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Antinea mon amour

BC

« La vie dans le Groupe Nomade, c'est quelque chose de très intéressant à approfondir, et même de très important, toute la relation coloniale s'est construite là. Vous n'en trouverez rien dans les archives car on ne parlait pas de notre vie quotidienne dans nos rapports. Tous ces gens qui étaient avec nous... il y avait du monde au GN ! Et de tout ça, il ne reste aucune trace. » Jean du Boucher, officier de la petite noblesse gasconne, raconte ici la conquête du territoire des grands nomades Rgaybat, à laquelle il a pris part dans les années 30, et comment il est tombé sous le charme de ces « Salopards » qu'il rêvait de combattre. Devenu un fin connaisseur des savoirs sahariens, il est resté toute sa vie éperdument amoureux de la Mauritanie, cette Antinéa des sable à la beauté impitoyable. « C'était ça qui me fascinait : vivre en nomade parmi les nomades, conquérir tous ces espaces, caracoler en d'Artagnan du désert. Le pouvoir de fascination du Sahara sur les officiers méharistes... c'est quelque chose. Moi, je l'ai vécu. Pas vous ? » SOPHIE CARATINI est écrivain et anthropologue. Avec La fille du chasseur (TM, 2011) et Les sept cercles. Une odyssée noire (TM, 2015), ce volume complète sa trilogie historique sur le choc des cultures – maure, peule et française – dont les régions sahariennes furent le théâtre.

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22.00 €

Aurélie et autres femmes sans nom

BC

« Figure-toi, lecteur, lectrice, que je suis celle-là : l’autre. Celle par qui tout arrive, et d’abord le mauvais. Celle qui sépare ceux qui s’aiment, la dézingueuse de foyers. La coupable. La toute trouvée. Alors l’histoire de la sainte belle-mère qui élève les enfants d’une autre, ce n’est pas à moi qu’on la fait. » Qu’est-ce qu’être libre, pour une femme, hier et aujourd’hui ? En treize portraits qui ne s’interdisent ni la noirceur, ni l’humour, ni l’absurde, ce recueil de nouvelles dresse le portrait de personnages féminins en quête d’émancipation, au moment où leur vie bascule. Lucile BORDES a publié plusieurs romans, dont "Je suis la marquise de Carabas" (Prix Thyde Monnier 2012), qui nous plongeait déjà dans l’histoire de sa famille de marionnettistes forains. Elle renoue ici avec ses racines, à travers la grande nouvelle qu’elle consacre à Aurélie.

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15.90 €

Bienvenue au XXIe siècle

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« Tenir un journal c’est faire l’aveu de sa subjectivité. Je m’efforce d’écrire selon ma raison, mais je ne puis échapper aux effets du sentiment et de l’émotion. Ce qui explique aussi la variabilité de mes affirmations, de mes jugements. Je ne cherche pas à démontrer, j’essaie de comprendre avec les outils, limités, dont je dispose. Nous voilà de plain-pied dans le XXIe siècle. Celui que nous quittons aura été, entre tous, un siècle tragique : guerres mondiales, génocides, conflits coloniaux... En 1991, quand le rideau de fer de la Guerre froide est définitivement tombé, on a cru aux jours meilleurs. L’effondrement des tours de Manhattan, le 11 septembre 2001, nous a définitivement désillusionnés. En France, l’arrivée du national-populiste Le Pen au second tour de l’élection présidentielle a chargé notre horizon de noirs nuages. Quel bonheur individuel reste possible dans une Histoire toujours abreuvée de sang et de larmes ? » M.W. Michel WINOCK est l’un des rares grands historiens français à avoir tenu son journal toute sa vie. Ce troisième volume en poursuit l’édition. Il fait suite à La République gaullienne, 1958-1981 et Les années Mitterrand 1981-1995 (Thierry Marchaisse, 2015, 2018).

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25.00 €

C'est quoi ce roman ?

