passion en lui pour parler d’un écrivain de façon académique. Surtout lorsque son « étude » concernait un homme aussi multiple que Pasolini : poète moderne, mais écrivant ses poèmes en frioulan ; cinéaste inventif établissant un pont entre antiquité et modernité ; essayiste engagé et polémiste ; romancier important, peintre de personnages marginaux de notre époque dont les visages, sautant les siècles, portaient, de film en film, l’image de l’amour et de l’éternelle violence de l’humanité. Oui, parler de Pasolini, pour Cyril Huot, c’était d’abord engager un dialogue épistolaire et familier avec lui, et l’embarquer dans cette écriture pulsionnelle, répétitive, rythmée qui, auparavant, lui avait déjà permis d’explorer l’oeuvre de Katherine Mansfield, Roland Barthes ou Thomas Bernhard. Si le cinéaste Pasolini est bien connu, tout comme ses opinions politiques, le romancier en revanche, et particulièrement son ouvrage clef inachevé, Pétrole, ainsi que sa Divine Mimesis, le sont moins. D’où la place importante que Cyril Huot leur réserve dans cet ouvrage singulier.

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22.00 €

Carrousels

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L'Italie. Le matin. La couleur rose des pierres et du ciel. Le bruit d'ailes des pigeons. Après une nuit d'un intense vacarme intérieur. Vous émergez d'un état de fatigue tenace et ancienne. Harassé et pourtant doué étrangement d'une énergie neuve. Carrousels s'ouvre sur ce réveil-là, sur cette manière de naissance-là. Un de ces moments de lucidité aiguë qu'on connaît après dépression ou usage abusif de toxiques, au cours duquel l'histoire du monde et votre histoire singulière vous apparaissent soudain dans un fantastique télescopage de formes, couleurs, de sons et de mots. Aux souvenirs personnels, aux images de votre débâcle intime se mêlent visages et événements de l'histoire ancienne ou contemporaine. Le roman - à la fois autobiographie, essai, carnet de voyage, poème, récit historique, journal intime... - est construit autour de trois axes : trois voyages, effectués à un court intervalle l'un de l'autre, en Grèce, à Jérusalem, en Italie.

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18.50 €

Chemins d'Eden

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Adam et Ève chassés d’Éden, jetés sur des chemins qui ne mènent nulle part. Adam l’enfant et Ève la vieille : à chaque carrefour, ils risquent de se perdre plus radicalement encore, s’enfonçant parfois dans des territoires presque entièrement gagnés par la laideur et l’abrutissement. Au cours de leur errance, ils n’ont pas trop de leurs deux têtes pour trouver leur route. Car, quand ils ne peuvent plus progresser par la marche, c’est par le rêve ou la pensée qu’ils fuient, échafaudant ces longs rêves-pensées, tissant et cousant ce flux continu de conscience et ces fragments de mémoire. Quant aux circonstances auxquelles ils cherchent à échapper, elles sont dessinées en creux par leurs paroles, leurs cris, leurs visions, en somme tout ce qui traverse et dévaste leurs crânes. Leur fuite rhapsodique est à rebours. Il ne s’agit à la fin pour eux que de « faire le mur à l’envers » pour retourner à éden cultiver le jardin du père God. Ce roman est aussi, pour partie, l'histoire, transposée, d'un professeur d'université calomnié par des élèves, et balancé comme "porc de mâle", dans le cadre du "grand" mouvement Woke, #MeToo et #Balancetonporc : "C'est pourquoi on bousille un 'adam' mais ce n'est pas grave puisque c'est un 'adam', puisqu'il est coupable d'être un 'adam' et, qu'à ce titre, il est en trop. On se lâche donc, on peut se lâcher comme il faut, comme on doit." Salutaire réflexion sur la place de l'homme, des pères, dans l'Histoire... contre tout révisionnisme.

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20.00 €

Comilédie

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« Je ne suis pas votre homme. Vous êtes beaucoup trop génial pour moi. Vraiment. Voyez Sollers, je vous l'ai dit cent fois ! Sollers aussi est génial. C'est lui votre interlocuteur. Je vous l'assure. » C'est par ces mots que Gérard Bourgadier refusa ce manuscrit pour L'Arpenteur en 1995. Sollers ne le publia pas non plus... Plus de 20 ans après, voici enfin publié ce roman que l'auteur présente comme son chef-d'oeuvre, en tout cas une oeuvre propre à le faire rentrer dans la catégorie somme toute assez restreinte des « fous littéraires ». Ce livre est illustré de collages/dessins faits ar l'auteur, également peintre.

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20.00 €

Conte à rebours

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Marc Pierret a publié une douzaine de livres, dont cinq romans qui lui ont fait une réputation d'écrivain résolument mineur. Dans Conte à rebours, l'autofiction promotionnelle prisée par les économistes d'une littérature d'ambiance, s'y trouve contredite. L'auteur n'est pas arc-bouté au Bien et aux indignations de bon aloi que l'idéalisme, toujours stipendié, gratifie de ses faveurs. Il révèle avec bravoure l'envers de ses narrations. Un humour réfractaire à la caricature et à la dérision soutient le démontage de ses affabulations il sape la religion médiatique du roman pour tous et fait apparaître la véracité d'un roman qui s'adresse à chacun. Avec une postface de Guillaume Basquin.

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15.00 €

Dernières répliques avant la sieste

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Ce recueil rassemble un certain nombre de textes plus ou moins brefs (d'une ligne à deux pages), écrits sur une période d'un peu plus de 30 ans, parallèlement ou comme contrepoint à des travaux plus longs et continus, sans véritable intention – du moins, jusqu'à une période récente – de les regrouper en volume. Certains, cependant, l'ont été de façon ponctuelle (à titre d'essais), en revue et dans quelques-uns de mes recueils précédents, où ils faisaient contraste avec des poèmes plus complexes et architecturés. Il s'agit donc pour moi de donner enfin à lire, cette fois de manière autonome, une série d'écrits assez différents de ce que l'on peut connaître « du même auteur » – et qui peuvent, ainsi présentés, éclairer l'ensemble d'une coloration nouvelle : comme un recueil de vanités… « POète bruYant… », Jean-Pierre Bobillot pratique la re/création sonore (en studio) et la lecture/action (en public), à voix rauque et drôle, seul, ou en formations diverses.

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14.00 €

Deux

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Deux se limite à un dialogue entre deux personnages. L'intrigue consiste en l'évocation d'une troisième figure (IL) qui est toujours absente. Deux ne s'inscrit dans aucune unité de temps ni d'action. Deux est composé de 1222 répliques qui peuvent être supprimées à l'envi et peuvent aussi être disposées dans n'importe quel ordre. Les rôles des deux personnages, N° 1 et N° 2, sont tenus chacun par 13 acteurs qui se partagent les répliques. Les 26 acteurs ou actrices entrent et sortent de la scène par tous les côtés ainsi que du sol, du plafond et de la salle. L'interprétation de Deux s'appuie uniquement sur des performances locutoires et physiques. Le texte devient un prétexte à une interprétation qui se réfère au cirque, à l'exploit sportif, à la danse.

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21.00 €

Double feinte

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Dans son acception courante, le mot « fiction » renvoie à deux champs sémantiques bien distincts. L'un définit un espace de représentation avec sa réserve de figures équilibrées, construites sur des situations, des évènements dont le modèle vraisemblable correspond à ce qu'on nomme communément la « réalité ». Par ailleurs, le registre du fictif caractérise un manque, un déficit ontologique au coeur de notre expérience du réel?: est fictif ce qui n'existe pas. C'est à cette zone commune que l'auteur de Double feinte - Territoire des fictions secondes s'attache en choisissant de courtes séquences qui montrent des actions fictives incrustées comme des pierres précieuses à l'intérieur d'oeuvres fictionnelles. Ces gestes exécutés pour de faux sont issus de l'histoire de l'art lointaine ou rapprochée?: du monde de l'image (photo, cinéma) et de l'écrit (littérature, théâtre) considéré dans ses relation avec la théâtralité, matrice de tous les simulacres, lieu privilégié du « comme si ».

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22.00 €

En bleu adorable

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Il y a une parole insignifiante qui domine et terrorise et qui pense que l’on peut dire et écrire sans être confronté à l’histoire et au silence. Il y a une autre parole – que ces carnets veulent incarner – qui se confronte aux nouvelles tyrannies mais aussi aux épiphanies de la beauté. Comme dans les précédents carnets de Pascal Boulanger – Confiteor et Jusqu’à présent je suis en chemin (Éd. Tituli), ce Bleu adorable multiplie les incises de pensées et de sensations, à travers une traversée intime, des lectures, des détournements, des citations. Mais on ne lira pas de confessions, de ruminations, de désolations, car l’écriture qui dévoile renverse la malédiction en exultation. Cette écriture-là, exposée au monde, se définit en terme de contre-identification. Elle pense l’impensé social, les crimes organisés et encouragés, la rotation des stocks humains, elle trace les signes névrotiques de notre époque et fonde un contre-monde en bleu adorable. Dans ces nouveaux Carnets, le poète Pascal Boulanger se transforme en mémorialiste : rien d’un journal intime, mais tout d’un journal extime, témoignage de notre grave crise métaphysique parfois appelée « Covid-19 ».

