... commence une phrase
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Comme une simple ritournelle, une chanson douce, un manège des jours, en un lieu, devant une fenêtre, une phrase commence sur les lèvres et très vite je sais, je sens, qu'elle a commencé depuis longtemps... et me tourne la tête.
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13.00 €
(Yarmouk 2012)
BC
En décembre 2012, contre l’Armée syrienne libre, l’aviation du régime syrien de Bachar el-Assad bombarde sur son propre territoire l’ancien camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, le plus vaste au monde, lieu symbolique de l’histoire d’un peuple, devenu, au fil du temps, une ville à part entière du gouvernorat de Damas. Il n’en restera que ruines, prises dans les feux sans fin d’une guerre obscure, assiégées deux ans durant par les forces pro-gouvernementales avec ceux qui y demeuraient oubliés, puis peu ou prou abandonnées à l’État islamique. Traversé d’images, de voix et d’archives, (Yarmouk 2012) tente d’écrire les ruines. Et parcourt ce chemin qui va du document à l’abstraction poétique.
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13.00 €
[carnets de murs]
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[carnets de murs] n'est pas un journal. Ce n'est pas un tract. Ni un livre documentaire.[carnets de murs] est une forme poétique traversée par la question politique des murs de séparation et la photographie.
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12.00 €
A main levée
BC
"A main levée" est le premier texte écrit par une jeune poète et traductrice. Il explore de manière langagière et fragmentaire les différentes facettes de la main, organe du contact sensoriel et sensuel.Texte qui se compose de 5 parties qui joue avec la main à travers la langue, le geste, la sensualité, l'érotisme, la spiritualité. La main comme outil, témoin du temps qui passe, de la douceur ou de la prière. Ce texte, original par son approche et par son sujet "la main", outil du savoir faire, devient, dans le texte de Lénaïg Cariou un jeu à la fois inventif, savant et simple autour du langage.
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15.00 €
Abécédaire de vive gratitude/ 36 mercis (+1) comme 36 chandelles (+1)sous un ciel étoilé
BC
Cette année, le Printemps des Poètes a choisi pour thème la grâce, ce joli livre en est la parfaite illustration. Patrick Dubost et Albane Gellé parlent, chacun à sa manière dans ce recueil qui présente les deux textes tête-bêche, de l’émerveillement que sucite le monde. Textes lumineux qui montrent comment la gratitude contribue à nous faire tenir debout et adoucit la vie. Ce livre a été aussi écrit pour céébrer l’amitié qui lit Patrik Dubost et Albane Gellé depuis maintenant exactement 20 ans.
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15.00 €
aérogramme
BC
aérogramme, a été écrit pour le frère disparu,d’abord en pensant à lui, mais vite la masse invisible des effacés est apparue plus imposante que jamais. Tous ces jeunes corps égarés, offrandes aux guerres, à la famine, au travail, où sont-ils passés ? à peine abimés, retournés au grand tas. Le frère fait partie de ce grand tas de corps-là. Né juste après la deuxième guerre mondiale, à une période où l’Europe a beaucoup procréé. Avec la guerre, tant de disparus, il fallait des corps neufs de garçons pour relancer la production et des corps neufs de filles pour la reproduction. Des corps pour aller travailler à l’usine, ou ailleurs, des corps ponctuels et obéissants. Cependant de tout temps il y eut des réfractaires, le frère fut l’un d’entre eux. Il aimait lire et se promener à pied, ne voulait pas qu’on l’enferme, ni à l’école, ni à la chaîne. Pour le mater, on l’a emprisonné, d’abord au pensionnat, puis en Maison d’arrêt. Pour lire, la prison c’était bien, pour la promenade c’était moins bien. Il en est sorti avec la conviction que nul n’enfermerait plus son corps. Il a pris la route vers l’Inde, la terre où les dieux sont aussi nombreux que les parias et pas plus sacrés que les vaches. Le pays où l’on peut renaitre plein de fois, dans plein d’autres corps, quand celui qu’on habite est usé. A vingt-cinq ans le sien était déjà très abîmé par la prison et la drogue. Mais son errance fut un mouvement joyeux que retranscrivent les aérogrammes écrits à chaque halte. D’autres que lui sans cesse disparaissent, engloutis sans avoir eu le temps de poster une lettre. Mais leurs pas, comme ceux de mon frère, sont une écriture. La première de toutes les écritures.Parallèlement, on suit les différentes scènes de Camarades, film de Marin Karmitz a tourné en 1969 à Saint-Nazaire, ville ouvrière détruite pendant la guerre, reconstruite juste après, décor parfait pour ce film militant, dans lequel le frère fut figurant. Durant 32 secondes, le frère réapparaît, mais plus Frédérique Guétat-Liviani a regardé cet extrait plus l’image de son frère est devenue obscure. Elle a pensé alors qu’il lui fallait réécrire le film, ailleurs et autrement. Écrire un film qui ne se projette pas.
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14.00 €
Alice Et Ulysse Vont En Bateau
BC
Provisoirement indisponible
16.00 €
Alvéole Ouest
BC
Florence Jou, invitée par Le Grand Café - centre d'art contemporain de Saint-Nazaire, a mené une enquête sur l'histoire du lieu et du territoire nazairien d'avril à octobre 2019. Alvéoles Ouest est une fiction, entre poésie et théâtre, sur l'industrialisation, les moyens de production et reproduction, les rapports de domination.
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13.00 €
Amnésie collective
BC
L’Afrique du Sud contemporaine est construite sur une identité nationale qui se caractérise par un traumatisme collectif permanent et son effacement simultané, une «Amnésie collective». Les thèmes qu’aborde Koleka Ptuma sont l’amour, la religion, les identités féminine, noire et queer, l’héritage de l‘apartheid... Elle pointe et dénonce le machisme qui règne jusque dans les milieux les plus «progressistes», la violence homophobe de la société sud-africaine, le manque de visibilité et les discriminations dont sont victimes les lesbiennes, entre autres dans son poème intitulé No Easter Sunday for Queers, (Pas de dimanche de Pâques pour les queers) qu’elle a adapté au théâtre. Ses poèmes, qui demandent avant tout «JUSTICE !», ont inspiré et accompagné de nombreuses manifestations et mouvements féministes et étudiants. son livre pose la question du genre en littérature et traduire Collective Amnesia implique de recourir au langage non genré, ce qui en français suppose des choix - adjectifs, participes passés, pronoms personnels - tout en veillant à ne pas gêner la lecture ce qui a été parfaitement réussi par le traducteur Pierre-Marie Finkelstein.
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16.00 €
Au Bord
BC
Pour accompagner ceux qui vont mourir, il faut des mots. Dessiner un lieu pour l'adresse, une adresse vivante, obstinée. Abriter le récit dans le poème. Accueillir le fragmentaire, laisser le temps habiter le livre, ses boucles, ses réminiscences, ses trous. Tenir au bord et continuer.
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12.00 €
Au Coeur Du Coeur De L'Ecrin
BC
Au coeur du coeur de l'écrin, je cherche ce que je trouve, est un recueil de poèmes écrit à partir d'une commande passée à Anne Kawala par la maison de la poésie de Nantes et le musée Dobrée, pour l'écriture et la lecture, en janvier 2016, d'un texte composé à partir de l'écrin du coeur de Anne de Bretagne (réalisé en 1514 - au moyen-âge finissant, à la renaissance s'annonçant). La première image qui a ouvert la recherche fut celle de l'extraction du coeur du corps de Anne de Bretagne. Comment ? Qui ? Sous quelles connaissances médicales ? Quelles autorisations religieuses ? Le corps d'une femme, d'une reine, ainsi exposé à cette époque ? A sa propre demande ?!? Ces premières questions ont immédiatement amené Anne Kawala à reconsidérer l'enseignement de l'Histoire, de la médecine et de l'influence des femmes (cf. poème de mes souvenirs du moyen-âge). La médecine l'a emmenée en pays arabes, lors des croisades, au mos teutonicus (une technique permettant de ne ramener que les os et les organes importants en terre sainte, technique précédant à l'extraction et la conservation du coeur). Ses recherches sur les croisades lui ont permis d'apprendre que les femmes savaient les plantes et la chirurgie (un des chirurgiens de Louis IX était une chirurgienne) et partaient en croisade avec les hommes, également pour se battre. La poésie des pays arabes est amorce à l'amour courtois, lequel donne place d'importance à la femme dans la société du moyen-âge. Comment face à la poésie courtoise existe la matière de Bretagne ? Comment la poésie, arabe, comme européenne, a-t-emme permis d'asseoir un ordre social ? Dans celui du moyen-âge, le commun était réel (par ex : les seigneurs possédant les terres avaient devoir de laisser les paysans les cultiver) puis a disparu : comment, pourquoi ? Comment les communs disparaissent alors qu'un sexocide des femmes sachant soigner, les dites sorcières, a lieu ? Quelle est cette charnière à laquelle Anne de Bretagne vit ? Nous apprend-on qu'elle négocie avec son troisième mari, Louis XII, dans son contrat de mariage que son deuxième enfant, fille ou garçon, héritera du duché de Bretagne avec les privilèges qu'elle-même a ? Au coeur du coeur de l'écrin, je cherche ce que je trouve, est une traduction des trouvailles faites sur ces chemins historiques, trouvailles qui comme sur un chemin arrête l'oeil parce que l'oeil, médical, alchimiste, féministe, social, poétique est préparé à être attentif à ces trouvailles sur lesquelles d'autres yeux glissent.
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14.00 €
Au Depart Tout Va
BC
Disponible
12.00 €
Avec ses yeux
BC
"Le Tout est une énigme en extension, c'est rassurant quand on perd une part de ses yeux puisqu'on ne voit presque rien même avec de bons yeux." Un accident qui manque de rendre l'auteur aveugle ouvre sur l'intime et sur un retour sur soi...
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13.00 €
Bals
BC
Un endroit étrange où sont réunis deux personnages... ils ne se connaissent pas. Lui cherche une réalité qu'il a oubliée, elle cherche le temps, celui de l'attente. Ensemble, ils trouveront le bal et ce moment suspendu où les souvenirs se créent. Chacun se reconnaîtra dans l'Autre... Pour qui, pour quoi ? On ne le saura pas... mais le bal, lui, nous fera réapprendre la nécessité du temps perdu. BALS ! a été écrit à partir de témoignages sur le bal populaire collectés par l'auteur auprès d'habitants du territoire du Jarnisy lors d'une résidence mis en place par la Compagnie du Jarnisy - Théâtre-Maison d'Elsa, mais aussi auprès d'habitants du territoire aquitain. Tous ces témoignages sont accessibles grâce aux liens QR codes. Bals donne lieu aussi à un spectacle, lecture mise en scène accompagnée de musiciens qui recrée un bal populaire.
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14.00 €
Beyrouth, 4 août à 18 heures
BB
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13.00 €
Bibichette
BC
« Elle n’en pouvait plus d’être aimée et c’est à partir de ce constat que, si l’on peut dire, elle décida de nuire, elle décida de se rendre inutile à l’humanité, elle n’en pouvait plus des attentions, des amabilités, des gouzi-gouzi, elle aspirait, comment dire, à rendre au centuple en malheur le bonheur qu’on insistait à lui donner, on allait voir ce qu’on allait voir, on allait bien s’amuser. » Des cadavres à gogo sur le chemin parfumé de la douce Bibichette, puis l’apparition d’un véritable archange, alors l’inévitable choc éternel entre le Bien et le Mal : qui s’en sortira ? Livre loufoque et plein d'humour noir qui joue sur l'image sociale : comment une si jolie fille peut-elle être aussi monstrueuse?
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14.00 €
Blocs d'amour
BC
Livre d'une jeune femme qui parle avec joie, douceur et vivacité de l'amour, du désir, de l'objet aimé. Ce livre fait du bien, il est lumineux et tendre, et comme le dit si bien la photo de couverture de François Isnard, délicat.
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15.00 €
C'est ce que l'on désire
BC
Ce livre a été écrit à 3 : Claude Favre, Frank Smith, Jean-Philippe Cazier. Le livre entremêle ces 3 voix juxtaposées, mélangées, tissées ensemble. Ce parti pris a conduit au choix de produire un texte constitué de fragments qui s’agencent, se répondent, se font écho, se reprennent ou divergent. Ce parti pris d’écriture correspond à ce dont il est question dans le livre. Celui-ci parle du monde, d’un monde lui-même fragmenté, mêlant des morceaux divers : fragments de faits, fragments de souvenirs, fragments de discours, fragments deréflexions. Le monde n’a plus d’unité.Le monde dont il est question est celui d’aujourd’hui avec sa violence politique, policière, guerrière. Avec aussi le passé qui hante le présent, et les morts du passé qui hantent le présent. Il est nécessaire de donner une place à ces morts. Comme il est nécessaire de ne pas simplement subir la violence du monde mais de lui opposer un désir – un désir pluriel synonyme d’invention, de création : création d’un point de vue critique, création d’une écriture poétique, création d’un rapport au monde, ces trois points étant nécessairement mêlés dans le livre.
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12.00 €
C(h)astastrophes
BC
Le chat fait des bêtises dans la maison, se blesse avec des verres, mange de la lessive, tombe dans la baignoire ou dans la machine à laver, chaque strophe de 6 vers raconte les mésaventures du chat dans une pièce, salle de bain, cuisine, escalier, salon.. Les dessins, réalisées par l'auteure ont pour point de départ, trois formes en papier kraft qui représentent le chat dans toutes les positions !
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10.00 €
Ça écrit quoi
BC
Texte à 4 mains qui nous emmène à la rencontre de bibliothèques bizarres, d'une Manie Dudu, de lieux de Paris, des tweets de Trump ou de poèmes à la sauvette...
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13.00 €
Câble à âmes multiples
BC
Dominique Quélen donne à voir de façon drolatique et désespérée la représentation la plus vivante possible du fatras. Avec la précision rigoureuse d’un scanner et une intelligence qui a le front de se montrer joueuse, il nous emmène côtoyer les monstres.
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8.00 €
Cadavre Dans Une Maison Obscure
BC
Après l'arrivée de soldats sur sa terre irakienne, Mazin Mamoory tente de mettre en ordre le chaos quotidien. Son pays n'est plus reconnaissable et son existence chamboulée. Les liens familiaux volent en éclat, sa femme lui murmure : « tu es un homme de couleur et un jour je te laverai ». Son rapport au monde est redéfini : « ma présence en Irak signifie que je suis en conflit avec les autres ». À la recherche d'une nouvelle existence dont il essaie de comprendre les règles, l'auteur est happé par cette ville devenue un cimetière à ciel ouvert. Sa seule échappatoire est la poésie, qu'il entretient en suspendant le temps, entouré de ses amis. Ces moments de flottement ouvrent la voie de la résistance, de ce refus de laisser disparaître la force de vie.
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12.00 €
Cailloux !
BC
Qu’est-ce que la poésie prend, récolte, collecte de la langue d’une époque ? Cailloux : quand le poète-géologue - ou le petit Poucet - collectionne les langues... Échos d’ancien français, concision résolue, densité minérale. Ailleurs, la multitude, les contradictions, les cris, les objets, les paysages, les fragments et les horizons contemporains. Un autre monde ou le même ? Il faut livre ce livre comme on ramasse des galets, comme on observe la diffraction de la lumière à travers un cristal, comme on prélève une carotte dans la roche-mère, comme on se brûle à une coulée de lave, comme on lance un pavé !
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14.00 €
Canada
BC
« Et là, songe que toi aussi tu peux être un présage » Canada est le dépotoir d’un quartier huppé. Tomasz BÄ k y recueille des rebuts inattendus, les fragments d’une mosaïque post-capitaliste, pour les sauver des fours de la déchetterie. Ce sont les ordures d’un monde meilleur auquel nul ne peut accéder sans en payer le prix. BÄ k puise dans ses trouvailles les débris oubliés du monde. Il glisse sur les phrases et serpente dans le flux continu d'images pour éclairer d'une lumière singulière un quotidien brillant, d'ordinaire, par son absence de poésie. Prix Silesius du meilleur premier recueil en Pologne.
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16.00 €
Ce qui sauterait aux trois yeux du Martien fraîchement débarqué
BC
Que verrait l'extraterrestre - le Martien - qui marcherait parmi nous ? Quels seraient ses étonnements ? Ses colères ? Ses profondes incompréhensions ? Que saisirait-il de nos actes ? Que percerait-il de notre obscurité ? De nos craintes ? Que lirait-il sur nos visages ? Aurait-il la patience de creuser la gravité jusqu'à atteindre le noyau furtif de ce qui continue pourtant à nous faire avancer sans renoncer ?