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Loin de son fils Frédéric, qu'elle a toujours rejeté, Malou mène une vie luxueuse et calme avec son dernier mari, un virtuose de la chirurgie esthétique. Elle lui doit les multiples interventions qui ont soustrait son corps au temps. Frédéric a rompu tout contact avec sa mère depuis des années. Jusqu'au jour où il débarque chez elle à l'improviste, avec son épouse et leurs trois enfants. La réconciliation mère-fils n'aura pas lieu. Bien au contraire. Cette brève visite, où vont se produire deux coups de foudre aux effets catastrophiques, ne fera qu'envenimer une situation familiale invraisemblable. Une mécanique littéraire grinçante de haute précision, en forme de puzzle à plusieurs voix, où la malédiction généalogique qui frappe toute une famille n'épargne personne, pas même le chien du petit dernier. CORINNE DEVILLAIRE a vécu quelques anéees en Autriche. Elle est aujourd'hui professeur d'allemand à Lyon.

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19.00 €

Dans l'oeil du désastre - Créer avec Fukushima

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« Il existe, au coeur des pires cyclones, une zone de vents calmes et de temps éclatant, troublée occasionnellement par quelques rafales, mais où il n'y a pas de précipitations et où le ciel bleu est visible à travers le voile radieux des nuages. Phénomène singulier : on l'appelle l'oeil du cyclone. Les artistes sont l'oeil du cyclone. Vents violents, pluies torrentielles, vagues dévastatrices se déchaînent tout autour : ils restent calmes dans la tourmente et font apparaître, au centre de la circulation cyclonique, une zone provisoire de discernement et d'émerveillement, d'autant plus délicate qu'elle est fragile, d'autant plus précieuse qu'elle est précaire. » M.F. Les entretiens et l'iconographie réunis ici forment un corpus exceptionnel. Pour la première fois des artistes japonais de la « génération Fukushima » dialoguent avec des artistes français. Ils disent ce qu'a changé pour eux la catastrophe du 11 mars 2011, aussi bien dans leur pratique artistique que, de manière plus large, dans leur façon d'être au monde ou de le concevoir. MICHAËL FERRIER est écrivain et professeur à l'université Chuo (Tokyo), directeur du groupe de recherches Figures de l'Étranger. Depuis Fukushima, récit d'un désastre (Gallimard, 2012, prix Édouard-Glissant), il n'a cessé de réfléchir à cette catastrophe et à ses implications culturelles, politiques et artistiques. AVEC LA PARTICIPATION DE : Hervé Couchot, Amandine Davre, Élise Domenach, Bénédicte Gorrillot et Clélia Zernik.

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29.00 €

Dictionnaire des mots en trop

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Comment ? s'entend-on déjà reprocher, des mots en trop ? Mais les mots, on en manquerait plutôt. Et pourtant. Âme, artiste, coach, communauté... ils sont légion ceux qui éveillent notre résistance intime à tout ce qu'ils charrient d'affects, d'idéologie, de pseudo-concepts – notre résistance mais pas celle du voisin ! Quarante-quatre écrivains explorent ici les raisons pour lesquelles ils renâclent devant certains mots, et leurs réflexions critiques témoignent autant d'un état de la langue que des poétiques et des enjeux de notre temps. Belinda Cannone et Christian Doumet ont également dirigés, chez le même éditeur, le Dictionnaire des mots manquants (TM, 2016) et le Dictionniare des mots parfaits (TM, 2019). Avec : Malek ABBOU, Jacques ABEILLE, Mohammed AÏSSAOUI, Jacques ANCET, Marie-Louise AUDIBERTI, Michèle AUDIN, Olivier BARBARANT, Marcel BÉNABOU, Jean BLOT, Jean-Claude BOLOGNE, François BORDES, Lucile BORDES, Mathieu BROSSEAU, Belinda CANNONE, Béatrice COMMENGÉ, Thibault Ulysse COMTE, Seyhmus DAGTEKIN, Louis-Philippe DALEMBERT, Rémi DAVID, Erwan DESPLANQUES, Jean-Philippe DOMECQ, Christian DOUMET, Renaud EGO, Eric FAYE, Caryl FÉREY, Michaël FERRIER, Philippe GARNIER, Simonetta GREGGIO, Cécile GUILBERT, Hubert HADDAD, Isabelle JARRY, Cécile LADJALI, Marie-Hélène LAFON, Sylvie LAINÉ, Frank LANOT, Fabrice LARDREAU, Mathieu LARNAUDIE, Linda LÊ, Guy LE GAUFEY, Jérôme MEIZOZ, Christine MONTALBETTI, Christophe PRADEAU, Marlène SOREDA, Abdourahman A. WABERI.

