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Grammaire de formes

BC

Trois photographes ont porté leur regard sur la ville de Saint-Etienne : l’investigation qu’ils ont conduite s’est focalisée sur la syntaxe et la morphologie du bâti tel qu’il peut être observé dans la cité. Rien de « normatif » donc dans cette « grammaire de formes ». Il s’agissait bien au contraire de prendre en considération la variété même des gestes d’aménagement susceptibles d’être décelés au sein de la ville. Celle-ci porte de fait la marque de grands projets planifiés aux effets structurants (dont la mise en place s’est échelonnée dans le temps), mais aussi d’interventions moins concertées découlant des effets du libéralisme, de phénomènes de retrait ou d’abandon liés à la récession économique, ou encore d’initiatives individuelles de faible empan, le plus souvent effectuées avec des moyens rudimentaires. Toutes ces actions d’aménagement, dans leur diversité même, entrent de plein droit dans la « grammaire » de la ville de Saint-Étienne ‒ dont on ne peut que constater la variét

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25.00 €

Grégoire Eloy

BC

"Le projet artistique traite de l’utopie, de l’idée de la vie en forêt, comme si, par exemple, il était question de revivre l’expérience de Thoreau. À partir d’une parcelle de forêt nue, construire une cabane, y vivre. La photographie vient consigner l’expérience et la prolonger. Une fois réalisée, la cabane devient aussi un lieu de résidence et un laboratoire qui permettent de produire des images d’un autre registre, lié au paysage, à son empreinte sur le papier argentique. La partie artistique est donc indissociable de la construction, l’une nourrit l’autre : l’expérience vécue sur la parcelle justifie la production de photographies et vice-versa, la production de photographies appelle l’expérience – comme un auteur qui multiplierait les expériences de vie pour nourrir son récit autobiographique... [...] Il a fallu attendre que la nuit tombe, rentrer dans la forêt à la lumière de la frontale, la passer au rouge pour manipuler le papier photosensible. On se sent très vite très vulnérable, on se sent épié, par manque de repères et d’habitude probablement, ou c’est la peur du noir tout simplement. G. E. Le Champ des Impossibles est une plateforme artistique et un outil culturel ambitieux de développement du territoire. Au service du public, il a pour mission de soutenir les artistes dans leurs créations, de conserver leurs oeuvres et de les diffuser auprès du plus grand nombre. Il s’agit de favoriser dans le Perche, en milieu rural, la diffusion de l’art contemporain et la médiation culturelle nourries par un dialogue vivant avec les artistes. Ce projet de territoire utilise l’art contemporain comme terrain partagé afin de créer du vivre ensemble en assurant la circulation des idées et des artistes. Les résidences de la Slow factory sont un axe majeur de cette stratégie. Les invitations guidées par le regard de Christine Ollier sont des temps de création passionnants, de rencontres et de croisements d’horizons.

Disponible

10.00 €

Grozny : Neuf Villes

BC

Grozny, la capitale d'une Tchétchénie torturée par la guerre, est un melting pot pour une société caucasienne en pleine mutation. Elle tente de dépasser le choc traumatique de deux guerres récentes et de trouver son propre mode de vie entre valeurs traditionelles Tchétchènes, traditions Musulmanes et globalisation. Elle tente de faire face au changement du rôle de la femme dans la société, à l'inégalité croissante entre riches et pauvres et aux jeux politiques. Olga, Maria et Oksana travaillent sur ce projet depuis 2009. "Nous étions déjà toutes les trois photographe depuis un certain temps quand nous nous sommes rencontré à l'occasion d'un séminaire online organisé par Objective Reality Foundation pour les jeunes photographes en Russie. Aprés cela, nous avons décidé de faire un projet ensemble, ce qui nous a amené à créer le premier collectif de photographes en Russie - Verso - dont la priorité était de couvrir les transitions sociales dans notre pays. Nous venons de différents univers, Olga était journaliste, Oksana était ingénieur et Maria dirigeait le développement de site web. Nous sommes toutes arrivées à la photographie grace à notre passion pour l'image et le témoignage. L'idée est de rendre la petite histoire plus forte.