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13.00 €
Cette mince ligne de partage
BC
Cette fine ligne de partage de Silvia Eugenia Castillero (Mexico, 1963) est un livre de voyage poétique à travers les lieux traversés par des migrants accrochés au train, la Bête au sifflet de fer, dans sa furieuse course vers le nord. Medias Aguas, Huixtla, Tecate, Juárez, se succèdent dans une géographie du désespoir ; voyage poétique à travers " sept demeures " qui sont, à leur tour, constituées de sept poèmes chacune. Elle y démontre la capacité de la poésie de pointer ce que nous ne voulons pas voir. Or, si les romans se sont emparés du sujet, la poésie s'y refuse à de rares exceptions. Nulle comme elle ne retrace avec une telle précision chirurgicale le parcours tortueux et souvent mortel des migrants d'Amérique centrale, à partir du deuil et de la perte. Deux bêtes s'acharnent sur eux : celle de fer sur laquelle ils grimpent et l'autre bête à face humaine : une bête sauvage assoiffée de sexe et de sang.Le public européen ne connaît la réalité mexicaine que sous le prisme des médias nord-américains, de même qu'il assiste aux naufrages des Africains dans les eaux de la Méditerranée que sous l'angle de l'invasion. Le mérite du livre de Silvia Castillero est de renverser notre point de vue, de regarder la misère en face, non pas sous un angle moralisateur, mais dans l'empathie face à la souffrance que génère la misère et le rêve d'un ailleurs. Rien de plus urgent, de plus nécessaire dans un moment où la tentation de renoncer à notre humanité est si forte. Ce faisant, la poésie ouvre un espace de réflexion qui nous permet de voir au-delà et, peut-être, de comprendre ce long et sombre tunnel qu'est devenu le Mexique.
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16.00 €
Ceux qui vont par les étranges terres les étranges aventures quérant
BC
"Ceux qui vont par les étranges terres / les étranges aventures quérant" parle des "Présents-absents", réfugiés, Palestiniens, proscrits jetés au bagne ou dans les camps, ou ceux qui deviennent chair à canon, femmes violées, des esclaves ou des sdf...tous ceux, à travers l'histoire que l'on oublie, ne voit pas, n'entend pas, que l'on tue, massacre. De courts paragraphes saisissants, pour restituer les gestes du bourreau, le regard de celui "qui va par les étranges terres". Le titre, emprunté à Chrétien de Troyes qui nommait ainsi les chevaliers qui s'engageaient dans la quête du Graal, fait de tous ces "laisser pour compte" les chevaliers d'une épopée moderne, leur redonnant noblesse et grandeur.
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14.00 €
Ciels, visage
BC
C'est l'histoire d'un visage qui devient. Une naissance, sa traversée. Son aventure de pensée, de langage et de corps. Quatre saisons. On fait le livre, comme un oiseau coud son creux, des brindilles de phrases, des éclats de respiration, en regardant les ciels, et ce que le temps fait à nos questions. Une magnifique évocation de la transformation d'un corps, la maternité, le surgissement d'une vie, la naissance d'un autre que soi même.
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14.00 €
Comment faire ?
BC
Comment faire quand on est tout petit et que l'on a peur ? Les animaux, les ballons, les jouets, les doudous et les loups vont aider l'enfant. Un livre de poésie pour les enfants. Dès 3 ans.
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8.00 €
Connaissance du centre
BC
Cécile Riou se promène dans Bourges et nous livre ses réflexions. Entre curiosités et réflexions savantes, un beau texte sur une ville. Certains Auvergnats pensent que l’âme de Picsou habite sous la peau verte des lentilles. J’entends cette fin de jour le cri persistant des martinets, comme un trait de craie sur le tableau, un crissement de clé contre la portière, un scintillement de voyelles. J’ai longtemps étudié les usages des fourmis. Il y en a qui vont seules, d’autres montent par pelotons. J’ai reconnu les éclaireurs et les ouvrières. À l’endroit le plus découvert, gagnant le point le plus haut, la fourmi athlète tire la patte d’une araignée-cyclope, cinq fois plus grosse qu’elle. L’équilibre des fourmis n’est pas livré au hasard ; le jeu de leurs chemins me donne les proportions de l’abîme, leur mouvement perpétuel participe à mon équilibre, vital plutôt que mécanique. Je les tâte des yeux.
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16.00 €
Construction d'un igloo
BC
Beaucoup de poèmes des «construction d’un igloo» sont des sortes de tutos poétiques pour traverser la vie – dans un monde inondable, dans une vie parallèle. Cela, tristement et follement, grâce aux mots retrouvés de la profondeur et de la légèreté – avec un air de ne pas y toucher. D’autres poèmes sont des mini-intermèdes ou les épisodes d’une poésie aventureuse, hasardeuse qui vient d’une impression d’étrangeté que cette même poésie arrange pour notre intelligence qui voudrait bien jouer à colin-maillard. Beaucoup de ces poèmes sont donc pratiques comme des instructions. Idiots aussi, comme des tutos pour tout. Déterminants comme des bibliomancies. Déroutants comme des koans. Volants comme des écureuils. Décevants comme des chiens à poils longs. Désarmants comme les lèvres d’un lion.
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16.00 €
Contours Du Piège
BC
Provisoirement indisponible
12.00 €
Coupe courte
BC
On coupe, on lisse on boucle. En arabe poésie et cheveux sont homonymes. Coupe courte est une chambre d'échos où lire nous porte à entendre ce qui est à voir, à voir ce qui est à entendre, où les mots se chargent en tous sens de tous leurs sens, s'entremêlent, se répondent, se confondent. Ces poèmes effervescents se traversent de haut en bas, de bas en haut, mêlant verbe, voix et vue. On boucle, on lisse, on coupe.
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14.00 €
d'Ailleurs
BC
D’ailleurs de Catherine Weinzaepflen nous emmène à Hawaï, enAlgérie, Sardaigne, France à travers des poèmes/lcorrespondance entre celle quireste et celui qui est parti. Instantanés du quotidien faisant la part belle auxsens et aux sensations mais sans oublier rencontre avec l’autre. Ce textepropose de magnifiques portraits de femmes et d’hommes, dont elle nous livreparfois les noms Vroum, Georgia, Fabio ou bien juste saisis par un geste, unmot, un regard, dans tout lieu du quotidien, sans oublier les animaux. Pour lapremière fois chez elle, s’insère dans le champ poétique la photographie, noncomme illustration du texte mais comme poème à part entière ou plutôt photopoèmecomme elle aime à les appeler. Photographies de paysage, d’objet, de détails demaison, elles deviennent partie du livre à part entière. Paysages, repas, viequotidienne, petites histoires, mais aussi actualité, la poésie de CatherineWeinzaepflen parle du monde comme il va.
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16.00 €
d'ombres, d'eau et de sel
BC
Un renard, un jour, a dressé la tête vers moi. Je crois l'avoir aimé autant que toi ; je l'aime en toi, qui es fait comme lui, d'eau et d'un peu de sel. Parfois, je m'entraîne à le dire, variant les tons, faisant claquer un peu ma langue ou chuchotant à mots couverts ; je t'aime. Par miracle, il semble qu'un rien de ce qui m'appelle à toi traverse le son de mon murmure.
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20.00 €
dehors dehors
BC
J'AVAIS DES TACHES DANS LES YEUX. C'ÉTAIENT DES PRÉSENCES PASSÉES OBSÉDANTES. JE VOYAIS PLUS BIEN. ALORS JE SUIS PARTIE CHERCHER MA LANGUE EXORCISTE DEHORS. L'ERRANCE A DURÉ TROIS MOIS. MÊME DEHORS JE CHERCHAIS ABSOLUMENT LE DEHORS. J'ACCUSAIS LE SOLEIL
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14.00 €
Demain L'Instant Du Large
BC
Ecrire la mer, la penser à travers les navigations de l'autre si proche. Penser les désirs, les appels, les ivresses de l'ailleurs. Le suivre sur la mer et ses chemins imaginaires... « Demain l'instant du large » est le journal de bord de celle qui écrit depuis la terre où elle attend et pense à celui qui va avec le vent, l'immensité, les incertitudes de la météo. Naviguer est nécessaire vivre ne l'est pas, dit Pessoa. Pourtant écrire ces départs, ces traverses, ces absences affirment autant la nécessité de vivre, d'écrire, que celle de naviguer.
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12.00 €
Depuis Distance
BC
depuis Distance est le récit d'une rupture immobile et invisible. La voix qui s'exprime, parvenue « au milieu de sa vie «, trace une cartographie lacunaire de ses attachements, affectifs, charnels, spirituels.Tout en s'ancrant dans un quotidien estival (on y reconnaît les bribes d'un décor montagnard), le texte se nourrit de la tension ente ces attachements, l'ombre des pertes, et un désir de liberté qui implique la mise à distance irrévocable de tout ce qui entrave, de tout ce qui «retient.»
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12.00 €
des errantes
BC
des errantes tissent des liens physiques, psychiques et temporels entre les personnes et leurs milieux, ou leurs « non-milieux » où elles ont atterri. Par une écriture poétique mêlant géologie et gériatrie, l’autrice donne à voir l’errance des personnes âgées rencontrées pendant dix mois en résidence d’écrivain Île-de-France à l’hôpital en les comparant à ces roches perdues, appelées blocs erratiques ou pierres errantes. Témoins des temps, des changements climatiques, ces blocs de pierre déplacés font écho aux « innom-mé(e)s » pris dans la perte de leurs repères mémoriels et géographiques. Des « dessouvenus » aux échoués, des égarés aux « dérangés », des errantes se veut un territoire d’accueil de tout cela en marge.
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14.00 €
des transports
BC
Les poètes Vanda Mik'ic et Jean de Breyne (s')écrivent durant leurs déplacements de voyage, dans l'autobus, dans la voiture, dans le train, dans l'avion... Dans ce livre deux années d'une correspondance décidée : un ensemble de poèmes écrits chacun, d'elle et de lui en voyage, et chaque fois immédiatement envoyés elle à lui, lui à elle. Par voie électronique la plupart du temps. Ils écrivent le poème Des transports. Livre fait de sensations, de rencontres, de réflexion sur le voyage, l'écriture, la traduction, deux poètes parlent de leur "transport"pais aussi de l'amitié.
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14.00 €
Deuil pour deuils
BC
Peu de chagrin à la mort de maman, davantage à celle de pépère, le grand-père de Joëlle qui l'a élevée, que je ne connais que par ses rêves. Ayant tôt fui l'école - surdouée pauvre déménagée en classe technique - mannequin junior à Londres - lisant la poésie contemporaine quand je ne la comprenais pas, n'imaginais pas qu'on puisse être poète - de ses allumettes de verre ou de vair ou de pâte d'amandes elle m'a fait. Deuil pour deuils. À présent seulement je comprends le titre, peux pleurer mes morts.
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14.00 €
Deux trois mots sans importance
BC
Pensées fugaces, flashes de vie, paroles volées... Quel intérêt leur accorder'''Deux trois mots sans importance est une suite d'aphorismes poétiques qui disent autant l'incertitude et la vanité de l'existence que la beauté et la fulgurance du monde. Au coeur de l'intime, ces mots-là interrogent aussi le langage, comme pour mieux se rapprocher de l'essentiel.'
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14.00 €
Difficile d'en sortir
BC
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14.00 €
Do Not Stock Flat, Suivi De Fragile
BC
Please do not stock flat, dans la tradition des Tombeaux littéraires, Manuel Daull dresse une liste de femmes dont la fragilité, la sensibilité les conduisent vers la mort. La voix, une voix, tel un choeur antique, parle de leur vie, tragédie d'un monde qui ne les écoute pas, ne les voit pas, les violente. Et l'on reconnaît Sylvia Plath, Viginia Woolf, Marguerite Duras, Jean Seberg.... Mais qu'importe, elles sont celles qui sont et dont le destin se brise. En parlant d'une, il parle de toutes, en parlant de toutes, il évoque l'une, interrogation incessante d'une écriture qui cherche en parlant du particulier l'universel. Texte en vers dont chaque groupe, chaque « strophe » évoque une « Femme damnée ». Fragile, texte en prose, entrelace deux voix de femmes, fantômes semblables et différents, qui racontent toutes deux l'amour, immense, trop fort trop grand qui conduit à la mort, à la séparation. Mais au-delà de leur destin particulier, Manuel Daull raconte l'amour fou : « vous me parlez de vous, vous me parlez de moi, j'entends ».
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15.00 €
En exergue
BC
"En exergue" est une méditation sur l'usage (et l'abus) des citations dans le discours, dans la littérature, dans la vie. Il présente de manière parfois drôle, parfois grave une des questions primordiales de la littérature contemporaine, le cut up et la citation. Guy Bennet dans ce texte use et abuse de la citation dans un jeu en abîme dénonçant tout en utilisant. Le texte se compose d'une série d'épigraphes appariées et de gloses qui les commentent. Ces épigraphes sont organisées en cinq sections thématiques qui, dans leur ensemble, tracent une trajectoire allant de la conception (de l'écriture) à la mort. Ces sections sont ponctuées d'un choix de méta-épigraphes, certaines comiques, d'autres non, qui soulignent notre tendance à nous approprier et à recycler ce que d'autres avant nous ont dit. Comme le texte lui-même est truffé de citations, il est à la fois une discussion et un exemple de cette pratique.
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15.00 €
En mode turbulent
BC
Ce livre procède à petit bruit, par en dessous, par superpositions et entretissement de voix - par hypographes et par motets. Hypographe, c'est-à-dire privilège accordé à la vue plutôt qu'à l'ouïe : description, mais aussi esquisse, empreinte, sceau ou signature, quand pas tout bonnement « note de bas de page »... Motet, c'est-à-dire petit mot, choix de l'ouïe plutôt que de la vue : prétexte à musique, textes enchevêtrés, épaisseurs sonores confondues, textures, tuilage... Hypographes et Motets font signe vers le manque et le peu (vers ce qui reste, ce qui fait chemin en dessous). Vers le destin à-petit-feu-saisi (« tiens bon »). Vers l'épopée impossible.
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14.00 €
En Vigilance Extérieure
BC
EN VIGILANCE EXTÉRIEURE sinscrit dans le prolongement thématique de Faire le mur. Sept parties distinctes composent lensemble et sont autant de propositions de formes. Les sections se resserrent autour de la question des murs dans le monde, des frontières, des lieux de transit, des caméras de contrôle. La référence cinématographique est également présente. Des photographies et des documents (artistiques et de presse), le plus souvent iconographiques, ont été utilisés au cours de lécriture de cet ensemble.
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12.00 €
Énergies, Nous
BC
Provisoirement indisponible
14.00 €
Entre
BC
Entre est ponctué à l'aide d'une paire de dès. Les intervalles entre chaque phrase s'étendent donc entre deux et douze coups de curseur. Entre est un texte aléatoire qui est accompagné par l'empreinte de trois formes transcendantes : le cercle, le carré et le triangle.
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12.00 €
Et puis, soudain, il carillonne
BC
Dans Et puis, soudain, il carillonne sont choisis des extraits de cinq recueils parus aux éditions Tarabuste, Le Cormier et Lanskine entre 2005 et 2021. Ce recueil permet ainsi d’appréhender le travail d’Elke de Rijcke au travers des années, ses nuances et son évolution. Dans une poésie du corps et de l’intime l’autrice explore les thèmes du désir sexuel, de la maternité, de la féminité, tout en puisant dans les domaines des sciences, de l’art...
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12.00 €
Europe Odyssée
BB
Ces hommes, ces femmes, ces enfants qui arrivent en Europe après une longue route semée d´embuches et de violence pour échapper à la misère et à la guerre sont sans langue, sans identité. L´accueil qui leur est fait, la peur, la police. Le texte qui passent du nous au ils ou elles nous donne une peinture sensible et révoltée de la destinée des réfugiés.