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15.00 €

Facéties

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En deux parties d’inégale longueur, une fictionnelle (« Théorie de la grimace ») et une autobiographique (« Cirques divers »), Éric Rondepierre même une réflexion inédite et globale sur la notion de « facétie », ou grimace, qu’il définit ainsi : facétie : action improvisée consistant à introduire du flottement dans une manifestation publique organisée. En principe très variée, la facétie sera, de préférence, drôle, incongrue, disruptive comme une grimace. Celui qui s'ouvre à son attrayant désordre doit savoir se retirer à temps. Cette division en deux parties en fait une oeuvre littéralement coupée en deux : dans cette béance se tient tout son prix – son mystère, car aussitôt franchie, la fiction vient à notre rencontre. Le livre est imprimé en noir et blanc, avec une quinzaine d’illustrations.

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17.00 €

Fantasia

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La mort n'est rien. L'Esprit seul triomphe. Ce livre est la contribution de croisade d'un postulant poète que l'attente d'un soulèvement a déjà tué. À force de me chercher au fond de tous les trous noirs, j'ai transformé l'ombre elle-même en flambeau des dernières espérances. AL Avec une postface de Guillaume Basquin : « Les mots de ce manuscrit nous ont littéralement sauté à la figure : c'est une fantaisie chromatique. Tous les commentaires bavards et verbeux sur les attentats de Paris du 13-Novembre 2015 seront rendus illisibles par cette matrice hautement littéraire - le chant d'une révolte métaphysique - celle de l'Esthétique. »

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16.00 €

Florbelle

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Florbelle est un autoportrait que Cauda a écrit dans les blancs du roman de Sade dont nous n’avons que les notes puisque le fils irrévérencieux, à la mort de son père, a brûlé l’ouvrage. Cauda, le peintre, a son atelier bâti sur une ancienne propriété de la famille Sade, revendue quand Donatien était enfant ! Pour le dire autrement : Florbelle lui était destiné. Restait à en noircir les pages. Ce que Cauda a fait à double titre en dessinant une quinzaine d’encres qui illustrent son autoportrait en miroir du marquis ! Comme un fait exprès, il a écrit et dessiné Florbelle lors du confinement, ajoutant ainsi de l’enfermement à l’enfermement, faisant de son atelier un château (de Shilling) coupé du monde, protégé des regards autres, centré au milieu d’autour sur lui-même face à Sade. La quête dure 19 journées auxquelles s’adjoint un épilogue. En 2011 une exposition prit comme titre Florbelle (after Sade) ; on y précisait : « L’oeuvre manquante devient prescription ! » Pour parler comme Godard, dans prescrire il y a écrire. Et pour écrire Sade il y fallait Cauda. « Entré au château de Silling à l’âge de 17 ans, je n’en suis jamais sorti. » C’est ainsi qu’il ouvre ses journées, par un enfermement, un lieu coupé du monde propice à toutes les transgressions. Une invitation au voyage intérieur où le corps tient lieu de donjon. Un corps qui figure, dans ce face à face Sade/Cauda, trait après trait, un habit de lumière envisagé comme un abîme de lumière. Autrement dit un autoportrait.

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17.00 €

Gombrowicz mentaliste

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G. Sebbag propose, dans son essai Gombrowicz mentaliste, un nouvel éclairage sur l’une des figures littéraires majeures du XXe siècle. L’écrivain polonais Witold Gombrowicz (1904-1969) a énoncé quelques intuitions fortes : mon moi est irréductible ; je parle en mon nom propre ; chaque moi est un cosmos qui exprime l’univers ; l’individu est menacé quand l’horizon humain est encombré par le grand nombre ; plus c’est intelligent, plus c’est savant, plus c’est bête ; à l’issue du duel à la grimace entre l’idéaliste et le matérialiste, ou du duel au pistolet entre l’analyste et le synthétiste, rien n’est tranché ; la patrie polonaise n’a pas su reconnaître le génie de sa partie juive. Ce livre, où sont dépeintes les nombreuses facettes du romancier polonais, n’est pas un essai sur mais avec Gombrowicz. Sebbag a passé au crible les voyances et les fulgurances de l’artiste Gombrowicz. Des visions et des idées, des plans et des séquences, des récits et des dialogues, plus actuels que jamais.

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18.00 €

Hamlet Mother Fucker

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« L’Angleterre de 1564 ? La naissance de Shakespeare et l’épidémie de peste. Ce n’est que le début d’un long duel. Un fou paré de moire et sa hache de mots perlés de noir défient le néant. La mort couche les acteurs, assoit son charnier, fige la scène, éteint le monde... Shakespeare n’en déchaîne pas moins le tourbillon magique du souffle et de la parole. Le rideau ne tombera jamais. Quatre siècles plus tard, une nouvelle “peste” ferme les théâtres ? Un nouvel Hamlet ouvre le feu ! Le Temps serait dans de faux gonds, le crime enfoui, Maman sur le trône, le rythme à la traîne ? Un dingue en parle à sa dague, un ambianceur de ténèbres prêt à faire sauter tout le Royaume pour les besoins de la comédie. Vous êtes priés de brûler vos téléphones portables. Bon spectacle. » TR Dans ce nouveau roman, nouvelles Liaisons dangereuses (« Eh bien ! la guerre... »), Thomas A. Ravier dissèque la figure de Hamlet jusqu’au vertige. Être père ou n’être pas père : telle est la question.

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21.00 €

Humains, trop d'humains ?

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Comme toutes les espèces vivantes, l’humanité tend à se conserver et à proliférer. Mais ayant réussi à mettre la main sur les phénomènes naturels, elle a pu prononcer des arrêts de vie ou de mort sur les autres espèces. L’espèce humaine est devenue le parasite suprême qui vampirise tout ce qui végète, vit et meurt à la surface du globe. Mais nous autres, individus du grand nombre, succombons à notre tour sous notre propre nombre et sous une avalanche d’images. Nous avons beau nous jeter dans la mêlée, nous ne résistons pas à l’accumulation des corps, au vrombissement des images, au gonflement des phrases, au tournoiement des idées, au fracas des durées, à la vitesse des chiffres, au harcèlement des perdants, au rétrécissement du champ visuel, à la manipulation du vivant, à la transgression publicitaire, aux sondages instantanés, au lotissement du paysage, à l’affaissement des convictions. Nous sommes déconfits. C’est moins la comptabilité des nouveau-nés et des cadavres qui nous terrifie que notre incapacité à fixer les ombres et les nombres.

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23.00 €

Jacques Henric entre image et texte

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Jacques Henric publie son premier livre, Archées, en 1969 dans la collection d'avant-garde littéraire fondée par Philippe Sollers, « Tel Quel », au Seuil. À la fois romancier, essayiste et critique, il a publié vingt-sept livres inclassables à ce jour. Il participe, avec sa femme Catherine Millet, à la fondation de la revue Artpress, dont il est le directeur littéraire depuis plus de quarante ans. Cet essai, qui est le premier à lui être consacré, interroge plus particulièrement l'un des grands thèmes de sa pensée : que peuvent les images ? Au début était-il le Verbe ou l'image ? Pourquoi tant d'iconoclasmes à travers les âges ? De quoi cela est-il le symptôme ? Doit-on adorer les images ou les haïr ? Personne, en France, n'a autant ni mieux creusé ces questions qu'on pourrait presque qualifier de théologiques. Deux chapitres de son essai Le Roman et le sacré, « L'image entraîneuse » - « Le texte vaurien », commençaient de répondre à ces interrogations.

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18.50 €

Jamais

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Jamais est le monologue d'une femme âgée, Sarah, en proie à une débandade psychique. De nombreux reproches sont adressés à sa fille, qui n'est pas nommée. Une confession. Elle dure une heure, de 18 h à 18 h 59. Comme un combat de boxe lexical. Une histoire de langage. Mais un langage poussé à ses extrêmes-limites...

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16.00 €

Je lisais, ne vous déplaise

BC

À quoi bon cette fresque de mes lectures dans un monde où il n’est même plus nécessaire de brûler les livres pour assurer leur disparition instantanée ? J’en appelle aux martiens de la bibliothèque. L’humanité ? Parlons-en. Des enfants formant une mêlée autour de l’urne trompeuse d’un smartphone ; des adultes parcourant de ces livres numériques dont les pages fantômes ne renfermeront jamais de fleurs séchées ; des vieillards promenant un doigt sur l’écran de leur tablette à la manière d’aveugles de formation sur du braille lisse. Le passé ? Pourquoi pas, mais avec, comme on le voit dans les musées, « CLIC-CLIC », ses oeuvres d’art à emporter. Rien pour exciter les foules, on s’en doute, à côté de la perspective d’une destruction planifiée. Et ce sont les mêmes dont on voudrait nous faire croire qu’ils pourraient lire « La comédie humaine » ou « À la recherche du temps perdu » ? S’ils arrivent à lire la notice de leur portable, ce sera déjà bien. « Si les noms de Montaigne, Shakespeare, Bossuet, Marivaux, Proust, Morand, Colette (Colette, je vous aime !), Bernanos, Artaud, Céline, Faulkner, Genet ou Sollers ne vous semblent pas suffisamment importants pour leur consacrer toute une vie au détriment de contemporains discutables, que ce soit les romanciers de “prestige” (comme on le dirait de biens immobiliers exceptionnels), les bons élèves surclassés (un critique littéraire acheté, un livre offert), les poètes à lire au calme, l’élevage durassien, les blogueurs anoblis ou tout le gratin des victimes qui font le bonheur des librairies... Alors ce livre n’est pas pour vous. »

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23.00 €

Je n'irai plus jamais à Feodossia

BC

J'ai été près de toi, proximité pour laquelle il n'y a pas de mots, depuis trois jours l'abeille vient butiner les pâles fleurs du sempervirens sur ma table, toujours la même abeille, fidèle & insatiable, le pot de la plante se trouve à côté des fardes, si jamais j'essayais des mots pour cette proximité, ce serait la plus pure obscénité et la plus pure métaphysique, pendant des années Torganov a rempli ses feuillets, obstinément, avec son encre sépia, les trois cyprès se dandinent au gré de la brise, puis on entend la sirène du vapeur en partance pour Feodossia, je n'irai plus jamais à Feodossia.' Lambert Schlechter, plus grand poète luxembourgeois, continue sa parleriez permanente avec le 'murmure' du monde dans ce 9e volume.''

