117 Nord
BC
J’ai oublié ce que c’était, d’avoir toute une maison pour soi. J’ai oublié beaucoup de choses. Le temps qui passe, l’heure qu’il est, des paysages entiers que j’absorbe et que j’efface aussitôt. J’ai oublié cette maison. Le geste lourd d’une pelle mécanique vers la cheminée de briques. Les fondations ouvertes et exposées aux intempéries ; on n’a plus rien à faire du béton qui s’effrite, des poutres qui pourrissent. L’Abitibi est trop belle et trop dure. Cinq cent vingt-neuf kilomètres séparent Val-d’Or de Montréal. Maude ne compte plus les allers-retours au volant de la Tercel turquoise que lui a donnée Francis. L’Abitibi, c’est la bille d’or qu’il faut extraire de la scorie. Montréal, c’est le grain du bois qu’il faut apprivoiser. Dans ce premier roman extraordinairement maîtrisé, Virginie Blanchette-Doucet montre comment les frontières de nos vies se redessinent sans cesse à notre insu.
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A l'Etat sauvage
BC
(Texte provisoire) À L'ÉTAT SAUVAGE Robert Lalonde Éditions du Boréal Contenu du livre Un écrivain vit seul dans sa trop grande maison, encore hantée par la présence de son père, avec qui il y a vécu mais qui est depuis longtemps disparu, et par celle de la femme qui vient de le quitter. Son métier l'appelle sans cesse sur la route et l'amène à croiser des hommes qui, à un moment ou à un autre de sa vie, ont contribué à forger celui qu'il est devenu, ou des enfants, qui lui rappellent l'émerveillement ou la fragilité de celui qu'il a été. Robert Lalonde donne ici un roman-mosaïque composé d'une suite d'histoires qui se font écho. S'y dessinent toutes les figures des relations que les hommes peuvent tisser entre eux, mentor, disciple, rival, ami, amant. Dans une prose somptueuse, il peint de manière éblouissante la nature qui entoure ses personnages et où se reflète le moindre mouvement de leur âme. L'auteur Robert Lalonde est né à Oka en 1947 et mène en parallèle des carrières d'acteur et d'écrivain. Il est l'auteur de nombreux romans, dont C'est le cour qui meurt en dernier (2013), Que vais je devenir jusqu'à ce que je meure? (2005), de nouvelles, Un cour rouge dans la glace (2009) et de carnets, Le Seul Instant (2011), tous parus aux Éditions du Boréal. Il a reçu de nombreux prix littéraires, dont le Prix du Gouverneur général.
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À l'heure du loup
BA
En relisant La Chèvre de Monsieur Seguin, je me suis souvenu du grand loup de l’enclos. Un épisode du conte me parlait particulièrement, celui où Daudet écrit : «Tout à coup le vent fraîchit. La montagne devint violette: c’était le soir. – Déjà! dit la petite chèvre et elle s’arrêta fort étonnée.» Un mot vibre dans cette phrase : le mot déjà. Dans toute existence arrive le moment où un être se dit: déjà!? Cela arrive à l’âge où l’on se rend compte que le temps subitement fraîchit, que la montagne de sa propre vie se peuple d’ombres. Déjà? Oui, déjà. Comme si une grande part de notre temps avait été dévorée. Par quels crocs de quelle gueule? Par quelle gueule de quelle bête? Dans À l’heure du loup, Pierre Morency met en scène toute une galerie de personnages. Le poète Lauréat Pick, le biologiste Scotteen, le cinéaste Duve, et surtout un homme qui porte le nom sonore et étonnant de Trom. Trom, où s’inscrit, à rebours, la destination ultime de chacune de nos existences. Trom observe, écoute, dessine, voyage. Il parle de l’éblouissement toujours renouvelé que provoque l’apparition d’un oiseau, de la lumière de la terre de Baffin, de la sensation sous le pied de l’argile qui n’a jamais été foulée. Ce qui distingue la parole de Trom, c’est l’art de cerner à l’aide des mots les plus simples ce qui fait l’essence même de notre vie.
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A l'ombre du mur. Trajectoire et destin de la géné
BC
Génération de sacrifiés, de frustrés, de conservateurs, d’individualistes… Que n’a-t-on pas dit au sujet de la génération X, dont les membres atteignent aujourd’hui la cinquantaine ? Après avoir beaucoup critiqué les baby-boomers, les X doivent à leur tour se demander quel a été leur apport à l’histoire nationale, qu’est-ce qu’ils légueront aux cohortes qui les suivent. En passant de l’horizon jovialiste des années 1970 qui les ont vus grandir à la réalité glauque des années 1980, quand ils atteignent l’âge adulte, les X se heurtent à un mur. Ils doivent accepter l’idée que l’idéal de vie adopté par leurs parents est hors d’atteinte et que le progrès sans fin qu’on leur avait promis prendra plutôt l’allure d’une lutte pour la survie. Ils doivent accepter d’être des travailleurs flexibles et mobiles. Ils se voient contraints de se créer un espace de confort au milieu d’un monde marqué par le mouvement incessant. En cherchant à cerner la personnalité collective de la génération X, Stéphane Kelly souligne combien, au-delà de leur apparent refus de l’engagement politique et des grands idéaux, c’est surtout dans le domaine de la vie intime que les X ont une destinée originale, inédite. Dans cet essai ambitieux, qui fait une large place au cinéma et à la musique qui ont accompagné les X tout au long de leur parcours, il montre comment ceux-ci ont fait preuve d’une étonnante créativité pour redéfinir les rôles sexuels, les rapports parents-enfants, le plaisir, le bonheur, réinventant la vie dans une société où les valeurs traditionnelles ont volé en éclats. 1
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22.00 €
À la conquête du pouvoir
BC
L'échec de l'accord du lac Meech, en 1990, marque le point de départ d'une profonde reconfiguration des forces politiques au Québec. De ses cendres allait naître une nouvelle forme d'expression du nationalisme, ouvrant un chemin entre les deux grandes options traditionnelles, soit le désir de faire du Québec un pays et celui de maintenir le statu quo au sein du Canada. Après avoir germé dans les terreaux fertiles du Parti libéral, cette " troisième voie ", comme on l'appellera, sera portée par Mario Dumont et les fondateurs de l'ADQ, avant que le flambeau soit repris par la CAQ de François Legault, issu, quant à lui, du Parti québécois. Du référendum de 1995 jusqu'à la victoire de la CAQ aux élections de 2018, qui met fin à cinq décennies d'alternance entre les deux vieux partis à la tête de l'État, ce livre reconstitue pour la première fois le récit des grands événements politiques qui ont marqué le Québec depuis une trentaine d'années. À travers les témoignages inédits de personnalités de premier plan – dont les ex-premiers ministres Lucien Bouchard, Bernard Landry et Jean Charest –, la révélation de faits méconnus du public et un voyage captivant dans les coulisses des campagnes électorales, Éric Montigny et Pascal Mailhot décryptent les faits, les décisions et les circonstances qui ont permis le réalignement politique qu'a connu le Québec.
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24.00 €
A peine un petit air de jazz
BA
L’art de la nouvelle est un grand art. Surtout quand il est le fait d’un auteur qui, ayant beaucoup écrit, maîtrise pleinement son métier, connaît parfaitement l’univers imaginaire qu’il n’a cessé d’explorer à travers tous les livres qu’il a écrits et a découvert depuis longtemps le style et la voix qu’il est le seul à posséder. Trois pages, voire une seule page parfois, lui suffisent pour donner naissance à des personnages, construire une intrigue, évoquer tout un monde et toute une existence à travers lesquels se fait toujours entendre le « petit air » qui, tout en n’étant qu’à lui, se marie à celui que chaque lecteur, sans qu’il l’ait su jusque-là, porte au fond de lui-même comme la musique secrète de sa propre vie. Tel est bien le cas dans les trente-quatre nouvelles brèves que voici. Chacune raconte en quelques scènes, en un instant parfois, l’histoire à la fois pathétique et douce-amère d’un être à qui sa vie, ni héroïque ni médiocre, faite de ces choses toutes simples et fragiles que sont l’amour, le passage du temps, la joie et la souffrance, les rêves et les déceptions, a apporté ce qu’elle apporte toujours, au bout du compte : un mélange de bonheur et de désenchantement, le sentiment d’un échec et pourtant la conviction de ne pas avoir vécu en vain. Plus que jamais, Gilles Archambault est ici l’écrivain de l’intimité la plus poignante et la plus dépouillée, c’est-à-dire de cette inguérissable nostalgie et de cet émerveillement auxquels nul n’échappe dès qu’il se tourne vers soi-même et prête l’oreille…
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Agonie
BC
PRIX DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL 1984 Un vieil homme abandonne, sur le banc de parc où il repose immobile, un pauvre carnet rempli de notes et de souvenirs; un autre homme, plus jeune, le ramasse et l'emporte chez lui pour le lire. Sa lecture va durer toute la nuit. Si l'auteur avait voulu nous démontrer que la poésie et l'existence partagent les mêmes enjeux, il n'aurait pas écrit autrement. Agonie est une très belle explication de texte : par la vie même. Gilles Marcotte, L’actualité Dans Agonie, l'émotion – une braise sous des cendres grises – reste captive. C’est la manière qu’a choisie Brault pour nous faire pénétrer l'intensité du drame qui se joue sous l'apparence des choses. Avec une concision qui frôle l’ellipse ; par pudeur, mais aussi par respect. Ivanhoé Beaulieu, Le Devoir
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Aimer, enseigner
BC
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Album Gabrielle Roy
BC
(Texte provisoire) 1 EssaiHors office Automne 2014 Informations génériques Titre : Album Gabrielle RoyColl. : EssaiAuteur(s) : François Ricard Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 décembre 2014Format : 14 x 21 cm Prix : 25 eurosNombre de pages : 152ISBN : 978-2-7646-2342-8 Contenu du livre Pour marquer la conclusion de la prestigieuse " Édition du centenaire " des ouvres de Gabrielle Roy, dont les deux derniers titres sont parus en octobre 2013, le Boréal est heureux de proposer cet album à tous les admirateurs de la grande romancière. Préparé par François Ricard, le biographe de Gabrielle Roy et l'âme dirigeante de l'" Édition du centenaire ", il rassemble une magnifique collection de photos et de documents iconographiques, dont de nombreux inédits, qui rappellent les principales étapes de la carrière de l'auteur de Bonheur d'occasion. Près de 200 photos, dont de nombreux inédits Album tout en couleurs Reproductions d'oeuvres d'art et de documents reliés à la carrière de Gabrielle Roy Chronologie complète de la vie et de l'oeuvre de la grande romancière L'auteur François Ricard est né à Shawinigan en 1947. Professeur titulaire de lettres françaises et québécoises au Département de langue et littérature françaises de l'Université McGill, il est également critique littéraire. Outre les nombreux articles qu'il publie régulièrement dans des revues telles que Spirale, Liberté, L'Atelier du roman ou L'Inconvénient. Il est l'auteur de plusieurs livre dont, La Génération lyrique (1992), ainsi que des essais consacrés à Gabrielle Roy, dont il était proche: une étude de son ouvre d'abord, en 1975, puis en 1996 une volumineuse biographie intitulée Gabrielle Roy, une vie. Il est aussi connu des lecteurs de Milan Kundera pour être un des spécialistes de l'ouvre de celui-ci, l'auteur des postfaces de la plupart de ses romans dans la collection Folio, et d'un essai d'ensemble intitulé Le Dernier Après-midi d'Agnès.
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Alexandre Chenevert
BC
Image de la société actuelle bruyante de messages et de communication, portrait de l'individu moderne accablé de responsabilités et en quête d'une paix qui le fuit toujours, Alexandre Chenevert est peut-être, de tous les romans de Gabrielle Roy, le plus grave et le plus ironique. Dans le Montréal de l'immédiat après-guerre, un petit homme au nom pompeux, qui exerce le métier de caissier dans une banque, porte sur ses épaules le sort de l'humanité entière. L'insomnie le tenaille, et la culpabilité, et le désir de répandre la joie sur la terre. Un moment, il connaît le bonheur au bord d'un lac, seul et livré aux grandes forces de la nature. Image de la société actuelle bruyante de messages et de communication, portrait de l'individu moderne accablé de responsabilités et en quête d'une paix qui le fuit toujours, Alexandre Chenevert est peut-être, de tous les romans de Gabrielle Roy, le plus grave et le plus ironique, celui qui correspond le plus justement à ce que le monde où nous vivons a fait de nos vies, de nos pensées, de notre désir de bonheur. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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Alice court avec René
BC
Septembre 1969, Léon Doré entre en cinquième année à l’école Saint-Matthieu. Il a de bonnes raisons d’être un brin déprimé. L’école, ce n’est vraiment pas fait pour lui. Et, en plus, il y a Thibault, Lefebvre et Raton, le trio infernal qui s’est juré de lui casser la gueule.
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Amour de louve
BC
On a trouvé deux chiots abandonnés. Les chats ne savent plus qu'en faire. Il faut retrouver leurs parents. L'enquête s'annonce difficile. Grâce à Whisky, le chien du bar Le Perroquet vert, Blues le chat rencontre Chinook, un grand chien de traîneau venu des montagnes, qui l'aide à recoller les morceaux du puzzle. Mais il faudra pour cela s'aventurer jusqu'au quartier nord, la ville abandonnée. Une sixième enquête bien menée par notre détective favori! On a trouvé deux chiots abandonnés. Les chats ne savent plus qu'en faire. Il faut retrouver leurs parents. L'enquête s'annonce difficile. Grâce à Whisky, le chien du bar Le Perroquet vert, Blues le chat rencontre Chinook, un grand chien de traîneau venu des montagnes, qui l'aide à recoller les morceaux du puzzle. Mais il faudra pour cela s'aventurer jusqu'au quartier nord, la ville abandonnée. Une sixième enquête bien menée par notre détective favori!
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Amour et autres violences
BC
Après trois romans, dont le formidable Borderline, Marie-Sissi Labrèche propose cette fois un recueil de nouvelles pour lecteurs avertis. Amour, haine, sexe, folie. Les personnages, souvent écorchés et malmenés par leurs sentiments, livrent leurs histoires sans aucune pudeur. L'amour sous toutes ses formes, celui qui fait du bien mais aussi celui qui fait mal, celui qui illumine et celui qui détruit, est au centre de ces nouvelles portées par l'écriture vive, ludique et rythmée de l'autrice. L'amour soft-porno d'un couple, celui d'une fillette pour un adulte, l'étonnante relation avec la mère, le délire incestueux, l'amour catastrophe ou passionnel, autant de possibilités déclinées par Marie-Sissi Labrèche dans ce recueil trash réservé aux seize ans et plus.
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Amour, que veux-tu faire ?
BC
Doit-on rester la statue qu’on devient quand on nous lance à bout de bras ? Doit-on rester comme on est tombé debout, comme on est tombé couché, doit-on rester pareil comme avoir été lancé nous a mis et attendre la remise des prix ? Amour, que veux-tu faire ? La voix et le mot, la parole et le sens, tout s’accorde dans la poésie de Suzanne Jacob pour nous faire vivre une singulière expérience de lecture.
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Amouraska
BC
Dans ce recueil, qui s’inscrit dans la foulée de ses Paroles qui marchent dans la nuit (Boréal, 1994), Pierre Morency nous offre une poésie dont la sobriété n’a d’égale que le pouvoir d’émotion qu’elle exerce sur le lecteur.
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Angéline de Montbrunt
BC
Tous les critiques s’entendent pour voir en Angéline de Montbrun le premier roman psychologique de la littérature québécoise. Grâce à une indéniable maîtrise technique, qui combine le roman par lettres et le journal intime, Laure Conan y trace le portrait d’une conscience tourmentée.
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Anne Hébert, vivre pour écrire
BC
La première biographie d'Anne Hébert, figure majeure de la littérature québécoise et francophone. Un livre qui combine habilement l'essai littéraire et l'enquête journalistique, écrit par une critique et journaliste chevronnée. Un voyage passionnant à la découverte d'une personnalité secrète. Que ce soit comme nouvelliste et romancière, du Torrent et des Chambres de bois à Kamouraska et aux Fous de Bassan , comme poète, du Tombeau des rois aux Poèmes pour la main gauche , ou comme dramaturge, des Invités au procès à La Cage , Anne Hébert (1916-2000) nous a laissé une œuvre dont la splendeur, l'originalité et la force font d'elle une figure majeure de la littérature québécoise et canadienne du xxe siècle. Commencée au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, cette œuvre s'échelonne sur une cinquantaine d'années, toujours nouvelle et cependant toujours fidèle au même désir, à la même exigence : vivre, c'est écrire. Mais qui était cette femme qui a donné naissance dans tant de livres à tant de beauté, de violence et de vérité ? Sur sa vie, son intimité, ses rapports avec sa famille et ses proches, Anne Hébert était la discrétion même, comme si la présence et le rayonnement de son œuvre exigeaient l'effacement de sa personne, sa propre absence, en quelque sorte. De son enfance et de sa jeunesse, de ses apprentissages, de la trajectoire qui l'a conduite du Québec où elle est née à la France où elle s'est épanouie, de ses façons de travailler, des rencontres qui l'ont marquée, des êtres qu'elle a aimés et qui l'ont aimée, entourée, soutenue, des joies et des souffrances qu'elle a vécues et qui ont pu nourrir son imagination de romancière, elle n'a pratiquement rien dit, ni dans ses écrits ni dans ses interventions publiques. C'est donc sur ce " mystère Anne Hébert " que se penche ici Marie-Andrée Lamontagne, non certes pour le résoudre (qui saura jamais la vérité d'un tel être ?), mais pour essayer au moins de l'éclairer avec toute la précision, la sympathie et l'honnêteté qui s'imposent. Recherches dans les bibliothèques et les dépôts d'archives, exhumation et dépouillement de correspondances privées et de papiers de famille, entretiens avec plusieurs témoins, dont des proches, consultation d'imprimés et de documents audiovisuels de toutes sortes, voyages : mariant l'enquête journalistique et l'essai littéraire, la biographe n'a rien négligé pour nous offrir un portrait complet et vivant de cette grande dame dont l'existence, vouée à la littérature, aura épousé le xxe siècle.
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Après la nuit rouge
BC
1955. Thomas revient chez lui. Thomas n’est pas un jeune homme comme les autres. Il ne sort que pour promener son chien. Trois jours après l’incendie qui dévaste son quartier, des hommes l’emmèneront loin, dans un hôpital dont il ne sortira que cinq ans plus tard. Il retrouvera alors Romain, son ami d’enfance, devenu médecin, sa femme, Marie, et leurs enfants. Et son chien. La terre promise, la mémoire des chiens. 2002. Lou, fille de Marie, revient sur les lieux de son enfance, désertés depuis ses seize ans, après une fugue qui a duré trente ans. « Je ne voulais pas que la vie me brûle comme elle avait brûlé ma mère. » Tout ce temps, elle l’a passé à Chicago, en compagnie de Joe, qui aimait le vacarme du monde. Mais voilà qu’un accident emprisonne Joe à l’intérieur de son propre corps. Et Marie ne peut que lui proposer une nouvelle fugue, avec tout ce que cela entraîne d’aventures et de recommencements.
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Atavismes
BC
Réalistes, fantastiques ou spéculatives, les histoires d'Atavismes, reliant les voix contemporaines à celles du passé, redessinent la carte d'une Amérique où la sauvagerie des forêts millénaires se mêle aux vertiges isolés de la grande ville. Dans ce recueil d'histoires, Raymond Bock s'intéresse à l'Histoire, notre histoire. À une filiation tragique depuis les origines sanglantes de la colonie jusqu'à son abandon devant la télévision, c'est à la fois épique et pathétique, et le regard, lui, est impitoyable.
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Au bout du chemin - Lettres à Jacques Brault
BC
«Nue comme un bruit de neige» (Moments fragiles), la disparition de Jacques Brault (1933-2022) a à peine troublé, quelques jours durant, l’ordinaire des excitations médiatiques québécoises. S’il serait en un certain sens malvenu de s’en désoler, tant son œuvre répugne à se laisser convertir en monument et ne cesse de réitérer le désir d’une mort en sourdine, on peut néanmoins considérer, sobrement, que l’épistolier hors pair qu’il a été appelle en retour une dernière lettre de la part de ceux et celles qui aiment séjourner dans la chaleur discrète, profonde, impérissable de sa voix. Publié sous la direction de Jean-François Bourgeault, Antoine Boisclair et Thomas Mainguy, ce livre propose une suite de lettres d’adieu, écrites par une vingtaine de personnes, afin de perpétuer la mémoire d’une œuvre incomparable. On peut croire que ces lettres furtives, selon le désir testamentaire que Brault lui-même énonçait dans un poème d’Au bras des ombres, «feront une lecture légère» à la libellule qu’il est peut-être devenu.
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21.00 €
Au square gardette
BC
Le compositeur Claude Vivier est un des créateurs québécois les plus reconnus à l’étranger. Il a étudié auprès de Karlheinz Stockhausen, un des géants du XXe siècle musical, et ses compositions sont régulièrement jouées par les plus grands orchestres du monde. En mars 1983, à Paris, Claude Vivier trouvait la mort dans des circonstances tragiques. Son assassin, garçon de vingt ans qu’il avait rencontré dans un bar-café de Belleville puis invité à le suivre dans son appartement du square Gardette, n’en était pas à son premier meurtre ce jour-là. On a retrouvé, sur la table de travail du musicien, une œuvre chorale, Crois-tu en l’immortalité de l’âme?, partition inachevée que sa mort rend prophétique. Quarante ans plus tard, son ami Rober Racine raconte la traque obsessionnelle du meurtrier dans laquelle il s’est lancé. Qui est cet homme qui a pu infliger une telle violence à un artiste de l’importance de Claude Vivier? À un être dont toute l’existence était consacrée à la création? Ce faisant, il livre un pénétrant témoignage sur le parcours de vie de Vivier, enfant abandonné, homme assoiffé de sexe, créateur passionné, qu’un enfant également abandonné, adolescent amoral, prostitué par cupidité, a rayé de la vie à coups répétés de lame et de lâcheté. Il propose également une poignante méditation sur les liens mystérieux unissant violence et création.
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Autour d'Eva
BC
Après avoir vécu dix ans à Montréal, Éva revient s’installer dans sa ville natale, à Maldoror, en Abitibi, plus précisément dans le chalet de son père, au bord du lac Kaganoma. Ce qu’elle vient y chercher? Le silence, la paix. Mais il s’avère que ce silence, cette paix, sont des denrées rares et que, comme toujours quand il y a des denrées rares, il se trouve un petit malin pour se les approprier et les revendre, avec profit, aux Américains. Mais qui dit commerce dit développement, et qui dit développement dit arbres qu’on coupe et chemins qu’on ouvre à coups de bulldozer dans la forêt. Que reste-t-il de la paix, alors? C’est ainsi qu’Éva s’engage dans un mouvement de protestation lancé par des riverains du Kaganoma, qui se mobilisent pour protéger leur trésor. Cette folle aventure l’amènera à former un improbable quatuor avec trois hommes : Dan Dubois, acteur célèbre devenu réalisateur de documentaires dénonçant l’exploitation de la forêt boréale, Lionel Viger, «le Lion de l’Abitibi», flamboyant promoteur et roi nègre local, et son propre père, Stan Sauvé, polygraphe et éditeur en chef du Colon, l’hebdo de Maldoror. Au sommet de son art, Louis Hamelin fait vivre ici toute une galerie de personnages, qu’il croque avec l’œil subtil du moraliste, mais sans jamais les juger, en nous les montrant en train de se débattre au milieu de leurs contradictions, comme autant de mouches prises au piège d’une immense toile d’araignée. Avec humour et ironie, sans exclure la tendresse, Louis Hamelin oppose à la dérisoire sauvagerie des hommes l’immense sauvagerie de la nature, décrite ici dans une prose somptueuse.
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Avec ou sans Kiki
BC
De la rue Fontaine à la Coupole, au XXIe siècle, une femme erre dans les rues qu’arpenta une fille née dans la misère et qui, avant d’y retourner, devint, dans l’entre-deux-guerres, « la reine de Montparnasse » : une beauté posant nue dans des ateliers crasseux, que peignirent Soutine, Foujita, que photographia Man Ray, que fréquenta Desnos. Quadra montréalaise, esthète, fascinée par le destin d’Alice Ernestine Prin, cette errante voudrait écrire le roman de Kiki de Montparnasse. Rattrapée par le chaos de sa vie amoureuse, celle qui déambule en compagnie d’une ombre doit combattre un mal de vivre la saisissant, seule, au mitan de sa vie.
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21.00 €
Betsi Larousse
BC
Betsi Larousse ou l'ineffable eccéité de la loutre est un roman résolument américain par le ton, la démesure et surtout par cette pureté, cette naïveté, cette grandeur qui sont les marques les plus profondes et les plus visibles de cette flambante Amérique. Il suffit d'un rien pour que notre vie soit changée. Par exemple, qu'un orignal atterrisse sur la banquette avant de notre auto après avoir fracassé le pare-brise. Imaginez que, la fois suivante, ce soit Betsi Larousse, la starlette du clip, l'idole de l'heure, qui se retrouve assise à la même place. Betsi Larousse ou l'ineffable eccéité de la loutre est un roman résolument américain par le ton, la démesure et surtout par cette pureté, cette naïveté, cette grandeur qui sont les marques les plus profondes et les plus visibles de cette flambante Amérique.
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Birdie
BC
Quand Bernice Meetoos, alias Birdie, quitte sa réserve et son Alberta natales pour venir s'installer dans un petit logement au-dessus d'une boulangerie à Gibsons, en Colombie-Britannique, des forces mystérieuses semblent trouver un malin plaisir à lui faire perdre le contrôle de sa vie. Souvent, inopinément, elle entre dans un état de transe sur le vieux matelas de sa chambre. Tandis que sa tante Val et sa cousine Freda font la route pour venir à son chevet, Bernice reste prostrée pendant des semaines, oscillant entre le souvenir, le rêve et la réalité. Ce roman dur, raconté avec un mélange de férocité, de tendresse et d'humour noir, vise moins à dénoncer la situation difficile des Autochtones, et des femmes en particulier, qu'à explorer leur capacité à surmonter des traumatismes passés, à guérir et survivre. La transe dans laquelle est plongée Bernice permet à l'auteur d'évoquer les différents problèmes qui minent les communau- tés autochtones – alcoolisme, violences physiques et sexuelles, abandon, errance – tout en incorporant des éléments propres au folklore cri. Ainsi, chaque chapitre s'ouvre et se referme sur une courte fable ou un poème, tandis que le voyage intérieur du personnage l'amène, par des songes et des réminiscences, à redécouvrir les liens qui l'unissent à la tradition crie, à sa communauté et aux femmes de sa famille, omniprésentes dans le récit. Dépourvu du ton moralisateur et des bons sentiments qui contaminent trop souvent les romans consacrés aux Autochtones, Birdie dresse le portrait d'une série de femmes fortes, déterminées à se battre et à s'entraider pour s'en sortir. À la fois road-novel, songe et journal de voyage, ce roman exprime l'universalité de l'expérience féminine, au-delà de la culture ou de la race.
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Bonjour ! Kwe!
BC
Des millénaires avant l’arrivée des Européens en Amérique, les langues autochtones ont dit la glace qui craque sous le poids de l’eau au printemps et l’été qui ramène les fraises. Elles ont dit où grouille le poisson et où il faut se cacher pour guetter l’orignal, les chemins qu’il faut prendre, ceux qu’il faut éviter. La langue est au cœur de l’histoire de chacun des onze Autochtones, provenant d’autant de nations, que j’ai rencontrés pour la rédaction de ce livre. Ces hommes et ces femmes ont aussi tous fait face, à différents degrés, à la menace d’extinction de cette langue qui est étroitement liée à la culture de leurs ancêtres. En filigrane des rencontres, on sent les pertes culturelles immenses inscrites dans la marche globale de l’histoire de la colonisation. En fait, c’est le Québec lui-même qui a perdu la mémoire. Caroline Montpetit propose un fascinant pèlerinage à travers les onze langues autochtones parlées sur le territoire québécois : abénaquis, algonquin, atikamekw, cri, innu, inuktitut, malécite, micmac, mohawk, naskapi et wendat. Elle raconte leur histoire, propose un bref portrait des communautés qui les parlent et indique différentes ressources pour pousser plus loin leur étude.
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16.00 €
Borderline
BC
"Je suis borderline. J'ai un problème de limites. Je ne fais pas de différence entre l'extérieur et l'intérieur. C'est à cause de ma peau qui est à l'envers. C'est à cause de mes nerfs qui sont à fleur de peau. Tout le monde peut voir à l'intérieur de moi, j'ai l'impression. Je suis transparente. D'ailleurs, tellement transparente qu'il faut que je crie pour qu'on me voie." Borderline est un premier roman qui scrute le monde de l'enfance. Non pas l'enfance bénie, mais celle qui crée des monstres. Et les monstres de l'enfance ne nous quittent pas avec elle.
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11.00 €
Bouche-à-bouche
BC
Bouche-à-bouche est un récit intimiste, elliptique, onirique, porté par un érotisme trouble. Nayla et Johnny ont à peine trente ans. Mais ils sont déjà vieux, dépassés, dans le monde qui est le leur, celui des grandes agences de mode. Maintenant qu'ils ne tiennent plus le haut du pavé, l'agence qui les paie leur confie des missions d'un autre genre. Ils sont désormais chargés de recruter des êtres plus jeunes, de nouveaux visages, de nouveaux corps, qui seront les top models de demain. Tous les moyens sont bons pour s'attacher ces êtres : le sexe, la drogue, la comédie des amours. Entre Montréal, Londres et Milan, avec le plaisir comme seule boussole, ils s'inventent des jeux cruels, dans lesquels on ne sait plus où commence le fantasme et où s'arrête la réalité. Dans ce deuxième roman, Mauricio Segura adopte une manière tout à fait différente de celle qui était la sienne dans le premier. Tandis que Côte-des-Nègres était une vaste fresque réaliste et sociologique, qui racontait la vie des adolescents dans les communautés immigrantes de Montréal, Bouche-à-bouche est un récit intimiste, elliptique, onirique, porté par un érotisme trouble.
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Brève histoire de l'Église catholique au Québec
BA
Depuis quelques décennies, l’historiographie de l’Église catholique au Québec s’est profondément renouvelée dans ses thèmes comme dans ses interprétations. On a commencé à considérer la foi et la religion d’un autre oeil, émancipé des lectures orthodoxes, celles proposées par l’Église québécoise elle-même et celles construites à partir des années 1950 par des laïcs anticléricaux. L’institution, pour sa part, est désormais plus systématiquement analysée en référence aux divers contextes historiques dans lesquels elle s’est inscrite. Il résulte de tout cela une réévaluation de la contribution de l’Église à la culture et à la société québécoises, une réévaluation, aussi, de l’influence des anciens sur la conformation et l’évolution de l’Église d’ici. Cet ouvrage fait le point sur l’histoire de l’Église québécoise telle que reconstruite aujourd’hui par les historiens.
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Brève histoire de la Révolution tranquille
BC
Sortie de la religion et des politiques publiques - années 1960, participation citoyenne - années 1970, défaite référendaire ,crise économique - années 1980: en l'espace de vingt-cinq ans, le Québec a vécu en accéléré. Il ne se passe pas un événement politique ou social sans qu'on évoque la Révolution tranquille. Mais quelle place a-t-elle dans notre histoire? S'appuyant sur les plus récentes recherches en histoire et en sciences sociales, Martin Pâquet et Stéphane Savard nous offrent un précis de ces années profuses sur le plan collectif tout en nous invitant à réfléchir à notre rapport au temps. Les auteurs situent la Révolution tranquille entre les années 1959 et 1983, entre deux " fins d'époque ". L'année 1959 voit la fin des années Duplessis et l'arrivée au pouvoir, quelques mois plus tard, du Parti libéral. L'année 1983, quant à elle, marque la crise du modèle étatique des années 1960-1970. En effet, la loi 111, dite " loi matraque ", fait figure de symbole parmi les forces progressistes : le Parti québécois cède au néolibéralisme. Entre ces deux " fins ", le Québec des années 1960 a notamment fondé un ministère de l'Éducation et s'est doté d'instruments économiques pour accompagner une génération d'entrepreneurs. Ces actions de l'État ont contribué à établir une appartenance politique forte en rupture avec la référence canadienne-française. Les années 1970 ont été le théâtre d'une grande créativité culturelle et civique avec des artistes compagnons de route des militants nationalistes. Que ce soit au moment de la crise d'Octobre ou lors de l'arrivée au pouvoir du Parti québécois, les femmes font quant à elles sentir leur présence dans les débats sur les inégalités sociales et la construction du pays. Dans leur traversée, les auteurs prennent soin de replacer les événements propres au Québec dans un cadre plus large et nous permettent par exemple de comprendre comment a été vécue la révolution sexuelle au Québec. Cette Brève histoire de la Révolution tranquille évite la stricte chronologie et donne au lecteur l'occasion d'approfondir sa compréhension d'une période charnière de notre histoire. En prenant comme personnage central de son analyse l'État québécois, elle lie habilement histoire des structures et histoire des représentations collectives
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Brève histoire de Montréal (NE)
BC
Paul-André Linteau trace ici une passionnante histoire de Montréal depuis la préhistoire jusqu’au début du XXIe siècle. Il fait ressortir les grandes tendances — socioéconomiques, politiques et culturelles — de l’histoire de la ville et met en lumière les influences françaises, britanniques puis américaines qui ont orienté son développement. Il raconte les origines de la diversité ethnique et culturelle de Montréal et montre comment, de petite colonie missionnaire, la ville est devenue une grande métropole et le principal foyer culturel du Québec et des francophones d’Amérique.
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Brève histoire des femmes au Québec
BC
À l’image de ce qui s’est produit dans les autres sociétés occidentales, l’histoire des femmes au Québec a été profondément marquée par le développement du capitalisme marchand, puis industriel, comme elle a aussi été modelée par le patriarcat qui s’est appliqué à restreindre les droits des femmes et leurs champs d’activités. Contrairement à ce que voudrait un mythe tenace, le Québec n’a jamais été une société matriarcale où les femmes auraient dominé les hommes et exercé le pouvoir dans la société. Par ailleurs, l’histoire des Québécoises comporte aussi des particularités, que cette brève synthèse fait ressortir en privilégiant six thèmes : les questions démographiques ; l’éducation ; le travail salarié et domestique ; la religion ; le droit et les rapports entre les femmes et l’État ; et l’action sociale et politique des femmes, y compris le féminisme.
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Brève histoire des institutrices au Québec
BC
« Maîtresses d’école », « institutrices », « enseignantes ». Ces diverses appellations recouvrent un même objet d’étude : les femmes qui enseignent. Ce livre rend compte de l’expérience et de la contribution des femmes qui ont enseigné aux jeunes enfants, aux élèves du primaire et de l’élémentaire, depuis le XVIIe siècle jusqu’à nos jours. C’est durant la période 1639-1801 qu’on assiste à l’émergence du métier d’institutrice en Nouvelle-France, selon le modèle importé de la France métropolitaine. Les institutrices étaient essentiellement des religieuses qui n’enseignaient qu’à des filles, à des couventines bien souvent, qui deviendront parfois des institutrices oeuvrant tant à la ville qu’à la campagne pendant les années 1801-1845. Car les institutrices sont alors aussi des laïques, travaillant dans un contexte où l’État et l’Église se disputent le champ de l’éducation. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, on assiste à la mise sur pied d’un système d’instruction public permanent, où les institutrices subissent la concurrence des religieuses et des frères enseignants. Pendant les années 1899-1939, on assiste à un début de professionnalisation du corps enseignant. Les institutrices souffrent toutefois de la situation économique qui se détériore durant les années 1930 et d’une formation souvent insuffisante. La « grande transition », qui couvre la période 1939-1968, voit néanmoins l’affirmation d’une profession féminine qui, d’abord temporaire, va devenir un authentique engagement professionnel, tandis que le nombre des institutrices augmente (nous sommes en plein baby-boom). Enfin, le dernier chapitre trace le portrait de l’« institutrice aujourd’hui », soit depuis 1968, alors que, si leurs conditions de travail se sont nettement améliorées, les institutrices doivent composer avec le changement des valeurs et les nouvelles réalités de la société québécoise.
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Brève histoire du régime Seigneurial
BC
Le régime seigneurial accompagne les balbutiements de la colonisation française en Amérique du Nord au XVIIe siècle. Écrire l’histoire du régime seigneurial, c’est donc revenir aux sources du fait français en Amérique. Les rapports inégalitaires des sociétés européennes se sont-ils transformés sur les rives du Saint-Laurent ? Le régime seigneurial s’est-il adapté, assoupli, dans ce territoire neuf ? A-t-il réellement constitué un outil de peuplement et, par conséquent, un facteur favorable à l’évolution de la colonie ? Préconisant une approche « humaine », cette Brève histoire du régime seigneurial accorde une large place aux agriculteurs, censitaires, seigneurs et seigneuresses, de manière à rendre compte, exemples à l’appui, du dynamisme et parfois des contradictions de cette société disparue.
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C' était au temps des mammouths laineux
BC
Avec sa manière inimitable, sur le ton de la confidence, Serge Bouchard jette un regard sensible et nostalgique sur le chemin parcouru. Son enfance, son métier d'anthropologue, sa fascination pour les cultures autochtones, pour celle des truckers, son amour de l'écriture. " Sur le ton de la confidence, l'écrivain anthropologue Serge Bouchard, un communicateur de talent, pose un regard sensible et lucide sur la vie et la société dans C'était au temps des mammouths laineux, un recueil de 25 essais dont la lecture fait beaucoup de bien. " Marie-France Bornais - Journal de Québec
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13.00 €
C'est pas moi je le jure
BC
Louis Doré est un enfant comme les autres, qui voudrait que ses parents s'aiment et qui croit que la musique est faite pour être jouée. Seulement, le vent du diable souffle parfois à son oreille et le pousse à se lancer dans des aventures périlleuses. Alors, personne ne le comprend plus, sauf son amie Clarence. C'est ainsi qu'il se rendra, en sa compagnie jusqu'à la rue de l'Anse. Après avoir vaincu la peur et percé le mystère de l'âme, il y découvrira que même ceux que nous aimons peuvent nous trahir.
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Cabale
BC
Michael Delisle donne ici un roman prenant, percutant, qui explore de manière obsédante paternité et fratrie, transmission et rejet, solitude et partage. J'ai pensé que, s'il me reconnaissait, je croiserais les bras de façon ostensible. Pour signifier mon refus. Et s'il voulait me toucher, j'étendrais mon bras pour bloquer son élan. Je serais imperturbable. Je ne voulais pas être trop dur, ce n'est pas moi. Mais je voulais qu'il sache que j'étais maintenant fort, plus fort que lui. Après trente ans d'esquives et de combines, de séjours en prison ou en Floride, Wilfrid reparaît inopinément dans la vie de ses deux fils. Hâlé, fragilisé, tout seul. Aux yeux de Paul, le cadet, c'est un escroc et un bonimenteur sans scrupules. S'il est de retour dans leurs vies, c'est qu'il est intéressé. Aux yeux de Louis, l'aîné, c'est qu'il vient terminer auprès d'eux sa tâche de père qu'il avait négligée jadis. À défaut de récolter l'amour de ses garçons, Wilfrid réussira-t-il à semer la discorde entre eux ? Michael Delisle donne ici un roman prenant, percutant, qui explore de manière obsédante paternité et fratrie, transmission et rejet, solitude et partage.
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Camille Laurin, l'Homme debout
BC
Jean-Claude Picard fait le portrait d’un homme connu de tous comme le père de la loi 101 et de la Charte de la langue française, étape cruciale et irréversible dans l’affirmation nationale des Québécois, mais aussi celui d’un homme à la fois constant et contradictoire, un homme qui voulait libérer tout un peuple de ses traumatismes et de ses complexes, mais qui n’a pas toujours su trouver les mots pour apporter la paix à ses proches.
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Cap sur le Québec gagnant. Le projet Saint-Laurent
BC
Le Québec est à la croisée des chemins. Le contexte mondial dans lequel il doit tirer son épingle du jeu se transforme radicalement. Pour François Legault, seule une économie forte permettra au Québec de générer de la prospérité pour améliorer la qualité de vie, maintenir le filet social et accorder enfin un répit aux contribuables. Il pourra dès lors avoir les moyens de ses ambitions et disposer librement de son avenir. C'est dans ce but que François Legault a conçu le " Projet Saint-Laurent ", qui invite les Québécois à se réapproprier ce fleuve qui traverse leur histoire. Il souhaite faire de sa vallée un lieu où innovation, éducation de haut niveau et entrepreneuriat se donnent la main pour créer un extraordinaire dynamisme économique. Après avoir retracé son parcours personnel et politique - son enfance, ses études, sa fructueuse carrière d'entrepreneur -, François Legault esquisse dans ce livre une ambitieuse vision du Québec de demain.
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Ce chemin sous mes pas
BC
Quand elle a choisi la carrière du droit au début des années 1970, Renée Dupuis éprouvait une crainte, celle de s’ennuyer. La profession était encore majoritairement réservée aux hommes et le succès s’y mesurait trop souvent à l’aune de la réussite matérielle. Cette jeune femme nourrissait, au contraire, l’ardent désir de défendre le droit à l’égalité pour tous. Au cours du demi-siècle qui a suivi, elle s’est frayé une carrière atypique qui lui a permis de faire avancer les causes qui lui sont chères. Elle propose aujourd’hui un récit inspirant où elle refait pour nous le chemin qu’elle a tracé, sans plan préconçu, en se laissant guider par ses pas, par ses convictions. Au cœur de cette histoire, il y a la rencontre inattendue, dès la fin de ses études, avec le combat des Autochtones pour faire valoir leurs droits. S’est alors amorcé un travail de conseillère juridique auprès de différentes communautés qui allait amener Renée Dupuis à les appuyer pendant plus de trente ans dans des causes entendues aussi bien au Canada qu’à l’étranger, ainsi qu’à découvrir une culture fascinante que nous avions choisi d’oublier pendant des siècles. Renée Dupuis nous raconte également comment elle s’est servie du droit dans d’autres combats, pour la parité hommes-femmes, par exemple, ou pour la justice sociale. Chemin faisant, elle ne nous laisse jamais perdre de vue que tous ces combats, c’est à titre de fille, de femme, de mère et de grand-mère qu’elle les a menés
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Ce n'est pas une façon de dire adieu
BC
Sean est musicien. Il aime cette vie d’errance entre Montréal, sa ville natale, et les innombrables bleds où il doit jouer. Quand il est de passage à New York, il vit chez son ami Ralf, qui a un appartement à Brooklyn et un chien qui s’appelle Lennon. Les seules attaches qui donnent à Sean le sentiment d’être chez lui quelque part. Pendant que Sean est en tournée, Ralf fait la connaissance d’Héloïse. C’est le bonheur, tout de suite, un voyage en Bretagne, des soupers où se conjuguent amour et amitié. Et, tout à coup, le précaire équilibre ne tient plus.
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Ce petit grand monde
BC
Voici un recueil d’essais littéraires comme on en rencontre peu : à partir d’exemples de romans pris délibérément dans ce qu’on appelle de « petites littératures », Lakis Proguidis propose un voyage unique dans les profondeurs de l’imaginaire humain. Il commence avec des œuvres récentes, venues du Liban, d’Islande, du Portugal, du Japon, de Grèce, de Pologne ou du Mexique, puis termine son exploration avec des romans un peu plus anciens, issus du centre de l’Europe, du Québec ou d’ailleurs dans ce « petit grand monde ». Au fil de ces lectures passionnantes surgissent des observations lumineuses sur ce que signifient lire et écrire dans le monde d’aujourd’hui alors que rien ne semble exister en dehors de l’utile, du monnayable, de l’homo economicus. « C’est une chose d’abandonner le monde poétique (Rimbaud) et c’en est une autre de continuer à écrire dans un monde que la poésie a abandonné (Bolaño). » Voilà précisément ce que font les romans dont parle Lakis Proguidis : loin de la « parade littéraire », ils remettent la poésie et l’âme humaine au centre de l’existence. Ils font voir à quel point l’exil n’est plus une réalité de quelques-uns, mais la condition même de l’être contemporain, peu importe qu’on vive à Istanbul, à Athènes ou à Montréal. Chacune des lectures réunies dans ce recueil est à la fois une critique impitoyable de notre époque mondialisée, du triomphe de l’économie libérale, et une défense du roman cosmopolite en ce qu’il a de plus libre, de plus rieur, de plus beau, de plus lucide et de plus émouvant.
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ce qu'il reste de moi
BC
Vingt ans après son recueil de nouvelles Les Aurores montréales, Monique Proulx donne ici le grand roman de la métropole. Remontant aux origines mêmes de la ville, elle décrit le rêve insensé qui lui a donné naissance. Elle montre comment la vision incroyablement audacieuse des fondateurs perdure dans le concentré d'humanité que Montréal est devenue aujourd'hui. Qu'ont en commun l'hassid de la rue Durocher se pressant vers la synagogue, l'artiste qui donne une performance dans son atelier du quartier des spectacles et la foule au centre Bell galvanisée par un but des Canadiens ? Ils ont Montréal. Ils ont la ferveur, l'appel au dépassement, la quête de transcendance enfouie dans le sol montréalais. Selon Monique Proulx, un gisement mystique se cache sous les pieds des Montréalais, les contaminant et les embrasant, et c'est là leur plus grande richesse – bien davantage que le gaz de schiste. Il y a d'abord Laurel, l'insatiable chercheur de Vérité, qui nous guide à travers ce roman d'aventures multiples et d'êtres intenses. Sous son stéthoscope, il y a son père Thomas, scénariste de renom à la dévastation bien camouflée, sa jeune tante Gaby, qui enseigne le français aux immigrants, sa grand-mère Françoise Bouchard, la matriarche de cette lignée de " pure-laine " venue de France pour se joindre à la Folle Entreprise, qui même morte continue de se manifester. Il y a bientôt Maya, l'ex-petite amie de Laurel, trop belle pour être fidèle, qui fréquente des artistes exaltés et vit dans un appartement hanté. Il y a Guillaume, prêtre sulpicien comme l'étaient les premiers prêtres de la colonie, qui se spécialise dans les exorcismes et avec qui on prend rendez-vous par téléphone cellulaire. Il y a l'Afghan Zahir Ramish, qui s'est réfugié dans l'église du prêtre sulpicien pour y mener une grève de la faim. Il y a Virginie Hébert, amie de Guillaume et néanmoins révoltée contre l'Église passéiste qu'elle sert depuis trente ans. Il y a Markus, le jeune juif qui a fui sa communauté, il y a sa mère qui le cherche dans Montréal, il y a Laila, la jeune musulmane apparemment menacée, et son père apparemment menaçant, qui se révèle un soufi empreint de douceur, il y a un Inuk itinérant, un Mohawk chaman... plein de visages de l'absolu parfois sous forme de désolation. À travers cette fascinante galerie de personnages, qui rassemble également pionniers, évêques, commerçants, artistes, gens venus de tous les horizons, la romancière fait résonner la cacophonie de la grande ville sous laquelle bat encore le cœur brûlant de Jeanne Mance. Ce roman propose une étonnante réflexion sur les liens qui nous unissent aux origines. Il est surtout l'illustration éblouissante du talent d'une grande conteuse au sommet de son art.
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Céline au Congo
BC
Le personnage étonne. L’écrivain fascine. On parle partout de lui. Il est lu, plus que jamais. Louis-Ferdinand Céline ne fait jamais l’unanimité; pour ou contre, il y a toujours une objection ou une dénégation. Son antisémitisme est amplement documenté. Son racisme, moins. Aristote Kavungu a relu les pamphlets où le racisme est flagrant, mais aussi Voyage, où il l’est tout autant, sauf que personne ne l’avait vu. Le racisme de Céline serait-il soluble dans son génie encore davantage que son antisémitisme? « J’aime pas les nègres hors de chez eux… c’est tout », n’est-ce pas là une formule romancée de « la France aux Français »? Dans ce pamphlet – genre éminemment célinien –, Aristote Kavungu veut d’abord remettre la négrophobie de Céline dans la discussion sur son antisémitisme. Ensuite, il se dresse contre cette France qui a décidé, presque en chœur, de se refaire une vertu sur le dos de l’ermite de Meudon. J’ai décidé d’écrire, non pas sur Louis-Ferdinand Céline, que j’ai lu, relu, aimé, détesté, compris, imploré, questionné, convoqué, mais sur les réverbérations de ce qu’il a dit et écrit en son temps, ce qui a été acclamé et aussi ce qui a été haï. Je vais écrire du point de vue d’un Noir africain que les écrits de Céline n’ont jamais laissé indifférent; un Noir qui n’a jamais caché sa fascination pour l’auteur et des réserves et de la colère pour l’homme; un Noir qui a vécu et étudié en France, un pays finalement sombre avec quelques illuminations, exactement comme l’auteur de Voyage au bout de la nuit; un Noir qui décide, avec énormément de recul, d’égratigner un peu et d’écrire ce qui peut ressembler à un pamphlet antiraciste; un Noir, enfin, qui veut s’employer à renvoyer dos à dos Céline et ses pseudo-détracteurs.
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Ces enfants de ma vie
BC
Publié pour la première fois en 1977 et traduit en anglais peu après, Ces enfants de ma vie a valu à Gabrielle Roy son troisième Prix du Gouverneur général du Canada. Ce livre de maturité fait apparaître avec plus d'éclat que jamais les qualités d'émotion, d'évocation et d'écriture qui singularisent si fortement l'œuvre de la grande romancière. En s'inspirant du temps où elle enseignait au Manitoba, Gabrielle Roy trace ici le portrait d'élèves qui pour elle portent à la fois le visage de l'enfance et celui de l'humanité tout entière. Par Nil et Demetrioff, elle découvre le pouvoir de l'art et la beauté ; par André, le courage et le don de soi ; par Médéric, enfin, elle éprouve les frémissements de la sensualité et la puissance irrésistible de l'amour. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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11.00 €
Ces lampes qu'on a oublié d'éteindre
BA
La Parisienne autant que l’historienne se penche sur les romans de Patrick Modiano, la sociologue autant que la piétonne traverse l’œuvre en parcourant comme autant de rues et de passages les leitmotivs et les obsessions de l’auteur de Rue des Boutiques obscures et de Dora Bruder. L’Occupation fantasmée, l’identité problématique, l’écriture de l’errance, le démêlé entre la mémoire qu’on tente de retenir et l’oubli qu’on essaye de combattre. Nulle autre que Régine Robin n’était plus à même de saisir et d’analyser la manière modianesque, cette petite musique jouée entre malentendus et ambiguïtés, dérives et arpentages, êtres flottants et zones neutres.
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21.00 €
Ces spectres agités
BC
Dans Ces spectres agités, on est dans l'univers atomisé du Grand Morial où les affinités électives demandent encore à venir vraiment –; ce choix nouveau de sa véritable parentèle, et dont le roman de Louis Hamelin pose un jalon essentiel dans notre littérature. Voilà donc Montréal transformée en phytophage corps callipyge grâce à Dorianne sortie tout droit d'un roman de Marcel Proust : fugitive égérie que le vin fait halluciner, tous les moteurs de la ville –; vrombissantes voitures phalliques –; se lançant à sa poursuite pour l'écraser définitivement sur l'asphalte chaud de la nuit. Un temps, la triade que forment Pierre, Vincent et Pietr la sauvera de la mécanique nocturne mais, dès les premières pages du roman, la chose était déjà entendue : bien que s'agitant dans le labour et le débours de la nuit, les spectres, pareils aux vampires si chers à Pietr, ne sauraient résister à la remontée inéluctable du jour, Montréal redevenant l'infamie de la misère sociale, sa luminosité fourbe s'étalant comme une énorme main sale sur les choses et le monde.
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Cet étè qui chantait
BC
La première édition de Cet été qui chantait a été publiée en 1972, bientôt suivie de la traduction anglaise. La présente édition est accompagnée d'une chronologie de Gabrielle Roy et d'une bibliographie de la critique. Écrit peu de temps après la mort de Bernadette, la " chère petite sœur " bien-aimée, au cours d'un des étés que Gabrielle Roy passait à sa maisonnette de Petite-Rivière-Saint-François, dans Charlevoix, cet ouvrage est un livre de deuil. Mais un deuil à la fois vécu et consolé par " l'éblouissante révélation de toutes choses ", par les voix du vent, de la mer et du ciel, par le chant de toutes les choses vivantes, arbres, fleurs, oiseaux, humains. Images du paradis, mais d'un paradis hanté par la mort, les dix-neuf récits qui composent cet ouvrage parlent le langage du cœur, dont ils disent l'enchantement et la détresse, mais surtout la confiance infinie faite à l'innocence et à la beauté du monde. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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Cet étranger parmi nous. Essais et chroniques
BC
André Langevin (1927-2009) est connu d’abord et avant tout comme romancier, auteur d’œuvres aussi marquantes que Poussière sur la ville (1953), L’Élan d’Amérique (1972) ou Une chaîne dans le parc (1974). Mais André Langevin, c’est aussi un grand journaliste et chroniqueur, signataire – entre le milieu des années 1940 et la fin des années 1970 – d’un très grand nombre d’articles et de textes d’opinion dans la presse québécoise (notamment Le Devoir, Le Nouveau Journal et le Magazine Maclean). C’est afin de rappeler cette partie plus ou moins oubliée de l’œuvre de Langevin que Karim Larose (professeur de littérature à l’Université de Montréal) a préparé cet ouvrage, qui contient un choix d’une cinquantaine d’écrits journalistiques portant sur l’actualité politique et culturelle d’une époque – la Révolution tranquille – qui est celle de tous les bouleversements, c’est-à-dire de toutes les possibilités comme de tous les risques. On y découvre à la fois un essayiste brillant, à la prose aussi élégante que limpide, et un esprit d’une liberté et d’une clairvoyance peu commune, qui s’intéresse passionnément au sort de sa société. Homme de conviction et de combat – la langue française, la laïcité, l’éducation, la démocratie, la liberté politique sont pour lui des valeurs phare –, il n’est d’aucun parti ni d’aucune faction, occupant plutôt la position du franc-tireur ou de l’éclaireur qui tâche avant tout de bien comprendre les situations afin d’orienter l’action de la manière la plus juste et la plus efficace possible. Un livre inattendu, étonnant, qui touchera aussi bien les amateurs de littérature que tous les lecteurs que le passé récent et le présent de notre société intéressent.
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Champagne
BC
La beauté réussira-t-elle à sauver le monde ? Voilà la question, pressante, qui résonne à travers tout ce roman. Quelle qu'en soit la réponse, la sagesse ne nous ordonne-t-elle pas de goûter sans tarder la salutaire ivresse que procure cette beauté, comme le font les personnages de ce roman et comme Monique Proulx sait si bien nous la faire partager ? Dans Les Aurores montréales, Monique Proulx nous a en quelque sorte donné le livre définitif sur la ville. Elle a su y rendre, de façon inégalée, le paysage urbain et toute la faune qui s'y agite. Ce nouveau roman pourrait bien être le livre définitif sur la campagne – sur la " champagne ", ainsi qu'on désignait au Moyen Âge tout territoire s'étendant hors de la ville. Avec cette écriture ferme, exacte, chatoyante qu'on lui connaît, Monique Proulx fait éclater sous nos yeux la magie d'un royaume épargné par le développement. Autour d'un lac mythique, au coeur d'une forêt inaltérée, les chevreuils, des écureuils, des insectes et des chanterelles sont les personnages réels de cette histoire sur la vie qui s'échappe, sur l'impermanence de toute possession. Les personnages humains n'en sont pas moins fascinants, réfugiés dans la célébration de la beauté, rejoints malgré eux par la tourmente. Il y a Lila Szach, venue d'un autre âge et d'un autre continent, qui possède la quasi-totalité du territoire et la défend farouchement contre les prédateurs. Il y a Claire, qui tente de tenir en équilibre la réalité et l'imaginaire. Il y a Simon, résolu à aimer tout ce qui est vivant. Il y a le petit Jérémie, sur qui plane les menaces, et d'autres qui viendront joindre leur pas à cette chorégraphie cosmique – la jeune Violette, qui fuit l'horreur suprême, les Clémont, prédateurs de père en fils, Marianne, la citadine irréductible, Marco, le père-enfant.
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Chansons 1 (1958-1966)
BC
ChansonsHors office Automne 2013 Informations génériques Titre : Chansons 1 (1958-1966)Coll. : Boréal CompactAuteur(s) : Gilles Vigneault Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 octobre 2013Format : 13 x 19 cm Prix : 10 eurosNombre de pages : 264ISBN : 978-2-7646-2262-9 Contenu du livre Cette nouvelle édition des chansons de Gilles Vigneault reprend le texte établi pour la grande édition des " Écrits " parue au Boréal en 2013. Les lecteurs y trouveront les paroles de près de quatre cents chansons, dont certaines sont inédites, dans des textes définitifs, revus et approuvés par l'auteur. L'auteur Né à Natashquan en 1928, Gilles Vigneault est un auteur compositeur interprète reconnu dans toute la francophonie. Il a publié une quarantaine d'ouvrages : des contes et des poèmes, surtout, qui sont devenus, pour la plupart, des textes de chansons. Les chansons les plus connues, Mon pays, La danse à Saint-Dilon, Gens du pays, Tam ti de lam et Si les bateaux, sont des classiques au Québec. 1
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Chansons 2 (1967-1982)
BC
Cette nouvelle édition des chansons de Gilles Vigneault reprend le texte établi pour la grande édition des « Écrits » parue au Boréal en 2013. Les lecteurs y trouveront les paroles de près de quatre cents chansons, dont certaines sont inédites, dans des textes définitifs, revus et approuvés par l’auteur.
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14.00 €
Chansons 3 (1982-2012)
BC
ChansonsHors office Automne 2013 Informations génériques Titre : Chansons 3 (1982-2012)Coll. : Boréal CompactAuteur(s) : Gilles Vigneault Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 octobre 2013Format : 13 x 19 cm Prix : 10 eurosNombre de pages : 272ISBN : 978-2-7646-2264-3 Contenu du livre Cette nouvelle édition des chansons de Gilles Vigneault reprend le texte établi pour la grande édition des " Écrits " parue au Boréal en 2013. Les lecteurs y trouveront les paroles de près de quatre cents chansons, dont certaines sont inédites, dans des textes définitifs, revus et approuvés par l'auteur. L'auteur Né à Natashquan en 1928, Gilles Vigneault est un auteur compositeur interprète reconnu dans toute la francophonie. Il a publié une quarantaine d'ouvrages : des contes et des poèmes, surtout, qui sont devenus, pour la plupart, des textes de chansons. Les chansons les plus connues, Mon pays, La danse à Saint-Dilon, Gens du pays, Tam ti de lam et Si les bateaux, sont des classiques au Québec. 1
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Charlotte before christ
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Sacha et Charlotte sont amoureux. Amoureux fous. Il perd son temps à l’université. Elle étudie la danse. Lui est fils de riches et souffre de la maladie de Still, sorte d’arthrite qui l’empêche parfois de bouger tant la douleur est grande. Elle a des cicatrices sur le coeur : jamais connu son père, pas un sou, une fille brisée. Dans leurs temps libres, ils squattent des maisons, font du vandalisme, écoutent beaucoup de musique, écrivent sur Facebook. Ils ne passent jamais plus de douze heures sans se texter Je t’aime. Mais surtout, ils partagent un journal intime, le Black Book: « Choses à essayer ensemble : Faire une overdose, faire des photos porno, partir sur le pouce (pas dans l’Ouest), avoir juste des amis chats (de race), des bengales surtout, tuer quelqu’un, vivre un an dans un chalet, avoir chacun notre psychologue, ne pas se survivre l’un l’autre. BB — Entrée 18. »
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Chartier de Lotbinière
BC
La trajectoire de Michel Chartier de Lotbinière est spectaculaire. Entre sa naissance à Québec en 1723 et sa mort à New York en 1798, cet ingénieur de formation s’est fait soldat, astronome, explorateur, cantinier, duelliste, châtelain et même espion. Mémorialiste à ses heures, il aura noirci des milliers de pages d’un journal personnel tenu sur plus d’un demi-siècle. Ce document nous offre un rare témoignage du rapport à la guerre d’un Canadien de son époque, que ce soit les opérations militaires de la Conquête (1755-1760) ou celles de la Révolution américaine (1775-1783), de même qu’un récit inédit et captivant de la bataille des plaines d’Abraham, à laquelle son auteur a assisté à titre de principal aide de camp du marquis de Vaudreuil, le dernier gouverneur de la Nouvelle-France. Au cours d’une vie passée dans l’antichambre du pouvoir, du palais de Westminster au château de Versailles, Chartier de Lotbinière fréquente les grandes figures de son temps, dont les généraux Montcalm et Washington, le scientifique Benjamin Franklin, le corsaire John Paul Jones, la reine Marie-Antoinette et le chevalier d’Éon. Dans cet essai biographique, Dave Noël reconstitue le parcours atypique de cet homme polarisant aux allégeances successives, tiraillé entre ses intérêts matériels, ses ambitions politiques et sa nostalgie du Canada.
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25.00 €
Chasseurs d'étoiles
BC
Lorsqu’il se réveille seul dans le noir, Frenchie comprend tout de suite où il a échoué. Au fil des ans, l’adolescent métis a vu ses proches disparaître un à un dans ces pensionnats où les siens sont réduits à l’état de cobayes et torturés. Alors que les épidémies et les catastrophes naturelles ont emporté des millions de personnes et privé les survivants de la faculté de rêver, seuls les peuples autochtones ont su la conserver dans la moelle de leurs os. Depuis, ils sont traqués par le gouvernement, qui les enferme pour nourrir les Sans-rêves de la précieuse substance. Frenchie, qui a appris à survivre en forêt en compagnie de sa famille d’adoption, est pourtant loin de se douter de tous les sacrifices qu’il devra faire pour retrouver sa liberté, et des terribles vérités qui lui seront révélées en chemin. Dans Chasseurs d’étoiles, Cherie Dimaline renoue avec les personnages attachants qui ont fait le succès de Pilleurs de rêves. Surtout, elle évoque de manière bouleversante quelques-unes des pages les plus sombres de notre histoire.
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21.00 €
Chemin Saint-Paul
BC
Tandis qu’elle rend visite à sa mère à l’hôpital psychiatrique, une femme se remémore l’agonie et la mort de son père survenues un an plus tôt. Entre la chambre blanche, où elle se bute au silence de sa mère, et la chambre bleue, où elle a accompagné son père jusqu’à son dernier souffle, se déploie un espace que Lise Tremblay parcourt pour retracer la vie de ses parents. Leur enfance au chemin Saint-Paul, marquée par la misère et par la folie, puis leur vie, où chacun tentait d’échapper à d’anciennes blessures. Avec cette double cérémonie des adieux, Lise Tremblay nous livre un récit aussi bref que poignant, où elle dénoue avec une infinie délicatesse les liens qui nous unissent à ceux qui nous ont donné la vie.
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14.00 €
Chemins perdus, chemins trouvés
BC
L’essai, chez Jacques Brault, a toujours accompagné l’écriture poétique, comme en ont déjà témoigné superbement Chemin faisant (1975) et La Poussière du chemin (1989), parus tous deux dans la collection « Papiers collés », et comme en témoigne de nouveau le livre que voici, ultime volet de ce qui se découvre aujourd’hui comme une longue méditation ininterrompue dans laquelle un praticien réfléchit à son propre métier et s’efforce, comme il le dit, de « pousser l’énigme qu’est la poésie dans ses derniers retranchements ». Mais existe-t-il une telle chose que les « derniers retranchements » de la poésie ? Est-il possible de voir son visage, de saisir sa présence directement et une fois pour toutes ? Non, bien sûr, car la poésie est toujours ailleurs, toujours plus loin, toujours autre que ce que nos raisonnements croient découvrir. Et pourtant, il est impossible d’abandonner la recherche, de ne pas continuer à cheminer vers elle, inlassablement, vers son secret qui noue l’un à l’autre, l’un dans l’autre, l’incertaine et splendide évidence du monde et le sens fuyant de notre existence. Secret que chaque poème lu ou écrit trouve et perd à la fois, sans cesse et à jamais. « Est-ce clair ? » demande l’essayiste, et il répond : « Oui, comme la nuit ». Écrits au cours des deux dernières décennies, les vingt-huit essais qui composent ce recueil se présentent comme autant d’explorations à travers lesquelles peu à peu se forme et s’approfondit une pensée, ou mieux : une conscience de la poésie, comme art, certes, mais aussi, et surtout, comme l’expérience à la fois obscure et lumineuse à la source et au terme de cet art. Ces explorations se font tantôt par le souvenir, l’autoportrait en « bricoleur » ou en professeur de poésie, tantôt par la réflexion philosophique, tantôt encore, bien sûr, par la (re)lecture de quelques œuvres toutes marquées à leur manière par l’avènement de la poésie. À la fois précises et « rêveuses », ces lectures abordent aussi bien des romanciers (Gabrielle Roy, Gilles Archambault, Yvon Rivard) que des poètes d’ici ou d’ailleurs, d’hier ou d’aujourd’hui, de Laforgue à Char, de Grandbois et Saint-Denys Garneau à Roland Giguère et Miron, de Robert Melançon à Marie Uguay, de Robert Marteau à Jean-Pierre Issenhuth. Mais dans tout cela, point de lourdeurs ni de démonstrations savantes, car « l’art de l’essai, dit Jacques Brault, chemine, à la fois écolier et vagabond, naïf et rusé, moqueur, mélancolique, perdu de finitude, éperdu d’infini, espérant toujours que plus tard, peut-être…»
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20.50 €
Choisis-moi
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Alternant nouvelles de forme classique, microrécits, listes, Francine Noël joue de tous les sortilèges de l’écriture pour nous donner le plus inattendu de ses livres. Tissées dans la trame de ces textes si différents en apparence, deux histoires traversent tout le recueil. D’abord, la descente dans l’itinérance d’un ancien professeur de cégep permet à la nouvelliste de poser un regard à la fois lucide et compatissant sur une réalité urbaine plus actuelle que jamais. Ensuite, le périple intérieur d’Aurélie, qui soigne les filles-mères venues accoucher à l’Hôpital de la Miséricorde, à Québec, au lendemain de la Seconde Guerre, lui donne l’occasion de dessiner les multiples visages que prennent la charité ou la cruauté. De même que les visages de ces enfants, de ces orphelins, dont toute la vie se résume à attendre, jusqu’au jour où – s’ils ont un peu de chance – ils seront « choisis » par de nouveaux parents. Mais ce que nous retiendrons surtout de ce premier recueil de nouvelles de Francine Noël, c’est le pur plaisir de donner vie à des mondes imaginaires, avec une fabuleuse inventivité et dans une souveraine liberté.