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13.00 €
Exercices d'apprentissage
BC
"Là-bas les voleurs Ont pris mon appartement et tout ce que je possédais Et moi je les observe d’ici À quatre mille kilomètres de la Terre promise Les voici qui mangent ma nourriture Qui dorment dans mon lit Qui se mirent chaque matin dans mon miroir Qui utilisent ma brosse à dents Et qui portent même mes sous-vêtements. Ils ont fait des enfants Et chaque jour ils leur disent que cet appartement est un cadeau de Dieu  Mais les voleurs savent que je suis toujours là" Entre nostalgie et colère, Tarik Hamdan écrit depuis Paris sur sa vie de réfugié palestinien. Se mêlent douleur du déracinement et de l'exil, colère contre le destin de la Palestine, recherche de liberté.
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15.00 €
Exodes
BC
Exodes (2017) d'Urszula Koziol évoque un monde dans lequel l'homme et la nature s'opposent dans une tension entre émerveillement et inquiétude. Poésie témoignage qui parle des catastrophes, des désastres, elle porte un regard clairvoyant mais non dénué d'humour sur les problèmes et les tensions de la société polonaise et même occidentale.
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14.00 €
Explorizons
BB
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14.00 €
Exposition de reptiles vivants
BC
Tout animal a un monde et voici donc celui de Guillaume Marie. Exposition de reptiles vivants est un livre de parade amoureuse, c’est une queue de paon déployée, un brame un peu obstiné, un rite obscur de chasse dans lequel on ne sait plus qui est la proie. C’est un livre de désir autant qu’une exploration du devenir-animal. Pour le composer, Guillaume Marie s’est appuyé sur la force presque chamanique des noms de bêtes : coq, veau, pic, geai, pie... autant de monosyllabes qui ont influencé la musique particulière et le rythme du livre. Mais Guillaume Marie, dont c’est ici le premier recueil en solitaire, a aussi rassemblé des textes plus longs, qui ressortent d’une prose métaphorique infusée par l’expérience de la nature comme par ses lectures. C’est enfin un livre d’une drôlerie constante, d’un poète qui s’amuse de son double besoin perpétuel de délimiter son territoire et de se laisser déborder.
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14.00 €
Faire émerger des mots
BC
Quand un poète va dans les classes des lycées et que les mots émergent... ou pas. Eric Pessan nous parle de son expérience d'atelier d'écriture auprès de lycées et collégiens. Des moments de doutes, d'émotion, ce livre vivant, rageur, drôle aussi parfois montre toute la richesse de ces rencontres pour l'auteur et pour les jeunes qui ne diront peut-être plus "la poésie on s'en balek".
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10.00 €
Falaise au ventre
BC
Le corps est-il un paysage habité ? Existe-t-il un paysage qui corresponde au corps que l’on habite ? En incarnant la falaise, de ses effondrements à ses plis et ses replis, de sa force verticale à ses failles et ses effondrements, l’auteur interroge la possibilité d’habiter et de dire encore le monde. Cette Terre qui nous porte et se désagrège, dans une perte progressive de repères, nous permet-elle d’accoucher encore de mots ? Entre mythologie, biologie cellulaire et géologie, toutes espèces côtoyées et confondantes, c’est tout un corpus de mondes convoqués qui entrent en résonance. Falaise au ventre ou la mutation d’un monde, d’un corps, d’une langue pour rester vivants. Maud Thiria est parisienne mais lien avec la Normandie. Il y aura une exposition au manoir du Tourp avec la photographe autour du livre.
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14.00 €
Fantômes et gens perspicaces
BC
Dans Fantômes et gens perspicaces il s'agit, dans unemultiplicité d'adresses, de lettres-poèmes (ou de poèmes-lettres, comme s'amuseà les distinguer l'auteure, ne dessinant que pour mieux les remettre en jeu leslignes de partage entre prose et vers, entre improvisation et compositionrigoureuse), lettres envoyés à des vivants, écrites pour des morts, ou encoredestinées à des administrations, ces instances-fantômes de nos existences, maistoutes, toujours, " au présent de l'écriture ". Construit en septparties, ce livre tient en haleine de bout en bout comme si l'on s'attendait àun dénouement, là où de dénouement il ne saurait y avoir (mais nous importentles noeuds et les surgissements, leur énigme), et accueille aussi, outre unelettre à un crâne et un poème dédié au chat de Dante, un scénario, des massageschinois, de nouveaux " Contes d'ici à lire n'importe où " avec leurs poèmes-sms,- le tout lié par un chemin d'axiomes.
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20.00 €
Froid aux yeux, précédé par Sous le parapluie, le cri et suivi de Tous les chevaux
BB
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16.00 €
Galerie Montagnaise
BC
Galerie montagnaise, à partir de mots, de paroles d'Il ,Elle, d'indiens..., à partir d'extraits de documents historiques, géologiques, poétiques, photographiques... matériaux sur lesquels s'opère l'agencement des énoncés pour dessiner les rives du Saint-Laurent parcourues par les Basques ou par l'anthropologue béarnais, le baron de Lahontan voyageur pionnier qui arpentait le Québec au temps de Louis XIV à la rencontre des tribus amérindiennes Innus. Une langue rythmée qui interroge la source des mots, des noms de lieux ou de peuple.
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14.00 €
Gazelle, je t'enverrai
BC
« Gazelle, je t’enverrai », publié en 1972, est un recueil qui a fait date dans la poésie israélienne moderne tant par son originalité que par sa radicalité. Composé de brefs textes sans titre qui font tantôt penser à des notes arrachées à un journal intime et tantôt à des scènes oniriques, dans une langue extrêmement contrastée où le registre biblique s’articule à l’hébreu idiomatique, il est également marqué par une syntaxe brisée, comme fut brisée toute une génération, traumatisée par la Shoah et les guerres successives du jeune état d’Israël.
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14.00 €
Géométrie du cri
BC
Livre sensible et intense, Géométrie du cri est le récit choral d’une traversée de la douleur, entre obscurité et lumière. Chloé Delaume qui a lu le manuscrit dit que c'est un livre admirable.
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15.00 €
Glace
BC
Glace raconte l'hiver, la neige et la vie avec Octave, le fils d'Angèle Casanova. Dessiné par Sarah, il est le seul personnage visible, que l'on découvre à travers le regard de sa mère, toujours hors champ. Angèle Casanova observe à la loupe ses émotions et son quotidien et s'attache à broder des motifs inspirés du patrimoine littéraire jeunesse. Sarah Battaglia, plasticienne, cherche la rencontre avec la matière organique, d'origine animale, humaine, végétale ou poétique.
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10.00 €
Hologrammes
BC
Cest dans une langue riche, variée, issue dune recherche personnelle tout à fait originale que les poèmes de ce recueil soffrent à notre lecture. Il y est question du monde, de soi, de lamour, de la finitude, de Dieu et de son absence-présence, du mystère de la vie dans une poétique empreinte de sensualité. Le poète sétonne, ne proclame rien, partage avec le lecteur cet étonnement, quil soit émerveillement ou déception, ravissement ou désespoir, qui constitue le socle de sa réflexion existentielle. Elle tente de poser les bases dune éthique, sinterroge sur le Mal, loutrage fait à la vie, à lêtre sensible, et apostrophe le lecteur. Lire les poèmes dEwa Sonnenberg, cest entrer, de fait, dans un dialogue sur les questions les plus cruciales qui se posent à lhomme, et ce dune façon aiguë, où langoisse, linquiétude, leffroi même taraudent le poème.
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14.00 €
Hourvari
BC
Hourvari, terme de vénerie, ruse d'une bête traquée consistant revenir sur ses voies pour mettre les chiens en défaut.Cette suite poétique est construite de manière narrative, comme une enquête, une chasse lente et patiente dont l’objet est Reina, avatar de ce qu’on nommait autrefois la Nature, prise ici à la fois comme un texte à déchiffrer et lire dans le monde, un grand corps à étreindre et un lieu à habiter. Reina est donc aussi une figure du poème, et l’enjeu est une traque, un geste cynégétique, une quête des signes à décrypter. A la manière d’un rituel chamanique, la voix qui s’exprime ici tente de cerner Reina, de s’en approcher au plus près, de retrouver le sentiment de présence poétique au monde et aux êtres qui semble perdu. Pour cela, l’initiation doit passer par une exploration de soi, du temps (retour à l’enfance comme source de ce savoir intime) et de l’espace (bien souvent, l’espace comme construction intérieure, aussi). Le texte de la Huitième Elégie de Rilke a guidé le poème et hante comme un fantôme cette voix en quête éperdue de présence, jusqu’à la rencontre fulgurante avec l’oiseau, et jusqu’à la nécessité de regarder la mort dans les yeux. Ce recueil fait aussi l’objet d’un travail de mise en voix et en espace, dont la première version a été présentée lors d’une exposition en 2019 (à L’Aparté, Besançon), et qui sera repris lors du prochain « Labo Démo » du Centre Wallonie-Bruxelles. (voir le projet ci-dessous). Auteure d'Aix-en-Provence
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13.00 €
Il était une demi-fois
BC
Des poèmes pour les grands, les petits et les autres... Tiens, tiens,voilà qui est curieux. Les grands, on les connaît, ils lisent le journal, gagnent de l'argent et se serrent la main quand ils se rencontrent dans la rue. Les petits aussi on les connaît bien, et comment, puisque c'est nous ! On crie dans la cour, on rit à table et on a plein de questions à poser tout le temps à nos parents. Beaucoup plus de questions qu'il n'ont de réponses. Mais les autres ? Qui sont les autres ? Peut-être les grands restés secrètement tout petits. Ou les petits qui aimeraient être grands, parfois, rien que pour regarder la télévision jusqu'à minuit et aller se coucher sans se brosser les dents. Ou encore ceux qui n'ont pas besoin de fermer les yeux pour rêver. Comme vous. Comme moi. N'est-ce pas ?
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12.00 €
Il ne faudra plus attendre un train
BC
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Implosions
BB
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Incertitude De La Note Juste
BC
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Insomnies
BC
Texte traversé par le désir, le corps, le deuil et lamélancolie, qui parle de la fin d'un amour, de l'absence, du départ de l'hommequi retourne chez lui, en Argentine. La femme fuit son appartement, dort àl'hôtel, il l'appelle au téléphone, chaque nuit, puis elle bloque son numéro.Elle revient chez elle, essaie de vivre. Puis un jour.... il est là. Les dessins de Kent accompagnent ce texte, ils dialoguent dans un récit intermittent jour/nuit fait de présence etd'absence à la fois. Un spectacle musical accompagne ce texte.
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15.00 €
J'aime le mot homme et sa distance (cadrage - débordement)
BC
Florence Pazzottu emprunte au rugby le cadrage-débordement et ses trois temps, face à face, feinte et échappée, pour proposer, dans une traversée réjouissante des formes et des genres, une véritable aventure poétique, dans un sens que ce livre contribue à renouveler. S'ouvrant sur un éloge du ratage et du dévoiement dans lequel mythes et faits d'Histoire voisinent et fusionnent avec les expériences les plus contemporaines, triviales parfois, J'aime le mot homme et sa distance joue sans cesse, entre vers et prose, entre jaillissement et précision de la pensée, récit serré et saut risqué, autobiographie et adaptation de contes japonais du Xe siècle (avec invention de poèmes-sms), et surprend autant par son accueil de l'imprévisible (dont Florence Pazzottu fait une discipline) que par la précision et l'exigence de sa composition. Une puissante sensation de liberté accompagne de part en part la lecture de ce livre.
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18.00 €
J’écris pour le matin clair
BC
Dans J’écris pour le matin clair de Mads Mygind le narrateur questionne notre recherche de cohérence, de sens, en mettant tout ensemble sur la table poétique : ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il fait, ce qu’il pense, ce qui se dit, ce qui se passe... Il brouille les unités de lieux et de temps, les frontières entre l’anecdote et l’évènement, le trivial et l’existentiel. Se refuse à porter un jugement. Reste en état de choc et d’hébétude et entraîne le lecteur dans un jeu de perceptions à un rythme qui oscille entre scansion emportée et une série de contrepoints d’une lenteur plus mélancolique.
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14.00 €
Je neige (entre les mots de Villon)
BC
Dire les mots absents de la poésie de Villon, parler depuis les interstices entre ses mots. S'enfoncer dans la béance Faire entendre ce qui reste quand on met à terre les poèmes. Le mouvement qui ondoie sous les mots, ou juste avant les mots. Cette impulsion d'écrire qui a été sienne Ressaisir l'ondulation entre la vie du poète et son oeuvre, ce qui sourd juste entre les faits actés dans les nombreuses biographies et les ballades des Lais et du Testament. Dire le devenir poème. Un espace blanc strié. Un trait d'énergie entre la personne de Villon et son oeuvre rédigée.
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13.00 €
Je suis amoureuse
BB
Ce livre est un ensemble de 4 textes où la poésie se cherche comme expérience des énergies de l'amour. Chacun des poèmes rythme par l'écriture une étape particulière, une quête, un mouvement vers l'autre, un partage d'énergie jusque dans sa dimension cosmique. Un manifeste vient clore cet ensemble : une invitation à saisir les intentions de cette poésie pulsée.
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14.00 €
Juin sur avril
BB
Juin sur Avril est envisagé comme s’il s’agissait d’une oeuvre architecturale. Son point d’ancrage est la sculpture gigantesque et labyrinthique The Flux and the Puddle (2014) de l’artiste canadien David Altmejd. L’objectif de Juin sur Avril n’a pas été de décrire la sculpture, mais d’investir celle-ci comme l’espace d’une quête poétique. Cette quête poétique n’est autre que le voyage de la vie récente de l’auteure. Y sont abordées plusieurs thématiques, comme l’univers en tant que donnée physique, certaines avancées en neurosciences, le savoir astrologique, l’exigence de l’amour, le désir sexuel, Éros comme juge et possibilité du bonheur.
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18.00 €
L'absolu de ma machine
BC
L'absolu de ma machine est composé de 12 séquences qui s'amplifient progressivement en un seul cercle d'énergie de plus en plus vibrant. Ce poème est un hymne à la présence impersonnelle dans les êtres vivants. Le corps comme abritant lumière, énergie et mots dans la peine et la joie.
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13.00 €
L'accouchée
BC
Une femme raconte son arrivée à la clinique, heure par heure le « travail « qui précède l’accouchement, et l’accouchement lui-même, en décrivant l’expérience de la femme confrontée à l’univers médical d’une clinique de maternité. Ce texte très dense, écrit sans fioriture, est l’un des rares qui témoignent directement de l’expérience physique et psychique d’une femme (en l’occurrence écrivain à part entière) à la naissance de son enfant
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8.00 €
L'amour en mode urgence
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Ewa Lipska traite des problématiques contemporaines et existentielles à travers la métaphore du numérique et de nos outils informatiques, plus largement à travers le champ conceptuel lexical de la machine, ce qui n'exclut aucunement le lyrisme. Pour nous parler de tout ce qui menace l'amour et notre monde, de la nostalgie de ce qui aurait pu être si " la raison n'avait pas été révoquée ", Ewa Lipska crée une langue profondément novatrice, une poétique ancrée dans une utilisation subversive et ironique du lexique du monde virtuel. Au-delà de son ancrage dans la littérature polonaise, elle nous interroge sur le monde contemporain et pour la première fois, ce nous qui dans ses recueils précédents englobait le genre humain, fait pour la première fois référence uniquement au couple, comme si, face à la folie et à sa vision catastrophiste du devenir du monde, l'intime et plus particulièrement l'amour, était le seul moyen de sauver l'être humain.
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L'Appel
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L'Atlas des 2-mers
BC
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20.00 €
L'effet de la lave
BC
Après s'être engagé pendant six ans au sein d'une unité militaire dans le nord de l'Irak, Richard, accompagné de sa nouvelle petite amie, revient dans sa province natale. Quand il réapparait en pleine nuit dans la vie des siens, tous ont changé. Ses soeurs et ses parents aimeraient le reconnaître et l'accueillir comme il se doit. Mais les souvenirs même semblent les séparer. Chacun des membres de la famille voudrait lui pardonner d'avoir entraîné dans sa fuite Bastien, son jeune frère. Ils n'y parviennent pas. Richard va dorénavant s'obstiner à rester. Quelle volonté l'obsède à rassembler père et mère, frère et soeurs, alors que sa fuite de la ville en guerre peut les mettre tous en danger ? L'aînée, Mathilde, vient de rentrer, elle aussi, d'un long séjour aux USA où elle a eu un fils. Richard attend qu'on lui présente l'enfant. Il ne quittera pas la maison tant qu'il n'aura pas fait sa connaissance. C'est alors qu'elle lui confie que la grange où ils ont vécu l'intensité de leur adolescence a brûlé. Entre la peur de perdre l'amour de l'Autre et le désir d'échapper au monde familier, une nouvelle question ne cesse de jaillir dans la tête de Richard: que représente-t-il aujourd'hui à leurs yeux ? Un rescapé ? Un traître ? Un frère au charisme fou ? Ou bien l'éternel enfant qui fut adopté ? A mesure que la nuit avance, la place qu'ils imaginaient être la leur au coeur de la fratrie va être bousculée et les tensions vont croitre jusqu'à l'implacable sacrifice. Une nuit entière pour se défier, se rapprocher, se confondre. Une nuit pour que les destins des uns s'immiscent, s'infiltrent, s'insinuent en chacun et répondent à la demande pressante du fugitif.