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22.50 €

Jonas ou l'extinction de l'attente

BC

L'histoire de Jonas occupe dans notre imaginaire une place importante. On y dit comment un homme qui craint d'être porteur d'une parole de mort essaye d'échapper à sa mission mais se retrouve confronté à son destin. Ce texte est plus qu'une histoire, c'est un conte. Jonas, croyant pouvoir échapper à l'ordre que Dieu lui a transmis d'être un de ses messagers auprès des habitants de Ninive, prend la mer dans la direction opposée. Il est jeté à l'eau par des marins convaincus qu'il est la cause de la tempête qui menace leur bateau. Puis il est avalé par un grand poisson et survit dans son ventre avant d'être rejeté sur une plage. Alors, il comprend qu'il ne peut échapper à sa mission et se rend dans la ville de Ninive afin d'annoncer aux habitants... L'auteur, Jean-Louis Poitevin, a tenté de revivre plume à la main le parcours d'un Jonas appelé à délivrer aujourd'hui son message dans la ville de Mossoul sise sur les ruines de la grande Ninive.

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18.00 €

Journal du coureur

BC

Le héros de ce petit roman est un quadragénaire vaguement profde français et écrivain, obstinément gourmand de femmes et de séduction, venu sereposer quelques jours dans la vieille maison familiale du midi de la France.Rapidement surgissent des souvenirs, des sensations, des odeurs qui le ramènentvers son enfance et qu’il note dans son journal. Entouré de sa soeur, de sonbeau-frère, de sa nièce adolescente et d’une amie de celle-ci, sans oublierGustav Mahler dont il est en train de lire une biographie, il se sent commeabsent parmi les autres. Lorsque surgissent brusquement d’une vieille malle lelivret militaire et quelques cartes postales jaunies du grand-oncle Hector mortà vingt ans pendant la Grande Guerre, là-bas en Serbie. En quelques enjambées lecoureur foudroyé va rattraper son neveu coureur de jupons. Le passé cesse dèslors de se confondre avec le présent. Accroché aux basques de son oncle, le profest prêt à reprendre la course pour la vie.

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14.00 €

L'année 2.0

BC

Durant l’année 2.0, j’ai étudié l’histoire de la Mésopotamie, j’ai médité le combat du “zéro” et j’ai passé des heures dans le jardin public où les enfants s’étonnent des statues. Puis je suis revenu à la civilisation. J’ai pensé à Orphée. Les poèmes toujours reposent sur un appel bizarre de la question : Qu’est-ce que je fais là, qu’est-ce que nous faisons ? Suis-je dans un trou, sur un forum ? Au milieu ou sur le bord ? C. M.

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15.00 €

L'écriture exclusive

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Jamais la langue française ne fut en péril. Elle navigue entre corsetages normatifs et dérèglements harmoniques. L’orthographe, elle, l’est désormais, sous les oukases d’ignorants confondant écriture et oralisation. Cet essai entend porter l’estocade aux partisans du point médian, de l’écriture dite inclusive et à tous les contempteurs du seul état d’urgence qui vaille : poétique !

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17.00 €

L'Histoire splendide

BC

L’Histoire splendide est le titre d’un projet de livre abandonné d’Arthur Rimbaud. Dans une lettre du 16 avril 1874 dans laquelle Rimbaud faisait part à un communard exilé à Londres de son projet d’entreprendre un ouvrage en livraisons, avec ce titre. Le plus grand poète français, qui passait ses journées à Londres à lire et écrire au British Museum, avait tenu à préciser que ce livre serait écrit en anglais et que ce serait enfin « la véritable Histoire, littéralement et dans tous les sens ». Je me suis donc tenu à ce strict programme : raconter de façon la plus polyphonique possible les dessous réels de l’Histoire, sur plus de quarante siècles, jusqu’à l’accident global des communications instantanées que fut la crise du coronavirus, tout en mélangeant les langues de façon babélienne. L’Histoire splendide est aussi le récit d’une créature, le narrateur du livre, qui refuse à tout prix la Terreur sanitaire née de la crise du Covid-19, bientôt muée en Terreur politique tout court.

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23.00 €

La Histoire du hommenfant

BC

Ce livre est le portrait d'un corps anonyme (jamais désigné autrement que comme homme, hommenfant, hommemort), informe presque, à l'enveloppe incertaine et trouée, traversée par des flux, des pulsations de pensée (la sienne sans doute, mais pas seulement). C'est une histoire aussi, mais sous la forme d'un tableau, à la fois immobile et fourmillant d'événements. Surtout, elle n'envisage l'écriture que comme poésie qui défigure la langue pour donner forme à son sujet. C'est un homme tout entier occupé à devenir humain, occupé à naître humain, à n'être, pourrait-on dire : qui préfère ou ne peut être aucun homme en particulier.

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18.00 €

La péremption

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Ce serait une écriture sans socle, poudreuse et légère comme limaille, flottant au milieu d'aurores boréales en plastique moitié cramé, plus froide que l'azote liquide, plus prétentieuse encore. Elle aurait la faiblesse des rédactions sur papier quadrillé, leur naïveté pas convaincue, avec du silicone de première génération injecté dans les fissures, c'est-à-dire plastifiée à la manière des condamnés traités et tranchés en fines lamelles jambon pour étudiants en médecine. La péremption recourt aux fragments qui, chez Tzara ou Barthes, m'ont frappé par leur élégance. Force de l'ellipse, architecture modulaire, collection de moments. Les fragments en disent long. Ils revêtent souvent l'habit de la critique, dissimulée sous celui d'un jeu anodin, à première vue sans conséquences. Mais peu à peu, le texte révèle son dessein. C'est une autopsie. Du langage. Et du lecteur.

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18.00 €

Le banquet de plafond

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Jules Vipaldo, auteur et personnage un poil décalé, dans un monde devenu très fonctionnel et normatif, est la proie des (petites ?) tracasseries domestiques et/ou quotidiennes qui surviennent, indépendamment de lui, et contre lesquelles il se débat tant mal que bien. C'est tantôt une invasion de souris (ou pire, de « rats des champs ») dans les combles de la maison où il séjourne, qui, trottinant partout au-dessus de sa tête et grignotant son plafond (d'où le titre du livre), l'empêchent de dormir. Tantôt une tondeuse récalcitrante qui refuse de se mettre en route. Ou alors, un rendez-vous épique dans un banal centre auto. Toutes les situations virent à l'absurde, quand ce n'est pas au « vilain petit cauchemar ». Jules est un être égaré, ou « mal garé », dans un monde qui lui échappe de plus en plus. Seules son autodérision et son usage intempestif de la langue lui permettent peut-être de faire front, et de se sortir, non sans difficultés ni acrobaties, de ces désagréments. Quelque part entre le personnage de Plume et Monsieur Teste, ou bien, très loin d'eux, Jules, tout en glissades, bégaiements et dérobades (du sens), invente un pas de deux avec la phrase qu'il esquisse et esquive à la fois, usant de toutes les virtualités de la langue qui se présentent à lui : Ce n'est plus Monsieur Teste, c'est Monsieur Texte !

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18.00 €

Le mythe transhumaniste

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En référence au classique philosophico-politique de Philippe Lacoue-Labarthe et Jean-Luc Nancy, Le mythe nazi, Le mythe transhumaniste entend sonder les présupposés métaphysiques de la “politique Covid” qui aura été menée pendant près de trois ans en Occident et ailleurs dans le monde. Or, ces présupposés renvoient tous sans exception à une idéologie bien précise, qui se tient à l’arrière-fond de toute la “psychose Covid” : le transhumaniste. Scientiste, hygiéniste, eugéniste et totalitaire, cette “pensée” des élites oligarchiques qui, derrière les gouvernements, les institutions et les grands médias, tirent les ficelles, est en effet encore pire que ce qu’aura été le délire hitlérien; et risque de faire courir l’humanité à sa perte, le plus littéralement du monde. Il est donc non seulement urgent, mais vital, d’en déconstruire les origines et les articulations conceptuelles essentielles ; ce que Marion Dapsance et Mehdi Belhaj Kacem s’astreignent à faire, avec une belle énergie et abnégation.

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16.00 €

Le rire triomphant des perdants

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S'il faut coûte que coûte ranger ce texte dans un genre littéraire préexistant, (et il paraît qu'il le faut), nous dirons qu'il s'agit ici de Critique littéraire, mais sous réserve d'en inverser les termes. Nous parlerons plutôt de Littérature critique. Et Littérature critique de quoi ? Critique de la bêtise propre au gros animal d'aujourd'hui, au sens même où l'entendait Platon en son temps.