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18.00 €
Chroniques d'un temps loufoque
BC
Art mineur, la chronique mise sur la spontanéité. Il s’agit d’un exercice d’improvisation, propice aux divagations et aux humeurs. « De l’écriture de circonstance », pour reprendre les mots mêmes de François Ricard. Pourtant, ceux qui liront les chroniques rassemblées ici (et parues à l’origine dans la revue parisienne L’Atelier du roman) retrouveront, derrière la variété des thèmes et des prétextes dictés par l’actualité ou par le hasard des lectures et des rencontres, une remarquable constance. François Ricard est un chroniqueur qui pense en toute liberté, c’est-à-dire que sa pensée, quel que soit le sujet qui l’occupe, retrouve tout naturellement son lit, son sillon, celui de l’incroyance et du rire devant la splendide bêtise qu’apporte avec lui ce « temps loufoque » qui est à présent le nôtre. C’est ainsi que Ricard s’attaque tranquillement, selon l’inspiration du jour, aux festivals de toutes sortes qui nous tiennent lieu de vie culturelle, à la théorie littéraire et à la façon dont, dans les facultés de lettres, entre autres lieux, on cherche à se convaincre que la littérature n’est rien de plus qu’une imposture. L’histoire des gouverneurs généraux, le silence qui règne dans les forêts du mont Tremblant, le mariage gay, la niaiserie des médias ou le déferlement des « Néo-Retraités », tout lui est occasion de se moquer de l’époque, de dégonfler l’orgueil dont elle se pare et de jeter sa fausse note dans le concert d’approbation béate dont elle s’accompagne à peu près partout.
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15.50 €
Chroniques monde qui vient
BC
Il y a quelques années à peine, écrit Christian Rioux, « personne ne pouvait imaginer qu’un jour on égorgerait un enseignant en pleine rue pour avoir simplement montré une caricature à ses élèves. Il était encore plus impensable de dire qu’il l’avait cherché. Personne ne pouvait imaginer qu’on puisse brûler des livres, comme on l’a fait dans une bourgade de l’Ontario, et disperser leurs cendres au pied d’un arbre dit de la réconciliation avec les Autochtones. Personne n’aurait cru que des militants pourraient un jour saccager les boutiques de simples bouchers gagnant honnêtement leur vie. Personne n’avait encore songé que, trente ans après l’abolition de l’apartheid et un demi-siècle après la lutte pour les droits civiques aux États-Unis, la guerre raciale reprendrait et qu’on se déchirerait sur les privilèges de “l’homme blanc” ». C’est qu’un tout nouveau monde est en train de naître autour de nous, et que la naissance et le triomphe de ce « monde qui vient » demandent la ruine définitive de l’ancien. Imperceptible d’abord, puis de plus en plus radical et dévastateur à mesure qu’il s’étend dans toutes les sphères de la vie sociale, ce changement exige en effet le rejet des « vieilles » valeurs héritées de la culture occidentale moderne, accusée de tous les crimes par les militants d’un nouvel ordre idéologique. Les chroniques rassemblées dans ce livre, choisies parmi les centaines que Christian Rioux a publiées dans le journal Le Devoir entre 2006 et 2021, racontent par le menu cette guerre qui se déroule à la fois sous nos yeux, dans la société où nous vivons et jusque dans nos propres pensées. Elles retracent l’évolution d’abord anodine puis fulgurante de ce qui pouvait passer il y a quelques années encore pour de simples dérives passagères. Écrites d’une plume tantôt ironique, tantôt indignée, toujours franche, elles forment un vaste tableau de notre époque de transition, peint avec une clairvoyance rare et l’inquiétude de qui ne peut se résoudre à voir disparaître autour de lui la liberté de l’esprit, le besoin de vérité et le sens de la complexité des affaires humaines.
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21.00 €
Chronologie du Québec depuis 1534
BC
La Chronologie du Québec que propose Jean Provencher constitue un choix parmi les nombreux faits et événements qui ont marqué l'histoire du Québec, regroupés en quatre rubriques et mis en parallèle avec ce qui s'est passé la même année dans le monde. Outil essentiel pour quiconque s’intéresse à l’histoire du Québec, cette chronologie nous permet de vérifier en un clin d’œil la date marquante de l’histoire du Québec que nous cherchons, tout en nous permettant d’apprendre une foule de renseignements, souvent étonnants, sur notre histoire. Elle nous est présentée ici dans une nouvelle édition mise à jour par l’auteur.
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15.00 €
Cibles mouvantes
BC
Pour la première fois proposés en traduction française, les textes présentés dans cet ouvrage sont tirés de deux recueils d’essais, Second Words et Moving Targets, qui rassemblent des écrits publiés respectivement de 1971 à 1982 et de 1982 à 2004. On retrouve dans ces deux recueils des textes de différentes natures : comptes rendus de livres récemment publiés, textes de conférences ou d’allocutions, présentations et préfaces, commentaires destinés aux journaux. À travers les nombreux sujets abordés (le Nord, les campagnes napoléoniennes, le jardinage, pour n’en nommer que quelques-uns), la romancière se plaît à explorer, au fil des années, des thèmes et des questions qui la préoccupent tout particulièrement, et qu’elle reprend pour les examiner sous une lumière chaque fois un peu différente. C’est ainsi qu’elle se penche sur l’identité canadienne et son rapport à l’Amérique, cherche à mettre au jour les liens qu’entretiennent passé, mémoire, et fiction, s’interroge sur les difficultés propres au fait d’être une femme écrivain et sur la nature même de l’écriture, tour à tour décrite comme un métier, une technique, un art, une vocation. Ces essais dont la rédaction s’étend sur plus de trois décennies permettent ainsi de suivre l’évolution de Margaret Atwood à travers ses lectures, ses interrogations, ses réflexions sur des questions qui, quelque éloignées qu’elles semblent les unes des autres, finissent par se rejoindre en ce qu’elles touchent à notre fondamentale humanité. Parfois graves, parfois légers, d’une justesse toujours implacable, ils jettent un éclairage neuf et privilégié sur une œuvre qui figure parmi les plus importantes de la littérature non seulement canadienne, mais mondiale.
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20.00 €
Cochoncetés
BC
Avec en toile de fond les changements climatiques et les contradictions d'un monde qui court à sa perte, il se dégage de ces dix nouvelles une atmosphère glauque et anxiogène qui n'est pourtant pas dénuée d'humour. On les traverse le souffle court, avant d'être pris du rire libérateur et un peu fou de celui qui a vu la mort en face. Dans le salon rien ne bouge. Un tapis rêche, des visages impassibles, quelques vieilles photographies au-dessus de l'âtre sans feu, et le bonhomme Jean, fondu dans son fauteuil, les lèvres étirées dans un sourire éternel ; dehors les gouttes frappent les carreaux et le vent fait grincer les arbres, dans la cuisine les verres s'entrechoquent et les gorges se déploient, mais dans le salon rien ne bouge, Mayla, Aglaé et le bonhomme Jean s'observent, se jaugent, laissent s'étirer le temps. Puis, un coup. Le destin tragique d'un cochon abattu sur une ferme familiale. Un déluge qui rafle tout sur son passage. Une baignade dans les eaux froides de la Gaspésie, à quelques brasses à peine de la carcasse d'un phoque échoué. Un blessé qui, depuis son lit d'hôpital, contemple en silence l'effondrement du reste de sa vie. Cochoncetés est peuplé d'histoires à la fois hyperréalistes et dérangeantes, disséquées avec le tranchant du scalpel. Avec en toile de fond les changements climatiques et les contradictions d'un monde qui court à sa perte, il se dégage de ces dix nouvelles une atmosphère glauque et anxiogène qui n'est pourtant pas dénuée d'humour. On les traverse le souffle court, avant d'être pris du rire libérateur et un peu fou de celui qui a vu la mort en face.
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19.00 €
Coeurs braisés
BA
La table est déjà mise pour deux personnes. Au fond, le lit est défait. Les draps léopard se mêlent à une couverture de fourrure. On dirait Le Gibier de Courbet, les mêmes couleurs fauves, le même éclairage trouble. Une atmosphère de chasse à courre. Je veux dire le festin, après, quand les hôtes mangent les faisans plumés de toutes les couleurs. Avec galanterie, Hugo tire une chaise et me prie de m’asseoir. Il me sert un vin corsé et met des mazurkas de Chopin jouées par Arturo Michelangeli. Ça change tout et j’oublie le reste de la basse-cour. Au fil de rencontres étonnantes, Adèle, la narratrice de chacune de ces nouvelles, nous livre ses observations acidulées sur l’amour, la solitude, la déception. Sujets graves abordés avec une ironie pleine de tendresse. Le grain de sel de la lucidité, peut-être.
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12.50 €
Comptes et Légendes
BA
Avec un sens de l’à-propos qui n'appartient qu'à elle, Margaret Atwood jette un regard étonnant sur le sujet de la dette. Elle l’aborde comme le grand écrivain qu’elle est, avec une intelligence, une intuition et une acuité qui vont beaucoup plus loin que ce que les textes de spécialistes nous apprennent sur le sujet. Le crédit, nous dit Atwood, est comme l'air, que nous tenons pour acquis jusqu’à ce qu'il vienne à manquer. Et alors, tandis que nous essayons d’échapper à l'asphyxie, nous nous découvrons un grand intérêt pour lui. Ce livre n’est bien sûr pas un traité d’administration ou de finance. C'est surtout une vaste enquête sur la notion de dette et sur la place centrale qu’elle occupe depuis toujours dans la religion, dans la littérature et dans le fonctionnement des sociétés humaines. En cherchant à comprendre comment cette notion a forgé notre pensée depuis les temps préhistoriques, en décortiquant les discours que nous tenons sur le sujet, en éclaircissant le sens que nous donnons aux mots : « équilibre », « vengeance» et « péché», Atwood démontre que « les dettes » sont des créatures nées de l'imagination humaine, parmi les métaphores les plus puissantes qu’elle ait mises au monde. Le livre de Margaret Atwood est un merveilleux mélange d’anecdotes, de promenades littéraires, de sermons sur la morale, de réflexions politiques d’une extraordinaire actualité, d’histoire économique et de quête théologique, tout cela enveloppé dans une mordante ironie et une recherche rigoureuse sous ses dehors désinvoltes [...] Un art irrésistible de conteuse. Publishers Weekly Plein d’esprit, finement argumenté et d’une préscience presque terrifiante... aussi divertissant que dérangeant. Chicago Tribune
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19.00 €
Confession d'un extraterrestre
BC
À titre d’écrivain (et de journaliste), ma notoriété est pour ainsi dire inexistante, néanmoins j’ai eu la chance, ou la malchance, c’est selon, d’être « cloné » par… un extraterrestre, s’il faut du moins prêter foi au récit qui suit. Récit qui m’est parvenu, comme dans le bon vieux temps, en version papier, par la poste, sous la signature de mon soi-disant clone, Jacques Yaké Benoit... En bref, et comme vous le lirez, ce personnage venu de la supposée planète Xinak, par un moyen propre à sa nature – la « précamption », écrit-il –, se serait transformé, à ses dires, en une copie conforme de moi-même. Pour plus de détails, vous n’avez qu’à lire le livre, si vous en avez le courage
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15.00 €
Contes
BC
Ce recueil de contes de Gilles Vigneault reprend le texte établi pour la grande édition des "Écrits" parue au Boréal en 2013. Le lecteur y trouvera les textes que Gilles Vigneault avait rassemblés dans La Petite Heure (1979), de même que l'essentiel des contes qu'il a écrits depuis.Ce recueil de contes de Gilles Vigneault reprend le texte établi pour la grande édition des "Écrits" parue au Boréal en 2013. Le lecteur y trouvera les textes que Gilles Vigneault avait rassemblés dans La Petite Heure (1979), de même que l'essentiel des contes qu'il a écrits depuis.
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14.00 €
Contes pour enfants
BC
Ma vache Bossie, Courte-Queue, L'Empereur des bois, L'Espagnole et la Pékinoise, ces 4 histoires d'animaux sont réunies ici pour la première fois. En même temps que commence la parution de l'Édition du centenaire des œuvres de Gabrielle Roy, le Boréal republie ses magnifiques Contes pour enfants, parus sous forme de recueil à l'origine en 1998.
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15.00 €
Côte de Nègres
BC
Ce premier roman de Mauricio Segura va au-delà de l'aspect documentaire pour rendre la musique de la langue de ces jeunes, pour exprimer la détresse de ces adolescents, qui cherchent un point d'appui, un coin de terre ferme afin d'ancrer un destin qui n'a été jusque-là que mouvement. Leurs parents sont nés en Haïti, au Chili, au Vietnam. Eux sont nés ici, portés par des rêves qui ne sont pas les leurs. Ils parlent français avec un accent du Québec, mais leur vie n'est pas celle des autres enfants de Montréal.
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14.00 €
Courir à sa perte
BA
Jacques a soixante-cinq ans, bientôt soixante-dix. Il est garçon de restaurant, métier qu’il a choisi faute d’ambition mais auquel il s’accroche à présent comme au seul moyen qui lui reste d’oublier ce qui vient. Et d’oublier un peu ce qui a été, cette unique passion pour une femme maintenant disparue. Mais qu’il se trouve au milieu de ses clients et de ses collègues ou aux côtés des êtres qui l’entourent de leur jeunesse ou de leur affection, il n’oublie rien. Ni la mort qui s’approche. Ni l’amour qui s’éloigne. Roman de l’âge inexorable et de la nostalgie, empreint d’une lucidité que seul l’attachement à l’ultime amour préserve du désespoir, voici un livre grave et tendre à la fois, écrit sur ce ton d’intimité, d’émotion retenue et d’ironie mêlée de compassion qui donne à la voix et à l’univers de Gilles Archambault leur caractère si unique, si personnel, et cependant si proche de chacun d’entre nous.
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17.00 €
Cowboy
BC
Quand Gilles a quitté Montréal pour les régions nordiques du Québec, c’était la tête pleine de clichés et de paysages baignant dans l’innocence originelle. Mais Grande-Ourse, ce village au bout de la voie ferrée où il échoue, pue la bière, la crasse et la haine. C’est Cowboy, un Amérindien, qui va initier Gilles aux patientes rancœurs entre races, aux violences taciturnes. Jusqu’à l’entraîner dans la tourmente.
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13.00 €
Création, dissonance, violence - La musique et lepolitique
BC
Dans ce livre, des artistes, des intellectuels, des praticiens et des professionnels de différents domaines et disciplines courent donc le risque d'exposer leur " vérité " sur la musique, c'est-à-dire sur cette force sonore génératrice d'émotions et de significations tant collectives qu'individuelles. couverture à venir Mariella Pandolfi et Laurence McFalls ont invité des artistes, des intellectuels, des praticiens de différents domaines et disciplines à exposer leur " vérité " sur la musique. Ce faisant, ils jettent la lumière sur le lien profond, voire la convergence, qui unit le musical et le politique, ces deux domaines de la vie humaine et sociale où la passion et la raison, le déchaînement et la discipline, l'amour et la mort, la violence et la paix, le banal et le sublime luttent et se marient dans la recherche non seulement de la domination et de la résistance, mais aussi de ce qu'ils tiennent pour le beau, le juste ou le vrai.
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22.00 €
Culture Québécoise est-elle en crise?
BC
Le discours de la crise culturelle bénéficie actuellement d’une vogue et d’un crédit importants. Qu’en est-il au Québec ? Comment regarder l’avenir ? Sommes-nous dans une situation prometteuse ou en déclin ? La culture est-elle en crise ? Si oui, quelles en sont les manifestations, l’intensité, les causes ? Est-il possible d’y remédier ? S’il n’y a pas de crise, comment caractériser la situation présente ? Comment expliquer la vigueur du discours de crise ? Pour répondre à ces questions, Gérard Bouchard et Alain Roy ont interrogé par voie de sondage 141 intellectuels québécois. Il en résulte un portrait de la situation du Québec actuel aussi riche que nuancé, dont ce livre offre un condensé à partir d’un dépouillement rigoureux des résultats. Ensuite, les deux coauteurs se sont prêtés à leur tour au jeu et ont rédigé, chacun de son côté, un essai en guise de réponse au questionnaire. Rédigés parallèlement à l’analyse des réponses, ces deux essais offrent autant de visions complémentaires et contrastées de notre société. Un livre percutant, intelligent, stimulant, qui apporte un riche matériau aux débats actuels sur la société québécoise.
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18.00 €
D'Iberville contre vents et marées
BC
Magali Favre dresse avec minutie le portrait d'Iberville, explorateur et aventurier de la Nouvelle-France, dont le courage et la ténacité ont contribué à façonner notre continent. À une époque où Montréal s'appelle encore Ville-Marie, le petit Pierre rêve déjà de suivre les traces de son père et de servir la Nouvelle-France. Dès qu'il en a l'occasion, il s'entraîne à manier le mousquet, apprend à parler les langues des tribus de la région et, surtout, à naviguer un canot et à faire des portages. Le garçon découvre rapidement qu'il ne se sent vraiment chez lui que sur l'eau. Commence alors une longue carrière de capitaine au service du roi de France qui mènera d'Iberville aux confins de la baie du Nord pour y " chasser l'Anglais ". Il connaît comme personne les hivers canadiens, les pièges du courant et de la fonte des glaces, et les tactiques amérindiennes, qu'il adopte volontiers pour piéger l'ennemi. Au fil des pages de ce roman richement documenté, ce sont certains des personnages les plus marquants de l'histoire de la Nouvelle-France qui défilent : Maisonneuve, Frontenac, Bonaventure, bien sûr, mais aussi les nombreux chefs hurons, algonquins et abénaquis avec qui d'Iberville négocie de précieuses alliances. Ce sont toutefois les paysages sauvages du continent à explorer qui volent la vedette : les rives majestueuses du Saint-Laurent, les eaux indomptables des rapides, les contrées inhospitalières du Nord, dont la beauté fait oublier les dangers... Puis, lorsque d'Iberville s'aventure au sud pour trouver l'embouchure du Mississippi, ce sont les jungles torrides et marécageuses des Antilles et de la Louisiane que le lecteur découvre avec émerveillement. Magali Favre dresse avec minutie le portrait d'un personnage méconnu, dont le courage et la ténacité ont contribué à façonner notre continent.
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Daddy Issues
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Une jeune femme attend son amant. Il est plus vieux qu’elle. Il est marié. Il vient la voir quand bon lui semble et la quitte ensuite. Elle n’est que la maîtresse. Pendant qu’elle l’attend, elle lit. Annie Ernaux ou Roland Barthes, Françoise Sagan ou Marguerite Duras. Mais surtout Hubert Aquin, Prochain épisode. Et la taraude cette question obsédante : comment expliquer cette propension qu’ont un peuple et certaines filles à plonger la tête la première dans un merdier ? À s’abîmer dans des rêves auxquels eux-mêmes ne croient pas ? Elizabeth Lemay donne un premier roman dérangeant, provocateur, qui pose une interrogation radicale sur l’amour, sa nature, sa fonction.
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12.00 €
Dans l'intimité du pouvoir. Journal politique 2012
BC
EssaiHors office Printemps 2016 Informations génériques Titre : Dans l'intimité du pouvoirColl. : EssaiAuteur(s) : Dominique Lebel Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 mai 2016Format : 14 x 21 cm Prix : 22 eurosNombre de pages : 440ISBN : 978-2-7646-2435-7 Contenu du livre Pendant presque deux ans, du 4 septembre 2012 à la défaite électorale du 7 avril 2014, Dominique Lebel a vécu au même rythme que la première ministre du Québec, Pauline Marois. Pendant presque deux ans, il a assisté à toutes les réunions du Conseil des ministres, il a été un acteur et un témoin de toutes les rencontres stratégiques, en plus d'accompagner la première ministre dans toutes les régions du Québec aussi bien qu'à Londres, Davos, Édimbourg ou Mexico. Il était à ses côtés le soir des élections, marqué par un attentat. Il a partagé avec elle le drame de Lac-Mégantic et les derniers jours de son gouvernement au terme d'une campagne électorale éprouvante. Dominique Lebel a consigné des faits, des impressions, des dialogues dans de petits carnets noirs. Ces carnets lui permettent aujourd'hui de livrer un témoignage qui représente un récit personnel, intime, unique de la réalité du pouvoir. Voici une plongée fascinante dans les coulisses de la vie politique. L'auteur Au milieu des années 1990, Dominique Lebel a travaillé dans les milieux politiques municipaux et provinciaux. En 2012, après une décennie chez le publiciste Cossette, il est invité par la nouvelle première ministre Pauline Marois à faire un retour en politique et devient son directeur de cabinet adjoint. Il est aujourd'hui entrepreneur dans le secteur des technologies chez Behaviour Interactif, à Montréal. 1
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22.00 €
David Sterne
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RomanHors office Printemps 2011 Informations génériques Titre : David SterneColl. : Boréal CompactAuteur(s) : Marie-Claire Blais Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 juillet 2011Format : 13 x 19 cm Prix : 9 eurosNombre de pages : 120ISBN : 978-2-89052-974-8 Contenu du livre "La souffrance dont il est question dans David Sterne est d'ordre beaucoup plus élevé, plus aigu, car elle rejoint et explore le mystère de la condition humaine, universelle." R. Duguay, Parti pris. L'auteur Marie-Claire Blais est né à Québec en 1939. Acclamée comme un des plus grands écrivains de sa génération, son ouvre est traversée à la fois par une violence et un lyrisme qui la rende authentique et exigeante. Sa prolifique carrière d'écrivain (plus de vingt romans) lui a valu de très nombreux prix, dont, le Médicis, le prix David, le Prix de l'Union latine, le Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco. Elle a été plusieurs fois lauréate du Prix du Gouverneur général. 1
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De chrome et de sang
BC
Une guerre entre deux bandes de motards qui fait sept morts dans une ferme à l’extérieur de la ville. Une découverte macabre au fond du lac Ontario qui menace le gigantesque projet de restauration du port et met sur la sellette l’ambitieux maire de Dundurn. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’un meurtrier à moto décide de s’attaquer à des victimes au profil bien particulier : des femmes racisées à la brillante carrière. Face à l’ampleur de ces crimes et à la panique qui s’empare de la population, l’assurance habituelle de MacNeice ne tardera pas à vaciller. Au moins réussira-t-il à convaincre Fiza Aziz, la jeune détective que la dernière enquête avait écœurée du métier, de revenir dans son équipe pour l’épauler. Le problème, c’est qu’elle ne reculera devant rien pour arrêter le meurtrier, quitte à servir elle-même d’appât. Dans ce roman suffocant où la violence est omniprésente, Scott Thornley pousse l’inspecteur MacNeice et toute la police de Dundurn dans leurs retranchements. Il nous offre également un portrait sombre et juste des tensions qui pèsent sur notre société et qui risquent à tout moment d’exploser.
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26.00 €
De fil en aiguille
BC
Même si ses romans occupent le centre de son œuvre, Monique LaRue se consacre aussi, depuis de nombreuses années, à cet autre art de la prose qu’est l’essai, occasion pour elle de méditer sur son travail de romancière, de réfléchir sur le monde qui l’entoure, d’approfondir ses expériences de lectrice et ses découvertes de voyageuse, bref, de garder en éveil cette attention au monde et cette conscience critique qui, à ses yeux, sont indissociables de la pratique littéraire et en font tout le prix. Écrits « de fil en aiguille » au cours des dix ou douze dernières années, les essais rassemblés ici composent le portrait d’une romancière profondément attachée à son art, aux grandes valeurs qui le définissent (les mots, la langue, la liberté, le privilège de la distance et du doute, la compassion), aux œuvres et aux auteurs qui l’illustrent de manière exemplaire, et aux défis inédits que lui pose le temps présent. Car ces textes sont aussi un tableau du monde où nous vivons et dans lequel chacun, à commencer par l’écrivain, doit trouver sa juste place et le moyen de demeurer humain, ne serait-ce qu’en refusant d’éluder les difficultés nouvelles qui se présentent à lui sous diverses formes, tantôt sociales ou politiques (la question de l’engagement de l’écrivain, la littérature dite migrante), tantôt culturelles (les transformations de l’enseignement, la marginalisation de la littérature), tantôt technologiques (l’informatique, le Web). Or, devant toutes ces situations, comme au milieu des pays étrangers qu’elle visite (Japon, Flandre, Égypte), Monique LaRue cherche constamment un regard et une pensée où se font équilibre l’accueil et la réserve, l’ouverture et la lucidité, la curiosité avide du navigateur et la sage prudence de l’arpenteur. Ainsi, entre la romancière, qui invente des mondes fictifs pour saisir ce qui du monde réel ne se laisse saisir que par la fiction, et l’essayiste, qui réfléchit au monde réel pour en éprouver les résistances et le mystère, la collaboration est parfaite. C’est que toutes deux jouent du même instrument : cette prose déliée, rigoureuse et souple à la fois, saturée de pensée et de sensibilité, qui est la voix propre de Monique LaRue.
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20.00 €
De grandes personnes
BC
Sophie, Benoît, Tom. La mère, le père, le fils. Sophie, l’ancienne nageuse vedette, découvre après un terrible accident la possibilité de s’inventer une nouvelle vie. Benoît, dont le métier est de prévoir les catastrophes, se retrouve soudain démuni après la disparition inexplicable de son voisin de bureau. Tom, obnubilé par tous les écrans qui l’entourent, fréquente une école spécialisée pour les surdoués où, semble-t-il, malgré son jeune âge, il devrait déjà avoir fait les choix déterminants pour son avenir. De grandes personnes nous présente une famille comme toutes les autres, c’est-à-dire que chacun de ses membres ne cesse de nous étonner par son irréductible singularité. Mathieu Rolland déploie encore une fois son talent pour évoquer l’étrangeté qui se cache sous la surface lisse du réel. Quand nous le lisons, nous ne pouvons empêcher de résonner en nous ces obsédantes questions : comment le regard des autres nous façonne-t-il ? Comment apprivoise-t-on le hasard ? Comment arrive-t-on à vivre avec les conséquences de nos actes ?
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21.00 €
De l'avantage d'être né
BC
J'ai entrepris un inventaire systématique de ma vie publique. De l'avantage d'être né décrit de façon chronologique, à partir de mes livres et de mes films, rassemblés par ordre de parution sur une étagère de ma bibliothèque, naissance, éducation, formation, publication, travail, activités littéraires ou cinématographiques et sociales. Jacques Godbout " J'ai entrepris un inventaire systématique de ma vie publique. De l'avantage d'être né décrit de façon chronologique, à partir de mes livres et de mes films, rassemblés par ordre de parution sur une étagère de ma bibliothèque, naissance, éducation, formation, publication, travail, activités littéraires ou cinématographiques et sociales. Le parcours d'un intellectuel de la Révolution tranquille : c'est mon acte de contrition. " Voilà comment Jacques Godbout présente De l'avantage d'être né , où ce témoin-acteur de l'évolution du Québec retrace son parcours d'homme et d'artiste d'hier à aujourd'hui. Nous y lisons le récit d'une enfance et d'une éducation à l'enseigne du Québec traditionnel, où l'Église occupe une place prépondérante. Issu d'une famille libérale, le jeune Godbout trouvera très vite le moyen d'échapper à cette société étouffante. Dès le début de la vingtaine, il séjourne en Éthiopie, où il a été invité comme enseignant. À son retour, c'est un Québec qui s'est déjà mis en marche qui l'accueille. Il emboîte le pas et se retrouve à l'avant-garde. Il évoque pour nous la fondation du Mouvement laïque québécois, celle de la revue Liberté ou encore la mise en place de la section française de l'ONF. Il raconte aussi les travaux du romancier, de l'essayiste, du cinéaste. Nous voyons ainsi s'élaborer une œuvre en perpétuel dialogue avec l'actualité, où la fiction sert de révélateur au cheminement d'une société. Tout aussi à l'aise dans les milieux politiques que dans les milieux littéraires, fasciné autant par la révolution culturelle et sociale qui s'opère aux États-Unis que par une France qui redécouvre le Québec dans un malentendu permanent, observateur passionné des questionnements entourant la nation ou la laïcité, Jacques Godbout, figure emblématique de la modernité québécoise, nous livre ici un témoignage essentiel.
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22.00 €
De Marie de l'incarnation à Nelly Arcan
BC
Ce livre trouve son origine dans le désir d'explorer les expériences des femmes qui ont accompagné et rendu possibles les grands moments de l'histoire officielle du Québec, de l'arrivée des Français en Amérique du Nord jusqu'à l'accession à la liberté d'expression individuelle et collective apportée par la Révolution tranquille. Les historiennes féministes ont examiné la situation de ces femmes, mais il est rare que nous entendions la voix des protagonistes elles-mêmes ou que nous ayons accès à leur point de vue, que ce soit sur le monde qui les entoure ou sur leurs aventures intérieures. C'est cette voix que Patricia Smart donne à entendre ici. Tous ces textes parlent d'un moi brimé, inhibé, mais qui se refuse à démissionner. Pour ces femmes, la venue à l'écriture fait partie intégrante de la quête de soi et de la prise de possession du monde. Beaucoup plus que de simples révélateurs de réalités sociales, ces écrits intimes appartiennent à la littérature.
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20.00 €
De préférence la nuit
BA
Des portraits vivants de grandes figures du jazz en tant qu'artistes et sources d'inspiration pour la littérature, le théâtre et le cinéma. La signification sociale et politique du jazz dans l'histoire des Afro-Américains. Une histoire à la fois personnelle et érudite du jazz. Quand le jazz est là, Stanley Péan n'est pas loin qui hume, admire, se livre à la passion de cette musique qui s'écoute de préférence la nuit. L'écrivain et l'homme de radio forment un duo pour entrer à pas cadencés dans l'univers enivrant de ces musiques et dans le monde troublant de ces musiciens dont les vies furent exaltantes et tragiques, éthyliques et dévouées, inspirées et cahotantes, tristes et triomphales. Qu'est-ce que le jazz ? La question est aussi ancienne que cette musique. Il y a autant de réponses qu'il y a de musiciens jazz, mais ceux-ci préfèrent généralement laisser parler les notes. Si Stanley Péan se risque à l'écriture, c'est pour mieux retourner à l'écoute. Ce recueil n'a donc pas pour vocation de disséquer et de définir les multiples esthétiques du jazz ni de convaincre qui que ce soit de leur valeur. L'auteur s'intéresse plutôt aux propos qu'on tient sur le jazz et sur quelques-uns de ses artisans parmi les plus illustres, à la représentation qu'on en donne dans des œuvres de création, qu'elles soient cinématographiques, littéraires ou théâtrales. Stanley Péan raconte des trajectoires de vie, entremêle musique, littérature et cinéma, prend la mesure d'un art aussi fertile et déroutant que le siècle qui l'a vu naître. En point d'orgue, " Black and Blue ", un rappel de l'histoire des Afro-Américains dans laquelle ont surgi et grandi en mesure leurs doléances musicales. À l'image du jazz, ces essais sont spontanés et réfléchis, organiques et raffinés.
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21.00 €
De quoi t'ennuies-tu Eveline ?
BC
De quoi t'ennuies-tu, Éveline ? et Ély ! Ély ! Ély ! sont les deux derniers récits que Gabrielle Roy a publiés de son vivant. Ils sont suivis, dans la présente édition, d'une chronologie de la romancière. Apprenant la maladie de son frère chéri, une vieille dame entreprend un long voyage en autobus de Winnipeg jusqu'à la côte californienne. En cours de route, elle découvre le continent et les êtres qui l'entourent, et surtout elle retrouve en les racontant sa propre jeunesse et cet " ennui " qu'elle a toujours éprouvé pour elle ne sait quel ailleurs, quelle vie plus haute et plus vraie. Éveline arrivera trop tard pour parler à son frère. Mais celui-ci, en l'attirant dans cette aventure, lui aura permis de trouver elle-même les réponses aux questions qu'elle voulait tant lui poser. Ély ! Ély ! Ély ! est aussi le récit d'un voyage, celui d'une jeune femme renouant avec sa famille, là même où elle se croyait complètement perdue. Achevés à l'époque où elle rédigeait La Détresse et l'Enchantement, sa grande autobiographie, De quoi t'ennuies-tu, Éveline ? et Ély ! Ély ! Ély ! sont les deux derniers récits que Gabrielle Roy a publiés de son vivant. Ils sont suivis, dans la présente édition, d'une chronologie de la romancière. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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10.00 €
De Saint-Denys-Garneau
BC
BiographieHors office automne 2015 Informations génériques Titre : De Saint-Denys-Garneau Coll. : EssaiAuteur(s) : Michel Biron Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 novembre 2015Format : 14 x 21 cm Prix : 25 eurosNombre de pages : 456ISBN : 978-2-7646-2400-5 Contenu du livre La vie du poète Hector de Saint-Denys Garneau est depuis longtemps l'objet d'une fascination étrange. Mais que sait-on au juste du destin énigmatique de cet auteur qui, après avoir publié Regards et Jeux dans l'espace à l'âge de vingt-cinq ans, semble s'être éloigné de tout : de son ouvre, de ses amis, de la vie elle-même. Que sait-on de cette existence à la fois très brève (il est mort à trente et un ans) et si remplie de silence ? Toutes sortes de rumeurs ont circulé et continuent de circuler à son propos, certaines fondées, d'autres farfelues. Aussi est-il curieux qu'aucune véritable biographie de Garneau n'ait encore vu le jour pour mettre de l'ordre dans ces récits approximatifs, comme si on préférait entretenir le mystère de son existence fuyante, quitte à l'imputer à des causes extérieures, voire à accuser le Canada français d'avoir été le tombeau du poète. Après avoir recueilli de façon systématique toute l'information disponible sur sa vie, tant intellectuelle que matérielle et affective, notamment autour de sa famille, de ses amis et des femmes qui l'ont entouré, après avoir dépouillé des fonds d'archives récemment ouverts à la consultation, ce qui lui a permis de retrouver un grand nombre de lettres inédites, Michel Biron donne ici la première véritable biographie du poète. Il nous présente un Garneau de chair et de sang, présent au monde et à soi-même, pour qui l'écriture n'aurait su avoir ni sens ni valeur si elle n'aidait pas à mieux vivre. Un contrat moral lie l'écrivain à l'homme de tous les jours : on ne peut connaître celui-là sans s'intéresser à celui-ci. L'auteur Professeur de littérature québécoise à l'Université McGill, Michel Biron a notamment publié L'Absence du maître, Saint-Denys Garneau, Ferron, Ducharme (2000; prix Jean-Éthier-Blais), La Conscience du désert (Boréal, 2010) et Le Roman québécois (collection " Boréal Express ", 2012). Il est aussi le coauteur d'une magistrale Histoire de la littérature québécoise (Boréal, 2007 ; prix Gabrielle-Roy et prix Jean-Éthier-Blais). 1
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25.00 €
Dérive globale
BC
La mondialisation occupe une place importante dans l’espace public : voie obligée de la prospérité pour les uns, elle est pour les autres responsable de tous les maux affligeant la société contemporaine. Curieusement, ces jugements contradictoires sur la mondialisation tendent tous deux à négliger les discours ayant présidé à la mise en place du monde de l’après Seconde Guerre. Dorval Brunelle revient sur les fondements de l’ordre d’après-guerre, tels qu’ils se lisent dans les propos de ses architectes d’alors. L’examen de la création des grandes institutions internationales, à cette époque, constitue le point de départ d’une analyse articulant la reconstruction des espaces international et national à la création de l’État-providence et à la reconnaissance des droits sociaux. Sur cette base, l’auteur s’attarde ensuite à l’éloignement par rapport à ce projet initial, lisible dans ce qu’il appelle la globalisation, qui rompt avec la logique mise en place au sortir de la guerre. Dans ce nouveau cadre institutionnel, l’Amérique du Nord occupe une place privilégiée. C’est en effet dans le libre-échange entre le Canada et les États-Unis que le nouvel ordre global trouve le premier lieu de son déploiement. Il convient donc d’analyser de près la dynamique inaugurée par cet accord pour saisir, a contrario, ce que la pensée de l’immédiat après-guerre, derrière des apparats libéraux, peut encore proposer d’intéressant à tous ceux qui appellent de leurs vœux une mondialisation alternative.
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18.00 €
Dernières chroniques matinales
BA
Après les Chroniques matinales (Boréal, 1989) et les Nouvelles Chroniques matinales (Boréal, 1994), voici que Gilles Archambault nous offre un troisième recueil des petits textes qu'il a pris l'habitude de venir lire, le matin, à l'émission CBF-Bonjour de Radio-Canada. Nous les avons écoutés, et nous les relisons ici, avec une sorte de ferveur et d'amitié. II n'y est question, nous semble-t-il, que de choses tout à fait ordinaires : une rencontre, une scène de rue, un être étrange aperçu par hasard, une impression, un souvenir. Et pourtant, nous nous sentons concernés, touchés au plus intime de nous-même. Car, parlant de lui, de sa famille, des hasards de sa vie et de ses pensées, l'homme parle en même temps de nous. Dans son ironie et sa tendresse, dans l'amusement et la douleur que lui inspire l'existence, nous reconnaissons aussitôt une parole fraternelle, proche de notre conscience la plus simple et la plus lucide, celle qu'il nous arrive d'avoir lorsque nous regardons en nous-même honnêtement, sans complaisance ni fausse modestie, sans révolte et sans orgueil, en tâchant tout simplement,comme lui, de voir ce que nous sommes, à la fois anges et bêtes, risibles et touchants.
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Des nouvelles d'amis très chers
BC
Ni pastiches, ni exercices de style, ces histoires sont écrites " sous l'influence " d'autres écrivains. Participant de l'œuvre de fiction de Robert Lalonde, tout en poursuivant la voie inaugurée dans Le Monde sur le flanc de la truite et Le Vacarmeur, ces neuf textes constituent autant d'hommages à des auteurs admirés, du " piratage par amour ". Ni pastiches, ni exercices de style, ces histoires sont écrites " sous l'influence " d'autres écrivains : Jean Giono, Colette, Flannery O'Connor, Francis Scott Fitzgerald, Gabriel García Márquez, Anton Tchekhov, Guy de Maupassant, Gabrielle Roy, Michel Tremblay. Participant de l'œuvre de fiction de Robert Lalonde, tout en poursuivant la voie inaugurée dans Le Monde sur le flanc de la truite et Le Vacarmeur, ces neuf textes constituent autant d'hommages à des auteurs admirés, du " piratage par amour ". Le plus beau dans tout ça, le plus surprenant –; j'aurais pu, évidemment, m'y attendre –;, c'est que pillant à tour de bras je me suis vu retomber dans les sillons de ma calligraphie à moi, ce fameux timbre "naturel ", qui est peut-être fait de bien plus de chants qu'on pense. Chemin faisant –; car rien ne saurait arrêter le pilleur ravi ! –;, je découvris, avec une joie quasiment surnaturelle, comment travaillait celui-ci, besognait celle-là, bûchait cet autre, virgulait et adjectivait cet autre encore, et crus même apercevoir le paysage qui tremblait dans la fenêtre de l'un, ou ventait dans celle de l'autre, pendant qu'il ou elle écrivait. À tel point que je fus souvent bien étonné de déposer ma plume, une fois l'histoire achevée, dans un présent absolument personnel et inimitable, où m'attendaient des occupations de revenant, pour lesquelles il me semblait que je n'étais pas né. R .L. Grand Prix du livre de Montréal 1988 Prix des lectrices Elle Quebec 1992 (L'Ogre de Grand Remous ) Prix du Gouverneur général (romans et nouvelles) 1994 (Le Petit Aigle à tête blanche ) Prix France-Québec/Jean Hamelin 1995 (Le Petit Aigle à tête blanche ) Prix Québec-Paris 1985 (Une belle journée d'avance)
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Des Québécois en Normandie
BC
Les Canadiens français devenus Québécois ont longtemps entretenu une relation malaisée avec la guerre. Si on a beaucoup fait état des deux crises de la conscription, leur participation même aux grands conflits mondiaux n'a pas eu l'écho qu'elle mérite, et cela au Québec même. Huit décennies après le jour J, l'historien Frédéric Smith entend contribuer à combler cette lacune en relatant la contribution des Canadiens français à la libération de la France. En suivant pas à pas les soldats canadiens-français, particulièrement ceux du Régiment de la Chaudière, du Régiment de Maisonneuve, des Fusiliers Mont-Royal et du 4e Régiment d'artillerie moyenne, Smith nous fait revivre le jour J et la bataille de Normandie comme si nous y étions. Il explique les rôles variés des militaires, parachutistes, fantassins, tankistes, aumôniers, artilleurs, infirmières. Il détaille leur équipement et leur armement. Il décrit minutieusement chacune des missions auxquelles les Canadiens ont participé. Il nous fait ressentir leur cohabitation quotidienne avec la mort. En puisant abondamment dans les archives privées recueillies auprès des familles des anciens combattants, de même que dans plusieurs récits personnels aujourd'hui introuvables, Frédéric Smith a choisi de s'intéresser d'abord au facteur humain. C'est au quotidien de chacun de ces hommes – originaires de Sillery, de Montmagny, de Montréal et d'ailleurs au Québec – qu'il s'attarde : aux raisons qui les ont amenés à s'enrôler volontairement; à leur vie en Angleterre pour leur entraînement; aux séquelles psychologiques laissées par l'horreur insoutenable des images imprimées dans leur mémoire. Nous croisons aussi des personnages plus connus, comme les futurs premiers ministres Paul Sauvé et René Lévesque, ou Jacques Dextraze, futur chef d'État-major des forces canadiennes. Enfin, le journal récemment découvert de l'infirmière Paule Vallée permet à Frédéric Smith d'accentuer le rôle souvent négligé des femmes sur le front. Ce passionnant récit de la campagne de Normandie constitue d'abord un hommage au courage des hommes et des femmes d'ici qui se sont engagés pour participer aux grands événements qui façonnaient le monde. Il vient en outre nous rappeler de manière fort opportune l'horreur absolue qui est indissociable de toute guerre. L'ouvrage, qui comporte de nombreuses cartes et photos inédites, bénéficiera de l'intérêt suscité par le 80e anniversaire du Débarquement en 2024.
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26.00 €
Doux dément
BC
Le personnage de ce roman de Gilles Archambault s’appelle « Gilles Archambault ». Auteur de livres intitulés Une suprême discrétion, Les Pins parasols ou Un après-midi de septembre, ce Gilles Archambault fictif a quatre-vingts ans et est veuf depuis quelques années. Malgré la présence de son fils et de quelques vieux amis, la solitude et la mémoire sont devenues son lot quotidien, il n’a plus de vaines espérances, et il n’oublie jamais que le temps va bientôt lui manquer. Mais voici qu’apparaît Anouk. Elle a trente-cinq ans de moins que lui, elle est vive, passionnée, assoiffée d’amour ; bref, elle est la vie même. Il sait qu’elle n’est pas pour lui, et elle le sait aussi. Roman de la mélancolie et de la désillusion, de l’amour impossible et du désir fou, tableau d’un esprit et d’un cœur à la fois tendres et écorchés, ce livre ne dépaysera pas les lecteurs déjà familiers de l’œuvre de Gilles Archambault, qui y retrouveront cette voix émue, un peu brisée, et ce regard ironique et compatissant qui lui appartiennent en propre. Mais ils y découvriront en même temps une facette inattendue de son art de romancier, ne serait-ce que dans la manière dont il y fait s’entrecroiser au point de se confondre l’autobiographie et la fiction, le récit amoureux et la méditation sur l’écriture. Rarement œuvre de maturité aura été si audacieuse et surprenante.
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Drone de guerre
BA
« Double jeu » des services secrets dans la guerre contre le terrorisme, témoignages de Navy Seals ayant participé à la traque de Ben Laden, analyses géostratégiques de la menace djihadiste, des risques liés à l’arsenal du seul pays musulman doté de l’arme nucléaire… les actualités nous bombardent de topos sur le Pakistan. Le « pays des purs » fascine. Mais qu’en savons-nous, au juste?? Nous le regardons du ciel. D’en haut, avec des jumelles, nous nous focalisons sur son gouvernement et nous limitons à une géopolitique désincarnée. Et nous oublions ce qui se joue sur le terrain, comment ce pays de deux cents millions d’habitants vit la guerre de l’OTAN chez son voisin afghan, les frappes de drone sur son territoire, la radicalisation tranquille de sa campagne… Le journaliste Guillaume Lavallée, correspondant de l’AFP à Islamabad de 2012 à 2015, propose un road-trip de la frontière afghane à la bouillonnante mégalopole Karachi pour illustrer les transformations de ce géant musulman aux pieds d’argile. Les mutations d’un peuple qui se retrouve sur la ligne de feu de cette guerre qui ne dit pas son nom, où l’armée ennemie n’est pas composée d’êtres humains, de semblables, mais de robots qui sillonnent le ciel, télécommandés depuis l’étranger, emplissant les nuits de leur bourdonnement obsédant. Des mutations qui vont bien au-delà du seul bilan humain et transforment le quotidien de millions de Pakistanais, qui ne connaissaient rien des attentats-suicides avant le 11 Septembre. Mais qui depuis en tremblent chaque semaine. Psychiatres débordés par les victimes collatérales des drones, chefs tribaux ahuris, poètes pachtounes au verbe musclé, habitants des nouveaux quartiers sécurisés, jeunes désespérés qui abandonnent leur pays sur les eaux mortelles de l’espoir, gangsters de Karachi tirés de films de Coppola, soirées folles et secrètes d’une élite blindée… Drone de guerre raconte ce Pakistan bien réel, celui des habitants de cet autre ground zero, celui que nous ne connaissons pas.
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17.00 €
Du scribe au savant
BC
Une synthèse originale de l'histoire des sciences en prenant comme fi l conducteur les porteurs du savoir, des premiers scribes mésopotamiens et égyptiens jusqu'à Newton et aux savants de l'époque moderne. Ce livre relève le défi de présenter au lecteur une synthèse originale de l'histoire des sciences en prenant comme fi l conducteur les porteurs du savoir, des premiers scribes mésopotamiens et égyptiens jusqu'à Newton et aux savants de l'époque moderne, en passant par Platon, Aristote, Ptolémée, Galien, Pline, Averroès, Copernic, Galilée. On y découvre les conditions techniques, institutionnelles et sociales qui, au cours des siècles, rendent compte des déplacements des grands centres de savoir. On y apprend comment les conceptions du monde ont été transformées par l'invention de l'imprimerie, les voyages des explorateurs et les travaux des astronomes, des géographes et des naturalistes. On y voit naître de nouveaux types d'institutions comme l'Académie de Platon, le Musée d'Alexandrie ou les universités médiévales et les académies de l'âge moderne, qui ont assuré tour à tour la gestation et la transmission de formes diverses de savoirs dont nous sommes les héritiers.
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14.00 €
En randonnée avec Simone de Beauvoir
BC
De toutes les figures du Castor, caricaturales ou admiratives, Yan Hamel – marcheur qui a emprunté les mêmes itinéraires – en offre une fraîche, originale, singulière et drôle, celle de la trekkeuse. Dans le gigantesque massif de prose que nous a laissé (ou légué) Simone de Beauvoir, Yan Hamel, par-delà les histoires de la vie intellectuelle et artistique parisienne, les souvenirs de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Algérie, les rappels d'engagements politiques, a préféré faire ressortir les pages que la philosophe a consacrées non pas aux marches revendicatives mais aux randonnées en montagne, turban au vent, escaladant des sentiers escarpés, partant à l'aventure pédestre avec quelques compagnons, constamment téméraire, défiant le danger quand Sartre peinait à la suivre... De toutes les figures du Castor, caricaturales ou admiratives, Yan Hamel – marcheur qui a emprunté les mêmes itinéraires – en offre une fraîche, originale, singulière et drôle, celle de la trekkeuse. " Chacun est libre d'imaginer Simone de Beauvoir comme il la désire. Des années avant la fatale journée du 14 avril 1986 qui allait l'abandonner aux griffes des vivants, elle était loin de pouvoir imaginer tout ce que nous allions faire d'elle. Les morts, enseigne avec raison la psychanalyse existentielle, sont des moulins dans lesquels on entre au gré de sa fantaisie. Depuis que la bière scellée a rejoint celle de Sartre sous la sobre pierre tombale au cimetière du Montparnasse, le souvenir, lui, ne s'arrête plus : il fuit en spirales d'images grumeleuses qui s'entraînent les unes les autres dans le tout-à-l'égout du régurgité assertif. Il m'aura néanmoins fallu choisir une perspective. Les pages qui suivent redonneront donc vie à Simone de Beauvoir, une femme qui a beaucoup marché. "
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En suivant Shimun
BC
Shimun attend que le vent se calme pour que l’avion nous emporte dans le territoire. Nous avons acheté des provisions de nourriture pour tenir au moins deux mois dans le bois. On m’a offert une paire de raquettes tressées de lanières de babiche. Maniten m’a tricoté des chaussettes de laine et confectionné un chapeau en fourrure de lièvre arctique. Nuenau me prête l’une de ses paires de mocassins montants qu’elle enfonce dans mon sac avec ces mots : «Tu ne peux pas savoir comme on est bien dans Nutshimit. On marche, on pagaie, on admire le lac, les montagnes, on chasse, on coupe notre bois, on n’arrête pas un instant. Le visage de Shimun s’illumine. Ce n’est plus le même homme. Il faut que tu viennes avec nous pour comprendre.— La forêt, c’est la maison de notre père», ajoute Penassin. Une jeune femme née près de la mer suit obstinément la route vers le nord. Elle ne consentira à s’arrêter qu’à Ekuanitshit, où elle fera la connaissance de Penassin et de Nuenau, les deux sœurs, et de Shimun, leur père. L’automne venu, Shimun invitera la jeune femme à parcourir avec lui Nutshimit, au cœur de la péninsule Québec-Labrador. Laure Morali fait ici la bouleversante chronique d’une rencontre avec un territoire, avec un peuple, avec un homme.
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En toute reconnaissance - Carnet de citations plutôt littéraires
BC
Pourquoi ai-je décidé d'exhiber mon cahier bleu ? Bien modestement, en catimini, mais de le soumettre à un lecteur éventuel ? Je ne sais pas. Un écrivain n'écrit pas pour ses tiroirs. Il doit en être un peu de même pour ses notes de lecture qu'il n'a jamais montrées à personne. Il a tout à risquer. Je suis devenu un vieil homme. La solitude qui est tombée sur moi, il m'arrive de la maudire. Si j'inscris dans un cahier bleu depuis une cinquantaine d'années des phrases extraites de mes lectures, ce n'est certes pas pour me rendre intéressant. Pendant des années, je n'ai parlé à personne de ma manie. Ces phrases que je retranscrivais m'étaient avant tout d'heureux souvenirs dont il n'était pas évident qu'ils fussent transmissibles. Ce qui ne m'empêchait surtout pas de les aligner avec gourmandise. Pourquoi ai-je décidé d'exhiber mon cahier bleu ? Bien modestement, en catimini, mais de le soumettre à un lecteur éventuel ? Je ne sais pas. Un écrivain n'écrit pas pour ses tiroirs. Il doit en être un peu de même pour ses notes de lecture qu'il n'a jamais montrées à personne. Il a tout à risquer. Puisque ses choix sont personnels, qu'il les a souvent tenus pour secrets. Avec l'âge, la discrétion s'en est allée. Du moins faut-il le croire. Peut-être. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1981 Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1981 Prix du Gouverneur général 1987 Prix Fleury-Mesplet pour l'ensemble de son œuvre 2005
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15.00 €
Enfants du néant et mangeurs d'âmes
BC
L'auteur pose dans cet ouvrage le problème de la guerre chez les Iroquois. Quels en étaient le mobile, le sens, les fonctions, la structure dans les sociétés iroquoiennes? "En s'interrogeant sur le sens de certains rituels, Viau n'accomplit pas seulement un tour de force. Il nous livre une synthèse brillante, magnifiquement rédigée, qui sait garder le cap entre le reportage et la recherche savante." Simon Gagné, Voir
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Enlève la nuit
BC
Je vous raconte tout ainsi en vrac, les cauchemars comme les petits morceaux ridicules, pardonnez-moi si je ne sais pas faire la différence et trier les mouvements de mon univers par ordre de grandeur, car tout me semble important à dire, la douleur déchirante qu’est ma mère tout autant que ma faim sans bon sens pour les Mignonnes, tout il me semble doit être livré par le menu, de peur d’oublier les pièces d’or peut-être dissimulées dans les poubelles de ma vie. On peut venir au monde à tout âge. Pour Markus, cela se passe au début de la vingtaine, quand il s’enfuit de la communauté fermée qui l’a vu naître et qui l’étouffe. Le voici donc plongé dans le « Frais Monde », dans la jungle urbaine, au risque de se noyer. Ce n’est pas un hasard si Markus se retrouve à aider les plus mal pris de la ville. Car Markus est différent. Il est dévoré par une flamme qui le pousse à éclairer ceux qui semblent souffrir d’obscurité – et ils sont nombreux. Comment trouver sa place sans perdre son âme ? Où se terre la Mignonne ultime qui lui fait si cruellement défaut ? Et qui est cette ombre qui veille sur lui depuis le début, ce vieil homme mystérieux que Markus surnomme « Maître K », et qui se dérobe chaque fois qu’il l’approche ? Ce sont les mots et les yeux candides de Markus qui nous dévoilent les désastres ambulants partout, et l’aveuglement du monde libre qui court, qui court pour se fuir lui-même.
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24.00 €
Entre chien et loup
BC
Depuis que j’ai cessé de recourir aux ressources de l’imaginaire, je n’emprunte plus d’autre voie que celle-là, plus confidentielle et convenant au survivant que je suis. Après avoir peu à peu renoncé à ses ambitions romanesques, André Major a fait de la pratique du carnet le cœur de sa vie d’écrivain, une manière de ne jamais perdre le fil de son existence, d’être à la fois dans le monde et hors du monde. Le paradoxe de ces écrits de la pénombre, enveloppés dans l’atmosphère de la journée déclinante que suggère le titre Entre chien et loup, c’est qu’ils disent d’une part le sentiment d’absence au brouhaha social, qui est de plus en plus évident avec l’âge, et d’autre part l’attention accrue aux œuvres, aux arbres, aux oiseaux, aux choses et aux êtres qui sont chers à l’écrivain. Dans une prose toujours aussi sobre et délicate, le carnettiste se détache de tout ce qui est inessentiel et poursuit son dialogue avec lui-même comme avec ses fidèles lecteurs. Rares sont les œuvres qui, avec une humilité admirable, parviennent autant que celle-ci à s’élever à la hauteur de l’expérience humaine la plus simple et la plus universelle.
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22.00 €
Envoûtante Lhasa
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Première biographie de Lhasa de Sela, icône québécoise et mondiale de la chanson avec son album La Llorona. Une ode au voyage et aux musiques du monde. Préface d'Arthur H. Une voix riche, profonde. Une présence magnétique sur scène. Un seul prénom, qui évoque une haute quête spirituelle. Des musiques où elle se permettait tous les mélanges, des rancheras mexicaines au country-folk américain et au jazz, en passant par la chanson française et les mélodies sud-américaines. Lhasa était unique, et son souvenir brûle encore dans nos mémoires. Fred Goodman signe la première biographie de cette musicienne hors norme. Élevée entre les États-Unis et le Mexique dans un autobus scolaire transformé en caravane, entourée d'un père mystique, d'une mère incandescente et de trois sœurs qui mèneront plus tard une vie d'artistes de cirque, Lhasa a connu une enfance à nulle autre pareille qui allait marquer la femme et la chanteuse. Bohème, Lhasa? Sans doute, mais elle n'en était pas moins ambitieuse, têtue, exigeante. Après deux albums qui lui avaient valu la célébrité au Québec et en Europe, elle ne désirait rien plus ardemment que s'imposer aux États-Unis, son pays, où elle était encore presque inconnue, quand la mort l'a fauchée à trente-sept ans.
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Espèces en voie de disparition
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Se cachent, au fond de chacun de nous, des histoires. Parfois, elles s’éveillent pour nous rappeler l’existence d’êtres d’exception. Des êtres issus de notre passé, de notre enfance, ou de plus loin que nous encore, qui savent mieux aimer, mieux vivre, mieux mourir que nous ne le pourrons jamais. Toute une humanité nous habite, qui nous semble à la fois plus vraie que l’autre, et plus fragile aussi, espèces en voix de disparition. La plupart de ces nouvelles révèlent de telles histoires cachées. Chacune met en scène des êtres irremplaçables. Un père qui disparaît au fond de la rivière avant la naissance de son fils, un ange déchu qui enflamme un groupe de jeunes voyageurs, une femme qui donne à un peintre la force de mettre une œuvre au monde, un enfant dont un couple a refusé la venue, un autre couple, au seuil de la mort, qui se découvre toujours hanté par le désir. Chacune de ces nouvelles est une plongée vers l’humanité qui se cache derrière le quotidien, une échappée vers la part la plus vivante de nous.
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Essais de littérature appliquée
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EssaiHors office printemps 2015 Informations génériques Titre : Essais de littérature appliquéeColl. : Papiers collésAuteur(s) : Jean Larose Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 juin 2015Format : 14 x 21 cm Prix : 17 eurosNombre de pages : 152ISBN : 978-2-7646-2356-5 Contenu du livre Après une incursion du côté du roman (Première Jeunesse, 1998 ; Dénouement, 2006), l'auteur de La Petite Noirceur (1987), de L'Amour du pauvre (1992) et de La Souveraineté rampante (1994) revient à l'essai. Il rassemble ici une vingtaine de textes écrits au fil des années, dont les sujets sont aussi variés qu'actuels mais qui tous se veulent des exercices de " littérature appliquée ", misant sur cette lumière particulière, à la fois impitoyable et compatissante, que jettent sur le monde qui nous entoure l'expérience de la littérature et la pratique des grandes ouvres de la culture. Tableau du Québec actuel et, plus largement, de la nouvelle civilisation qui se met en place, cette suite d'aperçus exprime tantôt l'inquiétude, tantôt la colère, parfois l'espoir, d'un esprit farouchement attaché à des valeurs (la langue, l'éducation, la mémoire) dont l'effacement met en péril cela même qui humanise la vie humaine, dignité, lucidité, liberté. Les lecteurs retrouveront ici le style tout à fait unique de Jean Larose, cette prose flamboyante, ce franc-parler, cette sorte de jubilation de la pensée et de l'écriture qui font de lui l'un des essayistes les plus singuliers de la littérature québécoise contemporaine. L'auteur Jean Larose a enseigné la littérature à l'Université de Montréal. Il a aussi collaboré à la Chaîne culturelle de Radio-Canada pendant plusieurs années. Il a publié des romans et des recueils d'essais dont, aux éditions du Boréal, La Petite Noirceur (Prix du Gouverneur général, 1987) et L'Amour du pauvre (1991). 1
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Eucalyptus
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Dans ce roman bref, construit comme un polar, Mauricio Segura propose une réflexion à la fois grave et profondément émouvante sur les liens, insaisissables, indénouables, qui unissent les hommes à la terre. Après avoir passé toute sa vie à Montréal, un homme rentre au Chili. Son père est mort. Il vient lui rendre les derniers hommages. Très vite, il se rend compte que ceux qui ont fait le choix de partir ne sont pas nécessairement les bienvenus quand ils rentrent au pays des ancêtres. Entre les enracinés et les déracinés plane un malentendu qui rend le retour impossible. Surtout dans cette famille juive qui, d’Andalousie en passant par Thessalonique, est venue enfin s’échouer dans ce finistère qu’est le sud du Chili, terre à la fois d’une folle générosité et d’une indicible cruauté. Terre ancestrale des Indiens mapuches, que domine la cime neigeuse du volcan Llaima et qui est recouverte du vert intense des eucalyptus, cet arbre venu de l’autre côté du monde qui pousse à une vitesse phénoménale et qui menace de tout engloutir. Dans ce roman bref, construit comme un polar, Mauricio Segura propose une réflexion à la fois grave et profondément émouvante sur les liens, insaisissables, indénouables, qui unissent les hommes à la terre. Le profond pessimisme qui hante son récit donne un relief remarquable au destin de ses personnages, écartelés entre plusieurs cultures, plusieurs âges et plusieurs continents.
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Évangéline
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L’histoire d’amour tragique d’Évangéline est de nos jours si célèbre qu’elle touche au mythe, et incarne aux yeux de plusieurs l’Acadie même. À travers le destin d’Évangéline et de Gabriel, jeunes fiancés séparés par le Grand Dérangement, c’est la quête et l’histoire d’un peuple entier que trace Henry Wadsworth Longfellow, histoire marquée au sceau de la perte, du manque et de l’espoir. À la fois universel et archétypal, le personnage d’Évangéline est l’une des figures importantes de l’imaginaire non seulement acadien, mais de tous les Canadiens, qu’ils soient anglophones ou francophones. L’édition bilingue présentée ici réunit le texte anglais de Longfellow tel qu’il se donne à lire dans l’édition de 1848 et la traduction française de Pamphile LeMay publiée en 1870. Postface de Jean Morency L’ouvrage comprend également une chronologie et une bibliographie.
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Explication de la nuit
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Dans ce quatrième roman, Edem Awumey propose une ouvre d'une force inouïe, qui explore impitoyablement cette obscurité que l'humanité porte en elle. Ito Baraka va mourir. À Gatineau, loin du soleil, dans l'obscurité humide de ce minable appartement qu'il partage avec sa compagne, Kimi, autochtone et junkie. Mais, avant de mourir, il a ce livre à finir. Ce roman où il raconte des événements qui se déroulent dans un pays où le soleil brûle, brûle la peau, brûle le cerveau, brûle la rétine de ceux qu'on oblige à le regarder sans ciller. Dans un pays où brille également un autre soleil, celui d'un dictateur en proie à la peur. Et quand un dictateur a peur, il ratisse large. D'abord, il y a ces jeunes, à l'université, qui affichent leur liberté en montant Beckett sur des scènes de fortune et en distribuant des tracts où la parole de l'auteur de Fin de partie prend une résonnance insoupçonnée. Ensuite, il y a les vieux, qui sont, on le sait bien, devins, mages, charlatans et surtout ensorceleurs et mangeurs d'âmes, et qui, une fois la nuit venue, sur leur couche, ferment les yeux, ordonnent à leur esprit de quitter leur corps et partent vers des contrées lointaines, êtres étranges aux bras déployés au-dessus des cases endormies, leurs ailes de feu tendues dans le vent. La magie n'est-elle pas la plus dangereuse forme de sédition? C'est ainsi que Ito, dans sa cellule, fera la connaissance de Koli Lem, l'aveugle qui ne se sépare jamais de ses livres. Au milieu de la nuit la plus noire, dans les paroles échangées, dans leur chair, ils seront l'un pour l'autre l'unique lumière.
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Fais de beaux rêves
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Fais de beaux rêves, c'est l'histoire d'une jeune femme qui se bat inlassablement contre les forces les plus sombres. La violence qui l'habite, la peur de transmettre la pulsion d'anéantissement qui lie les générations, la mémoire blessée qui hante le père de son garçon, cet héritier d'une nation désarmée " Je croyais avoir tout prévu. Le lymphome, la mort subite, l'accident de voiture, la chute du quatrième étage, l'étouffement, la noyade, un kidnapping, une maladie orpheline dont tu aurais été la première victime, un cambriolage qui tourne mal, un chien agressif, un cerf-volant coincé dans un fil électrique, un ballon lancé au milieu de la rue. Je nous plongeais sciemment dans des situations impossibles, les guerres que je créais dans ma tête étaient intentionnelles. " Lorsque naît un enfant naît en même temps l'idée monstrueuse, inacceptable, qu'on pourrait le perdre. La narratrice de ce roman joue avec cette idée scandaleuse, la retourne en tous sens entre ses doigts, tel un talisman qui lui garantirait une prise sur la mort. Elle s'en sert comme d'un prisme lui permettant d'examiner avec une impitoyable lucidité chaque aspect de sa vie : femme, mère, écrivaine, compagne, fille. Imaginer la fin de son enfant réaffirme son engagement quotidien envers lui, le perdre est devenu une manière de marcher, sa manière de l'aimer. Fais de beaux rêves, c'est l'histoire d'une jeune femme qui se bat inlassablement contre les forces les plus sombres. La violence qui l'habite, la peur de transmettre la pulsion d'anéantissement qui lie les générations, la mémoire blessée qui hante le père de son garçon, cet héritier d'une nation désarmée. On comprend dès lors que la violence familiale s'étend à toute la société. Commencer, sombrer, recommencer, telle une danse de la vie tout aussi exaltante qu'épuisante. Si cette quête de sens a pour moteur l'enfant, elle se nourrit de la littérature, ce sortilège permettant d'évoquer l'indicible, l'horreur suprême, pour ne pas y sombrer. Cette quête, Virginie Chaloux-Gendron l'incarne dans une écriture incandescente, qui nous fait toucher, ressentir, ce que nous cherchons sans cesse à nous cacher à nous-mêmes. Finaliste au prix des libraires du Québec 2021
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Fais ta guerre, fais ta joie
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Le premier récit de Robert Lalonde depuis C'est le cœur qui meurt en dernier, véritable succès public et critique. Une rencontre père-fils sous l'angle de la création. Une méditation libre et singulière sur les rapports de la littérature avec la peinture. Un garçon au seuil de l'adolescence observe son père, peintre du dimanche, " peintraillon ", comme il le dit de lui-même, jeter un bouquet de couleurs sur sa toile. Sous le regard émerveillé de l'enfant apparaît la feuillaison rouille d'un grand hêtre, celui-là même qu'il a aperçu l'autre jour à l'entrée de la grande baie, encerclé d'épinettes, une nuée de carouges tourbillonnants autour de son faîte. Mais pourquoi diable le hêtre qu'a peint son père lui semble-t-il plus conforme au souvenir qu'il a du bel arbre de la baie? Son grand hêtre, hanté d'oiseaux amoureux et portant mi-juillet sa chevelure d'octobre, s'il est plus vrai que vrai, n'est-ce donc pas parce qu'il a été réinventé par le peintre? Robert Lalonde puise ici dans ses souvenirs d'enfance pour nous donner le plus poétique peut-être de ses livres en prose. Cette " scène primitive " dont il est témoin, ce corps-à-corps du père avec la toile et les couleurs, allume chez l'enfant un ardent désir de créer, mais qui pour lui s'exprimera par l'écriture. Ce livre est une méditation sur les liens qui unissent peinture et écriture, couleurs et vocables, formes et récits, faisant défiler les figures de Cézanne et de Zola, de Van Gogh et de Gauguin, de Suzor-Coté, d'Arthur Villeneuve et de Marc-Aurèle Fortin. Il évoque les amis peintres, toujours prêts à ouvrir leur atelier au littérateur, qui en sort ébloui, et le travail silencieux et solitaire de l'écrivain, que menace et aiguillonne à la fois la peur de l'échec, la peur de ne pas se montrer à la hauteur de la vision. Ce livre est avant tout un hymne à la création et aux créateurs, qui pour aller au bout de leur art doivent faire la guerre au doute, à l'à-quoi-bon, au babillage qui entoure trop souvent la création, mais qui ont pour devoir, pour passion, de faire leur joie, notre joie, en risquant tout pour mettre au monde une œuvre.