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14.00 €
L'enfant des dons
BC
L’enfant reçu en don/Dziecko w darów est le sixième recueil de la poète polonaise, estimée, reconnue comme l’une des figures les plus importantes, pertinentes et percutantes de la poésie polonaise contemporaine. Selon la critique, ce recueil est un livre de la maturité, intime et sincère. Justyna Bargielska aborde des questions qui lui sont familières, intimement liées à son expérience propre. De fait, elle n’a pas recours, dans sa langue poétique, aux grandes notions philosophiques. Sa poésie s’ancre dans le quotidien, dans le vécu, pour nous parler de l’amour, de la maternité, des enfants, de la vie, de la mort, du corps, de l’esprit, de la perte, de la peur, de la finitude, dans une langue totalement dépourvue de pathos et de prétention, mais au contraire teintée d’ironie, qui emprunte au parler quotidien, au lexique et aux références des jeux vidéo, de l’internet, de notre modernité, de notre réalité si pleine du monde virtuel. Le caractère irrévocable du changement, source d’inquiétude pour l’humain, devient signe, motif et contenu d’un accomplissement de l’existence. L’enfant reçu en don est le deuxième publié par les éditions LansKine après Nudelman.
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14.00 €
L'espace et le lieu
BC
Yannick Torlini explore les effets de la langue sur la destinée humaine et sa portée sur les lieux qu'on habite. En se penchant sur les thèmes de l'amour, de l'échec, de la douleur, la langue qu'il emploie s'enroule autour du surgissement et disparition de l'amour, de l'autre. Par cette langue «malangue», il capte les émotions qui nous traversent au quotidien dans une écriture de l’empathie. Comment continuer à dire, à trouver l'espace où rejoindre l'autre malgré la douleur, la fin qui rôde, comment retrouver l'autre dans l'espace habité, dans les lieux désertés. Le texte de Yannick Torlini tourne autour du lieu, de l’espace, et ce thème est central dans beaucoup d’autres oeuvres qu’il a publié. Le lieu est espace à parcourir, à se rencontrer, un espace pour la solitude, pour l’écriture.
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15.00 €
L'invention d'une licarne
BC
L'invention d'une Licarne, petit conte poétique où la poésie surgit dans la narration et l'« émancipe », tels ces événements qui surgissent dans l'Histoire au point, quelquefois, de mener la danse. Grâce à elle, quelque chose advient, qui institue le narrateur comme sujet et le dépasse en sujet collectif.
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14.00 €
L'orage dans tous ses états
BB
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14.00 €
La Chambre Morte
BC
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10.00 €
La cité dolente
BC
A quoi pourrait ressembler l’Enfer sur terre aujourd’hui ? En dialoguant avec La divine comédie de Dante, Laure Gauthier réinvente l’Enfer à partir du récit poétique d’un vieil homme anonyme qui s’enferme volontairement dans un hospice : il fuit notre monde où l’on est enseveli sous un flot constant d’images et d’objets et espère, depuis son EHPAD, trouver enfin le temps de penser à sa vie avant de mourir. Mais l’Enfer aujourd’hui, c’est bien de ne pas pouvoir nous retrancher ni respirer, ne pas parvenir à trouver le temps, même pas à l’orée de la mort. Dans un récit sombre, caustique mais où l’humour affleure, Laure Gauthier nous offre un panorama de notre société en clair-obscur pour nous inciter à redresser la tête et à « oser faire le choix de respirer, les pieds nus et les mains vides ».
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8.00 €
La claire caresse /la clara claricia
BB
La Claire Caresse est un recueil de poèmes suivi d'une pièce de théâtre sur le prieuré de Serrabona où ANna Serra a vécu pendant deux mois en tant que guides. Elle y partage toute la passion qu'elle porte à ce lieucqui la relie à "l'entremêlement du vivant et des émotions autant qu'à celui des civilisations anciennes, à un mystère qu'il s'agit d'explirer sans rien vouloir trouver de plus révélateur qu'un poème ouvert vers les probables. Tout le petit peuple des chapiteaux, le jongleur, les lions, les fleurs, l'acrobate... se promènent dans le texte.
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15.00 €
La clameur des lucioles
BB
On marche dans une ville étrangère, Montréal, de porte en porte, de visage en visage. On ne connait de ce jour, ni la dernière porte, ni le dernier visage. Une phrase s’éteint, les mains serrées sur la rambarde d’un balcon, une ville dans les yeux. Ce livre est devenu un spectacle en 2020. Une lecture interprétée par Sandrine Bonnaire accompagnée par le trompettiste Erik Truffaz qui en a composé la musique. LA CLAMEUR DES LUCIOLES a été jouée en France, en Italie, en Suisse... et a été sélectionnée dans le cadre Un rêve d’Avignon par France Culture en 2020. "...Je vais sortir. Je dois sortir. Marcher dans les rues, écouter la ville. Voir le pas des maisons. Voir les habitants entrer dans ces maisons et en sortir. Plus que tout, je dois aller voir le fleuve, le chemin qui marche, le Magtogoek des amérindiens, le fleuve aux grandes eaux. Le Saint Laurent. Mais peut-être ne sera-t-il plus là. Peut-être que le fleuve aura disparu au fond de la nuit dans le cerveau d’un homme qui le rêvait. Peut-être que le fleuve et tous ses transports de pommes douces, de sel et de farine, coule pour toujours dans le crâne d’un inconnu disparu en forêt. Peut-être que le fleuve que nous voyons là est une illusion, le reflet de la pensée d’un homme étendu sous les branches et que le chemin qui marche le protège maintenant de son absence."
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10.00 €
La constellation de la sandale
BC
En 2020, Sandrine Cnudde traverse seule la région Occitanie à pied, notant ses observations et photographiant paysages, gens et animaux. Elle en profite aussi pour faire des lectures publiques de ses textes chez des habitants. Au retour, elle travaille la mise en forme de ses collectes révélant des espaces invisibles, des liens silencieux qui unissent les hommes à leur territoire.
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16.00 €
La Fautographe
BC
Deux temps s'interpénètrent. Le « je » qui fixe - dans son bain révélateur les conditions de son existence et les portraits-contacts qui mettent en place une transmutation qui - sous l'action d'un corps - se fendent vers une « histoire photographique ». Chaque portrait-contact fait émerger une "humanité" : à la fois situation - proposition narrative et vies incarnées se dévoilent dans l'écriture. S'exprime ici la tentative d'exister de ceux dont on ne parle pas- que l'on ne voit pas - Une tentative de se raccrocher au peu qui reste - une histoire qui cafouille individuellement et collectivement- une étroitesse de sens -des manques que chacun porte pour tenir une vie sans et sous - Ce travail poétique s'accompagne de recherches photographiques - d'articles - de documentation- de musique- etc.
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14.00 €
La femme à l'oreille cassée
BC
Quand Delphine Bretesché apprend que son cancer est reparti, elle décide d’écrire. Elle nous livre alors un texte à la fois drôle et déchirant dans lequel elle raconte ce qu’elle vit mais aussi revient sur les grands moments de son enfance et de sa vie. Elle décède du cancer le 23 décembre 2021. En cherchant dans ma boîte de réception – ce que je n’avais pas voulu faire depuis des mois – je retrouve la date à laquelle j’ai enfin reçu le manuscrit de Delphine, c’était le 3 octobre 2021 ; ce texte, nous en avions parlé à de nombreuses reprises, il avait un titre depuis le début, La femme à l’oreille cassée, mais jamais Delphine ne le nommait ainsi, elle l’appelait son best-seller avec une solide dose d’auto-ironie. « Une femme qui écrit sur son cancer = best-seller assuré », répétait-elle, mi-grave, mi-rieuse. Ce best-seller a été écrit rapidement, en moins de six mois, entre le moment où Delphine apprenait la récidive d’un mélanome à l’oreille contre lequel elle avait lutté l’année précédente – récidive étant alors jugée préoccupante mais curable – et celui où elle a eu confirmation d’une invasion de plusieurs organes par des métastases. Ensuite, Delphine avait un combat à mener, elle n’a plus touché au manuscrit, n’a pas laissé d’instruction à son sujet sinon qu’elle souhaitait qu’il soit un jour publié. Avec Benoît Guillon, son époux, et Catherine Tourné, son éditrice, nous avons repris son best-seller et procédé à quelques ajustements, décidant de le chapitrer, prenant la décision de déplacer Premiers de cordée en fin de volume. Les modifications sont mineures et vont dans ce que nous pensons être l’intérêt du texte. La femme à l’oreille cassée est un texte formidable et poignant, drôle et empathique, intime et universel, mêlant roman et poème, où une narratrice se dédouble pour raconter sa bataille contre la maladie et replonger dans des épisodes marquants de sa vie. J’ai mis du temps à le relire, ce manuscrit ; mais une fois la chose faite, j’ai eu la conviction qu’il fallait absolument lui permettre d’avoir des lecteurs, c’était – je me répète – le souhait de Delphine. Je ne sais pas si ce livre deviendra un best-seller, je sais simplement qu’il saura trouver un chemin sensible chez celles et ceux qui maintenant pourront le découvrir, ce qui est la plus belle chose qui puisse arriver à un texte. Eric Pessan
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La fin du monde
BC
Depuis le temps que tout le monde l’annonce, voilà : c’est (enfin) La Fin du monde. Le livre de Samuel Deshayes et Guillaume Marie est un chant prophétique d’aujourd’hui, jouissif et inventif. Une danse de joie sur un volcan en train d’exploser. Partie de la banlieue sud de Paris, leur apocalypse englobe peu à peu toutes les histoires, toutes les géographies. On y croise des créatures fantastiques et immenses, une comète, une prophétesse, des lamantins. La Fin du monde, composée d’une trentaine de courts chapitres, joue des formes de la narration et l’explose avec les armes de la poésie. Deshayes et Marie reprennent des formes existantes (sonnets, sextines, versets, etc.), les détournent, en inventent de nouvelles.
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La gestion des espaces communs
BC
Une fois ôté tout projet d'écrire, on peut commencer de la façon la plus simple, faire avancer un nous, l'inscrire dans un espace élémentaire issu de l'enfance ou de l'administration des eaux et forêts, qu'il traverse on ne sait trop dans quel sens car il y progresse peu. Les éléments sont prêts pour un récit, mais disjoints, parfois défectueux. C'est un assemblage non-linéaire. Si chaque paragraphe est une nouvelle tentative, le but n'en est pas clair, quoique sans cesse il soit question de définir ce dont il s'agit. Du reste, le nous peut céder la place à un je, un tu, qui ne sont pas davantage individués. Ils ne sont aussi bien qu'un effet de la grammaire. Pas de solution de continuité entre la langue et le réel (ou la fiction), non parce qu'ils s'équivaudraient mais parce que croyant être dans l'un on est dans l'autre : ça communique, comme si - hypothèse - l'objet de ce texte était le texte lui-même et l'objet qu'il constitue, qui dérive à l'intérieur d'un espace clos.
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La Pierre à 3 visages
BC
Trois parties, trois formes d'écritures, trois « portraits de femmes », ce texte mêle, par la forme et le fond, modernité et passé, archéologie et vie quotidienne, langue poétique et de tous les jours. La poésie comme lieu de rencontre de toutes les époques, de toutes les femmes, de toutes les écritures. La première partie reprend la forme de la première écriture apparue en Irlande, (système de lignes symboliques de part et d'autre d'une pierre verticale), dans les autres parties vers courts ou plus longs.
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12.00 €
La plus petite subdivision
BC
Katia et Fanny s'écrivent depuis leurs villes de province,respectivement moyenne et petite. Elles ne se connaissent pas, ne se sont jamaisrencontrées, mais se sont lues. Ce qu'elles apprennent l'une de l'autre àtravers leurs échanges de poèmes, elles l'apprennent surtout à travers deslieux. Lieux fondateurs, lieux de vie, lieux fantasmés, lieux refuges, lieuxhantés. Leurs grands-mères, leurs amoureuses, leurs voisin-e-s, leurs ami-e-s etle personnel médical sont les invité-e-s de ces vignettes de leur quotidienpassé ou présent, figures qui traversent les paysages modestes qu'ellesaffectionnent. Ce qu'elles se confient, au fond, c'est peut-être leurssubterfuges pour tenir dans un monde en flammes, en guerre, en constanteréduction. Les petits cercles des pierres qui entourent le feu de camp, lespetits cercles de proches, les petites subdivisions où l'on s'exerce à modifierle réel par la poésie – rien qu'un peu, comme on pose une main sur des omoplatessecouées de pleurs.
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16.00 €
la porte, le rêve
BC
« Avec le désert du Néguev et le site archéologique d'Avdat, ou Oboda, Christophe Lamiot Enos a trouvé un paysage qui n'appartient ni au passé ni au présent, ni au rêve ni à l'Histoire, mais à tout cela ensemble. Et les oeuvres de Chelsea Mortenson sont au diapason de ses poèmes : comme ces coupes de pierres polies qui représentent des paysages imaginaires, cachés au secret du minéral, ou ces paysages de ruines de villes de pierres, qui réinventent la nature. » René de Ceccatty
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16.00 €
La serpe
BB
La Serpe raconte le destin d'une famille de paysans pauvres du Vestland, région des fjords autour de Berger. Endre, l'héritier de la ferme, tombe malade, alors que la plupart de ses frères et soeurs ont déjà émigré en Amérique. La beauté du paysage norvégien, la montagne, la pierre, lesl ivres, sont autant de personnages de cette histoire. La Serpe est à la fois un recueil de poèmes, un magnifique roman d'amour et une saga familiale sur trois générations, sans qu'il soit possible ou même nécessaire de savoir quel livre on a entre les mains.
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16.00 €
la somme de ce que nous sommes
BC
Réédition.« Le jardin, ce que nous appelons le jardin, mêle tout à la fois clartés et opacités, espoirs et craintes. Le monde, à nos pieds, semble démesuré et profus. Il commence pourtant à l’endroit même, tout entier offert à nos regards et nous n’y comprenons rien. » La somme de ce que nous sommes restitue la puissance d’évocation propre aux lieux de l’enfance, à leur richesse sensitive, à leurs « expériences multiples » et à leur géographie singulière et affective. L’enfance y est dite et décrite au plus près, simplement. Suffit-il de retourner dans chaque lieu ou d’ouvrir ce livre, de franchir leurs seuils respectifs, pour qu’elle surgisse à nouveau dans son présent immuable ; puisque, nous répète l’auteur : « notre enfance est devant nous ».
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14.00 €
La somme de ce que nous sommes
BC
La somme de ce que nous sommes relève, surtout et avant tout, du règne de l'enfance et des lieux qui lui sont indéfectiblement attachés; où elle a pris corps, et, disons-le, racine. La « somme », dont il est question, est donc, d'abord, celle des lieux ;et dans chaque lieu, celles des expériences et des sensations intrinsèques qui leurs sont redevables, dont ils constituent « la source », le point d'ancrage, et, en même temps, la « caisse de résonance ». C'est à la découverte d'une «géographie constitutive et essentielle »que nous entraîne ce livre. À travers trois lieux principaux et non clos sur eux-mêmes (puisqu'ils ouvrent les uns sur les autres, et ouvrent également chacun sur d'autres lieux, proches ou plus lointains), l'enfance s'énonce le plus souvent au présent - dans le présent des faits et gestes, des aventures modestes, des épiphanies et expériences, qui la marquent et la nourrissent durablement. Si quelques noms propres circulent ici et là, ces trois lieux ne sont pas nommés ou situés autrement que par leur désinence générique et enfantine : «Le jardin», «Le ruisseau», «L'île ». Car ces lieux valent pour tous et pour chacun, ils sont de l'ordre d'une « expérience commune », ou, tout au moins, d'une expérience partageable ou partagée.