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21.00 €

Le roman retrouvé

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Ce roman a disparu dès sa parution, en 2017, la maison d’édition ayant déposé son bilan. En 2021, l’auteur est contacté par une lectrice qui lui apprend que son roman a pourtant survécu à la façon d’un samizdat. Auteure elle-même, cette lectrice lui propose un entretien singulier qui va procéder au rebouclage final et à la réalisation opérative du roman, d’où le titre : Le roman retrouvé (alors que le titre initial était Opera Palas). Puisque selon George Orwell, l’Histoire s’est arrêtée en 1936 – au début de la Guerre civile d’Espagne –, nous sommes donc maintenus depuis dans la terreur de la fiction. Car si la guerre d’Espagne est la fin de l’Histoire, elle est aussi le début du roman de la fin : l’Histoire s’arrête quand la police fait l’Histoire. Avec une préface de Mehdi Belhaj Kacem, et une postface de Caroline Hoctan.

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25.00 €

Le spectre de Thomas Bernhard

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Cette nuit le spectre de T.B. est venu me visiter, et il m'a dit, il y a toujours eu un total malentendu entre le monde et l'artiste, quand chaque coup mortel que veut porter l'artiste au monde est un coup mortel que l'artiste se porte à lui-même, chaque fois que l'artiste cherche à blesser à mort le monde, c'est lui-même qu'il blesse à mort, chaque fois qu'il veut planter la lame acérée, vengeresse, de son esprit dans la poitrine du monde, c'est dans sa propre poitrine qu'il la plante, chaque fois que l'artiste veut se venger du monde c'est sur lui-même qu'il se venge, le monde n'a jamais compris que chaque ligne que j'ai écrite contre lui était une ligne écrite contre moi-même, chaque mot écrit pour le tourner en dérision, était un mot écrit pour me tourner moi-même en dérision, chaque mot écrit pour le fustiger et le ridiculiser, était un mot écrit pour me fustiger et me ridiculiser moi-même...

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20.00 €

Le trille du diable

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Le trille du diable ...romans... , livre de bord du musicien et écrivain Dominique Preschez, victime d'une rupture d'anévrisme en Gare de Lyon, le 19 juin 1992... ou victime de soi-même, qui sans hasard ni volonté, cherche à reprendre le cours de son existence, comme un roman à se retrouver ; s'inventer une mémoire, un corps, un langage à travers les âges de sa vie. Guidé par le sentiment géographique des lieux du roman... comme abolir l'amnésie, grâce au Journal de bord, aux photographies, aux lettres, aux livres des amis disparus... Dominique Preschez ne laisse pas de convoquer, d'appeler, d'interroger, de nommer, d'interpeller, et de faire dialoguer entre-elles toutes les voix aimantes de la vie, jusqu'à l'instant de l'AVC... par l'apprentissage des langages perdus : l'écriture, la composition, l'orgue, le piano, le discours, le parler, l'amour, le cri.

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18.00 €

Leçon de ténèbres

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Quatorze « Dits et Récits… nouvelles apparentes » calibrés selon, une dizaine de feuillets… comme sur du papier millimétré ; aveux & courts-métrages dédiés à mes frères au lait d'héroïne : chers disparus menacés (aussi belles et beaux en ce livre d'amour-testament), voués au métier-bonheur des âges de ma vie, à la fuite des nuits par cette fuite des mots, puis des jours à écrire en avouant ; tour à tour (ou en même temps…), l'un et l'autre que j'aurai tenté d'être – d'exister : écrivain, compositeur, homme à homme, organiste du « Veni, creator Spiritus », amant de sa propre vie, pour avoir livré à l'autre ce qui m'a été remis, confié en l'écriture de mes livres : la foi traduite en la présence des anges, et du démon > celui qui fait tourner le globe du monde, entre ses doigts… ainsi, créer à travers le corps blessé : projections des communautés de la nuit… beauté du rêve éveillé… « Pax te cum… Et cum spiritu tuo… » Quatorze histoires d'une aliénation, de notre malédiction d'écrire…

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19.00 €

Les Cahiers de Tinbad 13

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Dans ce 13e numéro, nous prolongeons encore une fois nos réflexions sur la crise largement politique que constitue la Covid-19 ; nous y ajoutons tout un ensemble de réflexions sur le nouveau totalitarisme, numérique : il apparaît de plus en plus qu’un coup d’état numérique, opportuniste, a eu lieu à l’occasion de cette crise totale. Un ensemble de textes de Giorgio Agamben, Guillaume Basquin, Michel Rosenzweig, Michel Weber et Ariane Bilheran développe cette réflexion. Olivier Rachet, quant à lui, s’attaque à la « culture Woke » dans un réjouissant petit pamphlet. Par ailleurs, nous republions un texte méconnu de Bernard Noël sur la catastrophe que constitue le numérique pour la lecture, Le cerveau disponible, ainsi que les Notes en vue d’une psycho-dialectique de René Crevel. Enfin, nous donnons à lire une version intégrale de la préface de Pierre Guglielmina au premier roman de Jack Kerouac, L’océan est mon frère, récemment paru en traduction française chez Gallimard. A noter que la « politique » fait son apparition dans le sous-titre de la revue, et que le point après « littérature » a été enlevé.

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16.00 €

Les Cahiers de Tinbad 14

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Dans ce 14e numéro, nous avons pris acte qu’à la mort du cinéaste Jean-Luc Godard « on » a commencé à juger l’homme à l’aune de sa biographie et de ses nombreux engagements politiques, décidant alors de lui consacrer un dossier en repartant des oeuvres, rien que les oeuvres. Un hommage collectif lui est donc rendu. Le philosophe et écrivain Mehdi Belhaj Kacem consacre une longue étude à ce qu’il nomme, non sans humour et ironie, « Esthétique(s) du conspirationnisme » : le conspirationnisme est un humanisme ! Pierre Guglielmina nous donne une traduction inédite d’un triptyque de nouvelles rares de F. Scott Fitzgerald, The Crack-Up, parues en 1936 dans Esquire, sous le nouveau titre de La reprise perdue. Thomas A. Ravier nous donne à lire un extrait de son futur grand roman à paraître chez Tinbad, Hamlet Mother Fucker. Julien Bielka revient sur le dernier film, posthume, de Guy Debord. Quant à Ariane Bilheran, elle réfléchit à partir des oeuvres de Dostoïevski et de Soljenitsyne au concept de transcendance dans la littérature. Enfin, Claude Minière nous livre un long poème épique sur l’idée de Révolution française.

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17.00 €

Les Cahiers de Tinbad 15

BC

Dans ce 15e numéro des Cahiers de Tinbad, nous consacrons un 2e dossier à l’immense écrivain Céline, suite à la publication de 3 romans inédits de lui parus chez Gallimard. C’est ici l’occasion de republier son dernier interview, avec Paris-Match, en 1960. Dans ce dossier, Fabrice Hadjadj nous donne un texte très important qui en appelle à une réconciliation autour du « cas Céline », de son point de vue de juif converti au catholicisme ; Thomas A. Ravier s’insurge contre le révisionnisme qui sévit partout pour « corriger » le passé ; Guillaume Basquin, Olivier Rachet et Claude Minière analysent et décortiquent Guerre et Londres en partant des textes, rien que des textes (l’idéologie ? foutre !). Nous republions un rare entretien entre Jean-Pierre Salgas (qui vient de nous quitter) et Philip Roth, dans lequel le goût de la lecture de Céline n’est pas absent. Jean-Claude Hauc évoque une rencontre littéraire inattendue entre la poétesse ruse Marina Tsvetaïeva et Casanova. Claire Fourier, quant à elle, écrit sur le rapport de Bernard Noël au corps, dans son écriture. Enfin, Pierre Guglielmina médite sur le journal que tint Steinbeck pendant l’écriture de son grand roman À l’est d’Éden.

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17.00 €

Les Cahiers de Tinbad 16

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Dans ce 16e numéro des Cahiers de Tinbad, nous consacrons un dossier collectif de 50 pages à l’écrivain français Philipe Sollers, un an après sa disparition. Nous republions, en pleine époque propagandiste simplificatrice, les 3 premières lettres de l’alphabet du Dictionnaire des idées reçues de Flaubert. Pierre Guglielmina nous donne une traduction d’un texte rare d’Hemingway : Condenser les classiques. Guillaume Basquin poursuit son « Journal d’un cinéfils » à partir de la vision du célèbre triptyque de Stan Brakhage, The Pittsburgh Documents. Caroline Hoctan raconte sa décision d’entrer en littérature comme on « rentre chez soi », sur le modèle du personnage d’Hemingway Harold Krebs, ex-marine de retour chez lui à Oklahoma City après avoir combattu sur le front de la Première Guerre mondiale. Enfin Frank Aїdan réfléchit à « l’espace psychique » chez le peintre Edvard Munch.

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17.00 €

Les Cahiers de Tinbad 17

BC

Dans ce 17e numéro des Cahiers de Tinbad, nous revenons une deuxième fois sur l’oeuvre de Philippe Sollers, suite à la publication d’un livre posthume, La Deuxième Vie. Nous publions un dossier sur la continuation de la production en cinéma argentique, et sur sa projection sous ce format, avec le Manifeste du Navire Argo et un entretien avec son co-fondateur, Nicolas Rey, auteur du film Autrement, la Molussie. Nous donnons également à lire une étude remarquable de Nicolas Floury sur l’opus magnum du philosophe Mehdi Belhaj Kacem, Système du pléonectique. Pierre Guglielmina y défend une nouvelle fois l’oeuvre de Thomas A. Ravier et analyse les lettres de Neal Cassady. Claude Minière nous donne une traduction inédite du Voyage au Moyen-Orient d’Herman Melville, Pyramides. Guillaume Basquin nous offre un extrait de son futur livre-hommage à Jean-Jacques Schuhl et à la liberté d’expression, Tweet n°1. Enfin nous republions un entretien entre Jean-Luc Godard et l’écrivain Elias Sanbar qui eut lieu au Volcan à l’époque de la sortie du dernier film entièrement produit en argentique du cinéaste franco-suisse.

