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En Route

BC

Enfant de l’après-guerre, Pierre Bergounioux dut très tôt, pour comprendre le monde, mieux l’éprouver peut-être, emprunter la route qui, l’éloignant de la cité natale, Brive, lui permettrait de côtoyer les centres du savoir comme de l’expression littéraire. Distance prise, la plus grande partie d’un temps souvent ingrat consacrée à l’étude, la même route devait pourtant le reconduire avec obstination au lieu de l’origine, l’éloignement, au fil des jours, forgeant la clé susceptible d’ouvrir enfin la porte des années décisives. Auteur de nombreux récits, de carnets et d’essais d’une rare acuité, Pierre Bergounioux, faut-il le rappeler, est l’un des écrivains majeurs de notre époque.

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13.00 €

et la poussière aux vents a des allures de jouet

BC

"Il faut que Franck Guyon ait, plus qu’un autre peut-être, éprouvé, vécu sans possible recours l’exclusion affective que rapporte l’adolescent de Charleville pour qu’il sache aujourd’hui, si précisément, si charnellement nous offrir l’espèce de prière païenne dont il a recueilli la poussière au sein même du vent. " Lionel Bourg

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15.00 €

Icecolor

BC

" Cet homme est-il de la confrérie bruyante des voyageurs plumitifs ? Cet homme pense-t-il qu’il suffit d’aller s’empoussiérer la semelle pour se ravauder la cervelle ? Non, la poussière est d’or qui le hante encore ; cet homme, que nous voudrions suivre ici, cet homme s’en va chaque année depuis ses vingt ans vers le Grand Nord, carnet de croquis à la main, quêter de sa baguette divinatoire son Graal fantôme ; après quoi il rentre au pays, dessine, grave, sculpte et peint pour de bon ; sur ce, il paraphe en bas à droite PK. Per Kirkeby. "

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25.00 €

Itinéraires de délestage

BC

"Les textes que l’on va lire, qui tiennent de l’essai comme du récit, du poème plus rarement, furent pour la plupart élaborés au fil d’une quinzaine d’années, les plus anciens remontant toutefois à des germinations antérieures. Les réunir ici, serait-ce une sorte de bilan, n’a d’autre ambition que de renouer avec leur prime vivacité, une conviction peut-être déraisonnable m’inclinant à penser qu’ensemble, se complétant, voisinant, se contredisant aussi, ils participent d’une recherche toujours impérative quant à la possibilité du sens que l’on peut donner à la vie. Pour mieux le dire, ils condensent l’expression d’une sensibilité que je souhaiterais préserver un instant de l’oubli, fût-ce dans le miroir ébréché de la littérature, là où les fragments et les éclats dispersés d’un individu tentent de redessiner le portrait de qui n’aura fait que passer." Lionel BOURG

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26.00 €

Je porte ton coeur avec moi

BC

L’ensemble présenté ici, sélection d’environ 180 poèmes déclinant ce thème de l’amour, suit la chronologie des livres publiés, de Tulipes et cheminées (1923) à Etcetera (1982).

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22.00 €

Je Savais A Peine Le Nom De Ton Pays - Roman

BC

« La mer est un mur », se répète la narratrice réfugiée au bord de l'océan. Tout comme la vie, inexplicable, qui lui a offert la présence inespérée d'un être, aussi farouche qu'authentique, venu des territoires du Grand Nord, et qui l'en a privée presque aussitôt. Dès lors, accrochée à quelques fragiles repères, vacillant dans son propre désir de vivre, tout ce qui reste de son existence s'oriente vers l'impérieux besoin de comprendre pourquoi la mort a frappé. Exils, rencontres, traversées, tout concourt à présent à redonner vie par le récit à la disparue

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13.00 €

Khôra

BC

Dans « l’abîme du rêve », le bleu seul demeure. « Bleu d’Égée », d’une eau « impitoyable », « pierre sans âme » au sein des vagues, que l’on aimerait malgré tout caresser. Par-delà toute mythologie, c’est la destinée du peuple grec qui se mêle ainsi à la vie comme à la mort de quelques chiens, quelques enfants, une femme, des amants que ne dissimulent ni ne protègent plus les « oripeaux de l’Arcadie ». Invitation au voyage ? Sans doute. Ce serait alors nouvelle Odyssée, sous le regard des dieux dont les lèvres saignent tandis que l’aube réitère l’initiale promesse d’un soleil meurtrier. La mer n’en tremble que davantage. Les rochers pleurent. Le poète bute contre les portes d’ivoire et de cornes du songe, comme si Gérard de Nerval devait y rejoindre Eschyle ou Homère. Ulysse défie les sirènes. Des rapaces tournent au-dessus des charniers. Chacun marche. Souffle. Respire. Le bonheur, ici, maintenant, en ce lieu décisif – Khôra, et c’est la langue entière –, resterait-il à inventer.

