Tout est sous contrôle
BC
Avez-vous déjà croisé votre double, votre alter ego, mais qui aurait quinze voire quarante ans de moins que vous ? Ou commis un acte involontaire très embarrassant ? Ou aperçu un chat qui volait dans les airs comme un oiseau ? Dans ces vingt nouvelles, qui sont autant de moments pris sur le vif, il est question d’un toboggan indésirable, d’un conférencier extravagant, de lettres anonymes, d’une mystérieuse cravate, d’une bourgeoise « prout ma chère », de fantômes bien réels, de retrouvailles nostalgiques devant un vieux kiosque, de désarrois littéraires ou amoureux... Chaque personnage, du plus sincère au plus cynique, du plus rêveur au plus terre-à-terre, trouvera une raison d’exister. Et peut-être même le bonheur absolu ? Françoise Pirart a publié plusieurs romans (notamment La nuit de Sala, La fortune des Sans Avoir, Chicoutimi n’est plus si loin, Vertigineuse, Seuls les échos de nos pas), ainsi que des recueils de nouvelles. Elle est titulaire de plusieurs prix littéraires. Elle a été enseignante, et écrit aussi pour des personnes qui souhaitent laisser un témoignage.
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16.00 €
Un belge au bout de la plage
BC
Un professeur se donne la mort pour s'être ridiculisé devant des élèves ; une femme jadis victime d'abus sexuels arpente les routes en vociférant et provoquant des collisions ; un piéton impénitent part en guerre contre l'incivisme des automobilistes ; un homme devient gynécologue sans autre vocation que de retrouver une institutrice dont la jupe l'avait obnubilé enfant ; bouleversé par la Vanité à la chandelle, un autre s'insère dans la destinée des êtres qui ont inspiré le chef-d'oeuvre de Jacques Linard...Artistes, enseignants, marginaux, les personnages de ce recueil ont tous quelque chose de borderline, et par là nous ouvrent une faille vers la profondeur des êtres. C'est que, « trop décousue pour devenir un roman, trop prosaïque pour en faire un poème, trop insaisissable pour être mise en scène », une vie peut s'éclairer, de temps à autre, par hasard ou par besoin, sous forme de nouvelle, qui laisse à chaque fois un goût intense d'inachevé... À l'image de ce Belge qui se met en marche au fin fond des Ardennes pour traverser tout le pays jusqu'à la lisière des vagues sur une plage de la Vlaamse Kust, ces 19 nouvelles, dont l'écriture s'est étalée sur quarante années, éclairent le parcours d'un écrivain rêveur, toujours en quête d'une facette de notre condition humaine, bonheur ténu ou drame dérisoire au regard de l'éternité qu'il voudrait capter dans une phrase. Une première version d'Un Belge au bout de la plage est parue en 2003 aux éditions Éole. La présente version a été profondément remaniée par l'auteur, qui l'a enrichie d'une nouvelle.
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16.00 €
Un été immobile
BC
Chaque matin, sur une plage déserte en bordure d'Ambleteuse, Amelle vient nager. Et au risque de passer pour un voyeur, Jésus-Noël, «?l'homme orange, l'homme safran, l'homme soleil?», l'observe au lieu d'écrire ces articles et ce livre pour lesquels il a pris pension chez Mireille, la cuisinière-bibliothécaire, aussi appétissante que les menus qu'elle lui concocte. Jusqu'au jour où Amelle disparaît, léguant à l'inconnu le journal intime de sa mère, dont chaque page est comme un caillou blanc de petit Poucet pour l'inciter à retrouver sa trace. Une quête dans laquelle Jésus-Noël s'embarque en compagnie de Mireille pour tenter d'arracher l'objet de sa fascination au diabolique docteur Eli...
