Etudes Tsiganes N° 56-57 Des Territoires D Extermination Fevrier 2016

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Etudes Tsiganes N°60 Mateo Maximoff Ete 2017

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Nous sommes en 2017. Si la camarde l'avait épargné, Matéo Maximoff aurait eu 100 ans. Les Etudes tsiganes ne pouvaient pas passer l'évènement sous silence, tant l'écrivain rom fut un pilier de la revue. Et cela, dès sa création en 1955. Pour tous ceux qui l'ont rencontré au musée de l'Homme puis à la rue Hautepoul, Matéo laissera le souvenir d'un ami, attentif et érudit, un personnage passionnant, un conteur qui occupait sa place, toujours avec bonheur pour ceux qui l'écoutaient. Matéo Maximoff a laissé derrière lui une vie exceptionnelle et une oeuvre littéraire originale, toute empreinte de sa culture romani, marquée aussi par les aléas de sa propres existence. Le présent numéro plonge dans les racines de cette existence, s'attache à en préciser certains aspects et présente une oeuvre qui fut aussi l'expression d'un engagement aussi bien politique pour l'émancipation des Roms et contre l'oubli du génocide que scientifique et religieux. Jean-Claude Carrière ouvre ce numéro avec untémoignage émouvant sur l'ami que fut pour lui Matéo, avec qui il partagea maints moments.

Etudes Tsiganes N°61/62 Les gens du voyage en France - mars 2018

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Au cours de ces dernières années, l'attention portée aux populations tsiganes s'est surtout focalisée sur la situation des Roms en Europe centrale et orientale, sur leurs migrations vers l'Europe occidentale et sur les difficultés de l'insertion des plus visibles. En comparaison, les situations vécues par les Gens du voyage de France n'ont suscité qu'un intérêt timide : peu de travaux universitaires, peu de connaissances capitalisées ni d'expertise au sein de l'administration centrale, peu d'attention du secteur associatif généraliste. C'est pourquoi la revue Études tsiganes a décidé de leur porter une plus forte considération. Ce numéro porte sur la diversité des Gens du voyage en tant que population spécifique, certains aspects de son histoire en France, très marquée par la stigmatisation et la marginalisation, la singularité et les transformations du statut administratif qui s'impose à elle depuis deux siècles, la question de son ancrage territorial, notamment au regard de la mobilité et de l'habitat. Divers témoignages apportent un éclairage plus engagé sur des vies quotidiennes qui sont loin d'être paisibles et banales, trop souvent à la limite de l'exclusion sociale et de la relégation.

Etudes Tsiganes N°63 Gens du voyage des habitants ignorés - juin 2018

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Les Gens du voyage du voyage sont globalement confrontés à une exclusion territoriale fondée sur une assignation sous-entendue à l'itinérance ; qui confond mode de vie en habitat mobile et itinérance permanente. Ainsi, alors qu'elles sont présentes de façon continue sur un même territoire depuis de nombreuses générations, maintes familles du voyage restent trop souvent ignorées du tissu dense des centres sociaux. Mais nous pouvons percevoir des changements progressifs de regards et de postures, tant dans le secteur associatif généraliste qu'au sein d'institutions publiques. En octobre 2016, le président de la République a rendu l'hommage depuis longtemps attendu aux nomades internés en France de 1940 à 1946. En outre, en janvier 2017, la France a davantage honoré son engagement d'égalité et de liberté en direction des Gens du voyage, en mettant fin à un statut discriminatoire, par l'abrogation de la loi du 3 janvier 1969. En somme, le contexte national s'éclaircit et appelle des initiatives fortes pour une pleine reconnaissance des inscriptions territoriales des Gens du voyage et leur juste place dans l'ensemble des politiques qui y fondent le droit commun. Après tant de déclarations sans lendemain, ce rendez-vous doit être honoré par tous, en réparant le lien social, en reconstruisant une confiance réciproque et en reconnaissant des habitants aux modes de vie différent.

Etudes Tsiganes N°64 L'économie des gens du voyage en France - novembre 2018

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L'économie des Gens du voyage reste en France, comme ailleurs dans le monde, l'objet de représentations négatives et de nombreux préjugés. Les textes rassemblés dans ce numéro invitent à développer, tout au contraire, une vision beaucoup plus nuancée sur la place des Gens du voyage dans l'économie nationale, au fil d'exposés ethnographiques et socio-économiques, d'exemples et d'analyses de cas qui portent notamment sur la filière du ramassage des métaux et sur les formes de sollicitation de la clientèle. Dans un monde qui change en profondeur, les Gens du voyage recherchent des formes nouvelles d'insertion économique tout en cultivant autant que possible le souci d'une singularité culturelle marquée notamment par l'idéal du travail indépendant.

Etudes Tsiganes N°65-66 Scolarisation des enfants du voyage printemps 2019

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Ce numéro propose un état des lieux des recherches actuelles sur la scolarisation des enfants " du voyage ", en questionnant les modalités selon lesquelles l'Éducation nationale s'est saisie de ce " dossier " et en soulevant les principaux enjeux. Il réunit des acteurs universitaires, associatifs et professionnels dans l'objectif de déconstruire les catégories utilisées pour nommer ces élèves (" enfants du voyage ", " Efiv "...) et montrer la diversité des situations, tout en interrogeant les orientations politiques, les pratiques des acteurs concernés et les expériences de scolarisation et de scolarité que vivent les intéressés. L'inclusion de ces élèves ainsi que la dialectique entre discrimination et reconnaissance constituent le fil rouge des questionnements soulevés.

Etudes tsiganes n°67 - La santé des gens du voyage

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Les travailleurs sociaux qui vont à la rencontre des Gens du voyage sont préoccupés par la question de la santé. Mais peu de recherches portent sur cette dernière. En fait, comme tous les autres aspects de leur existence, elle fait l'objet de nombreux a priori. Les études qui sont présentées dans ce numéro contribuent à dissiper ces représentations. Elles montrent que le mode de vie itinérant et, plus largement, l'habitat caravane, sont moins à incriminer comme source de problème que les conditions, notamment environnementales, qui président à l'accueil de cette population. À partir des expériences menées auprès d'elle par divers professionnels de la médiation ou des soins de santé, des pistes sont proposées pour améliorer une situation déplorable à bien des égards.

Etudes tsiganes n°68/69 : Dire la langue - Juin 2021

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Chaque langue est définie par une structure formelle, avec son histoire, sa grammaire, sa sémantique. Elle est aussi un système vivant de formalisation et de communication d’une pensée, un moyen d’expression et d’identification autant pour les individus qui en sont des locuteurs que pour les collectivités qui les regroupent. La romani shib partage ces caractéristiques avec toutes les autres langues contemporaines. Parce qu’elle occupe une place centrale dans la culture des différents groupes tsiganes, la revue s’attache depuis ses débuts à la faire connaître sous ses divers aspects. Ce numéro revient plus particulièrement sur la vitalité de cette langue et son expression concrète, singulière, créative avec, notamment, un dossier consacré aux travaux de Georges Calvet sur les dialectes kalderash et un autre dossier sur la poétesse rom ukrainienne Raisa Nabaranchouk.

Etudes tsiganes n°72-73 : Ukraine - Avril 2023

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Etudes tsiganes n°74 : La fête - Octobre 2023

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