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14.00 €
La taille-crayon
BC
Tandis que vous dormez, enfants, les objets se réveillent dans la trousse de l'écolier. J'ai appris cela un soir que je faisais semblant de dormir... Poésies pour enfants à partir de 8 ans.
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10.00 €
La Vie Moins Une Minute
BC
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14.00 €
Laissez-moi seul
BC
Chaque jour l'actualité relate les parcours multiples et chaotiques de ceux que l'on nomme migrants. Rémi Checchetto fait entendre la voix singulière de l'un d'entre eux. Dans l'errance elle s'élève et réclame un peu de solitude, son premier refuge.
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12.00 €
Latex
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12.00 €
Le Canard Bleu Et Noir
BC
Le Canard bleu et noir inaugure avec malice la nouvelle collection « de bric et de broc » destinée plus particulièrement aux enfants, mais qui réjouira aussi les parents. Les poèmes sont regroupés en fonction du nombre de vers, et cette contrainte d'écriture place d'emblée le lecteur en situation de jeu : il rencontrera sur son chemin cosmique « une vieille en pelisse éraillée, un oiseau en quatre couleurs », et devra calculer en jour-lumière la distance parcourue par une limace.
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12.00 €
Le chant de la plinthe
BC
Le champ de la plinthe c’est trois cent cinquante paragraphes. C’est une série d’exercices de langue pour débutants. Phrases déclaratives. Propositions indépendantes. Énoncés grammaticaux simples. C’est un mélange, une machine à tambour. Situations en nombre réduit qui reviennent périodiquement. C’est une combinatoire. Figures répétitives, différemment agencées. États transitoires sous l’apparent arbitraire des faits, des actions et de leur enchaînement. Fixité d’une forme dont la brièveté permet d’en resserrer l’objet. Ici, la phrase est ce qui relie un point à un autre.
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15.00 €
Le fossé macinante
BC
Le Fossé Macinante à Florence parcourt la partie occidentale de la ville. Il est un canal de dérivation de l’Arno dont il se détache tout près de la Pescaia di Santa Rosa, à trois rues de cloître du couvent dominicain de Santa Maria Novella, où, en 1449, Paolo Uccello a inventéÌ la perspective et peint les eaux verdâtres du «Déluge». Didier Bourda vit à à Pau. Il compte quinze années de compagnonnage avec la scène, autour de ses propres textes et de collaborations avec de nombreux metteurs en scène. Bourda triture des mots souvent en duo avec l’accordéoniste improvisateur Jesus Aured. Depuis quelques années il travaille aussi la dimension sonore de ses textes avec le designer sonore Martin Antiphon, ou les musiciens minimalistes Stéphane Garin et Sylvain Chauveau. Humour, précision dans le son, décryptage au plus près, au scalpel, une sorte de neutralité dans le regard, sont sa marque de fabrique. Il est depuis 2003 le directeur artistique de Poésie dans les chais. Ses livres sont publiés par L’Atelier de l’agneau, Nuit Myrtide, Voix Editions, Dernier Télégramme et Lanskine.
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13.00 €
Le Guet
BC
Le Guet est le journal d'une perte de soi à laquelle se noue l'énigme de la naissance d'un enfant. La narratrice y est en lutte avec les éléments d'une nature le plus souvent étrangère, se heurtant à sa propre enfance: angoisse et désir animals mêlés. L'ensemble des 41 textes est ponctué de scènes surgies d'un passé très lointain, chassées, au fil de la lecture, par un souvenir beaucoup plus proche, marquant la rupture avec l'être aimé. Souvenir obsédant, quasiment concomitant à l'annonce de la grossesse.
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13.00 €
Le Joueur de flûte
BC
Il s'agit d'une "réécriture" du conte du "Joueur de Flûte de Hamelin" légende allemande qui a été transcrite, notamment par les frères Grimm. Elle relate le désastre qui serait arrivé le 26 juin 1284 dans la ville de Hamelin. Les rats ont envahi la ville et détruisent tout, les habitants meurent de faim. Arrivent un joueur de flûte qui se proposent de débarrasser les lieux de tous ses nuisibles. Le maire lui promet alors 1000 écus. L'homme prend sa flûte et précipite les rats dans la rivière mais les habitants refusent de tenir leur promesse. Le joueur de flûte alors s'en va mais revient plusieurs semaines après et une nuit, il joue de la flûte mais ce sont les enfants de la ville qui le suivent et ils disparaissent. Selon les versions, ils sont emmenés dans une grotte, parfois, ils sont eux aussi précipités dans la rivière. Si la version de Florence Pazzottu, poète, cinéaste, artiste, suit dans les grandes lignes l'histoire, elle la transpose dans notre époque, à un moment symbolique fort, la fête de Noël. Les rats envahissent la ville, symbole de la noirceur de l'âme des habitant qui rejettent le joueur de flûte quand celui-ci arrive, alors que les enfants sont attirés par lui. Autre différence forte, si les habitants paient leur dette au joueur de flûte, ils ne le reconnaissent pas, le méprisent, l'argent n'est pas tout, l'étranger aurait préféré un geste, une parole, la reconnaissance. Allégorie magnifique du rejet de l'autre, de l'étranger qui venu aidé, est méprisé, rejeté et qui, dans cette version, emmène les enfants, mais en fait les libère d'une vie et d'un monde froid et mort dont l'unique valeur semble l'argent. Les strophes de 6 vers et de 11 syllabes qui donnent à cette histoire une grandeur d'épopée, et les aquarelles d'Hugues Breton, parfois avec des souvenirs du Roi et l'Oiseau, sont d'une noirceur et tristesse profondes mais aussi d'une luminosité et gaieté quant le joueur de flûte entre en jeu.
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13.00 €
Le lac (fac-similé)
BC
Le lac (fac-similé) prend racine dans un évènement familial, fait divers traumatique que l’auteur traite par flashs, réminiscences, éclats sonores et visuels, ou s’intercalent ses propres rêves retranscrits, mais aussi des éléments médiatiques et des données numériques. Ces associations et alliages impossibles nous plongent dans l’atmosphère de différentes époques entrelacées, donnant à ce récit expérimental une rythmique poétique d’une inquiétante étrangeté. Dernière publication : Réacteur 3 [Fukushima], Grand Prix de la poésie SGDL 2022.
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16.00 €
Le livre jaune
BC
Dans une maison jaune isolée au milieu de champs jaunes vivent sept (!) jeunes garçons avec leur grand-père et un chat. Cette solitude n'est interrompue que par les visites d'un « homme des bois » et la construction d'un bâtiment qui met les enfants en présence de nouveaux voisins. Cette vie idyllique, faite de baignades dans la rivière et de jeux d'Indiens, cache des failles. Celles-ci ne sont pas tant provoquées par la réalité elle-même que par l'expérience, renouvelée de chapitre en chapitre, de la distance qui sépare les mots et les choses, l'être et le paraître, le monde des adultes et celui des enfants.
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20.00 €
Le paysage après Wang Wei
BC
Dans Le Paysage après Wang Wei, le voyage en Chine de Michèle Métail commence par l’étude d’un recueil poétique avant de prendre forme dans la réalité, confrontation d’un paysage passé et actuel. Écho (reflet ?) entre les vingt vues et les vingt quatrains de Wang Wei,à la fois poète et peintre.
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20.00 €
Le poète du futur
BC
après ce qui serait l'effondrement, un homme se retrouve seul sur une étendue déserte - il se réfugie dans une carcasse de voiture qu'il transforme peu à peu en habitat de fortune - sa seule compagnie est un drone de surveillance, vestige d'un monde passé - petit à petit la vie s'organise, la pensée se réinitialise et s'adapte - homme et machine en viennent à nouer une forme de relation -
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13.00 €
Le point de voir
BB
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15.00 €
Le Pont Mathurine
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10.00 €
Le Visage D'Ashtar
BC
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12.00 €
Le Vocaluscrit
BC
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14.00 €
Lecteur D'Empreintes Digitales
BC
La poésie d'Ewa Lipska, dont les éditions lansKine ont publié deux précédents livres, parle de la vieillesse, la mort, du mal sous toutes ses formes, de l'absurde de la condition humaine. L'amour n'est pas absent mais que devient-il au temps d'Internet. "Les empreintes digitales sont forcément celles d'un être humain ancré dans l'espace, le temps, l'histoire, les événements. Il ne s'agit pas d'un être abstrait. Le lecteur d'empreintes sera donc aussi cette machine/cet instrument qui lit les traces laissées par l'Histoire, les événements, au niveau cosmique comme au niveau de l'individu, les traces des émois, des expériences personnelles, des souvenirs et réminiscences, des faits les plus anodins et banals du quotidien mis en perspective, à travers le poème, dans une réflexion essentielle sur le monde et sur la marche du monde."Une réflexion marquée par un humour subtil ou percutant selon les poèmes.
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12.00 €
Les 500 inconnues de l'ère Heisei
BC
Au cours de ses voyages en Extrême-Orient (Chine, Japon,Taiwan), Michèle Métail s'est intéressée aux représentations d'une célèbreassemblée, celle des 500 disciples du Bouddha. À cette assemblée exclusivementmasculine, l'auteure oppose ici le portrait de 500 inconnues croisées durantneuf semaines de voyage. Vêtements, accessoires, attitudes, gestes, expressions,sont autant de marqueurs d'une silhouette fugitive, saisie dans l'instant nousdresse un magnifique kaléidoscope coloré de la vie quotidienne au Japon. Ellechoisit aussi de contrebalancer l'image masculine des 500 arhats par desportraits de 500 inconnues, mettant ainsi à l'honneur la figure féminine dansune culture conservatrice, ce qui est à la fois un geste poétique etpolitique.
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20.00 €
Les corps caverneux
BB
Les corps caverneux (LansKine, septembre 2021) constituent un récit poétique construit en sept séquences. Le titre fait allusion au désir sexuel dont la force insurrectionnelle se manifeste dans le livre notamment à la séquence « désir de nuages « et « les corps cav «. Néanmoins, derrière l’allusion à nos anatomies désirantes, les « corps caverneux « désignent ici, avant tout, les cavernes en nous par analogie avec les cavernes préhistoriques : les corps caverneux sont donc ces espaces vides, ces trous ou ces failles, que nous avons tous en commun et que notre société de consommation tente de combler par tous les moyens : achats, faits divers etc. Il ne s’agit pas de cabanes, de lieux précaires et provisoires à habiter hors de nous, mais d’espaces solides et intimes à défendre avant que d’aller lutter à l’extérieur. Dans chacune des séquences est évoquée une nouvelle attaque contre ces espaces intimes de respiration et de liberté, en réaction à laquelle une musique émerge, une musique de nos cavernes, qui nous permet de nous cabrer et de rester vigilants.
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15.00 €
Les Endormis
BC
Qu’est-ce que le sommeil pour quelqu’un qui ne dort plus ? Et si dormir consiste à ne plus voir le monde et se recomposer, qu’est-ce que, pourtant éveillés, nous ne voyons pas ? Comment appréhender le monde avec justesse, quand peut-être, nous dormons encore sans le savoir, d’une autre manière que celle que nous connaissons ? Et si la science a ses limites pour décrire le réel - cette maladie et les tâtonnements de son histoire merveilleusement racontés par Daniel T. Max dans son livre La famille qui ne dormait pas, en témoignent - comment sortir, alors, de cet état de rêves douteux, improbables ? Comment être sûrs de ce que l’on voit, de ce que l’on vit ? Sans prétendre donner une réponse formelle, Les Endormis invite le spectateur dans un monde proche du mythe, atemporel et indistinct, à battre des paupières - les « Noirs » successifs et répétés, surtout au début, en sont la forme - battre des paupières, donc, sur des personnages qui parlent sans jamais parvenir à se parler vraiment, se débattant avec les mots, et finalement, peut-être parlant tout seul, comme endormis dans leur monde.
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16.00 €
Les Eperdu(e)s
BC
« Quand je mélange ma vie de folle, ma vie de poète et ma vie de psy, quand je trouve qu’elles vont bien ensemble. » Dans une société qui prétend laisser s’exprimer les différences, nous sommes paradoxalement confrontés à un étiquetage permanent des comportements, des activités, des goûts, des choix, des souffrances. Séverine Daucourt part de son expérience pour interroger, dans une forme littéraire expérimentale et poétique, le rôle des discours socio-médico-politiques sur notre capacité à définir et assumer notre propre norme. Elle qui a pu être tour à tour écrivaine, psychologue linicienne, soignée, soignante, voire tout cela à la fois, propose cet équivoque petit précis de psychiatrie qui a des airs de récit, mais qui rassemble et incarne trois discours, qui s’affrontent : celui des patients psychiatriques, celui des poètes et celui des manuels et autres traités de psychopathologie. Les Eperdu(e)s plaident pour le droit à la singularité. « Quand la folie est surtout là d’où elle est regardée. » L’investigation de l’enfermement et du soin, de poétique, devient politique au fil de la narration.
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15.00 €
Les Extrémités
BC
Au début des années 2000, Bruno Normand a tenu un journal de bord. À son centre, le corps du poète, tour à tour souffrant, désirant, affamé, rassasié, surexcité ou fébrile. Un corps poussé à ses extrémités. Le journal dessine ses contours en fonction des évènements sociaux ou intimes, et crée une forme accidentée, trouble, qui se réfléchit dans l'écriture et lui impose son ton.
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14.00 €
Les hommes sont absents
BC
L'auteure, à la suite de discussions avec sa mère sur la sexualité et la condition de la femme sous le franquisme, sur ses souvenirs d'enfance. Apparaît très vite à travers le destin de trois femmes, trois manières d'être. Texte qui met en scène trois générations de femmes marquées par le franquisme pour les deux plus âgées, il s'est écrit à partir de discussion avec la mère, souvenirs d'enfance sous le franquisme, destin de la grand-mère. Mais chaque voix s'écrit à la première personne, ce "je" permettant de mettre en résonance trois destins marqués par l'histoire, par la géographie. importance de l'église catholique dans l'Espagne franquiste qui va déterminer et entraver la vie des deux femmes plus âgées. Poésie de l'intime mais révélateur d'une histoire plus large, d'une époque sous un régime politique précis.
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15.00 €
Lionceaux du vent
BC
Premier livre de poésie d’une jeune écrivaine israélienne, Orin Rosner écrit sur ses parents, son partenaire, l’amour, son rapport au corps et à la mort. Elle utilise une langue s’appuyant aussi bien sur des métaphores de la vie quotidienne que sur des images plus classiques, empruntant à la poésie hébraïque. Angoisse, tensions, douleur irriguent le texte. Livre qui propose une vision passionnante de la société israélienne et sur la vie d'une jeune femme dans une société très religieuse. Orin Rosner est née à Ramat Gan en 1991. Psychologue clinicienne, elle a publié son premier recueil, « Lionceaux du vent » en 2019, salué par la critique et les lecteurs pour son ton radicalement nouveau dans la poésie hébraïque contemporaine. Son second livre « La cloche », est paru en octobre 2022.
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14.00 €
Lone goat forever
BC
Sur les forums, des étonnantes histoires se passent. Enán Burgos a utilisé la matière brute, sans filtre, qui émane des échanges entre les "khey". À chaque nouveau post correspond un nouvel évènement, un nouveau drame : des insultes aux déclarations d'amour, de la bienveillance au cyberharcèlement, les forumeurs sont toujours en action. Un univers où les conséquences d'une phrase sont imprévisibles, où le dénouement de ces existencent virtuelles inattendues.
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14.00 €
Louise
BC
Louise est une petite fille qui comme beaucoup de petites filles aime les robes qui tournent, les rubans dans les cheveux, et sauter à pieds joints dans les flaques. En grandissant, elle devra aussi apprendre à guetter le grincement de la poignée de la porte. Tenter d'écrire là où les regards se détournent. Un récit poétique écrit à la première personne du singulier disloquée, où identité, temporalité et écriture se détraquent. Un texte empli de douceur et de douleur.