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Femmes de lettres
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Lettres de Gabrielle Roy à ses amies 1945-1978 Ce recueil rassemble les lettres que la grande romancière à adressées à huit de ses amies qui toutes, à un titre ou à un autre, étaient des femmes de lettres : Simone Routhier, Jeanne Lapointe, Cécile Chabot, Simone Bussières, Michelle Le Normand, Adrienne Choquette, Claire Martin et Alice Lemieux-Lévesque. S'échelonnant entre 1945 et 1978, cette correspondance brosse ainsi, autour de Gabrielle Roy, le portrait d'une petite communauté littéraire féminine, centrée sur Québec et sa région. Dans cette correspondance, l'auteur de Bonheur d'occasion cherche surtout à partager ce qui nourrit l'écriture littéraire, mais c'est également là que son amitié trouve son principal véhicule. Plus que le lieu d'expression d'une reconnaissance sincère, maintes fois renouvelée, la lettre et le fait même d'écrire constituent pour elle un geste amical, une manière de don. Édition préparée par Ariane Léger et François Ricard, avec la collaboration de Sophie Montreuil et Jane Everett Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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Femmes de personne
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En 1724, le jésuite Joseph-François Lafitau écrivait que les sociétés iroquoiennes constituaient un empire des femmes. À sa suite, ethnologues et archéologues auront vu dans l’Iroquoisie une sorte de paradis perdu pour les femmes, un univers culturel où régnait la mère, bénéfique et redoutable. Roland Viau vient remettre en question cette idée reçue. Après avoir recensé l’abondante littérature consacrée à la femme iroquoienne et en avoir fait le bilan critique, il propose une ethnographie historique de la vie quotidienne en Iroquoisie au temps de la colonisation européenne (1600-1850). Il se penche ensuite sur les rapports sociaux de sexe par le biais de thématiques aussi variées que la sexualité, les interdits relatifs aux menstrues et à la grossesse, les lois régissant la formation des couples, l’éducation des enfants, la fréquence du suicide chez les femmes, la mort et la guerre. « Portrait sensible et rigoureux d’une civilisation solidaire et égalitaire […], le bel essai de Roland Viau dépayse, tout en distillant un charme qui enchantera les esprits avides de délices anciennes. » Louis Cornellier, Le Devoir
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13.50 €
Forestiers et Voyageurs
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Forestiers et Voyageurs (1863) tient tout autant du conte folklorique que du roman-feuilleton. Mêlant légende et descriptions réalistes des paysages et des mœurs, Joseph-Charles Taché se fait journaliste-reporter pour suivre la piste de gens qui le fascinent. « Qui sont ces hommes, chasseurs ou bûcherons, qui s’engagent souvent pour plusieurs années dans des régions situées à l’autre bout du continent ? […] Ce ne sont ni des défricheurs ni des missionnaires et, en cela, ils n’appartiennent pas au monde des héros canadiens-français célébrés plus tard par des historiens nationalistes comme l’abbé Groulx. L’héroïsme des protagonistes de Taché a quelque chose de plus léger, de plus anecdotique, quoique non moins vertueux. Le style surtout descriptif de ses contes et légendes vise moins les élans de l’épopée que l’exactitude du portrait et la simplicité des gestes quotidiens. » Extrait de la postface de Michel Biron L’ouvrage comprend également une chronologie et une bibliographie.
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Fragiles lumières de la terre
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Ces Fragiles Lumières de la terre disent donc les inquiétudes et les espoirs, les pensées et les émotions qui ont inspiré la grande romancière et donné à son oeuvre une part de cette beauté qui la rend à la fois si originale et si attachante. Si elle est avant tout romancière, Gabrielle Roy a publié tout au long de sa carrière un grand nombre d'articles et d'essais divers. C'est un choix de ces écrits qu'on trouvera ici, répartis sous trois grandes rubriques. Des " Reportages " qui illustrent sa manière toute personnelle de percevoir et de rendre la réalité qui l'entoure. En second lieu viennent des " Souvenirs ", ainsi que l'évocation ironique des circonstances dans lesquelles la romancière a reçu en 1947 le prestigieux prix Fémina. Enfin, on lira ici la longue méditation que Gabrielle Roy a écrite en 1967 autour du thème " Terre des hommes ", dans laquelle s'expriment le plus clairement sa vision du monde et certains thèmes qui nourrissent secrètement l'écriture de ses romans. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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François-Xavier Garneau - Poète, historien et patriote
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Le nom est beaucoup plus connu que l’homme. Monuments, établissements d’enseignement, rues et parcs perpétuent la mémoire de François-Xavier Garneau. Chacun sait qu’il a fondé une nouvelle façon, moderne, d’écrire l’histoire, mais on ignore à quel point il incarne de manière exemplaire l’esprit de son peuple à un moment charnière de sa destinée. Dans cette biographie rédigée d’une plume vive et élégante, Patrice Groulx fait revivre Garneau en le replongeant dans son époque et dans son milieu. Nous nous promenons en sa compagnie dans le Québec d’alors, presque à moitié anglophone, où le jeune greffier de la Ville navigue entre les deux langues et les deux communautés. Il nous fait voir l’Europe à travers ses yeux quand le futur historien, alors secrétaire du représentant du Bas-Canada à Londres, a le loisir de comparer les systèmes politiques de la France et de l’Angleterre. Il nous fait redécouvrir enfin le poète, qui fait paraître les premiers textes d’inspiration romantique au pays dans un journal nationaliste, Le Canadien. Surtout, il nous raconte le combat surhumain que Garneau a livré pour publier son ambitieuse Histoire du Canada à partir de 1845. Travailleur acharné, indépendant des partis politiques, en butte à l’indifférence des Canadiens anglais et à l’hostilité ouverte du clergé canadien-français, celui-ci met tout en jeu pour arriver au bout de cette oeuvre immense, lui qui s’est donné la mission de faire mentir Lord Durham, qui avait osé écrire que les Canadiens français formaient « un peuple sans histoire ».
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24.00 €
Gabrielle Roy et l'art du roman
BC
Les vingt textes réunis dans ce volume ont été écrits à l’occasion d’un colloque tenu à Montréal en octobre 2009 pour marquer le centenaire de la naissance de Gabrielle Roy. Rassemblant les contributions de critiques et de chercheurs venus de pays et d’horizons divers, spécialistes de Gabrielle Roy ou, plus simplement, lecteurs de son œuvre, ce volume vise d’abord à favoriser l’ouverture de nouvelles pistes de lecture, d’interprétation et de recherche dans l’œuvre de la grande romancière. Mais, de manière plus précise, il vise aussi à mettre en lumière la poétique romanesque de Gabrielle Roy et ce qu’on pourrait appeler sa « conscience du roman », c’est-à-dire sa manière de concevoir et de pratiquer le roman, dans ses dimensions aussi bien formelles et stylistiques que thématiques et philosophiques, afin de mieux comprendre son art et de le situer dans le contexte de la littérature québécoise et canadienne comme dans celui, plus large, du roman moderne. En ce sens, ces études sont une invitation à lire l’œuvre de Gabrielle Roy dans un cadre plus vaste que celui où on l’inscrit généralement, un cadre qui n’est pas seulement celui du milieu qui l’a vue naître ou de la société qu’elle décrit, mais aussi celui de cette forme singulière – et proprement irremplaçable – de pensée, de connaissance et de sensibilité que constitue l’art du roman. À titre de document complémentaire, le volume reproduit un texte inédit de Gabrielle Roy intitulé Les Vacances, qui constitue l’une des premières esquisses du roman Alexandre Chenevert.
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22.00 €
Gabrielle Roy, Une Vie
BC
Après avoir dépouillé les abondantes archives de correspondance de Gabrielle Roy, F. Ricard donne ici un modèle de biographie d'écrivain et surtout un portrait de femme qui atteint à ce qu'il y a de plus profondément humain en nous. Après avoir dépouillé les abondantes archives de correspondance de Gabrielle Roy, F. Ricard donne ici un modèle de biographie d'écrivain et surtout un portrait de femme qui atteint à ce qu'il y a de plus profondément humain en nous. "Tout écrivain devrait avoir la chance de trouver un François Ricard pour raconter sa vie, et pour la raconter avec un tel sens de la dignité et de l'ultime mystère de son sujet." John Lennox, The Literary Review of Canada
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19.00 €
Gagner la guerre du climat - Douze mythes à déboulonner
BA
- La réduction des gaz à effet de serre (GES) mènera automatiquement à une amélioration de notre qualité de vie. - L’hydroélectricité est la clé pour l’enrichissement du Québec. - Le Canada est une grande puissance énergétique. - Il suffit de taxer le carbone pour mettre un frein au réchauffement climatique, ou tout simplement d’acheter des voitures électriques. - Le pétrole est encore là pour longtemps / Nous arrivons au bout de nos réserves. - Les provinces ont pris le relais du fédéral dans la lutte contre les GES. Voilà autant de mythes sans cesse répétés par les politiciens, les groupes d’intérêt, les porte-parole de l’industrie et les médias. Ces mythes nous donnent l’impression de maîtriser la transition énergétique et nous confortent dans l’illusion que nous avons les outils pour atteindre nos objectifs de réduction de GES sans toucher à ce qu’on appelle encore le modèle québécois. La situation n’est pas meilleure dans le reste du Canada, où l’ensemble des gouvernements provinciaux oscille entre objectifs ambitieux et inaccessibles, programmes de réduction des émissions de GES aussi coûteux qu’inefficaces ou, carrément, déni du problème. Quant au gouvernement fédéral, après trois décennies d’inaction, il tarde encore à mettre sur pied une politique nationale sur la question. Dans cet essai choc, Normand Mousseau déboulonne systématiquement chacun de ces mythes et démontre de manière irréfutable la vérité suivante : la solution au problème des changements climatiques n’est pas de nature technologique ou scientifique, mais bel et bien politique.
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20.00 €
Galatée
BC
Je m’appelle Galatée, dite Gala. Baldwin dit que j’ai tendance à me prendre pour Dieu le père. Cyrille dit que si mon père Pigue découvre la nature de notre relation, il sera impuissant contre nous. C’est un secret de la confession. Augustine dit que mon père et la bonne savent l’heure et que c’est ce qui les tient en respect l’un de l’autre. Mon mari, le père de Jean-René, dit que c’est Pigue qui a détruit notre mariage. Dans l’âme de Galatée, toute une panoplie de cicatrices. Comme des tatouages internes. Augustine, Cyrille, Titi, Pigue, Sylvie Nord, Baldwin. Mais la vie va trop vite trop lentement. Voici que se profilent Babey et, dans son sillage, Bottes Boulé et l’Araignée, le Bourru et Nathe, une sordide histoire de dollars. Plongée dans un western mythologique, Gala se débat afin d’assurer sa survie, la survie de l’espèce Gala. L’édition originale de ce roman est parue aux Éditions du Seuil, en 1987, sous le titre La Passion de Galatée. Il est ici accompagné d’un avant-propos inédit de Suzanne Jacob.
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15.00 €
Gaston Miron, la vie d'un homme
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Écrire la biographie de Gaston Miron, c'est raconter le Québec de la Grande Noirceur et des communautés religieuses, la Révolution tranquille, la renaissance du nationalisme et les mouvements de gauche, la crise d'Octobre, les deux référendums, l'histoire de l'édition au Québec et la naissance d'une institution littéraire semblable à celle dont sont dotées les autres nations. Le 21 décembre 1996, dans la modeste église de Sainte-Agathe, avaient lieu les funérailles nationales d'un poète. Avant Gaston Miron, aucun écrivain n'avait reçu des autorités politiques québécoises un honneur pareil. Comment une telle chose pouvait-elle se produire dans une société qui avait jusque-là si mal traité ses poètes, de Nelligan à Saint-Denys Garneau? C'est tout simplement que Gaston Miron incarne mieux que quiconque le Québec moderne. Miron est notre "contemporain capital". Écrire la biographie de Gaston Miron, c'est faire davantage que retracer la vie d'un homme, c'est raconter le Québec de la Grande Noirceur et des communautés religieuses, la Révolution tranquille, la renaissance du nationalisme et les mouvements de gauche, la crise d'Octobre, les deux référendums, c'est raconter l'histoire de l'édition au Québec et la naissance d'une institution littéraire semblable à celle dont sont dotées les autres nations. À l'étranger aussi, le Québec, c'était Gaston Miron, tant parmi la confrérie des poètes que sur les plateaux de la télévision française. Après de nombreuses années de recherche qui l'ont amené à rencontrer les proches de Miron et à traverser d'abondantes archives, le poète, romancier et essayiste Pierre Nepveu arrive à embrasser l'empan de cette vie hors du commun. Il sait bien sûr faire ressortir toute l'envergure du poète, mais il réussit également comme nul autre à peindre l'homme, sa rudesse, sa fragilité, son grand rire franc, ses coups de gueule, sa misère natale qu'il portait comme un stigmate, son espoir indomptable.
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Gaza avant le 7
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Le matin du 7 octobre 2023, Gaza a débordé. Après seize ans de blocus israélien, le Hamas a taillé une brèche dans la muraille qui la coupait du monde pour attaquer Israël. Dans les heures qui ont suivi, l’armée israélienne s’est lancée à l’assaut de Gaza pour y « anéantir » le Hamas. Depuis, les morts se comptent en dizaines de milliers. Et demain, il ne restera plus rien de Gaza comme on l’a connue. Peut-on être nostalgique de ce qui était intenable ? Guillaume Lavallée nous emmène avec lui au cœur de Gaza, ce lieu où régnaient une vie en sursis, un quotidien bringuebalant, prodigieusement humain mais toujours chevillé à un conflit devenu la mère nourricière de ses enfants. C’est à sa mère à lui, dont la mémoire sombre irrémédiablement, qu’il raconte en même temps qu’à nous ce qu’était Gaza, sur laquelle la terre, le ciel, la mer s’étaient refermés, évoque le feu qui s’abat sur elle, mais aussi celui, têtu, de l’espoir qui, hier encore, refusait de mourir.
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20.00 €
Genèse de la société québécoise
BC
Un ouvrage majeur qui livre le fruit d'une réflexion non seulement sur le Québec mais aussi sur ce que sont les sociétés, leurs aspirations, leurs fondements, leurs aspirations, leur insatiable besoin d'être et de se connaître. Dans certains autres de ses livres, Fernand Dumont a tenté de formuler une doctrine qui recouvrirait les différents aspects de notre démarche politique. Il est significatif qu’il soit comme revenu en arrière et tente aujourd’hui de définir ce que nous avons été avant de redéfinir ce que nous sommes. Il a écrit un livre exaltant parce qu’il témoigne de cette chose rare : une haute intelligence et d’immenses pouvoirs d’analyse au service de la vérité d’une nation. Jean Éthier-Blais, L’Action nationale
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Genèse des nations et culture du Nouveau Monde
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Gérard Bouchard confronte l’évolution du Québec avec celle des autres collectivités neuves créées depuis le XVIe siècle en Amérique latine, en Amérique du Nord et en Australasie. Comment naît une société ? Comment se forment un imaginaire collectif, une culture ? Comment se mettent en place l’État, la nation, l’identité ? Afin de comprendre ce qui a su se jouer dans ce qu’il décrit comme «les angles morts de la mémoire nationale», Gérard Bouchard se devait de déborder du champ de vision trop restreint des historiens patriotards. Genèse des nations et cultures du Nouveau Monde est un livre qui change la vision que nous pouvons avoir de notre histoire, ce qui est une façon de commencer à changer le cours de cette histoire. Pierre Monette, Voir
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Gens du fleuve, gens de l'île - Hochelaga en Laurentie iroquoienne au XVIe siècle
BC
Gens du fleuve, gens de l'île apporte une contribution majeure aux débats actuels sur les origines autochtones de Montréal. Ce livre, qui prend souvent les allures d'une magnifique " enquête policière ", constitue la première et remarquable synthèse de l'histoire de Montréal au xvie siècle, à la fois savante et accessible. Roland Viau propose un fascinant portrait d'Hochelaga avant 1600. À partir des connaissances acquises par l'archéologie, l'ethnohistoire et l'ethnologie sur les sociétés amérindiennes, et en exploitant les documents historiques disponibles, l'auteur replace d'abord Hochelaga au centre d'un vaste réseau fluvial s'étirant du lac Ontario au golfe du Saint-Laurent. Il dresse ensuite l'inventaire des ressources des Hochelaguiens, recrée minutieusement leur mode de vie, l'univers symbolique de la chasse, de l'agriculture. Il aborde la division sexuelle du travail, les règles de classification du végétal, l'ancienneté et la diversité du maïs. Il s'intéresse à la guerre, avançant l'idée d'un lien particulier avec les pratiques funéraires. Enfin, il fait revivre l'imaginaire au sens d'une cosmovision : nature de la guerre, condition d'esclave, exercice de la sexualité et de la parenté, rapports hommes-femmes. Les colonisateurs européens ont constaté avec étonnement que cette Laurentie iroquoienne s'est volatilisée entre 1545 et 1585. Personne, à ce jour, n'a pu apporter d'explication convaincante à ce phénomène. Guerre ? Migration ? Refroidissement climatique ? Épidémie associée à la "mondialisation " des microbes? Viau examine rigoureusement ces hypothèses, retenant pour l'essentiel la dernière et validant la probabilité que les Iroquoiens du Saint-Laurent aient résisté à l'envahissement des Français et contribué à leur refoulement. Il introduit en cela un beau renversement du récit historique colonial traditionnel. Et que serait-il advenu d'éventuels survivants ? Pourrait-on encore aujourd'hui trouver des traces de leurs migrations, de leur intégration au sein d'autres nations?
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24.00 €
Géographies du pays proche
BC
Mon amour du Québec n'est pas nationaliste si l'on entend par là que je placerais la nation au-dessus de tout, que je serais incapable de reconnaître ses tares, au passé comme au présent, ou encore que je serais obsédé par sa différence, sa distinction, sa spécificité Mon amour du Québec n'est pas nationaliste si l'on entend par là que je placerais la nation au-dessus de tout, que je serais incapable de reconnaître ses tares, au passé comme au présent, ou encore que je serais obsédé par sa différence, sa distinction, sa spécificité. Reconnaître que le Québec est un cas unique dans l'histoire des Amériques, que sa situation linguistique fortement minoritaire au Canada et à plus forte raison sur le continent exige des politiques et motive un souci constant, être conscient des particularités de notre parcours historique – cela ne signifie aucunement que l'on doive se cantonner dans un provincialisme défensif et régressif qui en vient à considérer comme suspecte, voire péjorative, l'idée même d'un Québec ouvert, pluraliste, inclusif. À mes yeux, telle est pourtant l'idée de la nation qui colle le plus à sa réalité présente, et la seule apte à éviter sa stagnation et sa folklorisation. Mon discours n'est pas celui d'un historien, d'un sociologue, d'un politologue, d'un juriste ni même d'un philosophe, bien que toutes ces disciplines me nourrissent et qu'elles occupent une large place dans ma bibliothèque. Mon point de vue sur le monde est celui d'un littéraire et donc d'un généraliste ou, mieux encore, d'un " écologiste du réel " qui considère que le monde que nous habitons est, à portée de langage, une totalité concrète, complexe, diversifiée, qui se maintient dans des interrelations, qui vit et se recrée sans cesse dans des échanges et dont nos discours ont le devoir de faire entendre la polyphonie, les discordances autant que les harmonies. Le Québec dont je parle est imprévisible, mais il commence au seuil de ma porte, dans la proximité des choses et des êtres, dans un équilibre instable qui est, au bout du compte, la seule manière d'exister.
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22.00 €
Georges-Henri Lévesque, un clerc dans la modernité
BC
Fondateur de l’École des sciences sociales de l’Université Laval, opposant notoire au premier ministre Maurice Duplessis, le père Georges-Henri Lévesque s’est vu qualifier de « père de la Révolution tranquille ». Mais que sait-on vraiment de ce clerc préoccupé par les affaires de la Cité ? Dans cette fascinante biographie intellectuelle, Jules Racine St-Jacques confronte aux faits historiques ce que la mémoire collective a retenu de l’homme. Érigée en faculté en 1943, l’École des sciences sociales de l’Université Laval a été un lieu de formation et d’incubation de savants, d’experts et de militants qui joueront un rôle de premier plan en amont et en aval de la Révolution tranquille. Étaient-ils pour autant des disciples du père Lévesque ? Ce dernier partageait-il leurs idées et leurs combats, notamment en ce qui a trait au catholicisme ? Pour répondre à ces questions, l’auteur aborde la figure du père Lévesque comme celle d’un « intellectuel clérical », c’est-à-dire comme un croyant aux prises avec les défis intellectuels et sociaux d’une société engagée sur la voie de la modernisation. Il en conclut que Georges-Henri Lévesque n’était ni pour ni contre, mais bien dans la modernité, habité par les tensions de celle-ci. Le parcours engagé de ce dominicain dans le Québec des années 1930 à 1960 permet de saisir les grands enjeux d’une époque effervescente de l’histoire intellectuelle, sociale et politique. Il permet aussi de mieux comprendre les rapports tendus entre Église et modernité au Québec depuis le XIXe siècle et le rôle joué par certains clercs pour les accorder l’une à l’autre.
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24.00 €
Gésu Retard
BA
Abandonné enfant dans les poubelles des sœurs de la Charité de Québec par une fille à marins, Gésu Retard, né un 26 décembre, autrefois professeur de géographie au secondaire et maître ès canulars, vit aujourd’hui sur le Plateau Mont-Royal, sous son casque et ses lunettes d’aviateur de la Première Guerre mondiale, en original un peu détraqué qui n’aime rien tant qu’agir en critique de tout et de rien. Gésu est membre du réseau Spek, mouvement poétique international dont la vocation consiste à épier la banalité coutumière, autour de soi et en soi, et d’en témoigner par des haïkus diffusés anonymement auprès de membres locaux du Réseau. Or, un jour, Gésu accueille chez lui un célèbre mathématicien antillais, Washington Desnombres, membre bostonien du mouvement Spek, dont il ne sait guère rien et qui disparaît aussitôt arrivé. Séduit et intrigué par cet homme venu lui imposer le mystère de sa disparition, Gésu part à sa recherche sur le Plateau, qu’il sillonne à bicyclette, car pour lui il n’est rien de tel que ces flâneries sur deux roues.
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17.00 €
Ghostée
BC
Avec Ghostée, Sara Dignard nous offre une plongée poétique dans ces blessures, aussi douloureuses qu'inévitables, qui marquent la traversée de l'adolescence. On assiste aux efforts tantôt désespérés, tantôt résignés d'une jeune fille pour maintenir sa tête hors de l'eau alors qu'elle vit son tout premier deuil. Un recueil poignant et criant de vérité. tu ne la revois plus jamais comme ça comme le vent change de bord et met le feu à la forêt Les blessures d'amitié peuvent faire encore plus mal que les blessures d'amour. Tu l'apprends à tes dépens le jour où Léo, ton inséparable depuis le jour un du secondaire, s'éloigne de toi sans explication. Au début, les signes sont subtils, mais ne mentent pas : elle change de place à la chorale, évite ton regard, répond de moins en moins souvent à tes textos. Tu tentes de la retenir, en vain. Puis, tranquillement, tu t'effaces, tu cèdes ta place.
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11.00 €
Grand fauchage intérieur
BA
Jeanne est photographe. Elle fait un bref séjour au Liban, une semaine seulement, pour terminer un travail sur les cimetières qu’elle mène depuis plusieurs années. À sa descente d’avion, il y a bien sûr l’éblouissement du soleil, la chaleur étouffante, les cicatrices de la guerre, en plus de ce drame qu’elle cache bien profondément à l’intérieur d’elle-même. Mais il y a aussi l’accueil enveloppant, insistant, des Levantins, leur goût pour les parfums et les mets raffinés, entêtants, et il y a Julien. Julien arrive de Paris. Lui aussi est seulement de passage à Beyrouth, pour une compétition de judo. Il a vingt-quatre ans. En judoka aguerri, Julien ne tarde pas à pousser Jeanne dans ses derniers retranchements. Il la désire, il ne veut pas entendre raison. Mais quel sens pourrait avoir pour elle une telle aventure ? À son âge ? Après tout ce qu’elle a vécu ? Ne serait-ce pas folie que de s’abandonner ? Ne serait-ce pas dangereux que de rompre l’équilibre si chèrement acquis ? En même temps que son corps lui-même subit une étrange transformation, à la fois redoutée et salvatrice, Jeanne se laisse emporter par ce « grand fauchage intérieur », selon le nom de ce mouvement de judo que Julien lui a enseigné. Grâce à une écriture extraordinairement sensuelle, en faisant le pari audacieux de laisser affleurer le fantastique au milieu d’un récit qui réussit à évoquer les mille et un détails du réel, Stéphanie Filion nous amène à réfléchir au temps, aux vies possibles et aux univers parallèles. Le voyage prend ici toute sa dimension, à la fois échappée hors du temps et retour à qui nous étions au départ, à qui, au fond, nous sommes toujours restés.
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16.00 €
Halte à la surchauffe !
BC
Vue d'ensemble du réchauffement planétaire : son explication scientifique, ses conséquences, les obstacles à la résolution de la crise et les solutions à mettre en œuvre pour affronter ce qui constitue l'enjeu déterminant de notre époque. Si l'humanité mobilisait l'ingéniosité et l'intelligence qui l'ont jusqu'ici fait progresser, une ère d'immenses possibilités s'ouvrirait. " Est-ce qu'il sera difficile de ramener la Terre dans la bonne voie ? Oui, bien sûr. Mais est-ce une tâche impossible ? Non. " Le débat sur la réalité ou la rapidité du changement climatique est clos. Le phénomène est réel, il évolue beaucoup plus vite que prévu, et il faut agir sans plus attendre. En 1961, quand le président Kennedy a lancé le projet d'envoyer des astronautes américains sur la Lune dans un délai de dix ans, on ne savait trop comment un tel objectif pourrait être atteint. L'essentiel, c'était de damer le pion à l'Union soviétique. Avec beaucoup d'argent, d'énergie et de créativité, les États-Unis ont fini par réussir cet exploit scientifique, avec des retombées auxquelles nul ne se serait attendu : GPS, chaînes d'information en continu, ordinateur portable, couverture isothermique, thermomètre auriculaire à infrarouge, etc. Encore aujourd'hui, une part disproportionnée des prix Nobel de sciences revient chaque année à des Américains, en grande partie parce que leur pays a décidé de se rendre sur la Lune avant les Russes voilà plus d'un demi-siècle. Décider de relever le défi du changement climatique entraînera toutes sortes de retombées bénéfiques inattendues. C'est ce que l'histoire nous apprend. À notre époque où l'obscurantisme met en péril la science, où les États-Unis menacent de se désolidariser du concert des nations au sujet du réchauffement planétaire, ce livre est un appel à l'action. David Suzuki y partage avec nous les plus récentes avancées des savants sur la question du climat, mais surtout il trace des pistes concrètes pour créer un monde plus sain et plus juste pour toutes et tous.
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22.00 €
Heureux les nomades et autres reportages
BC
Gabrielle Roy a rédigé, entre 1940 et 1945, quarante reportages pour le Bulletin des agriculteurs, six pour le quotidien montréalais Le Canada et un pour la Revue moderne. Ce livre reprend vingt-huit de ces reportages, choisis pour leurs qualités littéraires, pour leur intérêt historique et documentaire . Au printemps 1939, l'esprit encore habité par son séjour de dix-huit mois en Europe, Gabrielle Roy, qui vient juste d'avoir trente ans, loge dans une chambre du centre de Montréal –; " la plus misérable petite chambre qui se puisse trouver en dehors des prisons ", se souviendra-t-elle une quarantaine d'années plus tard. Elle a choisi de ne pas retourner au Manitoba, où l'attend pourtant un poste d'institutrice, mais de rester dans la métropole et de gagner sa vie en écrivant. Puis voilà qu'un beau jour du printemps 1940, " une grâce toute spéciale de la Providence " la conduit au bureau de René Soulard, le rédacteur en chef du Bulletin des agriculteurs, magazine montréalais auquel le nom et la plume de Gabrielle Roy vont dès lors demeurer associés pendant plus de cinq ans. Plus qu'un simple gagne-pain, la collaboration au Bulletin peut être envisagée comme le point de départ du parcours littéraire de Gabrielle Roy, c'est-à-dire à la fois comme un apprentissage décisif et comme une " première consécration [...] qui l'oriente définitivement vers l'écriture ". Ayant reçu le mandat de rédiger des reportages sur différentes régions du Québec, elle va s'y consacrer avec beaucoup d'application et mettre au point durant ces cinq années, une vision du monde, une sensibilité et un ensemble de valeurs qui seront par la suite indissociables de son oeuvre : la compassion, l'intérêt pour les minorités culturelles et les colonies, mais aussi la fascination pour le nomadisme et les personnages solitaires ainsi que le goût des paysages et de la géographie. Du point de vue de l'écriture, c'est également en rédigeant ces articles qu'elle va se faire la main et, peu à peu, acquérir un style personnel. Il n'y a guère d'autre exemple, dans le Québec et le Canada de cette époque, d'une femme pratiquant avec autant de détermination et d'audace l'exigeant métier de reporter, que ses conditions d'exercice réservaient généralement aux journalistes hommes Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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22.00 €
Histoire de la littérature Québécoise
BC
Embrassant l'ensemble des textes littéraires depuis la Nouvelle-France, les auteurs dessinent le portrait de la littérature québécoise en s'attachant aussi bien à la singularité des œuvres qu'aux transformations du contexte dans lequel elles s'inscrivent. Embrassant l'ensemble des textes littéraires depuis la Nouvelle-France, les auteurs dessinent le portrait de la littérature québécoise en s'attachant aussi bien à la singularité des œuvres qu'aux transformations du contexte dans lequel elles s'inscrivent. La littérature québécoise n'est plus un projet, comme à l'époque de la Révolution tranquille, mais un héritage de lectures. Ce livre propose à la fois une mise en situation et une relecture des textes littéraires québécois, des origines à nos jours. Il s'appuie sur trois grands principes : faire prédominer les textes sur les institutions ; proposer des lectures critiques ; marquer les ruptures qui distinguent chacune des périodes. On n'a qu'à lire l'Histoire de la littérature québécoise pour découvrir la forte cohérence de ce peuple, toujours partagé entre le mouvement et l'immobilité, la parole et le silence, la révolte et la soumission, la modestie et les rêves continentaux. Dany Laferrière, La Presse
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19.00 €
Histoire des juifs du Québec
BA
Pourquoi le Québec est-il une terre d’accueil singulière pour la communauté juive ? Comment la communauté juive l’a-t-elle transformé ? Comment s’exprime le judaïsme québécois et montréalais ? Pierre Anctil dépeint ici l’histoire juive québécoise comme une succession de migrations venues d’Europe qui portaient en elles l’expérience d’une minorisation souvent douloureuse. Plus récemment, le Québec a accueilli des Juifs nord-africains, israéliens, sud-américains et français, qui se sont ajoutés aux premiers arrivants sans se fondre complètement à eux. Les quatre siècles qu’embrasse cet ouvrage ont produit une prise de conscience aiguë, chez les Juifs du Québec, qu’ils appartenaient à une société à nulle autre pareille. Les droits qu’ils ont systématiquement réclamés et leurs contributions soutenues aux multiples sphères d’activité ont aussi donné naissance à un Québec bien différent de celui qui aurait été échafaudé à partir des seules valeurs traditionnelles du Canada français et du Canada anglophone. Il y a un judaïsme québécois et montréalais distinct de tous les autres en Amérique du Nord, et cette originalité émerge avec force du récit historique lui-même. Après plus de trois décennies de questionnements et d’avancées, le temps était venu de réunir en un seul volume tous les constats auxquels étaient arrivés différents chercheurs dans ce champ d’études inédit. Une telle synthèse nous permet de retracer le récit historique de la présence juive au Québec dans toute sa durée, c’est-à-dire depuis les débuts du Régime français jusqu’au tournant du XXIe siècle.
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24.00 €
Histoire des sciences au Québec
BC
Ce livre retrace le développement des sciences au Québec depuis les arpenteurs, les navigateurs et les hydrographes de la Nouvelle-France jusqu'aux chercheurs actuels, en passant par les géologues et les naturalistes du XIXe siècle. La nouvelle édition, revue et augmentée, fait état des dernières avancées scientifiques. Les sciences sont présentes dans l'histoire du Québec depuis les débuts de la colonisation. Cet ouvrage, dont les auteurs donnent ici une nouvelle édition revue et mise à jour, fait le récit de quatre cents ans d'histoire des sciences au Québec, la quête du savoir scientifique ayant, on l'oublie trop souvent, accompagné la formation d'une société francophone originale en Amérique du Nord. On y découvre les premiers arpenteurs, navigateurs et hydrographes de la Nouvelle-France, de même que les géologues et naturalistes du XIXe siècle et les controverses au sujet de la théorie de Darwin. Cette synthèse unique présente au grand public comme au spécialiste tous les aspects du développement des sciences dans notre coin du globe : les sociétés savantes, les institutions d'enseignement, le rôle du clergé dans le développement scientifique, les découvertes et les grands travaux de recherche, depuis ceux de Rutherford sur la désintégration de l'atome jusqu'au Tokamak de Varennes (sur la fusion nucléaire), en passant par les recherches de Penfield sur le fonctionnement du cerveau.
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25.50 €
Histoire des sciences au Québec
BC
Les sciences sont présentes dans l’histoire du Québec depuis les débuts de la colonisation. Cet ouvrage, dont les auteurs donnent ici une nouvelle édition revue et mise à jour, fait le récit de quatre cents ans d’histoire des sciences au Québec, la quête du savoir scientifique ayant, on l’oublie trop souvent, accompagné la formation d’une société francophone originale en Amérique du Nord. On y découvre les premiers arpenteurs, navigateurs et hydrographes de la Nouvelle-France, de même que les géologues et naturalistes du XIXe siècle et les controverses au sujet de la théorie de Darwin. Cette synthèse unique présente au grand public comme au spécialiste tous les aspects du développement des sciences dans notre coin du globe : les sociétés savantes, les institutions d’enseignement, le rôle du clergé dans le développement scientifique, les découvertes et les grands travaux de recherche, depuis ceux de Rutherford sur la désintégration de l’atome jusqu’au Tokamak de Varennes (sur la fusion nucléaire), en passant par les recherches de Penfield sur le fonctionnement du cerveau.
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25.00 €
Histoire du Quebec Contemporain - tome 1
BC
Volume 1;De la Confédération à la crise (1867-1929) Rééditée dans la collection Boréal compact, et remise à jour, L'Histoire du Québec contemporain est une œuvre indispensable pour connaître notre pays. Cet ouvrage a été salué par une presse unanimement élogieuse. Un assemblage intelligent et bien informé de pièces déjà mises en place par les historiens et d'autres spécialistes des sciences humaines. Vincent Lemieux Revue canadienne de science politique Une bouffée d'air frais ! Voilà les mots qui décrivent le mieux cette œuvre collective dont le mérite singulier est d'avoir enfin mis au ban l' image d'un Québec monolithique : cette folk society dirigée par le clergé et s'accrochant désespérément à un nationalisme réactionnaire. C'est plutôt un Québec pluraliste qu'on nous présente sur les plans ethnique, social, culturel et même économique. Roberto Perin, The Canadian Historical Review
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22.00 €
Histoire du Québec contemporain 2
BC
Volume 2;Le Québec depuis 1930 Depuis 1930, le Québec a connu l'une des périodes les plus mouvementées de son histoire et sans aucun doute l'une des plus fertiles en transformations de toutes sortes. Quel que soit le point de vue d'où on l'observe, la société québécoise d'aujourd'hui présente une image entièrement différente de celle des années trente. On peut avoir l'impression que tout a changé de fond en comble: la structure économique, les enjeux politiques, la composition même de la population, sans parler de la question linguistique, du statut des femmes, du rôle de l'État et des médias d'information, de l'évolution des mentalités et des mœurs. Pourtant, le Québec actuel n'est pas né soudainement avec la révolution tranquille; les changements qui l'ont modelé plongent leurs racines loin dans le passé.
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22.00 €
Histoires d'ogres
BA
Quel destin attend Jade, une jeune escorte adepte de crack ? Et Stéphane Bellevue, ce pédophile en libération conditionnelle qui a purgé une peine pour le meurtre sordide d’un adolescent ? Après La Réparation, Katia Gagnon nous offre un second roman qui s’inspire d’histoires vraies. Encore une fois, elle met en scène le personnage attachant de Marie Dumais, journaliste en quête de scoops et d’amour. Elle nous entraîne dans son exploration de la marge et des êtres troubles qui y vivent. Si la plupart des personnages de ce roman sont des écorchés vifs, des carencés affectifs, des êtres humains qui se rejoignent dans leur souffrance, seuls quelques-uns d’entre eux atteignent le point de bascule, celui qui les fait passer à l’acte. Pourquoi ? Ce que la critique a dit de La Réparation : Voilà un roman d’une troublante actualité, qui devrait circuler dans toutes les écoles du Québec et d’ailleurs car personne ne peut rester insensible à de tels drames. Aurélien Boivin, Québec français J’ai été totalement happée. C’est très touchant. À lire absolument. Lorraine Pintal, Radio-Canada
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18.00 €
Homme invisible à la fenêtre
BC
M. Proulx nous rappelle ici, avec une virtuosité éblouissante et une rare conviction, que la beauté de mourir ne saurait vous consoler d'avoir mal vécu Max, peintre et paraplégique, ouvre son atelier à tous les éclopés de la planète. Mais tout à coup surgit dans la fenêtre d'en face une femme qu'il a connue, qu'il a aimée, et qui l'entraîne là où il ne veut surtout pas retourner... Prix des libraires du Québec 1994 (Homme invisible à la fenêtre) Prix littéraire Desjardins 1994 (Homme invisible à la fenêtre) Prix Québec-Paris 1993 (Homme invisible à la fenêtre)
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13.00 €
Honoré Beaugrand
BC
Dans l’esprit de bien des gens, la seconde moitié du XIXe siècle confirme le repli conservateur d’une population canadienne-française engagée dans un combat ardu pour la survivance. Mais que faire d’un homme comme Honoré Beaugrand, qui aime à se décrire comme un « natural-born kicker » ? Soldat dans l’armée mexicaine, journaliste à La Nouvelle-Orléans, touriste en Chine, romancier et poète à ses heures, maire de Montréal, riche actionnaire de banques et de compagnies de chemins de fer, propriétaire du journal La Patrie, il entend convaincre ses compatriotes du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, du principe d’une éducation obligatoire et gratuite, de l’idéal du suffrage universel et de l’importance de l’autonomie des affaires temporelles à l’égard de l’autorité de l’Église catholique. En écrivant la biographie de Beaugrand, Jean-Philippe Warren nous fait découvrir un Québec qui ne cesse de nous surprendre. Un Québec fortement empreint de valeurs martiales, ouvert sur l’Amérique. Un Québec nationaliste qui ne croit pas que l’affirmation collective doive servir à broyer l’individu. Un Québec, enfin, résolument industriel et urbain, et qui jette, déjà, un regard nostalgique sur ses origines, célébrant le folklore et les traditions désormais condamnées par les progrès de la science et de la technologie. Du grand-père, coureur de bois et navigateur, au petit-fils, globe-trotteur et businessman, la famille Beaugrand révèle les lignes de partage des Canadiens français au lendemain de la Rébellion de 1837. À ceux qui refusent la résignation et la soumission que prêchent les élites conservatrices, la vie de Beaugrand rappelle la valeur, au fond si simple, de l’audace.
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Hourra pour Santa Claus !
BC
On s’imagine d’ordinaire que le Noël qui fait désormais partie de notre culture nord-américaine est de création récente. C’est pourtant dans le dernier quart du XIXe siècle qu’a été progressivement moulé, dans les officines commerciales, le nouvel esprit de Noël. Cet esprit s’impose à travers deux grandes batailles. D’une part, le petit Jésus a progressivement été remplacé par Santa Claus. D’autre part, au fur et à mesure que l’on avance dans le siècle, la fête de Noël tend à supplanter le jour de l’An dans la culture populaire. En cherchant à comprendre comment la fête de la Nativité est devenue l’événement mercantile par excellence de la société contemporaine, l’auteur nous invite à nous interroger sur l’origine et la genèse de coutumes qui nous semblent immémoriales. Le sociologue Jean-Philippe Warren nous donne ici un livre aussi divertissant qu’érudit.
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Ici était Radio-Canada
BC
(Texte provisoire) 1 EssaiHors office Automne 2014 Informations génériques Titre : Ici était Radio-CanadaColl. : EssaiAuteur(s) : Alain Saulnier Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 décembre 2014Format : 14 x 21 cm Prix : 20 eurosNombre de pages : 280ISBN : 978-2-7646-2362-6 Contenu du livre Le 22 février 2012, Alain Saulnier, directeur général de l'information à Radio-Canada, est convoqué au bureau du vice-président Louis Lalande qui lui apprend que Radio-Canada met fin à son emploi. Comme journaliste et dans divers postes de responsabilité, Alain Saulnier était dans la maison depuis vingt-cinq ans. Pourquoi la direction a-t-elle décidé, après plusieurs autres mises à pied de cadres, de le remercier à son tour ce jour-là ? Le président Hubert T. Lacroix avait-il des comptes à régler ? Était-ce une décision politique voulue par le gouvernement conservateur ? Le Canada, pays qui a plus de géographie que d'histoire, s'est construit grâce aux communications, ferroviaires au XIXe siècle, audiovisuelles depuis. Que serait devenu le Québec sans la création, en 1936, de la Société Radio-Canada ? On sait l'importance des séries dramatiques, de la chanson, des émissions musicales ou de variétés dans la culture québécoise. On connaît aussi l'apport essentiel des émissions d'affaires publiques et d'information dans notre connaissance du monde. Pourquoi, depuis la Révolution tranquille, le gouvernement du Canada voit-il les activités de Radio-Canada comme celles d'un serpent en son sein? Alain Saulnier raconte, dans Ici ÉTAIT Radio-Canada, l'histoire de la construction et de la déconstruction de notre radiotélévision publique. Est-il trop tard pour sauver cette institution essentielle à notre démocratie? L'auteur Après avoir été journaliste et réalisateur dans des émissions d'information, Alain Saulnier a dirigé le service d'information radio de Radio-Canada à compter de 1999, puis l'ensemble des services français d'information de 2006 à 2012 lorsque les services radio et télé ont été intégrés sous une même direction générale. Depuis septembre 2012, il enseigne le journalisme à l'Université de Montréal au sein de l'équipe du DESS en journalisme. Il est aussi conseiller principal, depuis septembre 2013, pour l'émission Planète Terre produite parle Cérium et diffusée au Canal Savoir et sur le site du Cérium.
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Idola Saint-Jean, l'insoumise
BA
Le 9 avril 1945, les portes de l’église Saint-Léon de Westmount s’ouvrent pour laisser passer un étrange cortège funèbre. Le cercueil est porté par neuf femmes, des amies qui ont mené aux côtés de la disparue l’un des plus longs combats pour la démocratie. Dans les mois qui suivent les funérailles d’Idola Saint-Jean, journaux et revues célèbrent son engagement indéfectible pour l’obtention du suffrage féminin, l’amélioration du sort des plus vulnérables et la promotion de la langue française. Puis, silence radio. Idola Saint-Jean tombe dans l’oubli ou presque. Pourquoi ? À la différence de la plupart des femmes qui ont marqué notre histoire durant la première moitié du XXe siècle, elle n’est ni religieuse ni mariée. Il s’agit d’une femme autonome qui assure seule sa subsistance. Comédienne, gardienne de la langue française, journaliste, militante, Idola Saint-Jean est une self-made woman. En un mot, c’est une femme insoumise, qui refuse de se plier aux stratégies tout en douceur des féministes au langage réservé, comme Marie Gérin-Lajoie, ou au ton diplomatique, comme Thérèse Casgrain. Ce qui distingue son action, c’est la recherche d’une identité différente, urbaine, francophone, dégagée d’un lourd nationalisme du terroir. En écrivant cette première biographie d’Idola Saint-Jean, Marie Lavigne et Michèle Stanton-Jean font un véritable travail de réhabilitation et un acte de mémoire.
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24.00 €
Immaculée conception
BC
Héros martyr, Remouald est un enfant doué victime d’un destin qui l’abaissera jusqu’au dégoût de tous et de lui-même. Séraphon, son père, inquiétant vieillard ratatiné dans son fauteuil roulant, Clémentine Clément, touchante institutrice pour qui la vie sera sans clémence, et Gaston Gandon, mou directeur d’école, composent en partie l’univers de L’Immaculée Conception, premier roman de Gaétan Soucy. Cette œuvre puissante propose au lecteur un voyage inusité dans le monde de l’enfance, où le merveilleux cède peu à peu sa place à l’horreur. C’est une histoire sombre et tourmentée, à l’intrigue complexe dont l’action se déroule dans le quartier pauvre de Hochelaga, à Montréal, au début du siècle, dans une société obscurantiste. Plusieurs des personnages ne se confessent vraiment qu'à un journal intime. Les deuils frappent tôt et projettent les survivants dans l'obsession. Un incendie délibéré exerce son attrait sur des êtres brimés, humiliés, vengeurs. Le sexe des personnages semble fluctuant et telle apparence masculine peut, mais peut seulement, cacher la féminité. Ou l'inverse. Tel personnage prend la liberté de ne pas se conformer au comportement attendu, de s'offrir bacchanales et pitreries. Il faut attendre jusqu'à l'ultime révélation pour entrevoir les véritables charnières du récit ou pour renoncer à la logique qu'on a pu imaginer. Des dates balisent le parcours : l'Immaculée Conception, par exemple, occupe un lieu précis au calendrier. L'écriture, généreuse et déliée, élégante et originale, apparente des composantes qui, autrement, obéissent peut-être à un mouvement centrifuge.
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11.00 €
James Joyce, l'Irlande, le Québec, les mots
BC
Victor-Lévy Beaulieu raconte l'histoire de l'Irlande, analyse ses luxuriantes sagas, rend compte de la vie et de l'ouvre de James Joyce, celui qui, notamment dans Ulysse et Finnegans Wake, a, selon ses mots mêmes, envoyé coucher la langue anglaise. Véritable épopée se racontant dans une écriture somptueuse, James Joyce, l'Irlande, le Québec, les mots est sans conteste l'ouvrage majeur de Victor-Lévy Beaulieu.
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Je ferai le tour du monde
BC
Alexandra Szacka, journaliste de télévision et de radio, ex-correspondante de Radio-Canada à Moscou et à Paris, nous raconte ici que derrière chaque reportage, il y a toujours un supplément d'âme, une histoire qu'on n'a pas pu raconter, mais qui éclaire et ajoute un fil invisible au canevas des vies qui y ont été à peine effleurées. À l'aube de l'adolescence, Alexandra Szacka est chassée de son pays natal et forcée de renoncer à sa citoyenneté polonaise. Est-ce cela qui a fait d'elle une passeuse de frontières, toujours curieuse de comprendre ce qui a lieu à des milliers de kilomètres de chez elle ? On l'a balancée dans la gueule du loup. Elle a choisi d'apprivoiser la bête. Elle raconte dans ce livre son arrivée à Trois-Rivières, à la fin des années 1960. Sa découverte de la grise banlieue nord-américaine, mais aussi le militantisme, le théâtre, l'anthropologie et le combat du Québec pour l'affirmation de sa langue et de sa culture. Avant bien sûr la rencontre avec le journalisme, qui allait tout changer. S'amorce alors une carrière qui la mènera chez les planteurs de coca boliviens, sur la place Tian'anmen envahie par les manifestants, au coeur de la guerre russo-géorgienne ou encore en Pologne, où se réveille la douloureuse mémoire de l'antisémitisme. Derrière chaque reportage, il y a toujours un supplément d'âme, une histoire qu'on n'a pas pu raconter, mais qui éclaire et ajoute un fil invisible au canevas des vies qui y ont été à peine effleurées. C'est ce fil invisible qu'Alexandra Szacka fait dérouler ici pour nous. Elle soulève d'importantes questions liées à l'exercice de ce métier, comme l'objectivité ou le devoir moral envers les personnes interviewées. Les journalistes doivent prendre des décisions rapidement, parfois sans repères ni balises. Pourtant, ces décisions ont un effet non seulement sur le résultat de leur travail, mais aussi sur leur propre vie. Car les journalistes, elle en est aujourd'hui persuadée, ne racontent pas seulement le monde, mais se racontent toujours un peu eux-mêmes.
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Je ne veux pas mourir seul
BC
Un homme apprend la même semaine que sa femme le quitte et qu'il est atteint d'un cancer. Laquelle de ces deux morts annoncées est la plus redoutable ? Quelles raisons aurait-il désormais de se battre pour sa vie ? Ce livre, le plus personnel que Gil Courtemanche nous ait donné, nous montre un homme seul devant la mort, seul devant la vie, qui lance un bouleversant cri de douleur, un pressant appel à ne pas laisser échapper cette vie. C'est aussi, surtout, une fabuleuse déclaration d'amour.
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16.00 €
Johnny
BA
Johnny, tout juste vingt-deux ans, débarque à Montréal. Pas question de rester à Odanak, là où les rues ne sont pas pavées, là où les maisons, jamais achevées, trop petites, renferment des femmes transies de piété et des hommes qui ne rêvent que de chasse. Parce qu’il a le teint mat, l’œil sombre, la crinière noir corbeau, il se fait passer pour un Italien et commence à accomplir les sales boulots de la petite pègre. C’est là qu’il rencontre Valentine à la blondeur qui piège le soleil, Valentine au profil de médaille, aux longues jambes grâce auxquelles elle quittera Ville-Émard à tout jamais. Rien – retours aux sources, renoncements, sacrifices – n’arrêtera la folle chevauchée dans laquelle ils se sont lancés en voulant changer de vie. Dans ce premier roman, Catherine Eve Groleau rend avec un étonnant pouvoir d’évocation ces éternels marginaux évoluant dans le clair-obscur de la petite criminalité et de la lointaine banlieue. Ce n’est que grâce à sa plume, qui leur redonne toute la grandeur tragique qu’ils ignoraient eux-mêmes posséder, qu’ils trouvent là où s’apaiser.
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17.00 €
Jusqu'à la moelle
BC
Par une fraîche journée printanière, le corps d’une jeune femme est retrouvé prisonnier des glaces dans la baie de Dundurn, les chevilles lestées par une ancre, la nuque brisée. Le lendemain, dans un parc de la ville, un homme enveloppé de la tête aux pieds dans du ruban adhésif est réduit en charpie par une grenade dissimulée sous ses liens. Deux meurtres brutaux. Deux crimes sans liens apparents. Deux victimes difficiles à identifier. Et une double enquête menée par un MacNeice plus vulnérable que jamais, qui aura le plus grand mal à mettre ses sentiments de côté. Entre les couloirs d’une école sans histoires et les bars glauques de la marina, peuplés d’immigrants irlandais fraîchement débarqués qui fricotent au grand jour avec la pègre locale, l’inspecteur apprendra à ses dépens qu’une atrocité en cache parfois une autre, plus horrible encore, et que personne, pas même lui, n’est à l’abri d’un moment d’inattention qui pourrait lui coûter la vie.
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26.00 €
Kaléidoscope mon coeur
BC
c’est décidé je vais vivre toutes les vies mourir du cœur et vivre quand même La jeune narratrice de Kaléidoscope mon cœur ressent tout trop fort, les joies comme les malheurs. Le regard tranchant des autres, la peur de l’infini et les ciels trop bleus déclenchent chez elle des crises durant lesquelles l’anxiété l’avale tout entière. Elle traverse la vie comme on traverse un champ de mines : en ne sachant jamais quand l’explosion aura lieu.
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11.00 €
L'Acquittement
BC
Mil neuf cent quarante-six. Un homme revient au bout de 20 ans dans le village où il a commencé sa vie d'adulte. Quelle est la faute dont cet homme cherche l'acquittement? Peut-on jamais être absous de ce dont nous sommes coupables? Mil neuf cent quarante-six. Un homme revient au bout de 20 ans dans le village où il a commencé sa vie d'adulte. Quelle est la faute dont cet homme cherche l'acquittement? Peut-on jamais être absous de ce dont nous sommes coupables? Petit bijou d'une netteté cristalline, qui vous laisse pourtant dans un trouble entêtant comme un parfum, à vous y faire replonger en finissant. Raymond Bertin, Voir Son second roman, L'Acquittement, poursuit le patient travail entrepris par Gaétan Soucy : celui de nous plonger, loin de tout fantastique ou merveilleux, dans une atmosphère d'étrangeté, et de nous faire passer, entre gravité et sobriété, de l'autre côté du miroir. Pour ce faire, l'auteur dispose d'atouts de poids, notamment son style, impeccable, qui sait par petites touches créer un espace où les questions sont plus importantes que les réponses. Blandine Campion, Lettres québécoises Prix du grand public La Presse/Salon du livre de Montréal 1999 Prix Ringuet de l'Académie des lettres du Québec 1999 Prix Nessim Habif de l'Académie royale de la langue et de la littérature françaises de Belgique pour l'ensemble de son œuvre 2003
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8.50 €
L'Age citoyen
BC
Jean Carette vient nous présenter un changement radical de perspective. Il suggère de regarder le vieillissement comme un chemin de croissance, une convocation au progrès, un défi passionnant d’innovation, aussi bien individuellement que collectivement. Et cela, sans masquer ou sous-estimer l’urgence des problèmes. En effet, personne ne connaît mieux que lui les dérives que nous a laissé entrevoir la gérontologie moderne. Nul ne dénonce mieux que lui l’injustice fondamentale qui régit nos sociétés. Cela n’empêche pas Carette de croire en la personne, en la créativité et en la solidarité. Dans ce livre, il vous proposera, avec insistance, l’idée que nous sommes nés pour changer le monde, pour améliorer sans cesse nos sociétés, pour refonder en permanence l’avenir, et que cette responsabilité croît avec l’âge. Il vous suggérera aussi que c’est là que réside notre bonheur, individuel et collectif.
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18.00 €
L'Album russe
BC
L'Album russe est paru à l'origine en 1992. Cette nouvelle édition comporte une postface inédite en français. La poignante chronique d'une grande famille russe chassée par la révolution d'Octobre. De la cour des tsars Alexandre III et Nicolas II, où les Ignatieff occupaient d'importantes fonctions, le récit nous amène jusque dans les Cantons-de-l'Est, où la famille a trouvé refuge.
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11.50 €
L'allume-cigarette de la Chrysler noire
BC
Qu’avons-nous fait du passé, de l’héritage de nos parents, des premiers peuples qui ont habité notre pays ? Que faisons-nous de la nature qui nous entoure et nous nourrit ? Quel sens avons-nous aujourd’hui de notre humanité ? Et qu’en est-il des grandes énigmes liées à l’infini du temps, à la beauté, à l’amour, à la parole humaine, à l’âge qui vient, à la mort qui nous attend ? Ces questions, Serge Bouchard ne les aborde jamais de haut, en théoricien ou en professeur de morale, mais au plus près de lui-même et de sa vie, comme des thèmes existentiels pour l’élucidation desquels il convoque ses souvenirs d’enfance et de jeunesse, ses voyages, ses découvertes, ses lectures ou ses enquêtes d’anthropologue du concret, et toutes les leçons de tendresse, de lucidité et d’ironie que ces expériences lui ont apportées. Ainsi les pages de ce nouveau recueil forment-elles en même temps une sorte d’autobiographie en pièces détachées, où apparaît peu à peu le portrait d’un homme qui a beaucoup vécu, beaucoup réfléchi, reçu sa part de joie comme sa part de chagrin, et qui n’a jamais cessé de chercher partout les traces de l’humain, de cette simplicité, cette modestie et cette lenteur qui à ses yeux font toute la valeur de l’humain. C’est une partie de ces réflexions que Serge Bouchard nous livre ici, à travers cette prose à la fois limpide et poétique que nous lui connaissons, une prose où s’entendent les inflexions d’une voix unique, absolument singulière, qui nous parle de près, de tout près, comme à des proches.
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13.00 €
L'Altermondialisme
BC
« Antimondialisation », « altermondialisation » ou « mouvement pour la justice mondiale » : le « mouvement des mouvements », à la fois enraciné dans les contextes politiques nationaux et nourri de ses multiples liens transnationaux, représente une puissante lame de fond, un ressac contre l’idéologie néolibérale et les politiques menées depuis des décennies que les contestataires jugent éminemment injustes et néfastes pour une grande partie de la population. Ce vaste mouvement social est complexe. On le voit dans ses actions, ses pratiques, ses organisations et ses discours. Il est une force critique porteuse d’une multitude d’idéaux, d’espoirs et de projets souvent contradictoires. Cette synthèse présente le mouvement altermondialiste pour en discuter les faiblesses et les forces, en portant une attention particulière à son activité au Québec et en Occident. Elle présente les éléments essentiels permettant de comprendre le mouvement et d’en débattre, en tant que force politique plurielle et contradictoire, et pourtant animée d’un même idéal de justice.
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9.50 €
L'Ami de Dominique n'aime pas l'école (NE)
BC
L'ami de Dominique n'aime pas l'école Jean Gervais Éditions du Boréal - collection " Dominique " Contenu du livre Quels qu'ils soient, les enfants éprouvent un jour des difficultés à l'école. Avec ses devoirs, ses bulletins, sa compétition entre camarades, l'école représente même pour certains un cauchemar quotidien. Tous les enfants se reconnaîtront donc, d'une façon ou d'une autre, dans l'histoire de François. L'ami de Dominique n'aime pas l'école pose le problème des difficultés scolaires avec la justesse de ton qu'on reconnaît désormais à Jean Gervais. Chaque livre de la collection " Dominique " expose aux jeunes lecteurs, ainsi qu'à leurs parents, un problème vécu par de nombreux enfants. Chaque situation est présentée avec beaucoup de doigté à l'aide d'une histoire réaliste à laquelle les enfants sont sensibles. Elle est suivie de conseils pratiques destinés aux parents. Ces livres permettent l'amorce d'un échange familial sur des thèmes délicats. L'auteur Jean Gervais est professeur à l'Université du Québec en Outaouais. Il est spécialiste en psychologie de l'enfant et psychothérapeute.
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7.00 €
L'Art de rater sa vie
BC
Sous les apparences d'un roman (et c'en est tout de même un), voici un récit sur une expérience radicale, un renversement des valeurs, une échappée du monde contemporain tel qu'il va. Une histoire posée entre mythe et réalité, celle d'un déserteur de l'intérieur qui sacrifiera la réussite sociale sur l'autel de sa liberté, subversive et joyeuse. Sous les apparences d'un roman (et c'en est tout de même un), voici un récit sur une expérience radicale, un renversement des valeurs, une échappée du monde contemporain tel qu'il va. Le lecteur découvrira qu'il est possible de rater sa vie avec art, qu'il n'y a pas qu'une seule façon de réussir et qu'une autre façon de vivre, de sentir et de penser peut être explorée. C'est ce que fait le personnage fantasque de Mèche-au-Vent, qui accomplit sa révolution à travers de petits gestes et une suite d'écarts. Simon Nadeau, après L'Autre Modernité, revient avec une histoire posée entre mythe et réalité, celle d'un déserteur de l'intérieur qui sacrifiera la réussite sociale sur l'autel de sa liberté, subversive et joyeuse.
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21.00 €
L'Autre modernité
BC
Dans un original, perspicace et courageux premier essai, Simon Nadeau questionne le passage à la modernité de la littérature et de la société québécoises en revenant aux ouvres aujourd'hui délaissées, si peu ou pas du tout étudiées, de quelques écrivains solitaires qui, dans l'ombre de la Révolution tranquille comme dans celle de ses preux chevaliers Miron et Aquin, osaient mener une affirmation du soi plus que du sol, du moi au lieu du nous, fouillant le domaine infini de l'intime plus que celui circonscrit du national, tâchant d'être quelqu'un avant de servir à quelque chose. Dans leur inactualité apparente, ces textes (le roman chez Pierre de Grandpré, Ringuet et Jean-Charles Harvey, le récit mémoriel chez Paul Toupin, la poésie inquiète de Saint-Denys Garneau) n'ouvraient-ils et n'ouvrent-ils pas encore une voie à une autre conception de l'histoire et de la littérature, à une autre modernité? Avec l'audace de l'intelligence, Simon Nadeau, s'est mis à l'écoute de ces germes de modernité à contre-courant et de ces pousses d'universalité de la littérature dite alors canadienne-française. Lecteur de Goethe, de Nietzsche, de Rousseau et de Thoreau, de Descartes et d'Herman Hesse, il élargit avec ces maîtres européens et américain l'horizon de sa réflexion pour dégager la notion de modernité d'une trop forte adéquation avec le monde dit " moderne " qui occulte, plus qu'il ne révèle, le noyau intérieur, le noyau signifiant de la modernité : l'émergence de l'individu, d'une subjectivité réflexive et d'un espace intérieur.
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18.00 €
L'Avenir du peuple Canadien-Français
BC
Le drame que raconte l’Avenir, la situation mentale qu’il met en scène ne sont pas seulement ceux d’un homme, d’un écrivain canadien-français de la fin du XIXe siècle. Ce sont aussi le drame et la situation dans lesquels se retrouve, qu’il le veuille ou non, pour le meilleur et pour le pire, tout écrivain, intellectuel ou artiste québécois d’hier comme d’aujourd’hui, et même, plus largement, tout écrivain, intellectuel ou artiste né dans une petite patrie — petite par la taille, par la puissance ou par l’âge — et qui ne peut pas, dans cette patrie, ne pas se sentir à la fois chez lui et en exil. Dans le contexte immédiat qui est le sien, L’Avenir du peuple canadien-français apparaît, oserais-je le dire, comme une sorte de chef-d’oeuvre, en tout cas comme un ouvrage qui se distingue très fortement de ses contemporains, non seulement par la qualité de sa prose et de sa composition, par l’ampleur de ses vues, par l’étendue de la culture qu’il convoque, mais aussi, et surtout, par l’esprit tout particulier qui l’anime et le poids existentiel dont il est secrètement chargé. Extrait de la postface de François Ricard. L’ouvrage comprend également une chronologie et une bibliographie.
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13.00 €
L'entaille et la durée
BC
Peu d’écrivaines, au Québec, ont connu le rayonnement de Nicole Brossard, qui s’est illustrée partout dans le monde, de l’Amérique du Sud en passant par la France et les États-Unis : c’est parce que sa pensée curieuse, à la fois en phase avec l’époque et capable de la retourner sur elle-même pour montrer ses nouaisons, est pointue comme une flèche. Connue comme poète et romancière, mais aussi comme théoricienne, Nicole Brossard publie des essais depuis plus de cinquante ans. C’est pour donner le pouls de ces réflexions que cette rétrospective a pris forme pour Chloé Savoie-Bernard et Karim Larose, de concert avec l’autrice, qui leur a généreusement donné la clé de ses archives personnelles. L’Entaille et la Durée présente ainsi des textes des cinquante dernières années, issus de revues, de conférences, de périodiques – plusieurs sont ici publiés pour la toute première fois. De propos sur la littérature québécoise à la venue au féminisme, au lesbianisme comme projet politique, la limpidité et la force de sa pensée de même que ses thèmes de prédilection (la spirale, la traduction, l’influence des arts visuels et du cinéma) trouvent leur place au fil des pages. Hors de tout doute, cette rétrospective nous donne accès à des réflexions qui conservent toute leur contemporanéité dans une somme à la fois savante et réjouissante, qui saura être d’intérêt autant pour le public universitaire que pour toute personne avide de s’approcher de la pensée en mouvement d’une intellectuelle de haut vol.
