L'Afrique noire en vitrines. Lyon 1860-1960
BC
À Lyon, à la fin du XIXe siècle, un dispositif institutionnel destiné à faire connaître les colonies est créé ; il suscite la constitution des premières collections africaines. Durant un siècle, les musées, missionnaires ou non, vont utiliser les objets pour nourrir leur propagande et affirmer leur rôle dans lexpansion de la France doutre-mer. Les objets africains servent selon le cas de témoins du développement humain (salle danthropologie), dindicateurs du savoir technique des populations (musées coloniaux), dillustrations du paganisme (musées missionnaires) ou dobjets à valeur spéculative. Quels liens la ville de Lyon a-t-elle entretenu avec le continent africain de la fin du XIXe siècle aux années 1960 ? lhistoire des collections africaines nous interroge à la fois sur notre rapport à lobjet et sur un héritage qui sinscrit dans le débat sur la question de la restitution du patrimoine culturel africain.
Disponible
26.00 €
L'Alligator : l'odyssée d'un navire négrier havrais
BC
Cet ouvrage propose au lecteur de suivre au jour le jour les deux expéditions en traite de l'Alligator, navire négrier havrais armé en pleine Révolution, entre le 27 juillet 1789 et le 18 mai 1792. Au cur cette étude, la vie à bord d'un navire négrier, depuis Le Havre, devenu le second port négrier français en 1789, jusqu'à Port-au-Prince en passant par l'escale africaine. C'est aussi, à travers le cas de son armateur, Robert Colombel, une approche des stratégies commerciales mises en place, depuis l'entrée dans le commerce triangulaire jusqu'à la constitution d'un réseau d'affaires, par le groupe de ces négriers qui venaient de «Â la filière démocratique » et s'engagèrent dans la traite après la Guerre d'Indépendance des États-Unis (1775-1783). C'est enfin une approche historique «Â par le bas », qui s'attache à la vie d'un navire négrier et aux pratiques d'un armateur en traite «Â ordinaire », et s'attache au parcours de chacun des 65 «Â forçats de la mer » embarqués sur l'Alligator.
Disponible
24.00 €
L'Argot des manchots
BC
En 2022, la France célébrera le 250e anniversaire de la découverte des îles Crozet et Kerguelen, en 1772. Avec les îles Amsterdam et Saint-Paul, la terre Adélie, puis les îles Éparses depuis 2007, elles forment les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) qui représentent aujourd’hui un cinquième du domaine maritime français. Sans ces possessions, la France ne contrôlerait pas le deuxième domaine maritime mondial – juste après celui des États-Unis. Habitées par des scientifiques, techniciens et militaires renouvelés périodiquement, les TAAF sont dépourvues de population permanente. Elles n’en ont pas moins sécrété un langage spécial, le taafien, transmis d’hivernage en hivernage par les hôtes de cette étonnante France australe. Le taafien pourtant n’est pas une langue autonome du français, dont il conserve la grammaire et la syntaxe. Avec ses acronymes, sigles et abréviations, il peut sembler de loin une sorte de jargon administratif ou de langage professionnel. Toutefois, l’humour et l’inventivité des hivernants lui ont aussi conféré une humanité singulière, une force poétique, évocatrice de métiers bizarres et de paysages mystérieux. Dans les TAAF en e et, on manipe, on godonne, on se garotte, on élingue et on slingue, on s’ensouille et se désensouille : tel est le quotidien de l’Adsup, du Disker, du bib et des bibous, du bout’d’chou et du popchat, du cinoc et du copec, du mammintro, des partex, des Réus et autres manchots ou skuas qui vivent là-bas, dans leurs Fillods – au milieu des pachas, des plonplons, des chiochios et des cracoulalas... De ces mots venus du froid émane une poésie propre ; on trouvera ici le premier lexique complet de la taafophonie, augmenteÌ d’un cahier de photographies, autre eÌcho poeÌtique aÌ ces terres lointaines.