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14.00 €
Loup-blié
BC
Que verrait un loup s’il venait à parcourir nos villes. Sorte de «Persan» du XXIème siècle Loup Blié vient dans la ville et raconte à une petite fille ce qu’il découvre. Nourriture jetée, manifestations, gaz lacrymogène, bruits incessants, délaissés sur les marges des villes, autoroutes, mais qui est donc le sauvage ? Ce texte, avec humour, nous fait regarder le monde qui nous entoure d’un autre oeil. Et le loup, au langage précieux et précis, nous rappelle que nous avons parfois oublié les choses importantes, amitié, douceur. Pour raconter cette fable, réécriture contemporaine du conte du Petit Chaperon rouge, l’auteur utilise le vers libre qu’il fait parfois rimé évoquant contes et comptines. Quant à l’illustrateur, il s’amuse à faire des clins d’oeil, souvenir des illustrations de Gustave Doré pour le Petit Chaperon Rouge ou séance de psychanalyse, qui font que ce texte réjouira aussi les adultes.
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13.00 €
Lovely
BC
Lovely, premier recueil de l’auteure majorquine, doit son titre au nom d’un parfum offert par les démonstratrices du rayon parfumerie du Corte Inglés. Un parfum qu’elle ne portera jamais. Le seul parfum possible, c’est celui de l’enfance qui ressurgit lorsque le père, exilé dans la maison de sa fille, puis hospitalisé, décède. Seule la poésie peut prendre en charge la puissance de cette figure de marin issu d’une famille pauvre, affligé des maux qu’il a contractés au prix d’un travail acharné, amoureux de sa barque, de la mer, père et mari, dont la rudesse s’avère pleine de pudeur et d’une tendresse inexprimable. La voix qui elle s’exprime est bien celle d’Antònia Vicens, autobiographique, fidèle aux cent détails de son passé : maison, chemins, plantes, assiettes... Ce qui ne l’empêche pas de donner la parole tantôt à ce père taiseux, qui parfois évoque son passé, tantôt à la femme du marin tout aussi rude que son homme, et dont la fille imagine les frustrations.
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14.00 €
Maladie blanche
BC
K est un jeune homme ordinaire. Des parents chez qui il vit encore, une petite amie rencontrée à l’ombre d’une bibliothèque, un travail qu’il accomplit avec sérieux, des rêves parfois étranges, des peurs que nous avons tous et toutes.⨠Un quotidien assez banal en somme, jusqu’au jour où un étrange infirmier lui annonce en pleine rue qu’il est malade. Malade de quoi ? Il n’en saura rien. Mais à partir de ce moment, sa vie bascule. Sa réalité et ses perceptions ne se feront plus qu’à l’aune de cette supposée maladie grave et incurable qui infecte son rapport au monde et aux autres. Cette idée obsédante incarnée par cet infirmier qui le hante, l’entraîne dans une spirale cauchemardesque et paranoïaque jusqu’à la tragédie : le brutal accident -on dira ici accident, mais est-ce un crime ? - et cette étrange disparition. Ne restera plus que la voix de ses proches et leurs tentatives désespérées de faire sortir du silence les raisons de ces évènements, de cette violence inouïe. La pièce est un genre thriller théâtral qui pose la question de la normalité, supposée ou réelle. Elle questionne par ce biais la pathologie mentale, mais aussi ce que c'est d'accompagner quelqu'un qui est malade, comment parler avec cette personne, comment parler de cette personne. Comment on peut être dépassé, se sentir envahi. Comment on peut ne pas savoir. La pièce est construite, en partie, sous la forme de témoignages en adresse directe, qui alternent avec des moments où les personnages se replongent, au présent, dans l'histoire. Ce mode de témoignage permet d’opposer les points de vue, un même évènement sera compris et interprété différemment par chacun des protagonistes. Il permet au spectateur d’accéder à l’intimité des personnages, à mesure que la pièce avance les langues se délient et le public, d'abord un tribunal auquel s’adressent les personnages, se transformera en un confident. La question centrale de la pièce, à laquelle seront confrontés tour à tour chacun des personnages sera celle du déclencheur. Qu’est-ce qui a fait basculer K ? Tout au long de la pièce, chacun des personnages cherchera à déterminer sa part de responsabilité dans ce qui est arrivé. Nous souhaitons questionner la prise en charge collective de ces pathologies et l’incapacité de notre société contemporaine à faire face aux tragédies humaines qu’elles engendrent. La mise en scène de ce spectacle nous a permis, à la compagnie Je crois que je dormirai mieux, d'affirmer notre désir commun de créer des spectacles au croisement entre le théâtre, la performance et les arts visuels. On envisage la mise en scène comme un dialogue, une mise en tensions du texte avec des outils visuels ou chorégraphiques, nous permettant de représenter de manière plastique les enjeux et les thématiques qui agitent les personnages de nos histoires. (Cf: le dossier que nous envoyons en parallèle de cette candidature, qui détaille beaucoup l'aspect visuel du spectacle, ainsi que les extraits du spectacle). La mise en scène permet également de questionner notre rapport intime à ces troubles qui échappent souvent à notre compréhension. Quelles responsabilités collectives et individuelles sont mises en jeu ? Quelle parole pour à la fois dire la réalité d'actes qui échappent à la raison, se reconstruire et recréer du lien après une explosion de violence qui fragmente inévitablement nos expériences ? Le spectacle ne prétend pas dégager de vérité générale mais offrir un espace pour s'interroger ensemble sur notre capacité à connaître et à comprendre l'autre, à réagir face à la violence qui "étrangéifie" radicalement, à se ressaisir de la parole comme outil de création du réel et à se reconnecter au collectif pour guérir de notre isolement.
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15.00 €
Marseille festin !
BC
Delphine Bretesché s'invite à Marseille. Pendant 5 semaines, dans 5 foyers et 5 quartiers de la grande cité, elle va à la rencontre des gens et de la ville. Qu'est-ce qui se déplace quand on se déplace ? Qu'est-ce qu'on offre ? Qu'est-ce qu'on reçoit ? Qu'est-ce qui résiste ? Et si la rencontre est une nourriture, osons le Festin ! Marseille festin ! inaugure une collection qui nous emmènera bientôt au Québec avant d'autres destinations et d'autres échanges.
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13.00 €
Mémoire opérationnelle
BC
Dans Mémoire opérationnelle, Ewa Lipska nous parle de la Pologne, de ses problèmes politiques, de son histoire dans une langue poétique âpre et inspirée. Le drame collectif et le drame de la condition humaine sont intimement liés et s'expriment à travers des images et expressions percutentes et inventives : la poésie comme expression du monde social et politique mais sans oublier l'individu pris dans la tourmente. On pourrait parler de poésie engagée mais non idéologique, le propos d'Ewa Lipska reste profondément existentiel la poésie a pour fonction d'alerter, elle nous enjoint de bouger, de nous réveiller, de tenter de changer les choses. L'engagement par conséquent consiste à élaborer ce langage, cette poétique subversive, qui résiste à toutes les langues de bois et à toute prise de pouvoir, par la distanciation, l'ironie et l'humour.
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14.00 €
Méno les oiseaux moins le quart
BC
Méno tout seul, Méno perdu, Méno sans les oiseaux...alors Méno s'oncle PIM : Y'a quoi ? Veux quoi ? Comment faire ? Parti à l'aventure à la recherche des ses amis volatiles, Méno va faire de drôles de rencontres... Sur sa route, il devra remettre à l'endroit un village sens dessus dessous, raccorder une multitude de fées multicolores, organiser tout seul un spectacle lunaire... Nicolas Vargas explore dans ce conte-poème pour presque adulte illustré par Bertrand Dubois le trouble de l'attention chez l'enfant.
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15.00 €
Mon épopée
BC
C'était à Dubna. Au centre atomique. À la cafétéria du centre. C'était il y a cinquante ans. À l'ère soviétique. C'était tôt le matin. Avant le travail. "C'est un texte joyeux. Bordélique. Mêlant, sans se prendre la tête, fiction et poésie, sens et non-sens. C'est un texte venu de loin. Trouvé sur une brocante, un matin d'hiver, en Russie. C'est un texte à lire lentement. À haute voix. C'est quelque chose à porter en scène."(Vincent Tholomé)
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15.00 €
Mots
BC
L'alphabet surgit comme un événement irrationnel ; une manifestation transgressive suscite une sortie de l'écriture au moyen même de l'écriture ; les lettres déjouent, de ce fait, une fuite vers un idéal ou un absolu extérieurs à elles-mêmes. L'alphabet, entendu comme un ensemble d'élément premiers, incarne une puissance susceptible de tout remettre en cause.
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20.00 €
Mystérieuse
BC
62 séquences pour 62 planches d’album de la bande dessinée Tintin, description minutieuse des cases. Alors reconnaîtrez-vous de quel album la planche est tirée et peut-être mieux, plus précisément quelle est la planche décrite par Eric Suchère. Un livre plein d’humour, d’originalité mais aussi étrange et inquiétant car «Il se passe des choses mystérieuses et d’autant plus mystérieuses que la ligne est claire et que tout semble dit dans la plus grande transparence ou c’est parce qu’il y a la plus grande transparence que les choses sont mystérieuses et quand la figure qui est un vide rencontre ces choses mystérieuses, elle ne peut que suer à grandes gouttes.»
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15.00 €
Noire substance
BB
La maladie de Parkinson est caractérisée par la disparition de neurones dans une zone particulière du cerveau appelée « substance noire » ou « Locus Niger ». Noire substance est un texte, le résidu d’une expérience intime : la mort programmée du père de l’autrice, touché par cette pathologie. Il tente de relater cet étrange voyage au cours duquel le moi se délite et où le corps seul finit par compter et imposer sa façon de parler. Même s’il intègre à la narration les détails des conséquences de la dégénérescence, ce récit n’est que la vérité de celle qui l’a écrit en cherchant, comme dans ses précédents livres, à ne jamais mentir, à saisir l’abrupt de la vie pour y débusquer aussi l’improbable douceur.
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13.00 €
Nous nous battons pour le plaisir
BC
« Nous nous battons pour le plaisir » de Kadhem Khanjar évoque de façon récurrente la profonde tristesse et la colère que provoque la violence quotidienne en Irak, si banale que même la mort devient banale comme nous le voyons dans le poème d'ouverture sur le snipper américain, les morts ne sont plus que des trophées dont on se vante. Encore des morts, encore des restes humains éparpillés, encore un ami tombé. Rien de neuf sous le soleil qui plaque. Le poète toise le tyran : ses efforts incessants pour instaurer la terreur n'effraient plus personne. La population est habituée mais même sa mort ne libère pas. Et les familles sont détruites, les enfants meurent. Le Printemps arabe a conduit à une libération de la création artistique. La génération de Kadhem Khanjar se passionne pour le dessin, la peinture, le street art... et la poésie. C’est une parole qui fuse enfin dans un pays où on doit se taire, les corps qui exaltent dans une vie de contrainte, c’est le plaisir pur de la poésie-action, dans un monde qui ne jure et ne juge que par la tradition.
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16.00 €
Nudelman
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Nudelman, premier recueil à paraître en français de Justyna Bargielska frappe par sonlangage cru, sensuel, abrupt. Il renvoie à un univers où dominentl'absurde et l'humour, parfois macabre, pour évoquer la corporalité, notamment du point de vue féminin, que Bargielska montre sous ses aspects variés, la sexualité, la maternité ou la mort. L'auteur se meut avec virtuosité en effet entre le trauma, le réel, le rêve ou le cauchemar, la fantaisie-fiction, faisant référence au cinéma, à la bande dessinée, à la littérature de science-fiction, au conte pour enfants, au domaine du merveilleux, plutôt cruel, par le biais du sarcasme, de l'auto-ironie mêlée de tendresse, du macabre, du tragique et du paradoxe frappant pour modeler une réflexion inédite.
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14.00 €
Objets : une chronique
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Objets : une chronique relate une histoire familiale d'inspiration autobiographique qui se déroule dans le village de F., en Suisse, au milieu du vingtième siècle, et met en scène un personnage, Emil, propriétaire d'un hôtel-pension. Emil tient des carnets dans lesquels il tente de saisir son fils Henri et sa belle-fille Marianne par la description de leurs rapports passionnés et tyranniques. Confronté à la fois au rejet de son oeuvre par sa famille, mais aussi à l'impossibilité de son entreprise, il est placé en asile psychiatrique où il cesse d'écrire, en une sorte de contrepoint au destin d'Edmond-Henri Crisinel, poète né dans ce village et mort par suicide à Nyon en 1948. Autour de cette histoire familiale, l'auteure interroge le statut du créateur dans une société conformiste à travers le personnage de l'écrivain empêché (Emile) puisqu'interné et à travers le poète Edmond-Henri Crisinel qui, lui-même sera interné plusieurs fois, n'arrivant pas à accepter son homosexualité.
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Oiseau-moi
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Une mélopée, douce et tendre à la fois. Une petite pluie fine à l'intérieur du corps le long de la colonne, ça ne rassure en rien non, mais cette voix à l'intérieur, nous réconforte un peu... Puisqu'au final c'est auprès d'elle, la voix des os, que l'on se berce.
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On.e
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Personnage de poésie, on.e est née à la croisée des deux pans de recherches, comme si elle y avait été au fond en gestation depuis des années : d'une part, la question matricielle de l'impersonnalité ; d'autre part, les violences faites aux femmes. Le fait que cette violence ait été vécue, qu'elle ait laissé son trauma, ne suffit pas, et appelle un dépassement de l'autobiographique. Justement, l'impersonnalité a joué le rôle de " ferment actif " qui a permis de " décoller " l'écriture de l'histoire personnelle pour plonger dans le devenir social, économique et culturel de la femme, au regard de siècles d'oppression et d'invisibilisation. En ce sens, On.e renoue avec la veine de Gens de peine (Nous, 2014), faisant écho, cette fois au féminin, à ces anonymes, ces " dénommés ", écrasés et laissés-pour-compte de la société. Ce bâillon traditionnel et tout le spectre des violences, de banales à mortelles (effacement, contrôle, humiliations, enfermement, insultes, coups, mutilations, viol, meurtre), force est de constater qu'ils se manifestent dans la langue, dès la langue. Ils se traduisent d'abord ici par l'adoption d'une forme : le texte procède par strophes entrecoupées et couples de vers brefs, haletants, comme boiteux, soudain dépareillés. En outre, il est apparu à l'autrice qu'elle ne pouvait pas ne pas situer son écriture en ce point aveugle de résistance de la langue à la langue, où le féminin cherche à percer et oscille indéfiniment à la recherche de lui-même, de sa place et de sa potentialité, par le biais de l'écriture inclusive. Par souci de cohérence et par une force interne à l'oeuvre même, il était impossible de faire autrement sans trahir ni affaiblir ce texte : il a donc fallu en prendre le risque.
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16.00 €
ou couchée sur le flanc
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Deux femmes (et quelques bêtes), une rencontre, amoureuse. La trace d’une conversation. Parole prend et dévore, souffle et se déprend, prive et se dédit, affole, souille, cherche et cataclop. Sous les inaltérables résidus de phrases entendues, prononcées, incomprises ou refusées, l’écriture soulève l’ordinaire et brutale félonie de la parole, son impossible félicité (selon l’expression de J.L. Austin). Un acte de conjuration.
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13.00 €
Ourlets 2
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Ourlets II, un ouvrage à quatre mains, père et fille, l'un jardine et note les événements du quotidien, l'autre lui vole ses mots, les restitue simplement et dessine le portrait de ce père qui lui échappe souvent.
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13.00 €
P'tit Bonhomme de chemin
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Florence Trocmé reprend ici à son compte un récit méconnu de Jules Verne, P’tit Bonhomme, qui relate le périple d’un orphelin au temps de la domination anglaise et des famines en Irlande, au XIXe siècle. Elle en réécrit l’histoire en vers justifiés et fait entendre en contrepoint toutes sortes de voix, personnelles et documentaires.
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14.00 €
Page blanche Alger
BC
Page blanche Alger récit d’une enfance, prose qui avance, dit, efface, contredit. Comment écrire le récit d’une enfance lorsque ce récit n’a jamais été dit ? Lorsque, à sa place, n’a existé qu’un silence ? Il ne s’agit pas alors de combler le manque de mots, l’absence du récit et de la mémoire en inventant des faits. Il s’agit de déplier cette absence et de l’écrire : écrire l’absence de récit. Cette absence n’est pas synonyme de vide mais devient le point à partir duquel un imaginaire peut s’inven- ter, une fiction peut s’écrire. C’est dans cette absence que s’inscrit l’écriture de Jean-Philippe Cazier dans une langue dépouillée pour dire l’amour d’une jeune fille, la différence, le rejet, la guerre.