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25.00 €
L'Etrange voisin de Dominique (NE)
BC
Les statistiques révèlent que deux enfants sur cinq sont, à un moment ou à un autre, victimes de sollicitations sexuelles de la part d’un adulte abusif. Dans trop de cas, l’enfant n’osera pas en parler à ses parents ou aux personnes de son entourage en qui il pourrait avoir confiance. Aux prises avec un sentiment de culpabilité, il préférera s’isoler et garder le secret d’une expérience qui peut être source de graves perturbations psychologiques. L’histoire que Jean Gervais raconte avec beaucoup de tact dans ce livre a pour but de sensibiliser les enfants à ce genre de problème et de leur montrer comment ils peuvent éventuellement y faire face. Chaque livre de la collection " Dominique " expose aux jeunes lecteurs, ainsi qu'à leurs parents, un problème vécu par de nombreux enfants. Chaque situation est présentée avec beaucoup de doigté à l'aide d'une histoire réaliste à laquelle les enfants sont sensibles. Elle est suivie de conseils pratiques destinés aux parents. Ces livres permettent l'amorce d'un échange familial sur des thèmes délicats. L'auteur Jean Gervais est professeur à l'Université du Québec en Outaouais. Il est spécialiste en psychologie de l'enfant et psychothérapeute.
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7.00 €
L'Europe aux XVIIème et XVIIIème siècles
BA
Coincée entre la Renaissance et la grande Révolution, la période historique qui couvre les XVIIe et XVIIIe siècles est généralement appelée l’«Ancien Régime». Développement de l’activité gouvernementale, centralisation des pouvoirs, expansion du capitalisme, de l’industrialisation, de la mondialisation, en même temps que montée de l’individualisme et de la mobilité sociale, telles sont les principales caractéristiques de cette période, brillamment synthétisée ici par Michel De Waele.
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9.50 €
L'Héritage
BC
Grande saga familiale aux allures de tragédie grecque, le téléroman L’Héritage a captivé des millions de spectateurs dans les années 80. Victor-Lévy Beaulieu en a ensuite repris la matière dans un grand roman en deux volumes, réunis ici en une version revue, complète et définitive.
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15.00 €
L'Hiver au coeur
BC
L'Hiver au coeur est paru à l'origine en 1987. «Dans ce court épisode d'une vie [...], André Major a fait la plus belle, la plus simple et la plus vraie de ses complaintes de déserteur.» Marie-Claude Fortin, Voir
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8.50 €
L'Homme de paille
BA
Une troupe de comédiens sillonne la Nouvelle France au milieu du XVIIIe siècle. L'Homme de paille offre un portrait d'époque fascinant, tracé avec une plume caustique, impertinente, tout acquise au plaisir du texte.
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15.50 €
L'Homme descend de l'ourse
BC
EssaiHors office Printemps 2015 Informations génériques Titre : Homme descend de l'ourse (L')Coll. : Boréal CompactAuteur(s) : Serge Bouchard Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 30 avril 2015Format : 13 x 19 cm Prix : 11 eurosNombre de pages : 228ISBN : 978-2-7646-0140-2 Contenu du livre Serge Bouchard est un orignal. Il a la couenne dure, le cou puissant, le sabot obstiné. Il est de ce cuir dont on fait les bêtes lumineuses. S'il sait aller le nez en l'air, humant l'air du temps, dire d'où vient le vent et ce qu'il emportera, il préfère observer le sol. Il y trouve des indices, des pistes, des fragments qu'il emmagasine, des brindilles qu'il tisse d'un sens nouveau. Mais là où il excelle, c'est quand il creuse. L'humus riche des habitudes enfouies le ravit, il plonge un sabot gourmand dans ces débris, se réjouit de leur odeur étrange et familière à la fois. Immanquablement, il s'enfonce dans les bois opaques et en ramène des morceaux choisis. C'est qu'il sait caller, l'orignal. Marie-France Bazzo (extrait de la préface) L'auteur Serge Bouchard est né à Montréal en 1947. Diplômé en anthropologie des Universités Laval à Québec et McGill à Montréal, il a d'abord été chercheur dans le domaine des études nordiques puis spécialiste des questions amérindiennes. Chercheur, consultant en anthropologie et conférencier durant toute sa carrière, Serge Bouchard a publié seul ou en collaboration huit livres et une soixantaine d'articles dont de nombreux sur les Inuits, les Amérindiens, les Métis et les peuples autochtones d'Amérique du Nord. 1
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12.00 €
L'Idole
BC
Louise Desjardins donne ici une réflexion empreinte de sincérité sur notre relation à la vieillesse et à l'amour. Tout en s'interrogeant sur le phénomène de la célébrité, elle se demande aussi dans quelle mesure le voyage nous transforme et nous apporte la liberté tant souhaitée. À soixante-dix ans, après avoir perdu son conjoint, après avoir accompagné sa mère dans la démence, après avoir vu ses parents mourir, Éveline se dit qu'elle a bien le droit de vivre ses dernières années sans se donner en spectacle, sans devenir un fardeau pour les siens. Elle décide de partir, loin, aux antipodes. Elle choisit de s'installer à Buenos Aires. Personne ne sait qu'elle n'a qu'un aller simple, ni son fils, ni ses petits-enfants, ni son frère. Dans la grande Avenida 9 de Julio, le premier visage qui l'accueille, monumental, c'est celui d'Eva Perón déployé sur un grand édifice. Evita, Santa Evita, l'idole de la mère d'Éveline, qui lisait tout sur elle et ne cessait de lui en parler pendant son enfance en Abitibi. Eva Perón, l'amie des pauvres, celle qui faisait la charité vêtue de Dior, morte à trente-trois ans au sommet de sa beauté et de sa gloire. Buenos Aires charme Éveline par son architecture, ses magnifiques librairies, le flamboiement des jacarandas au printemps. Mais il n'est pas si facile d'être seule. Au fil des jours, elle fait la connaissance de Violaine, Française d'origine qui a adopté de tout cœur Buenos Aires, d'Alejandro, qui a l'âge de son fils et qui est le père du petit Federico, puis de Mafalda, une jeune coiffeuse avec qui elle se lie. Mais s'attacher à ces gens, n'est-ce pas se donner de nouvelles chaînes ? À travers eux, Éveline revit des fragments de son passé, remet en question ses repères et se demande si elle se libère vraiment. Quelle issue lui reste-t-il ? Repartir ? Revenir ?
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19.00 €
L'Influence d'un livre
BC
Profondément influencé par Le Petit Albert, ouvrage d’alchimie qui décide du sort de sa vie, Charles Amand, cultivateur canadien rusé et avide, se fait fort de découvrir la pierre philosophale. De conjurations en sortilèges, d’apparitions diaboliques en meurtres, de naufrage en mariage, L’Influence d’un livre foisonne en aventures inattendues. Imprimé à Québec en 1837, souvent considéré comme le premier roman canadien-français, L’Influence d’un livre est une œuvre étrange où se croisent les influences anglo-saxonne et française, mais qui n’en demeure pas moins d’une lecture passionnante pour les lecteurs d’aujourd’hui.
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7.00 €
L'Intégrale des Raisins
BC
En 1986 paraissait Le Dernier des raisins, signé Raymond Plante. Non seulement ce roman a-t-il connu un succès fulgurant au Québec et a été traduit dans plusieurs langues, mais il a amorcé une véritable révolution dans le domaine de la littérature jeunesse. Il n’y est pas question d’histoires fantastiques d’aventures mettant en scènes des héros qui surmontent mille obstacles à force de ruse ou de coups de poings, mais de François Gougeon, qui nous raconte à la première personne, le plus simplement du monde, de quoi est faite la vie d’un garçon de seize ans à la polyvalente. Prototype du « roman miroir », Le Dernier des raisins n’allait pas tarder à servir de modèle à toute une floraison de romans pour les jeunes. L’extraordinaire qualité d’écriture que Raymond Plante y déploie n’est certainement pas étrangère a l’influence qu’il a exercée, et surtout peut-être le fait que, pour la première fois, l’adolescence y était traitée sans condescendance et sans aucun souci didactique, uniquement avec les moyens qu’offre la littérature pour comprendre le monde.
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16.00 €
L'interculturalisme - Un point de vue québécois
BC
La prise en charge de la diversité ethnoculturelle représente un défi pour toutes les nations démocratiques. La réflexion québécoise, sur ce plan, n’est pas récente et elle a fait montre de dynamisme et d’originalité. Dans cet ouvrage écrit dans une perspective à la fois québécoise et internationale, le sociologue et historien Gérard Bouchard propose sa vision de l’interculturalisme comme modèle d’intégration et de gestion de la diversité ethnoculturelle considérée sous toutes ses formes : la diversité qui est apportée par les immigrants, celle des minorités et celle de la majorité.
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11.50 €
L'Interculturalisme. Un point de vue Québécois
BC
La prise en charge de la diversité ethnoculturelle représente un défi pour toutes les nations démocratiques. La réflexion québécoise, sur ce plan, n'est pas récente et elle a fait montre de dynamisme et d'originalité. Elle est d'ailleurs souvent citée en exemple un peu partout dans le monde. Le sociologue et historien Gérard Bouchard propose ici sa vision de l'interculturalisme comme modèle d'intégration et de gestion de la diversité ethnoculturelle considérée sous toutes ses formes : la diversité qui est apportée par les immigrants, celle des minorités et celle de la majorité. En proposant un exposé clair et exhaustif de ce qu'est l'interculturalisme, en soulignant ce qui le distingue du multiculturalisme et en répondant aux diverses objections qui ont été soulevées à son sujet, Gérard Bouchard veut contribuer à mieux définir cette notion encore trop souvent mal comprise.
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21.00 €
L'Obsédante Obèse et autres agressions
BC
Éclairs, visions, instants de conscience, comment appelle-t-on ces lueurs qui parfois, au détour d'une plage, d'une pensée, d'un visage entrevu, nous saisissent brusquement et nous donnent le sentiment de l'évidence?
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9.50 €
L'Oeil de Jupiter
BC
Dans ce roman d'atmosphère à l'écriture mélodieuse, Tristan Malavoy parcourt les imprévisibles trajets qui constituent toute trajectoire humaine. Il scrute la violence tapie dans l'ombre des déboires personnels et collectifs. Il exprime magnifiquement l'espoir de racheter ses fautes et de se reconstruire après la tempête. Comment vivre lorsqu'on porte en soi une indicible douleur? Comment continuer sa route lorsqu'on rencontre à chaque carrefour les séquelles d'une vie amoureuse et familiale incendiée? Simon Venne, quarante-neuf ans, démissionne de son poste de professeur d'histoire au cégep du Vieux-Montréal. Il met le cap sur La Nouvelle-Orléans, ville chargée d'histoire, de drames et d'exutoires, autant de repères auxquels s'accrocher pour cet homme blessé. On suit donc Simon dans sa découverte de La Nouvelle-Orléans. Les nuits endiablées pour éloigner Montréal auxquelles succèdent des matins pénibles où les maux de tête amplifient la culpabilité. L'envoûtante Ruth avec son français aux sonorités qui rappellent Moncton. Ruth qui l'entraîne dans les bars et les musées, qui ponctue leurs conversations de digressions sur les cyclones et les anticyclones de Jupiter, et qui devine bien que Simon affronte une tempête. Leurs rencontres, faites d'alcool et de désir, prennent des allures de chassés-croisés où chacun cherche à protéger ses secrets. Parallèlement à l'histoire de Simon et de Ruth, Tristan Malavoy explore d'autres fantômes, ceux d'une ville aux multiples sédimentations. À la fois française et espagnole, noire et blanche, La Nouvelle-Orléans révèle un destin aussi sinueux que le Mississippi. Et des personnages réels ou inventés qui expliquent l'attrait unique de cette ville. Il y a la prêtresse vaudou Marie Laveau. Il y a l'astronome noir Benjamin Banneker qui, dès la fin du e siècle, entretenait une passion pour Jupiter. Il y a enfin, et surtout, le personnage d'Anne, jeune femme rescapée d'un Saint-Domingue en proie à la révolution et qui a échoué en Louisiane en 1792. Dans ce roman d'atmosphère à l'écriture mélodieuse, Tristan Malavoy parcourt les imprévisibles trajets qui constituent toute trajectoire humaine. Il scrute la violence tapie dans l'ombre des déboires personnels et collectifs. Il exprime magnifiquement l'espoir de racheter ses fautes et de se reconstruire après la tempête. Finaliste Prix France-Québec 2021
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21.00 €
L'Oeil de Marquise
BC
Voici le roman de Marquise Simon, née Cardinal. Sa naissance entre deux frères ennemis, envers qui elle se sent également liée et étrangère, sa jeunesse dans le Montréal des années 1960, son expérience de l’amitié et de l’amour, ses rencontres et ses réflexions ont fait d’elle une femme à l’identité partagée, un être de la lucidité et de l’interrogation, de la distance et de l’empathie. Voici, également, le roman du monde où nous vivons : situé au Québec, à Montréal, dans les années qui vont de ce que Marquise appelle le DRIPQ (Deuxième référendum sur l’indépendance politique du Québec) à aujourd’hui. Voici le tableau le plus précis, le plus coloré et le plus juste de l’extraordinaire métamorphose par laquelle une société jadis si tranquille et si homogène s’est transformée en cette vaste tour de Babel où les langues, les cultures, les moeurs, les valeurs se mêlent, se heurtent, se défont et se refont pour composer cette humanité nouvelle, pleine de surprises, de conflits et de synthèses inattendues. Voici, en somme, un roman d’amour qui est en même temps un roman familial, un roman d’aventures qui est en même temps un roman social, un roman de l’existence qui est en même temps un roman de l’époque. Bref, voici un roman d’une richesse, d’une diversité et d’une beauté telles qu’il ne s’en écrit que quelques-uns au cours d’une décennie.
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L'Ogre de Barbarie
BC
Sur fond de carte postale : un village suisse perché sur un coteau ensoleillé. Au loin, le lac Léman ; alentour, les montagnes. Derrière les montagnes, la France occupée. Dans le village, un cimetière trop grand, un hospice pour vieillards, une école silencieuse, une maison vide. Et Catherine et François : une fillette qui n’a pas d’âge et un réfugié qui se demande ce qu’elle pensera de lui plus tard. Un roman qui ne se prend pas pour un autre, un humour qui se pique de tendresse, un mouvement d’horlogerie qui remonte le temps, un son de cloche qu’on n’a pas souvent entendu.
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11.50 €
L'Ombre de la Terre
BA
Une œuvre déroutante, obsessionnelle, incantatoire, qui nous amène radicalement ailleurs. À Orvita, petit village d’Italie, un homme qui s’appelle Giotto raconte à son petit-fils, Matéo, sa passion pour les voyages lunaires et les pierres qu’on en a rapportées. Une jeune fille avale des lucioles avant de se coucher dans l’herbe pour regarder les étoiles. On projette des classiques du cinéma muet sur les voiles des navires amarrés dans le port. Un paon blanc, appelé Dieu, est assassiné d’un coup de diapason en plein cœur. Poursuivant par les moyens du roman son exploration poétique de la thématique des voyages lunaires, qu’il mène en parallèle dans le domaine des arts visuels, Rober Racine crée avec L’Ombre de la terre une œuvre envoûtante. Après avoir trouvé le matériau de son travail dans la langue française, ce sont désormais les missions Apollo et les cartes et images de l'aventure spatiale qui servent de support à son invention si personnelle. Rappelant Raymond Roussel, par la faculté de faire naître la poésie des objets les plus inattendus, ou Henri Michaux, par la capacité de créer des mondes étonnants, Rober Racine évoque avec force la terrible angoisse qui ne peut manquer de nous étreindre quand nous mesurons les espaces infinis au milieu desquels nous vivons.
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L'Ombre légère
BC
Telle que la pratique Gilles Archambault, la nouvelle est l’art de faire tenir, en l’espace de quelques pages, l’essentiel d’une existence. Il faut donc trouver, de cette existence, le moment le plus révélateur, celui qui, si banal ou fugitif qu’il paraisse, contient la signification la plus dense, la plus profonde, la plus irrévocable. Et cette signification, l’exprimer — par le récit, le dialogue, l’allusion — de la manière à la fois la plus forte et la plus discrète qui soit. Les vingt-trois nouvelles contenues dans ce recueil sont ainsi comme autant d’aperçus, tantôt poignants, tantôt ironiques, qui cherchent à saisir, chez les êtres les plus ordinaires (un jeune athlète, un amoureux éconduit, un fils vieillissant, un quadragénaire désabusé, un passager d’autobus) et à travers des situations apparemment anodines (une conversation, une visite, une rencontre au hasard, un chagrin d’amour), l’intensité d’une émotion, d’une pensée, d’une détresse par lesquelles, tout à coup, toute la vie est illuminée, révélée, anéantie peut-être. Car d’une vraie nouvelle, écrite avec économie et justesse comme le sont celles-ci, le personnage ne sort jamais indemne. Non plus que le lecteur. L’on retrouvera ici la voix, l’univers, les grands thèmes qui composent l’œuvre singulière de Gilles Archambault. Il y est question du temps qui passe inexorablement, du passé qui s’enfuit et ne s’enfuit pas, de la tendresse, des chassés-croisés de l’amour, des désillusions et de l’espoir sans cesse renaissant qui, entremêlés, forment la trame de toute vie.
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15.00 €
L’imagination que donnent les vraies tendresses
BA
Les écrivains que nous aimons ne comptent-ils pas parmi nos amis les plus chers ? Ne nous adressons-nous pas à eux dans le secret de notre âme ? Qui n’a pas rêvé qu’un jour ceux-ci lui répondent ? Robert Lalonde est depuis toujours un fervent lecteur des lettres de Gustave Flaubert. Dans ce roman à la prémisse audacieuse, Lalonde revendique « l’imagination que donnent les vraies tendresses » – la formule est de Flaubert – pour engager une correspondance outre-tombe avec l’ermite de Croisset. Séparés par la mort, unis dans l’obsession des mots, les deux compères échangent des propos d’atelier. S’ils vilipendent de concert leur époque, Lalonde réussit quand même à étonner son vieil ami en décrivant certaines innovations qui caractérisent son monde à lui, notamment une façon d’aimer, inconnue au XIXe siècle, qui accorde aux deux sexes une parfaite égalité. Ce roman est un hommage passionné à un écrivain immense. Il est également un livre de sagesse qui nous permet de prendre un recul salutaire par rapport à notre présent trop souvent désenchanté.
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19.00 €
La beauté du roman
BC
Loin de chercher à définir ce que serait la beauté d'un roman ou à en fixer les critères, Isabelle Daunais nous invite plutôt à suivre les chemins que cette beauté peut emprunter, les façons qu'elle a eues d'exister ou qu'on a eues de la penser. Guidée par la conviction que c'est dans la durée souterraine du roman, de ses personnages et de leur vie que se déploie la beauté romanesque, elle plonge dans de nombreuses œuvres de la littérature occidentale – de Cervantès à Roberto Bolaño, de Balzac à Marie-Claire Blais, de Dostoïevski à Magda Szabó – pour faire émerger les principales incarnations de cette idée. Il en ressort une lecture nouvelle de la spécificité du roman en tant que genre littéraire et en tant qu'art à part entière.
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18.00 €
La Brèche
BC
Dans ce deuxième roman, Marie-Sissi Labrèche poursuit son exploration des états limites : après la folie familiale de Borderline, elle nous offre la grinçante histoire d'amour d'une jeune femme qui, dans son enfance, n'a reçu que des miettes d'affection. Je ne suis pas de son monde, un maestro de la poésie et sa ritournelle, un prof de littérature et son étudiante, un homme coincé devant un petit pétard blond, deux univers défigurés par la présence de l'autre, non, je ne suis pas de son univers et il passe son temps à me le rap-peler aussi. Oui, je viens d'un univers très différent du tien, me répond-il tout le temps comme pour me signifier que je suis une extraterrestre dans sa vie et qu'être ensemble pour vrai relève de la fiction. Quand il me dit ça, j'aurais envie de m'arracher un œil et de l'avaler, qu'il me laisse donc me raconter une belle histoire, la belle histoire de deux mondes qui s'effondrent ensemble. Plus nos plaies seront profondes, plus on s'infiltrera l'un dans l'autre. Émilie-Kiki a vingt-six ans et aime Tchéky K., cinquante-six ans, son professeur de littérature, marié "jusqu'aux oreilles". S'engage alors un rapport de force qui oppose jeunesse et savoir, une lutte à finir entre deux clowns tristes dont la piste prend souvent l'allure de chambres d'hôtel minables et où tous les coups sont permis.
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11.00 €
La Bulle d'encre
BC
À partir d’une question — de quoi est fait le discernement de l’auteur? —, Suzanne Jacob nous offre une réflexion sur le monde contemporain et les mythologies qui le gouvernent. Cet essai plonge dans les fondements mêmes de l’acte d’écrire. C’est tout à fait un livre de Suzanne Jacob: d’une pensée exigeante, voire têtue, délicieusement compliquée à l’occasion, usant de tous les moyens, fiction aussi bien que réflexion, pour faire passer des convictions profondément senties. Elle plaide passionnément pour l’autre, pour l’autrement — contre ce qu’elle appelle le «vécu», le «terminé» —, pour ce qui permet d’échapper à la «fiction dominante». C’est dire qu’il y a de la polémique dans l’air, de la protestation. Mais l’ouvrage est porté, avant tout, par la passion de créer, d’inventer. Gilles Marcotte, L’actualité
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9.50 €
La Cage, suivi de L'Île de la Demoiselle
BA
On retrouvera dans ces deux textes une inspiration fondée sur la légende ou l'histoire du Québec, et surtout ce personnage si caractéristique de l'univers d'Anne Hébert: celui de la femme porteuse de vie et d'amour.
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14.00 €
La candeur du patriarche
BC
« L’homme arrive novice à chaque âge de la vie », écrit Chamfort. Telle est la maxime que suit Gilles Archambault dans cet ensemble de courts récits personnels où il se fait le chroniqueur d’un temps que nous refusons bien souvent de regarder en face, celui de la grande vieillesse. C’est bien sûr l’écrivain qui contemple humblement son œuvre, le mari et le père qui regrette les errements passés et la perte de l’être aimé. C’est l’homme au corps vacillant qui, par un après-midi de sieste sur le balcon, voit les pompiers faire irruption chez lui parce qu’un voisin le croit mort. C’est l’ami qui rend hommage aux compagnons admirés et aujourd’hui disparus. C’est aussi le grand-père qui s’inquiète du monde dans lequel vivront ses petits-enfants et que lui ne connaîtra pas. Parfois impitoyable, parfois tendre, mais toujours juste, Gilles Archambault prend à revers les images éculées sur le grand âge. Pas question ici d’exalter la sagesse des vieux ni de sombrer dans la nostalgie, mais simplement de constater l’absurdité de la condition humaine. Sans fard et avec un sourire en coin, bien entendu.
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16.00 €
La Chasse-galerie
BC
Dans la prose sobre, colorée, vivante d’Honoré Beaugrand, la légende de La Chasse-galerie a trouvé son incarnation définitive. La parution, en 1900 de La Chasse-galerie, légendes canadiennes, est un événement clé non seulement dans la littérature mais aussi dans l’édition québécoise. Le présent volume reprend les illustrations qui ornaient l’édition originale, signées Henri Julien, Henry Sandham et Raoul Barré. Postface de François Ricard. Cette édition comprend également une chronologie et une bibliographie.
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7.00 €
La Constellation du Lynx
BC
Dans cette extraordinaire fresque, premier grand roman sur la crise d'Octobre, Louis Hamelin réinvente l'histoire du terrorisme au Québec et fait le portrait, souvent très drôle, d'une société entre deux époques. Roman historique? Polar? Thriller politique? Tout cela et bien plus encore! Des fois, Sam, j'ai l'impression que la lumière des faits nous parvient de très loin, comme celle des étoiles mortes. Et que nous nageons en plein arbitraire quand nous essayons de relier les points pour obtenir une figure plausible... Peut-être que les explications que nous cherchons ne sont jamais que des approximations, des esquisses chargées de sens, comme les constellations : nous dessinons des chiens et des chaudrons là ou règne la glace éternelle des soleils éteints. En 2001, à la mort de son ancien professeur, l'éditeur-poète Chevalier Branlequeue (un nom de plume !), l'écrivain Samuel Nihilo décide de poursuivre les recherches de ce dernier sur la crise d'octobre 1970. Chevalier y a toujours vu l'aboutissement d'une conspiration politique. De Montréal, où commence son enquête, jusqu'au village mexicain de Zopilote, où les chemins de Nihilo et d'un ex-felquiste se croiseront, en passant par l'Abitibi des grands espaces – si somptueusement décrits –, les recherches de Samuel vont rapidement se concentrer sur le rôle joué en 70 par les services secrets, l'escouade antiterroriste et toute une panoplie de personnages pas nets, dont le spectre quasi shakespearien du ministre assassiné !
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16.00 €
La Décision de Cathou (NE)
BC
Pour Cathou, vivre avec sa mère alcoolique, c'est beaucoup d'inquiétudes et d'espoir déçus. C'est aussi la honte que les autres sachent... Alors elle n'en parle jamais, pas même à son ami Dominique. Cependant, un jour de compétition sportive, tout bascule. La vérité éclate. Elle doit prendre une décision : vivre pour elle ou pour sa mère. Une histoire qui parle de l'alcoolisme des parents et de ses conséquences pour les enfants. Chaque livre de la collection " Dominique " expose aux jeunes lecteurs, ainsi qu'à leurs parents, un problème vécu par de nombreux enfants. Chaque situation est présentée avec beaucoup de doigté à l'aide d'une histoire réaliste à laquelle les enfants sont sensibles. Elle est suivie de conseils pratiques destinés aux parents. Ces livres permettent l'amorce d'un échange familial sur des thèmes délicats. L'auteur
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7.00 €
La Détresse et l'enchantement
BC
Texte autobiographique Ce livre retrace les années de formation de G. Roy, depuis son enfance manitobaine jusqu'à son retour d'Europe à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, c'est-à-dire 3 ou 4 ans avant qu'elle commence à écrire Bonheur d'occasion. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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18.00 €
La fille de la famille
BC
Avec force et rythme, et juste ce qu'il faut d'éléments historiques, Louise Desjardins raconte ici le parcours d'une femme. Une femme qui répond à l'appel de la liberté et d'une vie pleinement vécue. Une femme qui, quand elle regarde derrière son épaule et revoit l'époque qu'elle a traversée, a l'impression, oui, d'être une survivante. Comment survivre quand vous êtes la seule fille au milieu de quatre frères ? Quand vous grandissez dans une famille où les garçons préfèrent emprunter le trottoir opposé plutôt que d'être vus en train de marcher en compagnie de leur soeur ? Dans un monde où seul le père, et non la mère, peut déclarer une naissance à l'état civil ? Quel est ce monde ? demanderez-vous. Sans doute une contrée lointaine, attardée dans un autre temps sous l'empire de quelque dictateur obscurantiste ? Pas du tout. En fait, il s'agit d'un pays très réel, très proche, le nôtre, il y a à peine un demi-siècle, pendant les années 1960 et 1970. Avec une délicieuse ironie, sans jamais forcer le trait, Louise Desjardins nous invite à parcourir cet étrange pays à travers le regard candide de son héroïne. Adolescente, elle doit se frayer un chemin dans un univers d'hommes. Jeune mariée, enseignante, elle apprend qu'il lui faut une permission spéciale de l'évêque pour donner un cours sur Madame Bovary au collège. Mais, peu à peu, nous découvrons que c'est aussi un monde où les choses peuvent enfin changer. Et qu'une femme peut décider de quitter maison de banlieue, mari et enfants pour louer un six et demie sur le Plateau-Mont-Royal sans que mort s'ensuive. Et peut-être même s'offrir une nouvelle vie, la vraie.
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11.00 €
La Folle d'Elvis
BC
"Est-ce pour des raisons morales, autant qu’esthétiques, que j’aime ces nouvelles ? J’en conviens, et je n’en suis pas gêné. En parlant des Misérables de Victor Hugo comme d’«un livre de charité», Baudelaire ne le diminuait pas. Permettez que je parle ainsi du livre d’André Major qui, à une hauteur moindre assurément, au sein d’un désarroi qui est la marque de la sensibilité moderne, fait entendre dans la plupart de ses textes la très humble voix de la misère et de l’espoir humains." Gilles Marcotte, L’Actualité "Les écrivains œuvrent dans la solitude avec les mots de tout le monde. Certains forcément se prendront pour tout le monde et cela leur montera à la tête. D’autres, plus réservés, partiront à la recherche d’un autre solitaire, leur pareil, leur frère : le lecteur. Ce sont les plus fins, les plus pénétrants. André Major est de ceux-là." Jacques Ferron, Livre d’ici
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7.50 €
La Forêt vive - Récits fondateurs du peuple innu
BC
Les quatre merveilleux récits qui composent ce recueil relatent la création du monde à la manière innue. Ils mettent en scène les aventures de Tshakapesh, qui apprend à départager le jour de la nuit, la vie de la mort, les animaux des hommes, le ciel de la terre, les chasseurs de leurs proies. Au-delà de leur poésie et de leur merveilleux — qui sont pour nous, lecteurs ignorants, leurs traits les plus évidents —, ces récits étaient destinés à jouer un rôle fondamental dans les cultures qui leur ont donné naissance, qui ne connaissent pas l’écriture. Les récits de création du monde forment un genre classique, dont nous ne connaissons que les anciennes productions sur la base desquelles nos cultures se sont édifiées (l’épopée de Gilgamesh, la Genèse, etc.). Rémi Savard nous permet enfin d’ajouter à ce corpus ces récits du peuple innu, ces Indiens de la famille algon-quienne qui habitent le nord du Québec. Dans cette passionnante étude, l’auteur met en lumière les parentés plus que fortuites entre la cosmologie algonquienne et les diverses cosmologies eurasiennes encore en vigueur avant l’apparition de ce raz-de-marée que représentèrent le bouddhisme, le judaïsme, le christianisme et l’islam. En arrivant dans les Caraïbes en octobre 1492, Christophe Colomb était convaincu d’être aux portes de l’exroyaume du Grand Khan. Et si Colomb ne s’était pas trompé autant qu’on l’a longtemps cru ?
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20.00 €
La Fuite immobile
BC
Dans La Fuite immobile, par le plus heureux des tours de force, le personnage central est chacun de nous. Sa réflexion, fût-ce la plus singulière, ne cesse pas de nous concerner. […] C’est un livre étonnant, d’une imprégnante sincérité. Alain Pontaut, Le Jour La Fuite immobile est un roman grave et beau, où le je domine totalement. Un roman qui, du même souffle, fait réfléchir et émeut. Un roman qui, à un autre niveau, est aussi une tentative de réhabilitation de l’individu, autrement dit : un coup bien porté au gauchisme petit-bourgeois. Réginald Martel, La Presse
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11.50 €
La Génération lyrique
BC
François Ricard essaie de cerner tous les aspects du phénomène du baby-boom. Sur quelles bases sociohistoriques s'est appuyée l'extraordinaire fortune des baby-boomers? Quel héritage laisseront-ils aux générations futures? Il n’y a plus de génération lyrique. Ou, plus exactement, il n’y a que cela. En une dizaine d’années, le lyrisme propre à la génération du baby-boom, si magistralement analysée par François Ricard, s’est étendu jusqu’ à imprégner l’ensemble de la réalité, de sorte que plus rien ou presque ne lui demeure étranger. De la génération lyrique, on est passé à la généralisation lyrique. Philippe Muray, Exorcismes spirituels III [...] La Génération lyrique est un livre magnifiquement composé, clair et nuancé mais surtout étayé en profondeur par une écriture tout en finesse qui, au-delà de la trame de fond, parle sans assener et suggère sans caricaturer. Il s’agit d’un essai au sens fort, l’analyse s’ éclairant d’un style et la thèse, d’une subjectivité avouée, jouée presque. Robert Saletti, Le Devoir
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13.00 €
La Gloire de Cassiodore
BC
Peinture saisissante du milieu collégial et de la vie littéraire contemporaine, tableau moral et intellectuel de ce qu’on pourrait appeler le désarroi moderne, ce livre est avant tout un grand roman. Fortement construit, fourmillant de personnages et d’intrigues, il est éclairé de part en part par cette fascination pour la vie concrète et par cette perplexité, cette réserve, ce refus de juger, c’est-à-dire par ce mélange indiscernable d’ironie et de compassion qui constitue le regard unique de la littérature. « Monique LaRue nous offre un regard pénétrant sur le monde de l’éducation. Son roman, d’un style éblouissant, est une fête de l’esprit. » Réginald Martel, La Presse
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12.00 €
La Grande tribu
BC
Dans le Québec équivoque et incertain dans lequel on vit, peut-on inventer un personnage de roman qui soit totalisant, donc porteur à lui seul de ce qu’il y a dans l’esprit de la race, de la nation et de la patrie ? C’est ce avec quoi se colletaille Habaquq Cauchon, en fouillant si loin dans le passé qu’il découvre que ses ancêtres, avant leur venue en Kebek, étaient pour moitié hommes et pour moitié cochons, et que leur côté grotesque en a fait des hors-la-loi, des rebelles et des insoumis. En interrogeant quelques-uns des grands libérateurs du xixe siècle (Daniel O’Connell, Simon Bolivar, Louis-Joseph Papineau, Charles Chiniquy, entre autres), Habaquq Cauchon se forge une identité telle qu’elle en devient souveraine à jamais par toute l’indépendance qui la porte enfin.
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15.00 €
La joie de penser
BC
« Serge m’aura appris que je ne trouverais pas ma voie derrière les remparts de quelque tour d’ivoire spéculative, pas plus que je ne pourrais me sentir pertinent à faire la guidoune médiatique qui croit que le monde se pense en huit cents mots. Il m’aura appris à accepter de refuser le confort d’une seule chaise. » La quarantaine de chroniques réunies dans ce recueil ont été rédigées de 2017 à 2021 pour C’est fou…, émission radiophonique de Radio-Canada animée par Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau. Elles côtoient trois textes dans lesquels Jérémie McEwen rend hommage à son ami Serge et évoque les multiples facettes de leur collaboration, que la mort aura interrompue après seulement sept ans. Entre la conversation à deux et la réflexion à voix haute, La Joie de penser se lit comme un essai méditatif entièrement tourné vers l’échange et le débat. Toute pensée vraie, insiste le philosophe-enseignant, doit être portée par une prise de parole, idéalement en public. Si les sujets que l’essayiste aborde n’ont pas d’âge, il les explore toujours à la lumière du monde dans lequel il vit, celui d’un urbain passionné de hip-hop, fasciné par le cosmopolitisme et le retour du religieux. Au passage, il n’hésite pas à faire part de ses désaccords avec d’autres penseurs, y compris avec son cher Serge. Mais la joie de penser, c’est aussi celle de penser librement, de se remettre soi-même en question en faisant revivre la perspective de son interlocuteur absent, comme une sorte de contrepoint indispensable à sa propre identité. D’où la vitalité profonde de cet essai, qui s’ouvre au dialogue et à la contradiction avec une franchise qu’on voit rarement dans la littérature et la philosophie contemporaines.
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22.00 €
La Lenteur des montagnes
BC
Comment un immigrant peut-il rendre compte de ce choix auprès de ses enfants ? Si l'adulte a choisi son nouveau pays, l'enfant, lui, n'a rien choisi. Qu'est-ce qui peut alors racheter l'immense douleur de se retrouver sans racines ? De nombreuses ouvres littéraires ont voulu cerner, ces dernières années, la difficulté de la situation de l'immigrant, qui doit embrasser une nouvelle culture sans jamais parvenir à oublier tout à fait celle dont il est issu. Ce livre pose une question encore bien plus profonde et complexe. Comment un immigrant peut-il rendre compte de ce choix auprès de ses enfants ? Si l'adulte a choisi son nouveau pays, l'enfant, lui, n'a rien choisi. Qu'est-ce qui peut alors racheter l'immense douleur de se retrouver sans racines ? Sous forme d'une longue lettre adressée à son fils, la romancière Ying Chen signe ici un livre bouleversant d'intelligence et de sensibilité. Comment lui parler de son héritage chinois quand elle a elle-même choisi le Canada pour pays et la langue française comme lieu de déploiement de son imaginaire ? Comment lui parler de Lao-Tseu, s'il ne lui est accessible qu'à travers une traduction dans une langue occidentale ? Comment lui parler des livres quand les images règnent sur le monde dans lequel il vit ?
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13.00 €
La Liberté des savanes
BA
Hier soir, j’ai tracé les premiers mots d’une fin que je voulais comme un recommencement : « Nous attendons la neige, c’est pour d’un jour à l’autre… » Mais, encore une fois, la nature m’a devancé : ce matin, le jardin est tout blanc, le vent feule à ma fenêtre – au cours de la nuit, il nous a fracassé une hydrangée, le petit caragana près de la galerie et la plus belle branche du lilas sous le pommier. Nos tas de feuilles gisent comme des fauves abattus, leur pelage ensanglanté talqué de givre. Il n’empêche, j’achève bien comme j’ai commencé, les doigts raides agrippés au crayon, un œil à la fenêtre et l’autre sur la page d’un livre. La peur et le désir, encore et toujours, et les mots qui disent le fol effroi et l’indispensable confiance de vivre. Disons simplement que j’ai bénéficié, noircissant ces pages, de ce qu’on appelait autrefois la liberté des savanes, cette échappée provisoire autorisée à l’esclave, qu’on lâchait dans le monde inhospitalier, cette permission officieuse de survivre, sans papiers d’affranchissement. En équilibre entre la honte de pleurer et l’effronterie de rire, écrire encore, puisque écrire, comme lire, c’est revoir, mais revoir ce qu’on n’avait pas vraiment vu. Après Le Monde sur le flanc de la truite, après Iothéka’, après Le Seul Instant, Robert Lalonde nous propose à nouveau des pages de ses carnets, les plus belles, peut-être, à ce jour. La Liberté des savanes, où règne un équilibre fragile entre l’ombre et la lumière, nous ouvre toutes grandes les portes de l’atelier de l’écrivain et de la bibliothèque de ce fabuleux lecteur qu’est Robert Lalonde.
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15.00 €
La Littérature est inutile
BC
« Les œuvres dont il sera question dans ce livre font partie de la littérature québécoise. Il ne s’agit ici ni d’une “deffense et illustration”, selon la formule célèbre de du Bellay, ni d’un essai de caractère historique, où les œuvres seraient mises en relation avec le développement d’une nation, d’une société. Mon propos est différent, même si la réunion d’œuvres parues dans le même espace géographique ne peut que suggérer des perspectives historiques, des relations entre texte et société. J’ai voulu plutôt que les œuvres, les écrivains que je présente ici le soient pour eux-mêmes, en eux-mêmes, sans être conscrits par une sorte de développement collectif. Ce n’est donc pas une thèse qu’on lira, bien que les petites idées que j’entretiens sur la littérature s’y frayent forcément un chemin. Je n’ai pu me retenir, aussi bien, pour aérer un peu l’ensemble, de constituer des ensembles flous, suscités par des rencontres de diverses sortes, amicales si l’on veut, et de m’évader parfois dans quelques images de la vie littéraire. » - Extrait de la préface
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19.50 €
La littérature malgré tout
BC
Normalisation ou standardisation de la littérature nationale, libération et déchaînement sans précédent de l’écriture : ces phénomènes ne sont, pour François Ricard, que des indices parmi bien d’autres de la métamorphose que connaît depuis les dernières décennies du XXe siècle la littérature. Cette métamorphose touche à la fois le statut de cette dernière, sa place dans l’enseignement, les fonctions qu’on lui attribue, les critères d’après lesquels on détermine la valeur des écrits qui s’en réclament, et jusqu’à l’idée que les écrivains se font de leur métier comme de leur rôle, sans parler du fonctionnement de l’édition et de la librairie. Les mots ont beau rester les mêmes (littérature, écrivain, oeuvre, lecture, etc.), les significations, elles, ont complètement changé. Dans ce recueil d’essais, François Ricard part de ce simple constat : si la littérature a longtemps occupé une place souveraine dans le monde, cette souveraineté n’est plus et ne sera plus, et il ne sert à rien de le regretter. Mais, du même souffle, paradoxalement, il réaffirme l’importance plus grande que jamais de cette littérature, à laquelle il se dit attaché par toutes les fibres de son être. C’est ainsi qu’après nous avoir ouvert les portes de son atelier d’écrivain, il nous entraîne dans une suite de « lectures au grand air », qui le conduisent de Séféris à Kafka, de Michel Déon à Malaparte, de Philippe Muray à Gabrielle Roy, de Marek Bi?czyk à Fleur Jaeggy et Yannis Kiourtsakis. Car, pour Ricard, les œuvres littéraires ne sont pas un objet d’étude mais un art de vivre, une manière de préserver et d’approfondir en nous le petit espace d’humanité et de liberté qu’il nous reste : « Écrire ou lire après la littérature, je crois, c’est accepter de vivre comme un fantôme au milieu des fantômes. Et continuer de faire confiance à la littérature, malgré tout. Médaille de l'Académie des lettres du Québec pour l'ensemble de son oeuvre 2011 Grande Médaille de la Francophonie de l'Académie française pour l'ensemble de ses travaux 2001 Prix André-Laurendeau de l'ACFAS 2005 Prix Killam de lettres et sciences humaines pour l'ensemble de ses travaux 2009 Doctorat honorifique de l'Université du Manitoba 2009
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19.00 €
La Lune dans un HLM
BC
Marie-Sissi Labrèche nous offre un roman porté par la figure maternelle, où l'histoire de Léa est entrecoupée par une suite de lettres à la mère. Étrange et heureux mélange de haine, de tendresse et d'amour, ce roman ne laissera personne indifférent Léa a vingt-trois ans et veut devenir la "plus grande peintre que la terre ait portée ". Mais la vie ne la laisse pas tranquille, et la mort de sa grand-mère viendra chambouler ses idées de grandeur. En guise d'héritage, elle reçoit la garde de sa mère, qui ne peut habiter seule, hantée par la folie et ses mille visages. Léa devra veiller sur elle jusqu'à la fin de ses jours, quitte à voir ses beaux rêves lui glisser entre les pinceaux. Léa se réfugiait dans un autre monde pour ne pas que les monstres dans la tête de sa mère sautent dans la sienne.Parce qu'il faut se méfier de la folie, elle vous guette et sans crier gare elle se jette sur vous pour vous projeter des films d'horreur à longueur d'année en dessous de la casquette. Léa doit encore plus se surveiller, car dans sa famille, on est abonnées de mère en fille, mais elle, elle a bien décidé de sauter en bas de son arbre gynécologique pour aller jouer dans le pré où se trouve le bonheur, comme elle dit, et c'est avec sa future carrière de reine de la toile qu'elle se protège.
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La Main gauche de Jean-Pierre Léaud
BA
Il y a les cinémathèques pour les conserver et les programmer, mais qu’est-ce qui demeure en chacun de nous des films que nous avons vus pour la première fois au cinéma ? Que reste-t-il de nos amours cinématographiques ? André Habib se livre à une exploration docte et maniaque de ces restes de cinéma qui s’accumulent, en désordre, dans la mémoire du cinéphile, la sienne et celle d’une vingtaine d’autres fous de cinéma qu’il a interrogés et pour qui le septième art est une passion, un vice impuni. Universitaire mais mordu, il signe un essai sur la cinéphilie qu’il considère comme une discipline anarchique.
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La Montagne secrete
BC
Gabrielle Roy raconte ici l'aventure d'un peintre-trappeur du nom de Pierre Cadorai : ses années d'errance dans les paysages mythiques du Grand Nord canadien, ses rares rencontres, le lent apprentissage de son métier d'artiste appliqué à saisir le visage le plus nu de l'homme au milieu de la nature tantôt amicale et tantôt inhospitalière. S'inspirant en partie de la vie de René Richard, son ami et voisin de Charlevoix, et en partie de ses propres souvenirs, Gabrielle Roy raconte ici l'aventure d'un peintre-trappeur du nom de Pierre Cadorai : ses années d'errance dans les paysages mythiques du Grand Nord canadien, ses rares rencontres, le lent apprentissage de son métier d'artiste appliqué à saisir le visage le plus nu de l'homme au milieu de la nature tantôt amicale et tantôt inhospitalière qui l'entoure, puis sa découverte de Paris et de la Provence, et surtout la recherche patiente du sens de son art et de sa propre vie. La romancière, qui écrit ce livre au mitan de sa carrière, transforme l'existence de Pierre, ses misères et ses joies, sa soif de beauté et de plénitude, la vision à la fois exigeante et exaltée qu'il se fait de son travail de créateur, en une sorte de fable illustrant non seulement la condition de tout artiste, mais plus particulièrement de l'artiste qu'elle a voulu être elle-même, comme pour se rappeler – et raconter à ses lecteurs – ce qu'est la quête artistique à laquelle elle a voué sa vie. Ce roman a été publié pour la première fois à Montréal en 1961 et à Paris l'année suivante. Sa traduction anglaise a paru à New York et à Toronto en 1962. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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La mort en perspective
BC
Un calme inhabituel règne à la Criminelle depuis plusieurs semaines lorsque trois homicides viennent sortir les policiers de leur torpeur. Dans un manoir du vieux quartier bourgeois de Dundurn, le pasteur Howard Terry et son fils, Matthew, gisent dans leur sang. À l’autre bout de la ville, au pied des cascades du Devil’s Punchbowl, un cadavre est découvert, le visage dissimulé sous une énorme tête d’âne en papier mâché. Tous sont affligés des mêmes blessures : deux balles dans le torse. Tous portent les mêmes vêtements : une chemise de nuit tout droit sortie d’un autre temps. Si le lien entre les deux scènes de crime ne fait aucun doute, c’est surtout la savante disposition des corps qui attire l’attention de l’inspecteur MacNeice. Elle lui rappelle une image qu’il a vue bien des années auparavant. Oui, mais laquelle ? Dans cette quatrième enquête, Scott Thornley lance MacNeice et son équipe à la poursuite d’un tueur en série à l’intelligence et au raffinement peu communs. Quand il deviendra clair que le meurtrier puise son inspiration macabre dans l’art des siècles derniers, les policiers devront rapidement comprendre ce qui unit ces œuvres pour l’arrêter avant qu’il s’illustre de nouveau
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24.00 €
La Nouvelle France et le monde
BC
L'époque actuelle est stimulante pour les historiens de la Nouvelle-France. Les textes rassemblés ici sont autant d'exemples de ce phénomène. L'auteur nous propose d'abord une série de synthèses historiographiques où s'incarnent ces mutations, pour nous présenter ensuite des études portant aussi bien sur des questions d'identité et de religion que sur les questions relevant de l'histoire sociale. L'époque actuelle est stimulante pour les historiens de la Nouvelle-France. Un champ d'étude autrefois cloîtré derrière les restrictions idéologiques s'ouvre maintenant au monde. Les textes rassemblés ici sont autant d'exemples de ce phénomène. L'auteur nous propose d'abord une série de synthèses historiographiques où s'incarnent ces mutations, pour nous présenter ensuite des études portant aussi bien sur des questions d'identité et de religion que sur les questions relevant de l'histoire sociale.
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La Nuitte de Malcomm Hudd
BC
RomanNouveauté hors office Automne 2011 Informations génériques Titre : La Nuitte de Malcomm HuddColl. : Boréal CompactAuteur(s) : Victor-Lévy Beaulieu Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 30 novembre 2011Format : 13 x 19 cm Prix : 9,50 eurosNombre de pages : 222ISBN : 978-2-7646-2112-7 Contenu du livre Sa femme Annabelle ayant tué son cheval parce qu¿il le faisait entrer dans la maison, Malcomm Hudd se réfugie dans le ventre du Grand Morial où, devenu alcoolique, il joue ce qui lui reste de vie dans la compagnie de Bob le trafiquant, de son homme de main Ben-le-borgné et de Ricki, ouétrice et danseuse, pauvre fille perdue, amoureuse et tragique. L¿auteur Romancier, dramaturge, poète, essayiste et polémiste, Victor-Lévy Beaulieu est l¿un des plus grands écrivains du Québec. Auteur de nombreux romans, de pièces de théâtre et d¿essais, il écrit aussi des textes pour la radio et la télévision. Il a reçu de nombreux prix, dont le Prix du Gouverneur général du Canada en 1974, pour Don Quichotte de la démanche, et les prix Duvernay et Arthur-Buies pour l¿ensemble de son ¿uvre. En 2001, le prix Athanase-David venait couronner sa carrière littéraire. Il a récemment publié son roman, Bibi, aux éditions Grasset. 1
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La Part de feu
BA
Suzanne Jacob rassemble ici deux suites poétiques inédites. Elle nous invite, selon son habitude, à un séjour dans le dos des images, dont nous ne pourrons revenir sans étonnement.
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La Petite poule d'eau
BC
Ce roman, le deuxième de Gabrielle Roy, a été publié pour la première fois à Montréal, en 1950, puis à Paris et à New York en 1951. Gabrielle Roy, à partir du souvenir d'un été passé dans une région sauvage du Manitoba, au nord de Winnipeg, un pays situé plus loin que le " fin fond du bout du monde ", a imaginé le recommencement de toutes choses : de l'éducation, de la société, de la civilisation même. Ce pays de grande nature et d'eau chantante, elle l'a peuplé de personnages doux et simples, épris à la fois de solitude et de fraternité à l'égard de leurs semblables. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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La Peur
BC
Le 9 mai 1945, Jean-Charles Harvey prononçait, à l’Institut démocratique canadien de Montréal, une conférence sur le thème de la peur. Il s’agissait en fait d’un réquisitoire passionné contre l’emprise du cléricalisme sur la société canadienne-française de l’époque. Aujourd’hui, ce pamphlet prend place, à côté de Refus global, parmi les textes annonciateurs du Québec moderne.
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La pieuvre
BC
Dans le bruyant silence du littoral, je disparais. Je m’efface du monde pour devenir le monde. Je m’approprie tout et tout s’approprie de moi. Ce qui me sépare des choses succombe. J’habite ma poitrine qui monte et descend. Je ralentis ma substance entière et me forge une nouvelle demeure. Je m’achève d’avoir besoin de mon cœur, de mon sang, de mes pensées. Je suis une créature de l’air, une pierre de terre, une nageoire de mer. Je porte en moi tout mon règne. Je ne suis plus mortel. Je suis de tous vents et marées. Je déferle et me retire de moi. Il fait frais. Il ne fait pas froid. Il fait chaud mais je ne fonds pas. Et dans cette fabuleuse solitude, j’entends l’Odile, mon Odile. Hippolyte Borgia Lazard a seize ans et il a une pieuvre dans la tête. Une pieuvre maligne, héritée de sa mère. Il vit dans une maison toute verticale d’une cité balnéaire d’Espagne, va au lycée français et n’a qu’une vraie amie, Odile, son acolyte, la complice de tous ses mauvais coups. Les deux amis font la rencontre de Clément. À partir de ce jour, le duo devient trio. Tout l’été, ils écoutent David Bowie sur le toit de la maison des Lazard, en haut de longs escaliers. Ils boivent et enfilent les cigarettes, squattent la galerie d’art dont le père de Clément est propriétaire. Ils sont les rois de la montagne.
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22.00 €
La Pratique du roman
BC
Il existe, dans les domaines français et anglo-saxon, une longue tradition de réflexion sur ce qu'on peut appeler l'art du roman. Curieusement, cette réflexion est rare au Québec. Les romanciers parlent volontiers de leur œuvre ou de leurs projets, ou encore de la littérature en général, mais peu de l'art précis qu'ils pratiquent (les poètes, en cela, sont beaucoup plus prolixes). Pourtant, le roman constitue ici comme ailleurs une forme artistique majeure et il n'échappe en rien aux grandes questions ¿ sur sa spécificité, son rôle, ses limites ¿ qui partout se posent à lui. Mieux encore : à ces grandes questions s'ajoutent celles qui sont propres au contexte littéraire québécois comme aux conditions dans lesquelles s'exerce ici l'imaginaire romanesque. C'est pour répondre à cette lacune que l'équipe de recherche TSAR ("Travaux sur les arts du roman") de l'Université McGill a tenu, en mars 2011, une journée consacrée à la " La pratique du roman ". Ont participé à cette journée Nadine Bismuth, Trevor Ferguson, Dominique Fortier, Louis Hamelin, Suzanne Jacob et Robert Lalonde. S'ajoutent dans ce volume les contributions de Gilles Archambault et de Monique LaRue. Il était entendu que la réflexion des romanciers invités à cette journée serait la plus libre possible et qu'elle pouvait porter sur n'importe quel aspect de l'art romanesque, du plus singulier au plus général, la seule condition étant que cette réflexion soit celle non d'un critique, mais d'un praticien. Les textes réunis ici ont été écrits dans le cadre de cette journée, dont ils constituent le prolongement.
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La Prière de l'épinette noire
BC
L’épinette noire, gloire de la préhistoire, est une antenne qui nous relie à l’éternité. Elle nous insuffle une sagesse morose, une mélancolie du long cours. C’est l’arbre sur lequel je m’appuie, là où je repose mon esprit, mon dos brisé, mes jambes mortes. L’arbre sous lequel je bois ma tasse de thé, résolu, fatigué, heureux devant le petit feu qui sent si bon. Épinette noire de la Sainte-Corneille, épinette de l’écho du corbeau, bois de chauffage, épinette morte, perche de la maison conique, épinette de la boucane rassurante, bois dense et précieux qui consume le carburant des rangs solaires: tu es le Nord dans toute sa vérité épineuse. Ce livre posthume de Serge Bouchard fait suite à L’Allume-cigarette de la Chrysler noire (2019) et à Un café avec Marie (2021). Il se compose, comme ces deux recueils, de textes brefs, rédigés et lus par Serge Bouchard à l’émission radiophonique hebdomadaire C’est fou…, coanimée avec Jean-Philippe Pleau, qui signe la préface de ce livre. On y retrouve la même sensibilité poétique et la même sagesse moqueuse qui caractérisent la prose de Serge Bouchard, autour de thèmes qui l’ont toujours inspiré : la nature, la solidarité humaine, l’amitié avec les Autochtones, les bizarreries du monde actuel, la beauté, la mélancolie. On y entend à nouveau la voix si unique d’un écrivain majeur de notre temps qui, jusqu’à la toute fin, aura tenu à partager avec son public ses réflexions sur ce qui fait le sens même de nos existences.
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20.00 €
La princesse du rythme
BC
Elle s’appelle Guylaine Guy. Elle a été la muse de Charles Trenet. Elle a créé à Broadway l’une des plus célèbres comédies musicales de Cole Porter. Elle a partagé la scène de l’Olympia de Paris avec Louis Armstrong, qui l’a sacrée « Princesse du rythme ». Au bout d’un long et imprévisible périple, elle est venue se poser à Trouville, en Normandie. Tandis que les ténèbres menacent d’engloutir tous ses souvenirs, elle nous raconte sa vie. Elle nous parle de son enfance à Montréal, de ses débuts dans les cabarets du Red Light, dont le fameux Faisan Doré, de ses voyages aux quatre coins du monde, où son tour de chant l’a fait monter sur les mêmes scènes que les plus grandes, les Dietrich, les Piaf, aussi bien à Rio qu’à Istanbul. Catherine Genest a choisi d’écrire un roman pour évoquer le destin – véridique – de cette artiste au tempérament de feu. Elle nous fait partager son combat contre la malhonnêteté des impresarios, contre la solitude des tournées, contre l’impitoyable machine du showbiz qui dévore les talents et les vies. Mais, surtout, elle nous donne le portrait d’une femme qui saisit l’existence à bras-le-corps, poussée par ce besoin irrésistible de créer, quelles que soient la forme et la manière qu’elle aura choisies.
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24.00 €
La Rage
BC
Un jeune décrocheur squatte les terres que le gouvernement a expropriées pour construire l'aéroport de Mirabel, près de Montréal. Don Quichotte abandonné de tous sauf de ses deux grands chiens, il fait la rencontre d'une jeune femme, en même temps qu'on apprend qu'une terrible infection se répand, une maladie qui se transmet du renard au chien, puis du chien à son meilleur ami...
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La reconstruction du paradis
BC
Dans la nuit du 26 décembre 2018, la maison de Robert Lalonde a complètement brûlé. Cette demeure, que sa compagne et lui avaient construite et entretenue avec ardeur pendant plus de quarante ans, n'est plus qu'un tas de cendres fumant au milieu du jardin dévasté. Les pompiers ont bien tenté de faire sortir à la queue leu leu les quatre mille livres que recelait la maison en flammes. En vain, ou presque. Les maîtres de céans, après avoir cherché une porte dans l'étouffante boucane noire, se sont retrouvés, en plein cœur de l'hiver, tous les deux nus comme au premier jour. Pendant toute une année, ils ont caboté d'un chalet à l'autre en attendant qu'une nouvelle demeure les accueille. De cet épisode, Robert Lalonde tire un de ses textes les plus lumineux. Les livres, aussitôt partis en fumée, ne demandent bien sûr qu'à renaître, et un beau matin une idée vient à l'auteur : traduire Walt Whitman, tout Leaves of Grass, pour s'occuper. Ces carnets, ponctués de passages tirés de l'œuvre maîtresse du grand poète américain, racontent comment l'écrivain, chassé d'un paradis pour en voir un autre se construire sous ses yeux, reprend ardemment goût à la vie – une vie toute nouvelle.
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La Révolution technique
BA
La génétique, l'informatique, les neurosciences et ce que certains nomment déjà la bionique sont porteuses d'un avenir prodigieux tout autant par ses promesses que par ses périls. La technique exerce désormais une fascination sans rivale sur nos sociétés. Le risque paraît grand qu'une telle ivresse ne dissimule un affaissement du sens moral, or il n'y a de civilisation possible que dans l'équilibre entre la puissance qu'engendre le savoir et la sagesse nourrie par la réflexion éthique. Daniel Jacques entend montrer ici que notre puissance technique doit être assujettie à la compassion, compassion pour nos semblables, mais aussi compassion pour tous les vivants qui nous accompagnent. Il nous faut entrer dans le règne de la technique par la voie la plus humaine. Autrement dit, suite au déclin du christianisme et de l'humanisme classique, il ne nous reste, pour fonder l'humanisme – à la marge du discours que tiennent les sciences naturelles sur l'homme, devenu mi-machine, mi-animal – que cette expérience brute du mal qui se trouve au cœur du XXe siècle, soit le génocide des Juifs d’Europe. D'une certaine manière, ce gouffre moral, cet abîme d'inhumanité, nous tient lieu de révélation, la seule révélation qui puisse encore nous guider dans le grand œuvre technique auquel nous semblons destinés. Par-delà le devoir de mémoire qui nous rattache à cet événement, la compassion représente un don d'humanité qu'il nous faut apprendre à préserver au moyen d'un langage nouveau.
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17.00 €
La Révolution tranquille en héritage
BC
Alors que le monde du XXIe siècle presse notre société de se redéfinir et de se reconstruire en valorisant davantage l’entrepreneuriat, la concurrence et l’individualisme, que reste-t-il des transformations opérées pendant les années 60 : des héritages encore vivants qui stimulent l’action, ou des acquis qui envoûtent et paralysent le Québec ? Un groupe varié d’universitaires, de politiques, de journalistes, de souverainistes, de fédéralistes, aux sensibilités de gauche ou de droite, historiens, économistes et avocats ont été invités par Claude Corbo, recteur de l’UQAM, et Guy Berthiaume, p.-d.g. de BAnQ, à apporter leur éclairage personnel sur cette question. Ils l’ont fait à l’occasion d’un cycle de conférences qui a été donné à la Grande Bibliothèque à Montréal. Ce livre rend compte de ces contributions exceptionnelles.
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19.50 €
La Rivière sans Repos
BC
Paru pour la première fois en 1970, ce roman de Gabrielle Roy a été traduit en anglais la même année. Dans la communauté des Inuits de l'Ungava, où se sont installés depuis peu les premiers Blancs, un drame culturel se joue : celui de la confrontation entre les valeurs traditionnelles d'une civilisation millénaire et celles qu'apportent avec eux les émissaires de la science et du progrès venus du Sud. Ce drame donne lieu tantôt à des juxtapositions cocasses, tantôt à des déchirements qui remettent en question toute la vie, toute l'identité de l'être en qui se rencontrent les deux mondes. C'est le cas d'Elsa, l'héroïne de La Rivière sans repos, mère d'un enfant qui, par son existence même, incarne à la fois le choc des deux civilisations et leur dialogue, c'est-à-dire l'équilibre si difficile à réaliser entre leurs exigences respectives. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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14.00 €
La Route d'Altamont
BC
La première édition de La Route d'Altamont a été publiée à Montréal en 1966 et à Paris en 1967. La traduction anglaise a paru à Toronto et à New York en 1966. Quatre récits composent la trame de ce roman où Gabrielle Roy poursuit – en l'approfondissant – l'exploration de sa propre condition de femme et d'écrivain qu'elle avait entreprise dans Rue Deschambault. Christine, cette fois, découvre les grands mystères de l'existence et de la création : le passage et l'éternité du temps, la suite des générations et des âges de la vie, les risques de l'errance, la dure nécessité de rompre si l'on veut accomplir son destin. Exaltantes ou déchirantes, ces découvertes se font pourtant à travers les expériences les plus familières, comme une randonnée en voiture à travers la plaine du Manitoba. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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La Soeur de Judith
BC
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La traversée du Colbert - De Gaulle au Québec en juillet 1967
BA
Le 24 juillet 1967, Charles de Gaulle, président de la France en voyage officiel, invité des gouvernements de Québec et d’Ottawa, a marqué à jamais l’histoire en prononçant, au balcon de l’hôtel de ville de Montréal, quatre mots — « Vive le Québec libre ! » — dont la portée a traversé le temps. Cet événement, ses causes et ses conséquences ont été maintes fois scrutés, répertoriés, analysés et commentés par tout ce qui « grouille, grenouille, scribouille ». À l’aube du cinquantième anniversaire de cet événement singulier, avec l’avantage du recul et à la lumière d’entrevues avec les témoins de l’époque ainsi que d’informations puisées dans des fonds d’archives, tant à Montréal, à Québec et à Ottawa qu’en Europe, André Duchesne nous raconte le voyage du Colbert, le croiseur à bord duquel Charles de Gaulle a remonté le Saint-Laurent pour débarquer à Québec plutôt qu’à Ottawa, comme l’aurait voulu le protocole. Il reconstitue pour nous le fil des événements, depuis le ballet diplomatique entourant les préparatifs du voyage, alors que le Québec cherche à jouer un rôle tout nouveau pour lui sur la scène internationale, jusqu’aux réactions qu’a provoquées, dans le monde entier, cet appel fatidique. Il examine en même temps quelques questions qui n’ont jamais été résolues sur cet événement pourtant si fameux : l’allocution de Charles de Gaulle au balcon était-elle inscrite au programme de la journée ou a-t-elle été le fruit d’une inspiration subite ? Que savait de Gaulle de la situation au Québec ? Sont-ce les partisans enthousiastes du RIN qui lui ont « soufflé » les mots de sa fameuse déclaration, comme on le prétend parfois ? Qui avait affrété l’hélicoptère qui a survolé l’anse au Foulon au moment exact où le gouverneur général Roland Michener souhaitait, au nom du Canada, la bienvenue à l’illustre invité, le réduisant ainsi au silence ? Grâce à une recherche originale et minutieuse, grâce à ses talents de raconteur, André Duchesne nous donne ici l’occasion de revivre ces événements, qui, comme tous les moments-clés de l’histoire, ne cessent de nous fasciner et de nous révéler leurs secrets.
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22.00 €
La Vie au-dehors
BC
Des histoires où la cruauté des bêtes et la brutalité des paysages révèlent aux humains la précarité de la vie. Une exploration de la vie rurale québécoise où le poids des non-dits côtoie la fulgurance de la langue. Une brillante première incursion d'une poète dans l'univers de la fiction. Une tortue à la carapace percée qu'on promène comme un chien. Un adolescent résigné à abattre un animal prisonnier d'un piège. Un chat adoré disparu dans des circonstances louches. La vie au-dehors, c'est celle qui se déroule loin de la ville, loin de la protection qu'offrent les murs, la proximité des êtres. La nature humaine s'y dévoile à travers les rapports avec les bêtes qu'on côtoie au quotidien. Qui domine qui, alors qu'un taureau peut broyer son propriétaire en un instant tout en dépendant de sa bienveillance jour après jour? Dans les familles, les échanges sont faits de lieux communs et le silence se substitue aux épanchements. Comme si le langage des animaux s'était imposé aux hommes, ce sont les gestes et les regards qui trahissent l'intensité des émotions et révèlent les hontes noyées au fond d'un verre, les tendresses cachées, les espoirs furtifs. Les enfants apprennent tôt qu'il vaut mieux taire leurs sentiments au contact d'adultes à qui les codes agricoles demandent un pragmatisme sévère. C'est ce savoir impitoyable, celui de gens qui connaissent les effets du temps et la force brutale de la nature, qu'on transmet en héritage. La Vie au-dehors est faite de vingt-huit nouvelles brèves et dures, instants saisissants qui disent avec une grande force poétique la précarité de la vie et l'intensité des conflits moraux se jouant dans des moments en apparence insignifiants. Geneviève Boudreau sait, au détour d'une phrase, condenser avec fulgurance le geste ancien d'une main qui tisse autant que le sort d'un village peu à peu déserté. Il en reste des visions mélancoliques, étranges et bouleversantes d'une campagne à la fois familière et cruelle.