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15.00 €

L'eternel figurant

BC

Les habitants d’un petit village se réfugient à l’intérieur d’une église afin d’échapper aux exactions d’une horde de pillards, une mère décide de venger l’assassinat de sa fille en exécutant un ancien chef de guerre, un assistant vétérinaire se livre à des opérations punitives contre les chiens, un obscur figurant de cinéma finit par tomber de haut, victime de sa vanitéâ€- Confrontés à des événements parfois étranges, parfois absurdes, mais toujours implacables et cruels, les personnages de ces douze histoires courtes connaissent, chacun à sa manière, un sort tragique. Jusqu’à le lecteur pourtant rompu aux sortilèges de la fiction et qui ne peut qu’assister, impuissant, à la disparition de son livre.

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13.00 €

L’arrière-Pays

BC

Le roman de Jack Kerouac intitulé « Les clochards célestes » relate le passage à San Francisco, dans les années 50, de quelques écrivains-comètes qu’on regroupa sous le nom énigmatique de «_Beat Generation ». Dans ce roman qui évoque les premières soirées littéraires d’un groupe quelque peu scandaleux, Alvah Goldbook (Allen Ginsberg) décrit ainsi au narrateur Ray (Jack Kerouac), leur ami commun Japhy Ryder (Gary Snyder), personnage central du livre, garde-forestier, marin, poète, moine Zen, spécialiste des cultures des Indiens d’Amérique et amateur de peyotl : « Tu sais, Ray, Japhy est vraiment intelligent. C’est le plus follement intelligent de tous les gars les plus dingues que j’aie connus. Ce que j’aime en lui c’est qu’il est vraiment comme les héros de l’Ouest. Voilà deux ans que je suis ici et je n’ai pas encore rencontré un seul type qui vaille vraiment la peine d’être connu ou qui possède une intelligence authentique et inspirée. J’en venais à désespérer de la côte Ouest."

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19.00 €

L’inconnu dont le sourire déclencha un serrement de coeur

BC

Sandrine Stamatakis est née à Villeurbanne en 1972. Elle vit et travaille à Saint-Étienne. Dans cet essai hybride, mélange de références littéraires et de souvenirs autobiographiques, le lecteur découvre une figure oubliée : Hervé Bazin.

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7.00 €

La Bièvre

BC

Publiée en 1890, ce texte décrit le tracé de la Bièvre, rivière en train de disparaître sous l'effet de travaux d'assainissement. La Bièvre symbolise le Paris populaire où fourmillent pauvres gens et petits artisans qui seront bientôt eux aussi chassés de la Capitale. Image du changement de Paris dont la physionomie est bouleversée par les travaux d'Haussmanniens, La Bièvre, sous la plume de Huysmans n’est pas sans évoquer la condition des femmes : « Comme bien des filles de la campagne, la Bièvre est, dès son arrivée à Paris, tombée dans l’affût industriel des racoleurs ; spoliée de ses vêtements d’herbes et de ses parures d’arbres, elle a dû aussitôt se mettre à l’ouvrage et s’épuiser aux horribles tâches qu’on exigeait d’elle.»

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5.00 €

La branche ne se brisera pas

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Né en 1927 à Martins Ferry (Ohio) James Wright obtient son diplôme de fin d’études secondaires en 1946 et s’engage dans l’armée américaine au moment de l’occupation du Japon. Il publie son premier ensemble de poèmes, The Green Wall, en 1956 et il publie en 1963 le recueil The Branch will not break, son livre sans doute le plus connu et le plus emblématique. Par ses poèmes profonds, sombres, imagés, parfois énigmatiques, mélancoliques, réflexifs, hantés par les paysages du Midwest et les destins ouvriers des villes minières et industrielles, ce recueil forme comme un contrepoint à la poésie américaine dominante de ces années-là, à savoir les Beats et l’École de New York, et se situe plutôt dans la mouvance de la Deep Image de Jerome Rothenberg et Robert Kelly, ainsi que de la poésie de Robert Bly. Shall we Gather at the River, paru cinq ans plus tard, se situe dans la même lignée. James Wright est mort en 1980, à l’âge de 53 ans.