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13.00 €
Papa que fait-on de maman morte
BC
Livre bilingue Catalan/français Dans Papa que fait-on de maman morte, Antònia Vicens reprend le thème de la mort, du rapport entre père et enfant, qui étaient déjà présents dans Lovely. Ici, le désespoir ressenti par l’enfant est extrême, il n’obtient jamais de réponse de son père, le laissant errer dans un monde entre mort et vie. Des voix et des ombres parcourent ses poèmes, chacune avec dans l’écriture son propre rythme, sa propre logique. Morts et vivants, la frontière reste flou tout comme celle entre la normalité et la folie. Ce texte porte en lui une sorte de réalisme magique qui contient toutes les questions fondamentales qui se posent à nous, dans une écriture qui en appelle aussi bien au rêve, aux fantômes qu’à la réalité la plus prosaïque.
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15.00 €
Par La
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C'est en croisant le souvenir marquant des très belles images de Martin Gusinde, L'esprit des hommes de la Terre de Feu, exposées à Arles durant les Rencontres Photographiques de l'été 2015, et l'univers des landes ardennaises de Didier Comès, pleines de superstitions et de rebouteux, découvertes à l'adolescence, qu'Estelle Fenzy a écrit « Par là ». Un conte-poème. Une histoire intense et cruelle de métamorphose, de vengeance, de reconquête de soi. Au coeur d'une nature fantastique et par delà les liens du sang. Estelle Un conte-poème. Une histoire intense et cruelle de métamorphose, de vengeance, de reconquête de soi. Au coeur d'une nature fantastique et par delà les liens du sang.
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12.00 €
Partir, naviguer, arriver et autres constructions pas fatalement intempestives
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Le départ, l'exode, la faim, le désir une humanité depuis ses origines, une place où être, une nouvelle langue à apprendre, la vie à continuer, à construire toujours...Livre évoquent les longues migrations de l'humanité.
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Petit Poucet
BC
Wim Hofman, dans Petit Poucet, nous propose une réécriture d'un sombre conte de Charles Perrault, car quoi de plus triste au fond pour un enfant que d'avoir faim, de voir mourir sa mère, d'être abandonné par son père dans une forêt profonde pour finir par échouer chez un ogre qui veut vous dévorer tout cru. Mais l'auteur raconte cette triste histoire avec verve et inventivité. Ses gravures effrayantes et décalées ajoutent une note d'humour grave. Ce texte s'adresse aussi bien aux grands qu'aux petits.
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13.00 €
Peuplié
BC
Peuplié, c'est l'aventure d'un arbre devenu verbe. Peuplié, c'est aussi l'histoire de Fredinand Man et Liesl Wagner, amants tragiques, partageant tous deux l'infortune d'une naissance "entre deux siècles". À cette trame minimale, s'entremêlent librement des échappées sonores, des axiomes existentiels, de longues douches "comme remèdes universels", et une traversée de l'Europe germanophone où croiser, en pensée ou dans le texte, Heine, Apollinaire, Hölderlin, Bachmann. Peuplié, c'est enfin le lieu où s'égrènent des questions adressées à chacun, mais qui n'attendent pas de réponse : comment accepter ce qui ne peut pas l'être, comment renaître de ses cendres, la poésie estelle dépeuplée, comment faire encore trembler le poème, comme tremble la couronne de l'arbre, d'un mouvement multiple, harmonieux, communicatif ?
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15.00 €
Pierres de rêve avec paysage opposé
BC
L'auteure découvre au détour d'une route en montagne à Taïwan, un miroir convexe qui reflète l'image d'un paysage inversé.Il montre un fragment du paysage auquel le regardeur tourne le dos. Il le cadre en éliminant tout le contexte environnant. Le miroir superpose deux paysages situés de part et d'autre de l'observateur, tout en ignorant son propre arrière-plan, dont il masque une portion. Le miroir montre et dissimule tout à la fois.. Elle va alors parcourir l'île à la recherche de ces objets et de leurs reflets paradoxaux, les photographiant. Elle va alors décrire ce qui se déploie au-delà de miroir, le hors champ.
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14.00 €
Poèmes de bureau
BC
Ces Poèmes de bureau sont le fruit de hautes pressions, le surgeon de violences managériales extrêmes et même la tentative de comprendre les jeux pervers qui régissent les entreprises aujourd'hui. Écrits en 2015 et 2016, à l'époque où l'auteur s'est fait lanceur d'alerte dans une grande institution publique, ces poèmes donnent un aperçu souriant mais tendu de la complexité des rapports professionnels contemporains. Ses premiers lecteurs l'ont qualifié de "vif" et "caustique", y ont vu "des variations sur le fumeux social", lui ont reconnu "une langue simple comme j'aime", et une "ironie feutrée" qui triture et fait craquer "le discours ordinaire dominant".
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10.00 €
Poèmes de près et de loin
BC
Un soleil qui ne veut pas se coucher, un glouton qui boit une infusion de Voie lactée ou un mouton qui échange sa laine contre la fourrure d'un lama, tout cela n'est pas bien grave quand il y a l'amour, deux mains l'une dans l'autre, une maison qui nous accueille. Des poèmes pour petits et grands, qui font voir le monde autrement.
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13.00 €
Poèmes fantômes
BC
Emmanuel Moses prête sa plume à un poète portugais ou tchèque, un poète juif espagnol du XIème siècle ou encore un lettré chinois du VIIIème siècle mais toujours on retrouve ses thèmes de prédilection, l’amour, la mort, le temps qui passe, la mélancolie qui s’apaise dans un verre de bon vin. Il vit à Paris. Pavel Gruza (1984- ) Poète tchèque (traduit de l’allemand) Poète à temps très partiel Ivrogne à temps complet Amant au chômage C’est moi, Pavel Gruza, Habitant Hrabakova 1972/5 Prague Écrivez-moi si intéressés ! Wang Fo (VIIIe siècle) Poète chinois (traduit de l’anglais) « Un vieillard un peu fou » C’est ainsi que me désignent les villageois Mais ils viennent pourtant dans ma hutte vider leur coeur Me demander conseil Et faire interpréter leurs rêves Je satisfais sans rechigner à toutes les requêtes Un fou n’est-il pas le plus sage des hommes ?
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14.00 €
Poèmes pour les p'tits
BC
Quand un grand-père poète écrit pour sa petite-fille, celle-ci dessine ce que les textes lui inspirent et cela donne un livre plein de poésie et de tendresse. Le nid... n’est pas une hutte n’est pas une cabane n’est pas un abri n’est pas un gabion n’est pas une maison...
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8.00 €
Poèmes Western
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Traduire l'image, le portrait d'espace en poème. Exprimer la fragilité de notre humanité dans la violente beauté du paysage. Estelle Fenzy nous offre ici, d'est en ouest, son journal de bord rêvé d'un road trip en photographie des Etats-Unis.
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14.00 €
Poésies critiques
BC
Textes de Jean-Philippe Cazier à propos de certains livres de Jean-Michel Espitallier - Liliane Giraudon - Frank Smith Écrire des crises, mettre en crise l’écriture, ce que c’est qu’écrire. Crise de la pensée, du monde, des affects. L’écriture de chaque écrivain.e dont il est question ici est une écriture critique : par elle sont mis en crise la pensée, le monde, l’écriture, leurs rapports. Le fil rouge qui se dessine à travers l’ensemble des textes qui constituent ce volume est peut-être celui-ci : comment ces trois oeuvres mettent en crise les rapports de la pensée, du monde, de l’écriture ; comment chacune crée une écriture qui existe à la limite du langage, de la langue, de l’écriture, et par laquelle la poésie bascule, se déchire, invente d’autres combinaisons, d’autres logiques. Écroulements de la poésie et naissances de la poésie. Il s’agirait d’essayer de suivre ces écroulements, ces naissances.
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12.00 €
Point d'impact
BC
Le point d’impact : ce qui arrive (à soi, au monde, au mur de la cuisine) y laisse sa marque. À la multiplicité de ces marques (traces, coupures etc.) répond une multiplicité de formes (poèmes). point d’impact est composé de trois parties : L’ensemble s’ouvre par "le jeu des sept réels" – les textes les plus récemment écrits. Fragments de vie très concrets et pensées se conjuguent, se mêlent, ou au contraire font contrepoint. Récit en vers où la prose continument affleure, "sept trouées d’elle et nuit" se tient à la lisière entre rêve et réalité, entre nuit immémorielle et quête de présence. Une femme avance au rythme de la rivière et traverse différents tableaux, paysages ruraux et urbains. Dans "ricochet", le poème, dense, court, à la manière des haïkus, est à la fois caillou et lancer, naît de l’expérience sensible, et se prolonge en faisant recueil des empreintes des lieux divers du jaillissement.
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15.00 €
PoOki
BC
Premier volume des aventures de PoOki, PoOki c'est PoOnk emmène le lecteur à la suite d'un petit personnage qui se pose des questions existentielles. PoOki sauvage, on dit PoOki, PoOki mord-il ?, PoOki s'endort, Cage à PoOki, PoOki copain ? L'oizo PoOki, PoOki PoOnki ou encore PoOki est nu, tels sont les titres des poèmes de ce recueil. Une langue inventive et jubilatoire et des illustrations pleines de tendresses et de cruauté.
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12.00 €
PoOki c'est bloOs
BC
Les aventures de PoOki continuent, après PoOki c’est PoOnk, voici PoOki c’est bloOs. Notre petit ami parfois ne sait plus quoi faire, se perd, se met en colère et quand il est triste Il voudrait ses poèmes les sortir de caboche pour les remettre au vent. L’a besoin de ça PoOki pour vivre.
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13.00 €
Presque pas
BC
Dans (presque) Tonight, un garçon qui ne se dépêtre pas d'un amour pour sa maîtresse de CE1 décide d'acquérir le bureau de celle-ci lors d'une vente aux enchères mais il se retrouve bloqué dans une voiture avec son ancien bourreau des bals de village qui lui propose de "parler" pour passer le temps. Alors parler... pourquoi ? Pour qui ? et puis à qui ? Le personnage principal ne sait pas quoi dire. S'en fait une affaire personnelle, grave. Il cherche des issues possibles, l'affabulation, le silence, la fuite, la folie, la mort ?
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Québec festin !
BB
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Qui ne disent mot
BC
Dans ce recueil de textes poétiques parus dans différentes revues, parfois écrits à partir d’une photographies, Laurent Grisel nous donne à voir les gens de tous les jours, ceux « qui ne disent mot » dans des situations simples. Une grande bienveillance, ainsi que de l’humour et de la gravité se dégagent de ce livre. Poète et essayiste. Auteur de Climats, épopée ; Un Hymne à la paix (16 fois) ; Misères et malheurs de la guerre, d’après Jacques Callot, noble lorrain ; Changeons d’espace et de temps.
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Rafales
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Béatrice Machet chemine, en hiver, sur les berges du lac Michigan, l’humain s’efface. Le vent, que les Indiens d’Amérique comprennent comme principe de vie par excellence, circule en tous et en chacun, nous visitant et nous abandonnant tour à tour. Construit à la manière amérindienne, le livre s’ouvre et se termine sur une légende avec les formules rituelles appropriées, sachant que traditionnellement, pour les Indiens, l’hiver est la période de l’année réservée aux contes. L’auteure rend hommage aux Indiens Potawatomi, témoignant de leur présence encore palpable sur les bords du lac, bien que ce peuple ait été dépossédé de ses territoires depuis plus de cent ans. Ce texte, comme tous les livres de Béatrice Machet, célèbre les cultures amérindiennes d’Amérique du nord dont elle a traduit de nombreux recueils de poésie.
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15.00 €
RÉACTEUR 3 [Fukushima]
BB
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13.00 €
Reste(s)
BC
Reste(s), petites histoires des gens que l'on n'écoutent pas. Notations des instants, moments, sensations dans la perte ou l'absence. " Miroir où oeuvrent aussi réel, imaginaire et symbolique, auberge espagnole où chacun(e) vient avec son viatique mais prêt(e) à accueillir, recueillir, ouvert(e) à capter ce qu'un(e) autre a à lui dire, chuchoter, crier, ce pourquoi".Comment faire entendre, dans un monde sourd, la parole essentielle de celui qui est là, présent. Béatrice Mauri, loin de la rage et la violence de "La Fautographe, écrit la fragilité du peu qui reste avec tendresse, parfois tristesse, après l'histoire, après la disparition. Toujours révoltée, sa violence se fait douceur pour dire toujours et encore l'importance de l'autre, de ces riens qui nous constituent, de ces reste(s) qui font de nous des humains, dans le silence.
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16.00 €
Rivages oubliés
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Chrétien d'Orient en Syrie, Gebran Saad est devenu un étranger dans son propre pays en raison de la guerre et en raison de sa religion. Il a dû alors s'exiler, comme beaucoup de ses compatriotes ("Le Poème de Syrie" ou encore Pilules et talisman dans la poche de l'immigré". "Le poème de la petit fille syrienne" évoque force et sensibilité le destin du peuple dans son pays en guerre à travers la mort d'une petite fille. Il met sa poésie sous le signe du voyage, car, comme le dit la grande poétesse libano-syrienne Etel Adnan dans la préface de ce recueil " le malheur ne peut se vivre que comme un voyage, un espace ouvert, une découverte, même s'il ne s'agira en fin de compte que d'un voyage dans ce malheur même."
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13.00 €
Rivière rouge
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"Voyage" sur le continent américain, Didier Bourda pose la question du français ‘très à l'intérieur', quelque part entre Grands Lacs et Manitoba. Au gré de sources nouvelles, historiques, géographiques, linguistiques et toponymiques (Prairie du Chien, Eau Claire, Flambeau, Notre-Dame-de-Lourdes, St Claude, St Boniface, etc.) affleure un soubassement langagier dont il importe de saisir les dilatations. Outre ses recherches documentées, Didier Bourda a parcouru les régions des grands lacs, à la rencontre des gens qui parlent encore une sorte de métissage de langues indiennes et de français. Et c'est peut-être du fait de ce voyage, que dans ce texte le corps prends une grande place, en tous cas bien plus importante que dans ses précédents textes. Corps et poème s'affectent l'un l'autre. Renouveler l'espace de la pensée. Mots-clés : corps, espace, poésie oblique, perception, sentir, horizon.
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24.00 €
Rumeur, Suivi De Chère Madame Schubert
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12.00 €
Sarrazine - n°22
BC
Sarrazine a, une fois encore, ouvert ses pages à des jeunes auteurs du Lycée que le confinement tenait enfermés et harassait fort, organisant un concours de courts textes qui vont de la nouvelle au poème.
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18.00 €
Sarrazine - n°23
BC
Dans des genres et des vocabulaires hétéroclites, le collectif d’auteurs de ce numéro aborde le thème du vide. Il est question de vide poétique autant que de vide métaphysique. Il n’est pas évident qu’il y ait eu un commencement et déclarer « au commencement était le vide », c’est postuler un continuum historique avec un début et une fin... ce qui est évidemment discutable.
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16.00 €
Scènes d'Hiroshima
BC
Ce livre puise son inspiration dans la catastrophe d'Hiroshima. Cependant, le lecteur ne trouvera que dans le « Cycle d'Hiroshima », série de cinq poèmes qui figurent en appendice au recueil, des allusions à la bombe atomique que les Américains larguèrent sur la ville du Japon le 6 août 1945 : c'est que ces textes sont avant tout une recherche sur la possibilité de dire l'Histoire. Peut-elle être objet poétique ? Peut-elle être l'objet d'un discours en dehors du présent et des fragiles êtres et objets du quotidien ?
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13.00 €
Scènes d'intérieur
BC
Quinze scènes dans lesquelles, un ou des personnages et des voix s'entremêlent, résonnent pour parler des sentiments dans l'intimité. Surgit un décalage, un écart, sorte d'empêchement ou d'interdit à dire ou à se dire.
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13.00 €
Soleil Grigri
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Quatre parties composent Soleil grigri. - « Quart vide, » poèmes en prose dans lequel la langue d'une grande précision, évoque un voyage au Yémen à la fin des années 70, début des années 80. Le locuteur est le compagnon et aussi le regard d'un aveugle. Portrait d'un homme et d'un pays traversé par les figures de Pasolini ou de la Reine de Saba. « Soleil Kinski » croque en quelques vers des petits textes faussement simples qui renouvellent par leur décalage le rapport à l'émotion. « Le Printemps s'appelle revient », poèmes en prose qui entremêlent impertinence, liberté thématique, sensibilité parfois farfelue, humour et métaphysique. Enfin « Salut voilà », portrait d'un père entre sensibilité et humour, dans lequel la précision du style et des éléments racontés suscitent tout à la fois émotion et drôlerie.