Disponible
14.00 €
L'Art de la marionnette, un art en mutation
BC
Marionnettes, théâtres d'ombres, d'objets... En ce début de XXIe siècle, les arts de la marionnette sont encore bien vivants et ne cessent de se renouveler. Cet ouvrage explore leur histoire : pérennité de pratiques traditionnelles, reviviscences, adaptations, transformations et circulations, mais aussi emprunts, rencontres et créations pluriculturelles... : quelles mutations les arts de la marionnette connaissent-ils à l'heure de la mondialisation ? L'émergence de formes nouvelles fait entrer les marionnettes dans des formes d'art contemporaines. Mais certaines formes populaires, rituelles ou de divertissement perdurent et sont porteuses d'une forte affirmation identitaire. Le Monde des marionnettes est issu du travail du groupe de recherche « Marionnette » dirigé par Véronique de Lavenère au Centre international de réflexion et de recherche sur les arts du spectacles (CIRRAS).
Disponible
26.00 €
L'Homme de Corée
BC
L’auteur de ce copieux roman historique a consacré un temps considérable en recherches pour narrer les aventures extraordinaires – et imaginaires – du Coréen qui aurait servi de modèle à Pierre Paul Rubens pour son dessin «Â L’homme en vêtements coréens », conservé au Paul Getty Museum de Los Angeles. Jeon Kyeong Il saisit cette occasion pour imaginer toutes sortes d’aventures, au fil d’un trajet tumultueux qui mène son héros de la Corée aux Pays-Bas en passant par la Chine et l’Indonésie. Ce voyage est motivé par l’invasion de la Corée par le Japon, sept années de ravages qui demeurent un traumatisme quatre siècles plus tard. Le héros part vers l’Ouest, à la recherche d’une arme qui permettrait enfin à son pays de se défendre efficacement. La suite est une succession très vivante de romances – un grand amour en Hollande –, de coups d’épée, de trahisons, pièges et autres rencontres avec des peuples inattendus, d’Histoire et d’histoires : le roman historique dans toute sa splendeur !
Disponible
18.00 €
L'Honneur perdu de Gustave Cluseret
BC
Gustave Cluseret (1823-1900) est un aventurier dont les rebondissements feraient presque pâlir d'envie les héros d'Alexandre Dumas.Tour à tour officier sous la Monarchie de Juillet, la Deuxième République et l'Empire, engagé volontaire en Italie dans l'expédition des Mille aux côtés de Garibaldi, puis en Amérique pendant la Guerre de Sécession sous l'uniforme Yankee, complice du mouvement Fenian irlandais, journaliste, conspirateur, membre de la Commune, député du Var et artiste-peintre versé dans l'orientalisme, il intrigue souvent, déconcerte parfois, agace beaucoup. Pourquoi ? Parce qu'il est inclassable. Il est socialiste, mais pas collectiviste
Disponible
20.00 €
L'Interculturalité opérationnelle
BC
Exploration, commerce, alliance militaire, diplomatieâ¦Â : l'Histoire du monde nous démontre que les contacts entre différentes cultures sont anciens. Aujourd'hui, ces échanges interculturels prennent une place grandissante dans tous les secteurs d'activité. Fréquentes sont pourtant les incompréhensions entre partenaires, les malentendus au sein d'une équipe multiculturelle ou les erreurs de commercialisation sur un marché étranger. Il s'agit alors de comprendre pour agir. Au-delà de son approche humaniste, l'interculturalité est un facteur d'efficacité opérationnelle : elle permet de prendre de la hauteur sur les différences culturelles et de s'adapter. Le développement de cette compétence se révèle donc être une clé de réussite pour les institutions, entreprises ou organisations internationales.
Disponible
20.00 €
L'islam en France et au Mexique
BC
Ce volume repose sur un pariÂÂ : que le travail comparatiste, le regard éloigné et les différences méthodologiques d'une tradition savante à l'autre, mexicaine ou française, permettent de distinguer des traits qui peuvent échapper à une vision rapprochée, et de poser des éléments pour envisager ce que serait l'islam mondialisé, soit un phénomène religieux au croisement des migrations, des réélaborations théologiques et des nouveaux enjeux de nos sociétés hyperconnectées. Le Mexique et la France sont deux pays laïques, où la pratique de la religion musulmane est une réalité relativement récente, et appartiennent à ce qui a été construit comme «ÂÂ l'OccidentÂÂ » et qui, dans une vision idéologique nourrie à la fois par ceux qui rejettent les musulmans et par les islamistes, est opposé à l'islam. La combinaison du regard plus anthropologique des chercheurs mexicains et de la tradition française plus politique permet d'opposer à cette polarisation conflictuelle une réflexion plus sereine.