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La voie romaine
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Élevée entre une gouvernante et des parents autoritaires et distants, la narratrice raconte une enfance du XIXe siècle, éclose dans la France rurale des années 1980. Égarée en elle-même, condamnée au mutisme avant que l'écriture vienne en elle ouvrir la voie de la parole, elle évoque une forme de pensée très singulière, celle qui précède le langage. Dans des tableaux qui rappellent le pays et le temps d'où elle vient, elle convoque des fragments de vie et décrit le passage du magma sensoriel primitif à l'éruption de l'intelligence. Le lecteur revivra avec elle la genèse d'un éveil des sens à travers une langue où surgissent des échos de poèmes, de chansons, de dialogues, dans un aboutissement calme, clair et grave. Prix du gouverneur général 2022 Catégorie Essai
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17.00 €
Langue et politique au Canada et au Québec
BC
Les historiens Marcel Martel et Martin Pâquet présentent une ample synthèse de l’histoire du rapport entre langue et politique au Canada et au Québec. Les questions linguistiques y ont constamment fait l’objet de débats. De la Conquête à la Révolution tranquille, de la crise du Règlement 17 aux différents jugements de la Cour suprême, ces débats souvent virulents suscitent une forte mobilisation des citoyens, dans la rue, dans les médias ou devant les tribunaux, des citoyens profondément soucieux de la reconnaissance de leur langue et de leurs droits. Ces derniers obligent ainsi les États à intervenir de diverses manières : commissions d’enquête, recours aux lois et au droit, et même surveillance de l’action citoyenne par la police. Les responsables politiques veillent à canaliser une prise de parole publique souvent turbulente afin d’assurer l’ordre public et l’homogénéisation de la population sur le territoire. C’est à une fascinante histoire de bruit et de fureur, de débats et de combats, de tensions mais aussi d’apaisements que convie Langue et politique au Canada et au Québec. Cernant l’enjeu linguistique dans la longue durée, cet ouvrage montre avec nuance, sans parti-pris mais avec empathie, à quel point la langue se situe depuis plusieurs siècles au cœur de la vie politique du pays. Plus qu’un livre d’histoire, il offre un regard nouveau sur l’un des grands enjeux de notre époque.
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Le Bazar amoureux
BC
Écrits la nuit, dans sa garçonnière de la rue Wolfe, ces essais de fiction que l’homme de théâtre laissa au tiroir forment un précis d’érotomanie à l’usage ou à l’usure de tous, filles et garçons, hommes et femmes, loups solitaires et rats sociables, baiseurs d’occasion et veuves euphoriques, oiseaux de nuit et matineux, amoureux fous et misanthropes, adultères et onanistes, hétérosexuels au long cours. Explorateurs des frontières, routards au pays du désir, ces spécimens qui descendent d’Aristophane et relèvent de Laclos, de Marivaux et de Ionesco sont autant de créatures inquiètes traversant à cloche-pied la vie des amours ludiques et hasardeuses. Courtes scènes, brèves rencontres, fiascos, extases, confessions, aveux, ivresse, ironie, aigreur, lucidité.
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15.00 €
Le bois dont je me chauffe
BC
Au milieu des forêts entourant le village de Saint-Rémi, dans les Laurentides, François Landry fait figure d’espèce rare. Il est sans doute le seul intellectuel dont c’est l’habitat permanent. Quelques-uns de ses semblables ont l’habitude de migrer de la ville à la campagne, selon les saisons. Pas lui. Il fait quelques petits boulots, parcourt les routes sinueuses des environs, entretient des liens jamais tout à fait simples avec les gens du coin, mais, surtout, il observe, écoute, réfléchit, écrit. Souvent, notre façon d’occuper le territoire comme si c’était un vêtement mal taillé le met en colère. Et quand il est en colère, il ne se gêne pas pour nous dire de quel bois il se chauffe. Écrit d’une plume à la fois rageuse et élégante, Le Bois dont je me chauffe est un exercice d’indignation qui vient à point pour nous rappeler que vivre dans un rapport harmonieux avec la nature, c’est d’abord vivre dans le respect de nos semblables.
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17.00 €
Le Chemin montant
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Sans renoncer au classicisme toujours aussi rigoureux de la forme, Gilles Vigneault écrit une poésie qui est pour chacun de nous un accompagnement dans notre monde qui se transforme sans cesse, poésie à la fois intemporelle et au plus près de notre réalité. Un nouveau recueil de poèmes, inédits, de Gilles Vigneault nous fait entendre la voix du poète aussi assurée, aussi fraîche qu'au premier jour. Parfois proches de la chanson ou du conte, parfois pure poésie, ces textes sont tout à la fois confidences, souvenirs, méditations sur l'écriture et, surtout, une invitation au lecteur d'éteindre les écrans " pour voir le jour s'allumer / Pour entendre des merveilles ".
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15.00 €
Le Coeur est un muscle involontaire (NE)
BC
Dans ce roman mené à la manière d'un polar, Monique Proulx rend un superbe hommage à la littérature et à ceux qui la font. Florence n'aime pas les écrivains, ces êtres névrosés, et encore moins leurs livres, ces choses corpulentes qui ne sont même pas vraies. Florence n'aime pas non plus les chiens, l'alcool, les vieux, le plaisir, l'amour. Elle n'aime que Zéno, mais elle ne l'avouerait jamais, même sous la torture. Zéno est son partenaire dans la petite entreprise de conception de sites Web, Mahone inc., qui s'ingénie à donner vie et éclat à des artistes et à des écrivains en mal de notoriété. Zéno, par contre, adore les écrivains, et en particulier Pierre Laliberté, ce romancier mythique dont personne n'a jamais aperçu le visage, qui vit comme un reclus, alors que les honneurs se ternissent et s'érodent à l'attendre. Et c'est à cause de Zéno que Florence découvre un jour que Pierre Laliberté lui a volé la phrase la plus précieuse qu'on lui ait jamais dite. La voilà donc sur une piste pouvant la conduire à ce fameux Pierre Laliberté, cet imposteur qui pille la vie des autres pour construire ses livres.
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Le Collier d'Hurracan
BC
Mil huit cent trente-deux. Un ouragan vient de ravager l’île antillaise de la Barbade. Dans les décombres, on découvre les restes de Ferdinand Paléologue, descendant du dernier empereur de Constantinople, émigré cent cinquante ans plus tôt. Thomas Evangelios, Grec de Constantinople exilé à Londres, est envoyé pour enquêter. Mais la Barbade en 1832 est une poudrière : Londres s’apprête à y abolir l’esclavage et, Noirs autant que Blancs, tous craignent l’explosion. « Écrite par un homme de science et de culture —et d’écriture donc ! —, Le Collier d’Hurracan est une œuvre d’une belle densité, d’une profondeur qui ose aller aux sources des mythes et aux replis les plus sordides de la bonne conscience. Une œuvre qui éblouit, certes, mais qui dérange tout autant. Certainement un des grands textes de la saison qui s’achève. » Réginald Martel, La Presse
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Le Cousin hyperactif (NE)
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Le Cousin hyperactif Jean Gervais Éditions du Boréal - collection " Dominique " Contenu du livre Que ce soit à la maison ou à l'école, Sébastien fait tout de travers. Il n'a pas d'amis, il fait constamment des bêtises, n'écoute pas et se retrouve toujours en punition. Dominique, lui, est gêné des maladresses de son cousin. Il ne comprend pas pourquoi il agit sans réfléchir. On finit par comprendre qu'il souffre d'un trouble appelé " déficit d'attention-hyperactivité ". Pour Sébastien, il s'agit alors d'apprendre à maîtriser son comportement. Chaque livre de la collection " Dominique " expose aux jeunes lecteurs, ainsi qu'à leurs parents, un problème vécu par de nombreux enfants. Chaque situation est présentée avec beaucoup de doigté à l'aide d'une histoire réaliste à laquelle les enfants sont sensibles. Elle est suivie de conseils pratiques destinés aux parents. Ces livres permettent l'amorce d'un échange familial sur des thèmes délicats. L'auteur Jean Gervais est professeur à l'Université du Québec en Outaouais. Il est spécialiste en psychologie de l'enfant et psychothérapeute.
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9.00 €
Le dernier viking
BC
Les jeunes Astrid et Bjørn s'embarquent dans un long et périlleux voyage, qui les mènera aux confins de l'Europe, de leur Suède natale à la Sicile, en passant par Constantinople, la Normandie, l'Islande et le Groenland. Malgré les revers cruels et les fausses pistes, parviendront-ils à retrouver la trace de leur père disparu? Encore adolescents, Astrid et Bjørn ont été forcés de devenir adultes avant l'heure. Voilà déjà cinq ans que leur père, Finn Nilsson, a quitté leur petit village de la Suède pour participer à une expédition dont il ne devait plus jamais revenir. Mais un matin, l'espoir renaît sans crier gare dans le cœur des jumeaux. Un navire accoste au village avec à son bord l'un des membres de l'équipage de leur père. L'homme n'a plus toute sa tête, mais il est bien vivant ! Se pourrait-il que Finn Nilsson ait lui aussi survécu ? Les deux adolescents s'embarquent alors dans un long et périlleux voyage qui les mènera aux confins de l'Europe, de leur Suède natale à la Sicile, en passant par Constantinople, la Normandie, l'Islande et le Groenland. Malgré les revers cruels et les fausses pistes, Astrid et Bjørn parviendront-ils à retrouver la trace de leur père disparu ?
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Le deuil et la lumière
BC
Les maladies infectieuses ont depuis toujours accompagné les humains. Elles ont marqué leur histoire et parfois bouleversé leurs destinées. Et même si l'on a pu naïvement les croire vaincues, vers la fin des années soixante-dix, cette nouvelle venue que fut le sida nous a soudain rappelé que la saga continuait. Le sida est une maladie infectieuse de plus. Un chapitre de plus dans cette histoire sans fin des microbes, des virus et des hommes. Mais aussi, une maladie pas comme les autres. Pas comme les autres parce qu'on l'a vue éclore sous nos yeux (comme ce sera le cas en 2020 avec la COVID-19). Parce qu'elle s'est d'abord attaquée à de jeunes adultes normalement pleins d'énergie et de vie. Parce qu'elle a lugubrement marié l'amour et la mort. Parce qu'elle a provoqué, peut-être même déchaîné, une couverture médiatique alors sans précédent pour une question de santé. Parce qu'elle a causé des scandales comme celui du sang contaminé. Mais aussi parce qu'elle a suscité une mobilisation humanitaire remarquable. Et déclenché une véritable épopée scientifique et médicale. Ce livre raconte une histoire du sida, une histoire que j'ai vue se dérouler avec des yeux de journaliste. J'ai couvert ce sujet depuis les tout débuts, il y a près de quarante ans. L'histoire que je présente ici s'est donc écrite de deux façons. En direct, au fil des années et des reportages. Et après coup, avec tout ce que permettent la mémoire de l'auteur, la plongée dans ses carnets de reportage, et les nouvelles recherches et découvertes qu'il a faites en cours de rédaction. Le Deuil et la Lumière témoigne aussi d'une expérience personnelle. Il témoigne de tout ce que m'a appris et apporté le fait de côtoyer de si près et parfois si intensément la maladie et la mort, la souffrance et le désespoir, en même temps que la grandeur de la solidarité humaine, la sourde force de l'espoir et l'inépuisable beauté du désir de vivre.
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24.00 €
Le Dictionnaire du cinéma Québécois (NE)
BC
Cette nouvelle édition d’un irremplaçable ouvrage de référence présente un inventaire précis et aussi complet que possible du cinéma québécois, depuis les débuts jusqu’à l’an 2006. Le cinéphile y trouvera rassemblées en un seul volume des données essentielles sur les réalisateurs, les scénaristes, les acteurs, les producteurs et les techniciens, comprenant vidéographie, musicographie et bibliographie. Des articles sont également consacrés à des thèmes comme les salles de cinéma, les festivals, les ciné-clubs, la censure, le cinéma d’animation, le cinéma expérimental, le cinéma gai, la distribution, la coproduction, les associations et regroupements professionnels et les organismes publics. Enfin, ce dictionnaire recense, dans une forme facile à consulter, les génériques abrégés de plus de quatre cents films, des plus anciens aux plus récents. Au total, ce dictionnaire comprend près de 800 articles, rédigés par 74 spécialistes, et plus de 150 illustrations.
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37.50 €
Le disparu de Lac-aux-Vents
BC
Les cousins Sam, Otter, Atim et Chickadee sont inséparables. Au sein de la première nation de Lac-aux-Vents, où ils ont grandi, ils sont surnommés « les Rats musclés » en raison de leur penchant pour la rigolade, la bagarre et les aventures de toutes sortes. Avec eux, une péripétie n’attend pas l’autre ! Lorsqu’un archéologue venu effectuer des fouilles sur le territoire de la réserve est porté disparu, les Rats musclés se mettent en tête de le retrouver. Au milieu des conflits, des drames familiaux et des manifestations environnementales qui agitent leur communauté, les quatre cousins mènent l’enquête. Depuis un vieil autobus scolaire transformé en quartier général, ils examineront chaque indice, exploreront chaque piste pour découvrir la vérité. Une chose est certaine : ils n’abandonneront pas tant que le mystère n’aura pas été résolu !
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14.00 €
Le feu de mon père
BC
Dans ce poignant récit, le poète se remémore son père, le bandit devenu chrétien charismatique, l'homme violent qui ne parlait plus que de Jésus, l'homme détesté qu'on ne peut faire autrement qu'aimer, en dépit de tout. Quand Michael Delisle était enfant, ses " oncles ", c'est-à-dire les amis de son père, ne disaient pas " arme " mais morceau ou de façon plus métonymique, feu. " J'avais mis mon feu dans le coffre à gant. " " Il s'est débarrassé de son feu. " " Oublie pas ton feu. " Dans ce poignant récit, le poète se remémore son père, le bandit devenu chrétien charismatique, l'homme violent qui ne parlait plus que de Jésus, l'homme détesté qu'on ne peut faire autrement qu'aimer, en dépit de tout. La question qui revient éternellement est celle-ci : où va le feu ? Et la question me revient au chevet de mon père. Je passe mon doigt sur son vieux tatouage de marin (une ancre avec les lettres MN pour merchant navy) qui n'est plus qu'une pastille noire et floue. Ces cellules sont aussi les miennes. Je reconnais la parenté organique et l'odeur qui monte de son corps : un parfum de vieux drap gorgé de phéromones. Cet encens sébacé est mon seul lien avec cet homme, le seul que je reconnaisse. Cet animal m'a donné la vie.
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9.00 €
Le fou du père
BC
«L'enfant vit dans l'ombre de son père jusqu'à ce qu'un jour il projette sa propre ombre», dit un proverbe amérindien. C'est dans ce mystère que nous entraîne R. Lalonde avec un récit obsessionnel de l'initiation masculine.» Extraits de presse «Une écriture fabuleuse, maîtrisée de façon remarquable. Un livre magnifique. Un roman passionnant.» René-Daniel Dubois - Télé-Québec / Bazzo.TV
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9.50 €
Le Gardien de la norme
BC
Jean-Pierre Leroux (1953-2015) était un réviseur linguistique, spécialiste des textes littéraires, un des meilleurs que le Québec ait connus. Il a travaillé pour les plus importantes maisons québécoises et fait bénéficier de son professionnalisme et de sa science de nombreux écrivains d’ici, parmi les plus grands. Avant d’être emporté par la maladie, en septembre dernier, Jean-Pierre Leroux avait pris le temps de confier au papier ses réflexions sur sa profession, qui reste un mystère pour beaucoup de gens. Quel est le rôle exact du réviseur littéraire? Quelles sont les limites de son autorité? Comment aborde-t-on les auteurs et les convainc-t-on de retoucher leurs textes? Il rassemble également dans ce livre des souvenirs d’éditeurs ou d’écrivains qu’il a côtoyés, et qui sont souvent des personnalités ayant grandement contribué à l’histoire de l’édition québécoise : Yves Dubé, Jean-Marie Poupart, Victor-Lévy Beaulieu… Cet essai passionnera tous les gens du monde de l’édition. Il est un hommage aux livres, à ceux qui les aiment, à ceux qui les écrivent.
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17.00 €
Le Grand retour
BC
En replaçant les Indiens au centre de notre histoire, nous arriverons à imaginer de nouvelles façons de nous percevoir et articulerons de nouveaux récits, plus convaincants, pour raconter notre aventure collective. Fruit d'une vaste recherche, Le Grand Retour présente un étonnant portrait de la réalité autochtone au Canada, bien loin du pessimisme et du misérabilisme habituellement véhiculés par les médias et le discours politique. Fidèle à lui-même, John Saul nous raconte l'histoire du Canada de manière que nous puissions mieux comprendre le présent – et mieux préparer l'avenir. Il y a toujours une bonne part d'inconfort dans les " moments historiques ", nous prévient John Saul en nous exhortant à embrasser et à soutenir la résurgence des peuples autochtones sur la scène politique. Il s'agit, à ses yeux, de la question la plus cruciale de notre époque, la pièce majeure qui manque encore dans la construction du Canada. Les événements qui se sont succédé depuis la crise d'Oka jusqu'au mouvement Idle No More ne constituaient pas de simples nuages passagers venant assombrir les relations entre les autochtones et les autres Canadiens. Et ce qui se passe aujourd'hui dans nos communautés ne se résume pas à une question de culpabilité, de pardon, de bons ou de mauvais sentiments. Il s'agit avant tout d'une question de droits, de citoyenneté. L'heure est venue de reconstruire des liens qui étaient à l'origine même du Canada et qui seront tout aussi essentiels à la survie du pays. En replaçant les Indiens au centre de notre histoire, nous arriverons à imaginer de nouvelles façons de nous percevoir et articulerons de nouveaux récits, plus convaincants, pour raconter notre aventure collective. Fruit d'une vaste recherche, Le Grand Retourprésente un étonnant portrait de la réalité autochtone, bien loin du pessimisme et du misérabilisme habituellement véhiculés par les médias et le discours politique. John Saul illustre sa réflexion en nous proposant un florilège de lettres et de textes qui nous font entendre la parole autochtone, à travers les siècles, dans toute sa richesse.
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13.00 €
Le Jour est noir suivi de l'Insoumise
BC
«Concise, dense, parfois féroce, perversement lyrique, l'écriture de M.-C. Blais ne se laisse pas facilement oublier. Il faut la subir avec fascination.» Alain Bosquet, Le Monde
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10.00 €
Le Loup
BC
"Écrit dans une langue extraordinairement limpide, avec un don subtil de pénétration et de compréhension qui frappe autant le cour que l'esprit, le livre de Madame Blais s'approche très bien du chef-d'œuvre." John Richmond, The Montreal Star
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Le Milieu du jour
BC
Grand Prix du livre de Montréal 1996. Un homme, deux femmes. Lui, le narrateur, écrivain embourbé dans le désordre de sa vie et les incertitudes de son cœur ; elles, Françoise et Clara, à la fois transparentes et impénétrables, objets l’une et l’autre d’un amour qui trébuche sans cesse, qui se relève, et qui sans cesse exalte et détruit. Chronique d’un homme qui se cherche tantôt au plus haut, tantôt au plus bas de lui-même, Le Milieu du jour suit pas à pas, de Montréal à Miami, du Maine à Turin, dans le quotidien des gestes et des émotions, cette quête, cette passion qui est en même temps une découverte et une perte infinie.
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12.00 €
Le miracle québécois
BC
Le portrait du peuple québécois que je propose ici, à la différence de ce qu’on lit trop souvent, est celui d’un peuple éminemment résilient, habile, qui à travers les hauts et les bas de son histoire a toujours (ou presque) su faire les bons choix comme société. Peu de peuples peuvent en dire autant. Je n’ai pas choisi le mot miracle par hasard. Le miracle est d’abord celui de la cohabitation de deux peuples sur un même territoire et dans une même ville. C’est l’histoire de l’effacement du gouffre social entre ces deux peuples, le renversement d’une relation historique de domination. C’est enfin l’histoire d’une révolution culturelle, d’un peuple qui s’est littéralement métamorphosé – qui a transformé ses institutions, changé de mœurs et changé la définition même de la nation – pour compter aujourd’hui parmi les plus libres, les plus prospères et (oui!) les plus heureux de la planète. Établi à Montréal depuis 1969, Mario Polèse a acquis une réputation internationale dans le champ de l’économie urbaine et régionale. En raison de ses origines américaines et européennes, les justes comparaisons entre l’histoire du Québec et celle des États-Unis et de l’Europe lui viennent aisément. Il les présente avec la distance et les nuances qui s’imposent. Voici un livre qui nous fait voir le Québec différemment.
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24.00 €
Le moineau domestique
BC
"Une soixantaine de petits textes dont chacun correspond à une réaction de la conscience mise en face de sa propre paresse. Cette revue de l'ordinaire est un exercice continu que je m'impose dans la mesure où je ne comprends rien du monde qui m'entoure. Je n'ai donc d'autre choix que de l'interroger sans relâche. Tel un étranger dérouté par la culture dans laquelle il se retrouve, je suis ce naïf obstiné qui examine tout, de l'idée charpente à l'objet de détail. La discipline consiste à poser des questions même si celles-là resteront pour toujours sans réponse. Appelons cela la multiplication des sens, activité illicite dans une société qui n'en accepte jamais qu'un seul. En un mot, je refuse de me porter mal." S.Bouchard Paru à l'origine en 1991, Le Moineau domestique est le premier livre qui a fait entendre la voix unique de l'écrivain Serge Bouchard. Il y inventait, en quelque sorte, le genre et la formule du " lieu commun ", qu'il allait explorer ensuite, avec le succès que l'on sait, en compagnie de son ami Bernard Arcand. Déjà, tout Serge Bouchard est là. L'intelligence pénétrante, une voix grave qui est celle d'un vieux complice et surtout l'attention portée à ce qui nous semble banal à première vue, mais où il sait nous faire voir tout ce que nos vies renferment de malheur et de bonheur.
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12.00 €
Le Monde gréco-romain
BA
L’antiquité grecque et romaine, jadis indûment exaltée et naguère injustement délaissée, connaît aujourd’hui un regain d’intérêt qui est peut-être tout simplement fonction à la fois de la prospérité qu’ont connue les idées nées à cette époque et de la distance qui nous en sépare. Cette brève synthèse permet au lecteur de poser les principaux jalons historiques depuis l’époque archaïque en Grèce jusqu’à la chute de Rome. Elle propose une réflexion sur la Méditerranée, creuset de la civilisation classique, et montre le rôle qu’y ont joué les grandes cités : Athènes, Alexandrie, Rome, Constantinople… Elle s’attache ensuite à dépeindre le monde dans lequel évoluaient les Anciens sur les plans religieux, social et économique. Enfin, elle décrit la perception que les différentes cultures et époques ultérieures ont entretenue de l’antiquité classique, du Moyen Âge jusqu’à nos jours.
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9.50 €
Le monde se repliera sur toi
BC
Tour de force narratif, ce roman de Jean-Simon DesRochers a la rigueur d'un algorithme et l'élégance d'une bande de Moebius. Dans cette suite de microrécits au rythme endiablé, l'auteur joue en virtuose de son habileté à croquer une ahurissante galerie de personnages. En route pour l'école, ce matin-là, le dernier avant les vacances de fin d'année, Clio partage l'abribus avec Zoé, qui arrive de Vancouver où elle est tombée par hasard sur Carter promenant son chien, qui, lui, a croisé Anne-Julie qui sortait en pleine nuit de chez son ex... Ainsi s'amorce une chaîne de rencontres en apparence fortuites mais qui nous amèneront à décrire plusieurs boucles autour du monde. Tour de force narratif, ce nouveau roman de Jean-Simon DesRochers a la rigueur d'un algorithme et l'élégance d'un ruban de Moebius. Dans cette suite de microrécits au rythme endiablé, l'auteur joue en virtuose de son habileté à croquer une ahurissante galerie de personnages : adolescente à la recherche de soi ; joueur de hockey finlandais en mal du pays ; militante écologiste coréenne en visite à Tchernobyl ; terroriste disposée à tout sacrifier à sa soif d'absolu ; tenancière de café parisien qui cherche l'amour en ligne. Il en résulte un portrait aussi familier qu'inquiétant du monde contemporain, gouverné par des forces obscures, ébranlé par les attentats, traversé par les rumeurs conspirationnistes, obsédé par le sexe, où chacun est prêt à tout miser sur la moindre miette de tendresse. 2001 : Finaliste au Prix Émile-Nelligan pour L'Obéissance impure 2001 : Mention au Prix Jacqueline-Déry-Mochon pour L'Obéissance impure 2003 : Prix Émile-Nelligan pour Parle seul12 2011 : Finaliste au Grand prix littéraire Archambault pour La Canicule des pauvres 2011 : Finaliste au Prix des libraires du Québec pour La Canicule des pauvres 2011 : Finaliste au Prix du Gouverneur général du Canada pour Le Sablier des solitudes 2011 : Finaliste au Prix littéraire des collégiens 2012 pour Le Sablier des solitudes 2012 : Finaliste au Prix des libraires du Québec pour Le Sablier des solitudes 2017 : Sélection au Prix des libraires du Québec pour L'Année noire tome 1 : Les Inquiétudes 2019 : Sélection au Prix des libraires du Québec pour Les Limbes
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22.00 €
Le Moyen Âge
BC
Il est certes téméraire d’enfermer le Moyen Âge en 128 pages, mais Michel Hébert réussit dans cette brève synthèse un brillant portrait de plus de mille ans de civilisation. Depuis les profondes transformations du peuplement et de la société entre le Ve et le XVe siècle, il décrit la très longue phase de transition entre une Antiquité qui n’en finit pas de mourir et une société chrétienne qui tisse lentement sa toile sur l’Europe. Il aborde ensuite les mutations abruptes et parfois violentes qui instaurent aux Xe et XIe siècles une société féodale et seigneuriale. Enfin, il analyse la maturation du monde moderne, son économie, sa culture.
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9.50 €
Le Nouveau de la classe (NE)
BC
Dominique ne sait pas comment agir avec le « nouveau » de la classe. Le « nouveau » n’est pas comme les autres. Le « nouveau » est handicapé. C’est dérangeant, très dérangeant même. Pourtant, à force de côtoyer Benoît, Dominique va découvrir que celui-ci est un enfant comme les autres et qu’il aspire à être traité comme les autres. Y a-t-il une place pour Benoît dans la classe de Dominique ? Chaque livre de la collection " Dominique " expose aux jeunes lecteurs, ainsi qu'à leurs parents, un problème vécu par de nombreux enfants. Chaque situation est présentée avec beaucoup de doigté à l'aide d'une histoire réaliste à laquelle les enfants sont sensibles. Elle est suivie de conseils pratiques destinés aux parents. Ces livres permettent l'amorce d'un échange familial sur des thèmes délicats. L'auteur Jean Gervais est professeur à l'Université du Québec en Outaouais. Il est spécialiste en psychologie de l'enfant et psychothérapeute.
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7.00 €
Le nouveau régime
BC
Dans la vingtaine d'essais réunis dans ce livre, Mathieu Bock-Côté propose à la fois un tableau et une critique de ce qu'il considère comme le nouveau régime démocratique qui se met en place en Occident. Il aborde des sujets tels la théorie dite du genre, la prétendue " fin des idéologies ", le suicide assisté conçu comme un droit de l'homme et la célébration du " multiculturalisme ". Notre époque, celle du " dépassement " des vieilles contraintes et des préjugés hérités du passé, le discours commun et la propagande des puissants veulent nous la présenter comme l'aboutissement normal de la démocratie moderne, dont les promesses, enfin, seraient sur le point de se réaliser pleinement. Or ce n'est pas du tout ce que pense Mathieu Bock-Côté. Pour lui, le monde qui se met en place depuis un quart de siècle dans l'ensemble de l'Occident, loin de prolonger ou d'accomplir l'histoire qui l'a précédé, marque au contraire une rupture radicale, sinon une " trahison ", c'est-à-dire l'abandon pur et simple de ce qui a guidé jusqu'ici nos façons d'être, de penser, de vivre en société, par l'instauration de ce qu'il appelle un nouveau régime, fondé sur une vision entièrement nouvelle de l'homme et de la cité, celle d'un homme coupé de toutes racines, de toute appartenance, soucieux uniquement de son bonheur et de ses droits d'individu, celle d'une cité qui cesse de se voir et d'agir comme communauté politique et culturelle pour n'être plus qu'un rassemblement de consommateurs semblables à tous les consommateurs de la planète. De ce nouveau régime, Mathieu Bock-Côté propose donc, dans la vingtaine d'essais réunis ici, à la fois un tableau et une critique, en abordant certaines de ses manifestations et certains de ses mythes les plus actuels, de la théorie dite du genre à la prétendue " fin des idéologies ", du suicide assisté conçu comme un droit de l'homme à la célébration du " multiculturalisme ".
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24.00 €
Le Pays de bonheur d'occasion
BC
Ce nouveau volume des "Cahiers Gabrielle Roy" reprend plusieurs textes, dont quelques inédits, de la grande romancière. Il s'agit d'essais ou de textes journalistiques, dont celui qui trace un portrait de la vie à Saint-Henri. Ce volume comprend neuf écrits autobiographiques de Gabrielle Roy qui étaient soit inédits, soit devenues pratiquement introuvables, et où la grande romancière évoque quelques-unes des étapes marquantes de sa vie. Il y a d'abord, bien sûr, son enfance et sa jeunesse au Manitoba, en particulier son expérience de comédienne dans la troupe du Cercle Molière, puis, pendant son séjour en France, sa rencontre avec Teilhard de Chardin et son exploration des paysages de la Bretagne. Viennent ensuite la découverte des gens de Saint-Henri et du pays de Bonheur d'occasion et, enfin, le récit d'un voyage en Ungava d'où sortira plus tard le beau roman de La Rivière sans repos. Même s'il n'a pas été voulu par Gabrielle Roy elle-même, ce livre posthume n'en est pas moins fidèle à l'une des dimensions essentielles de son oeuvre, celle de l'imagination autobiographique, c'est-à-dire de la remémoration, de la méditation et de la recréation de son propre passé et des expériences qui ont façonné son être et fait d'elle la femme et l'écrivain qu'elle est devenue. C'est dans le souvenir, en effet, que l'art incomparable de Gabrielle Roy a trouvé très tôt une de ses sources d'inspiration privilégiées que l'on pense à Rue Deschambault (1955), à La Route d'Altamont (1966) ou à Ces enfants de ma vie (1977). Et c'est de là, également, que proviendra son grand épanouissement des dernières années dans La Détresse et l'Enchantement (et dans Le Temps qui m'a manqué), dont les textes ici rassemblés constituent à la fois une préparation et un prolongement.
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Le Pays renverse
BC
L'Amérique d'avant la colonisation européenne avait sa civilisation. Pour s'emparer de terres cultivables, les colonisateurs ne reculèrent devant rien. Déjà, au XVIIe siècle, le pays des Amérindiens est un "pays renversé". Un grand livre, fort détaillé, fort bien documenté, où revivent à nos côtés plusieurs événements que notre histoire officielle a trop facilement évacués... Jean-Claude Lavallée, Unité La qualité du travail de recherche effectué par Delâge, son souci d'apporter des explications fouillées et multidimensionnelles aux phénomènes analysés font du Pays renversé un ouvrage de haute tenue, rendu pourtant accessible grâce à la clarté et à la souplesse de l'écriture. Lucia Ferreti, Le Devoir ... un ouvrage fort documenté sur l'autre dimension de notre histoire, celle de la désintégration de la civilisation amérindienne, à la suite de son intégration au sein du système économique mondial. Pierre Vennat, La Presse Somme toute, ce livre, qui se situe à la croisée des chemins entre l'histoire, la sociologie, l'anthropologie et même la géographie, décrit le contexte géopolitique global qui a vu naître les colonies nord-américaines. Claude Boudreau, Histoire sociale – Social History, Université Laval
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18.00 €
Le Peuple, l'Etat, la guerre au Canada sous le régime français
BC
Dernier ouvrage, posthume, de la grande historienne, Le Peuple, l'État et la Guerre au Canada sous le Régime français vient modifier considérablement notre vision de la société coloniale et de son État avant tout militaire. Les annales militaires puis à leur suite l'historiographie du Régime français nous ont habitués à voir évoluer le milicien canadien presque d'un bout à l'autre de l'épopée coloniale. Le milicien et non les miliciens, voilà le problème, car on a élevé les Canadiens au statut de symbole de bravoure, d'indiscipline, de " canadianité " en somme. S'attaquant au mythe du peuple guerrier, ce livre entreprend de rendre aux miliciens leur pluralité et, par là, une certaine densité humaine. En fait, c'est l'ensemble de la population d'une colonie, devant composer avec la guerre et ses exigences, que Louise Dechêne fait revivre ici. Adoptant la perspective des paysans et du petit peuple urbain, c'est sans complaisance mais de près qu'elle regarde les puissants, ceux de Québec et dans une moindre mesure ceux de France, faire leur travail de gouvernants au nom des privilégiés. Alliant empathie et sensibilité au social, Louise Dechêne entreprend de reconstituer le point de vue des dominés. Rejetant une historiographie fondée sur le bellicisme et le particularisme populaires, elle cherche à rendre à cette condition coloniale une partie de ses dangers, de son équivoque. Et au peuple, une voix.
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30.00 €
Le Poisson soi
BC
Pour les amateurs de l'oeuvre de Wajdi Mouawad Pour découvrir une nouvelle facette de l'oeuvre du dramaturge Pour les lecteurs qui apprécient les textes littéraires et la prose poétique Le célèbre dramaturge Wajdi Mouawad signe, avec Le Poisson soi, un texte à la fois fantomatique et intime, allusif et intense sur la recherche des origines. Il renoue ainsi avec les thèmes qui ont marqué son théâtre, et plus particulièrement le cycle " Le Sang des promesses " (Incendies, Littoral, Forêts, Ciels). Enfant du Liban, vieillard en devenir, il s'inquiète de la route à poursuivre et plonge le lecteur dans les notions, par lui subtilement embrouillées, de temps, d'avancée, de passage, de marche et de la recherche d'un temps passé et d'un temps futur à ressouder pour, peut-être, arriver à les réconcilier.
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13.00 €
Le Printemps de l'Amérique Française
BC
Dans le contexte européen, le « printemps des peuples » désigne cette époque où les courants d’affirmation nationale et démocratique se sont conjugués dans une série de mouvements réformistes et révolutionnaires destinés à défaire les régimes monarchiques instaurés par le Congrès de Vienne. Or, l’Amérique a aussi eu son printemps des peuples. Comme de nombreuses sociétés neuves des Amériques, le Québec a connu son plus important printemps anticolonial dans la première moitié du XIXe siècle. Louis-Georges Harvey reconstitue ici le sens du discours dominant des élites politiques du Bas-Canada entre 1805 et 1837. Il aborde ce discours comme la mise en place d’un projet de société pour l’Amérique française qui visait à préparer, dans un avenir plus ou moins rapproché, la mutation de la colonie en un État. L’une des caractéristiques fondamentales du discours patriote était sa représentation de la collectivité nationale dans sa dimension territoriale, dans une incarnation civique plutôt qu’ethnique, qui renvoyait à l’américanité de la société bas-canadienne et s’appuyait puissamment sur le modèle états-unien. Pour les Patriotes, la République voisine constituait plus qu’un modèle apte à apporter des solutions aux différents fléaux inhérents au régime colonial, elle représentait en outre la finalité du parcours de l’histoire coloniale, soit l’indépendance inévitable qui attendait toutes les collectivités neuves des Amériques. Ainsi, pour Louis-Georges Harvey, les analyses des institutions états-uniennes par la classe politique du Bas-Canada sont devenues les véhicules d’un discours ouvertement anticolonial, voire souverainiste. Enfin, l’auteur souligne l’émergence d’un discours politique bien républicain, tout en remettant en question le « libéralisme » des Patriotes et de leurs prédécesseurs au Parti canadien, en raison de leur dénonciation soutenue du capitalisme commercial, qu’ils associaient à la corruption des institutions politiques coloniales.
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22.00 €
Le Rêve de Champlain
BC
Le Rêve de Chamlain - cpt David Hackett Fisher Éditions du Boréal Contenu du livre Dans Le Rêve de Champlain, l'historien américain David Hackett Fischer brosse un portrait profondément renouvelé et fascinant de cette figure que l'on croyait familière et en fait ressortir les multiples facettes : le soldat, l'espion à la solde du roi, l'artiste doué, le cartographe de génie et le navigateur hors pair. Champlain a lutté pour la réalisation d'un rêve immense, un Grand Dessein pour la France en Amérique. Pendant trente ans, il a sillonné un territoire que se partagent aujourd'hui six provinces canadiennes et cinq États américains, tout en menant un combat non moins farouche contre les ennemis de la Nouvelle-France à la cour d'Henri IV. Lui qui était né dans un pays ravagé par les guerres de religion, il a encouragé les mariages entre colons et Indiens, il a prêché la tolérance envers les protestants. Il a inlassablement tenté de maintenir la paix entre les nations indiennes, mais il a su quand il le fallait prendre les armes et imposer un nouvel équilibre politique, se révélant ainsi un guerrier et un stratège redoutables. Il a été un leader visionnaire, surtout si on le compare à ses contemporains anglais et espagnols, un homme qui rêvait d'un monde plus humain et vivant en paix, dans une époque marquée par la cruauté et la violence. Fruit d'une recherche colossale, accompagnée de nombreuses cartes et illustrations, dont plusieurs de la main de Champlain, cette grande biographie, la première depuis des décennies, est tout aussi enlevante que la vie de son modèle. L'auteur David Hackett Fischer enseigne l'histoire à l'université Brandeis, dans le Massachusetts. Il a reçu de nombreux prix aussi bien pour son enseignement que pour ses écrits. Il a publié plusieurs livres importants, dont Albion's Seed : Four British Folkways in America, et Washington's crossing,qui lui a valu le prix Pulitzer pour l'histoire en 2005.
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24.00 €
Le Roman à l'imparfait
BC
Dans cet essai incontournable qui lui a valu le Grand Prix du livre de la Ville de Montréal en 1977, Gilles Marcotte examine l’œuvre de quatre grands écrivains des années 1960 – Gérard Bessette, Marie-Claire Blais, Réjean Ducharme et Jacques Godbout – pour caractériser la modernité du roman québécois, lequel s’éloignerait du « grand réalisme » à la française et de l’Histoire pour explorer les aléas du quotidien et les possibilités du langage. En rendant compte de la spécificité du roman d’ici et de son avènement comme genre littéraire dominant, Le Roman à l’imparfait a ouvert la voie à tout un pan de la critique littéraire contemporaine.
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Le Roman sans aventure
BA
Pourquoi le roman québécois est-il si peu lu et reconnu à l’étranger, alors qu’à nous, il a tant à dire et paraît si précieux ? Qu’est-ce qui fait que même les œuvres les plus fortes de notre tradition romanesque ne réussissent à parler qu’à nous et à presque personne d’autre ? Et de quoi nous parlent-elles exactement, ces œuvres, dont ne parlent pas celles qui viennent d’ailleurs ? Bref, en quoi consiste la vraie singularité du roman québécois ? Des Anciens Canadiens aux Histoires de déserteurs d’André Major, de Maria Chapdelaine et Trente arpents à Poussière sur la ville et Une saison dans la vie d’Emmanuel, sans oublier les œuvres de Gabrielle Roy, Réjean Ducharme, Hubert Aquin ou Jacques Poulin, ce que le roman québécois, à travers la diversité de ses formes et de ses sujets, a de tout à fait unique, constate Isabelle Daunais, c’est l’expérience existentielle particulière sur laquelle il repose et qu’il ne cesse d’illustrer et d’interroger inlassablement. Cette expérience, toujours renouvelée et cependant toujours la même quels que soient le contexte ou l’époque, c’est celle de l’impossibilité de toute aventure réelle dans un monde soumis au régime de l’idylle, c’est-à-dire un monde à l’abri du monde, préservé depuis toujours des conflits, des transformations, des risques et des surprises de l’Histoire. Comment, dans un monde pareil, le roman (qui depuis toujours se nourrit d’aventure) demeure-t-il possible ? Isabelle Daunais montre qu’il le demeure en continuant de faire ce que fait tout roman digne de ce nom : éclairer la réalité d’un tel monde, la suivre jusque dans ses derniers retranchements, afin « de nous éclairer sur nous-mêmes comme aucune autre forme de savoir ou de connaissance n’y parvient ».
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Le sang des arbres
BC
Pendant un an, de la mi-janvier à la mi-décembre, François Landry a tenu son journal d’habitant de la forêt boréale. Il y a du Voltaire chez Landry, mais son jardin n’est pas un jardin, c’est la forêt. Que voit-on arriver dans ce livre ? Rien d’autre que la vie qui existe quand le bruit du monde ne prend pas toute la place. La nature sauvage et la littérature se rencontrent plus rarement qu’on pourrait le croire. Lorsque l’auteur arpente pour nous les vastes espaces de sa mémoire, sa madeleine, comme il se doit, est un cerisier sauvage de l’île Verte. Chez cet esprit érudit qui cultive une « éthique campagnarde », la vie est ailleurs, et cet ailleurs est dans sa cour. Mais sur cette planète au climat déréglé, à chacun ses catastrophes, et le 21 mai 2022, de cette serre chaude que devient la Terre surgit un derecho qui, en l’espace de sept minutes, abat les arbres matures par centaines, fauchant une douzaine d’hectares comme si ce n’était rien. « Une tornade détruit ma cathédrale de verdure. » Alors l’homme doit se relever. Dans ce beau et fort livre de François Landry, l’écho des destructions quotidiennes se heurte à une sensibilité d’écorché doublée d’une intelligence aiguë.
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Le schisme identitaire
BC
Depuis deux décennies, les Québécois traversent un mauvais rêve où une idéologie hégémonique remet en question leur droit même d’exister comme nation. Étienne-Alexandre Beauregard décortique ce discours officiel afin d’en démonter les mécanismes et d’en dévoiler les pièges. Il fait appel à de nombreux penseurs, en particulier Antonio Gramsci, pour montrer comment divers phénomènes, dont la montée du populisme, le discours émergent du care et la polarisation entre nationalistes conservateurs et progressistes multiculturalistes, ont plongé le Québec dans ce qui n’est rien de moins qu’une guerre culturelle dont l’enjeu est la définition même de la nation québécoise, de son histoire et de son avenir. Pour Beauregard, ce conflit pour définir l’imaginaire québécois doit impérativement être gagné par le camp nationaliste afin de raffermir la légitimité de la nation québécoise. La guerre culturelle est à ses yeux une occasion pour les nationalistes de crier haut et fort que l’histoire du Québec n’est pas terminée, comme tente de nous le faire croire le discours officiel. Bien au contraire, l’auteur affirme que notre parcours particulier doit se poursuivre en continuité avec l’héritage d’affirmation nationale de la Révolution tranquille. À travers la guerre culturelle, c’est un combat pour l’âme même de la nation québécoise qui se joue.
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22.00 €
Le Secret de Dominique (NE)
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Le Secret de Dominique Jean Gervais Éditions du Boréal - collection " Dominique " Contenu du livre Avoir déjà sept ou même quatorze ans et encore mouiller son lit la nuit, ce n'est peut-être pas un drame, mais cela peut créer toutes sortes d'embarras et de frustrations pour le jeune comme pour son entourage. Le secret de Dominique raconte l'histoire d'un jeune aux prises avec ce que les spécialistes appellent l'énurésie nocturne. Son cas n'est pas unique: des millions de jeunes dans le monde connaissent le même problème. Et sa situation n'est pas désespérée: il y a moyen d'y remédier, comme l'apprendra Dominique. Chaque livre de la collection " Dominique " expose aux jeunes lecteurs, ainsi qu'à leurs parents, un problème vécu par de nombreux enfants. Chaque situation est présentée avec beaucoup de doigté à l'aide d'une histoire réaliste à laquelle les enfants sont sensibles. Elle est suivie de conseils pratiques destinés aux parents. Ces livres permettent l'amorce d'un échange familial sur des thèmes délicats. L'auteur Jean Gervais est professeur à l'Université du Québec en Outaouais. Il est spécialiste en psychologie de l'enfant et psychothérapeute.
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8.00 €
Le Seul instant
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Robert Lalonde nous entraîne dans sa campagne l'espace de tout un été. Il nous ouvre les portes du laboratoire de l'écriture, nous fait témoins de l'opération alchimique qui se déroule entre l'œil et le cœur de l'écrivain, entre la nature et les livres se répondant sans cesse. Grâce à son regard aiguisé, il nous donne à voir ces correspondances dont parle Baudelaire, et qui sont le souffle même de la vie.
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13.00 €
Le Sourd dans la ville
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RomanHors office Printemps 2011 Informations génériques Titre : Le Sourd dans la villeColl. : Boréal CompactAuteur(s) : Marie-Claire Blais Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 juillet 2011Format : 13 x 19 cm Prix : 10,50 eurosNombre de pages : 224ISBN : 978-2-89052-794-2 Contenu du livre "Une prose qui porte de lumineux moments de révélation dans la façon dont elle articule la complexe syntaxe des relations humaines. [.] M.-C. Blais est un des écrivains les plus intelligents d'Amérique du Nord." John Hollander, The New York Times L'auteur Marie-Claire Blais est né à Québec en 1939. Acclamée comme un des plus grands écrivains de sa génération, son ouvre est traversée à la fois par une violence et un lyrisme qui la rende authentique et exigeante. Sa prolifique carrière d'écrivain (plus de vingt romans) lui a valu de très nombreux prix, dont, le Médicis, le prix David, le Prix de l'Union latine, le Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco. Elle a été plusieurs fois lauréate du Prix du Gouverneur général. 1
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12.00 €
Le Sourire d'Anton ou l'adieu au roman
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Le Sourire d’Anton a obtenu lors de sa première publication en 2001 le Prix de la revue Études françaises pour l’essai. Il s’agit du premier des trois volumes qu’André Major a composés jusqu’ici à partir de ses carnets personnels, dont il présente ainsi l’inspiration et la raison d’être : « On peut vivre sans écrire, on ne peut pas écrire sans vivre », écrit Georges Perros dans ses Papiers collés. Cette affirmation va très loin, du moins pour moi, qui ne puis ni me résoudre à vivre sous l’empire des mots ni me contenter d’un quotidien trop bavard. J’ai besoin de beaucoup de silence et de rêverie pour entendre le cœur du monde battre en moi avant d’en transcrire les pulsations dans mon idiome. Au fond, c’est à cela que j’ai toujours prétendu, plus ou moins consciemment : me faire l’interprète des voix qui n’ont d’écho que par mon entremise. Écrire, en aucun cas, ne doit devenir un métier. Notre seul métier, notre devoir même, est d’abord de vivre. J’écris par besoin d’aller au-delà du vécu, pour répondre à un appel pressant, pour toutes les raisons qu’il est possible d’invoquer, mais sans m’éloigner « d’un seul pas du tourbillon de la vie », ainsi que le rappelle Gombrowicz.
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9.00 €
Le Souverainisme de province
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Plus de cinquante ans après l’émergence de l’idée d’indépendance, le Québec est toujours une province canadienne. Le souverainisme n’est plus aujourd’hui qu’une question d’humeur populaire, de calendrier, mais aussi d’art oratoire et de marketing. Il a quitté le registre du politique pour embrasser celui de l’idéal, d’un idéal lointain dont l’avènement dépend du résultat d’un éventuel référendum. Plutôt que de se consacrer à rompre avec le régime canadien, qui condamne le Québec à son inachèvement, il s’y est confortablement installé. Comment le mouvement souverainiste a-t-il pu en arriver là ? Comment a-t-il pu renier ce qui était fondamentalement sa raison d’être ? Simon-Pierre Savard-Tremblay, après avoir retracé la genèse du mouvement indépendantiste, propose l’hypothèse selon laquelle c’est au cours de la décennie 1970 que s’est opéré le basculement du souverainisme vers une logique provincialiste. Il redonne toute leur importance aux acteurs des événements qu’il examine – les René Lévesque, Jacques Parizeau, Claude Morin et Camille Laurin. Il nous invite à reconsidérer en profondeur notre conception d’un pan essentiel de l’histoire du Québec depuis la Révolution tranquille.
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18.00 €
Le Temps de l'homme fini
BC
Comme le notait Paul Valéry, le XXe siècle a marqué pour l’Occident le commencement d’un temps radicalement nouveau, celui du monde fini. Ayant été entièrement explorée, parcourue, cartographiée, la terre que l’homme habitait cessait de lui apparaître comme un milieu infiniment ouvert où retentissait l’appel de l’inconnu ; c’était désormais un territoire balisé, aux frontières précises et indépassables. Or cette entrée dans la finitude, cet effacement des horizons lointains est également ce qui caractérise le plus profondément la psyché et l’existence des sujets modernes que nous sommes. La mort de Dieu, la liquidation des mythes, la disqualification générale des idéaux de tous ordres, cette sécularisation radicale par quoi se définit notre modernité et qui fait de nous des êtres libérés de toute dépendance comme de toute culpabilité et de tout regret à l’égard de quoi que ce soit qui nous dépasse et nous tire hors de nous-mêmes, c’est ce que l’auteur de ce livre appelle le temps de l’homme fini. Un temps à la fois tragique et risible, dont les manifestations touchent tous les aspects de la vie qui est aujourd’hui la nôtre, de l’éducation à la politique, de la publicité à l’architecture, de l’urbanisme à l’organisation familiale, de l’idéologie aux arts. Un temps qu’il ne s’agit ni de célébrer ni de déplorer, mais bien de comprendre et d’habiter avec autant de courage que de lucidité. Écrit dans une langue aussi vive qu’élégante, trouvant son inspiration aussi bien dans l’observation minutieuse de la vie sociale que chez les grands auteurs, ce livre tient à la fois de l’étude sociologique et de l’essai, au sens le plus juste – et donc le plus problématique – du terme. Il propose sur l’état actuel du monde (et du Québec) un regard à la fois pénétrant et passionné, très critique, certes, souvent même corrosif, mais non dépourvu d’espoir
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19.50 €
Le Temps des mortels
BA
D'où vient ce besoin de rituel lors de la mort ? Comment s'explique la montée de la crémation ? Que penser des communications relatives à la mort sur les réseaux sociaux et des sites commémoratifs en ligne ? Pour répondre à ces questions, l'auteur tisse une série de liens entre les significations des pratiques récentes et celles issues de cultures millénaires. Bien des gens ne savent pas trop à quoi s'en tenir lorsque, devant la mort, le terme rite est énoncé. Cet essai, qui repose sur plus de quarante ans de recherches en socioanthropologie de la mort, invite nos contemporains à comprendre pourquoi et veut les aider à choisir de façon quelque peu éclairée les manières de disposer des restes humains, de saluer la mort de leurs proches et d'aménager les traces matérielles du souvenir. Bref, de se refabriquer, soi, et avec les autres, à travers le passage de la mort et de nos morts. Il tient dès lors le pari de répondre à ces questions que maints concitoyens se posent : d'où vient ce besoin de ritualiser, et encore plus, lors de la mort d'un membre du groupe ? Comment s'explique dans les mentalités la montée de la crémation ? Dans la palette des choix de disposition qui s'offrent, comment laisser place à la volonté des premiers concernés, soit, mais aussi aux personnes qui leur survivent ? Que penser des formes de communications relatives à la mort sur les réseaux sociaux et des sites commémoratifs en ligne ? Quelles sont les conséquences de ces pratiques sur les moments du rituel, sur le sort des restes humains, sur les lieux du souvenir ? Et sur l'expérience du deuil ? Pour cela, Le Temps des mortels entraîne les lecteurs à tisser une série de liens entre les significations des pratiques récentes et celles issues de cultures millénaires. Ils pourront y trouver des clés pour les guider dans la diversité parfois déroutante des initiatives actuelles émanant d'entreprises et de tendances diverses. Ils auront également le loisir de s'inspirer d'une proposition articulant les facettes d'un rite davantage en concordance avec les désirs contemporains.
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24.00 €
Le Temps qu'il m'a manqué
BC
À sa mort, en 1984, Gabrielle Roy laissait le manuscrit du début de la troisième partie de son autobiographie. Ce sont des pages magnifiques où Gabrielle Roy évoque sa relation avec sa mère. Dans La Détresse et L'Enchantement, sa grande autobiographie publiée un an après sa mort, Gabrielle Roy raconte seulement la première partie de sa vie, depuis son enfance au Manitoba jusqu'à son retour d'Europe en 1939, la maladie de ses dernières années l'ayant empêchée de conduire plus avant le fil de son récit. Mais elle a eu le temps, avant de mourir, d'écrire ce qui, dans son esprit, devait constituer le début de la suite de son autobiographie, et c'est ce récit, retrouvé parmi ses manuscrits, qui a pu être publié depuis sous le titre Le temps qui m'a manqué. L'action fait donc suite à celle de La Détresse et L'Enchantement. Elle couvre les années au cours desquelles Gabrielle, installée à Montréal, exerce le métier plus ou moins obscur de journaliste à la pige et commence à écrire son premier roman, qui deviendra Bonheur d'occasion. Centrée sur la mort de Mélina, la mère, le récit se déroule tout entier sous le signe du deuil, à travers lequel la jeune femme tente de saisir sa propre identité et le sens de son destin. On retrouvera donc dans ces pages, les dernières qu'elle a écrites, toute la force d'évocation et cet art incomparable de la narration émue qui font la singularité et le génie de Gabrielle Roy. L'édition de ce texte, accompagné d'une chronologie et d'une bibliographie, a été préparée par François Ricard, Dominique Fortier et Jane Everett.
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10.00 €
Le Tour du jardin
BC
Jacques Godbout, s'entretenant avec le sociologue Mathieu Bock-Côté, raconte avec sincérité et humour son parcours d'écrivain et de cinéaste. Conservant la distance que procurent à la fois l'intelligence et le refus absolu de se laisser enfermer dans quelque idéologie, il évoque les personnes qu'il a fréquentées et les moments dont il a été le témoin privilégié. C'est l'occasion de découvrir le portrait d'un être rare, un intellectuel québécois qui a tenu, pendant soixante ans de vie publique, à assumer son rôle dans la cité, celui d'éveilleur de consciences et de passeur entre les générations.
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18.00 €
Le Vent du diable
BC
Cela commence, par un soir de tempête, comme un récit d’aventures, à la manière de Stevenson ou de Cooper. Puis, peu à peu, le vent du diable se met à souffler, et pousse Albert dans les bras de la Verte. Marie-Ange voit bien que sa vie va changer, que son compagnon accompagnera désormais une fille qu’elle n’arrive pas à détester profondément.
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8.50 €
Le vol de l'ange
BC
Au Canada, contrée hivernale s’il en est, on appelle le « vol de l’ange » cet instant où marcheurs ou patineurs, ayant tout à coup perdu pied sur la glace, se mettent à battre des bras pour recouvrer l’équilibre. Gigue involontaire qui suscite l’admiration si l’on arrive à reprendre pied ; risées humiliantes et injustes si l’on tombe. On me dira que l’expression n’est pas très répandue, et pour cause : c’est moi qui l’ai inventée. Tout comme l’essentiel de ce roman. Ce qu’il y a d’authentique ici, en revanche, c’est le rituel de la mise aux enchères des enfants et des âgés qui se pratiquait au Nouveau-Brunswick de 1875 à 1925, dans ces eaux-là. Cette tradition, inhumaine à première vue, avait du bon, paraît-il : les démunis, orphelins ou vieillards, évitaient ainsi l’orphelinat ou l’hospice, lieux peu recommandables à l’époque, et trouvaient un toit et du travail ; pour leur part, les fermiers y gagnaient une main-d’œuvre bon marché. D. P. À partir de cette prémisse historique, Daniel Poliquin tisse un roman qui est une joyeuse méditation sur l’identité et sur le suprême voyage que constitue l’existence. Une traversée picaresque de l’Acadie d’autrefois, en compagnie d’un protagoniste au charme irrésistible, un orphelin mis aux enchères et qui se retrouve dans la même situation à la fin de sa vie.
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20.00 €
Le Voyage en pot
BA
Voyager en emportant ses racines, quel beau rêve… Quel cauchemar. On voudrait devenir un autre, mais les racines sont là, elles nous suivent, leur terreau nous colle aux talons: rêves, souvenirs, images des absents, et jusqu’à l’avenir lui-même. Un seul besoin: la lumière. Assis sur mon petit bout de sol natal, je suis une forme qui fluctue. Ce sont les fluctuations de cette entité parfois floue que j’ai essayé de fixer, sans toujours m’en rendre compte, et parce qu’il faut bien écrire, quand on a fait la gaffe de se déclarer d’entrée de jeu écrivain. Comme une plante en pot, j’ai exposé mes feuilles à un soleil de douze mois. Les textes réunis ici se promènent entre la Gaspésie et la Mauricie, lieux des souvenirs d’enfance et de la vérité première, et entre Montréal et Paris, là où, parfois brutalement, j’ai été éjecté dans l’univers. Si mon identité, en tant que représentation d’une créature distincte, existe, elle ne se définit jamais mieux que par ma relation avec mon chat, ne se trouve pas ailleurs que dans ce lac encore sauvage de la Mauricie où, par une chaude fin d’après-midi qui laisse le monde inchangé, je m’immerge jusqu’aux narines et commets quelques brasses, pendant qu’un couple de huards qui refait périodiquement surface me crie après. Voilà. Se fondre dans le monde et, perpétuellement, naître. C’est la seule aventure dont il sera question ici.
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17.00 €
Le Voyageur distrait
BC
Gilles Archambault parle de Kerouac comme personne, parce qu’il en parle un peu comme de lui-même. Or il n’y a pas deux façons d’aimer Kerouac : il faut se mettre dans sa peau. Alain Gerber, Jazz Magazine Le Voyageur distrait, comme les autres romans de Gilles Archambault, nous surprend à ce point de déréliction que touche l’expérience humaine quand, un jour ou l’autre, elle est forcée de reconnaître que les buts, les actions, ne peuvent satisfaire à sa demande. Nous voilà désemparés, privés de tout et d’abord de nous-mêmes. Parmi les écrivains québécois de la parole, Gilles Archambault occupe une place singulière. D’autres l’ont appelée, célébrée, à grands éclats de voix : lui, il la fait entendre dans le discours même qui en dit la vanité. Gilles Marcotte, L’actualité
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9.50 €
Les Amandiers en fleurs
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Un romancier montréalais d’origine chilienne débarque à Santiago. Il y retrouve les amandiers en fleurs et l’agitation sociale qui avaient tant marqué Camus quand il avait visité la ville au lendemain de la guerre. Il y retrouve également Laura, son amie d’enfance, sa petite sœur d’adoption, qui a grandi au Canada à ses côtés, mais qui est rentrée au Chili à l’adolescence. Au cours d’une nuit d’errance dans une ville en proie aux émeutes, un demi-siècle après la chute d’Allende, ils s’affrontent. Tandis qu’elle cherche à élucider les circonstances de la mort de sa mère, Monica, pasionaria assassinée par les militaires, il la somme de dépasser ces conflits qui appartiennent à la génération de leurs parents. Elle lui reproche d’aborder le passé en romancier, c’est-à-dire en poétisant la souffrance, et surtout d’idéaliser la figure de Monica. Mariant en virtuose fiction et réflexion, Mauricio Segura montre comment le passé travaille inlassablement nos vies. Pourrons-nous jamais atteindre la vérité, tenir la clé des énigmes ? Celle de la mort de Monica, mais aussi la raison qui fait que des êtres choisissent le chemin de la dictature, tandis que d’autres s’engagent dans celui de la révolution.
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22.00 €
Les Anciens Canadiens
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Jules d’Haberville est canadien, Archibald Cameron of Locheill est d’origine écossaise. Leur amitié née au collège survivra aux événements dramatiques qui marquent l’invasion du Canada par les Britanniques. Première oeuvre d’un septuagénaire, Les Anciens Canadiens sont à la fois un grand roman à la manière de Walter Scott et un récit des origines de la culture et de l’identité canadiennes. Postface de Gilles Marcotte. L’ouvrage comprend également une chronologie et une bibliographie.
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8.00 €
Les années s'écoulent lentes et légères
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Les narrateurs de ces nouvelles ne se font pas d’illusions : ils ne se croient pas immortels et encore moins importants. Ils traversent ce qui leur reste de vie le souffle court et le corps douloureux, un oeil rivé sur la mort qu’ils voient approcher sans avoir le courage ni l’arrogance de l’appeler de leurs voeux. Le passé, lui, est un vertige tant il est aisé de se perdre dans l’innocence feutrée de l’enfance et les déceptions inévitables de la vie adulte. Quant à l’écriture, elle n’apporte aucune certitude, mais elle a au moins le mérite de déposer sur le papier les traces bien fragiles d’une existence vécue. Bien vécue ? N’exagérons pas. Plus que tout autre, ce nouveau recueil de Gilles Archambault offre une méditation crépusculaire sur les mots, sur leur maigre retentissement et leur postérité illusoire, mais aussi, et peut-être par-dessus tout, sur le modeste pouvoir qui est le leur de combler le vide que le temps laisse inexorablement sur son passage.
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16.00 €
Les canadiens errants
BC
Y’a rien que deux manières d’en sortir, de c’te guerre-là : sur une civière attachée sur un jeep qui s’pousse vers l’arrière à quarante milles à l’heure, ou ben dans un trou su’ le bord d’la route, avec deux pieds de terre par-dessus toé. Juin 1944. Comme des milliers d’autres hommes, le caporal Richard Lanoue et le Régiment du Saint-Laurent débarquent sur les plages de Normandie pour tenter de libérer l’Europe du joug nazi. La mort attend de pied ferme le groupe de soldats québécois et ne les lâchera plus au cours de ces mois de combats incessants qui les mèneront jusqu’à la forêt de Reichswald, à la frontière allemande. Parmi les rares romans de guerre que compte la littérature d’ici, Les Canadiens errants, publié à l’origine en 1954, est certainement l’œuvre qui expose le plus clairement l’expérience québécoise de la Seconde Guerre mondiale. Cette édition comprend une préface d’Élisabeth Nardout-Lafarge ainsi qu’une bibliographie sélective et une chronologie.
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18.00 €
Les corneilles ne sont pas les épouses des corbeaux
BC
Les quatre-vingts petits textes qui composent cet ouvrage (et qui ont d'abord paru sous forme de chroniques dans le journal montréalais Le Devoir) forment surtout une oeuvre d'observation et de sagesse, écrite dans une langue toute de simplicité, rythmée, imagée, aussi proche que possible de la conversation entre gens d'intelligence et de coeur. Les corneilles ne sont pas les épouses des corbeaux. Les épinettes noires ne sont pas des arbres de misère. Le monde dans lequel nous vivons n'est pas nécessairement le paradis. Tout, en dehors de Montréal, n'est pas forcément le désert. Notre histoire n'est pas une épopée. Il n'y a pas de bouleaux sur la rivière Mingan. Un camion n'est pas le contraire de la poésie. Les Amérindiens ne forment pas une société archaïque et dépassée. Et le progrès moderne n'est pas si simple qu'on le croit. Serge Bouchard n'est pas un rebelle ni un contestataire. C'est un homme libre, un esprit lucide et cultivé, un prosateur quotidien qui prend pour matière les idées, les faits, les grands phénomènes aussi bien que les " petites affaires et moindres choses ". Les quatre-vingts petits textes qui composent cet ouvrage (et qui ont d'abord paru sous forme de chroniques dans le journal montréalais Le Devoir) forment surtout une oeuvre d'observation et de sagesse, écrite dans une langue toute de simplicité, rythmée, imagée, aussi proche que possible de la conversation entre gens d'intelligence et de coeur. Par la culture, par la finesse du regard, par l'originalité de l'imagination, Serge Bouchard s'y révèle, encore une fois, un essayiste de premier plan.
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13.00 €
Les Crépuscules de la Yellowstone
BC
Avril 1843, John J. Audubon, le célèbre naturaliste, s'embarque pour une dernière expédition afin de capturer le plus grand nombre de spécimens d'animaux possible. Irrévérencieux, truculent, poétique, ce roman de Louis Hamelin révèle un écrivain en pleine possession de ses moyens en même temps qu'un homme qui prend la mesure de son âge et du monde qui l'entoure. Avril 1843, sur la digue de Saint-Louis, John James Audubon, le célèbre naturaliste, s'embarque pour ce qui sera sa dernière expédition. Son but est de capturer le plus grand nombre de spécimens possible pour les immortaliser dans le livre sur les quadrupèdes vivipares d'Amérique auquel il travaille. Lui qui est né Jean-Jacques Audubon à Saint-Domingue et qui a grandi en Bretagne se sent chez lui à bord de l'Omega, qui se fraie un chemin sur les eaux boueuses de la rivière, puisque c'est la langue de Molière qui y domine, mais qui a déjà pris des couleurs d'Amérique. C'est Étienne Provost, né à Chambly, véritable légende vivante, le plus courageux des coureurs de bois, qu'Audubon a engagé comme guide. Tout ce pan du continent, qui va de la Nouvelle-Espagne aux Grands Lacs, est encore le royaume des Indiens et des trappeurs, et bien sûr celui de toute une faune à l'abondance miraculeuse. Un monde qui est sur le point de disparaître. Il ne faut pas croire que les voyageurs se privent pour autant de piller ses richesses fauniques, tirant sur tout ce qui bouge au nom de la science, ou peut-être tout simplement au nom de l'ivresse que procure à l'homme moderne le maniement des instruments de mort qu'a produits son génie. Les Crépuscules de la Yellowstone explore les mythes de tout un continent comme on remonte un fleuve, entre ombre et clarté, histoire officielle et légendes diffuses. C'est aussi le périple de son auteur sur les traces d'Audubon, car Louis Hamelin a décidé de refaire le même voyage, en voiture, parmi les VUS qui ont remplacé les bisons sur les chemins du Dakota du Nord. Sa virée se terminera par une brosse d'anthologie au Murray Bar de Livingston, au Montana, en compagnie de Cal Winkler, étoile montante du nature writing et fervent disciple de Jim Harrison. Irrévérencieux, truculent, poétique, ce nouveau roman de Louis Hamelin révèle un écrivain en pleine possession de ses moyens en même temps qu'un homme qui prend la mesure de son âge et du monde qui l'entoure. En élevant un poignant tombeau en souvenir de toutes ces vies sacrifiées et de nos rêves désormais enterrés sous l'asphalte des autoroutes et des stationnements à l'infini, le romancier nous fait aussi entrer dans sa propre épopée.