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17.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°1

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Encore une revue ' Une revue littéraire de plus ' Oui. Et, non. « Littérature/Art. » Comme la « Revue de cinéma. » Trafic, la meilleure dans son genre, Les Cahiers de Tinbad seront une revue de littérature et d'art, point. Nous avons pris acte de l'état des revues littéraires en France aujourd'hui : un mélange pas détonnant du tout d'idéologie, de politique et de dossiers en béton armé autour de grands auteurs du passé, morts en général': Aux Grands écrivains Morts, les revues reconnaissantes... : un véritable cimetière pour antiquaires !... Donc : la forme avant tout. L'idéologie, foutre ! La pensée, les idées ' Oui, mais : une pensée qui forme, alors, c'est-à-dire : une forme qui pense. C'est Jacques Sicard qui, avec trois magnifiques variations sur « Tinbad the Tailor », donne le mieux le ton de cette nouvelle revue : expérimentations sur le langage, croisements entre les arts, couture, montage, prélèvements dans le passé réactualisés dans le présent, etc.

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14.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°10

BC

Dans ce numéro des Cahiers de Tinbad, on rend hommage à William Shakespeare, avec un ensemble de 4 textes, dont une remarquable étude des Sonnets par le poète-critique Claude Minière on publie de bonnes feuilles, non traduites tant c'est dommageable, mais commentées, du chef-d'oeuvre de William Gaddis, Agap' Agape donnons à relire un texte essentiel d'Ernest Hello sur ce que devrait être « La Critique », ainsi qu'une nouvelle traduction inédite et intégrale de l'Entretien avec la Paris Review de William Faulkner et enfin republions la dernière lettre d'Antoine de Saint-Exupéry, de juillet 44, sorte de testament spirituel de l'aviateur-écrivain. Guillaume Basquin, de son côté, s'est penché sur ce qui pourrait être le « plus grand » livre de Richard Millet, celui où il a littéralement mis sa peau d'écrivain sur la table : La Confession négative.

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16.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°11

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Dans ce 11e numéro, 2 dossiers dominent : un dossier sur l’époque gauchiste de l’oeuvre de cinéma de Jean-Luc Godard, sous les auspices de la couleur rouge, comme le titre d’un film qu’il co-réalisa avec le peintre Gérard Fromanger en 1968. Un texte oublié de Léon Chestov sur le bolchévisme, ainsi qu’un texte-hommage à Arafat du philosophe Gilles Deleuze viennent compléter ce tour d’horizon du gauchisme, de ses origines à Mai-68. Deuxièmement, nous publions un assez épais dossier sur la crise de la Covid-19, sur ses implications politiques, essentiellement : assistons-nous à un coup d’état mondial sanitaro-numérique ? Claude Minière, Christophe Esnault, Axel Tufféry, Philippe Blondeau, Michel Weber et Guillaume Basquin tentent de répondre à cette oppressante question : allons-nous vers une société de contrôle total et vers une réduction durable de nos libertés ? De quoi les confinements et la distanciation sociale sont-ils, en réalité, le nom ?

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16.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°12

BC

Dans ce 12e numéro, nous prolongeons nos réflexions sur la crise largement politique que constitue la Covid-19 : utilisation du biopolitique pour surveiller voire punir, avec des textes de Giorgio Agamben, le dernier (très) grand philosophe italien, Guillaume de Rouville et Éric Rondepierre, qui réactualise la pensée d’un Michel Foucault sur le biopouvoir en partant de l’extension du divertissement par images animées. Agamben ayant été acteur dans L’Évangile selon saint Matthieu, c’est assez naturellement que nous avons eu l’idée d’un dossier sur le cinéaste italien Pasolini, dont la révolte tous azimuts nous manque cruellement aujourd’hui. Enfin, la soudaine disparition du secrétaire de rédaction de notre revue, Dominique Preschez, nous oblige à lui rendre un dernier hommage, avec des textes (de C.-R. Samama et Claire Fourier) et des photographies (d’Élizabeth Prouvost).

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16.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°2

BC

Encore une revue ' Une revue littéraire de plus ' Oui. Et, non. « Littérature/Art. » Comme la « Revue de cinéma. » Trafic, la meilleure dans son genre, Les Cahiers de Tinbad seront une revue de littérature et d'art, point. Nous avons pris acte de l'état des revues littéraires en France aujourd'hui : un mélange pas détonnant du tout d'idéologie, de politique et de dossiers en béton armé autour de grands auteurs du passé, morts en général : Aux Grands écrivains Morts, les revues reconnaissantes... : un véritable cimetière pour antiquaires !...

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15.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°3

BC

Dans ce nouveau numéro plus expérimental et transdisciplinaire que jamais, on trouvera : un dossier sur le poète Jacques Sicard ; un ensemble de textes sur l'un des livres les plus radicaux de l'année 2016, (L)ivre de papier ; des journaux intimes (Jacques Cauda) ou extimes (Marc Pierret) ; des premiers textes (Quentin Rouchet) ; des écritures sur le cinéma (Jean Durançon, Jacques Sicard et Guillaume Basquin) ; de la poésie pure, voire expérimentale (Pascal Boulanger, Lionel Fondeville, Perrine Le Querrec, Philippe Jaffeux) ; et enfin un texte théorique d'Éric Rondepierre sur Jeff Wall. « Dans ces pages on semble vouloir appliquer à la lecture - toute lecture : de films, de livres, de photos, etc. - le voeu de Godard à une époque (d'ailleurs rappelé au détour d'un texte de Basquin, l'animateur de la revue) : "Ne pas écrire sur les choses ; mais à partir des choses". Ce qui suppose immersion plutôt que position en aplomb, et davantage dialogue que jugement » (A. Dufraisse in Ent'revues).

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15.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°4

BC

Dans ce numéro 4 de la revue, on trouvera, aux côtés de nombreux Works in progress) (Lambert Schlechter, Alain Marc, Dominique Preschez, Gilbert Bourson, Lionel Fondeville, Anne Peslier, Cyril Huot, Mathias Richard, etc.): 1/ le premier dossier important imprimé sur un poète expérimental dont l'oeuvre nous paraît inouïe, Philippe Jaffeux'; 2/ un hommage en deux volets à l'écrivain Marc Pierret, dont nous devons pleurer la disparition soudaine'; 3/ un dossier sur le trop rare écrivain Pierre Rottenberg, avec un ensemble de textes et de lettres inédits que nous devons à l'amitié croisée de Gilbert Bourson et de Pascal Boulanger ; 4/ le premier texte sur le film-testament du cinéaste autrichien Peter Kubelka, Monument Film, par Guillaume Basquin ; 5/ un texte inouï de Jacques Sicard sur le film La Vallée close de Jean-Claude Rousseau ; 6/ des poèmes inédits de la poète Unica Zürn ; 7/ un texte hilarant de Steven Sampson sur l'élection de Donald Trump.

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15.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°5

BC

Une fois n'est pas coutume, ce cinquième numéro des Cahiers de Tinbad comportera un dossier sur un Grand Mort auquel la patrie des lettres se doit de se montrer reconnaissante': James Joyce. Pour notre défense, nous dirons que le génial Irlandais est tout simplement l'un des plus grands écrivains de tous les temps, toutes langues confondues'; et qu'il est donc normal et nécessaire de réactualiser, de temps en temps, ce que chaque nouvelle génération d'écrivains a à en dire.

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15.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°6

BC

En guise d'éditorial, ce simple portrait au crayon gras de Léon Bloy par Jacques Cauda, pour annoncer le mini-dossier qui lui est consacré dans ce numéro (3 textes sur lui, plus la réédition du "Cabanon de prométhée", qui fut la première étude sur le chef-d'oeuvre impérissable de Lautréamont, "Les Chants de Maldoror"), en plus d'un hommage à Claire Fourier qui nous paraît être l'une des toutes meilleures plumes féminines françaises de notre temps. On trouvera aussi dans ce numéro deux texets importants sur le cinéma : Michel Mesnil sur l'oeuvre de Bela Tarr, et Jean-Pierrre Bobillot sur "Out 1" de Jacques Rivette.

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15.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°7

BC

Dans ce numéro des Cahiers de Tinbad, on fait le grand écart entre un propagateur joyeux et sincère du communisme, Dziga Vertov, et le premier critique radical de la Révolution soviétique en Occident, Louis-Ferdinand Céline, dont on publie un extrait de Mea culpa. Un dossier est consacré aux écrits polémiques (et non pas seulement « antisémites » comme toute la presse s'est dépêchée de le marteler comme un seul homme-mutin-de-Panurge ' et Mea culpa le prouve suffisamment) du génial romancier, véritable Molière du 20e siècle littéraire français. Un autre ensemble est consacré au peintre-poète-écrivain Jacques Cauda, auteur Tinbad. Nous republions également un réjouissant pamphlet de Witold Gombrowicz contre « une certaine tendance de la poésie française (mais pas seulement) : être décorative : « Contre la poésie ».

