Âdem
BC
C'est un amour fou. L'amour fou d'un homme pour Âdem. Une histoire déclinée en huit récits qui nous font traverser une Istanbul menaçante à travers leurs regards éperdus d'inquiétude et de passion. De leur nid d'amour à l'Othel Alfa, du quartier interlope d'Aksaray à des cauchemars et des souvenirs perdus entre réalité et fiction, ils trimballent leurs désirs, leurs pulsions, leurs peurs, leurs violences, vivant et consumant leur amour à cent à l'heure au mépris d'une ville qui ne leur veut que du mal. Avec Âdem, Niyazi Zorlu nous offre à la fois la radiographie d'un amour gay vécu dans la mégapole de la Turquie d'aujourd'hui et une plongée au plus intime de l'âme amoureuse. Sans autocensure ni complaisance, il taille à vif avec sa langue survoltée dans le corps du récit d'une passion condamnée à la marginalité.
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15.00 €
Allumettes
BC
Les microfictions de Murathan Mungan n'ont rien à envier au plus dense des romans. Chacun de ces très courts récits contient une, voire plusieurs vies, une ou plusieurs expériences qu'il nous est donné d'apercevoir à la faveur d'un craquement d'allumette et de partager le temps de sa consomption. Signaux de fumée ou instantanés pris sur le vif, elles nous interrogent sur ce qui fait une histoire, sur ce qui fait qu'elle nous interpelle et nous investit plus ou moins intensément et pour plus ou moins longtemps, sur le pouvoir du récit et, en nos temps où l'on communique en messages de plus en plus brefs et virtuels, sur l'art même de la fiction.
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18.00 €
Certifié conforme
BC
Écrits entre 2015 et 2016 et publiés pour la plupart dans le journal Birgün, ces textes sont tout autant une série d’instantanés d’une époque charnière – la fin du processus de paix et le début de l’une des pires périodes de répression dans les régions kurdes, préfigurant l’escalade autoritariste de 2016 – qu’un ensemble de courts essais accompagnant l’oeuvre de fiction de Murat ÖzyaÅar. De « Vivre à Diyarbakır » (initialement publié dans Le Monde en octobre 2016) à « Meryem Ana », tous dressent un portrait de cette capitale symbolique du Kurdistan turc qui puise à la fois dans l’histoire culturelle, la sociologie, la politique et la linguistique. Ils apportent de précieuses clés à qui veut mieux saisir l’univers des nouvelles ou ce qui fait la particularité de la langue littéraire d’ÖzyaÅar.
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18.00 €
Considérer les femmes
BC
Née en 1974 au Kurdistan irakien, la poétesse Choman Hardi est aussi une enseignante-chercheuse travaillant sur la question des inégalités du point de vue de l'intersectionnalité. Elle a trouvé refuge au Royaume-Uni en 1993 où elle a étudié dans les universités d'Oxford, de Londres et du Kent. Son ouvrage post-doctoral, Gendered Experiences of Genocide: Anfal Survivors in Kurdistan-Iraq (Routledge, 2011), a été nommé « UK Core Title » par le Yankee Book Peddler. Depuis 2010, des poèmes de son premier recueil en anglais, Life for us (Bloodaxe, 2004) sont étudiés dans l'enseignement secondaire. Son second recueil, Considering the women (Bloodaxe, 2015), a été nominé par la Poetry Book Society et sélectionné pour le Forward Prize for Best Collection. Sa traduction de Butterfly Valley de Sherko Beka a reçu le prix PEN translation.