Disponible

35.00 €

Guillaume Herbaut

BC

Retranscription d'une série d'entretiens étalés sur trois ans, retraçant le parcours de ce photographe qui a contribué au renouvellement de la photographie documentaire. Sont également évoqués ses choix de carrière et le regard qu'il porte sur son art.

Disponible

17.00 €

Heartland / Terre de coeur

BC

En 2023, Anne Rearick a passé plusieurs semaines en Auvergne, auprès de ses habitants, de leurs animaux et de leurs paysages. Sa photographie décrit l'expérience quotidienne des univers dans lesquels elle s'immerge et qu'elle célèbre avec délicatesse. "Dépourvue de tout projet englobant, elle permet à chacun de s'exprimer tour à tour avec des regards, des postures, des gestes, un mouvement et elle renoue précisément avec cette photographie profondément humaniste qui ne se regarde jamais le nombril, qui ne cherche pas son ego ou son identité mais va à la rencontre de l'autre, son égal" (Christian Caujolle). Que ce soit aux États-Unis, en Afrique du Sud, au Pays Basque, à Sète, dans Le Perche ou en Auvergne, elle porte ce même regard généreux sur les êtres pour saisir des images qui cherchent, avant tout, à exprimer le plaisir de l'instant et la qualité de la rencontre. Travaillant sur des sujets au long cours, Anne Rearick s'inscrit dans la grande tradition photographique documentaire, en s'attachant principalement au quotidien et à la ruralité. Cherchant une forme d'intemporalité, elle magnifie le banal en s'intéressant à la nature et à l'environnement des personnes qu'elle rencontre, tout en gommant les signes qui distraient les spectateurs de l'authenticité de sa narration. Elle s'immerge le plus souvent dans des lieux à forte identité, explorant la notion de communauté, centrale dans son travail. Clermont-Ferrand Massif central 2028, porteuse de la candidature de la ville et du territoire pour le titre de Capitale européenne de la culture 2028, initie une série inédite de livres photographiques nommée Traversée. Cette collection propose à des artistes d'explorer, de ressentir et d'observer le Massif central, tout en faisant la rencontre des hommes et des femmes qui animent ce territoire. S'inscrivant dans la lignée des itinéraires mythiques qui traversent le Massif central, à l'image du chemin de Stevenson ou de celui de Compostelle, Traversée incite les artistes à tracer leur propre parcours. Ces nouvelles voies constituent également une cartographie des émotions, révélant ce qui demeure habituellement invisible, et invitant à de nouvelles aventures pour renouveler notre vision de ce paysage vaste et diversifié qu'est le Massif central.

Disponible

15.00 €

Hedäyat

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Sadeq Hedayat né à Téhéran (Iran) en 1903 et il est mort à Paris en 1951. Il se rendit en France en 1926 pour y poursuivre ses études. Il rentra dans son pays en 1930, mais n'y occupa jamais que de médiocres emplois administratifs. En 1936, il effectua en Inde un voyage dont il conserva toujours une très forte impression. Il visita également l'Ouzbékistan soviétique en 1944. En décembre 1950 il revint en France, mais se donna la mort cinq mois après. C'est sur cette période à Paris que Behi Djanati Ataï a adaptée cette pièce de théâtre, qui est publié dans cet ouvrage. Toute son oeuvre, étrange et sombre, est marquée par la hantise du suicide et il avait tenté une première fois de se tuer durant ses années d'études en Europe.