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15.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°8

BC

Dans ce numéro des Cahiers de Tinbad, on rend hommage au cinéaste Jonas Mekas, activiste principal du cinéma d'avant-garde aux États-Unis, récemment disparu, en republiant son manifeste « Les Palestiniens du cinéma » (1976) on redonne à lire des textes rares de Raymond Federman ainsi qu'un texte peu connu de James Baldwin sur le cinéaste suédois Ingmar Bergman, issu d'une rencontre pour le magazine Vogue

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16.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°9

BC

Dans ce numéro des Cahiers de Tinbad, on rend hommage à Léon Tolstoï, avec de bonnes feuilles de deux grandes études « classiques » sur lui, celles de Léon Chestov et d´André Suarès. S´ajoutent à ces « reprises » de textes introuvables depuis longtemps des textes inédits d´Olivier Rachet, Guillaume Basquin et Didier Fortuné. On y trouvera aussi une longue étude de Murielle Compère-Demarcy, poète et critique, sur l´Anthologie poétique de Pascal Boulanger, dont on republie également une conférence donnée autrefois à la Sorbonne sur les étroits rapports entre l´oeuvre de Marcelin Pleynet et celle de Rimbaud. Tristan Felix, poétesse, ridiculise l´écriture dite « inclusive », tandis qu´on offre aux lecteurs un ensemble de textes inédits de Mathieu Bénézet.

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16.00 €

Les mains d'Hannah

BC

À la poursuite de Hannah Höch j’échafaude des écritures, les fondations d’un livre incertain. Hannah une écriture qui oblige à se tapir comme dans une grotte, une écriture creusée dans la roche, les sous-sols, écriture qui transforme le plein en vide, l’obscurité en clarté, qui voisine l’espace sacré des morts. Hannah Höch une écriture des fondations, des promesses tenues. Hannah promesses tenues. Le livre a bénéficié d'une aide de la fondation Jan Michalski.

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19.00 €

Lettres à l'inconnu(e)

BC

J'essaye d'écrire le plus convenablement possible. Dès les premiers mots vous n'avez pu vous détacher de moi. Je le sais. Vous êtes en train de me lire jusqu'au bout et c'est ma seule force. J'ai un vocabulaire très limité (vous avez dû le remarquer mais cela ne veut pas dire non recherché). Tout simplement je manipule un ensemble restreint de mots. Et je suis à l'aise avec eux, il n'y a rien à changer. J'ai dû de temps en temps vous ennuyer. Et vous n'avez pas cessé de lire. Personne ne vous y obligeait. Personne d'autre que moi. Ah au fait, sans moi vous n'êtes rien.

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14.00 €

Ma vie est une start-up

BC

À longueur de journée, le directeur des éditions typographiques Potlatch est bombardé de propositions de textes. Il raconte dans Ma vie® est une start-up comment, pour figurer au catalogue Potlatch, certains poètes perdent toute dignité, comment ces mini-Rastignac sans boussole achètent sans ciller des packs de services gazeux proposés par Potlatch : correction (en sous-traitance), réécriture complète (en sous-sous traitance), publicité moisie sur des blogs littéraires obscurs... Bref, mille et une combines pour dépouiller les affamés de publication. Et ça marche ! Depuis sa place de TGV en première classe, le Potlatch gourou gagne quatre SMIC entre Paris et Toulouse, en toute élégance. Mais cet immoraliste mou veut davantage. Il veut le succès, la "glouare", l'Histoire avec une grande hache. Pour cela, il va exploiter la vie et les dits de Fabio, "son" SDF érudit, et la vision panoramique d'une amoureuse lucide, Jenny. Une immersion dans la rue auprès des sans-abris (un orteil seulement) lui permet bientôt d'écrire le best-seller postmoderne ultime : l'histoire d'un éditeur escroc, philanthrope par opportunisme, avec autocollants pour sauver le monde et suggestions de pancartes cool pour mendiants. Trois rires garantis à chaque page. Son titre : Ma vie® est une start-up. Car cet éditeur caresse le rêve de chaque éditeur : devenir l'auteur goncourtisé d'un chef-d'oeuvre de la littérature française, avec le soutien des meilleurs partenariats culturels européens. Quand on réside dans un loft de 200 m2, le malheur des pauvres est un excellent sujet de comédie. Mais aveugle à sa propre tragédie, le narrateur de Ma vie® est une start-up ignore qu'il court vers le néant.

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20.00 €

Mademoiselle Lévy

BC

En 1968, le narrateur, Marc, a été vivement impressionné par la lecture de Une saison à l'envers d'un certain Gilles Moret, paru 4 ans plus tôt, qui évoquait le désordre de l'adolescence du jeune Simon à Lille dans l'immédiate après-guerre puis son entrée à Paris. Trente ans plus tard, à sa grande surprise, il apprend que Gilles Moret n'est autre que Jérôme Mauret, l'auteur de quatre essais littéraires théoriques Événement I, II, III et IV, bien éloignés du caractère clairement autobiographique de son premier et seul roman, dont il avait d'ailleurs interdit la réédition dès 1966. Intrigué, lui-même critique littéraire, le narrateur mène alors une forme d'enquête sur Moret-Mauret à la recherche d'une explication à ce tournant décisif d'écriture. Comment ? En nous racontant Une saison à l'envers, mais avec l'originalité de ne jamais en citer une ligne. Le dernier roman, inédit et posthume, de Marc Pierret.

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18.00 €

Melancholia

BC

"Deux jeunes gens sont confrontés à la guerre. Le soldat est fauché par une rafale dans un oued sec en Algérie dans l'ultime seconde de sa vie, il ""parle"" à sa fiancée restée en France. Celle-ci pressent un drame, elle écrit une lettre improbable à son amant : reproches et pleurs succèdent aux évocations du passé. À la sécheresse du bled algérien s'oppose la pluie dévastant le camping où réside la jeune femme en métropole. Elle devient eau dans toutes les eaux et ainsi ""absorbe"" son amant. La couleur violette de ses vêtements, d'un vêtement intime en particulier, symbolise sa solitude, ses rêves, sa melancholia. Deux versions (plus une) s'exposent pour un théâtre pluriel."

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11.50 €

Mes Arabes

BC

Ce livre entend mettre en perspective des évènements récents ayant endeuillé la France. En articulant confessions intimes et tragédies collectives, Mes Arabes, Un chant d'amour postcolonial, entreprend de déconstruire, dans la grande tradition humaniste, les préjugés contemporains liés au monde arabo-musulman. Entre profession de foi poétique, manifeste politique postcolonial et déclaration d'amour pour une civilisation et une culture encore trop souvent méconnues, ce chant s'inscrit aussi dans une double tradition lyrique et polémique, où l'esprit frondeur des Lumières rejoint l'amour courtois de la poésie arabo-andalouse et l'érotisme flamboyant d'un Bataille ou d'un Genet. Mes Arabes appelle l'autodafé. Il aura été jadis brûlé en place publique. La langue de son auteur en aura été tranchée ; son corps mutilé. À mi-chemin d'un dictionnaire philosophique des temps modernes et du dictionnaire des idées reçues, ce livre traverse, hagard, une Histoire de France déguenillée.

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19.00 €

Mordre l'essentiel

BC

« Je n'aurais pas voulu être un écrivain raté ordinaire. » C. E. Dans son portrait cinématographique, Portrait impudique d'un drogué amoureux (par Brice Vincent, 2015), on voit Christophe Esnault mesurer la somme de ses publications en revues et en volumes : plus d'un mètre. Voici « l'essentiel » de ses publications en revues entre 2004 et 2018, augmenté de nombreux inédits. Un livre résolument Dada (comme son auteur) ! Le livre est imprimé en couleur, cousu sur papier bouffant, et a nécessité un fort travail graphique. C'est aussi, comme tous les livres de cet auteur, un hommage à l'oeuvre de Sarah Kane.

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26.00 €

Mythologie personnelle

BC

Choisir quatre des cinq questions posées à des écrivains par André Breton, parfois avec Paul Éluard, dans une série d'enquêtes surréalistes publiées dans trois revues : Littérature (1919), La Révolution surréaliste (1925) et Minotaure (1933). Répondre, en incluant quarante huit textes visuels. Ce livre est un hommage à la dramaturge anglaise Sarah Kane et à son sublime 4.48 Psychose (L'Arche, 2001). Christophe Esnault est co-fondateur (avec Lionel Fondeville) du projet littéraire, musical et cinématographique Le Manque. Trente-cinq clips visibles sur le Net : Jouir dans la mélancolie, Nietzsche m'a tout piqué, dipe casserole, Je veux un enfant médiocre. Est un personnage (rôle) récurrent dans la série des haïklips. Une dizaine de livres parus, dont Aorte adoré (La Porte), Isabelle à m'en disloquer (Les doigts dans la prose).

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13.50 €

Noces à Syracuse. noces

BC

Ulysse retrouvé errant entre Ithaque et la Sicile... Assurdina, la belle syracusaine, trouve un papyrus, via Eolo. Il conte l’histoire saisissante d’un Ulysse perdu dans le sein de la nymphe Calypso aux belles boucles. Tapi pour l’éternité au fond de la fontaine Aréthuse, il appelle les jeunes filles qui passent... non sans les avoir au préalable séduites sous l’enveloppe mortelle d’un beau pêcheur du cru.

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13.00 €

Observatoire des extrémités du vivant

BC

Voici le 16e livre de la poète Tristan Felix - construit en triptyque, entre image et texte. Le mieux, pour présenter cet étrange ouvrage qui aime à se tenir aux frontières entre la vie et la mort est de citer la préface que lui consacre le poète Hubert Haddad : « Le plus grand mystère n'est sans doute pas qu'il y ait de l'être - cet état d'éveil dans la présence, conscience ou psyché - mais de l'incarnation : que le verbe humain et le cri animal enlacés se soient faits chair en l'univers et, pour ce que nous en savons, sur la planète Terre. Avec son Observatoire des extrémités du vivant, Tristan Felix, dont nous connaissions le génie des métamorphoses et l'art transformiste au double sens darwinien et burlesque, nous livre une manière de manifeste illustré de la transgression. Outre ce que dramatise, chante, mime, photographie, dessine déclame ou scénographie cette glaneuse d'âmes sur un plateau hanté, l'écriture poétique au coeur du sujet s'épanouit et prend les contours d'une oeuvre.