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22.00 €

La nuit où Abraham appela les étoiles suivi de Mon verdict fut mille ans de joie

BC

Depuis les années 1960 Robert Bly a publié une oeuvre poétique considérable, basée sur l’observation du monde naturel et la connaissance des contes et des mythes fondateurs. Par sa manière d’aborder la présence de l’homme dans les grands cycles de la nature et de questionner le mystère du monde, on peut trouver dans son oeuvre des influences de la poésie classique chinoise, de la Bible ou des poèmes soufis, mais aussi, entre autres, de William Blake, Walt Whitman, William Butler Yeats, Henry David Thoreau ou Rainer Maria Rilke, qu’il a aussi traduit. L’un des poèmes de cet ensemble, « Appel à réponse », qui dénonce l’intervention militaire américaine en Irak, eut un retentissement considérable à sa parution – il est sans doute aujourd’hui le plus connu de Robert Bly outre-Atlantique.

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18.00 €

La Tendre Indifférence

BC

« La tendre indifférence du monde » s'est abattue sur "L'étranger" d'Albert Camus qui apparaît ici comme témoin ou puissance tutélaire. S'il est vrai que sur ce rivage où les dieux parlent dans le soleil, le cri de ralliement des jeunes pousses étaient « Tant pis si j'en crève ! », il n'en reste pas moins que tous avaient un amour immodéré de la vie des sens et de la jouissance des heures claires. Sous divers masques et sur quelques portraits en pied, le narrateur fait tourner, au cadran de l'Algérie d'avant, l'ardente aiguille qui marque tous les temps de bonheur qui jalonnèrent sa vie.

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12.00 €

La Vérité sur la mort de l'ancien ministre

BC

Je l’ai pour ainsi dire traqué. Pendant des mois et des mois. Je voulais, pour reprendre une de ses expressions, lui faire cracher le morceau. Comment, parti de rien, il était arrivé jusqu’aux plus hautes fonctions de l’État – ou presque. Comment il avait dirigé une police parallèle puis l’officielle. Comment, plus qu’aucun autre, il avait contribué à la création de casinos et à l’expulsion de migrants. Et cetera. L’ancien ministre n’avait rien perdu de son bagout. Ni de ses ruses. Et m’oblige à raconter comment il me fit, in extremis, faux bond

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15.00 €

La vie nouvelle

BC

Brûle dans la nuit, brûle de toi venu au monde. Dans un joli désordre de sentiments fiévreux, s'abandonner au silence et à la nuit. Les feux sont hauts qui dévorent les reliques d'un passé de cauchemar. Brûle mon corps dans l'épaisseur d'octobre. Tout seul et entravé aux jambes. Je marque le pas au seuil de tes exigences. Je séduis l'impossible, j'arrache aux ultimes lueurs des lambeaux vifs. Bien loin de toute duplicité s'ancre mon regard. Renaissance au calendrier des rêves de feu. Ainsi l'ancrage maritime, ainsi les porteurs d'eau de leurs mains fécondes. Brûle dans mes jambes saccagées, brûle jusque-là, au plus près des os qui s'effritent en certitude. Tourbillon de la nuit que je serre contre moi, en quête de réconfort affectif durable. La mer échoe mes pensées dans l'aube foisonnante. Monstres issus de cerveaux en ébullition, mer douce à ma joue de tous les horizons.

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15.00 €

Le chant noir des maïs

BC

Tableau d'un deuil sombre sur fond bleu, l'auteur peint l'absence d'un proche et éloigne pour quelques temps les membres d'une famille de la réalité. Leurs tentatives pour se raccrocher aux événements d'une société intrigante mais intouchable sont vaines, les voilà comme mis à l'écart par la force des choses. La mort est partout, dans les bleus des Pyrénées comme dans la maison silencieuse. La fin étouffante de la vie devient source de toute chose dans le paysage d'un « nous », dans le silence terne d'un tableau que seul vient troubler le chant morbide des maïs noirs.

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5.00 €

Le ciel sur la vitre

BC

On ne présente plus Jacques Ancet. Grand poète, traducteur exceptionnel, il occupe une place prépondérante dans la littérature et la poésie de notre temps. Avec Le ciel sur la vitre, qu’accompagnent des oeuvres de Guy Calamusa », il invite son lecteur à renouer avec une lumière qui pouvait paraître éteinte ou captive d’un cri, aveugle, muette « comme cette parole qui se cherche sans se trouver ». Le vent se lève alors. C’est l’hiver ou le printemps. Des pétales de neige tombent sur les toits et des oiseaux, immobiles au-dessus des terres, semblent depuis des jours crucifiés à un peu de clarté. La suite sera donc « Hors-limites ». Genèse, encore, givre ou soleil, ombre toujours requise par celui qui, justement, « travaille pour les oiseaux ». Jacques Ancet s’en acquitte avec la grâce et la justesse qui ne sont qu’à lui.

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15.00 €

Le Coucou Chante Contre Mon Coeur

BC

Disponible

15.00 €