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24.00 €
Les Crépuscules de la Yellowstone
BC
Printemps 1843. John James Audubon, le célèbre naturaliste, remonte le Missouri à bord du vapeur Omega. À l’approche de la vieillesse, il veut recueillir le plus grand nombre de spécimens possible pour terminer son livre sur les quadrupèdes vivipares de l’Amérique du Nord. Il a engagé pour guide Étienne Provost, né à Chambly, le plus fameux des coureurs de bois et l’irremplaçable interprète, car tout ce pan de continent, qui va de la Nouvelle-Espagne aux Grands Lacs, est encore le royaume des Indiens et des trappeurs canadiens et métis. Pendant que nous suivons Audubon et ses comparses, qui tirent sur tout ce qui bouge au nom de la science, le romancier se lance lui aussi dans sa propre aventure. Il se rend à Fort Union, au Dakota du Nord, le point culminant du périple de son modèle. C’est là qu’il prendra la mesure du pouvoir destructeur du temps, qui a fait de nous, humains, une espèce tout aussi menacée que celles qu’Audubon a voulu immortaliser dans ses livres.
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Les gens fidèles ne font pas les nouvelles
BA
Y a-t-il des gens fidèles? Qui n’a jamais trahi de sa vie? Qu’il s’agisse de nos premières amours ou de nos plus grandes passions, de l’amour que l’on doit à ses parents ou d’une aventure d’une nuit, on a tous un jour oublié, cessé d’aimer, menti. On a tous vécu cet instant impondérable où l’amour s’éclipse ou s’évanouit à jamais. Ces nouvelles sont autant d’instantanés qui captent le moment précis où le conte de fée dérape, où la belle histoire se met à fausser, où la réalité tourne en dérision nos illusions et nos idéaux. Nadine Bismuth donne ici une première œuvre qui révèle un étonnant tempérament d’écrivain, c’est-à-dire un ton, un regard, un coup de plume qui lui permet, au détour d’une phrase, sans jamais appuyer, de croquer un personnage, de saisir le ridicule d’une situation, de révéler le pathétique du quotidien. Elle s’y affirme déjà comme une virtuose de l’ironie et de l’humour, humour qui fait de la lecture de ces nouvelles une expérience infiniment réjouissante. « Une réussite spectaculaire. Nadine Bismuth a un talent fou. On ne peut que saluer l’arrivée d’une jeune écrivaine qui a une telle richesse d’écriture, une telle richesse d’observation et une telle justesse du dialogue. » Robert Lévesque, Radio-Canada
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Les héritiers de Don Quichotte
BC
Se réclamant de Don Quichotte, qu'il présente comme la " figure du désaccord avec le monde tel qu'il est ", Louis Hamelin se porte à la défense du genre romanesque. Son point de vue n'est ni celui d'un expert ni celui d'un critique, mais bien celui d'un praticien qui avoue avoir fait du roman sa grande " obsession ". Se réclamant de Don Quichotte, qu'il présente comme la " figure du désaccord avec le monde tel qu'il est ", Louis Hamelin se porte à la défense du genre romanesque. Son point de vue n'est ni celui d'un expert ni celui d'un critique, mais bien celui d'un praticien qui avoue avoir fait du roman sa grande " obsession ". Amorcé par un texte inédit à caractère autobiographique dans lequel il raconte sa naissance à titre de romancier en 1987, ce livre rassemble une trentaine de textes qu'il a fait paraître pour la plupart au fil du temps dans Le Devoir ou d'autres publications. Hamelin se penche tour à tour sur le roman vu du Québec, écartelé entre le grand contexte mondial et le petit contexte national, concepts qu'il emprunte à Kundera, sur " l'utilité du chef-d'œuvre ", où il traque ce phénix parmi les livres qui l'ont marqué, et, à travers la comparaison entre quelques films célèbres et leur inspiration romanesque, sur les liens subtils qu'entretiennent le cinéma et la littérature dans le déploiement des fictions. L'essai se clôt sur un éloge des trois grandes valeurs qui, selon Louis Hamelin, sont propres au roman, depuis Cervantès jusqu'à Mordecai Richler en passant par le roman étatsunien, auquel il réserve la part du lion : l'art de la prose (c'est-à-dire du monde corporel, quotidien et concret), l'art de l'ironie, et bien sûr l'art de l'imagination.
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22.00 €
Les Indiens, la Fourrure et les Blancs
BC
L'auteur rompt résolument avec les stéréotypes et entend réexaminer le cadre à l'intérieur duquel on doit envisager cette période de l'histoire du Canada que l'on appelle «ère héroïque» et qui s'étend de sa découverte par les Européens jusqu'en 1663. Prix Victor-Barbeau de l’Académie des lettres du Québec 1991 « Bruce Trigger nous propose dans son ouvrage à la fois une autre lecture de l’ histoire des Indiens du Nord-Est, Algonquins, Hurons et Iroquois, et une réflexion sur les sources de l'historiographie. » Philippe Jaquin, La Quinzaine littéraire « Ce nouveau titre de Trigger est une œuvre remarquable [...] que ce soit en ce qui a trait à ses remises en question d’ idées reçues, à son approche ethnohistorique ou à son insistance à présenter l’histoire du Canada dans une perspective globale. » François Trudel, Recherches amérindiennes au Québec
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Les Jardins de l'enfer
BC
Un homme se réfugie aux îles Galapagos, «les jardins de l’enfer» selon Darwin, abandonnant sa maison à un couple d’adolescents pour qui il a éprouvé une passion dévorante. Tandis que Marianne et Alexis partent à la recherche d’autres victimes, le narrateur confie à un magnétophone les aventures qu’il a vécues au cours des derniers mois en leur compagnie.
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Les Lignes du désir
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C'est à Jérusalem que Sara décide de poursuivre ses études d'archéologie. Elle quitte Montréal pour s'installer dans un pays à l'histoire complexe qui l'amène sans cesse à s'interroger sur ses origines et sa propre identité. Née d'une mère musulmane et d'un père juif, comment peut-elle réconcilier les deux visages si opposés de ses racines familiales dans un monde où tout doit être blanc ou noir.Elle se lie d'amitié aussi bien avec ses des étudiants juifs à l'Université Hébraïque qu'avec sa colocataire musulmane, Samira. Elle rencontre Avner, un amant de passage, puis tombe amoureuse d'Ibrahim. Quelques mois après son arrivée, Sara disparaît brutalement. Inquiet, David, son père, débarque à Jérusalem pour tenter de la retrouver. Entre ses amis, ses professeurs et le commissaire chargé de l'enquête s'installe une angoissante attente. David essaie de retracer les faits et gestes de sa fille au cours des semaines qui ont précédé sa disparition et découvre ainsi un pan secret de la vie de sa fille. Qui est véritablement responsable de cette disparition ? Dans ce second roman aux allures de thriller psychologique, Emmanuel Kattan explore les questions de l'intolérance, de l'incompréhension, de l'intransigeance face à l'autre. L'auteur réussit à combiner les effets de suspense et une réflexion sur l'identité culturelle et la place qu'elle nous impose dans la société, dès notre naissance.
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Les Maladresses du coeur
BA
Voici l'un des plus beaux romans de G. Archambault, où se retrouvent les grands thèmes de toute son œuvre - nostalgie, solitude, tendresse teintée de dérision.
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14.50 €
Les Meilleurs lieux communs, peut-être
BC
Le lieu commun, c’est-à-dire l’idée, la chose, la façon de faire qui nous appartient à tous et qui, pour cette raison, nous ressemble et nous paraît aller de soi : tel est par excellence le territoire des non-experts ou des contre-experts que sont devenus Serge Bouchard et Bernard Arcand. Voici donc un florilège des meilleurs lieux communs arpentés par le tandem, tirés des six titres déjà publiés au Boréal. Ironie, érudition, surprise de la pensée et du style sont au rendez-vous, tout comme le plaisir un peu doux-amer que nous éprouvons toujours à regarder dans un miroir le visage qui nous regarde, à la fois familier et étrange, à la fois autre et cruellement, dérisoirement nôtre.
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Les Mensonges de Dominique (NE)
BC
Les Mensonges de Dominique Jean Gervais Éditions du Boréal - collection " Dominique " Contenu du livre Mélissa a raconté un énorme mensonge. " Pas étonnant, se dit Dominique. Elle ment tout le temps. " Seulement, cette fois, Mélissa est vraiment piégée. Avec Dominique et Mélissa, on découvrira qu'il est parfois difficile de vivre avec des mensonges. Chaque livre de la collection " Dominique " expose aux jeunes lecteurs, ainsi qu'à leurs parents, un problème vécu par de nombreux enfants. Chaque situation est présentée avec beaucoup de doigté à l'aide d'une histoire réaliste à laquelle les enfants sont sensibles. Elle est suivie de conseils pratiques destinés aux parents. Ces livres permettent l'amorce d'un échange familial sur des thèmes délicats. L'auteur Jean Gervais est professeur à l'Université du Québec en Outaouais. Il est spécialiste en psychologie de l'enfant et psychothérapeute.
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8.00 €
Les Orphelins politiques
BC
Dégoûtés par la corruption qui régnait sous le précédent gouvernement libéral, épuisés par le discours entêté et approximatif des souverainistes, échaudés par l’approche intransigeante des carrés rouges et inquiets du degré d’improvisation des nouveaux partis, de nombreux Québécois étaient très embêtés au moment de voter lors des deux dernières élections provinciales. Résultat : plus de 60 % d’entre eux ont donné leur voix à un parti de droite, tant en 2012 qu’en 2014. Convaincu que la majorité des Québécois est d’abord et avant tout progressiste, Paul St-Pierre Plamondon plaide pour l’émergence d’un nouveau mouvement qui viendra combler le vide ressenti par plusieurs orphelins politiques. Ce mouvement de gauche modéré sera porté par une élite intellectuelle et économique qui croit au progrès social et mise sur l’éducation publique de même que sur la promotion du français pour rassembler la nation québécoise.
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18.00 €
Les Portes closes
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RomanHors office Hiver 2014 Informations génériques Titre : Les Portes closes Coll. : FictionAuteur(s) : Lori Saint-Martin Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 janvier 2014Format : 14 x 21 cm Prix : 17,50 eurosNombre de pages : 232ISBN : 978-2-7646-2215-5 Contenu du livre Philippe et Catherine. Ils sont peintres tous les deux. Il fait de grandes toiles, elle des petits formats. Il est riche, célèbre. Elle est connue d'une poignée d'admirateurs et de connaisseurs. Il s'enferme tout le jour dans son atelier pour travailler. La porte close, elle ne la franchit jamais. C'est une convention tacite entre eux. Elle fait marcher la maison. C'est elle qui a élevé leurs trois filles. Il reçoit les modèles qu'il peint. Des jeunes femmes qu'il ne revoit plus jamais ensuite. Quel est ce mystère qui fait que deux personnes traversent la vie ensemble ? Est-ce que cela s'appelle toujours l'amour ? Malgré les trahisons, les rapports de force, les jeux de séduction, la manipulation, la jalousie, la haine, l'envie de tout détruire. Malgré les enfants qui emportent chacun un morceau de notre chair. Malgré le fantôme des parents qui ne cesse de nous hanter. À quel prix un couple réussit-il à durer jusqu'à la fin ? Faut-il nécessairement qu'il y ait une victime ? Avec une lucidité impitoyable, servie par une écriture d'une rare maîtrise, Lori Saint-Martin explore cette folie à deux qu'est un couple. Couche après couche, elle élimine tous les mensonges, toutes les illusions, tous les simulacres, pour arriver à dessiner ce mystère, le plus grand qui soit, peut-être. L'auteur Lori Saint-Martin a publié deux recueils de nouvelles. Son travail de traductrice, en compagnie de Paul Gagné, lui a valu de nombreux prix. Elle enseigne la littérature à l'UQAM et a également publié de nombreuses études critiques. 1
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17.50 €
Les Quatre Saisons dans la vallée du Saint-Laurent
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C’est en 1980 que Jean Provencher a commencé la publication, avec C’était le printemps, de sa grande fresque sur la vie traditionnelle dans la vallée du Saint-Laurent. Le succès de ce premier volume n’a fait que s’accroître avec la parution des trois suivants, consacrés à l’été, à l’automne et à l’hiver. La présente édition reprend les quatre ouvrages originaux, enrichis d’une nouvelle iconographie en couleur. Comme dans une immense mosaïque, Jean Provencher nous donne à voir les mille et une facettes d’un Québec d’avant les bouleversements de la modernité, à une époque où la vie battait au rythme sans cesse recommencé des saisons.
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39.00 €
Les Rives prochaines
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Marcel a soixante-neuf ans. Il a tout connu de l’amour et se sait parvenu au-delà de toute aventure. Pourtant, il retrouve Marie-Ange, l’amie d’autrefois, qui l’accueille en ami. Près d’eux, Marin, le fils de Marcel autrefois délaissé, a du mal à trouver sa place dans le monde. Entre ces trois êtres va se tisser une étrange conversation, à travers laquelle il ne s’agit pas tant de tout se dire que de retrouver, pour chacun, le chemin de sa propre vérité, qui est aussi le chemin de la compassion et de l’acceptation de l’autre. Jusqu’à l’ultime réunion, jusqu’à l’ultime séparation.
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10.00 €
Les Têtes à Papineau
BC
Comment peut-on exister et s'affirmer quand on a hérité, génétiquement, de deux centres de pensée ; peut-on parler avec deux langues ? À la veille de prendre une grande décision existentielle – être ou ne pas être deux, c'est en effet la question – , les têtes à Papineau nous font partager leurs souvenirs intimes. Comment peut-on exister et s'affirmer quand on a hérité, génétiquement, de deux centres de pensée ; peut-on parler avec deux langues ? À la veille de prendre une grande décision existentielle – être ou ne pas être deux, c'est en effet la question – , les têtes à Papineau nous font partager leurs souvenirs intimes. Leur vie est un roman plein de contradictions et de surprises. Une affaire de cœur et de cerveau, un récit écrit en tête à tête.
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11.00 €
Les yeux tristes de mon camion
BC
" Sous le signe de la nostalgie et de la poésie du vivant, cet essai lumineux propose une véritable synthèse des rapports entre le territoire nord-américain et les êtres qui y évoluent. Sa langue imagée s'allie à la tendresse de son regard pour célébrer la grande et la petite histoire. " Comité d'évaluation par les pairs, Prix littéraires du Gouverneur général Après C'était au temps des mammouths laineux (2012), voici de nouveau une trentaine de petits essais écrits avec cet art qui est la marque unique de Serge Bouchard, le timbre même de sa voix : un art qui est à la fois celui de l'anthropologue, nourri par une attention passionnée aux visages et aux récits inépuisables des humains, et celui du poète, confiant dans les pouvoirs révélateurs de l'imagination et du langage. " Sous le signe de la nostalgie et de la poésie du vivant, cet essai lumineux propose une véritable synthèse des rapports entre le territoire nord-américain et les êtres qui y évoluent. Sa langue imagée s'allie à la tendresse de son regard pour célébrer la grande et la petite histoire. " Comité d'évaluation par les pairs, Prix littéraires du Gouverneur général " À travers son regard poétique, son amour de la race humaine, sa nord-américanité bien assumée, il transforme l'ordinaire en merveilleux. Du coup, le lecteur éprouve une certaine fierté à redécouvrir son patrimoine en découvrant Les yeux tristes de mon camion. " Manon Dumais, Le Devoir Prix du Gouverneur général du Canada 2017
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12.00 €
Lettres biologiques - recherche sur la sexualité humaine
BC
Avec ce volume, les Éditions du Boréal rendent accessibles au grand public un ensemble de textes inédits du frère Marie-Victorin. Ces textes, que le scientifique nommait lui-même ses « lettres biologiques », sont tirés d’une correspondance qu’il a entretenue pendant plus de dix ans, de 1933 à 1944, avec celle qui était son assistante à l’Institut et au Jardin botaniques de Montréal, Marcelle Gauvreau. Formant un tout cohérent, ils contiennent ses réflexions et enquêtes sur la sexualité. On y voit Marie-Victorin aborder un champ d’études nouveau à une époque où la morale dominante rendait impensable toute discussion publique sur le sujet. La publication de ces lettres s’imposait, car elles représentent une contribution importante à l’histoire de la sexualité au Québec et à celle de la vie religieuse. En effet, les sources sur la vie intime des religieux sont rares, et tout ce qui touche à la sexualité est resté tabou jusqu'aux années 1960, au Québec comme ailleurs en Occident. Si ces lettres risquent encore de choquer de nos jours, c’est parce qu’elles présentent une vision de la vie sexuelle et du célibat bien éloignée de celle d'aujourd'hui. Elles nous rappellent la « grande noirceur » qui entourait alors les questions sexuelles et nous permettent de mesurer le chemin parcouru depuis. Ces lettres intéresseront autant l’historien que le psychologue ou le psychanalyste, car elles nous font découvrir une amitié profonde et spirituelle entre un homme et une femme, fondée sur une relation à Dieu qui barre la route à une relation physique que les deux savent impossible. Elles intéresseront également un public plus vaste, en ce qu’elles permettent de poser des jalons essentiels dans la trajectoire d’un intellectuel qui a profondément influencé la société québécoise par sa liberté d’esprit et de parole ainsi que son désir de secouer les conventions.
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24.00 €
Lettres sur la sexualité humaine
BC
Cette édition rassemble pour la première fois Lettres biologiques du frère Marie-Victorin et les réponses de Marcelle Gauvreau publiées sous le titre Lettres au frère Marie-Victorin, en un seul volume, nous invitant à partager, au fur et à mesure qu'elle se déroule, cette étonnante aventure humaine. La publication, en 2018, des Lettres biologiques du frère Marie-Victorin a fait figure de révélation. Dans ces missives qu'il a adressées de 1933 à 1944 à son assistante d'alors, Marcelle Gauvreau, nous avons vu le grand scientifique aborder un champ d'études nouveau, la sexualité, en un temps où la morale dominante rendait impensable toute discussion publique sur le sujet. Nous avons alors découvert en Marie-Victorin un homme passionné, habité par le désir de briser les entraves que l'époque imposait à la fois au savant et à l'homme. Les réponses de Marcelle Gauvreau, publiées l'année suivante sous le titre Lettres au frère Marie-Victorin, nous ont révélé, par leur hauteur spirituelle, leur acuité intellectuelle et leur force d'expression, une épistolière qui n'a rien à envier à son illustre correspondant. La correspondance qui a inspiré le film Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles de Lyne Charlebois
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22.00 €
Lorsque le coeur est sombre
BC
Vient un temps dans la vie où le présent n'a presque plus de poids et où l'être ne possède rien de plus précieux ni de plus sûr que le souvenir de ce qu'il a été, de ce qu'il a vécu et de ce qu'il a perdu. Ghislain, un vieux comédien solitaire et à peu près oublié, a décidé de réunir quelques-uns de ses amis de longue date pour un repas au restaurant. Il y aura là Marie-Paule, l'ancienne maîtresse restée proche de lui, Yves, le romancier, Luc, le marginal, la jeune Annie, fille d'un ami disparu. Et bien des fantômes. Qu'attend Ghislain de ces témoins de son passé, que veut-il leur annoncer, qu'espère-t-il revivre en leur compagnie, personne ne le sait. Mais tous, sous le coup de cette invitation, sont amenés à penser à lui, à reparcourir eux aussi leur propre existence et à éprouver pour eux-mêmes la fuite du temps, l'approche inexorable de la fin. Cinq personnages différents qui prennent tour à tour la parole ; huit séquences échelonnées sur une seule journée, de dix heures du matin à minuit ; une attente qui se met progressivement en place : ce roman est construit avec la rigueur et la simplicité d'une pièce de théâtre.
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17.50 €
Louis Bernard. Entretiens
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Louis Bernard a été une des personnes les plus influentes au sein de l’État québécois pendant plus de trois décennies. Il a tour à tour été qualifié de «mandarin des mandarins», parce qu’il a été le patron de tous les fonctionnaires, et d’«éminence grise», en raison de sa participation aux décisions gouvernementales sous plusieurs premiers ministres. La plupart des Québécois savent peu de choses de celui qui a pourtant été un proche collaborateur de René Lévesque et de Jacques Parizeau, et qui a également conseillé Jean Lesage, Daniel Johnson, Jean-Jacques Bertrand, Robert Bourassa, Lucien Bouchard et Bernard Landry. En recueillant son témoignage sur les événements politiques qu’il a vécus et ses propos sur la gouvernance et l’avenir du Québec, cet ouvrage rend compte de sa contribution aux affaires publiques.
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20.00 €
Louis Riel et Gabriel Dumont
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L'excellent romancier canadien-anglais Joseph Boyden, d'ascendance métisse, fait revivre pour nous ces deux personnalités si contrastées en recréant de façon extraordinairement convaincante la pensée et la parole des deux hommes. Fou ou bien héros? Homme d'État visionnaire ou bien fanatique religieux? Qui était donc Louis Riel, l'homme qui a défendu son peuple contre l'invasion des colons blancs? L'homme en qui on reconnaît aujourd'hui le père du Manitoba et qui a enflammé les passions au Québec, soulevant la colère des francophones contre Ottawa et préparant le terrain aux luttes entourant la Conscription? Tout à l'opposé, Gabriel Dumont était un homme pragmatique, excellent chasseur, rompu aux tactiques de la guérilla, qui se méfiait du fanatisme de Riel. Il semble ne pas avoir mesuré les conséquences de son geste, quand il a ramené Riel de son exil américain. Et, bien sûr, il était loin de se douter que la pendaison de celui-ci allait attiser pour longtemps la mésentente entre les peuples fondateurs du Canada. L'excellent romancier canadien-anglais Joseph Boyden, d'ascendance métisse, fait revivre pour nous ces deux personnalités si contrastées en recréant de façon extraordinairement convaincante la pensée et la parole des deux hommes.
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14.00 €
Louis-Hippolyte Lafontaine et Robert Baldwin
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EssaiNouveauté hors office Automne 2011 Informations génériques Titre : Louis-Hippolyte Lafontaine et Robert BaldwinTraduit de l¿anglais par Hélène ParéColl. : EssaiAuteur(s) : John Saul Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 30 novembre 2011Format : 13 x 19 cm Prix : 15 eurosNombre de pages : 252ISBN : 978-2-7646-2126-4 Contenu du livre Aux yeux de John Saul, le Canada n¿est pas né en 1867. Il a véritablement été fondé, bien des années plus tôt, par deux visionnaires : Louis-Hippolyte LaFontaine et Robert Baldwin. Alors qu¿ils étaient de tempéraments opposés et que chacun affrontait sa part de tragédies personnelles, ils sont parvenus, de concert, à forger des principes et des politiques qui réussiraient à unifier le pays. Après l¿Union de 1840, ces leaders du Bas et du Haut-Canada se sont associés pour fonder un mouvement réformiste et réclamer un gouvernement responsable, soumis au pouvoir des élus plutôt qu¿à celui des gouverneurs impériaux. Durant leur ministère, de 1848 à 1851, en dépit d¿une opposition parfois violente, ils ont jeté les bases d¿une nation plus juste. Ils ont reconstruit l¿appareil judiciaire, établi un système public d¿éducation, officialisé le bilinguisme et dessiné les plans d¿un réseau routier national. Depuis des années, John Saul se passionne pour les destins croisés de ces deux hommes. Il nous en trace ici un double portrait inoubliable. L¿auteur Essayiste et romancier, John Saul a publié aux Éditions du Boréal, Réflexions d¿un frère siamois (1998), Dialogue sur la démocratie au Canada (2003) et Mon pays métis, quelques vérités sur le Canada (2008). 1
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15.00 €
Louise Beaudoin, Entretiens
BC
Militante de la première heure au Parti québécois, Louise Beaudoin a été tour à tour directrice de cabinet, déléguée générale du Québec à Paris, ministre des Relations internationales, ministre déléguée aux Affaires intergouvernementales canadiennes, de la Culture et des Communications, ministre responsable de l’application de la Charte de la langue française et, pour une nouvelle fois, ministre des Relations internationales et de la Francophonie. En plus de quelques séjours dans le secteur privé et culturel, elle a été consultante, analyste dans les médias et a donné plusieurs cours dans diverses universités. Grâce à ses liens avec la classe politique française, elle a su y gagner des appuis inestimables pour le mouvement souverainiste, déjà dans les années 1970, quand le Parti québécois était encore dans l’opposition, puis à l’occasion des campagnes référendaires de 1980 et de 1995. C’est elle qui a négocié avec Ottawa la participation du Québec au premier Sommet de la Francophonie en 1986. Elle a également joué un rôle central dans la relance des relations internationales du Québec à la fin des années 1990 et dans les négociations qui ont mené à la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO. Louise Beaudoin a laissé une trace indélébile dans le domaine de la culture, se portant à la défense du français et de la diversité des expressions culturelles. Dans ces fascinants entretiens, elle se remémore ses nombreux combats visant à assurer au Québec la place qui lui revient parmi le concert des nations.
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22.00 €
Lourdes
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Fraîchement arrivée du Nouveau Monde, Lourdes débarque à l'Université de T..., en Europe. Elle ne pouvait concevoir refuge plus inspirant, car c'est dans cette ville et nulle part ailleurs que Razuvaeva a écrit, donc vécu, sa révolution poétique. Moi aussi, se dit Lourdes, je suis venue ici pour me révolutionner, voyager à travers les mystères et vaincre la morfondeur ! Cette Chercheuse est moderne, se dit Lourdes, qui sentait que sa passion pour la littérature mal vieillie lui laissait un héritage handicapant –; d'abord le goût de l'allégorie et des mots bizarres, ensuite cette fascination injustifiable pour la charogne, le pou, la tortue et la femelle du requin, enfin trop peu de compassion pour les pauvres âmes atteintes d'optimisme. Elle tentait de vivre dans la peau d'un cadavre depuis longtemps pourri. Le XIXe avait le sang de la révolution dans les veines, le XXe avait le fer de l'industrie dans le cœur, le XXIe avait les déchets des médias dans le cerveau. Alors quoi ? Lourdes devait upcycler ces ordures. Ensoleiller le dépotoir mental était sa mission ! Fraîchement arrivée du Nouveau Monde, Lourdes débarque à l'Université de T..., en Europe. Elle ne pouvait concevoir refuge plus inspirant, car c'est dans cette ville et nulle part ailleurs que Razuvaeva a écrit, donc vécu, sa révolution poétique. Moi aussi, se dit Lourdes, je suis venue ici pour me révolutionner, voyager à travers les mystères et vaincre la morfondeur ! Au Laboratoire du Néo-Moi Féminisant, elle tiendra buffet comme à l'époque on tenait salon. Elle y offrira une variété de grignotines et de livres savants. Sa mission est simple, elle n'aura qu'à lier le faste à l'érudition, la volupté au nécessaire, et le symposium sur La Force féminine de Razuvaeva sera une réussite.
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22.00 €
Lumières vives
BC
René Lévesque, critique de cinéma ? On a oublié que, entre son retour d’Europe, où il a été correspondant de guerre, et son entrée à la télé vision de Radio-Canada, Lévesque a signé près de quatre-vingt-dix chroniques dans Le Clairon de Saint-Hyacinthe, reprises ici pour la première fois. Nous y découvrons avec étonnement un jeune loup de vingt-cinq ans, féroce, irrévérencieux, qui se révèle un prosateur éblouissant. René Lévesque n’aborde pas la critique cinématographique en dilettante. Il fait preuve d’une impeccable érudition, alternant critiques d’œuvres marquantes et analyses des conditions de production et de diffusion des films, particulièrement au Québec, petit territoire culturel engoncé entre la France et les États-Unis. S’il s’enflamme quand il veut partager ses enthousiasmes (pour Rome, ville ouverte ou Le Diable boiteux, par exemple) ou quand il fait l’éloge de ses réalisateurs de prédilection (Ford, Lubitsch, Hitchcock), il sait se montrer d’une réjouissante méchanceté quand il s’agit d'exposer la bêtise de ses « collègues » critiques, les ciseaux hypocrites de la censure, les produits stéréotypés d’une part importante de l'industrie hollywoodienne et la banalité d’un certain cinéma français. Il pose enfin un regard sans complaisance sur la production locale. Par la vaste culture de leur auteur, par son intelligence, par sa largeur de vues, ces textes offrent un portrait unique de la vie culturelle dans le Québec de l’après-guerre. Et ils nous offrent, en prime, la verve irrésistible d’un René Lévesque en toute liberté.
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29.00 €
Ma chère petite soeur
BA
Entre 1943 et 1970, Gabrielle Roy a entretenu avec sa sœur Bernadette une émouvante correspondance qui permet de mieux comprendre la vie et la personnalité de la grande romancière. Tout au long de sa vie d'écrivain, Gabrielle Roy a entretenu une correspondance très abondante, avec ses amis, avec ses lecteurs, et surtout avec les membres de sa famille. Ce volume rassemble 138 lettres inédites qu'elle a écrites à sa soeur aînée.
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17.00 €
Ma vie Rouge Kubrick
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C'est à l'âge de dix ans que Simon Roy a découvert The Shinning , médusé par une réplique : " Tu aimes les glaces, canard ? " Depuis, il l'a revu au moins quarante-deux fois, sans doute parce qu'il " contient les symptômes tragiques d'une fêlure " qui l'habite depuis des générations. La relation méticuleuse entretenue avec le maléfique récit lui aura permis d'intégrer les éléments troubles de sa " généalogie macabre ", d'en accuser le coup. Un ouvrage singulier, stupéfiant. The Shining , de Stanley Kubrick, cette histoire étrange située dans un hôtel où s'installent hors saison un écrivain, sa femme et leur garçon aux pouvoirs extrasensoriels, a impressionné une foule de spectateurs depuis sa sortie en 1980. C'est à l'âge de dix ans que Simon Roy a découvert ce film, médusé par une réplique : " Tu aimes les glaces, canard ? " Depuis, il l'a revu au moins quarante-deux fois, sans doute parce qu'il " contient les symptômes tragiques d'une fêlure " qui l'habite depuis des générations. La relation méticuleuse entretenue avec le maléfique récit lui aura permis d'intégrer les éléments troubles de sa " généalogie macabre ", d'en accuser le coup. Un ouvrage singulier, stupéfiant.
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9.00 €
Malgré tout on rit à Saint-Henri
BC
On dit qu’à Saint-Henri, tout est possible. Ici, les filles ressemblent toutes à des actrices de cinéma et Louis Cyr est encore assez fort pour porter n’importe quel destin sur ses épaules. Toutes les lignes du métro convergent et le bruit de fond de l’autoroute n’empêche pas les gens de rêver. On dit qu’ici des histoires s’écrivent, malgré tout, au milieu des obsessions débridées, des défaillances technologiques et des quiproquos. Sous les viaducs du CN et dans les replis de la fiction, on croise aussi bien des gangsters ineptes que des aînés en fugue ou des amoureuses désillusionnées. Plongée vertigineuse dans l’humanité d’un lieu, fruit d’un enthousiasme qui pourrait bien faire déborder le canal de Lachine, Malgré tout on rit à Saint-Henri raconte les tribulations d’une myriade de personnages hauts en couleur, nous livrant au fil des pages quelques-uns de leurs secrets les moins glorieux. C’est avec une oreille à l’affût des ouï-dire et un penchant pour l’insolite et le grotesque que Daniel Grenier s’aventure dans le quartier mythique de Florentine Lacasse, d’Yvon Deschamps et d’Oscar Peterson. À travers ces nouvelles, portraits, confessions et errances, Saint-Henri se dévoile pas à pas. Ou se dissimule peu à peu.
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10.00 €
Maltraiter ou punir ?. La violence envers les enfa
BC
La violence envers les enfants a toujours existé et existe encore. Ce qui a changé, c'est la sensibilité de la société, le degré de violence qu'elle tolère. Pendant des millénaires, des éducateurs bien intentionnés ont enseigné comment user des punitions corporelles, sans en abuser.Au Québec, du milieu du XIXe siècle à la Révolution tranquille, cette légitimation de la violence se retrouve dans les revues familiales, les livres destinés aux parents et les conseils dispensés par les responsables des courriers du cour. Deux dates ressortent dans l'évolution du discours éducatif et de la réalité vécue par les enfants : 1920, année du procès des époux Gagnon qui suscite une prise de conscience sans égale au Canada français, et 1940, avec l'apparition de " l'éducation nouvelle " basée sur la psychologie au lieu d'une interprétation littérale de la Bible. Peu à peu, les Québécois découvrent que non seulement la maltraitance s'enracine dans la pratique des punitions corporelles, mais que ces dernières constituent en elles-mêmes une forme de mauvais traitements. À quand l'abrogation de l'article 43 du Code criminel qui autorise encore l'emploi d'une force " raisonnable " pour corriger les enfants ? L'auteur
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23.00 €
Manam - Poche
BC
Rima Elkouri emprunte les chemins de la littérature afin de démêler les nœuds d'une mémoire familiale blessée.. À la manière de la défunte Téta, qui avait toujours une fable dans sa manche, elle raconte, avec générosité et pudeur, la tragédie arménienne. Au passage, sans emphase, elle nous donne accès à une certaine idée du Québec et de ses immigrants. Léa est institutrice. Tous les mois de septembre, elle accueille la vingtaine d'enfants qu'elle accompagnera pour la prochaine année. Chaque fois, elle brandit le dictionnaire devant eux, leur expliquant que c'est comme un coffre au trésor de vingt-six lettres. Elle leur dit qu'ils ont là tout ce qu'il faut pour raconter le monde. Même ce qui ne se raconte pas. Même les secrets qu'ils n'osent dire à personne. Même le silence. Le secret, le silence, n'est-ce pas justement une grande part de l'héritage que Léa a reçu de sa Téta, sa grand-mère tant aimée, qui vient de mourir à cent sept ans ? Dans la maison de Téta, aux allures de quai de gare, le repas commençait mais ne finissait jamais, la cousine débarquée d'Alep y croisait le neveu de New York ou l'amie de Marseille, tout ce beau monde s'alignait sur le mobilier kitsch, fumait le narguilé, riait aux éclats, mangeait beaucoup trop, prenait des nouvelles des " enfants ", ainsi nommés même à quarante ans. Mais il était un sujet dont Téta refusait de parler. Au début du siècle dernier, presque toute la population de Manam, où vivait sa famille, a trouvé la mort, soit sous les coups de l'armée turque, soit sur la route de l'exil vers la Syrie. Comment sa grand-mère et les siens avaient-ils survécu au massacre ? Dès que Léa lui posait la question, sa Téta, d'ordinaire si volubile, changeait de sujet : " Le Canadien sera éliminé en cinq ou en six, à ton avis ? " Rima Elkouri emprunte les chemins de la littérature afin de démêler les nœuds d'une mémoire familiale blessée. " Nos silences sont des tiroirs à double-fond ", écrit-elle. À la manière de la défunte Téta, qui avait toujours une fable dans sa manche, elle raconte, avec générosité et pudeur, la tragédie arménienne. Au passage, sans emphase, elle nous donne accès à une certaine idée du Québec et de ses immigrants. Elle le fait avec finesse et humilité, à hauteur de femme, d'homme et d'enfant, mettant à profit son habile talent de portraitiste pour nous faire découvrir des êtres courageux qui ont résolument choisi le côté de la vie.
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12.00 €
Manuel de la petite littérature du Québec
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C’est à travers des documents plus émouvants les uns que les autres que s’effectue ce voyage au pays des saints, des illuminés, des mystiques et des infirmes, auquel s’ajoute une iconographie d’époque présentant bien les horizons que nous sommes de toutes parts. On parle ici de Ludivine Lachance, l’infirme des infirmes, sourde-muette et aveugle, de nos stigmatisés et de nos martyrs en devenir, de la tuberculose et de l’alcoolisme, des monographies de paroisses et des écrivains obscurs, des poètes naïfs et des pamphlétaires. Ce Manuel de la petite littérature du Québec, paru à l’origine en 1974, constitue un véritable panorama de la souffrance, de la dérision et du désespoir collectif.
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Manuscrit de Pauline Archange
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Pour la première fois, trois romans de Marie-Claire Blais sont réunis en un seul volume: Manuscrits de Pauline Archange, Les Apparences et Vivre! Vivre!
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Maria Chapdelaine
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Ce classique de la littérature du xxe siècle a pendant longtemps été récupéré par les idéologies conservatrices qui ont voulu le présenter comme un " modèle de littérature canadienne " et même comme un " chef-d'oeuvre catholique ". Ce classique de la littérature du xxe siècle a pendant longtemps été récupéré par les idéologies conservatrices qui ont voulu le présenter comme un " modèle de littérature canadienne " et même comme un " chef-d'oeuvre catholique ". À des degrés divers, les très nombreuses éditions publiées jusqu'à tout récemment reprenaient les " corrections " qui servaient à perpétuer le mythe d'un Canada français où " rien ne devait changer ". La présente édition est conforme à celle de 1980, établie d'après le manuscrit original de Louis Hémon. Elle comprend un avant-propos, un relevé des variantes ainsi qu'un index des personnages et des lieux.
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Max au Centre Bell
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Je m'appelle Max. J'ai dix ans, des lunettes rondes et des cheveux frisés. Mon père m'a proposé d'aller voir un match de hockey. Montréal contre Toronto, que demander de mieux ? J'étais déjà allé au Centre Bell, mais jamais dans une loge ! Mais rien ne s'est passé comme prévu. Pour commencer, mon père n'a pas pu venir, et j'ai dû y aller tout seul... Je m'appelle Max. J'ai dix ans, des lunettes rondes et des cheveux frisés. L'autre jour, mon père m'a proposé d'aller voir un match de hockey. Montréal contre Toronto, que demander de mieux ? Une des plus grandes rivalités dans le monde du hockey ! Mes amis allaient être jaloux. J'étais déjà allé au Centre Bell, mais jamais dans une loge ! Cette fois, j'allais regarder un match depuis un salon privé. Quelle occasion incroyable ! Mais rien ne s'est passé comme prévu. Pour commencer, mon père n'a pas pu venir, et j'ai dû y aller tout seul... Max au Centre Bell est le premier tome d'une nouvelle série policière chez Boréal Junior. La serie complète est disponible sur Nabook.
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9.50 €
Mémoire brûlée - Une enquête de l'inspecteur MacNeice
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Comme tous les mois, l’inspecteur MacNeice effectue le long trajet jusqu’à la tombe de sa femme. C’est elle qui a voulu être enterrée loin de Dundurn, pour qu’il oublie l’espace d’une journée la grisaille de la ville ontarienne et le cri des sirènes. Mais, ce jour-là, un appel anonyme vient mettre brutalement fin à son recueillement : on signale un cadavre dans un chalet au bord d’un lac. À son arrivée sur les lieux du crime, MacNeice découvre une scène d’une troublante beauté. Une jeune femme vêtue d’une robe de soirée est élégamment allongée sur le plancher immaculé, le visage si paisible qu’on pourrait la croire endormie. Sa main, qu’on a pris soin de suspendre au-dessus d’un tourne-disque, interrompt à intervalles réguliers les notes déchirantes du Trio pour piano et cordes no 2 de Schubert. Son corps, lui, ne présente aucune trace de blessure, hormis une ecchymose sous le menton que l’inspecteur reconnaît aussitôt : la marque des violonistes chevronnés, celle que portait également sa femme. Pour résoudre ce meurtre aussi ignoble qu’ingénieux, conclut MacNeice, il faudra d’abord déterminer la cause mystérieuse du décès. Dans ce roman inaugural au style alerte et à l’atmosphère lugubre, Scott Thornley nous entraîne sur la piste de vieilles rancunes que le silence et les horreurs du passé ne sont pas parvenus à étouffer. Surtout, il nous offre avec MacNeice un personnage mémorable, adepte de grappa et de jazz, qui allie la rigueur de l’enquêteur à la sensibilité du virtuose.
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24.00 €
Mémoire d'outre-tonneau
BC
Premier roman publié par Victor-Lévy Beaulieu, en 1968, Mémoires d'outre-tonneau contient, en germe, toute l'oeuvre à venir Satan Belhumeur est un diable d'homme. Tanné de vivre une vie de fou et de pauvre malyreux, il s'est procuré un tonneau qu'il a roulé aux environs des Trois-Pistoles et là, écoeuré, il a laissé pourrir dans la poussière deux saint-joseph, puis il s'est promené, flambant nu, dans la bourgade, tenant d'une main son pénis et de l'autre une lanterne. Et il s'est écrié : " Je cherche un homme ! " Ce n'est que plus tard qu'il se rendra compte que cet homme qu'il cherche n'est que l'homme de lui-même. Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1981 Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 2001 Prix Gilles-Corbeil pour l'ensemble de son œuvre 2011
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10.00 €
Mendiant de l'infini
BA
En territoire tibétain, sur un plateau de 4500 mètres d’altitude, se dresse le mont Kailash, chaos de caillasse, de sable et de moraine. En faisant le récit de son voyage au Kailash, André Carpentier « déplie l’aventure », fût-elle tout intérieure.
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18.00 €
Mes débuts dans l'éternité
BC
Il est probable que je mourrai avant la fin de l’année. On est en mai. J’écoule mes journées à ne rien faire. Comme si je suivais une règle définie. Au fond, je me laisse porter par le temps. La vie se détache de moi petit à petit. Je ne proteste plus, je suis même devenu une sorte de croyant. Je crois fermement aux instants de paix qui me restent. Les personnages de ces brèves nouvelles ont pour la plupart dépassé ce que l’on considère habituellement comme le seuil de la vieillesse. Ils évoquent la disparition d’un ami, la visite en rêve d’un père mort depuis longtemps. Ils se remémorent leurs amours défuntes, feuillettent assidument les pages nécrologiques des journaux, caressent le rêve d’une fin de vie peuplée de lectures aussi libres que jouissives. Ce qui les réunit, c’est l’art subtil de Gilles Archambault, tout en clair-obscur, son regard oblique qui sait faire ressortir, sans jamais forcer le trait, l’inattendue richesse de chacun des instants qu’ils traversent.
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17.00 €
Métis Beach
BC
(Texte provisoire) MÉTIS BEACH Claudine Bourbonnais Éditions du Boréal Contenu du livre Hollywood, 2005. À cinquante ans, le scénariste Romain Carrier connaît enfin le succès. Sa série télévisée In Gad We Trust, une satire grinçante de l'Amérique et de sa relation avec Dieu, fait un tabac dans tout le pays. Romain Carrier, devenu Roman Carr, se taille une place enviable dans le monde du showbiz. Son arrivée à New York marque pour lui le début d'une nouvelle vie, sa véritable vie. Accueilli par une féministe flamboyante, qui lui ouvre grandes les portes de la liberté, le jeune Romain, encore marqué au fer par une religion étouffante, plonge avec délectation dans le New York bouillonnant des années 60. Il y croise des artistes, des écrivains, et se lie d'amitié avec un jeune Américain, Moïse, qui rêve d'écrire un autre Sur la route. Trente ans plus tard, l'Amérique n'est plus la même. La droite religieuse s'impose et prend sa revanche. Succès de l'heure, In Gad We Trust provoque la colère des fondamentalistes chrétiens, dont les plus extrémistes s'en prendront personnellement à Romain, avec violence. Grand roman sur les années soixante, Métis Beach nous entraîne sur les routes de l'Amérique et explore tous les grands thèmes des cinquante dernières années (Guerre du Vietnam, féminisme, sida, lutte pour l'égalité des droits). Métis Beach traduit à merveille l'extraordinaire mouvement de libération qui a marqué cette époque et l'irrépressible idéalisme qui a emporté la jeunesse. Claudine Bourbonnais met en scène des personnages entiers, flamboyants et attachants. Elle signe un roman aux multiples rebondissements qu'on ne peut pas lâcher et qui n'est pas sans rappeler les meilleurs romans de John Irving. L'auteur Claudine Bourbonnais est née à Montréal. Journaliste à Radio-Canada depuis 1990, elle anime des émissions d'information à RDI (Réseau de l'information) et présente les bulletins de nouvelles depuis 1995. Métis Beach est son premier roman.
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14.00 €
Mille après mille
BC
Qu’ont en commun Mary Travers, dite La Bolduc, aujourd’hui considérée comme la première autrice-compositrice de la chanson québécoise, Rudy Vallée, qui a perfectionné l’art du crooning à Broadway et à Hollywood, et le directeur de tournée Jean Grimaldi, qui a fait connaître Alys Robi ou Olivier Guimond fils dans tout le Nord-Est américain ? Tous les trois entretiennent des liens étroits avec les communautés issues d’un siècle de migration canadienne-française vers la Nouvelle-Angleterre. Tous les trois, artistes populaires eux-mêmes migrants ou descendants de migrants, sont des figures subversives, nomades, qui s’opposent au mode d’être et de pensée sédentaire en parcourant les routes qui vont de Montréal à New York. Mille après mille raconte tout autant l’histoire de ces artistes que celle des familles ouvrières qu’ils ont diverties et pour qui la mobilité était un mode de subsistance et d’existence, voire une culture, une identité. Plus précisément, c’est la « communauté imaginée » canadienne-française outre-frontière qui apparaît ainsi modulée par le contexte technologique et médiatique – la démocratisation de l’automobile, la popularisation du disque, de la radio, du cinéma, de la télévision –, lequel mène à l’essor de Travers, de Vallée et de Grimaldi. L’historien Pierre Lavoie propose ici une fascinante enquête sur la mémoire publique des francophones du Nord-est américain, illustrant l’importance de la célébrité, des médias et de ce qu’on nomme souvent péjorativement la culture de masse dans la création, la popularisation et la circulation des identités et des appartenances au XXe siècle.
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25.00 €
Mina parmi les ombres
BC
Ce n'est pas l'Afrique lointaine, exotique, que le lecteur retrouvera ici, mais celle dont le coeur bat au même rythme que le nôtre. L'Afrique des esclaves d'hier qui se prête encore aujourd'hui aux commerces les plus sauvages sous prétexte de mondialisation. L'Afrique où, comme en Occident, le pouvoir est entre les mains de forces obscures. Kerim vit à Montréal depuis bientôt vingt ans. Toujours, cependant, il a gardé contact avec Mina, sa muse, son capricieux modèle vers lequel il finissait inlassablement par revenir, Mina dansant seule sa farandole devant l'objectif de son antique appareil Nikon. Mais voici que, depuis quelque temps, les appels et les lettres de Mina se sont espacés. Il y a eu un dernier message inquiétant, puis plus rien. Il décide de rentrer au Port pour la retrouver. Le Port, c'est ainsi qu'ils appelaient la ville qu'ils ont tant parcourue ensemble, la plus grande d'un pays chétif qui s'étire entre les eaux bouillonnantes de l'Atlantique et le nord des savanes à l'orée du Sahel. Kerim refait leurs parcours anciens, espérant découvrir Mina au détour d'une rue. Il visite sa librairie désertée, lieu de son engagement politique et social. Il interroge les anciens amis avec qui tous deux faisaient du théâtre et narguaient l'armée de dictateurs fantoches. Incertaine, dangereuse même, sa quête donne lieu à un chassé-croisé de personnages aux motifs insaisissables. Quelle Mina retrouvera-t-il ? Se cachera-t-elle derrière un voile ? Chantera-t-elle le Christ ressuscité ? Portera-t-elle les marques de la torture ? Ce n'est pas l'Afrique lointaine, exotique, que le lecteur retrouvera ici, mais celle dont le coeur bat au même rythme que le nôtre. L'Afrique des esclaves d'hier qui se prête encore aujourd'hui aux commerces les plus sauvages sous prétexte de mondialisation. L'Afrique où, comme en Occident, le pouvoir est entre les mains de forces obscures. Et où les religions rivalisent d'imagination et de manipulation afin de convertir la population à la parole d'Allah ou à celle des Évangiles, sous l'oeil fatigué des antiques orishas. Porté par le souffle lyrique qui caractérise l'écriture d'Edem Awumey, Mina parmi les ombres est un hymne à la pérennité du désir, au pouvoir immortel de la beauté et au courage des femmes. © Jean Grand Prix littéraire de l'Afrique noire
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22.00 €
Mistouk
BC
Il y a plusieurs façons de faire revivre l'histoire. Gérard Bouchard s'est acquis une réputation internationale pour ses travaux savants sur la société québécoise et les collectivités neuves. Fondateur du projet Balsac, ce vaste fichier de la population du Québec, il recevait il y deux ans le Prix du Gouverneur général pour Genèse des nations et cultures du Nouveau Monde. Aujourd'hui, Gérard Bouchard a voulu incarner la société qui fait l'objet de ses études depuis de nombreuses années dans un grand roman historique. À partir de l'arrivée au Saguenay des premiers colons originaires de Charlevoix jusqu'à la Grande Guerre, Gérard Bouchard nous raconte l'histoire des Tremblay de Mistouk, et surtout celle du fils aîné, Méo, le géant, celui qui incarnait tous leurs espoirs, toutes leurs forces vives. Mêlant légende et vérité historique, c'est toute une société que Gérard Bouchard fait revivre: sa parole, ses humeurs, ses craintes, ses rêves, son courage. Il nous donne, contrairement à ce qu'on en a dit, l'image non pas d'une société étouffée sous le poids du souvenir et du clergé, mais bien celle d'une société en ébullition, passionnée par son avenir, à qui tout semblait possible et qui était chez elle partout en Amérique. Mais, surtout, Mistouk est une rencontre avec des personnages inoubliables que l'on voit évoluer dans une succession d'épisodes tour à tour drôles, émouvants et tragiques. 1
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14.00 €
Moeurs de province
BC
Le Québec est, jusqu'à nouvel ordre, une simple province, et les Québécois sont des provinciaux. Dans ce recueil de textes, qui fait suite à ses Chroniques d'un temps loufoque, François Ricard nous fait prendre conscience des avantages qu'il y a à vivre dans une province et à ne pas se trouver aux commandes du monde, ne serait-ce que la possibilité de voir celui-ci d'un peu loin, donc de le critiquer plus librement. Mettant à profit ce recul favorable à la réflexion, il nous invite à nous pencher sur des questions qu'on évite le plus souvent : Qu'est-ce qu'être moderne aujourd'hui ? L'anti-intellectualisme est-il le fléau que l'on dit dans notre société ? Le français est-il en voie de devenir une langue obsolète, même - et surtout - en France ? La littérature québécoise - pour peu qu'elle existe - serait-elle l'avenir de la littérature française ? Le salut peut-il passer par la poésie ? Mours de province, où l'essayiste ne manque pas également de rendre un hommage ému à quelques êtres qui l'ont marqué, est un livre qui n'a aucune vérité ni aucun salut à proposer, n'obéissant à rien d'autre qu'au besoin de ne jamais perdre de vue la complexité et la vanité de nos pensées et de nos existences, sans oublier, bien sûr, le plaisir d'écrire.
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17.00 €
Moments de parcs
BC
Cet ouvrage de flâneur, comme les deux précédents consacrés aux ruelles (Ruelles, jours ouvrables) puis aux cafés (Extraits de cafés), porte témoignage, au fil des jours, sur un réseau spatial qui est aussi un espace humain. Durant cinq ans, j’ai en effet plongé mes racines et déployé mes antennes dans l’archipel des parcs montréalais. Il en ressort un patchwork de moments de parcs où les sens et la sensibilité furent sollicités. C’est d’ailleurs ce que signifie le titre de ce livre, que les parcs y sont saisis dans les moments de leur fréquentation. Voici donc onze douzaines de fragments aussi autonomes qu’interdépendants, en quelque sorte des stances de flâneur portées par le dessein de côtoyer, sans souci d’exhaustivité ni de synthèse, cette part du monde qu’est le familier quotidien. J’ai choisi d’écrire sans plan sur l’expérience de juste être là, parmi d’autres, dans un espace commun, sans trop épier, mais de manière à saisir des extraits du sous-texte des choses humaines. Ces petits tableaux, qui sont répartis sur le mode des années calendaires, pourront aussi servir de point d’appui à qui voudra aller mener ses propres expériences de flânerie, dans les parcs ou ailleurs. Il est en effet proposé au lecteur d’imaginer, entre les fragments, des espaces blancs lui permettant d’ajouter ses observations à l’ouvrage. Le lecteur pourra ainsi privilégier les allers-retours entre ses propres flâneries et la lecture des fragments ici recueillis.
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22.00 €
Monsieur Melville
BC
Dans l'oeuvre de Victor-Lévy Beaulieu, Monsieur Melville représente un sommet indépassé jusqu'à maintenant et peut-être indépassable . C'est rien de moins qu'un livre total, qui convoque et intègre plusieurs registres d'écriture couvrant de multiples réalités. Il comprend une interprétation de l'ouvre de Melville - prétendant elle-même à la totalisation - et une réflexion sur le travail créateur et sur la nature et les conditions du discours critique (inspirée par Sartre). Il réunit des fragments autobiographiques sur l'enfance, l'adolescence, l'entrée dans le monde, qui nous racontent la naissance fiévreuse d'un écrivain. Il s'offre comme un prodigieux roman polyphonique d'abord en tant que fiction sur Melville et les siens, ensuite en tant qu'élément central, cour du cycle des Voyageries, enfin comme moment capital du développement de La Grande tribu, cette ouvre définitive qui hante l'auteur depuis sa venue dans le monde de la création. Monsieur Melville incarne exemplairement ce qu'attend Victor-Lévy Beaulieu de l'écriture: qu'elle exprime dans la flamboyance les aspirations les plus élevées de l'humanité, appelant ainsi au dépassement de soi et au " grand partage " avec tous. Jacques Pelletier
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20.00 €
Montcalm, général américain
BC
Louis-Joseph de Montcalm est aujourd’hui tenu pour l’unique responsable de la déroute française des plaines d’Abraham du 13 septembre 1759. Emporté par sa fougue, ce général adepte des batailles rangées à l’européenne aurait fait basculer une victoire facile en défaite écrasante en attaquant les forces de son rival britannique, James Wolfe. Sa précipitation aurait anéanti la puissance de feu exceptionnelle des miliciens canadiens et des guerriers autochtones de son armée. C’est cette vision caricaturale que vient remettre en question Dave Noël avec brio. En retraçant le parcours américain de Montcalm, l’auteur offre un portrait complet, sans complaisance, du général vaincu devant Québec. Et il nous permet de revivre la fameuse bataille selon une perspective toute nouvelle.
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18.00 €
Mourir par curiosité
BC
Il l’a vu, il l’a bien vu foncer le long de la voie ferrée et bifurquer sur la gauche. Le temps d’une nanoseconde, il était trop tard, Emmanuel s’est envolé sans avoir eu le temps de modifier sa ligne de course, il n’a jamais pu l’éviter, l’autre roulait trop vite. Un 4 x 4 contre un skateboard. Noir vide, noir plat, une petite mort. Ou la mort. Il ne sait pas, mais son cerveau fonctionne, la preuve, il pense encore. Ils défilent tous à son chevet, son père, sa mère, sa copine, Juliette. Puis repartent, tristes, désolés, dévastés. Seule Rose reste, sa tante Rose, elle qui était pourtant si discrète, la voici qui commence à lui raconter des histoires. Elle est intarissable, et c’est chacun des ancêtres d’Emmanuel – oncles, tantes, arrière-grands-pères et arrière-grands-mères – qui descend de sa branche de l’arbre familial pour revivre sur le souffle de Rose. Christiane Duchesne nous donne ici un roman tissé de mille et une histoires, où ses talents de conteuse captiveront encore une fois ses lecteurs de tous âges.
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20.00 €
Mourir, mais pas trop
BC
Il y a toutes sortes de manières de mourir, et d’ailleurs ne mourons-nous pas tous un peu chaque jour ? Que ce soit une séparation amoureuse, ou la révélation d’une infidélité de l’être cher, ou la prise de conscience que notre enfance nous a échappé à tout jamais, la vie est pleine de ces moments où quelque chose se termine, irrémédiablement, et où quelque chose commence peut-être. Mais comment en être sûr ? Au fil de ces treize textes, on voit se balader la grande faucheuse, revêtue d’une infinité de déguisements, dont ceux qui sont caractéristiques de notre époque : menaces terroristes, violence urbaine, vieillards qu’on abandonne, migration forcée. Elle nous glace le sang, bien sûr, chaque fois que nous l’apercevons, mais cela ne nous empêche pas, à l’occasion, de répondre à son sourire narquois ou grinçant en lui tirant la langue. « Dans Mourir, mais pas trop, la mort n’est pas seulement physique. C’est aussi la fin de l’enfance, de l’amour ou de l’innocence, vue par une nouvelliste de talent, en 13 textes tragicomiques à la construction implacable. » Josée Lapointe, La Presse
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11.00 €
Muette
BC
Catherine, à la différence de sa mère et de son père, est une personne normale. C'est-à-dire qu'elle est dotée de l'ouïe et de la parole, tandis que ses parents sont catégorisés par la société comme " sourds-muets ". Très tôt, Catherine apprendra peu à peu à écouter sa propre voix, à l'imposer, à donner un sens au chaos sonore dans lequel l'a plongée sa naissance. Catherine, à la différence de sa mère et de son père, est dotée de l'ouïe et de la parole, tandis que la société a accolé à ses parents l'étiquette de " sourds-muets ". Ainsi, dès son âge le plus tendre, Catherine devra malgré elle se faire leur interprète, leur lien avec le monde, la dépositaire de tous leurs secrets. Dans Muette, elle nous raconte son enfance semblable à nulle autre, partagée entre la honte de ses géniteurs et l'appel irrésistible de leur amour, entre sa mère à qui la parole a été refusée et sa grand-mère qui parle trop. Car si les deux femmes de sa vie ont quelque chose en commun, l'une dans ses cris informes et l'autre dans son babil inextinguible, c'est que ni l'une ni l'autre n'a conscience des limites, n'a conscience de ce qu'une fillette peut ou ne peut pas, doit ou ne doit pas, savoir. Traversée par toutes ces paroles, Catherine apprendra peu à peu à écouter sa propre voix, à l'imposer, à donner un sens au chaos sonore dans lequel l'a plongée sa naissance.
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19.00 €
Naïm Kattan Entretiens
BA
Entretiens avec Naïm Kattan, romancier et intellectuel canadien d'origine irakienne. Il y raconte son parcours personnel et culturel depuis les années cinquante. Né à Bagdad, Naïm Kattan est arrivé à Montréal en 1954. Le Canada, le Québec, il les a choisis, et il a toujours refusé de se considérer comme un exilé. Cependant, rejeter l'exil ne veut pas dire renier l'étranger en soi. Dès son arrivée au Canada, Naïm Kattan a accepté sa différence, il a revendiqué l'ailleurs en lui. Il a également compris qu'être étranger pouvait être un avantage, surtout dans un pays où se creusaient de nouveaux clivages culturels. Sans nier le fait que les cultures se transforment souvent en instruments de pouvoir et parfois même d'oppression politique, Naïm Kattan a fait le pari du dialogue. Ce dialogue s'est avant tout joué sur le plan de l'amitié. Comme en témoignent ces entretiens, de profondes complicités ponctuent son parcours – André Laurendeau, Jean Éthier-Blais, Jean-Guy Pilon, Nicole Brossard, Gaston Miron, Jacques Godbout, Jacques Allard –, mais il s'est également incarné dans une œuvre de romancier et dans une brillante carrière de haut fonctionnaire dans le domaine culturel. Les entretiens qui composent ce livre tentent d'analyser le rôle de la culture dans la construction des identités collectives et dans l'instauration d'un dialogue des communautés et des nations. Plus précisément, ils cherchent à rendre compte des transformations culturelles qui ont façonné le Québec depuis les années cinquante et qui ont influencé son devenir, autant dans son évolution nationale que dans ses rapports avec d'autres cultures, en Amérique du Nord, en Europe et ailleurs dans le monde.
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15.50 €
Ne regrette pas ce qui se dérobe
BA
Quand elle nous a quittés en 2014, Colette Brossoit a laissé derrière elle des textes qui ont été recueillis et qui sont présentés ici par son amie Nadine Marchand. On y découvre une voix unique, à la fois tendre, blessée, déterminée, mordante, la voix d'une femme pour qui l'écriture était une compagne irremplaçable, une femme dont le seul combat a été de vivre pleinement. Laisse ta main guider ta plume Laisse ton esprit au repos Accueille ce qui se présente Ne regrette pas ce qui se dérobe Mets toute ton acuité À sentir, entendre, voir, goûter Le présent qui rôde autour de toi En 1980, avec la complicité de son compagnon, Pierre Villeneuve, et de l'architecte Luc Laporte, Colette Brossoit créait le restaurant L'Express, dont elle a été l'âme et l'inspiratrice. Cet établissement allait tout de suite devenir un des phares de la restauration montréalaise. Pendant qu'elle veillait aux destinées de ce lieu qu'elle considérait un peu comme " un service public ", Colette Brossoit entretenait une passion secrète, l'écriture. Férue de théâtre et de littérature, elle notait ses impressions sur les pièces et les films qu'elle voyait, sur les livres qu'elle lisait. Elle donnait libre cours à son enthousiasme pour ses auteurs de prédilection : Tchekhov, Anouilh, Lalonde. Elle se remémorait également, elle qui avait une formation d'actrice, ses débuts au théâtre, ses rencontres avec le clan Villeneuve, avec Hélène Loiselle, qui allaient se traduire en de profondes amitiés. Elle parlait aussi de sa famille de L'Express, avec qui elle a partagé tant d'heures difficiles ou exaltantes. Surtout, elle revivait son enfance, ses rêves, ses chagrins, son destin de femme, d'amoureuse, d'artiste et d'entrepreneure. Quand elle nous a quittés en 2014, Colette Brossoit a laissé derrière elle des textes qui ont été recueillis et qui sont présentés ici par son amie Nadine Marchand. On y découvre une voix unique, à la fois tendre, blessée, déterminée, mordante, la voix d'une femme pour qui l'écriture était une compagne irremplaçable, une femme dont le seul combat a été de vivre pleinement.
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20.00 €
Nid de pierres
BC
Le Nid de pierres, 1er roman de Tristan Malavoy, mêle les voix du passé et du présent. Traversé par des légendes abénaquises, il évoque de façon magistrale les mystères qui se trament sous la surface - la vie, la mort, l'amour, le temps - et qui tracent, malgré la sécurité mensongère que nous propose le monde actuel, les ultimes frontières de notre présence sur Terre. Laure et Thomas se sont retrouvés, reconnus. Après les embrasements et les désillusions de la vingtaine, ils décident de quitter la ville et achètent une maison dans le village qui les a vus grandir. Ce retour aux sources marque le début d'une vie nouvelle, faite de promesses. Le temps n'est-il pas venu de songer à mettre un enfant au monde, qu'ils sauront protéger du mal, de toutes ces forces qui nous guettent au-delà de la mort ? Mais les morts, les disparus, ne les oublions-nous pas trop vite ? N'oublions-nous pas qu'un gouffre peut s'ouvrir au détour du sentier le plus familier ? Envoûtant, Le Nid de pierres, premier roman de Tristan Malavoy, mêle les voix du passé et du présent. Traversé par des légendes abénaquises d'une sombre beauté, il évoque de façon magistrale les mystères qui se trament sous la surface - la vie, la mort, l'amour, le temps - et qui tracent, malgré la sécurité mensongère que nous propose le monde actuel, les ultimes frontières de notre présence sur Terre.
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18.00 €
Noces de coton
BC
Comme à chaque aube, pour accepter cette évidence que tout ce que je possède, c’est un pauvre corps et non pas ce qu’on pourrait appeler une terre à soi, un pays, un bercail, j’ai regardé la photo que m’a offerte un jour un vieillard quelque part dans un bourg paumé du Liberia. J’ai regardé la photo, le corps grêle, souffreteux et le dos meurtri de Samuel Brown. Samuel fouetté à mort par le sieur James Hoogan, contremaître discipliné, un matin de l’année 1850, par un beau soleil dans un champ de coton de l’Alabama. Dans une ville africaine située quelque part entre le Sahel et la côte atlantique, le planteur de coton Toby Kunta prend en otage un journaliste berlinois dans la salle d’exposition d’un musée. L’homme demande un dédommagement de plusieurs millions de francs pour lui-même et un groupe de paysans ruinés par la production de coton transgénique. Alors que le ton monte à l’intérieur du musée et qu’un bras de fer s’engage avec le chef de la police, Kunta se met à brûler une à une les œuvres exposées et menace de faire de même avec son prisonnier s’il n’obtient pas justice. Avec ce huis clos au rythme haletant, où les mots et les gestes vibrent de colère et d’espoir, Edem Awumey nous entraîne dans un périple contemporain sur la route du coton, de l’Afrique des savanes au sud étasunien, des salons luxueux de Berlin aux champs du Rajasthan indien arrosés au glyphosate, des vallées de l’Ouzbékistan recouvertes par la fibre blanche aux filatures de Dacca au Bangladesh. C’est le roman de la traversée de mondes en lutte contre le diktat de multinationales. C’est un cri de liberté trop longtemps retenu qui éclate enfin avec une violence tonitruante.
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22.00 €
Noces de sable
BC
Baie des Chaleurs, 1835. Gabriel Foucault va mourir dans sa belle demeure anglo-normande. Il dévoile à son fils, Victor, sa jeunesse dans ce village de pêcheurs où la dette envers les maîtres se transmet d'une génération à l'autre. Mais il y a surtout le souvenir de Catherine, la fille de Richard Thomas, le riche marchand dont l'esprit et la loi règnent sur le village. Venue là pour un été, elle a lié son destin au jeune Gabriel, le plus insoumis des garçons de la place. Rachel Leclerc publie en 1995 son premier roman, Noces de sable, qui reçoit le Prix Henri-Queffélec à Concarneau et est sélectionné au Festival du premier roman de Chambéry, en Savoie.