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20.00 €

On ne badine pas avec

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23.00 €

Ovaine, La saga

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Ovaine, La Saga, un roman?? Mais alors des plus iconoclaste, une romancie de romanichelle, un ovni en 324 métamorphoses?! Son fameux préfacier, Maurice Mourier, ne mâche pas ses mots?: « Ovaine a gardé sur le nez, pour mieux percer toutes les coquilles des bienséances, la corne caduque mais acérée du bébé dinosaure, dont le poulet a hérité. Ovaine, le poussin sauvage. Et hop?! Hors du nid?! Et hop?! De retour dans l'oeuf?! Quelle gymnastique?! C'est pas tous les jours qu'on est convié à jouir de telles cabrioles. Ces acrobaties-pyrotechnies-nécromancies dans et par les mots, c'est ça la poésie et non ce verbiage trop pensé qui solennise, devient niais et se change en basse littérature à message d'utilité publique.

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23.00 €

Phases

BC

Ce texte fulgurant, viol de tous les instants connus, vus, passés, à venir est construit dans le lit du Scamandre, dieu-fleuve, métaphore, ce peut-il, de la couche d'Hélène de Troie qu'Achille aurait saillie ? « J'ai toujours été frappé par la charge érotique de l'Iliade. La bataille des mots entraîne souvent celle des images de nos joutes amoureuses. Le couple traverse cette guerre des sexes dont on nous parle souvent et que l'écriture met à jour. Elle ouvre le champ où les corps se rencontrent nus dans la scansion, dans le rythme du désir, s'infligeant la blessure de l'attente que vienne à son terme la petite mort. Mêlant les trois temps de la mythologie grecque (Aiôn, Chronos et Kairos), la joute érotique s'arme chair à chair, se fonçant dans la baie l'une l'autre, l'arme étant en même temps l'arme et le bouclier, le Kairos touffu et le sexe d'Aphrodite » (Gilbert Bourson).

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13.00 €

Polaroïds

BC

Le polaroïd est d’abord un concept. Écrire très près. Très près de l’objectif, très près du sexe, en érection. Moment très bref, aussi bref que l’orgasme. Écrire l’orgasme, l’obscène, l’immontrable et l’indicible. Écrire la vision, instantanée. Écrire la sueur, aussi, qui perle sur la peau. Fuir le mental et ne montrer que le corps, que son obscénité. Où le polaroïd, remplacera le cliché photographique (et pornographique). Un “cycle du sperme”, un “cycle de la pisse” et un “cycle de la merde” – à l’image des trois éléments de la matière sexuelle, se sont dessinés au fur et à mesure de la venue de ces polaroïds. D’autres cycles pourraient également se dégager. Le lecteur pourra laisser courir son imagination, et décider si tel ou tel polaroïd appartient à tel ou tel cycle. C’est le lecteur/regardeur qui finit l’œuvre (après Marcel Duchamp). L’ouvrage est accompagné d’œuvres érotiques en couleurs du peintre Jean-Marc André recadrées par l’auteur.

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19.00 €

Profession de foi

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Profession de foi est la confession d'un enfant-voyou du siècle XX. Il y raconte sa vie / sa formation, et la genèse de son oeuvre. « Vous vous souvenez que le Gilles de Watteau bande sous son pantalon blanc?? C'est pourquoi j'ai choisi pour la couverture de me dessiner dans la tenue de cette âme (âne??) magnifique. Après ma naissance dans Comilédie publié par Tinbad en 2017, Profession de foi vient avec son cortège de désordres amoureux écrire ma folle jeunesse. Jacqueline Cloarec, Élisabeth Reine, Michèle de Andrade, Brigitte Poussin, Madame Avon, Véronique, Mademoiselle O., Chanel, Sonia, Juliette, et toutes celles que je n'ai pas oubliées, figurent mon écriture dont la cause est tout d'abord physique?: La chambre est ouverte au ciel bleu-turquin?! Comme au blanc de céruse, au rouge d'aréole, au vert Véronèse, au noir de rêve et au jaune Cauda. Moteur?! En route pour le bordel philosophique?! »

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18.00 €

Promenade interdite

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« En sept journées d’errance, de souvenirs à demi rêvés, rêves éveillés et fantasmes de chair et de sang, Aristide Schwarz apprend à reconnaître les figures cachées de son désir. Passé, présent, futur, ici et ailleurs se rencontrent en un puzzle psychique qui en mena plus d’un, et plus d’une, à sa perte. — Tissu mouvant de questions sans réponses, toujours différées, ne cessant de renvoyer les unes aux autres ; dédale inextricable où, finalement, se défont personnages et récit, au gré d’un narrateur décidément bien étrange, dont on peut se demander si le texte qu’il s’acharne — contre chien, vents, marées — à écrire, est celui même que nous avons, maintenant, sous les yeux, ou tout autre chose... » Incitant à plusieurs modes de lecture, tentative de suggestion poétique d’« un film mental » (se déroulant, censément, dans l’esprit du lecteur, des personnages, du seul protagoniste de l’histoire, ou de lui-même écrivant ?), Promenade interdite est aussi l’énoncé d’une balade dans un genre que s’était interdit jusques ici l’auteur : le roman, la fiction. Il y a bien des personnages, des lieux, un déroulement (7 « journées »), des dialogues, de la narration, de la description, etc. ; il y a bien une île (« Belle-épave »), mais on ne sait trop où, ni quand ; il y a bien un « il » (Aristide), mais on ne sait d’où venu, ni quand, ni pourquoi (le sait-il lui-même ?) ; une « Elle » (« la Sorcière »), qui semble être l’immémoriale meneuse d’un jeu dont personne ne connaît les règles ; d’autres « ils » sont non moins suspects... Que se passe-t-il vraiment ? C’est au lecteur de tirer les nombreux fils de la fiction, trame romanesque interloquante...

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19.00 €

Rêve ou Crève

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Des crânes qui causent, des monstres, des marionnettes, des fantômes, Hiroshima, Nagasaki, un jardin colonial, des revenants de guerre, des restes d’animaux, un meurtre... et puis douze images en guise de décor : plus réelles, tu meurs ! Une sacrée troupe qu’on a débarquée de notre intimité ! Il faut bien rêver la mort pour pas crever. Il faut bien la crever à la force du poème. (âme sensible mire-toi avant de t’abstenir bien droite, cuisses serrées bec cloué sur ta porte d’enfance ne nous dérange pas)

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15.00 €

Ruines

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Ce livre est une fausse biographie de l'artiste et poète Unica Zürn, sous forme de poème. Extrait de la postface de Manuel Anceau : « Perrine Le Querrec écrit avec les ongles longs de qui laisse pousser au bout de ses doigts cet accent de vérité qu'on voudrait parfois limer, ne pas entendre, mais qu'intraitable, notre écrivain fait si souvent crisser sur ce qui est moins une marge qu'un mur?; et il y a dans sa mise en page, si particulière, un rappel brutal, se faisant au final absolument bouleversant (on ne peut qu'y arriver à ce moment fatal, et on ne peut que ne jamais l'atteindre) de ce qu'est, au sens propre, un saut à la ligne. » Ce livre a bénéficié d'une vingtaine de critiques positives.

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12.00 €

Sans transition

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On connaît ces mots de Barthes à l'intention de ses éventuels biographes, écrits dans la préface à son recueil de textes intitulé Sade, Fourier, Loyola : “Si j'étais écrivain, et mort, comme j'aimerais que ma vie se réduisît, par les soins d'un biographe amical et désinvolte, à quelques détails, à quelques goûts, à quelques inflexions, disons des ‘biographèmes'.” C'est fort de ce conseil que nous avons entrepris ici d'évoquer sa mémoire et de revisiter quelques unes des pistes ouvertes par son œuvre, plus particulièrement celles qu'il explorait dans la toute dernière partie de sa vie, après la mort de sa mère – événement qui l'avait profondément bouleversé et avait ébranlé ses fondements au point de l'inciter à les remettre en cause, qu'il s'agisse de ceux sur lesquels il avait bâti l'ensemble de sa démarche intellectuelle ou de ceux sur lesquels toute son existence elle-même reposait jusqu'alors.

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18.00 €

Secret, le silence

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Huot a été remarqué surtout dans La Quinzaine littéraire et dans la NQL, par Alain Joubert ; mais aussi dans La Revue littéraire (Léo Scheer), par Murielle Compère-Demarcy et Jean-Yves Casanova ; on a remarqué son écriture en flux et reflux, tel le mouvement des vagues de l'océan. Ici, dans Secret, le silence, première « vraie » fiction de l'auteur (sur demande d'un directeur de collection chez Gallimard...), ce principe d'écriture devient carrément le leitmotiv du livre, jusqu'à absorption... Il est à noter que l'écriture de ce roman a été déclenchée chez l'auteur par la vision de la gravure d'Edvard Munch, reproduite en page 7, Two Human Beings, The Lonely Ones (1899) : un homme et une femme regardent la mer / le gouffre : qui s'y perdra ?

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18.00 €

Sédition

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"Sédition" de Jules Vipaldo est, comme son titre ne l'indique pas, un supplément au "Banquet de lafond paru, il y a peu, aux éditions Tinbad. Cependant, la nature très buissonnière et primesautière de cet écrit, fait qu'il peut être lu indépendamment de ce dernier, 'si l'on est paresseux' ; ou tel un indispensable bréviaire, "ô combien nécessaire à la préhension et à la compréhension ethnosociologique de ce grand et indépassable texte contemporain", 'si l'on est futé et/ou affûté' comme un lecteur avisé ou tout-terrain.