Disponible
24.00 €
L’Objet africain dans les expositions et les musées missionnaires (XIXe-XXIe siècle)
BC
Cultes africains, «Â fétiches », «Â idoles » et autres objets sont aux antipodes des repères culturels et religieux des missionnaires. Mais à la fin du XIXe siècle, la nécessité d’une connaissance plus approfondies des populations et des cultures matérielles se fait sentir, sous peine d’échec de l’évangélisation outre-mer. Que révèlent les expositions et les musées missionnaires de leur rapport aux objets africains ? S’intéresser à la construction des savoirs qui ont prévalu lors de ces manifestations et dans ces lieux institutionnels revient à souligner l’entrecroisement entre fait missionnaire et anthropologie. L’occasion de questionner l’objet africain comme enjeu scientifique du fait missionnaire – processus de monstration, changements d’usage de l’objet par les pratiques, les discours et les mises en scènes... –, et d’analyser sur le long terme l’appropriation et le statut des Åuvres africaines – jusqu’aux enjeux contemporains des « trésors coloniaux » conservés dans les musées.
Disponible
28.00 €
La Casa del Mouradia
BC
La Casa del Mouradia est née dans les tribunes d'un stade de football à Alger. Inspiré de la série La Casa del Papel, ce chant de révolte des Algériens visait le régime, son président, et maintenant ceux qui, pur produit du même système, veulent se maintenir au pouvoir. Le roman de Mohamed Benchicou relate la découverte par une jeune universitaire de Liège des notes oubliées de son grand-père, rédigées soixante-dix ans plus tôt. Elle partira à la recherche de cette révolte d'un temps oublié. Car « Alger garde, aujourd'hui encore, le parfum de ces jours fougueux, quand l'odeur de la mer se mélangeait à celle des glycines et que se construisait, à notre insu, ce futur si longtemps fabulé, celui dans lequel mûriront tant de générations arrachées au malheur par un réflexe de survie... »
Disponible
10.00 €
La Compagnie Genevoise de Sétif
BC
Suzanne Magneville (1929-2019), historienne née à Sétif, en Algérie, a réalisé en 1951-1952 un important travail de recherches sur l’histoire de la Compagnie Genevoise de Sétif, une entreprise de colonisation agricole suisse créée en 1853 et qui a perduré jusqu’en 1956. Ce travail, le premier sur le sujet, méritait d’être mieux connu. Il s’agit ici d’une étude objective de la Compagnie genevoise, et d’elle seule : son arrivée dans la région de Sétif, sa déontologie capitalistique, ses méthodes de travail, ses rapports avec les autorités coloniales nationales et locales et avec les populations autochtones, et les conditions de son départ en 1956. Ni bienveillante ni hostile, elle expose éléments positifs comme ceux qui sont contestables, laissant au lecteur le soin de se forger son avis.
Disponible
18.00 €
La Croisière du Tricentenaire des Antilles et de la Guyane
BC
D’octobre 1935 à mars 1936, les «âvieilles coloniesâ» d’Amérique commémorent les trois cents ans de leur rattachement à la France. Dans la construction de l’imaginaire impérialiste, la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane apparaissent comme les symboles d’une assimilation réussie, des modèles à suivre pour les «ânouvelles coloniesâ» en cours d’éducation. Les fêtes du Tricentenaire, véritable exposition coloniale répartie dans l’empire, en sont l’expression triomphante. Cet ouvrage aborde la lecture de cette exposition coloniale sous un angle inédit, peu connu : celui de sa croisière maritime. Celle-ci constitue pourtant la pièce maîtresse du récit, son fil conducteur. Voici mis à jour les enjeux et les stratégies de communication de cette fiction transatlantique, et de la diffusion d’un imaginaire antillais féerique, façonnant des stéréotypes de l’Autre à la portée fantasmagorique et idéologique.
Disponible
18.00 €
La Franc-maçonnerie dans les colonies
BC
Dès la fin des années 1730, la sociabilité maçonnique s’impose comme un fait culturel et social majeur dans les colonies françaises et anglaises, au point de résister aux révolutions, puis de réussir à se recentrer au gré de la recomposition des politiques coloniales des XIXe et XXe siècles. Pourquoi et comment les loges maçonniques parvinrent-elles à se diffuser dans les colonies au XVIIIe siècle ? Quel rôle la franc-maçonnerie a-t-elle occupé dans les projets coloniaux que bâtirent les grandes puissances européennes au XIXe siècle ? À quelles difficultés et à quelles négociations nécessaires cette sociabilité née au siècle des Lumières en Europe fut-elle confrontée dans les sociétés coloniales jusqu’aux années 1930 ? C’est à ces questions qu’essaie de répondre cet ouvrage, à travers un voyage qui mènera le lecteur des loges de l’Atlantique à celles de la Chine en passant par les Indes orientales et le Protectorat espagnol du Maroc.