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9.00 €
Noir satin
BC
Spécialiste de la musique Jazz, Stanley Péan présente ici une galerie de musiciennes qui ont connu la gloire avant de tomber dans l'oubli, autant de destins d'artistes qui ont été injustement négligées, mésestimées, cancellées par les historiens patentés du jazz, des hommes en grande majorité. Quinze portraits, que des femmes, quinze musiciennes qui ont connu la gloire avant de tomber dans l'oubli. Pianistes, chanteuses, compositrices, trompettistes, elles ont tout donné d'elles à cette musique issue de la rude histoire des Noirs, une épopée des plus dignes dans laquelle ces grandes oubliées méritaient de retrouver leur juste place. Ma Rainey, Lil Armstrong, Valaida Snow, Hazel Scott, Mary Lou Williams et bien d'autres, toutes artistes accomplies et à découvrir en les imaginant dans leurs habituelles robes de satin noir.
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22.00 €
Notes pour moi-même - Carnets 2002-2012
BA
« Le vieil homme qui, tout à l’heure, arpentait la véranda en regardant les arbres coloriés par l’automne, cherchant un mot qui ne voulait pas venir, remâchant des pensées inchoatives qui n’étaient que de vagues sentiments, enfermé dans sa boule de presque malheur, c’était moi. » Cette phrase aussi belle que poignante, Gilles Marcotte, qui allait avoir 83 ans, la notait le 29 septembre 2008 dans les carnets qu’il avait pris l’habitude de tenir depuis vingt-cinq ans et où il consignait « pour lui-même » les pensées et les sentiments que lui inspiraient, à travers les hasards de la vie quotidienne, les livres (innombrables) qu’il lisait, les œuvres musicales qu’il ne se lassait pas d’écouter, les échanges avec ses collègues, les paysages qui se présentaient à lui, tel ou tel événement de la vie politique ou littéraire, ou encore les souvenirs qui le visitaient parfois, d’un ami disparu, d’un fait de son enfance, d’une émotion qui soudain refaisait surface. À travers ce désordre apparent, c’est toujours la même voix qui se fait entendre, tantôt ironique et légère, tantôt appliquée, la même présence qui se manifeste, celle d’un homme pétri de culture et de foi, mais qui ne finit jamais de s’interroger, d’attendre, d’espérer une meilleure connaissance non seulement de lui-même (rien n’est plus étranger à ces pages que le narcissisme) mais surtout du monde humain qui l’entoure, le plus proche (le Québec et sa littérature) comme le plus lointain (dans le temps et dans l’espace). Et cette soif d’humanité, cette attention de chaque instant, ne peut se réaliser que dans et par l’écriture, même cette écriture la plus humble qui soit, la moins endimanchée, la plus spontanée : celle du carnet. De cette matière accumulée au fil des années, Gilles Marcotte a tiré lui-même, en 2002, un premier volume intitulé Des livres et des jours, 1993-2001 (Boréal). Rassemblées par des membres de sa famille, voici maintenant, à titre posthume, les pages qu’il a écrites pendant la décennie qui a suivi, de 2002 à 2012, c’est-à-dire jusqu’à ce que la maladie l’oblige à se taire. Ce sont donc ses derniers mots.
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22.00 €
Nous autres, les autres
BC
Fine analyste de discours idéologiques et libre flâneuse de parcours urbanistiques, Régine Robin, historienne, sociologue, écrivain, s'est toujours préoccupée, en lisant, en écrivant et en marchant, des questions politiques d'identité, de culture et de mémoirre. Arrivée à Montréal en 1977, professeur et citoyenne, pugnace républicaine devenant Canadienne et prêtant serment d'allégeance à la reine d'Angleterre (elle aurait préféré le faire sur la bible de Proust), l'auteur de La Québécoite, au bout de trente ans de résidence première, évoque, convoque et disloque tout ce qui fait qu'elle est " devenue d'ici " même si, comme elle l'écrit, " je ne me suis jamais sentie chez moi ". Dans ce livre qui inaugure la collection " Liberté grande ", on trouve une indéniable et cinglante analyse du nationalisme québécois et un questionnement inquiet sur la transculture et l'écriture migrante. Bilan d'une " allophone d'origine française ".
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21.00 €
Nouvel Onglet
BC
Un portrait ironique et sensible des milléniaux. Premier roman Concepteur de jeux vidéo, Thomas, 26 ans, Québécois francophone, vit dans le Montréal branché. Son boulot l'embête et, ni les sorties dans les bars, ni les fêtes, ni les rencontres sur Facebook ne réussissent à éliminer son spleen. Il est de plus en plus tenté de franchir le pas : ouvrir un nouvel onglet dans sa vie. Thomas est concepteur de jeux vidéo. Son travail l'embête, mais il hésite à remettre sa démission pour se consacrer à l'écriture. Après tout, les projections de films organisées par ses colocs dans la cour de leur appartement du Mile End ne suffiront jamais à générer les revenus nécessaires pour payer le loyer et les factures d'électricité. Au fur et à mesure que se succèdent les fêtes, plus ou moins réussies, les sorties dans les bars, toujours aussi futiles, les rencontres et les discussions sur Facebook, les cours de création à Concordia, Thomas est de plus en plus tenté de franchir le pas : ouvrir, encore une fois, un nouvel onglet dans sa vie, une nouvelle fenêtre, une page vierge qui sera également pour lui un nouveau départ. " Nouvel onglet saisit avec une grande habileté le spleen, l'isolement et le désengagement qui caractérisent une génération émotionnellement détruite par Internet, jetée à la dérive dans un monde où tout est connecté mais où chacun est enfermé dans sa solitude. " Quill & Quire
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19.00 €
O Saisons O Châteaux
BC
Qu’il emprunte le rôle de l’automobiliste, du jardinier, du voyageur plus ou moins égaré, de l’amateur de rêves, qu’il se voie en fils ou en père, qu’il rie ou qu’il pleure, le narrateur des textes ici rassemblés garde partout la même ironie et la même candeur, le même souci de saisir au plus près la joie et l’angoisse qu’apporte le simple fait d’être, d’écrire, de penser. « Homme du quotidien je demeure, écrit-il, attentif à ne pas saccager mes contradictions, et naïf dans la désillusion. » Illustrant par excellence l’art à la fois intime et amical de la « chronique », ces textes sont écrits au plus près de l’expérience vécue ou remémorée, et en même temps s’adressent au lecteur comme à un confident de toujours. Il y est question de la nature, de la mort, de la mélancolie, de l’amour, du taoïsme, mais aussi de la télévision, de la nuit, et même des bretelles d’un vieil oncle disparu. Il y est question de la pensée la plus haute, mais aussi de la sensibilité la plus vive. Il y est question, en un mot, de chacun de nous, de cela qui en nous vibre et attend, qui se parle à soi-même tout en ayant besoin de parler aux autres. La poésie comme art de vivre. La vie comme milieu de la vraie poésie.
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Oeuvre Poétique 1950-1990
BC
40 ans d'oeuvre poetique de la talentueuse Anne Hébert. La poésie est une expérience profonde et mystérieuse qu'on tente en vain d'expliquer, de situer et de saisir dans sa source et son cheminement intérieur. Elle a partie liée avec la vie du poète et s'accomplit à même sa propre substance, comme sa chair et son sang. Elle appelle au fond du coeur, pareille à une vie de surcroît réclamant son droit à la parole dans la lumière. Et l'aventure singulière qui commence dans les ténèbres, à ce point sacré de la vie qui presse et force le cœur, se nomme poésie. Prix Alain-Grandbois de l'Académie des lettres du Québec 1993 (Le Jour n'a d'égal que la nuit ) Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1978 Prix du Gouverneur général 1975 (Les Enfants du Sabbat ) Prix Fleury-Mesplet pour l'ensemble de son œuvre 1987 Prix France-Québec / Jean-Hamelin pour l'ensemble de son œuvre 1999 Prix France-Québec / Jean-Hamelin pour l'ensemble de son œuvre 1999 Prix Gilles-Corbeil pour l'ensemble de son œuvre 1993 Prix littéraire Canada-Communauté Française de Belgique pour l'ensemble de son œuvre 1988 Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour l'ensemble de son œuvre 1976 Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1958
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Oeuvres poétiques 1957-1996
BC
RomanHors office Printemps 2011 Informations génériques Titre : Ouvres poétique 1957-1996Coll. : Boréal CompactAuteur(s) : Marie-Claire Blais Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 juillet 2011Format : 13 x 19 cm Prix : 10,50 eurosNombre de pages : 192ISBN : 978-2-89052-873-4 Contenu du livre Voici pour la première fois rassemblée toute l'ouvre poétique de M.-C. Blais, de ses premiers textes parus dans Les Écrits du Canada français et depuis longtemps introuvables, jusqu'à ses plus récents poèmes. L'auteur Marie-Claire Blais est né à Québec en 1939. Acclamée comme un des plus grands écrivains de sa génération, son ouvre est traversée à la fois par une violence et un lyrisme qui la rende authentique et exigeante. Sa prolifique carrière d'écrivain (plus de vingt romans) lui a valu de très nombreux prix, dont, le Médicis, le prix David, le Prix de l'Union latine, le Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco. Elle a été plusieurs fois lauréate du Prix du Gouverneur général. 1
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Ombres de la nuit. Les nuits du blues T5
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Une nouvelle enquête de Blues, le chat détective : un chien étrange se plaint de la disparition de son frère... Binocle, le vieux rat, toujours de bon conseil, oriente Blues vers le fou de l'île, celui qui rêve de créer l'animal parfait : une bête ultra rapide avec une dentition puissante et des griffes acérées.
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On est de son enfance
BC
L'enfance est le cœur battant de ces nouveaux carnets de Robert Lalonde, qui font dialoguer, avec une infinie pudeur, l'œuvre du romancier avec celle de l'essayiste. Rarement l'œil et la plume, la note et le rythme, n'auront été aussi intimement accordés que dans ces textes de maturité de l'un de nos plus grands écrivains. C'est que l'enfance qui convoque la merveille charroie aussi le mal-être. Le petit garçon blessé, qui n'a guéri qu'à demi, se faufile encore sous la galerie, le cœur serré. Il se croit bien caché. Il prie qu'on ne le trouve pas. Il sait qu'on va le trouver. Il entend le pas pesant de l'homme de sa vie au-dessus de sa tête. Il tremble. Il attend. Il n'a nulle part où aller afin de cesser d'exister. Il se reniera encore une fois. Et ce ne sera pas la dernière. L'enfance occupe une place importante dans les œuvres de fiction de Robert Lalonde. Elle est le cœur battant de ces nouveaux carnets, qui font dialoguer, avec une infinie pudeur, l'œuvre du romancier avec celle de l'essayiste. En nous invitant à l'accompagner dans ses promenades et ses errances, Robert Lalonde nous ouvre encore une fois les yeux à la beauté inépuisable du monde. En partageant avec nous son quotidien de "scribouilleur", comme il le nomme, il nous rappelle combien la lecture et l'écriture sont des formes de résistance, des moyens de survie. Rarement l'œil et la plume, la note et le rythme, n'auront été aussi intimement accordés que dans ces textes de maturité de l'un de nos plus grands écrivains.
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Onze petites trahisons
BC
Recueil de nouvellesNouveauté Printemps 2011 Informations génériques Titre : Onze petites trahisonsColl. : Boréal compactAuteur(s) : Agnès GrudaÉditeur : Éditions du BoréalDate de MEV : 19 mai 2011 Format : 13 x 19 cmPrix : 11,50 ?Nombre de pages : 296ISBN : 978-2-7646-2076-2 Contenu du livre Peut-on vivre sans commettre de trahison ? Sans se trahir soi-même ou ceux qui partagent notre vie ? N'est-ce pas inévitable, n'est-ce pas un mouvement aussi naturel que de respirer, que de tomber amoureux ? La trahison, c'est la clé dont se sert l'auteur pour avoir accès au plus secret de l'âme des personnages qu'elle met en scène dans ces nouvelles. Une femme qui refuse d'appeler son frère au chevet de leur mère mourante, une adolescente qui laisse tomber un ami pour mieux s'intégrer dans son pays d'accueil, une mère qui conçoit l'enfant d'un homme sans le lui dire, un grand artiste qui se révèle un être humain d'une confondante banalité, chaque fois le narrateur ou la narratrice se rend compte que sa vie a pris un tour inattendu, imprévisible, et ce moment éclaire, rétrospectivement, tout le chemin parcouru jusque-là. Avec une écriture lumineuse, qui par sa simplicité même fait naître chez le lecteur une subtile émotion, Agnès Gruda signe ici sa première ouvre de fiction. L'auteur Agnès Gruda est née à Varsovie. Installée à Montréal depuis plusieurs années, elle est journaliste au quotidien La Presse, où elle s'occupe des questions internationales. " Pari réussi pour la journaliste Agnès Gruda, qui fait ses premiers pas du côté de la fiction: ses Onze petites trahisons révèlent une plume suave, minutieuse, d'une rare finesse. Et d'une délectable cruauté ". Le Devoir " Ce sont de magnifiques nouvelles! " Vous m'en lirez tant/ Radio-Canada " Un remarquable premier recueil. " - La Presse " Onze petites histoires de trahison absolument délicieuses de la première à la dernière. " 98,5 FM / Montréal maintenant " Agnès Gruda a toujours le mot juste. Elle compose ainsi des tableaux d'une étonnante clarté." Voir Arguments de vente Pour découvrir un nouvel auteur québécois ; Pour les amateurs de nouvelles ; Pour un public plus spécifiquement féminin ; Pour le plaisir d'une lecture à la fois divertissante et troublante sur un thème universel : la trahison 2 PAGE \* MERGEFORMAT 1
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Où irez-vous armés de chiffres ?
BC
En ces temps que les médias n’arrivent plus à qualifier, à la vitesse où le train fonce dans le tunnel bouché, quiconque subit du harcèlement au travail et de la violence psychologique et sociale sera ici en terrain connu. On y lit les mœurs réfrigérantes et le néo-cynisme de l’époque occupée à pleine capacité par la lutte des places, le narcissisme ambiant et la mort de l’empathie. Considérés miroirs déformants, coupables éhontés ou menteurs de première, on abandonne les gens brisés si jamais on a pris le temps d’entendre ce qu’ils peinent à raconter. Stress garanti. Cœurs serrés. Rythme d’enfer. Fidèle à sa manière, Hélène Monette allie prose, poésie, lyrisme et rythme fulgurant. Elle dénonce avec l’énergie du désespoir et la force de ses mots les conditions de travail de ce qu’on nomme maintenant le capital humain.
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Papineau. Erreur sur la personne
BC
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Parcours d'un écrivain
BC
Juin 1963. Une jeune autrice québécoise de vingt-trois ans arrive aux États-Unis, lauréate d'une bourse Guggenheim. Elle choisit de s'installer à Cambridge, au Massachusetts, à quelques pas de l'Université Harvard et de ses fabuleuses bibliothèques. Ses premiers romans ont été remarqués aussi bien à Paris qu'à Montréal, mais rien ne l'a préparée à affronter le nouveau milieu qui sera le sien et que domine la présence redoutable du grand critique Edmund Wilson. Elle découvre en même temps une communauté d'artistes qui lui servira de modèle, ainsi que le combat de toute une jeunesse contre le racisme qui la marquera à jamais. Marie-Claire Blais a rédigé ces souvenirs trente ans après les faits, alors qu'elle s'apprêtait à écrire son œuvre maîtresse, le cycle " Soifs ". Nous découvrons donc à travers ses yeux Key West, où elle vient de s'installer, sa faune et ses rues écrasées par le soleil, qui inspireront les personnages et les décors de sa grande fresque. Ces deux moments charnières de sa vie et de son œuvre se trouvent donc superposés ici, offrant à tous ceux qui s'intéressent à Marie-Claire Blais une rare et précieuse plongée au cœur de son processus créateur.
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Paris en miettes
BC
Des romanciers québécois ont parfois pris le risque d’emmener leurs personnages à Paris pour qu’ils essaient (désir, velléité, épreuve ?) d’y vivre. Yan Hamel, lisant ces romans que signèrent Anne Hébert, Marie-Claire Blais, Jacques Poulin, Michel Tremblay, Gail Scott, Jacques Godbout, Victor-Lévy Beaulieu, la Manitobaine Gabrielle Roy et l’Acadienne France Daigle, n’a pu que constater les tristes inappétences de ces émigrés romanesques, un mal-être nourri d’un sourd et profond sentiment de servitude culturelle. Il rage devant ce constat, il s’emporte et se fait, en héraut tocard, le ramasse-miettes de ces agapes ratées.
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Parlez-moi d'amour
BA
Les nouvelles de S. Jacob nous portent aux sources de la parole amoureuse, jusqu'à ce lieu originel où elle nous est transmise pour que nous puissions à notre tour la transmettre.
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Parlons de moi
BC
«G. Archambault est un écrivain délicat dont l'humour n'est jamais vulgaire. Il sait rendre le pathétique d'une vie de raté sans pour autant réduire l'homme au rang de la triste bête.» Jean Éthier-Blais, Le Devoir
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Pas besoin de dire adieu
BC
Prendre le large, se barrer, ficher le camp, n’est-ce pas ce qu’il faut toujours choisir ? Pour échapper au regard méprisant de nos nouveaux camarades au baccalauréat en arts visuels. Pour aller retrouver cette fille qui est enfin réapparue sur Instagram. Pour éviter de revenir au bureau après un congé de maternité et d’être considérée comme la plus junior à nouveau. La seule chose à faire n’est-elle pas de partir pour Bucarest, ou pour Amarillo, au Texas, ou pour la destination que nous choisirons au hasard sur l’écran en arrivant à l’aéroport ? Pas besoin de dire adieu non plus à cet ami d’enfance qui s’enfonce dans sa solitude forcenée, à ce voisin à la campagne qui semble épier nos moindres gestes, à cette femme dont nous découvrons quinze ans plus tard qu’elle a eu un enfant de nous. Il suffit de couper les liens, de reprendre le chemin de la ville, d’éteindre notre ordinateur. Marie-Sarah Bouchard nous montre le moment précis où chacun de ses personnages refuse de répondre à ce qu’on attend d’elle ou de lui. Ce premier recueil de nouvelles est la révélation d’une écriture, légère, lumineuse, mais qui frappe chaque fois en plein cœur.
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Pas de poisson pour le réveillon
BC
Il fait si froid que j’en ai les moustaches congelées ! A-t-on idée d’envoyer un chat sous la neige l’avant-veille de Noël ? Pourtant, il faut y aller, un malheur est arrivé : Rudolph a disparu ! Et après tout, c’est mon boulot de rechercher les disparus. Attendez, je me présente : Blues le chat, meilleur détective privé au monde !
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Pas pire
BC
Partant ici d’un tableau de Bruegel, là d’une médaille de saint Christophe ou des entrelacs de la langue acadienne, Pas pire raconte les égarements drolatiques d’une agoraphobe coincée entre la rivière de son enfance et les méandres de la vie d’artiste.
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Pas si tranquille
BC
l y a des vies qui semblent résumer toute une époque. C’est le cas de celle de la journaliste Adèle Lauzon. Après avoir grandi dans le Québec de Duplessis, Adèle Lauzon s’embarque pour l’Europe en 1950. Elle y trouve un continent encore ravagé par la guerre, mais où elle fait l’expérience d’une extraordinaire liberté de vivre et de penser. C’est ainsi qu’après avoir sillonné la France avec les camarades Jacques Languirand et Hubert Aquin, elle découvre le communisme en même temps que l’amour. En rentrant au Québec, elle se taille une place dans le journalisme, non pas confinée aux pages féminines, mais bien comme première femme responsable des questions de politique internationale à La Presse. Pour le Magazine Maclean, elle couvre deux révolutions – fort différentes – qui ont marqué le siècle, à Cuba et en Algérie, ce qui lui donne l’occasion de connaître quelques-uns de leurs principaux acteurs. D’ailleurs, la révolution, tranquille ou pas, semble gagner le monde. Même au Québec les bombes commencent à exploser. Et cette révolution ne se confine pas à la politique. Jusque dans la sphère privée, plus rien n’est jamais acquis une fois pour toutes, et il faut trouver le moyen d’être à la fois épouse, mère, amante. Cette vie hors du commun, Adèle Lauzon a trouvé les mots pour la raconter avec un charme unique. Elle réussit à nous faire traverser en sa compagnie, emportés, amusés, étonnés, toute la Révolution tranquille, comme si on y était.
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Pas un jour sans un train
BC
Après en avoir lu quelques-unes à l'émission Bien entendu à la radio de Radio-Canada, Robert Lalonde rassemble ici des pages de carnets où il évoque la place souvent centrale qu'occupe le chemin de fer dans la vie et l'œuvre de ses auteurs de prédilection Les phrases et les rails, les mots et les tressautements sur les traverses, la vitesse, les maisons, les églises, les champs, les forêts qui déferlent, la sensation de sortir de prison et de prendre la poudre d'escampette, de se dépouiller de sa propre histoire et en même temps de se solidariser avec un soi-même que les habitudes fixes ont engourdi. La tranquillité dans le mouvement incontrôlable, la joie d'être en même temps à l'abri et à découvert. Une rare occasion de cesser de désirer écrire et d'écrire enfin, de lâcher les rênes, de laisser la cavale trotter à sa guise. L'aubaine de transiger d'égal à égal avec le temps, de déraisonner pour de bon. Vous saluez la voie libre, honorez l'insouciance, seule capable de faire échec à la menace constante qui pèse sur vous, et le fragile équilibre enfin trouvé. Après en avoir lu quelques-unes à l'émission Bien entendu à la radio de Radio-Canada, Robert Lalonde rassemble ici des pages de carnets où il évoque la place souvent centrale qu'occupe le chemin de fer dans la vie et l'œuvre de ses auteurs de prédilection. Il partage aussi avec nous ses propres souvenirs ferroviaires, nous fait monter en sa compagnie à bord des trains qu'il a pris ou qui l'ont fait rêver, l'Al Andalus, qui va de Saint-Jacques-de-Compostelle à Séville, ou encore le tortillard qui longeait le fleuve entre Québec et La Malbaie.
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Passages américains
BC
Grand écrivain de l'américanité, Marie-Claire Blais signe un essai portant sur les justes luttes menées par la jeunesse contre l'autoritarisme politique et toutes formes de ségrégation. Grand écrivain de l'américanité, Marie-Claire Blais signe un essai portant sur les justes luttes menées par la jeunesse contre l'autoritarisme politique et toutes formes de ségrégation. Ces Passages américains saisissent trois événements, l'assassinat de Robert Kennedy le 5 juin 1968, la Marche de la paix du Canada à Guantanamo entreprise à Québec le 26 mai 1963, la mort sous les balles de la Garde nationale de quatre étudiants sur le campus de l'université Kent en Ohio le 4 mai 1970. Porté par le souffle qui mène son œuvre romanesque, cet arrêt sur images constitue une trace littéraire de ces années de révolte, d'illuminations et de souffrances.
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Paul Buissonneau en mouvement
BA
Metteur en scène, acteur, directeur de théâtre, Paul Buissonneau a marqué tout ce qu'il a touché de l'empreinte de son infatigable énergie et de sa rigoureuse exigence. Il a été un éveilleur et un passeur pour une majorité d'artistes et d'artisans du théâtre québécois contemporain. Metteur en scène, acteur, directeur de théâtre, Paul Buissonneau a marqué tout ce qu'il a touché de l'empreinte de son infatigable énergie et de sa rigoureuse exigence. Ses coups de gueule, qui faisaient trembler aussi bien les murs des institutions que les acteurs, sont restés dans les mémoires, mais également son immense générosité. Il a été un éveilleur et un passeur pour une majorité d'artistes et d'artisans du théâtre québécois contemporain. C'est pourquoi Jean-Fred Bourquin a choisi non pas d'écrire une biographie traditionnelle de Paul Buissonneau, mais plutôt de faire parler ceux qui l'ont connu. Sont donc conviés à prendre la parole dans ce livre ?: Fred Mella, Andrée Lachapelle, Yvon Deschamps, Marcel Sabourin, Jean Asselin, Michel Tremblay, Ginette Noiseux, François Barbeau, Denis Marleau, Yves Desgagnés, Robert Charlebois, Éric Jean, André Brassard, Chloé Sainte-Marie, Wajdi Mouawad, Lothaire Bluteau et bien d'autres encore. Orchestrant de main de maître ces voix multiples, Jean-Fred Bourquin fait revivre sous nos yeux le gamin de la banlieue rouge de Paris qui s'est joint aux Compagnons de la chanson et qui a connu le Québec alors qu'il y était en tournée avec Édith Piaf. À partir de l'aventure de La Roulotte, qui amenait le théâtre aux enfants dans les parcs montréalais, en passant par la création du personnage de Picolo pour la télévision et par la fondation du Théâtre de Quat'Sous, à travers des centaines de mises en scène, nous suivons non seulement l'aventure personnelle d'un créateur hors du commun, mais nous assistons également à ces multiples révolutions, tranquilles ou non, qui ont fait du Québec et du théâtre québécois ce qu'ils sont aujourd'hui.
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Petit crayon pour faire mine
BC
Petite agitation au bar littéraire avant-hier. Quelqu’un a remarqué la désignation auteur sans e au bout de mon nom. Avais-je définitivement adopté le masculin ? Allais-je prendre des hormones, subir les chirurgies ? Avais-je songé à la transformation littéraire ? Aux pronoms ? France Daigle voulait écrire un livre-fable, un récit à la fois excentrique et concentré, qui se présenterait comme une évidence. Mais le livre se dérobe jusqu’à ce que deux événements viennent bouleverser son quotidien. D’abord l’acceptation de sa nouvelle identité de genre et sa décision de reconnaître sa transition vers le masculin. Ensuite l’apparition de la fable enrobée d’une personne, en l’occurrence une femme. Je n’y croyais pas, aux muses. En tant que femme, je les pensais de simples figures symboliques plutôt inoffensives, à peu près l’équivalent d’un lutin pour un enfant. Aujourd’hui, en tant qu’homme, je suis absolument prêt à prendre au sérieux cette muse inoffensive. Après Pour sûr, France Daigle poursuit son exploration des frontières et des oppositions – français-anglais, fille-gars, vivre-écrire, Acadie-France, Amérique-Europe –, autant de fantasmes déjoués ici avec une contagieuse désinvolture.
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Pierre
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"Le ton ne pouvait être autre: dire l'horreur avec une sorte de fureur, dans une écriture hallucinante, toute proche de l'incantation. Comme si les mots, dérisoires, pouvaient tuer le mal en hurlant." Réginald Martel, La Presse
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Pikauba
BC
Les lecteurs de Mistouk se rappelleront que Senelle, l’amie indienne de Méo Tremblay, avait accouché d’un fils qu’on avait baptisé Léopaul. C’est le destin de ce fils qui est au coeur de Pikauba, le deuxième roman de Gérard Bouchard. Dès l’enfance, Léo sent en lui des forces contradictoires. Son attachement à ses origines indiennes, à sa mère et à ses oncles lui inspire une profonde fidélité, tandis que la vie parmi les Blancs lui donne des envies de bataille et de conquête, suivant l’exemple de son père, dont les êtres et les paysages ne cessent de lui rappeler le souvenir. Pendant toute sa vie, ce Métis cherchera à réconcilier en lui l’Indien et le Blanc. Grâce à son intelligence et à sa détermination, Léo réussira à mettre sur pied une grosse entreprise forestière. Très vite cependant, le succès de Léo lui attire l’hostilité de la bonne société de Chicoutimi, d’autant plus que Pikauba, le village peu orthodoxe que notre héros érige au coeur de la forêt, échappe à son emprise. En effet, loin de l’hégémonie de l’Église et des notables, les gens de Pikauba ont tout le loisir de créer un mode de vie à leur (dé)mesure et à leur image. Cela procure l’occasion à Gérard Bouchard d’élaborer une délicieuse utopie de ce que le Québec de cette époque aurait pu devenir si l’esprit pionnier avait pu s’y exprimer en toute liberté, ainsi qu’il le racontait si bien dans Mistouk. Sur le mode de la tendresse, de l’humour et de la fantaisie, en même temps que sur un grand fond de vérité, Pikauba se veut donc une réplique à quelques autres utopies auxquelles la littérature québécoise a donné naissance au siècle dernier. Mais ce sont les dons de conteur de Gérard Bouchard qui frappent et séduisent d’abord le lecteur dès les premières pages du livre. Grâce à son art inimitable du dialogue, au plaisir communicatif avec lequel il reproduit la langue populaire, à l’intensité émotive dont il investit ses personnages, Gérard Bouchard signe ici un deuxième roman d’une liberté et d’un charme extraordinaires. Et comme dans Mistouk aussi, derrière le pittoresque, la drôlerie et même la folie des personnages et des situations, se profile une émouvante quête d’absolu qui connaît ici un dénouement des plus inattendus.
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Pilleurs de rêves
BC
Dans un monde ravagé qui court à sa perte, les êtres humains ont perdu la capacité de rêver. Seuls les peuples autochtones ont su préserver cette faculté dont le secret réside dans la moelle de leurs os. Frenchie, un jeune Métis, fuit la ville pour échapper aux hommes désespérés qui traquent les Autochtones comme des animaux afin d’obtenir la précieuse substance. Déjà, sa famille est tombée entre leurs mains. Aux côtés de ses compagnons de voyage, il progresse vers le nord pour gagner la terre de ses ancêtres et assurer la survie des siens. Dans Pilleurs de rêves, Cherie Dimaline imagine un monde dystopique aussi lugubre qu’inquiétant qui ne nous est pourtant pas complètement étranger. Avec ce récit haletant, elle nous offre une puissante allégorie du colonialisme en Amérique du Nord.
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Poèmes
BC
Ce volume renferme l'essentiel de l'œuvre poétique de Gilles Vigneault, c'est-à-dire les poèmes figurant dans les recueils Silences (1979) et Assonances (1984), de même que les poèmes récents. Il reprend le texte établi pour la grande édition des " Écrits " parue au Boréal en 2013. Ce volume renferme l'essentiel de l'œuvre poétique de Gilles Vigneault, c'est-à-dire les poèmes figurant dans les recueils Silences (1979) et Assonances (1984), de même que les poèmes récents. Il reprend le texte établi pour la grande édition des " Écrits " parue au Boréal en 2013.
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Poèmes - 2001-2019
BC
Ce volume réunit les quatre recueils de Jean-Simon DesRochers déjà publiés : L’Obéissance impure (2001); Parle seul (2003; prix Émile-Nelligan); Les Espaces (2016); et Les Animaux ventriloques (2019). Il est précédé d’une introduction inédite dans laquelle l’auteur revient sur son parcours en poésie, lui qui s’est d’abord consacré à ce genre avant de s’ouvrir au roman. Au sujet de L’Obéissance impure « Recueil tout aussi lyrique que froid, tout aussi coupant que lisse qui indique un auteur qui nous offre plus qu’une promesse, car il nous donne déj, et d’entrée de jeu, un vrai livre. » Hugues Corriveau, Lettres québécoises Au sujet de Parle seul « Il y a beaucoup à entendre chez DesRochers, qui pose un regard judicieux sur sa propre génération. Parle seul montre à quel point la distance affective sépare les individus. Un jeune auteur qui se démarque avec intelligence. » David Cantin, Le Devoir Au sujet des Animaux ventriloques « Voici donc un texte exigeant, volontairement essoufflant, mais aussi vivifiant de générosité, au cœur duquel la sexualité semble la seule réponse raisonnable à l’angoisse de l’éphémérité de la vie. » Dominic Tardif, Le Devoir
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Poèmes pour la main gauche
BA
Vingt-cinq poèmes inédits d'Anne Hébert, lapidaires, sombres, crépusculaires, où, grâce à la profonde maîtrise de l'écrivain, la plus extrême économie de moyens atteint à la plus grande force d'expression.
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12.50 €
Poésies
BC
Cette édition reprend le texte intégral de Émile Nelligan et son Œuvre, publié en 1904 à l’initiative de l’ami du poète, Louis Dantin. En plus de nous redonner la poésie de Nelligan dans toute sa fraîcheur — c’est la seule qui soit appuyée sur les manuscrits — cette édition comprend la célèbre préface de Dantin, qui constitue non seulement le fondement de toutes les études sur Nelligan, mais un véritable chef-d’oeuvre de critique et d’amitié littéraires. Comprend une postface de Réjean Beaudoin ainsi qu’une chronologie et une bibliographie.
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Pour de vrai, pour de faux
BC
« Démêler le réel de la fiction » : tel est, entre autres, le propos de ces nouvelles, toutes précédées ou suivies de préambules ou d’apostilles qui tentent de raconter pourquoi et comment elles ont été écrites, « si tant est que faire se peut », bien entendu. Une reconstitution de la genèse de l’écriture, ponctuée de clins d’œil aux œuvres précédentes, un making of littéraire en quelque sorte. Dix nouvelles qui interpellent six personnages, au point où certains prennent à leur tour la plume ou la parole. Ainsi en va-t-il du « Bouchon », dont le héros, un ado persifleur, prisonnier de la Caravan familiale, est témoin d’une violente querelle conjugale. Ou de la narratrice de « La Chapelle », qui donnera des nouvelles de son cancer à Madame la Marquise, sa psy, dont la théorie du « lâcher prise » (c’est-à-dire envisager le pire et l’accepter) a contribué à alimenter sa peur. Peur de l’abandon. Des attentats terroristes. De la souffrance. De la mort. Grosses peurs. Et petites peurs. Peur des chiens. Des chauffards. Des trottoirs verglacés. Peurs et combats. Contre la maladie, les fous d’Allah, les matous envahissants…
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Pour en finir avec Dollard
BC
Le mythe de Dollard des Ormeaux brouille depuis longtemps la mémoire des relations entre Autochtones et allochtones. La légende est simple en apparence : en mai 1660, dix-sept Français commandés par Dollard des Ormeaux auraient entraîné quarante Wendats et quatre Anichinabés dans une expédition sur la rivière des Outaouais pour piéger les Haudénosaunés, leurs ennemis. Les alliés auraient été massacrés à la suite de la trahison de plusieurs Wendats. Dans un glorieux acte de bravoure, Dollard aurait sacrifié sa vie pour sauver la jeune colonie de Montréal. L’événement tombe dans l’oubli jusqu’à son rappel au XIXe siècle par les historiens. Culminant dans les années 1910-1920, la célébration de Dollard se matérialise dans une fête chômée, des écrits, des œuvres d’art. Parallèlement, les alliés autochtones sont de plus en plus exclus de ces récits. Alors qu’aujourd’hui on conteste les vestiges de la célébration de Dollard et qu’on songe même à déboulonner les monuments élevés à sa gloire, une relecture détaillée de la bataille, des motivations de ses acteurs et de sa mémoire s’impose. Ce livre nous invite à mettre fin à une injustice criante en réexaminant l’événement grâce à une critique plus poussée des sources – lesquelles ont notamment reproduit textuellement la parole, l’expérience et la culture des Wendats chrétiens réfugiés à Québec.
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Pour les droits des femmes
BC
L'escalade de commentaires agressifs et méprisants de certains groupes de femmes à l'endroit d'autres n'est pas sans inquiéter : on associe le féminisme classique au racisme, à la xénophobie, à l'islamophobie. Cette évolution ne met-elle pas à mal le féminisme en divisant les femmes et en les dressant les unes contre les autres ? Où en est actuellement le mouvement des femmes ? Depuis quelques années sont apparues des divergences entre féministes quant aux buts à atteindre et aux moyens à utiliser. Au Québec comme ailleurs, l'escalade de commentaires agressifs et méprisants de certains groupes de femmes à l'endroit d'autres n'est pas sans inquiéter : on associe le féminisme classique au racisme, à la xénophobie, à l'islamophobie, à l'exclusion, à la stigmatisation, au colonialisme, voire à l'impérialisme. Cette évolution ne met-elle pas à mal le féminisme en divisant les femmes et en les dressant les unes contre les autres ? Sous prétexte de défendre les opprimés, quel que soit leur sexe, ne va-t-elle pas parfois à l'encontre de l'égalité entre les femmes et les hommes ? Pour Andrée Yanacopoulo et ses collaboratrices, on a véritablement affaire à un détournement du féminisme. En conséquence, la position féministe doit non seulement être recadrée, mais elle doit aussi continuer de miser sur la nécessaire solidarité entre les femmes afin de contrer les diverses oppressions et discriminations qui affligent plus particulièrement certains groupes : les femmes pauvres, prostituées, autochtones, immigrantes, etc. Car l'évidence est là : quelque dominé, quelque minorisé, quelque bâillonné, quelque asservi que soit un homme, il y aura toujours un être humain qu'il pourra dominer, minoriser, bâillonner, asservir : sa femme.
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11.00 €
Pour sûr
BC
Pour sûr est, entre autres choses, une somme encyclopédique, un labyrinthe, une exploration de la folie des nombres, un précis de typographie, un reliquaire, une défense et illustration de la langue chiac, une réflexion sur les cultures minoritaires et leur obsession linguistique, un jeu de pistes, le roman d'un coin de pays. C'est une entreprise aux dimensions surhumaines que France Daigle mène à son terme avec une éblouissante virtuosité. C'est aussi l'histoire de personnages attachants, Terry et Carmen, que l'on a connus dans les précédents romans de l'auteur, leurs enfants Étienne et Marianne, et toute cette humanité qui gravite autour du bar Le Babar, à Moncton - les Zablonski, Zed, Pomme -, artistes, gens ordinaires, qui, tout en vaquant à leurs activités quotidiennes, s'interrogent sans cesse sur leur place dans le monde, d'un point de vue géographique, historique, politique ou culturel. Devant la savante architecture du roman, suite de fragments agencés selon une implacable structure mathématique, on ne peut s'empêcher de penser à l'Oulipo et à La Vie mode d'emploi. Mais la rigueur de la forme offre ici un contraste saisissant avec le caractère insaisissable et imprévisible du chiac, avec l'infini pouvoir d'émotion rattaché aux mots de l'enfance, aux mots des ancêtres. Le Prix du Gouverneur général a été décerné à France Daigle pou r son roman Pour sûr. 1
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Pour une poésie impure
BC
«La poésie n’a plus d’existence publique », constate d’entrée de jeu l’auteur de cette vingtaine d’essais pourtant tous consacrés à la poésie. Mais celle-ci garde certainement ce qu’on pourrait appeler une existence « privée », c’est-à-dire le pouvoir de nourrir toute la vie et toute la pensée de quiconque en a fait sa demeure. Poète lui-même, Robert Melançon est aussi, et peut-être même avant tout, un infatigable lecteur de poésie, qui trouve son bien partout où naît, à travers des mots, des images et des rythmes inattendus, cet ébranlement du monde et de l’existence, les faisant comme apparaître pour la première fois sous nos yeux. C’est dire que la poésie, pour un tel lecteur – un lecteur qui en a vraiment besoin – ne saurait avoir de frontières ou de définition précise, et qu’il n’existe rien de tel que la poésie « pure » : « J’affirmerais, écrit Melançon, qu’il n’y a de poésie qu’impure, c’est-à-dire qui ne cherche pas à se séparer des autres usages de la langue, qui se fait, tour à tour ou tout à la fois, description, récit, exposé, plaidoyer. Un poème montre, raconte, explique, argumente ou parle simplement sans autre objet comme dans une conversation amicale. » En un mot, il s’adresse toujours à nous. Que les essais ici rassemblés portent sur Saint-Denys Garneau, Jacques Brault, Paul-Marie Lapointe, Michel Beaulieu, Pierre Nepveu, ou sur des poètes ayant vécu en d’autres lieux ou d’autres temps (Giacomo Leopardi, Étienne Jodelle, Jacques Réda, Robert Marteau), tous expriment une admiration (teintée ici et là de polémique) et relatent une expérience personnelle, un apprentissage : l’apprentissage d’un art, certes, mais aussi d’une manière plus juste et plus humaine de regarder le monde et de « vivre sur terre », même provisoirement.
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Poussière sur la ville
BC
Récemment installé à Macklin, Alain Dubois voit son épouse Madeleine le tromper au vu et au su de tous. Refusant de condamner les agissements de sa femme, il sera progressivement mis au ban d’une société aussi poussiéreuse que les paysages alentour. Le destin assumé pleinement par ce docteur pour conjurer le désespoir qui le guette est d’une modernité criante. C’est la question du sens de l’existence qui est cruellement posée ici dans toute son acuité, dépassant le cadre étroit de cette petite ville minière des années 1950 pour rejoindre le lecteur d’aujourd’hui. Salué par la critique dès sa parution en 1953, Poussière sur la ville marque un tournant dans les lettres québécoises. Le traitement de la psychologie des personnages, la dimension symbolique du décor urbain et la place qu’y occupe le thème tragique de l’aliénation, individuelle comme sociale, lui ont assuré une place sûre parmi la courte liste des classiques de la littérature québécoise.
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Prélèvements
BC
Les prélèvements sont comme des échantillons de mots, d’objets, de rêves ou de façons d’être qui font notre quotidien et nous définissent à la fois comme individus et comme sociétés. Suzanne Jacob les analyse avec son regard unique, prêtant son infatigable attention aux sens cachés du langage, aux malentendus, aux crimes impunis, mais aussi à la beauté et à l’humanité qui surgissent là où on ne le soupçonne pas. Ces prélèvements forment de courts essais percutants, qui portent sur les sujets les plus imprévisibles, tantôt ordinaires comme ces magazines qui traînent dans la salle d’attente du dentiste, tantôt poétiques comme l’image forte des lits superposés qui clôt le livre et devient la métaphore de toute culture vivante. De prélèvement en prélèvement, l’essayiste ne propose ni leçon ni morale, mais invite plutôt au plaisir de se laisser désorienter dans les sinuosités et les méandres de nos pensées.
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22.00 €
Québécois et Autochtones
BA
Les projets politiques de la nation québécoise et des peuples autochtones sont imbriqués dans des rapports de pouvoir historiquement marqués par le colonialisme et la non-reconnaissance. Or, la rencontre de ces projets s’est inévitablement reportée dans un choc des historiographies, la tradition historiographique québécoise ayant longtemps invisibilisé, sinon instrumentalisé, les Premières Nations. Comment articuler le récit historique du Québec comme nation minoritaire et société dominante dans l’espace de ses frontières, avec la construction par les Premières Nations de leur(s) propre(s) historiographie(s)? Comment rendre justice à ces points de vue qui, sans être exempts de recoupements, sont contradictoires à de nombreux égards? Quels enjeux méthodologiques, épistémologiques et politiques une telle démarche de réflexion soulève-t-elle? À défaut d’apporter des réponses complètes et définitives à ces questions, les textes réunis ici, signés par des penseurs tant autochtones que non autochtones, contribuent à aménager un espace de dialogue entre historiographies. Sans oser présumer de la possibilité d’une réconciliation, ils proposent des pistes de réflexion quant aux conditions d’une conciliation des récits.
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22.00 €
Quel Canada pour les Autochtones ?
BA
Le Canada est « le meilleur pays au monde », dit-on. Pourtant, il est une minorité qui perçoit les choses différemment. Les Autochtones trouvent que leurs conditions de vie sont loin d’être enviables. D’où vient cette divergence de perceptions ? Vivons-nous vraiment dans le même pays ? Force est de le constater, les Autochtones forment une véritable société distincte : ils sont trois fois plus nombreux que les autres Canadiens à vivre sous le seuil de la pauvreté, six fois plus nombreux à souffrir de tuberculose, deux fois moins nombreux à avoir terminé leurs études secondaires. Soumis à un régime de tutelle, ils sont encore aujourd’hui les pupilles du gouvernement fédéral. Pourtant, il y a quelques années, les circonstances avaient amené les gouvernements à modifier leurs politiques. On a enchâssé les droits des Autochtones dans la Constitution et on a engagé des négociations afin de les définir. Celles-ci n’ont jamais abouti. Pour des questions de commodité politique, on a préféré laisser les tribunaux régler les conflits à la pièce, processus interminable et coûteux, qui a semé la grogne ou l’incompréhension dans l’ensemble de la population. On a voulu acheter la paix, et cela se solde aujourd’hui par un échec. Renée Dupuis insiste dans cet ouvrage sur l’urgence de passer à l’action pour transformer en profondeur nos relations avec les peuples autochtones. Voici une réflexion à la fois posée et stimulante sur une question qui n’a jamais été traitée avec le sérieux qu’elle mérite.
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19.50 €
Qui de nous deux?
BC
Vingt ans après le très touchant Un après-midi de septembre, où Gilles Archambault évoquait la disparition de sa mère, le romancier renoue avec le genre autobiographique pour tracer cette fois-ci une bouleversante chronique de la mort de sa compagne, celle qui a partagé sa vie pendant plus de cinquante ans.
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9.50 €
Raison et déraison du mythe
BC
Il existe dans toutes les sociétés, celles d'aujourd'hui comme celles d'hier, des valeurs et des croyances qui en viennent à exercer un tel ascendant qu'elles s'imposent aux esprits. D'origine religieuse ou non, elles jouissent d'un statut qui leur permet d'échapper en grande partie à la contestation. Toute remise en question est perçue comme une profanation. Ainsi, qui voudrait rejeter les libertés civiles en Angleterre, l'égalité des citoyens en France, le droit de propriété aux États-Unis, ou bien l'égalité des races en Afrique du Sud, ou encore l'égalité homme-femme au Canada ? S'appuyant sur la raison, mais se nourrissant surtout d'émotion et de sacralité, ces valeurs sont devenues intouchables. Par quel chemin y sont-elles arrivées ? En d'autres mots, comment naît un mythe ? Comment accède-t-il à la sacralité ? Comment se diffuse-t-il et assure-t-il sa reproduction ? Comment vient-il à décliner ? Quel rôle y jouent, d'un côté, les forces de l'inconscient et, de l'autre, les acteurs sociaux ? Et pourquoi ne porte-t-on pas davantage attention à ces représentations puissantes qui expriment les sentiments les plus profonds d'une société, qui nourrissent les identités, les idéologies, qui structurent les visions du passé et de l'avenir, qui inspirent les choix collectifs et balisent le débat public ?
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19.00 €
Raisons communes
BC
GRAND PRIX DU LIVRE DE MONTRÉAL 1995 Sur un mode direct et concret, dans une langue agréable et un style d’une élégance peu commune dans la confrérie universitaire, cet intellectuel de haut vol suscite, alimente et approfondit avec son lecteur des réflexions fondamentales sur des sujets aussi importants les uns que les autres. [...] Cet essai arrive comme une rafraîchissante bouffée d’air frais. Gilles Lesage, Le Devoir Fernand Dumont signe ici un ouvrage de morale sociale, ceci sans jamais sombrer dans la nostalgie du moralisme d’antan. [...] Raisons communes est une analyse de la faillite de nos valeurs : une débâcle bien plus grave que celle qui nous guette à l’ombre de la dette. Pierre Monette, Voir
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11.50 €
Rang de la Croix
BC
Une maison se dresse tout au bout du rang de la Croix. C’est l’une des premières à avoir été construites dans cette partie du Témiscouata. Elle domine le paysage de sa masse sombre depuis 1904. Au fil du temps, quatre femmes y ont vécu et, chaque fois, leur destin s’y est joué. Qu’y a-t-il donc dans ces vieilles pierres, dans ces poutres si douces au toucher, dans la table de bois polie portant les marques laissées par tant de mains, pour qu’elles répercutent avec un écho assourdissant les secrets qu’on aurait voulu oublier à jamais ? Quatre femmes, quatre époques, quatre destins tragiques. Katia Gagnon nous offre un roman sombre, aux tonalités fantastiques et au suspense haletant.
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16.00 €
Rang de la dérive
BC
La nuit, ce ne sont pas les chaleurs qui me réveillent, mais la honte, et cela dure depuis des mois. Le plus dur, c’est que je sais qu’elle est là depuis longtemps. Je l’ai combattue. Il y avait en moi quelque chose de vague, une sorte de malaise. Je le savais, mais je compensais par le calme apparent, les vêtements bien coupés, même la langue que je parlais. Dans cet autobus, assise seule derrière le banc du chauffeur comme toutes les vieilles dames, je me rends compte que je n’ai plus la force de lutter contre ma honte ni celle de lutter contre ma haine. Les cinq nouvelles qui composent ce recueil constituent autant de variations sur une poignée de motifs : la vieillesse, la rupture amoureuse, la perspective de la mort, chaque fois vécues et profondément ressenties par des femmes. Cet implacable exercice de lucidité agit à la manière d’un exorcisme et débouche, de façon aussi certaine qu’inattendue, sur un profond sentiment de libération, sur une inaltérable sérénité.
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16.00 €
Rats de l'Halloween
BC
" Les Nuits de Blues " est une série policière très originale dont tous les personnages sont des animaux. On ne s'ennuie jamais en compagnie de tout ce beau monde ! Les rats de l'halloween est la 4e de la série. Cette fois, c'est une chauve-souris qui s'est déplacée – et en plein hiver – pour prévenir Blues d'un grand danger. Un bateau fantôme a accosté et libéré dans la ville des milliers de rats, en particulier le célèbre Diablo le terrible. Le vieux Binocle, lui, n'a qu'un seul conseil : amusez-vous ! C'est Halloween ! Mais Blues le détective n'est pas dupe. Que s'est-il passé entre Binocle et Diablo? Quand Binocle disparaît en ne laissant que ses lunettes brisées, Blues part à sa recherche dans les égouts de la ville. Il assiste, impuissant, à la confrontation entre les deux gros rats, entre le bien et le mal, et découvre le secret de sa naissance. Réussira-t-il à sauver Binocle et à éliminer les rats, en particulier ce Diablo de malheur ? Blues a plus d'un tour dans son sac, mais cette nuit d'halloween sera chaude !
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9.50 €
Recours aux sources
BA
Les Québécois n’aiment guère leur passé, du moins celui d’avant 1960. Dans les débats publics, toute évocation un peu aimable du Québec d’auparavant est rapidement suspecte de sympathie envers la « Grande Noirceur ». Or, c’est moins un retour aux sources que la possibilité d’un recours aux sources qui fait cruellement défaut à la société québécoise, selon Éric Bédard. Les débats, les doutes et les erreurs des devanciers devraient pouvoir éclairer davantage le présent et l’avenir. En onze études brèves portant sur la culture et la politique québécoises au xxe siècle, l’auteur montre que le glorieux récit de la Révolution tranquille, largement fondé sur le rejet du passé, masque des réalités historiques paradoxales. Il découvre des thèmes religieux dans la pensée felquiste, par exemple, et du socioconstructivisme chez un pédagogue jésuite des années 60. Pendant qu’au Canada anglais le trudeauisme débouchait en fin de compte sur un patriotisme sentimental, au Québec les indépendantistes vidaient peu à peu leur projet de son contenu national… Dans le succès populaire de la chanson Dégénérations, comme naguère dans la réhabilitation partielle de Maurice Duplessis par René Lévesque, Éric Bédard décèle une exigence semblable à celle qu’il ressent: celle d’assumer plus sereinement notre passé, pour préserver la possibilité d’échapper aux dogmes du présent, et éviter de devenir étrangers à nous-mêmes.
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Relation de 1654
BC
Ce n’est que récemment que Marie de l’Incarnation a commencé à être appréciée comme auteur et que ses écrits ont été intégrés dans l’histoire littéraire. Dans la Relation de 1654, son autobiographie spirituelle, l’ursuline de Tours reconstruit son itinéraire mystique lié, de manière indissoluble, à son expérience de première missionnaire française dans la colonie de la Nouvelle-France. Il s’agit du récit d’une femme qui se raconte à son fils pour justifier son abandon et pour l’instruire dans un cheminement spirituel qui constitue pour elle le but principal de tout itinéraire chrétien. Marie, nourrie de lectures religieuses et de la Vida de sainte Thérèse d’Avila – un « best-seller » de l’époque –, doit trouver une forme et un langage qui lui permettent de raconter sa double aventure exceptionnelle, marquée par le renoncement, par son désir de s’anéantir dans la Divinité ainsi que par sa volonté de parcourir des régions inconnues et désertes du monde et de son âme.
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Rencontre de deux mondes
BC
Lors de sa parution en anglais, en 1943, la monographie d’Everett C. Hughes consacrée à Drummondville a connu un retentissant succès aux États-Unis, tout comme sa version française parue au Québec en 1948. Elle a marqué d’une pierre blanche l’étude des mutations de la culture canadienne-française et constitue un classique parmi les textes issus de la prestigieuse école de Chicago. C'est pourquoi il est inexplicable que cet ouvrage soit resté si longtemps introuvable, une situation à laquelle cette nouvelle édition vient remédier. Rencontre de deux mondes mérite d’être lu et relu. Pour découvrir non seulement, avec peut-être une touche de nostalgie, ce qu’était Drummondville en 1937, au moment où Hughes amorce son enquête sur le terrain, mais aussi une étude sociologique fine et nuancée qui nous permet de comprendre la société québécoise d’hier et d’aujourd’hui.
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12.00 €
Rencontres et entretiens avec Gabrielle Roy 1947-1
BC
À la différence de bien des écrivains de son époque ou de la nôtre, Gabrielle Roy ne s’est guère livrée au jeu de la publicité et des entrevues journalistiques. Sauf au tout début, lorsque l’immense succès local et international de Bonheur d’occasion l’a précipitée dans le tourbillon de la célébration médiatique, elle a tenu pendant tout le reste de sa carrière à préserver farouchement son indépendance et sa tranquillité, vivant à l’écart des mondanités, refusant les assauts de la presse et n’acceptant de se confier publiquement qu’à de rares occasions. Aussi n’existe-t-il d’elle, malgré la grande célébrité dont elle a joui, que peu d’entrevues, dont quelques-unes, toutefois, offrent un intérêt tel qu’elles méritent d’être relues et conservées, servant ainsi de document d’accompagnement à l’œuvre de la grande romancière. Ce volume rassemble seize de ces rencontres et entretiens avec Gabrielle Roy, qui s’échelonnent de 1947 à 1979. Ces entrevues ont été réalisées par Dorothy Duncan, Rex Desmarchais, Henri Girard, Francis Ambrière, Paul Guth, Ringuet, Judith Jasmin, Lily Tasso, Gérard Bessette, Alice Parizeau, Pauline Beaudry, Silver Donald Cameron, Céline Légaré, Jacques Godbout, Gilles Dorion et Maurice Émond. Ces textes ne sont donc pas à proprement parler des textes de Gabrielle Roy, puisqu’ils n’ont pas été écrits ni même, sauf exception, revus par elle. Ils ont tout de même le mérite d’éclairer, sinon son oeuvre, du moins sa vie, ses idées, ses préoccupations, sa culture, ses méthodes de travail et l’accueil que ses livres ont reçu. Mais la qualité principale des textes ici réunis est sans doute de donner la parole à Gabrielle Roy. Au fil des pages, malgré l’aspect morcelé et pluriel de l’ensemble, on entend s’élever sa voix à elle, une voix unique qui nous dit qui elle a été et nous la rend ainsi proche à nouveau.
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20.00 €
René Lévesque, un homme et son rêve
BC
De nombreux livres ont été publiés au sujet de René Lévesque, mais aucun ne s'approche de la grande biographie en quatre volumes que Pierre Godin a fait paraître entre 1994 et 2005. Il s'agit en fait de la seule biographie complète publiée sur ce premier ministre entré vivant dans la légende. À travers la vie mouvementée de René Lévesque, Pierre Godin trace ni plus ni moins que l'histoire de toute la Révolution tranquille.
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Rénovation
BC
FictionHors office Automne 2016 Informations génériques Titre : RénovationColl. : FictionAuteur(s) : Renaud Jean Éditeur : Éditions du Boréal Date de MEV : 15 octobre 2016Format : 14 x 21 cm Prix : 15 eurosNombre de pages : 144ISBN : 978-2-7646-2444-9 Contenu du livre Un homme est chassé de son appartement capitonné par deux inconnus qui prétendent avoir reçu l'instruction de le rénover. Il se retrouve dans un espace nu, exposé aux regards de tous, avant d'être envoyé dans un centre en pleine forêt, autour duquel se développe un étrange parc d'attractions. Mais où donc est ce parc ? Dans quel pays ? Qui est cet homme ? Le lecteur ne le saura jamais. Toutefois, dans ce roman aux allures de rêve lucide, nous sommes assaillis par un étrange sentiment de familiarité. Et si ce monde, où il est question de stages non rémunérés, de formations obligatoires, d'emplois dont l'utilité reste un mystère et de réformes sempiternelles, si ce monde où travailler est un privilège et le développement personnel, un devoir, était plus proche du nôtre que nous aimerions le croire ? L'auteur Renaud Jean est l'auteur d'un recueil de nouvelles, Retraite (Boréal, 2014), fort bien accueilli par la critique. Rénovation est son premier roman. 1
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Retraite
BA
De quoi sommes-nous faits vraiment ? Des gestes que nous accomplissons chaque jour, ou des rêveries, surgies du plus profond de nous, qui affleurent parfois dans notre quotidien ? Dans ce premier recueil de nouvelles, subtilement construit, magnifiquement écrit, Renaud Jean superpose avec audace deux tonalités, presque deux genres. La moitié de ces nouvelles appartient à un monde fantastique, onirique, où des êtres qui nous ressemblent pourtant sont plongés dans une réalité radicalement différente de la nôtre. À l’inverse, l’autre moitié est constituée de scènes réalistes, minutieusement rendues, de la vie montréalaise d’aujourd’hui, mais qui sont hantées par un mystérieux sentiment de distance, d’appréhension. Comme si les protagonistes étaient toujours, d’une certaine manière, en retrait d’eux-mêmes, de la « Grande Aventure » de l’existence. Ces deux mondes semblent en apparence étrangers, mais, bientôt, des échos nous renvoient de l’un à l’autre, et on ne sait plus ce qui est le plus irréel, des rêves ou du quotidien.
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Rhapsodie québécoise
BC
Je suis un immigrant, c’est vrai. Le terme ne me dérange pas, le mot décrit bien une réalité qui est la mienne. Retenez seulement qu’être un immigrant ne m’a pas occupé à temps plein pendant toutes ces années. Et que venir d’ailleurs comme être d’ici n’est pas une vertu, ni un défaut, ni un fait intéressant ou futile en soi. Né en Hongrie, Akos Verboczy est arrivé au Québec à l’âge de onze ans. Il raconte ici comment il en est venu, peu à peu, (presque) sans douleur, à embrasser la culture québécoise et à partager ses idéaux.
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Rien dans le ciel
BC
J’ai tout mis dans des boîtes à chaussures que j’ai été porter dans la cour. J’ai imbibé le carton de combustible à fondue et j’ai allumé. Le feu a été long. En voyant les couleurs qui montaient du bûcher, mes yeux se sont embués. Ce bleu-vert qui fendait l’air, était-ce le polaroid de ma confirmation ? Quelle fête ancienne expirait de ce grésillement ? J’avais la gorge serrée : je tuais quelque chose. Je pleurais mes traces. N’y a-t-il pas pour chacun de nous, quand nous avons vécu assez longtemps, un moment où nous prenons conscience que la vie est finie ? Non pas que la mort soit imminente, mais que la vie est finie, comme on le dit d’un ensemble fini. Que faire alors des objets que nous avons accumulés et qui seront peut-être les seuls témoins de notre passage sur terre ?
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10.00 €
Ristigouche
BC
Entre le Québec et le Nouveau-Brunswick s'étend une rivière majestueuse aux eaux d'une rare transparence, aux imposantes berges boisées, où foisonne une population de saumons qui en a fait un lieu prisé des animaux et des hommes depuis des temps immémoriaux : la Ristigouche. Entre le Québec et le Nouveau-Brunswick s'étend une rivière majestueuse aux eaux d'une rare transparence, aux imposantes berges boisées, où foisonne une population de saumons qui en a fait un lieu prisé des animaux et des hommes depuis des temps immémoriaux : la Ristigouche. Naviguant ses flots depuis l'enfance, Philip Lee remonte dans son canot pour nous entraîner sur les anciens sentiers de portage jusqu'au cours principal, qu'il descend vers l'estuaire de la baie des Chaleurs. Dans une prose aussi souple que les sinuosités de la rivière, il nous en raconte l'histoire tumultueuse, depuis l'expulsion des Acadiens il y a près de trois siècles jusqu'à ce jour de 1981 où des policiers et des gardes-pêche québécois ont battu et arrêté des membres de la Première Nation de Listuguj pour avoir pêché le saumon au filet. Il en explore les innombrables strates – géologiques, environnementales, humaines, industrielles – et décrit les ravages de la surpêche, de l'exploitation forestière, de la pollution et des changements climatiques. Surtout, il nous invite à découvrir cet écosystème exceptionnel pour mieux le protéger.
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26.00 €
Rue Deschambault
BC
Dernière-née d'une famille canadienne-française du Manitoba, Christine – surnommée " Petite Misère " -- revit par le souvenir son enfance et sa jeunesse, depuis les découvertes de ses premières années jusqu'à son entrée dans le monde adulte. Dernière-née d'une famille canadienne-française du Manitoba, Christine – surnommée " Petite Misère " -- revit par le souvenir son enfance et sa jeunesse, depuis les découvertes de ses premières années jusqu'à son entrée dans le monde adulte lorsque, devenue institutrice, elle aura enfin à " gagner sa vie ". Les dix-huit récits qui composent ce livre sont autant d'étapes dans le long apprentissage qui, à travers les expériences les plus quotidiennes, rêves, jeux, émotions, rencontres, lui fait découvrir peu à peu, en même temps que le monde infiniment varié qui l'entoure, sa propre identité d'enfant, de jeune fille, d'écrivain, c'est-à-dire tout ce qui la rapproche et la sépare des êtres et des choses, lui permet de les voir et de les aimer et la prépare à les quitter. Ce roman, le quatrième de Gabrielle Roy, a été publié pour la première fois à Paris et à Montréal en 1955, puis deux ans plus tard, en traduction, à New York, Toronto et Milan. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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13.00 €
Ruelle océan
BC
Atteignant l'extrême sud de la ville où j'apercevais des gens solitaires assis devant leur téléviseur en train de regarder la guerre dans un pays lointain, et interrogeant tout cela pour en tirer une parcelle de sens, je me disais que mon père et moi n'étions pas faits pour durer, que tout ce que nous avions construit et construisions encore s'effondrait à mesure, tout n'était que surface avec du vide en dessous. Nous n'étions pas meilleurs ni pires que les autres, nous n'avions pas le sens du temps, de sa continuité, encore moins de sa profondeur; nous allions mourir et c'était très bien, il n'y aurait plus qu'à devenir poussière d'or, humus, qu'à nourrir la terre, et ainsi nous serions plus utiles morts que vivants. Un père et sa fille vivent dans le Montréal des laissés-pour-compte, tentant d'accéder à la liberté, mais chacun à sa manière et en dépit du passé trouble qui les lie.
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Ruelles, jours ouvrables
BC
Aux premiers jours du printemps 2000, André Carpentier entreprend ce qu’il appelle ses « flâneries en ruelles montréalaises ». Loin d’être un guide touristique, ce livre mêle littérature et réflexion d’admirable manière. Second volet des Fragments nomades – le premier racontait un voyage au Tibet (Mendiant de l’infini, Boréal, 2002) –, ces fragments ont été écrits durant trois ans et en toutes saisons. André Carpentier nous transmet magnifiquement sa fascination pour ces ruelles, son « promenoir », lieu de spontanéité et d’improvisation. Montréal en dissimulerait quelque 475 kilomètres ! Enfant élevé à la très montréalaise formule du « va donc jouer dans la ruelle ! », Carpentier nous entraîne dans ses errances, celles des pas et celles de l’esprit. Les fragments proposés ici peuvent se lire par bribes et par secousses, laissant le lecteur libre de son parcours, ébloui le plus souvent par la grâce de l’écriture. Et peut-être dorénavant déambulerez-vous à votre tour plutôt côté ruelle.
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Saïda le macaque
BC
Après Pas de poisson pour le réveillon (Boréal Junior n° 82), premier roman de la série, Pascal Millet nous revient avec une nouvelle enquête hilarante de Blues le chat détective En compagnie de ses partenaires : Souricette, Agate, la belle siamoise, Tony la Moustache et tous les chiens galeux de la bande à Molosse... une société complète d'animaux, Blues doit retrouver le petit macaque qui s'est échappé d'un cirque ambulant en emportant les clefs des cages. Après enquête, il découvre que les animaux du cirque sont maltraités. Saïda a volé la clef des cages pour libérer les autres animaux, mais les deux grands chiens noirs ne lui en ont pas laissé le temps. Blues retrouve Saïda, malade, dans un entrepôt et élabore alors un stratagème pour qu'il retrouve son pays natal et sa liberté.
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9.50 €
Saints-Damnés
BC
À la jonction du conte et de l'enquête policière, ce roman charme tout autant qu'il ébranle le lecteur. Il donne à lire des scènes d'une sourde violence, fait battre un mystérieux sabbat au milieu d'une forêt qui n'existe peut-être pas, évoque deux jumeaux maléfiques comme deux soleils qui se tournent autour avant de s'abîmer l'un dans l'autre. En quelques mots, Marie-Laurence Trépanier brosse un décor, fait vivre ses personnages dans toute leur complexité et laisse place aux zones d'ombre. Au village des Saints-Damnés, un homme, Pa, recueille un bébé qu'il a trouvé au creux d'un orme dans la forêt. Il l'emporte chez lui. Tout de suite, il en devient fou amoureux. Tandis que Ma, sa femme, prend la petite en aversion. Millie grandit néanmoins pour devenir une adolescente d'une envoûtante beauté. Ce qui n'est pas sans troubler Pa. Est-ce pour cela qu'un jour Millie décide de disparaître ? À la jonction du conte et de l'enquête policière, ce roman charme tout autant qu'il ébranle le lecteur. Il donne à lire des scènes d'une sourde violence, fait battre un mystérieux sabbat au milieu d'une forêt qui n'existe peut-être pas, évoque deux jumeaux maléfiques comme deux soleils qui se tournent autour avant de s'abîmer l'un dans l'autre. En quelques mots, Marie-Laurence Trépanier brosse un décor, fait vivre ses personnages dans toute leur complexité et laisse place aux zones d'ombre. Il y a une grande lucidité dans ce que ce roman nous dit du monde qui est le nôtre. Le regard que les hommes portent sur les femmes, celui que les femmes portent les unes sur les autres, la maternité, le pouvoir du sexe et du corps, tout cela est abordé de manière originale, subtile, profonde. N'hésitant pas à toucher aux grands thèmes de la littérature – le désir, la mort, la rédemption –, Marie-Laurence Trépanier fait montre d'une maturité à la hauteur de son ambition littéraire. Dans un style parfaitement maîtrisé, elle pénètre avec force au cœur des mythes qui nous habitent tous.