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4.00 €

Sollers en peinture

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Premier essai consacré à la peinture dans l'oeuvre foisonnante de Philippe Sollers, Sollers en peinture - Une contre-histoire de l'art interroge le discours iconoclaste qu'un romancier et théoricien de la littérature tient sur l'art le plus primitif qui soit. Un discours qui alimente une pratique d'écriture toujours avant-gardiste et la relance, à l'infini. À quelle expérience intérieure nous convient, d'ailleurs, les peintres?? Pourquoi faut-il abolir l'Histoire de l'Art?? Pour quelles raisons n'est-il pas de Salut en dehors de la figuration?? Quand le mouvement du pinceau rejoint celui de la plume et de la main branlante, c'est tout un art de vivre qui alors apparaît dans sa plus scandaleuse innocence...

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21.00 €

Suites chromatiques

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Jacques Sicard commence à être connu dans un certain milieu critique (CCP du cipM, Artpress, lelitteraire.com, La Cause littéraire, etc.) pour ses textes courts (une page ou deux), entre image et texte, sur des photogrammes de film, une photographie, une peinture, un morceau de jazz, un livre, etc. C'est la vision (ou lecture) d'une oeuvre d'art qui déclenche chez lui le désir d'écriture. Il a été qualifié de « plus mallarméen » des écrivains vivants par Guillaume Basquin (in Artpress)... Jamais encore il n'avait composé un volume en le pensant dès le départ dans sa complétude, son entièreté musicale, comme une symphonie ou une cantate : une suite : ces Suites chromatiques. Voici l'auto-présentation du livre par son auteur : "Voici un ensemble de textes. Composé de 10 suites, appelées Suites chromatiques, titre éponyme du recueil - en libre référence à l'échelle musicale du même nom. Chaque suite s'articule sur douze fragments (7 tons et 5 demi-tons)."

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16.00 €

Testicul

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Tel un sous-marin donnant contre une épave, une nouvelle interrogation heurte notre conscience rouillée : ne serions-nous en train de raconter quelque chose ? Eh bien oui ! Un récit pétaradant, mené par une narratrice insaisissable car en roue libre, qui profite d’un graveleux scandale parental pour se gausser des parlers de l’entreprise, d’une littérature contemporaine en poupe, de la pornographie, des cités abandonnées, de la chevalerie, du conte, de la science-fiction gore... Testicul est une farce échevelée tout ce qu’il y a de plus sérieux, où l’on apprend que la preuve d’amour n’est autre que le sacrifice de soi aux prises avec un dragon en similicuir et une meute de larves, mais aussi que les gnous, les huîtres, les girafes, les grenouilles et les hippopotames peuvent nous sauver de la réalité. Pour vous aider à suivre ces parodies, douze gravelures et un espace détente.

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15.00 €

Tolstoï vivant

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« Qui dira la mélancolie de Tolstoï, quand on le loue d'avoir écrit les plus beaux romans du monde?? » André Suarès, le premier, dès 1910, l'a fait dans ce livre, introuvable en librairie depuis 1938 et véritable tombeau pour Léon, où il qualifie le maître russe d'« Homère et de Luther du monde Slave ». Ce livre est à la fois un essai esthétique et une réflexion « morale » sur l'auteur russe le plus célèbre du monde. Avec une postface de Guillaume Basquin.

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18.00 €

Tout est solitude

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Seule dans sa chambre un matin pluvieux d’automne, une femme, Colombelle, s’assoit à sa table, décidée à attaquer bille en tête le sujet le plus universel qui soit : qu’est-ce que la solitude ? Surtout pas d’histoires ! Non plus dire : la solitude, c’est quand... Mais dans solitude il y a “tu”. Et Jef surgit. Dieu aussi. L’anatomie de la solitude prend un nouveau tour. La pensée conceptuelle fout le camp, cède la place à la sensation, à un soliloque, à un dialogue imaginaire, à de drôles d’histoires. Quand la nuit tombe, le lecteur a fait, sur les ailes de la femme-oiseau tendre et moqueuse, un peu dans la lune et “anarchiste de la grâce”, soeur d’Alice et des Monty Python, un voyage méditatif et vertigineux au clair de la solitude. La vie heureuse aurait-elle à voir avec la solitude ? Mais Jef. Jef existe-t-il ? Est-il le fruit d’une intimité de Colombelle avec sa propre solitude ? Est-il le soi du moi ? Qui est Jef ?

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20.00 €

Trame : anthologie 1991-2018

BC

Voici un livre « impossible » pour un « petit » éditeur : une anthologie d'un poète français vivant (ah ! s'il avait été Américain... et mort... de tuberculose !), en 368 pages cousues. Pourquoi ce livre ? Nous pensons, avec quelques-uns, que son auteur, Pascal Boulanger, est l'un des meilleurs poètes français contemporains encore en activité. Nombre de ses recueils étant épuisés en librairie, cette anthologie, choisie en étroite collaboration avec l'auteur, le prouvera. Elle est augmentée d'un recueil inédit, « L'amour là », d'un long entretien avec Gwen garnier-Duguy, et d'un appareil critique. Voici un extrait de sa préface par Gwen Garnier-Duguy : « Les recueils de Pascal Boulanger se répondent, en un choral où chaque poème est une fractale contenant la totalité du chant du poète. Empruntant tous les visages, de l'amour, de la rébellion, de la bienveillance, de la lucidité, de la sérénité, de la beauté, ce qui se dégage de ses livres ne relève pas de la séduction.

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30.00 €

Un arrière-goût de rat

BC

Le narrateur de cette sorte de journal crépusculaire est un enseignant à la retraite aux prises avec le désœuvrement et l’ennui. Pourtant, nouant bientôt une passionnette avec l’une de ses anciennes élèves ; se trouvant engagé dans une rixe aussi absurde qu’inattendue ; découvrant en un vieux livre le moyen de réveiller le sociopathe qui sommeille en chacun d’entre nous ; il a brusquement le sentiment d’accéder enfin à une véritable existence. Désormais, au lieu de végéter sans but dans l’attente du terme inévitable, il va s’efforcer de réenchanter l’espace urbain de sa ville que notre époque a délibérément abîmé. La croisade qu’il entreprend contre les touristes va dans le même sens : celui d’une quête de la beauté et d’un nouvel art de vivre. Mais bien sûr la réalité finit toujours par prendre le pas sur les chimères ; la matière triompher de l’esprit ; notre corps abandonner le combat.

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18.00 €

Un coup de dés

BC

Blaise Pascal (1623-1662) a-t-il écrit un Coup de Dés ? C'est un mathématicien génial qui devient poète. Il écrit nuit et jour sur la Bible, sur les jeux, sur la mort, sur la perte et le gain. Il a un grand rire, il est hanté par le hasard. Nous sommes avec lui bien loin des produits littéraires désormais calibrés, standardisés. Le Pascal de l'Apologie est un grand écrivain. Inutilisable, donc ? mais d'un style qui annonce le célèbre poème de Mallarmé. Blaise Pascal pourrait être un Saint encore plus grand qu'Augustin. Il a inventé la machine à calculer, les transports collectifs, et un coup de dés.

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11.50 €

Une diversion

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Récit affolé d’une retraite spirituelle ratée, Une diversion explore les soubassements de l’inguérissable besoin de croire et du non moins irréductible désir de savoir. Un oratorio endiablé où la tentation criminelle flirte en permanence avec la jouissance esthétique, c’est-à-dire érotique.

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15.00 €

Une mite sous la semelle du Titien

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Lambert Schlechter a publié une trentaine de livres, au Luxembourg, en Belgique, au Québec et surtout en France. Son oeuvre comprend des ouvrages de poésie, d'essais, de récits, de chroniques, de nouvelles. Il a contribué à de nombreuses revues et anthologies. Il a participé, en tant que poète, à une centaine de rencontres et festivals internationaux. Il a raflé une petite dizaine de prix de par le monde. Depuis 2006 il travaille sur le projet « Le Murmure du monde », une vaste collection de fragments littéraires, philosophiques et autobiographiques ; six volumes ont paru, voici le septième : Une mite sous la semelle du Titien ; d'autres sont annoncés. Après ses études de philosophie et de lettres à Paris et à Nancy, il fut professeur de lycée et enseigna la philosophie et la littérature française au lycée classique d'Echternach. Lambert Schlechter est membre de l'Institut grand-ducal, Section des arts et lettres ; membre et ancien vice-président du LSV (Lëtzebuerger Schrëftstellerverband / Association des écrivains luxembourgeois) ; ancien président du CNLi (Conseil national du livre, Ministère de la culture Luxembourg) ainsi que membre et ancien vice-président de la section luxembourgeoise d'Amnesty International. Il fut promu Chevalier des Arts et des Lettres en 2001. Le 18 avril 2015, la maison dans laquelle il avait vécu depuis 2006 à Eschweiler dans les Ardennes fut détruite par un incendie, et des milliers de livres de sa grande bibliothèque ainsi que 95% de tous ses manuscrits furent anéantis. Le titre, Une mite sous la semelle du Titien, « annonce » ceci : pour L. S., un insecte est aussi important qu'un Dieu, fût-il le plus grand des peintres, le Titien ; il refuse toute hiérarchie dans l'échelle du vivant.

Provisoirement indisponible

16.00 €