Disponible
24.00 €
La Gare de Dakar
BC
Les gares de Dakar et de Rufisque, chefs d'oeuvre de l'architecture coloniale au Sénégal, ont été construites en 1914. Elles sont actuellement en travaux, dans le cadre du projet de Train Express Régional qui reliera Dakar à la nouvelle ville de Diamniadio puis au nouvel aéroport. Une belle occasion pour retracer leur l'histoire, depuis leur construction en passant par leur rôle lors des deux guerres mondiales, puis leur abandon durant des dizaines d'années, à la suite de la fermeture de la ligne Dakar-Saint-Louis, et leur utilisation ponctuelle pour des manifestation culturelles. Avant leur renaissance à travers le projet de TER, le projet architectural actuel et les travaux en cours. Un ouvrage abondamment illustré de cartes postales, de plans et de photos anciennes et contemporaines.
Réimpression
26.00 €
La Guerre de 1870
BC
La guerre de 1870 est aujourd'hui un conflit bien oublié ; elle fut pourtant essentielle. C'est au travers des innombrables témoignages laissés par ses combattants que les auteurs l'abordent, convoquant plus de cent témoins : officiers et hommes du rang, allemands ou français, qui font la guerre ; mais aussi administrateurs qui gèrent le quotidien et médecins qui essaient de soulager la souffrance ; et encore civils qui fuient et qui subissent. «Â Nous faisons, ici, écrivent les auteurs, la guerre des hommes, celle qu'ils ont vécue et comprise. » Ces témoignages sont enrichis d'illustrations exceptionnelles et tout en couleurs, révélant ce que l'imagerie populaire a donné à voir de l'affrontement. Images et textes forment le récit d'une guerre de 1870 faite et lue par des hommes et des femmes, loin des États-majors, des stratégies subtiles, des tables des généraux. Nous voyons la guerre des gens, celle qu'ils ont faite, celle dont on veut leur transmettre le souvenir.
Disponible
26.00 €
La Ligue islamique mondiale
BC
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, incarne les aspirations de sa génération à abattre les murs d’une société patriarcale étouffante et à la séculariser, sans pour autant sortir de la religion. Un réformisme appuyé, en Arabie comme à l’étranger, par le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Mohammed al-Issa, qui combat le sectarisme pour renouer avec la diversité religieuse, récuse l’islamisme et les divers types de salafisme. La France figure en tête de ses priorités, car c’est le pays comptant le plus de musulmans en Europe, en grande majorité français. Après l’hiver djihadiste, le tournant humaniste de la Ligue islamique mondiale est porteur d’un espoir de renouveau et de réconciliation des musulmans avec eux-mêmes et avec le monde. Bras principal de la diplomatie religieuse de l’Arabie saoudite, la Ligue islamique mondiale connaît depuis 2016 une réorientation radicale, à l’aune de celle que connaît ce pays. Louis Blin replace cette évolution dans le contexte d’un puissant courant de renouveau musulman – passé largement inaperçu chez des Occidentaux, focalisés sur l’islamisme et le salafisme. Il la relie à celle de l’Arabie post-wahhabite en cours de formation, et en tire les conséquences sur l’intégration de l’islam et de ses adeptes en France.