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15.00 €
Eclipses de miroir
BC
"Dans ce monde où l'on ne se reconnaît plus, les histoires d'Ozyasar sont autant de pas qui nous rapprochent du miroir." Hakan Günday * Les douze nouvelles d’Éclipses de miroir ont, à leur parution en 2008, installé d’emblée leur auteur sur la scène littéraire de Turquie. Dès la nouvelle titre, ÖzyaÅar accueille le lecteur dans son univers si particulier, très marqué géographiquement et culturellement (la Turquie et ses régions kurdes) mais qui touche à l’universalité grâce à la précision des observations sur lesquelles personnages et histoires sont construits. Échafaudées sur des reflets et des abîmes, ces histoires de miroirs et de puits nous font osciller entre tragique et absurde, balancer de l’angoisse au rire et, emmenées par un style vif et rythmé, elles nous guident sur une vaste palette d’émotions et de caractères, dressant autant de portraits saisissants de notre terrible condition humaine. Ceux qui ont lu Rire noir et Certifié conforme, histoires de Diyarbakır reconnaîtront immédiatement cette langue si vive, si musicale que Murat ÖzyaÅar s’est forgée en descendant aux sources hybridées de son identité. * DANS LA PRESSE (à propos de Certifié conforme) « Remarquablement traduite par Sylvain Cavaillès, cette claudication linguistique donne une saveur rare à ces Histoires de Diyarbakir, la ville où la guerre, non contente d’avoir brisé les vies, aura aussi changé le sens des mots. » Le Monde « Ce petit livre réussit à brosser, dans sa finesse et son collage ethnique, l’histoire et la géographie des opprimés du Sud-Est, une population conspuée et dévalorisée. Certifié conforme est un portrait de ville comme il en existe peu. » Le Monde Diplomatique * Originaire de Diyarbakır, Murat ÖzyaÅar (1979-) vit à Istanbul. Son écriture si particulière (où transparaît le dilemme linguistique des Kurdes de Turquie), l’honnêteté intellectuelle avec laquelle il aborde les thèmes les moins consensuels et surtout l’humour par laquel il vient à bout de tout tragique en on fait, dès son premier livre en 2008, l’un des auteurs les plus singuliers du paysage littéraire de Turquie. Il travaille actuellement à son premier roman. Rire noir a reçu le prix Balkanika 2016 et Certifié conforme, Histoires de Diyarbakır a été finaliste du prix Inalco Vo/Vf 2022 pour la traduction de Sylvain Cavaillès.
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15.90 €
Genèse - Oluşum
BC
Cette monographie du peintre Vahhab Ayhan présente pour la première fois en France des toiles réalisées en 2023 et 2024, ainsi que des dessins remontant à 2018. Elle est publiée à l’occasion d’une exposition de l’artiste se tenant cette année à Mardin (Turquie) à l’occasion de la biennale d’art contemporain. Depuis de nombreuses années, Ayhan explore principalement la figure du cercle et la texture de la toile dans des dessins à la poudre de charbon et des peintures à l’acrylique, prétextes à l’exploration, au sein d’une peinture abstraite, de ses souvenirs d’enfance et de sa culture d’origine. Les oeuvres réunies dans ce livre témoignent d’une recherche constante des différents sens que l’on peut donner à une forme – ou qu’une forme peut faire naître. Il n’est pas impossible de voir dans sa peinture une dimension mystique, mais qui n’est peut-être générée que par la recherche formelle elle-même. * Né en 1985 à Samsat, Adıyaman (Turquie), Vahhab Ayhan a étudié les beaux-arts à l’Université d’Erciyes. Il s’installe à Istanbul en 2011 où il établit son atelier deux ans plus tard. Photographe, peintre, Ayhan travaille également pour le cinéma en tant que directeur artistique. Curieux de littérature, il a illustré pour Kontr en 2023 la couverture des Chats trépassent en ce jardin, de Bilge Karasu, et a prêté l’une de ses toiles récentes au nouveau livre de Murat ÖzyaÅar, Éclipses de miroir.
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13.90 €
Hodan
BC
Premier volet d’une trilogie familiale, Hodan est le récit de vie du personnage éponyme, de la fin des années 1930 dans la campagne sauvage de la mer Noire au début des années 1980 sur les rives du Bosphore, de son enfance orpheline et solitaire à sa découverte de lui-même et à la réalisation de son destin d’homme simple, père de famille témoin des grands moments de l’histoire politique et sociale de son pays. Doğan Yarıcı, poète, nouvelliste et romancier, montre ici toute la force de son style. La première moitié du livre, consacrée à l’enfance, est irriguée par une veine épique qui n’a rien à envier à l’écriture d’un Yachar Kemal. Invention, incroyable richesse lexicale mais aussi travail d’orfèvre sur la langue dont il explore toutes les possibilités en variant à l’infini les postures d’énonciation, les points de vue, le rapport au temps. Une façon, peut-être, de descendre au fondement de l’humain pour mettre en valeur, contre l’histoire, son inaliénable aspiration à la bonté.