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17.00 €
Saison chaude
BC
Une jeune fille surnommée Fanta – un sobriquet qui lui colle à la peau comme une boisson gazeuse trop sucrée – est déracinée de sa vie montréalaise quand ses parents sont dépêchés en Afrique pour une mission humanitaire. À regret, elle quitte son quartier et ses amis pour atterrir à Niamey, au Niger. Là-bas, elle doit trouver de nouveaux points de repère. Un par un, ils se révèlent : le château d'eau qui surplombe son quartier, le jardin rempli de bougainvilliers de sa nouvelle maison, et surtout Hassia, une première amie. Au cours de cette année bouleversante, elle tente de définir qui elle est vraiment, changeant la couleur de ses cheveux comme un caméléon, pour éviter qu'on puisse la cerner trop facilement. Grâce à une poésie en prose imagée et sensible, Brigitte Vaillancourt dépeint avec doigté le parcours d'une adolescente qui cherche à tâtons à forger son identité. Saison chaude est un recueil sur le dépaysement, sur ce qu'on laisse derrière soi et ce qu'on construit, mais aussi sur cette identité en formation, qui s'affirme un pas à la fois.
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11.00 €
Salsa, la belle siamoise
BC
En fait, tout avait commencé par une douce soirée de printemps quand Souricette était sortie de son trou, tout affolée, en criant : – Blues ! Blues ! Salsa a disparu! Salsa, mais aussi tous les chiens avaient disparu! Et je ne savais pas, à ce moment-là, que cette nouvelle enquête allait m’entraîner… presque en enfer ! Mais attendez, je me présente : Blues le chat, meilleur détective privé au monde ! Après Pas de poisson pour le réveillon et Saïda le macaque, voici un nouvel épisode de la petite série policière «Les Nuits de Blues» qui met en scène une société complète d’animaux. Pascal Millet, spécialiste du roman policier, anime des ateliers d’écriture pour les enfants.
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9.50 €
Santé et politique
BC
Grand gestionnaire de la santé, David Levine a dirigé plusieurs hôpitaux, dont l’hôpital Notre-Dame, et il a, quelques années plus tard, été nommé PDG du tout nouvel Hôpital d’Ottawa. Mais cette nomination a suscité un tel tollé parmi les anglophones qu’une réunion du conseil d’administration de l’établissement a presque tourné à l’émeute. Il a été nommé PDG de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, poste qu’il a occupé aussi bien sous le gouvernement des péquistes que sous celui des libéraux. Le cheminement de David Levine est extraordinaire à tout point de vue. Il est l’un des très rares membres de la communauté juive anglophone de Montréal à avoir pris fait et cause pour l’indépendance du Québec. Il a même brièvement été ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux sous Bernard Landry. Dans ce livre, David Levine revient sur son passé en politique et sur son expérience de gestionnaire. Il redit son appui indéfectible à un système de santé gratuit et universel. Il remet en question toutefois la manière dont ce système est géré et dénonce les effets que certaines décisions politiques, y compris les toutes dernières réformes mises en oeuvre par le gouvernement Couillard, peuvent avoir sur son efficacité. À la fois mémoires retraçant un parcours exceptionnel, source d’enseignements sur la manière d’exercer son leadership et réflexion en profondeur sur notre système, ce livre est une lecture indispensable pour tous ceux qui s’intéressent à la santé.
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22.00 €
Sauvages
BC
Poètes qui se meurent de désir, débroussailleurs qui ont vu l’ours, informaticien pris entre deux feux : qu’ils soient indiens cris ou écrivains, les personnages qui traversent ces dix histoires sont aux prises avec la complexité du monde. Ils ont des désirs simples ou compliqués, de l’amour à revendre, l’art de se mettre les pieds dans les plats. Sans cesse, leur tristesse s’alimente à leur joie. Ils sont, en d’autres mots, des vivants bien ordinaires et terribles.
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11.00 €
Scrapbook
BC
Aux éditions Duffroy, qui publient son premier roman, Annie Brière fait la connaissance de Laurent Viau, correcteur d'épreuves de son métier. Laurent Viau n'est pas insensible au charme d'Annie Brière, et une idylle se noue. Mais, après une nuit de passion, Annie apprend que Laurent Viau, s'il ne porte pas d'anneau à la main gauche, n'est pas pour autant célibataire. Aux éditions Duffroy, qui publient son premier roman, Annie Brière fait la connaissance de Laurent Viau, correcteur d'épreuves de son métier. Laurent Viau n'est pas insensible au charme d'Annie Brière, et une idylle se noue. Mais, après une nuit de passion, Annie apprend que Laurent Viau, s'il ne porte pas d'anneau à la main gauche, n'est pas pour autant célibataire. Elle devra donc trouver de façon urgente ce que signifie, pour elle, l'engagement amoureux. Devenue joueuse compulsive de Tetris, convertie aux vertus curatives de Leonard Cohen, du lac Champlain jusqu'à Paris, en passant par les cocktails littéraires de la maison Duffroy au Ritz-Carlton, y arrivera-t-elle ?
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11.50 €
Série éliminatoire
BC
Montréal n’a pas encore eu le temps de se remettre des excès du 31 décembre que le premier homicide de l’année est déjà annoncé : un agent du SPVM habillé en civil a été étranglé dans le parc Jarry. Alors que les médias s’affairent à la recherche d’un scoop, la direction de la police met la pression sur ses troupes : il faut des réponses pour rassurer la population et montrer que le meurtre d’un policier ne reste jamais longtemps impuni. Ces réponses, c’est au lieutenant-détective Jack Barral et à ses collègues de la division des crimes majeurs qu’il incombera de les trouver. Très vite, ils se rendront compte que le quotidien banal et fade de la victime dissimule un univers beaucoup plus sombre et ils n’auront d’autre choix que de se lancer, en plein hiver, dans une folle course contre la montre à l’échelle du Québec. Grâce à une infinie minutie et un sens de la construction hors pair, Olivier Challet nous fait vivre de l’intérieur le déroulement d’une enquête de vaste ampleur. Au cœur de ce roman d’un grand réalisme, il nous fait découvrir un enquêteur qui n’a rien d’un personnage de légende : il s’agit avant tout d’un homme, avec ses forces, ses faiblesses, ses tourments.
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24.00 €
So long
BC
C’est l’anniversaire de Katie McLeod. Elle a cinquante-cinq ans et ses filles lui préparent une fête de familles reconstituées… Avant, pendant et après le brunch, Katie fait le bilan de sa vie et de ses amours. Donnera-t-elle sa chance à François, son correspondant internaute, de la rencontrer en chair et en os à la fin de cette journée particulière? Voudra-t-elle se laisser étreindre par cet amour virtuel ? Dans la prose sobre qu’elle nous propose depuis La Love, son tout premier roman, Louise Desjardins poursuit son observation des rapports humains. De la petite ville d’Arntfield, où la narratrice a passé son enfance, nous retiendrons ce mythique Look-out, lieu de tous les péchés, où le père jouait du violon, et le McLeod Music Store, aussi, tenu par cette famille d’origine écossaise bien loin d’Aberdeen. En ce 8 janvier, au début du second millénaire, Katie déambule dans les rues de Montréal. Quant à la romancière, elle nous chuchote à l’oreille un petit air de musique. On souhaiterait qu’elle ne s’arrête jamais.
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15.00 €
Sombre est la nuit
BC
Une femme raconte la vie passée aux côtés de l'homme qu'elle a aimé : étudiants puis enseignants à Vincennes, ils ont fréquenté Lacan et Foucault. Brigitte Haentjens consigne ici la chronique du naufrage d'un homme, d'un couple, de toute une génération. Les morceaux de glace contre la paroi. Le chuintement des lèvres suçant la paille, aspirant le rhum comme l'eau d'un rince-bouche dans le fauteuil du dentiste. Ta tête inclinée au-dessus du verre, happée par l'alcool. L'odeur des feuilles de menthe par-dessus celle, tenace, de la crème solaire écran total. Le chapeau de paille glissait sur ton crâne, tu le repoussais négligemment du poing, en cow-boy désenchanté. Le geste était posé, lent, mais suscitait en moi colère et froideur, crissement de verre brisé. Ils sont en vacances au Mexique. L'alcool coule comme une source infatigable. Elle regarde l'homme qui l'accompagne. Son corps nécrosé, sa clairvoyance embuée par l'alcool. Elle se souvient de celui qu'il a été, de la fascination qu'elle éprouvait pour lui. Elle se souvient du brillant intellectuel toujours entouré d'une cour, de leurs discussions infinies baignées dans la fumée des gitanes. Elle se souvient de la répression qui a succédé à l'euphorie de Mai 68. Elle se souvient des bouteilles vides retrouvées sous le lit, des humiliations, de la honte. Elle se souvient des ecchymoses qu'elle n'arrivait plus à cacher sur son propre corps. Brigitte Haentjens consigne ici la chronique du naufrage d'un homme, d'un couple, de toute une génération.
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21.00 €
Sonnez, merveilles !
BA
La musique classique a-t-elle encore un sens aujourd’hui ? Kent Nagano croit qu’il est important que nous tentions de répondre avec franchise à cette question. En cette époque où les institutions culturelles traditionnelles sont menacées, où les orchestres symphoniques et les maisons d’opéra sont appelés à « gérer la décroissance », maestro Nagano lance un vibrant appel pour que nous prenions conscience de l’immense trésor que constitue la musique classique et de la manière très concrète dont elle peut nous aider à régler quelques-uns des problèmes les plus urgents de notre société. Il retrace pour nous son parcours, qui l’a amené, lui, petit-fils de modestes immigrants ayant grandi dans un petit village côtier de la Californie, à diriger les plus prestigieux orchestres et maisons d'opéra. Il raconte comment la musique lui a permis de trouver sa place, non seulement au sein de sa propre communauté, mais partout dans le monde. Loin d’être une activité réservée à l’élite, la musique classique, selon Nagano, est un formidable instrument de rapprochement et de dialogue entre les hommes. À la fois mémoires et brûlant plaidoyer pour la survie de la musique classique et des arts, Sonnez, merveilles ! s’adresse à tous ceux qui croient encore en l’importance de la culture dans le monde d’aujourd’hui.
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22.50 €
Sortir du bocal
BC
Le temps d’un été suspendu, deux enseignants de deux générations différentes échangent des lettres au sujet du roman québécois contemporain. L’ironie tient ici le rôle de la balle que, de revers croisés en cruels amortis, ils se renvoient au gré des missives. Véritable basse continue de la fiction depuis la lointaine Révolution tranquille, l’ironie, aujourd’hui, ne rebondit toutefois pas de la même façon qu’à l’âge dit de la parole. Le référent national émoussé, la surprise d’exister enfuie, cette ironie apparemment libérée cache, selon l’un des épistoliers, une blessure difficile à nommer et relève, selon l’autre, d’un inconfort flou bloquant, faute de drame, l’effort de prendre le monde au sérieux, de sortir du bocal
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20.00 €
Sous le radar
BC
Au lieu de statuettes du Sacré-Cœur, ce sont des icônes du camarade Staline ou du roublard tovaritch Khrouchtchev que les habitants de ce village de la Beauce auraient dû adopter pour représenter leurs dieux tutélaires. C’est à eux en effet qu’ils devaient leur exceptionnelle prospérité. À eux et au radar qu’on avait construit au sommet de la montagne pour voir venir les missiles atomiques que les Russes auraient pu avoir la fantaisie d’envoyer sur la tête de nos voisins américains. C’était l’époque bénie où les choses étaient claires, il y avait le ciel et l’enfer, les bleus et les rouges, les gars de Sainte-Marie et ceux de Saint-Elzéar. L’été venu, toutefois, les jeunes – et parfois les moins jeunes – prenaient le chemin de l’Ontario pour « faire le tabac » et, du même coup, quelques dollars. Et quel meilleur compagnon de voyage que Tom Higgins dont la soif d’aventures est dangereusement communicative? Dans ce premier roman, dont la fraîcheur n’a d’égale que l’irrésistible drôlerie, Pierre Breton a des allures de Mark Twain beauceron. Mais si vous disiez à Tom Higgins qu’il est le digne héritier d’Huckleberry Finn, il vous enverrait au diable.
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18.00 €
Sur la piste du Canada errant
BC
Jean Morisset Nous invite à redécouvrir ce Canada enfoui sous les aveuglements de l'histoire et les traductions approximatives des cartes géographiques. Il montre comment la British North America s'est fabriqué une identité à partir des cultures autochtones, canadienne et métis, tout en leur niant tout véritable pouvoir politique. En 1867, quand l'Acte de l'Amérique du Nord britannique a donné officiellement naissance au pays qui se situe au nord du 45e parallèle, les " pères de la Confédération", après moult délibérations, ont décidé de l'appeler "Canada", reprenant le nom, vocable autochtone francisé, d'une des composantes de la nouvelles entité. Le Canada serait désormais, from coast to coast, un pays arpenté, découpé et gouverné selon les principes politiques britanniques. L'anglais y serait, sinon la seule langue, du moins l'idiome nettement majoritaire. Mais le Canada d'origine, celui qui existait déjà depuis le XVIIe siècle, était un pays fort différent. Les Canadiens poussaient leurs canots et traçaient leurs sentiers sur un territoire qui allait de l'Alaska jusqu'à la Nouvelle-Espagne, de l'embouchure du Saint-Laurent jusqu'aux Rocheuses, nommant au passage rivières, lacs et montagnes, se mêlant aux nations premières, adoptant leur mode de vie, donnant naissance à une véritable culture créole, métisse, essentiellement amériquaine, comme on en retrouve aux Antilles ou au Brésil, par exemple. Que sont donc devenus ces Canadiens d'origine, dépouillés de leur nom? Réduits majoritairement à la vallée du Saint-Laurent, ils se sont désignés, au XXe siècle, par l'expression "Canadiens français", qui est un calque de l'anglais French Canadian. Au début des années 1970, ils se sont donné le nom de "Québécois", reprenant encore une fois, paradoxalement et à leur insu semble-t-il, un terme forgé à Londres, car la Province of Quebec n'est rien d'autre que l'appellation donnée au Canada d'origine par les Anglais, avec la Proclamation royale de 1763, au lendemain de la conquête. Jean Morisset Nous invite à redécouvrir ce Canada enfoui sous les aveuglements de l'histoire et les traductions approximatives des cartes géographiques. Il montre comment la British North America s'est fabriqué une identité à partir des cultures autochtones, canadienne et métis, tout en leur niant tout véritable pouvoir politique. Il montre enfin comment les Canadiens-faits-Québécois ont participé à cette appropriation du territoire en servant d'entremetteurs pour la Convention de la Baie James, le dernier de la série des traités historiques confirmant l'"extinction" des droits autochtones au profit du Dominion of Canada. Iconoclaste, provocateur, ce livre nous invite à une réflexion en profondeur sur nos origine, sur notre identité.
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22.00 €
Sur les traces de tante Charlotte
BC
Retrouvez la bande des Rats musclés dans leur deuxième enquête palpitante. Sam, Otter, Atim et Chickadee se rendent en ville pour assister à la Foire d'été. Leur escapade se transforme en véritable enquête lorsque Chickadee découvre le sort réservé à la petite soeur de leur grand-père, il y a de nombreuses années. Du jour au lendemain, tante Charlotte a été arrachée à sa famille et placée dans un pensionnat autochtone avant d'être donnée en adoption à des étrangers. Comment se fait-il qu'on n'ait jamais retrouvé sa trace ? Hors de la communauté de Lac-aux-Vents, les Rats musclés se frottent à des tyrans, affrontent de nombreux préjugés et, surtout, prennent la pleine mesure du traitement odieux qui a été réservé à des milliers d'Autochtones à travers le pays – dont les membres de leur propre famille. Bien résolus à trouver des réponses, ils mettent les bouchées doubles pour résoudre le mystère de la disparition de tante Charlotte.
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16.00 €
Survivance
BC
Durant les années et les décennies qui ont suivi l'échec du mouvement patriote et l'adoption de l'Acte d'Union, aucun chef canadien-français ne s'est levé un matin pour annoncer les débuts de " l'hiver de la survivance ", selon l'expression de Fernand Dumont. Malgré les villages brûlés et l'exil des principaux dirigeants du parti Patriote, malgré les procès truqués et les pendaisons injustifiées, la vie quotidienne de ce peuple de plus de 600 000 âmes reprenait son cours. Ce n'est que beaucoup plus tard qu'historiens et intellectuels auront recours au concept de survivance pour résumer plus d'un siècle d'histoire. Or, si pour Lionel Groulx la survivance était en tout point admirable, car elle témoignait d'un entêtement, d'une volonté tenace de durer, certains intellectuels issus de la Révolution tranquille reprendront le concept, souvent dans le but de déprécier les acteurs et les intellectuels canadiens-français du XIXe siècle. Mais cette survivance, de quoi est-elle faite ? Comment se manifeste-t-elle concrètement? Dans cet essai, qu'on peut lire comme une suite des Réformistes (Boréal, 2009), Éric Bédard propose quatre jalons de la survivance. D'abord, on produit un récit sur soi : pour survivre, il fallait se raconter. Ensuite, on combat l'infériorité économique des Canadiens français – véritable obsession pour une partie de l'élite. Puis, on éclipse la question du régime, c'est-à-dire le type d'institutions qui régit la société autant que la décision d'exercer son droit à l'autodétermination. Enfin, on fait la promotion d'un messianisme compensatoire, de cette idée selon laquelle les Canadiens français sont investis d'une " vocation spirituelle " en Amérique. Se réfugier dans l'imaginaire ou n'accorder d'importance qu'aux " vraies affaires ", ne pas s'autoriser à mettre en cause le régime qui nous régit mais se croire plus vertueux que les autres, n'est-ce pas un peu ce à quoi ressemble le Québec d'aujourd'hui ? se demande Éric Bédard. Assistons-nous, depuis 1995, au retour de la survivance ?
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21.00 €
Sylvia au bout du rouleau ivre
BC
Cette novella est un petit bijou d'écriture romantique, une sorte de Nerval postmoderne mâtiné de Rimbaud et de Lautréamont enquébécoisés. Max Cockrell vit à New York, dans un coquet appartement de Greenwich Village. Il a troqué le français pour l'anglais. Il écrit des articles. Il en vit bien. Pourquoi revient-il à Montréal ? Bien sûr, pour faire un dernier adieu à son père, mais surtout pour s'expliquer avec Sylvia. Max n'a pas oublié Sylvia. Elle lui a fait un enfant qu'il ne voulait pas. Il a beau s'éclater, draguer, boire, enfiler les filles, il sait bien que tout cela n'est que fuite en avant. Et puis, comment ne pas figer en entendant le " Bonsoir, mon grand" de Sylvia. Jouer le jeu cependant. Faire comme si rien ne s'était passé. Souffrir pendant que Sylvia est partie se poudrer le nez. Puis écouter sa propre voix affirmer qu'il est vain de tenter de rappeler le passé. Répondre oui quand elle dit qu'il vaut mieux suivre son destin...
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8.50 €
Tête blanche
BC
"Le plaisir que j'ai pris à lire Tête blanche de M.-C. Blais tient à la création d'une atmosphère poétique qui rappelle celle du Grand Meaulnes." Clément Lockwell, Le Devoir
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10.50 €
Tête boule disco
BC
Quand on a toujours été différent, qu’on a toujours parlé, pensé, senti, réfléchi différemment de ceux qui nous entourent, on est souvent cruellement au courant de sa différence. Et pourtant, qu’y a-t-il de mal à ressentir les choses très fort, à aimer avec la puissance d’un geyser, à ouvrir grand les bras pour embrasser le monde ? Noémie Pomerleau-Cloutier signe ici une première œuvre pour la jeunesse dans laquelle elle effectue une plongée tout en douceur et en sensibilité dans un cerveau atypique et flamboyant. Alternant entre joie et tristesse, entre colère et douceur, entre acceptation et indignation face à un diagnostic qui vient mettre des mots parfois tranchants sur la réalité, la personne au centre de Tête boule disco traverse la vie à sa manière, sans s’excuser. Le recueil se déploie comme autant de miroirs pour nous faire voir l’intérieur des choses, la lumière surtout, celle qui jaillit parfois alors qu’on ne s’y attend pas.
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12.00 €
Têtes de linotte?
BC
Pourquoi s’intéresser à l’intelligence des corbeaux, perroquets et autres génies à plumes qu’on a souvent traités de « têtes de linotte » ? Parce que si, comme le pensait Darwin, il n’y a qu’une différence de degré entre l’intelligence humaine et celle des autres animaux, cela nous offre une précieuse occasion de mieux comprendre la nôtre. Louis Lefebvre est l’un des principaux spécialistes au monde de l’intelligence des oiseaux. Il retrace ici son fascinant parcours de chercheur, dont une bonne partie a eu pour cadre l’institut de recherche que l’Université McGill possède à la Barbade. Il nous fait découvrir, avec amusement et incrédulité, d’étonnantes histoires d’innovation chez les oiseaux : des mésanges qui apprennent à déboucher des bouteilles de lait aux géospizes qui se transforment en vampires ou aux courlis qui cassent les oeufs d’albatros à l’aide de cailloux. Comment se répandent ces innovations ? Par diffusion culturelle ? Par transmission génétique ? Quelle différence y a-t-il entre le cerveau d’un oiseau innovateur et celui d’un oiseau non innovateur ? Les oiseaux innovateurs peuvent-ils plus facilement coloniser un pays où on les a récemment introduits ? Quel oiseau est le plus innovateur, celui qui reste au même endroit tout l’hiver ou celui qui migre vers le sud ? Voici quelques-unes des questions auxquelles l’auteur répond ici. En filigrane, il propose une passionnante réflexion sur l’aventure humaine et intellectuelle que constitue la recherche scientifique, les malentendus qui l’entourent, les menaces qui pèsent sur elle aujourd’hui et tout ce qu’elle peut encore nous révéler quant à notre place dans le monde.
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21.00 €
Textes radiophoniques
BC
Ce volume rassemble huit textes dramatiques de M.-C. Blais, soit Le Disparu, L'Envahisseur, Deux destins, Fièvre, Un couple, Murmures, L'Exil et Un jardin dans la tempête.
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11.50 €
Théâtre
BC
Pour la première fois, voici rassemblés 5 textes dramatiques de M.-C. Blais, soit L'Exécution, Sommeil d'hiver, L'Océan, Fantôme d'une voix et L'Île.
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11.50 €
Thérèse pour Joie et Orchestre
BC
quand elle rentre à l'heure des travailleurs par l'autobus de six heures elle rapporte des fromages, du thé chinois des vêtements fleuris, des livres, des 33 tours et quelques rêves effilochés qu'elle ne montre à personne le soleil attend toujours qu'elle soit rentrée avant de décliner et l'hiver, Thérèse éclaire comme de la neige à mesure qu'elle revient Hélène Monette a écrit ce livre en hommage à sa soeur Thérèse, disparue en 2005. Fidèle à sa manière, elle trouve le merveilleux au milieu du quotidien, et dans cette célébration d'une amitié extraordinaire, nous bouleverse.
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8.50 €
Toute histoire de deuil est une histoire d'amour
BC
Votre mari meurt à table, votre adolescent décède d’un accident de la route, votre épouse est emportée par un cancer, votre fillette meurt à cinq ans : voilà des deuils à affronter et, si vous êtes écrivain, vous aurez, fiction mise à part, à vivre ce futur avorté pour vous qui demeurez. Maïté Snauwaert regroupe des voix d’hommes et de femmes de lettres qui – dans le sillage du Journal de deuil de Barthes – ont choisi de faire entendre le choc brutal de la perte d’un être aimé. Tous se refusent à la vieille élégie consolatrice pour une confrontation brusque avec ce moment de la mort, ses minutes et l’après ; le deuil, étape ultime de l’amour, son dernier âge.
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22.00 €
Tracer les marges de la cité
BC
L’historien Martin Pâquet étudie ici les catégories de l’« Étranger » et de l’« Immigrant » comme elles ont évolué au Québec depuis l’Acte de fondation de la Compagnie des Cent-Associés en 1627, premier acte législatif dans la colonie française qui régit l’appartenance politique, jusqu’à la création du ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration, en 1981, à un moment majeur de la reconfiguration de l’ordre symbolique canadien, celui du rapatriement de la Constitution. Il cherche ainsi à cerner les contours de la formation de l’État pendant quatre siècles, au fur et à mesure qu’il passait d’une colonie royale à une province à l’intérieur d’un régime fédéral. Au cours de cette longue période, trois types de catégories se détachent successivement : celles gravitant autour de l’absence de l’allégeance, ce lien mystique avec le souverain – ces étrangers, aubains, aliens ou denizens –, celles fondées sur la « nature » empirique, sur l’origine des individus – ces émigrés, immigrés ou immigrants appartenant à plusieurs ethnies –, celles élaborées sur le modèle de l’homo oeconomicus doté de droits et d’attributs évaluables et quantifiables, soit ici la capacité de s’exprimer dans la langue majoritaire de communication, le potentiel d’investissement et la qualification professionnelle – ces immigrants et ces ressortissants étrangers. Les transformations de ces catégories témoignent des mutations de l’appareil politique sur le territoire québécois. Elles attestent les profondes mutations de la pensée de l’État, partant d’une représentation prémoderne d’une cosmologie théologicopolitique prévalant avant la Révolution industrielle, à celle d’une communauté organique – la Cité perçue comme un corps, conception fondée sur une lecture moderne et scientifique des rapports sociaux – pour aboutir à la fin de la période étudiée à une représentation contractuelle de la Communauté politique.
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Traces de l'histoire de Montréal
BA
L'histoire exceptionnelle de Montréal est abordée ici sous un angle distinct, celui des traces de son histoire, visibles dans l'espace urbain et dans la mémoire collective. Ces traces s'observent dans les vestiges et les bâtiments de diverses époques qui parsèment le paysage montréalais. Elles sont visibles dans les objets et les lieux de la vie quotidienne. Elles sont révélées ici à travers l'œil d'artistes qui, en utilisant divers médias, en ont assuré la pérennité. L'histoire exceptionnelle de Montréal est abordée ici sous un angle distinct, celui des traces de son histoire, visibles dans l'espace urbain et dans la mémoire collective. Ces traces s'observent dans les vestiges et les bâtiments de diverses époques qui parsèment le paysage montréalais. Elles sont visibles dans les objets et les lieux de la vie quotidienne. Elles sont perpétuées dans le souvenir des événements du passé. Ces traces ont été produites, transmises et conservées par des générations de Montréalaises et de Montréalais. Elles sont révélées ici à travers l'œil d'artistes qui, en utilisant divers médias, en ont assuré la pérennité. L'illustration est au cœur de la démarche et l'écrit ne vient que la mettre en contexte. Le lecteur est invité à découvrir l'histoire de Montréal par le regard, à s'imprégner de ces images pour reconstituer une trame qui s'étend sur plusieurs siècles. Il peut s'agir d'objets, de plans, de tableaux, de gravures, d'affiches ou de photographies. Le livre est structuré en cinq grands chapitres chronologiques. Chacun d'eux s'amorce par une très brève synthèse rappelant les principales caractéristiques de l'époque. Pour chaque période, l'allure générale de la ville est esquissée au moyen de plans, de vues ou de photographies aériennes. Le lecteur plonge ensuite dans cet espace urbain où sont mis en valeur des lieux, des immeubles ou des moments clés.
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Transposer la France - L'immigration française au Canada (1870-1914)
BC
Depuis quatre siècles, les Français n'ont jamais cessé de s'établir au Canada. On distingue trois grandes vagues migratoires : l'époque de la Nouvelle-France; la période 1870-1914; puis celle démarrant dans les années 1950 et se poursuivant aujourd'hui. Le présent ouvrage est consacré à la deuxième vague migratoire, une période au cœur de la Grande Migration transatlantique qui a vu 50 millions d'Européens traverser l'Atlantique en direction des pays du Nouveau Monde. Depuis quatre siècles, les Français n'ont jamais cessé de s'établir au Canada, mais leurs arrivées ont connu des rythmes très variables. On distingue trois grandes vagues migratoires : l'époque de la Nouvelle-France; la période 1870-1914; puis celle démarrant dans les années 1950 et se poursuivant aujourd'hui. Le présent ouvrage est consacré à la deuxième vague migratoire, une période très peu étudiée et pourtant au cœur de la Grande Migration transatlantique (1815 à 1930) qui a vu 50 millions d'Européens traverser l'Atlantique en direction des pays du Nouveau Monde. De 1870 à 1914, environ 50 000 Français sont venus s'installer au Canada. Si la majorité de ces nouveaux-venus choisit de s'établir en terre francophone, souvent à Montréal, bon nombre d'entre eux s'installent dans l'Ouest, sur les vastes terres agricoles de la Prairie. Et si on compte parmi eux un contingent important de religieux, chassés par les politiques anticléricales adoptées par la République française à partir de 1880, contingent qui allait profondément influencer le système d'éducation au Québec, ces Français se font aussi cultivateurs et ouvriers, enseignants, comédiens et chercheurs d'or. Pourquoi et comment ces Français prennent-ils la route du Canada ? Où s'établissent-ils et comment s'intègrent-ils à la société canadienne ? Telles sont les grandes questions soulevées dans cet ouvrage.
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22.00 €
Tu me rappelles un souffle
BC
Il ne se trouvait donc pas au bout du monde, ce gars capable de discourir en partant du coeur, et ne craignant pas ce qui parfois surgit comme du sang dans l’encre ? Atteindre la transparence est, jaspine-t-on, mission impossible. Mais à ne pas tenter d’escalader certaines falaises escarpées de soi-même, on perpétue ce que Peter Handke évoque par ces mots : Si tu ne te ramènes pas de toi-même à la raison, tu demeureras un idiot. La transparence risque donc fort d’être ce filon d’or dans l’opaque paroi d’un réel qui, toi et moi, nous stupéfie. RL Ça me fait du bien de lire tes mots écrits toutes vannes ouvertes. À force d’avoir voulu libérer ma parole en solo, j’en ai oublié le précieux sentiment de faire résonner mes mots directement dans l’esprit, le coeur d’un autre. C’est que : écrire à tout le monde m’effraie, mais écrire à personne m’ennuie. C’est pourquoi j’aurai grand besoin de nos bonnes huiles épistolaires pour rallumer ce qui, dans les distances entre le ventre et la tête, se refuse le droit de resplendir. Dans nos allers-retours, penser à ce qui fait la relation du vent avec le carillon. Cette absence d’effort où les mots se veulent tintements. JH
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17.00 €
Tu ne me dis jamais que je suis belle
BC
Le temps qui passe, le temps qui est passé. Et les charmes d'une écriture tout en nuances, en cris retenus, intime et ironique à la fois, d'une justesse parfaite.
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9.00 €
Un café avec Marie
BC
Les quelque soixante-dix textes qui composent ce nouveau recueil de Serge Bouchard pourraient s’appeler des « micro-essais », d’abord parce qu’ils ont été écrits pour la radio de Radio-Canada, et aussi en raison de l’exigence artistique qui les inspire, celle de la brièveté, c’est-à-dire d’une prose aussi dense, économique et précise que possible, et qui possède en même temps le pouvoir d’évocation de la poésie. Mais avant tout, ce recueil est un livre d’amour et de deuil, tout entier placé sous le signe de Marie, la compagne trop tôt disparue, dont la présence (ainsi que l’absence) colore chaque page, chaque phrase, chaque évocation. Non pas qu’il y soit toujours question d’elle, loin de là ; comme toujours chez Serge Bouchard, c’est de notre vie quotidienne, de notre monde, de notre passé, de la nature autour de nous qu’il est question, et en particulier de tout ce que nous ne voyons pas et que seul le regard affûté du poète anthropologue sait nous faire découvrir. Mais Marie est toujours là, tout près, en arrière-plan, dans la pièce d’à côté, en quelque sorte, et c’est dans son regard et son esprit à elle que tout se déploie, autant que dans ceux de son compagnon qui tient la plume. « Nous prenons ce bon café, le premier du matin, nous établissons ensemble le plan de la journée, de la semaine. Marie mange des œufs à la coque avec des mouillettes. Nous voudrions tous les deux que ce moment dure, nous voudrions abolir le futur. Plus rien n’existe que cet instant, que cette scène où nous discutons, Marie et moi, en buvant notre tasse de café. Mais le meilleur, c’est quand elle ne dit mot, quand je garde moi-même le silence, et que nous nous entendons penser, elle dans ma tête et moi dans la sienne. »
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13.00 €
Un coeur rouge dans la glace
BC
Avec le merveilleux Espèces en voie de disparition, Robert Lalonde nous avait donné un recueil de nouvelles d’une très forte cohérence, agencées pour former un tout qui se distingue aussi bien par la matière que par la manière. Dans Un cœur rouge dans la glace, il poursuit cette exploration des formes narratives, en nous proposant cette fois trois courts romans – ou trois longues nouvelles – réunis dans un seul livre. Trois histoires indépendantes, complètes en elles-mêmes, mais toutes les trois traversées par les mêmes échos.Chacun de ces brefs road novels raconte une errance, une quête, un chemin que parcourent les personnages à la recherche d’un fantôme, d’un être désiré, perdu. Chacun raconte le combat contre le malentendu, contre le temps, contre tout ce qui nous sépare de ceux qu’on aime, de ce qu’on aime, qui brille comme un cœur rouge dans la glace.Trois histoires que réunit l’écriture souveraine de Robert Lalonde.
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18.00 €
Un dé en bois de chêne
BC
Suzanne Jacob écrit comme d'autres pratiquent la divination. Ses textes sont des sortes d'oracles. Ce sont des énigmes qu'elle nous propose, mais des énigmes qui ouvrent le réel et nous donnent accès à son sens le plus profond. Un homme et une femme n'arrivent plus à empêcher la mort de s'immiscer entre eux, un enfant est témoin de la trahison de son père, une mère et sa fille déjà adulte discutent des dangers qui menacent hors de la maison et des avantages de rester bébé, deux amies se demandent s'il est possible qu'un homme ait été sincère quand il a écrit une lettre d'amour à une femme quatre mois jour pour jour avant de rompre avec elle. Chaque fois, Suzanne Jacob nous emmène voir l'envers du décor et nous révèle quels secrets, horribles ou merveilleux, se cachent derrière les idoles.
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17.50 €
Un Jardin au bout du monde
BC
Un jardin au bout du monde a été publié pour la première fois en 1975. L'œuvre a été traduite en anglais. Cette édition est accompagnée d'une chronologie de l'auteur et d'une bibliographie de la critique. Un jardin au bout du monde est né de la vision que je saisis un jour, en passant, d'un jardin plein de fleurs à la limite des terres défrichées, et de la femme y travaillant, sous le vent, en fichu de tête, qui leva vers moi le visage pour me suivre d'un long regard perplexe et suppliant que je n'ai cessé de revoir et qui n'a cessé, pendant des années, jusqu'à ce que j'obtempère, de me demander ce que tous nous demandons peut-être au fond de notre silence : Raconte ma vie. G.R. Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre 1970 Prix Femina 1947 (Bonheur d'occasion) Prix littéraire du Gouverneur général 1977 (Ces enfants de ma vie) Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre 1956
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11.00 €
Un Joualonais sa Joualonie
BC
" Dans Un Joualonais sa Joualonie, la tonalité dominante est celle de la satire. (...) C'est le roman d'une culture qui se moque d'elle même."
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11.50 €
Un jour je te dirai tout
BA
Finalement, Olav plante franchement ses yeux dans ceux d’Élisa. Un silence électrique, fervent, entre eux. Il murmure, prononçant exagérément chaque syllabe : — Il faut que je te dise, je suis fou. J’ai toujours su que ma tête était fêlée. Tout jeune déjà. C’est dans la famille. Le sang slave, ou germanique, ou juif… Élisa hésite sur le sens de la phrase, un instant suspendue au bref pincement de coeur qu’elle a suscité. Elle prend parti pour la légèreté, levant au ciel des yeux sceptiques avec une petite moue comique : — Oui, je vois ça… Il insiste : — Je te jure, fou à lier ! Elle se tait. Il sourit et ses yeux se teintent de violet dans la lumière voilée. Le serpent à son poignet rentre vivement la langue. Dans ce roman bref, percutant, Brigitte Haentjens explore les états limites de la sexualité, du désir. Elle creuse en profondeur les liens qui unissent la création, l’amour, la mort.
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15.00 €
Un jour le vieux hangar sera emporté par la débâcle
BC
Le périlleux passage de l'enfance à l'adolescence puis à l'âge adulte se trouve au cour de toute l'ouvre de Robert Lalonde. Le sourd travail du désir, l'élan vers la lumière, la fascination des ténèbres, la passion pour les êtres et les livres, la terrible sagesse de la nature, tous ces thèmes se retrouvent ici transfigurés par une manière nouvelle chez Lalonde de tisser plusieurs histoires, de les heurter les unes contre les autres pour en faire retentir toutes les harmoniques, et par un lyrisme d'un abandon et d'une audace encore jamais atteints chez lui. Avec ce nouveau roman, Robert Lalonde donne sans doute son ouvre de fiction la plus importante de ces dernières années et pose un nouveau jalon dans son parcours d'écrivain.
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16.00 €
Un lac le matin
BC
Quelque part dans les abattis tambourinait un coq de gélinotte. Henry avait ralenti le pas et il tendait l’oreille en fouillant distraitement le sol du bout de son parapluie converti en bâton de marche. La joie est sûrement la condition de toute vie, se disait-il. Partout autour de lui dans les branches éclataient les bourgeons gorgés de sève et résonnaient les chants nuptiaux de ses frères ailés. Au milieu de cette explosion de forces vitales avançait Henry. Il repensait à Alex. Peut-être y avait-il, dans les strates les plus humbles de l’humanité, loin du rayonnement de la littérature et des arts, des génies d’une autre espèce, immergés dans la vie animale et dont tout le talent était de coïncider avec l’existence. Alex représentait une énigme. Il était comme le lac Walden de la croyance populaire : insondable. Par un beau matin de 1845, Henry David Thoreau prend possession de la cabane qu’il a construite à Walden Pond, en Nouvelle-Angleterre, pour y vivre à l’écart du monde. Le livre qu’il tire de cette expérience, Walden ou La Vie dans les bois, fera de lui le précurseur du mouvement écologiste, l’ancêtre du nature writing, le prophète de la désobéissance civile. Dans Un lac le matin, Louis Hamelin capte l’extraordinaire sensibilité du personnage, ses liens complexes avec Emerson, mentor à la bienveillance parfois étouffante, et son improbable amitié avec son voisin canadien-français, Alex Therrien, bûcheron et poseur de clôtures. Surtout, le romancier fait vivre pour nous un Thoreau de chair et de sang.
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22.00 €
Un poignard dans un mouchoir de soie
BA
Robert Lalonde donne ici, dans le personnage de Jérémie, une des plus belles incarnations de ces adolescents troubles et fascinants qui traversent son oeuvre. Aussi bref que percutant, ce roman célèbre la liberté du désir et les êtres d'exception. Romain, professeur de philosophie à la retraite, a perdu sa femme. Irène est une actrice encore célèbre mais qui a de la difficulté à retenir ses répliques. Ils ne le savent pas encore, mais ils ont quelque chose en commun. Il y a un être qui les relie : Jérémie. Irène a l'habitude d'attendre le jeune itinérant dans la ruelle derrière le théâtre quand elle va fumer une cigarette entre deux scènes. Il lui récite Dostoïevski, qu'il connaît par coeur, ou bien des poèmes qu'il semble improviser au fur et à mesure. Il lui dit qu'elle est belle. Parfois il lui demande de l'aider à se faire un shoot. Romain l'a rencontré au sortir des funérailles d'un de ses plus vieux amis. Il est passé devant la main tendue du jeune homme assis sur les marches de l'église. Il a deviné le regard de braise sous le capuchon. Il l'a attrapé par le bras et l'a fait monter dans sa voiture, sans savoir où il voulait le mener. Ils sont désormais inséparables. Irène et Romain aiment Jérémie, qui les aime en retour. Et voilà qu'un soir de première, grâce à un billet qu'il a trouvé dans sa boîte aux lettres, Romain fait la connaissance d'Irène. Très vite, ils comprennent le piège qu'on leur a tendu. Robert Lalonde donne ici, dans le personnage de Jérémie, une des plus belles incarnations de ces adolescents troubles et fascinants qui traversent son oeuvre. Aussi bref que percutant, ce roman célèbre la liberté du désir et les êtres d'exception.
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16.00 €
Un promeneur en novembre
BC
« Je sais que je suis détruit », se dit un vieil homme qui se promène dans les rues de Montréal un jour de novembre. « Détruit, on le devient peu à peu. Pour cela, il suffit de vivre. » Les œuvres de Gilles Archambault font entendre une petite musique triste et lancinante. Les personnages qui les peuplent vivent en suspension entre la résignation et la grise satisfaction que procure une lucidité pleine de mélancolie. Le style de l’écrivain est pur, sobre, classique. Il a la beauté d’une fin d’automne, après les feuilles et avant la neige. La beauté, s’il en est une, de novembre. Louis Cornellier, Le Devoir
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10.00 €
Un regard qui te fracasse
BC
Ce qui est violent, pour moi, ce n'est peut-être pas tant la présence physique du public que l'acte de représenter quelque chose de soi, d'intime, de forcément transgressif. Comme si, symboliquement, on rejouait une sorte de scène primitive, on mettait en lumière des choses honteuses, des tabous. Cette exposition de soi, malgré soi, est troublante. Elle se fait de biais, de façon détournée, à travers le corps des autres, des interprètes. Comme metteur en scène, on craint que le public repère cette part dévoilée. Le regard des autres sur son oeuvre se rapproche d'un regard interdit, à la fois désiré et honni ; le regard d'un inconnu sur ton corps nu, qui te fracasse. Brigitte Haentjens est une des figures majeures du théâtre contemporain. Elle a gagné un fidèle auditoire grâce à son audace dans la programmation et à l'exigence qui marque chacune des productions portant sa signature. Elle propose ici un livre hors norme qui nous montre une artiste en plein processus de création. Elle retrace son parcours depuis l'école de théâtre en France. Elle évoque son passage en Ontario francophone, où sa carrière de metteur en scène a éclos, et son installation au Québec. Surtout, elle parle au présent du travail accompli avec la compagnie qu'elle a fondée, Sibyllines.
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16.00 €
Une belle éducation
BC
Saint-Henri, 1956. Évelyne, la jeune narratrice, habite avec sa famille dans ce quartier ouvrier de Montréal. Le père est épicier, obsédé par l’argent qu’il fera peut-être. En attendant, le quotidien est glauque et infesté de rats. Saint-Colomban, 1958. À défaut de bien gagner sa vie comme épicier, le père se porte acquéreur d’un hôtel de campagne. Toute la famille devra mettre la main à la pâte, y compris la narratrice, qui peine à concilier ce qui l’intéresse le plus – les études – avec cette vie d’hôtel minable. France Théoret peint ici une certaine réalité du Québec des années 50. Elle dénonce l’ignorance et le dénuement extrême, tant matériel qu’intellectuel, qui étaient le lot de nombreuses familles de Canadiens français. La petite misère au quotidien, mais surtout l’impuissance dans laquelle se trouvaient bien des jeunes filles pour qui le savoir ne représentait pas un luxe, mais une manière de s’en sortir. Avec une grande économie de moyens, ce roman nous montre une vie confisquée par la famille à une époque où le silence était la règle d’or.
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15.50 €
Une douce anarchie
BC
La mémoire des « années 1968 » (1967-1970) évoque, pour l’ensemble du mouvement étudiant québécois, un moment de profonde dérive anarchiste. À en croire les témoignages actuels, il semble que l’on n’ait jamais autant rêvé et déliré que pendant cette décennie où les jeunes découvraient en masse les plaisirs du triptyque « sex, drugs and rock & roll ». Qu’en est-il vraiment? Que s’est-il passé à la fin des années soixante, entre la disparition des collèges classiques et la crise d’Octobre? Les années soixante furent-elles si douces et si belles pour les acteurs de cette époque parce qu’ils avaient alors vingt ans, et qu’ils sont portés aujourd’hui à idéaliser le temps passé à l’université ou au collège, ou faut-il les croire quand ils nous parlent d’une décennie où l’on avait le courage de se donner corps et âme à la révolution? C’est afin de cerner la portée et le sens des utopies véhiculées par la jeunesse de l’époque que Jean-Philippe Warren a entrepris l’analyse des chahuts étudiants dans la deuxième moitié de la décennie soixante. En revenant sur l’histoire turbulente des mouvements les plus radicaux, l’auteur nous oblige à réévaluer la place de ces années mythiques dans la création du Québec contemporain et l’héritage qu’elles nous ont légué.
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22.00 €
Une histoire de Montréal
BC
La présente synthèse intègre les recherches les plus récentes et tient compte des dimensions démographiques, économiques, spatiales, sociales, culturelles et politiques de l'histoire de Montréal pour en dresser le portrait le plus complet possible. Ville portuaire, centre industriel et métropole de services, Montréal a joué un rôle exceptionnel dans le développement du Québec et du Canada et elle continue à le faire. Montréal est un carrefour où circulent non seulement des personnes et des marchandises mais aussi des idées, des cultures et des influences multiples. Certes, beaucoup d'autres villes ont de telles fonctions, mais celles-ci prennent une coloration spécifique à Montréal. Ce qui la distingue avant tout, c'est sa fibre francophone. Cette ville a été fondée par une poignée de Français dont les descendants ont su négocier avec les autochtones qui occupaient déjà le territoire nord-américain. Ils y ont très tôt forgé une identité spécifique, celle de Montréalistes, qui encore aujourd'hui les distingue de leurs compatriotes du Québec. Montréal a aussi été profondément marquée par l'apport des peuples de souche britannique, les Montrealers, qui sont présents dans la ville depuis deux siècles et demi et qui ont laissé des traces durables dans l'organisation spatiale et économique du territoire, dans les institutions et la sociabilité urbaines ainsi que dans le patrimoine architectural. Depuis un peu plus d'un siècle, la métropole vit au rythme de l'arrivée continuelle de vagues de nouveaux Montréalais. Les Juifs et les Italiens, puis les Grecs et les Haïtiens, les Chinois et les Pakistanais côtoient les Algériens, les Marocains, les Libanais et tant d'autres peuples qui font de Montréal un creuset interculturel et renforcent son rôle de ville d'accueil.
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22.00 €
Une histoire de Montréal
BC
Cette synthèse, mise à jour pour tenir compte des dernières avancées de la recherche, embrasse les dimensions démographiques, économiques, spatiales, sociales, culturelles et politiques de l'histoire de Montréal pour en dresser le portrait le plus complet possible. Ville portuaire, centre industriel et métropole de services, Montréal est un carrefour où circulent non seulement des personnes et des marchandises mais aussi des idées, des cultures et des influences multiples. La poignée de Français qui l'ont fondée lui ont légué la fibre francophone qui fait sa spécificité. Leurs descendants ont su négocier avec les Autochtones qui occupaient déjà le territoire. Ils y ont très tôt forgé une identité propre, celle de Montréalistes, qui encore aujourd'hui les distingue de leurs compatriotes du Québec. Montréal a aussi été profondément marquée par l'apport des peuples de souche britannique, les Montrealers, qui ont laissé des traces durables dans tous les aspects de la vie. Enfin, depuis un peu plus d'un siècle, le coeur de la métropole bat au rythme de l'arrivée continuelle de vagues de nouveaux Montréalais, qui en font un creuset interculturel et renforcent son rôle de ville d'accueil. Cette synthèse, mise à jour pour tenir compte des dernières avancées de la recherche, embrasse les dimensions démographiques, économiques, spatiales, sociales, culturelles et politiques de l'histoire de Montréal pour en dresser le portrait le plus complet possible.
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15.00 €
Une histoire du ministère de la Culture (1961-2021)
BC
Qui se souvient aujourd’hui du visage de Georges-Émile Lapalme ? Infatigable lecteur, homme de culture, il a pourtant joué un rôle capital dans la Révolution tranquille en militant pour la création d’un ministère des Affaires culturelles, dont il est devenu le premier titulaire dès 1961, au lendemain de l’élection des libéraux. Depuis, vingt-six Québécoises et Québécois lui ont succédé. Claude Trudel retrace ici les principales étapes de l’histoire du ministère en se penchant sur la personnalité et l’action de celles et ceux qui l’ont dirigé. Il rappelle la volonté de Pierre Laporte d’assumer l’héritage de Lapalme, la décentralisation du ministère entreprise dès 1969 par Jean-Noël Tremblay, le livre vert que Jean-Paul L’Allier rédigera lui-même et qui fera époque. Il raconte comment Denis Vaugeois mettra sa passion du livre et Clément Richard celle des musées au service de leurs concitoyens, comment Liza Frulla redéfinira la mission du ministère en le délestant de plusieurs importants dossiers dont il était le maître d’oeuvre depuis trente ans. Nous verrons Agnès Maltais imposer sa vision de la protection du patrimoine culturel religieux, Line Beauchamp mettre toute son influence politique, à la suite de Louise Beaudoin, dans l’adoption de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO, Christine St-Pierre faire sienne l’adoption de la Loi sur le patrimoine culturel. Ce ne sont là que quelques exemples de l’impact majeur de l’action de ces hommes et femmes dans l’histoire du ministère et, plus largement, dans le paysage culturel québécois que ce livre vient mettre en valeur.
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24.00 €
Une idée simple
BA
« Depuis des années, j’entends qu’il faut se méfier des idées simples, du rêve, du bonheur, car le réel est complexe (aucune idée ne peut y être un chemin sûr), opaque (aucun rêve ne peut l’éclairer ou l’élargir) et fatal (aucun bonheur ne peut résister à la mort). Il est difficile de s’opposer à cette prudence lorsqu’on sait à quelles aberrations religieuses, sociales et politiques s’expose quiconque entreprend de changer la vie et le monde sans accepter ses limites. Si on oublie que nous ne savons rien et que nous sommes mortels, la vie et la culture qui s’en fait l’écho ne manquent jamais de nous le rappeler : je sais que je ne sais pas, le mieux est l’ennemi du bien, l’homme est un loup pour l’homme, etc. Si en écrivant ce livre j’ai été amené à prendre le contre-pied de cette sagesse, c’est que j’ai essayé d’obéir à cette idée simple, énoncée par Hermann Broch, que le premier devoir de l’intellectuel, dans l’exercice de son métier, est de porter assistance à autrui. » Y. R.
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19.50 €
Une liaison Parisienne
BC
"Ce roman est, de loin, le meilleur de M.-C. Blais depuis Une saison dans la vie d'Emmanuel. C'est à la fois un livre drôle et tragique, tendre et violent." Gabrielle Poulin, Lettres québécoises, 1976
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10.00 €
Unless
BC
Dans le monde en marche, dans la ferveur sans motif, autour du sourire de la misère, dans l’auréole des colères, au bord de l’inacceptable, il y a Unless. Une fleur aux mains coupées. Deux pétales, un cœur pompier, un cerveau carreauté. Involontaire pour empiler les cadavres, mais mobilisée. Une enchaînée. Dans le jardin des clowns grimaçants. Dans la constellation du Faux. Sur la terre de Caïn. Ce n’est pas Maybe, ce n’est pas Perhaps, c’est Unless.
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10.00 €
Valium
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Un livre massue, un roman qui ne se contente pas de bouleverser, mais qui use d'une écriture brillante et d'émotions chiennes pour se faire dévastateur. Nouvel épisode de la vie du narrateur-écrivain Mistral, Valium est une variation sur le triangle amoureux. Il nous ramène en 1988, peu après la mort de Vautour, à la sortie de Vamp. Valium met encore en scène l'époque, Montréal, les copains, les colocs (Elvire et Théo, cette fois), les filles (Jo et Marie-Raspberry). Les blessures apparemment ont été pansées, l'amour, un peu mieux distribué. Mais le désir de l'autre est sans partage. Et si les dés sont pipés, on préfère choisir un sac de plastique, un élastique et des Valium. L'oxygène se change en gaz carbonique. " Le valium est un antidote contre la bêtise quand c'est un type comme Mistral qui le fabrique dans son alambic. " Robert Lévesque, Ici " Une réussite ? Autre chose : un livre massue, un roman qui ne se contente pas de bouleverser, mais qui use d'une écriture brillante et d'émotions chiennes pour se faire dévastateur." Julie Sergent,
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11.50 €
Vamp
BC
L'auteur a la plume généreuse et fantasque. Vamp est une chronique urbaine qui met en scène des jeunes de cette " génération vamp ", génération qui ne rêve pas de changer le monde, mais de le vampiriser. Personnages vaguement désabusés au romantisme nostalgique, les héros de Vamp sillonnent Montréal en rêvant de la " super-femme ", celle qui séduit et terrorise en même temps. Lecteurs de Kerouac et de Miller, ils tiennent salon dans les bars de la rue Saint-Denis. "Jamais ici un auteur aussi jeune (il a vingt-trois ans), ni d'un autre âge d'ailleurs, n'aura à ce point bousculé la sérénité rassurante de notre paysage littéraire. Vamp ne ressemble à rien." Réginald Martel, La Presse "Toute la puissance et le charme délétère du roman tiennent au style qui déborde de partout comme la mousse d'un verre de bière. L'auteur a la plume généreuse et fantasque." Jean-Roch Boivin
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Vautour
BC
Second roman de l'auteur. Une oeuvre dans laquelle il a su raconter la vie et la mort, à 27 ans, d'un "gars ordinaire" (C. Mistral) avec lequel il a partagé un logement pendant quatre mois. Ce gars "ordinaire" qui rêvait de gloire, guitariste, paumé, cardiaque, avait un "grand idéal" qu'il n'aurait jamais pu atteindre (selon C. Mistral). C'est une histoire de trou dans le cœur, un trou de la grosseur d'un dix cents et qui fera mourir Vautour à vingt-sept ans. C'est une ode de l'écrivain-narrateur Mistral à son ami disparu. C'est une tentative pour redonner la vie à ce Vautour qui plane maintenant au-dessus de nos têtes. Mais ce roman parle surtout de l'Amérique, de celle qui se raconte bien des histoires mais qui n'y croit pas toujours.
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11.00 €
Veuve Chose
BA
Dans ce roman aux allures de conte, Michael Delisle nous invite à parcourir un pays traversé par un grand fleuve qui ressemble à l’océan. La contrée est sous le joug d’un régime totalitaire qui épie chaque geste de ses habitants grâce à une nuée de drones. Le service militaire y est obligatoire, mais il y a une manière d’y échapper. Il suffit d’accepter d’accomplir « la corvée », c’est-à-dire de servir de bourreau d’un jour au nom de l’État, puisque la peine de mort est également en vigueur. C’est ce que Jean-Marc a choisi. Mais quand vient le temps de passer la corde au cou de la condamnée que le sort lui a désignée, il reconnaît Veuve Chose, l’empoisonneuse notoire, célèbre pour ses caramels à la strychnine. Une lueur dans le regard de la femme le fait hésiter. Il sait pourtant que s’il se soustrait à la corvée, il devra prendre à sa charge celle qu’il aura sauvée du trépas. Le destin de la Veuve, morte ou vivante, est donc irrémédiablement soudé au sien.
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20.00 €
Victor et moi
BC
" Son livre ne nous fait pas seulement composer avec une oralité, il suscite l'impression d'une présence au monde, nous fait partager les frondes d'un esprit vif, nous stimule, nous tonifie. " (Extrait de la préface d'Alain Deneault.) En relisant " À propos d'Horace " dans Les Contemplations, où Hugo fustige les cuistres, les dogues, les philistins que furent ses premiers professeurs (" je vous hais, pédagogues! "), Jean-Marc Limoges s'est souvenu de la phrase meuglée par ses enseignants lorsqu'à l'école primaire il avait l'audace de demander des explications sur les tables de multiplication ou l'accord du participe passé : "C'est plate, mais c'est comme ça ! " À Paris alors ou à Villeray hier, l'enseignement se devait d'être morne, dépourvu de joie et de plaisir, préparant à tout sauf à penser. "En relisant son cri, je me suis rappelé ma crise. Très jeune, j'avais exigé qu'on établisse qui était venu en premier : Adam et Ève ou les hommes des cavernes. " Victor et lui menaient le combat du savoir. À quoi cela sert-il de connaître les règles de grammaire, de se frotter aux grands auteurs, de vouloir échapper aux limites du milieu qui nous a vus naître ? On pourrait citer mille arguments, et tant de livres parus ces dernières années s'y sont consacrés avec un impeccable sérieux. Jean-Marc Limoges, lui, fait beaucoup mieux : il nous fait une démonstration magistrale sans nous faire d'exposé ni de leçon. Empruntant à tous les registres, jouant de tous les tons, de toutes les formes – diatribe, scène de théâtre, lettre –, il fait de la lecture de Victor et moi une véritable fête de l'intelligence et de la parole. À quoi cela sert-il de vouloir tutoyer la grande culture et la grande littérature ? Eh bien, cela sert à écrire comme Jean-Marc Limoges. Et c'est une raison suffisante, comme vous pourrez en juger.
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Vies livresques
BC
« Livresque », selon le dictionnaire, est un adjectif péjoratif : il désigne « ce qui vient seulement des livres » et s’oppose à « concret », « pratique », « réel ». Mais pour Robert Lévesque, l’opposition ne tient pas, car rien n’est plus vivant ni plus vrai que l’univers des livres, même – et surtout – à notre époque où cet univers paraît plus fragile et menacé que jamais. Vies livresques, cela veut dire : la vie des livres eux-mêmes, leur genèse, leurs aventures, leur beauté, mais surtout la vie des femmes et des hommes (comme lui) qui ont fait des livres l’unique objet de leur passion et le décor de toute leur existence. La quinzaine de textes qui composent ce recueil racontent tous, à leur manière, ce que les livres peuvent faire d’une vie humaine qui leur est toute consacrée. On y croise des éditeurs, des écrivains, des liseurs, et même un représentant de commerce, tous gens de livres et de lecture ; mais la figure principale, l’incarnation par excellence de la « vie livresque », c’est le libraire. Car, si l’univers, pour Jorge Luis Borges, était une Bibliothèque infinie, pour Robert Lévesque c’est une Librairie, ou plutôt un vaste réseau de librairies petites et grandes (préférablement petites) dans lesquelles, de Montréal à Paris, de l’île Saint-Louis à New York, veillent, tels d’inébranlables gardiens de phares, autant de libraires. Réels ou fictifs, ces êtres livresques se nomment Lehec, mademoiselle D’Anjou, Hervé Jodoin, Charlotte Delbo, Hyacinthe Danse, Anatole Broyard, Raymond Queneau, Jean Forton, Albert Béguin, Marcel Beauregard, Roland Benchimol. Avec la verve et la vivacité qu’on lui connaît, Robert Lévesque met ici à profit son époustouflante culture de lecteur intempérant, friand de dates, de citations et d’anecdotes, pour nous entraîner à leur rencontre et parcourir avec eux le monde qui a été le leur, qui est maintenant le sien, et dont on ne sait pour combien de temps encore il sera le nôtre..
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19.00 €
Vies parallèles
BC
Le protagoniste de ce roman se nomme Benoît Côté. Il est banquier, coordonnateur des clients en Europe de l’Est, surtout en Russie, à la HSBCQ. Il est l’exemple parfait de ces Québécois quarantenaires, affairistes, ambitieux, hédonistes, comme il y en a tant depuis que la nouvelle république est devenue un paradis fiscal. C’est entre deux red-eyes Montréal–Saint-Pétersbourg qu’il croise par hasard Mathieu Rancourt, ancien compagnon d’études qu’il n’a pas revu depuis ses vingt ans. Mathieu est président d’une organisation confidentielle, la Société d’histoire du Québec, et il fait à Benoît une proposition étonnante. Écrirait-il, pour la feuille de chou de la société, un texte autour de la question suivante : que serait devenu le Québec si, par un accident de l’histoire tout à fait improbable, le Non l’avait emporté en 1995 ? Benoît osera-t-il accepter ? Une telle entreprise ne risque-t-elle pas de faire ressurgir des souvenirs qu’il préfère oublier ? Avec cette histoire du Québec devenu pays, Benoît Côté, le vrai, prend un malin plaisir à nous inventer une existence parallèle. Mais si ce n’était qu’un prétexte pour examiner en profondeur notre fidélité à nos idéaux, à nos projets de vie, à nos engagements ? L’héritage reçu des générations passées a-t-il fait de nous ce que nous sommes ? Qui serions-nous si la vie avait été différente ?
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Viral - Poche
BC
Lola, la jeune journaliste. Dominique, la chauffeuse d'autobus de la STM. Camilo, le garçon qui se passionne pour le basketball. Guillaume, qui s'inquiète pour l'avenir de sa culture. François, le maire d'arrondissement. Yasmine, la jeune Maghrébine qui se fait du mauvais sang parce que son frère a disparu. Qu'ont-ils en commun? Par un chaud matin de septembre, chacun voit sa vie bouleversée par une vidéo qui fait un malheur sur la toile. Elle montre un jeune homme vêtu d'une djellaba qui grimpe dans un autobus bondé et qui a une vive altercation avec la chauffeuse. Cette scène, époque oblige, est captée par les téléphones de quelques passagers, dont Lola, qui la partage sur Twitter. La vidéo devient virale, suscite des commentaires tranchés, on s'insulte à la pelletée. L'homme a-t-il fait preuve de violence envers une femme? Ou n'est-ce pas plutôt la chauffeuse qui, par son attitude cassante, aurait trahi sa méfiance envers les minorités? Les chiens sont lâchés sur les réseaux sociaux et personne ne fera de quartier. Épousant en virtuose la langue et la vision de chacun des personnages, Mauricio Segura prend un malin plaisir à croquer ses contemporains. Tout en déboulonnant les préjugés et les idées reçues, il brosse un saisissant portrait du Montréal d’aujourd’hui, de ses misères et aussi de ses espoirs.
Disponible
13.00 €
Visions d'Anna
BC
"Un livre admirable d'un très grand écrivain qui a saisi depuis longtemps les pouvoirs et les séductions de la littérature." Noël Audet, Le Devoir
Réimpression
10.50 €
Vivre à feu doux
BC
Avec Vivre à feu doux, nous retrouvons le talent inimitable de Gilles Archambault, ce maître du croquis qui sait cerner en quelques traits bien sentis l'inévitable dérision d'une vie qu'on ne peut jamais regretter tout à fait d'avoir vécue. Souvent, la nuit, le vieil écrivain rêve de sa mort. Curieusement, il n'en ressent que rarement la moindre angoisse. La plupart du temps, il est spectateur d'une scène dont il est l'acteur. Comme le vieil écrivain, les personnages de ce recueil de nouvelles voient la vie se refermer sur eux. Les sorties se raréfient, les amis aussi. Quant aux plaisirs, n'en parlons pas... La mort, elle, approche à petits pas, sans doute pas assez vite, car voilà que le temps, après avoir filé pendant des décennies sans qu'on puisse le retenir, a le culot de ralentir. Restent, pour le meubler, les souvenirs d'une existence qu'on a parfois crue palpitante et une poignée d'événements qui viennent malgré tout bousculer le quotidien : la visite du concierge, les funérailles toujours plus nombreuses, l'interminable file d'une caisse de supermarché, un pontage aortocoronarien. Reste surtout le talent inimitable de Gilles Archambault, ce maître du croquis qui sait cerner en quelques traits bien sentis l'inévitable dérision d'une vie qu'on ne peut jamais regretter tout à fait d'avoir vécue.
Disponible
16.00 €
Voir le monde avec un chapeau
BC
Un écrivain peut adopter la fiction, l’essai ou l’autobiographie, cela le concerne ; tant que la forme et le fond s’accordent et que le monde est abordé depuis la singularité d’un style, on reste dans le domaine de l’art, c’est-à-dire de la représentation. Le « journal » qu’on lira dans ce livre n’est pas un vrai journal : il est le moyen dont l’écrivain a usé, parmi de nombreux autres, pour exprimer le plus fidèlement possible une vérité qui autrement serait restée tue. Chaque entrée de ce journal, chaque paragraphe, chaque ligne, chacun de ses nombreux retours dans le temps et chacune de ses digressions ont été soupesés, médités, pensés comme les morceaux d’un ensemble organique. Le texte doit donc être lu comme une oeuvre unifiée, comme une cosmogonie où les observations répondent aux sensations, les sensations aux souvenirs, les souvenirs à l’intuition poétique, l’intuition poétique aux sentiments. Il raconte l’expérience d’une métamorphose, au cours d’une année décisive où toutes les années vécues auraient pour ainsi dire resurgi. Mémoire blessée découlant tantôt du passé national, tantôt du passé intime, qui place l’héritier seul face à son destin. L’auteur, ici, parle sérieusement : il met sa vie et son nom en jeu, et le fait à visière levée. À quelle noblesse outragée puise ce duel féroce entre l’individu et la communauté, entre l’aspiration à la beauté et la fatalité de l’Histoire, il faudra attendre jusqu'à la toute dernière ligne pour vraiment le comprendre, et en juger.
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20.00 €
Wilfrid Derome, expert en homicide
BC
Dans le Montréal des années folles, Wilfrid Derome fonde un laboratoire de recherches médicolégales ultramoderne, le premier du genre en Amérique. À la fois toxicologue, balisticien, biologiste, graphologue, photographe judiciaire et médecin légiste, Derome se bat pour faire reconnaître l’expertise médicolégale devant les tribunaux. Le romancier Jacques Côté réhabilite ici cette grande figure de l’histoire des sciences et de la criminalité au Québec.
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16.00 €