Disponible
18.00 €
La Littérature des cols blancs en Chine
BC
À partir de 2008, en Chine, un nouveau genre littéraire grand public suscite l’engouement : la « littérature des cols blancs », zhichang xiaoshuon. Parmi les centaines d’oeuvres écrites dans une même veine, émergent de véritables bestâseller qui font l’objet d’adaptations audiovisuelles à succès. Cette littérature, atypique par le statut de ses auteurs, par ses formes hybrides comme par ses modes de production, vient bousculer la tradition littéraire chinoise. À travers l’étude de l’intrigue, des personnages, de la structure textuelle et des techniques narratives de quatre oeuvres zhichang xiaoshuo parmi les plus médiatisées et les plus originales – un échantillon qui témoigne de la complexité du phénomène, et permet en passant de rendre justice à leur esthétique inventive –, Michel Liu révèle les fonctions de ce nouveau courant littéraire : rien moins qu’un mode d’emploi, invitant le lecteur en mal de repères à comprendre son nouvel environnement, celui d’une Chine qui, en ce début de XXIe siècle, se jette dans les bras du capitalisme et affiche sa nouvelle prospérité, au sein d’une société marquée par les traumatismes liés à l’idéologie de la Révolution culturelle. Les salariés de la classe moyenne doivent apprendre à vivre dans les contradictions entre l’éthique qui leur avait été inculquée et la réalité de la compétition à laquelle ils sont confrontés. C’est ainsi que la littérature des cols blancs dit un moment singulier de l’histoire.
Disponible
24.00 €
La Magie de Fès
BC
« Parler de Fès, écrire un livre sur Fès est presque devenu pour moi une obsession. Les guides sur le Maroc s'étendent assez largement sur cette cité, mais c'est, me semble-t-il, avec une approche utilitaire, mercantile destinée à un rapide passage touristique. Fès vaut mieux que cela. Fès est le coeur du Royaume, son âme, le souffle spirituel du Maghzen. Elle en est aussi la conscience, l'histoire, le souvenir vivant. Fès mêle tous les genres de populations, de l'aristocrate à la peau blanche et à l'accent caractéristique, citadin et rural à la fois, au descendant d'esclave noir et au juif converti. Et à côté d'eux, les « blédards » au teint basané, chassés du Rif par le dénuement et travaillant comme des forçats pour un salaire de misère. L'humanité en marche donc... Je me suis donné la mission de faire découvrir l'âme de Fès, ce qui fait sa personnalité, sa singularité, ce qui la distingue de ses concurrentes. Plus encore : de dévoiler ses secrets... »
Disponible
18.00 €
La musique de film
BC
Un guide qui donne des clefs pour une collaboration efficace et pour la compréhension des besoins musicaux d'un film. Fruit de l'interview de dizaines de compositeurs et réalisateurs (avec leur court portrait en annexe), on y lira les propos de Vladimir Cosma, Warren Ellis, Maurice Jarre, Michel Legrand, Jacques Perrin, Cédric Klapisch, Michel Portal... Parmi les questions abordées : pour un réalisateur, quel compositeur choisir, et comment ? Un compositeur de cinéma est-il un caméléon ? Un choix instrumental doit-il toujours être justifié par l'image ? La musique est-elle toujours nécessaire ? Comment la musique contribue-t-elle à raconter l'histoire du film ? Le compositeur doit-il assister au mixage...
Réimpression
15.00 €
La Nommée Libermann
BC
Esther, ma mère, nous montrait parfois quelques menus objets ayant appartenu à cette grand-mère que l’on n'avait pas connue : un fin poudrier en or laqué noir ; deux montres de sac en argent s’enfermant dans leur étui, recouvert de cuir brun pour l’une et de minuscules débris de coquille d’oeuf pour l’autre ; une « rivière de diamants » – de simples pierres du Rhin montées sur argent ; deux petites « broches noeud » en or blanc serties de brillants, destinées à orner l’extrémité des bretelles des robes. Le seul bijou hérité de sa mère qu’Esther portait fréquemment était un bracelet manchette russe ou oriental en argent, orné de cabochons filigranés et d’un merveilleux fermoir marqueté de pierres vertes transparentes. « J’adorais ma mère », glissait immanquablement Esther quand elle évoquait son enfance ou son adolescence. Éléonore était une ravissante petite femme, menue mais faite au tour, un tanagra... un tanagra... ; elle avait un charme, un je-ne-sais-quoi, qui séduisait tous ceux qui la côtoyaient ; elle était très élégante, elle portait des chapeaux cloche qu’elle inclinait sur le côté ; elle fumait des cigarettes russes dont elle parfumait légèrement le long filtre en carton ; elle traînait ses filles dans les musées, les théâtres et les salles de concert ; elle était audacieuse, capable de surmonter des obstacles apparemment insurmontables ; elle aimait ses enfants avec une exceptionnelle passion ; elle était révoltée, tout la révoltait... Elle disait être née à Kiev en 1892. C’était une aventurière. Et un rat d’hôtel...
Disponible
24.00 €