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19.90 €
Je nais de mes racines
BC
Les années cinquante, un quartier cosmopolite d’Istanbul. Les destins croisés de Gülsün, Aghavnie, Eleni, Zilha, femmes turques, arméniennes, grecques... Leurs rêves, leurs espoirs, leurs amours, leurs fractures et, en arrière-plan, la nostalgie d’une époque et d’une société dont les cultures respectives de ses minorités faisaient la richesse. Dans une langue sobre faisant la part belle aux détails du quotidien et à la subtilité des caractères de ses héroïnes, Tomris Alpay brosse des portraits émouvants tout en caressant ces mémoires marquées par l’exil et le déracinement, en prise avec l’impitoyable violence du XXe siècle. Des récits de migrations forcées, de migrants, des lieux de mémoire et de nostalgie racontés par des voix féminines. * Tomris Alpay est diplômée du lycée Notre-Dame-de-Sion (1962) et de la faculté de pharmacie de l’Université d’Istanbul en 1966. Jusqu’en 2003, elle a travaillé en tant que dirigeante dans des sociétés pharmaceutiques multinationales en Turquie et à l’étranger. De 1962 à 1967, elle a collaboré à la revue satirique Akbaba. En 1991, elle a reçu le prix Orhan Kemal de la nouvelle pour son premier recueil de nouvelles. De 1992, elle a collaboré à plusieurs journaux dont Cumhuriyet, Radikal et Hürriyet avec des textes sur les femmes, l’environnement et la jeunesse. Je nais de mes racines a reçu en 2019 le prix Yunus Nadi de la nouvelle. Tomris Alpay est depuis 2008 la présidente du prix littéraire du lycée Notre-Dame-de-Sion, qui récompense alternativement le meilleur livre paru en Turquie, ou le meilleur livre français traduit en turc au cours des deux dernières années.
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14.90 €
L'espace d'un éléphant
BC
La poésie de Cihat Duman, où se mêlent joyeusement absurde et hyper-réalisme, prend le pouls d'une Turquie contemporaine où la révolte du parc Gezi se révéla à la fois un tournant et un point de non-retour dans l'avancée de l'autoritarisme. Dans les failles d'une expression avoisinant la folie se lit aussi, et peut-être surtout, la contemporanéité des tragédies vécues par les Kurdes de Turquie.La poésie de Cihat Duman, où se mêlent joyeusement absurde et hyper-réalisme, prend le pouls d'une Turquie contemporaine où la révolte du parc Gezi se révéla à la fois un tournant et un point de non-retour dans l'avancée de l'autoritarisme. Dans les failles d'une expression avoisinant la folie se lit aussi, et peut-être surtout, la contemporanéité des tragédies vécues par les Kurdes de Turquie.
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14.00 €
La mort était en Troie
BC
Premier livre de Bilge Karasu, La mort était en Troie est un coup de maître où s'affirment dès l'abord les préoccupations intimes de son auteur et les bases de son esthétique. Cette oeuvre composite suit, de la jeunesse à l'âge adulte et de la localité côtière de Sarikum à Istanbul, un groupe de personnages gravitant autour de la figure de Müsfik, garçon débordant de sensualité qui vit ses amours masculines dans la Turquie conservatrice des années 1950. Adoptant des points de vue multiples, ces nouvelles voyagent entre les lieux et les époques autant que d'un personnage à l'autre, tissant, sous l'oeil jaloux d'une mère possessive, les motifs d'une vie sentimentale guettée par la folie. Les amours de Müsfik se heurtent aux limitations d'amants moins libres que lui, ainsi qu'à l'ombre de présences féminines qui les entravent. Mais son homosexualité s'affirme, du début à la fin, entière, inentamable, et comme ayant juré de ne jamais se laisser vaincre par la mort et le cheval qui la convoie
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20.00 €