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16.90 €

Dictionnaire des mots manquants

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Un enfant qui perd ses parents ? C’est un orphelin. Mais un parent qui perd son enfant ? Il n’existe pas de mot pour le désigner. Toute langue a des lacunes lexicales, des zones de sens auxquelles ne correspond aucun terme précis. Ce dictionnaire littéraire donne la parole à quarante-quatre écrivains qui tentent, non pas de fabriquer des néologismes, mais simplement de décrire et d’interroger quelques manques éprouvés dans leur pratique de la langue. Nul souci d’exhaustivité, nulle possibilité même. Mais l’esquisse d’une cartographie des absences, dans un certain paysage de la littérature française contemporaine. Belinda Cannone et Christian Doumet ont également dirigés, chez le même éditeur, le Dictionnaire des mots en trop (TM, 2017) et le Dictionnaire des mots parfaits (TM, 2019). AVEC : Élisabeth Barillé, Pierre Bergounioux, Stéphane Bouquet, Belinda Cannone, Pierre Cleitman, Pascal Commère, François Debluë, Michel Deguy, Jean-Michel Delacomptée, Gérard Dessons, Jean-Philippe Domecq, Max Dorra, Christian Doumet, Anne Dufourmantelle, Renaud Ego, Denis Grozdanovitch, Jacques Jouet, Pierre Jourde, Cécile Ladjali, Pierre Lafargue, Frank Lanot, Alain Leygonie, Diane De Margerie, Jean-Pierre Martin, Isabelle Minière, Dominique Noguez, Gilles Ortlieb, Véronique Ovaldé, Alexis Pelletier, Pia Petersen, Didier Pourquery, Philippe Raymond-Thimonga, Henri Raynal, Philippe Renonçay, Jean Rouaud, James Sacré, Marlène Soreda, Morgan Sportes, Brina Svit, François Taillandier, Claire Tencin, Gérard Titus-Carmel, Patrick Tudoret, Julie Wolkenstein.

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16.90 €

Dictionnaire des mots parfaits

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Pourquoi certains mots nous plaisent-ils tant ? S'adressant à notre sensibilité, à notre mémoire ou à notre intelligence du monde, ils nous semblent... parfaits. Bien sûr, parfait, aucun mot ne l'est – ou alors tous le sont. Pourtant, chacun de nous transporte un lexique intime, composé de quelques vocables particulièrement aimés. Après ceux consacrés aux mots manquants et aux mots en trop, ce troisième dictionnaire iconoclaste invite une cinquantaine d'écrivains à partager leurs mots préférés. Il vient parachever une grande aventure collective où la littérature d'aujourd'hui nous ouvre ses ateliers secrets. Avec : Nathalie AZOULAI, Dominique BARBÉRIS, Marcel BÉNABOU, Jean-Marie BLAS DE ROBLÈS, François BORDES, Lucile BORDES, Geneviève BRISAC, Belinda CANNONE, Béatrice COMMENGÉ, Pascal COMMÈRE, Seyhmus DAGTEKIN, Jacques DAMADE, François DEBLUË, Frédérique DEGHELT, Jean-Michel DELACOMPTÉE, Jean-Philippe DOMECQ, Suzanne DOPPELT, Max DORRA, Christian DOUMET, Renaud EGO, Pierrette FLEUTIAUX, Hélène FRAPPAT, Philippe GARNIER, Simonetta GREGGIO, Jacques JOUET, Pierre JOURDE, Cécile LADJALI, Marie-Hélène LAFON, Frank LANOT, Bertrand LECLAIR, Alban LEFRANC, Sylvie LEMONNIER, Arrigo LESSANA, Alain LEYGONIE, Jean-Pierre MARTIN, Nicolas MATHIEU, Jérôme MEIZOZ, Gilles ORTLIEB, Véronique OVALDÉ, Guillaume POIX, Didier POURQUERY, Christophe PRADEAU, Henri RAYNAL, Philippe RENONÇAY, Pascale ROZE, Jean-Baptiste de SEYNES, François TAILLANDIER, Yoann THOMMEREL, Laurence WERNER-DAVID, Julie WOLKENSTEIN, Valérie ZENATTI.