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12.00 €
Sonnés
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Ce que le confinement fait o la poèsie. Ce que la poésie peut faire avec le confinement. Le sonnet comme autorisation de sortie.
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13.00 €
Syrie, l'invention de la guerre suivi de Sednaya
BC
Relevant de " l'art documentaire " (Carole Talon-Hugon) ou d'une " factographie " (Marie-Jeanne Zenetti), ce livre de poésie est composé de deux récits d'investigations complémentaires dont l'ambition serait de produire un savoir inédit sur le conflit qui sévit en Syrie depuis 2011. Syrie, L'invention de la guerre (qui donne son titre au livre) se concentre sur les événements qui ont eu cours tout au long de l'année 2013. Fondée sur des " Rapports de la commission d'enquête internationale indépendante sur la République arabe syrienne " — soumis en application de la résolution 22/24 du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, cette série de récitatifs s'intéresse aux protocoles de production, d'attestation et de transmission de la vérité des documents sources et, dans une perspective forensique, tache d'ouvrir des points de vue et des lignes de dire pour essayer de renouveler la valeur discursive et démonstrative des représentations de la guerre. La seconde partie du livre s'intitule " Sednaya " et se concentre sur cette prison d'État située à 20 kilomètres au nord de Damas où des milliers d'opposants au régime syrien y trouvent la mort, sous la torture ou exécutés par pendaison. Cette fois, à partir de plusieurs types de rapports officiels émanant des sphères juridique et diplomatique (Amnesty international, Observatoire syrien des droits de l'homme, commissions d'enquêtes internationales), s'organise un récit qui tache de rendre compte des états de faits établis au sein de la prison en reconstituant le " parcours " des victimes depuis leur arrivée en détention jusqu'au jour de leur mort. Ce texte de Frank Smith se propose de "dérouter la politique par la poésie" en reprenant les Rapports de la commission d'enquête internationale indépendante sur la République arabe syrienne, illustrant ce que Goldsmith revendique : un " geste d'écrire [ qui] est un transfert littéral de langage d'un lieu à un autre, proclamant que le contexte est le nouveau contenu ". Il ne s'agit pas tant ici de montrer et mettre à disposition une masse de documents que de permettre de la voir, de se familiariser avec, de " mettre en évidence " et " rendre manifeste ", à partir d'un traitement et d'une expérimentation singulièrement poétiques. Le texte explore les effets détonants que peut produire le simple déplacement d'un même texte, dès lors qu'il se voit attribuer un nouveau public, un nouveau statut, un nouveau voisinage, un nouvel horizon d'interprétation, de nouveaux branchements institutionnels, avec chaque fois de nouvelles attentes, de nouvelles normes éthiques, de nouvelles formes de sensibilité et de nouvelles implications politiques - bref, de nouveaux effets de sens. Frank Smith a travaillé à France Culture, il est cinéaste.
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20.00 €
Tache jaune Monochrome bleu Sorte de blanc
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14.00 €
Tchernobyl, récits
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« Quand j'avais dix ans, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl a explosé. Ce printemps-là, le vent d'est a apporté de grandes quantités de retombées radioactives dans la région du centre de la Norvège où j'ai grandi. Nous étions trois soeurs en train de jouer sous la pluie chargée de césium 137. Mes soeurs ont dû se faire enlever la thyroïde, elles portent à la gorge une cicatrice en forme de bijou." Approchez votre oeil. Collez-le à la lorgnette. Voici le kaléidoscope de Tchernobyl. Hommes, femmes, enfants, babouchkas, adolescents fringants, futures épouses, chiens, esprits, tous vous racontent, à la première personne, l'après-Tchernobyl. Un réacteur, mille vies irradiées, parfois pour le meilleur, quasiment toujours pour le pire. Dans ce texte, Ingrid Storholmen a quitté sa poésie habituelle pour nous livrer un récit poétique polyphonique à la limite de l'étude sociologique, un entremêlement de poignants lambeaux.
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16.00 €
Tournant Le Dos À
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12.00 €
Trajectoire déroutée
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« Des traversées - de l'air et du corps. Regarder le temps par-dessus son épaule ». Un texte d'une grande force qui évoque l'absence, le souvenir, mais aussi l'oubli du corps dans la lumière de l'instant.
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14.00 €
transparaître
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Séverine Daucourt est poète. Ses trois derniers livres, Salerni, À trois sur le quivive et Dégelle, publiés aux éditions de La Lettre Volée (Bruxelles), convoquaient les notions d'altérité, d'identité sexuelle, de corps et de féminité, à travers une possible érotisation de la langue. L'auteure tente à présent de circonscrire, à partir de son expérience et dans un style frontal et accessible quoique toujours poétique, ce qui fait perdurer le "drame féminin". Sa voix, nue et franche, affirme autant qu'elle questionne, se brise autant qu'elle résiste, énonce mais n'accuse pas. Transparaître serait-il un poème politique qui s'adresse, sans les confondre ni les opposer, et aux femmes et aux hommes ?
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15.00 €
Transparaître
BC
Séverine Daucourt est poète. Ses trois derniers livres, Salerni, À trois sur le quivive et Dégelle, publiés aux éditions de La Lettre Volée (Bruxelles), convoquaient les notions d'altérité, d'identité sexuelle, de corps et de féminité, à travers une possible érotisation de la langue. L'auteure tente à présent de circonscrire, à partir de son expérience et dans un style frontal et accessible quoique toujours poétique, ce qui fait perdurer le "drame féminin". Sa voix, nue et franche, affirme autant qu'elle questionne, se brise autant qu'elle résiste, énonce mais n'accuse pas. Transparaître serait-il un poème politique qui s'adresse, sans les confondre ni les opposer, et aux femmes et aux hommes ?
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Transparaître (encore)
BC
Livre, disque dématérialisé et spectacle, Transparaître (encore) est un projet hybride, littéraire et musical, à la frontière de la pop la plus minimale et du spoken word. C’est un manifeste poétique, politique et sociologique du plaisir, de la douleur et de la violence archaïque d’être femme : être femme et être libre ; être femme et désirer, aimer, travailler ; être femme et vieillir. Le texte, écrit et adapté par Séverine Daucourt en trois versions, l’une pour la page, l’autre pour la musique, la dernière pour la scène, dénonce le jeunisme et célèbre la persistance d’un droit au rêve pour tous les âges. Entre mélancolie inquiète et exaspération sociale, il est porté par la voix de l’autrice, qui se distingue des discours politiques en incarnant une poésie acérée, épurée, mais non moins féministe. Ce livre concept est la suite de Transparaître, publié en 2019 (retirage en 2020) aux éditions Lanskine, long poème explorant le « drame féminin », puisant dans le biographique autant que dans le sociologique, dont Guillaume Lecaplain dira, dans le journal Libération : “C’est un peu le King Kong Théorie version poésie. Transparaître exprime la même rage, le même féminisme, exorcise (à peu près) les mêmes histoires que le brillant manifeste de Virginie Despentes.” La version musicale du livre a été réalisée par Armelle Pioline (Holden, SuperBravo) et Michel Peteau (Cheval Fou, SuperBravo). Ils ont mis leur talent au service des mots et de la voix de Séverine Daucourt, en composant et arrangeant un album aux incursions multiples et décomplexées, allant de l’électro artisanale au minimalisme le plus éthéré. On pense à Brigitte Fontaine, on pense aussi à Laurie Anderson.
Disponible
12.00 €
Transport commun
BC
Qu'il s'agisse de voyage ou de traversée, d'amour ou d'ambition,Transport commun nous achemine entre politique et intime, intime et universel, toujours avec la violente franchise qui caractérise l'écriture de Rim Battal. Tanger, où se côtoient l'occidental voyageur et la misère des habitants, Melania Trump,ou la sainteté de la playmate, ou encore la vie d'une jeune femme, l'amour, la maternité, tels sont les thèmes qui parcourent le livre. Rim Battal a été distingué par les Inrocks comme l'une des 10 jeunes poètes qui comptent.
Disponible
13.00 €
Transport commun
BC
Qu'il s'agisse de voyage ou de traversée, d'amour ou d'ambition,Transport commun nous achemine entre politique et intime, intime et universel, toujours avec la violente franchise qui caractérise l'écriture de Rim Battal. Tanger, où se côtoient l'occidental voyageur et la misère des habitants, Melania Trump,ou la sainteté de la playmate, ou encore la vie d'une jeune femme, l'amour, la maternité, tels sont les thèmes qui parcourent le livre. Rim Battal a été distingué par les Inrocks comme l'une des 10 jeunes poètes qui comptent.
Disponible
13.00 €
Triptyque d'un horizon aperçu - Oratorio
BB
Tryptique d’un Horizon aperçu nous parle de ces moments inquiétants et magnifiques où l’on regarde vers l’avenir, où sur la ligne lointaine et si proche de l’horizon on sait la mort, le vieillissement, mais aussi tout ce qui nous reste à vivre. Reviennent alors les souvenirs, les rêves, les rires et ces petits moments anodins qui font la grandeur de la vie. Oratorio qui mêle la voix du poète au coeur des hommes pour tenter de répondre en poésie aux questions fondamentales de la destinée humaine.
Disponible
14.00 €
Trouée
BB
Texte intime relatant l’expérience vécue d’une forme de maltraitance du corps féminin, Trouée tente de dépasser dans le même temps, qui est un temps infini et indéfini, cette intimité pour en faire une expérience au visage de toutes. Trouée de son moi pour un « tu » d’une humanité sans limites faisant corps face à une violence sans limites. Trouée vers une image d’envol pour respirer dans une dernière vision quand le cou étranglé ne sent qu’un filet d’air. Trouée que seul rend possible le langage poétique, ses rythmes, ses traces et ses signes, pour formuler cet indicible, dans un chant coupé, sur le papier couché comme un corps sur le plancher.
Disponible
14.00 €
Tu veux savoir comment je m'appelle suivi de 0.1.0 désorientation
BC
Les deux textes présentés sont le résultat de créations qui ont été données dans le cadre des rencontres Polkas@CNEAI. L'idée était de faire travailler ensemble des poètes, artistes et artisans autour d'une contrainte. Tu veux savoir comment je m'appelle est une réflexion sur l'anonymat ; 0.1.0 désorientation est une mise en perspective critique de l'usage généralisé de l'informatique et des big datas qui modifent notre conscience d'exister.
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10.00 €
Un dernier verre à l'auberge
BB
Emmanuel Moses a dessiné d'un trait léger et précis des petits tableaux mélancoliques non dénués d'humour. Comme si le passé et la mémoire, sa matière, étaient un sourire au bord de l'abîme. On parle de l'élégance du désespoir, peut-être ici on trouve l'élégance de la mélancolie.-
Disponible
13.00 €
Un gratte-ciel, des gratte-ciel
BC
Je reçois des messages de Paris.?Un homme a peur que je disparaisse avec l'argent.?Il me menace.?Il me traite de voleur. Je n'ai rien à répondre à ses accusations.?15 °C. Vent faible. Nous découpons la galette des Rois.
Disponible
14.00 €
Une obscurité remplie de lumière
BC
Dans "Une obscurité remplie de lumière" de la poète roumaine Doina Ioanid, la première partie intitulée "poèmes des fenêtres" nous offre des petits tableaux vivants de vues des fenêtres. Amsterdam, Delft, Rotterdam, Londres avec leurs maisons, les arbres, les enfants qui jouent, les reflets dans un seau d'eau, petits moments de vie qui font surgir des scènes du passé ou la figure d'un peintre. La deuxième partie qui a donné son nom au livre "Une obscurité remplie de lumière" nous emmène à Paris ou à New York, le long de la Seine ou au Petit-Palais, dans le métro, lors de la fête de la musique ou à Long Island avec Bessie Cohen, ou avec le grand Georgien ou Russe. Comme le dit Carmen Musat dans sa postface "Doina Ioanid collectionne des histoires et des objets pour son petit bazar de glaneuse, plein de souvenirs de toutes sortes rassemblés depuis des lieux et des livres qu'elle a parcourus."
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16.00 €
Une position qui est une position qui en est une autre
BC
Ce livre composé de six parties questionne de différentes manières l'amorce de la pensée : Comment la pensée se construit-elle ? Comment reconstruire son cheminement ? Comment la création s'enclenche-t-elle ? Qu'est-ce qui l'active, la réactive ? Quelle(s) position(s) prendre pour produire, pour écrire ? Une position qui est une position qui en est une autre propose comme point de départ cet énoncé : Raconter une position, c'est un peu la trouver. Et ce, avec un esprit vif tout en questionnement et ritournelles, avec humour, distance et dérision. En questionnant l'amorce de la pensée, ce livre s'attaque à la face nord de la langue, sans chercher à résoudre, ni à simplifier. Par le biais d'anti-scènes notamment, ce texte restitue des rêves, des scènes issues de l'inconscient, là où la langue nous échappe complètement. Se mêlent à la fois la gravité (état sauvage) des actes et une certaine légèreté due à leur répercussion dans la langue qui les réordonnance.
Disponible
14.00 €
V.H.S - Very Human Simplement
BC
Comment faire le tri dans son enfance. A partir de musiques, images, Nicolas Vargas nous emmène dans son village et l'on rencontre ses grand-mères, cousins, copains, le club de foot les Girondins de Bordeaux et Madame Chaze.... Un texte vivifiant, plein d'énergie.
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12.00 €
Vache enragée
BC
Ce premier recueil de poèmes de Nathan Trantraal écrit en kaaps, dialecte afrikaans parlé majoritairement par les "métis" des classes populaires du Cap qu’il revendique comme une langue à part entière, présente au lecteur la dure réalité de la vie dans les townships des Cape Flats. Les poèmes racontent : pauvreté, consommation de drogue, activités de gangs, sexe, etc. Trantraal ne rend pas la vie belle et précieuse : les familles dont il parle vivent des expériences que les autres ne lisent que dans les journaux. Mais s’y mêlent aussi des références à Kafka et Vermeer, pour dire que la vie et l’art sont plus grands que les Cape Flats.
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16.00 €
Veille
BC
Le premier livre de Nathalie Michel," Souffle continue", se nourrissait de son expérience d'aide soignante auprès des personnes âgées, dans une vision cosmologique de la mort. Ce deuxième livre est un "journal" sensible, dense, au plus près de la terre d'une femme maraîchère. Lectures, musique, nature, animaux, lumière, faits de société irriguent ce texte, la poésie devient partie intégrante de la vie, manière de l'appréhender, manière aussi de se battre. "Est-il donc journal ? Non pas récit des jours mais autre chose, l'en soi réel lié aux sensations émises par tout ? Béquille au poème qui ne se fait plus ? Nécessaire." Ce texte, nécessaire, comme le sont l'air, l'eau, les mots pour dire un monde complexe et beau.
Provisoirement indisponible
14.00 €
Ventres
BC
Ventres, entre injonction sociale et désir d’enfant, entre amour et sexualité, Carole Bijou nous parle de la difficulté et la joie d’être une femme. Colère, inquiétude, plaisir, rapports à l’homme, à l’amour et au désir, force et faiblesse, cette poésie s’inscrit dans la tradition de la poésie de l’intime quand l’intime devient politique.
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14.00 €
Vingt poèmes et des poussières
BC
Le premier livre de Rim Battal, jeune femme marocaine, est un manifeste pour la vie, dans sa violence, sa transgression mais aussi dans sa douceur. Place de la femme dans une société masculine, place de la femme au milieu des autres femmes, place du désir qui guide et mène la danse. Les mots, les phrases, vont au plus court, au plus frappant. Comptine pour se réveiller et regarder le monde, se battre et aimer. Rim Battal réinvente de façon vivifiante une langue de l'enfance et de l'âge adulte avec une sensibilité puissante et fragile.
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12.00 €
Vingt-quatre états du corps par seconde
BC
Un livre à quatre mains pour dire l'enjeu du corps dans la société, enjeu politique, amoureux, désir, mort et violence intimement liés. Quand la poésie se fait politique et inversement, un texte important qui nous rappelle la force des mots.
Disponible
14.00 €
Vous fermez les yeux sur notre colère
BC
Disponible
20.00 €