Disponible

15.00 €

Héroïnes 17

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La crise sanitaire a aggravé les difficultés familiales, entraînant une hausse des ruptures, surtout dans les foyers fragiles. En France, l'âge moyen de l'indépendance est de 27 ans, alors que la protection de l'enfance s'arrête à 18 ans, ce qui crée une période de vulnérabilité pour de nombreux jeunes. Malgré la reconnaissance gouvernementale de cette injustice, la précarité reste une réalité pour beaucoup, avec 40% des SDF de moins de 25 ans issus de l'Aide Sociale à l'Enfance. Anaïs Oudart s'est concentrée sur les jeunes femmes de 18 à 25 ans ayant vécu des ruptures familiales. Elle a voulu témoigner de leurs difficultés à s'installer dans la vie adulte, souvent marquées par l'insécurité du logement et l'absence de soutien. Certaines parviennent à surmonter ces obstacles, s'orientant vers la protection de l'enfance. Oudart a créé une série de portraits qui reflètent ces enfances chaotiques. En 2022, elle a collaboré avec sept organisations d'aide à l'enfance et d'hébergement d'urgence pour rencontrer ces femmes à travers la France. Elle les a laissées choisir le lieu et la façon dont elles voulaient être représentées, en soulignant leur force et leur résilience. Son travail rend hommage à ces femmes, le chiffre 17 étant une référence à l'âge critique de nombreux cas de rupture. La crise sanitaire a exacerbé les difficultés familiales, notamment chez les adolescents de foyers fragiles, conduisant à plus de ruptures. En France, alors que l'autonomie se fait généralement à 23 ans et l'emploi stable à 27 ans, la protection de l'enfance s'arrête à 18 ans. Cette lacune laisse de nombreux jeunes dans la précarité, parmi eux 40% des SDF de moins de 25 ans. Anaïs Oudart a choisi de mettre en lumière les jeunes femmes ayant vécu ces ruptures, témoignant de leur lutte pour s'établir seules. En 2022, elle a collaboré avec sept structures d'aide à l'enfance pour créer des portraits intimes de ces femmes, révélant leur résilience face à l'adversité. Cette série a été réalisée dans le cadre de la grande commande photographique du Ministère de la Culture, pilotée par la Bibliothèque nationale de France, intitulée "Radioscopie de la France, regards sur un pays traversé par la crise sanitaire". Expositions - Château d'eau, Toulouse en novembre/décembre 2023. - Mairie du 10e à Paris du 15 janvier au 28 février 2024

Disponible

25.00 €

Hors Du Corps

BC

Cette oeuvre ainsi intitulée représente un corps chargé de mouvement, plein d'une détente à venir et dont les valeurs modelées évoquent la transparence. En fait, ce corps tendu par l'élan possède l'opalescence du verre, translucide, diaphane. Dedans ou dehors, illuminé ou éclairé : une nouvelle voie s'ouvre depuis l'observation du corps désiré par la danse pour comprendre, hors de la seule réalité volumétrique, ce qui distingue le sculpté et le photographié. La sculpture éclairée et la photographie illuminée ' Oui peut-être' Mais Foucault invite surtout à suivre son modèle, à danser avec elle.

Provisoirement indisponible

30.00 €

How Much Can You Carry ?

BB

Disponible

28.00 €

Hyères / Plossu

BB

'L’été, la chaleur, le ciel bleu, et les gens (presque) tous sur les plages ! Mais pas tous ! Dans le Sud, il n’y a pas que les belles plages, il y a aussi les arbres, la nature et ses odeurs, l’aube et le crépuscule... Par exemple, il est une ville où les jardins sont spécialement soignés et accueillants : c’est la ville d’Hyères dans le Var. On l’appelle même «â€‰Hyères-les-Palmiers »â€‰! L’après-midi est chaud, mais le ciel ce jour-là est subtilement un peu plombé, gris, sans l’éclat du soleil ; je me promène calmement au jardin où les enfants rient en prenant le petit train à l’ancienne, entouré de paons et de canards : car à Hyères, il y a plusieurs parcs à la disposition des promeneurs, de ceux qui ne vont pas forcément à la mer. Le soleil revient et la chaleur avec, je monte tout doucement vers le parc Sainte-Claire en empruntant des escaliers bien raides. Heureusement j’ai ma petite bouteille d’eau ! Les arbres y sont merveilleux ! Tout excité, je virevolte d’un sentier à l’autre, me laissant émerveiller par le foisonnement méditerranéen de cette nature si bien agencée... (Tout cela me fait aussitôt penser au Douanier Rousseau, ce côté jungle très verdoyante.)' [...] Bernard Plossu

Disponible

25.00 €