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16.90 €

Dulmaa

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Dans l'avion qui la ramène en Mongolie, Elisa fait un rêve insensé, aux allures prémonitoires. Rapt, lutte, poursuite à cheval dans la steppe ; elle se voit même commettre un meurtre dans un monastère. Ce voyage accomplit la promesse faite à son père mourant : retrouver Dulmaa, sa mère, qui les a abandonnés lorsqu'elle était enfant, sans un mot d'explication, pour retourner dans son pays natal. Sa quête mènera la jeune femme aux confins d'un monde où chacun doit composer sans cesse avec les mères, les anciens, les rites et les esprits. Elle n'y survivra qu'avec l'aide d'Ovoo, son grand-père aux mille ruses, d'un étrange molosse et d'une monture infatigable. Une épopée sauvage, entre tradition et modernité, humour et spiritualité, qui va faire de « l'inconnue de Khankh » une légende vivante. Hubert François est né en 1971. Il vit entre la France – où il est psychologue – et la Mongolie qu’il sillonne en tous sens. Il y a rencontré sa femme avec qui il a deux filles franco-mongoles.

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19.00 €

Histoire de deux caméléons

BC

Ce texte écoféministe, jamais republié depuis le XVIIe siècle, nous plonge en un temps où écrire les sciences naturelles au féminin ne va pas de soi, et où (après Descartes) l’idée même d’affect animal passe pour de la sensiblerie ridicule. Trois chercheurs nous introduisent, à partir de leur discipline, aux enjeux complexes suscités par la découverte du caméléon en Europe. Ils rouvrent le dialogue souterrain, mais bien réel, entre Madeleine de Scudéry, la romancière des sentiments, et Claude Perrault, l’anatomiste de Louis XIV. Et ils montrent sa fécondité surprenante, puisque « le cas Méléon » permet d’éclairer les débats actuels autour du féminisme et du droit des animaux. Une source oubliée de l’éthologie moderne, où s’invente la poétique des biographies animales, et où l’on découvre que l’esthétique galante de l’âge classique rend lisibles les sentiments des bêtes, au moment même où ils sont invisibilisés par le nouveau paradigme cartésien. Edition dirigée par Aude VOLPILHAC, spécialiste de la littérature du XVIIe siècle, avec la collaboration de Anthony HERREL, du Muséum national d'histoire naturelle à Paris, et de Thierry HOQUET, spécialiste de philosophie des sciences naturelles.

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18.50 €

Je rêvais d'autre chose

BC

Un père et sa fille parlent. Ils ne se parlent pas, ils ne se parlent plus depuis vingt ans. Ils parlent chacun pour soi, se renvoyant la balle sans le savoir. Auraient-ils d’ailleurs quelque chose à se dire ? Max est mourant, hanté par ses échecs, où se mêlent son histoire de Juif apatride, ses rendez-vous manqués avec l’Histoire et sa passion du jeu. Nina se trouve au milieu de sa vie, entièrement occupée, pense-t-elle, par sa carrière, par tout ce qui peut remplir aussi l’existence d’une jeune mère divorcée. Une part d’eux-mêmes leur est pourtant commune, une part dont le noeud obscur tient dans leur rêve toujours recommencé, inextinguible, « d’autre chose ». NICOLLE ROSEN (1940-2010) aura travaillé jusqu’au bout ce roman qu’elle savait être son ultime ouvrage. Elle était psychanalyste et avait enseigné la littérature et la langue française à l’université. Essayiste, romancière, nouvelliste, traduite dans une dizaine de pays, elle s’est fait connaître notamment par son roman Martha F. (Lattès 2004) qui donne pour la première fois la parole à la femme de Freud.

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16.00 €

Journal politique - la république gaullienne 1958-1981

BC

La Ve République se met en place, le marxisme bouche l'horizon intellectuel, la guerre d'Algérie semble interminable... Nous sommes en 1958, Michel Winock a 20 ans ; « dévoré par la politique », il s'ennuie en licence de Lettres et décide de devenir historien. On découvrira dans ses notes quotidiennes un peintre de notre temps, à l'art du trait et du portrait digne des moralistes de l'âge classique. Un observateur méticuleux des affaires publiques, des médias, des conflits sociaux ou idéologiques. Un conteur né, dont l'ironie s'est faite méthode pour mieux comprendre ses contemporains. Ce volume où s'enchevêtrent vie politique et vie universitaire, vie de l'édition et vie personnelle s'achève en 1981. Avec la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle, « un cycle se terminait : la république gaullienne était finie ». MICHEL WINOCK est historien. Il a enseigné dans le secondaire, à l’université de Vincennes en 68, puis à Sciences po. Auteur d’une quarantaine d’ouvrages, il a été également éditeur au Seuil, où il fondé la revue « L’Histoire » et diverses collections.

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25.00 €

L'amie, la mort, le fils

BC

Anne Dufourmantelle a péri le 21 juillet 2017 pour sauver des enfants de la noyade en Méditerranée, dont le propre fils de l'auteur. Elle était psychanalyste, philosophe, romancière, auteure d'une oeuvre reconnue de par le monde. Sa notoriété culturelle ne suffit pourtant pas à expliquer l'émotion considérable qui s'est répandue à l'annonce de sa mort, en France et au-delà, jusqu'auprès de gens qui ne l'avaient jamais lue ni entendue. Ce récit de chagrin livre le portrait d'une femme exceptionnelle, en même temps qu'il médite sur les rapports père-fils, l'origine du sacré et l'aura d'un être qui avait « la passion de l'amitié ». « Ses traits s'étiraient dès qu'elle voyait autrui heureux. Il n'y a pas beaucoup de gens qui nous donneraient envie d'être heureux rien que pour les rendre heureux. » Jean-Philippe DOMECQ est romancier et essayiste. Il a publié une trentaine d'ouvrages, dont Robespierre, derniers temps (Folio Gallimard), Comédie de la critique. Trente ans d’art contemporain (Agora Pocket), Le jour où le ciel s’en va (Fayard).

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14.50 €

L'essence de l'art

BC

Pourquoi prend-on plaisir à dessiner et à regarder des images ? À écouter de la musique, à en faire, à lire et à écrire, à aller au spectacle ? Pour le comprendre, cette investigation nous entraîne vers des territoires inattendus, là où surgissent les idées et se manifeste la création. On y découvre que la joie singulière procurée par l’appréciation, ou la création d’une oeuvre, correspond à une sorte d’état second, un mode de vigilance aussi indispensable au bon fonctionnement de notre monde mental que le sont le sommeil et les rêves. Une hypothèse novatrice qui explique la présence de l’activité esthétique dans toutes les sociétés humaines et nous offre la possibilité de repenser radicalement notre rapport à l’art, la beauté, l’artiste et la création. DENIS COUCHAUX est graphiste, photographe, illustrateur et architecte de formation. Il a publié « Habitats nomades » aux éditions Alternatives (Paris, 2011) et a contribué à de nombreux ouvrages consacrés au design, au patrimoine et à l’architecture contemporaine. Il a également enseigné ces disciplines, dix ans durant, à l'École nationale d’architecture de Normandie.

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18.50 €

La maison qui soigne

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L’histoire de « La Retrouvée » raconte une conquête à double sens. Car cette maison, initialement parée de toutes les disgrâces, a dû conquérir le coeur de sa propriétaire, tandis que celle-ci s’acharnait à faire sien un lieu « qui n’était pas son genre ». Comment s’approprie-t-on une maison, un jardin ? Comment devient-on finalement habité par le lieu qu’on habite, réparé par le lieu qu’on répare ? L’exploration de ce kaléidoscope d’expériences, à la fois bien particulières et familières à beaucoup d’entre nous, fait l’objet de cet atypique récit par fragments, allant de l’anecdote drolatique à l’exploration psychanalytique, du traité de décoration à la philosophie et de la botanique à la mystique. Nathalie HEINICH est sociologue au CNRS. Elle a publié une quarantaine d’ouvrages, parmi lesquels Maisons perdues (Thierry Marchaisse 2013) et Une histoire de France (Les Impressions nouvelles, 2018), qui appartiennent à la même veine autobiographique.

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14.90 €

La patiente de 17 heures

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Le psy était presque parfait... Une séance d'enfer avec une patiente intraitable. « Alors je vous raconte ? — Pourquoi pas, puisque vous semblez y tenir. Je vais tâcher de ne pas vous interrompre, mais je ne vous promets rien. Selon ce que vous allez me dire, je devrai peut-être réagir. — Ne vous inquiétez pas. Je n'ai tué personne, je n'ai commis aucun délit, je n'ai rien fait de mal. C'est juste que je suis mal, que je me sens mal et que je veux parler. Mon histoire est banale en un sens. Je pense que vous allez même la trouver nulle, car un psy comme vous doit en entendre de toutes les couleurs. Mais j'ai vraiment besoin que vous compreniez comment je suis devenue prête à tout pour l'homme que j'aime, et ce n'est pas facile pour moi à expliquer, parce que je suis lesbienne. » Stéphane RUSINEK est psychologue clinicien et professeur de psychologie à l'université de Lille. Spécialiste des thérapies comportementales et cognitives (TCC), il est l'auteur de plusieurs ouvrages scientifiques notamment sur les émotions. La Patiente de 17 heures est son premier roman, inspiré d’une histoire vraie, qui s’est déroulée dans son propre cabinet.

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18.50 €

La vie des arts (mode d'emploi)

BC

Peut-on saisir les arts dans la pluralité de leurs manifestations, de leurs contextes sociaux et historiques, de leurs fonctions aussi ? Tel est le pari de Jean-Marie Schaeffer, qui propose une série de coups de projecteur sur des points particulièrement révélateurs de la vie des arts. Les oeuvres d'art sont loin d'être toutes « plaisantes », que ce soit dans leur contenu ou dans leur forme. Beaucoup (et parmi les plus grandes) sont cognitivement et émotivement dissonantes pour celles et ceux qui s’y exposent. Pourtant, dans tous les cas, en faire l'expérience a une action libératrice et vivifiante, en même temps qu'apaisante, sur notre sensibilité, notre intellect et nos émotions. Cet ouvrage ne présuppose aucune connaissance historique ou technique, simplement de la curiosité. Son but est de nous encourager à ne pas rester cantonnés à ce que nous connaissons déjà des arts et à nous aventurer dans des territoires nouveaux. <b>Jean-Marie Schaeffer</b> est directeur de recherche émérite au CNRS et directeur d'études émérite à l'EHESS. Il a publié entre autres <i>Pourquoi la Fiction ?</i> (Seuil 1999), <i>L'expérience esthétique</i> (Gallimard, 2015) et <i>Les Troubles du récit</i> (Marchaisse, 2020).

Disponible

23.00 €