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20.00 €
Un fils de boucher à petites lunettes
BC
"Ma mère n’ose plus aller se coucher. À peine s’étend-elle que moi, dans son ventre, je me mets à donner des coups de pied tels qu’elle doit se relever en gémissant. Tant qu’elle travaille ou qu’elle est assise le dos bien droit, je suis gentil. Elle dort assise, dans un fauteuil qui a été poussé contre le lit matrimonial. Ses pieds contre ceux de mon père, c’est la seule marque de tendresse que j’autorise. Au cours de la vingtième nuit qu’elle passe de la sorte retentit un cri effroyable. Un coup de tonnerre fait trembler la maison sur ses bases, ma mère s’éveille en sursaut. «âBonne nuit, gente dame.â» Un petit homme trapu d’une soixantaine d’années se tient au milieu de la chambre. Il porte un antique pourpoint et des bottes à revers, il a des bajoues et un double menton. Une cuiller en bois est fixée à son chapeau mou à large bord. Il prend en main le chapeau et exécute avec grâce un profond salut. Son crâne est chauve. «âBonne nuitâ», parvient enfin à articuler ma mère." Paru en 1985, cet ouvrage inaugure l’oeuvre aubiographique de l’auteur, La Trilogie du Pays de Waes, que viendront compléter La langue de ma mère et Les boîtes en carton. On y rencontre le jeune Tom et sa famille, les amis, les voisins, le peuple pittoresque de sa région natale. Il se compose de quatre récits. Le premier conte l’histoire de la famille Lanoye, plusieurs générations d’éleveurs et de bouchers. ; un ancêtre apparaît en rêve à la mère enceinte de Tom, la morigénant parce que son fils à naître ne perpétuera pas la tradition familiale, mais deviendra un intello à petites lunettes. Le deuxième narre l’existence plus ou moins farfelue d’un mécanicien qui vient de mourir et de sa femme tout aussi originale. Le troisième celle d’un surdoué de la lecture qui défraie la chronique et la science. Dans le dernier, l’auteur fait l’éloge funèbre de son frère aîné devant un parterre de personnalités internationales. L’unité d’atmosphère est telle qu’on peut parler d’un roman éclaté. On y trouve le ton particulier des oeuvres de maturité de l’auteur, une sentimentalité qui ne verse jamais dans le sentimentalisme grâce à l’ironie et au sens aigu du grotesque, ainsi qu’un mélange du réel et du fantastique. Romancier, dramaturge, poète, chroniqueur, scénariste, performeur à l’occasion, Tom Lanoye est une star aux Pays-Bas et en Flandre. Forte de plus de cinquante titres, son oeuvre, parmi les plus lues et primées est traduite dans de nombreuses langues. Son théâtre est régulièrement joué dans le monde entier, notamment au Festival d’Avignon.
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20.00 €
Un pas de deux
BC
Deux hommes partagent une chambre d'hôpital. L'un est médecin, l'autre comédien. Ce dernier découvre par hasard le journal intime du médecin. Une idée lui vient: « Pourquoi ne profiterions-nous pas du temps qui nous est imparti entre lit et bistouri pour théâtraliser quelques histoires de votre cahier? Je serai l'homme de théâtre répondant au médecin par la voix du théâtre.» Et tous deux, le temps d'une nuit, rejouent leur vie. Pour le médecin des études entamées en mai 68, une conception sociale de sa vocation, une galerie de portraits tantôt drôles et tantôt émouvants, tandis que le comédien lui remontre la proximité de l'art médical et du théâtre de la vie, dont le praticien est à la fois acteur et spectateur privilégié. – Roman original, constitué de bout en bout d'un seul dialogue, qui, tout en défendant une médecine sociale, en fustigeant les dérives commerciales de la médecine actuelle et en brossant une galerie de patients étonnants, établit un curieux parallèle entre l'art de guérir et celui du comédien. – Un humanisme sans miévrerie. – Deux romans précédents qui ont attiré l'attention sur l'auteur. Un roman original, constitué de bout en bout d'un seul dialogue, qui, tout en défendant une médecine sociale, en fustigeant les dérives commerciales de la médecine actuelle et en brossant une galerie de patients étonnants, établit un curieux parallèle entre l'art de guérir et celui du comédien. Un humanisme sans miévrerie. Serge Peker a longtemps exercé la médecine à Paris tout en participant à une revue critique de cinéma. Il a déjà publié deux romans aux éditions M.E.O. "Felka, une femme dans la Grande Nuit du camp", librement inspiré de la vie des peintres «décadents» Felka Platek et Felix Nussbaum, et "La Vivaldi", soliloque d'une vieille dame qui, à travers les infimes événements, cocasses ou pathétiques, de sa maison de repos, revisite son enfance dans le quartier de Belleville puis son périple de jeune fille juive partie se réfugier en zone libre.
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18.00 €
Une Année Douce
BC
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15.00 €
Une colonne pour le paradis
BC
Syrie byzantine, 5e siècle après Jésus-Christ. Alors que Rome n’en finit plus de sombrer dans le chaos, l’axe du monde a basculé vers le Levant. Les chrétiens y sont désormais majoritaires et s’emploient à étouffer les derniers foyers du paganisme. Deux hommes, un moine et un réfugié romain fortuné, suivent chacun leur destinâ: dans la ville festive d’Antioche dont l’éclat lui vaut le surnom de «âPerle de l’Orientâ», Rufin, demeuré fidèle aux anciennes croyances, s’abreuve aux plaisirs de la vieâ; au contraire, Paphnuce s’en est précocement détourné au profit d’une existence pieuse derrière les murs d’un monastère, avant de prendre la décision radicale de vivre solitaire au sommet d’une colonne, non loin du désert. Mais les temps sont incertains, même pour un stylite, et jamais le jugement dernier n’a semblé aussi proche... Une colonne pour le paradis se penche sur ce 5e siècle en proie aux désordres de la nature et des passions humaines, oscillant entre ferveur et cruauté, plaisirs charnels et mortifications, transcendance et fanatisme religieux, mais qui trouve quelquefois un salut provisoire dans l’amour. Car la mort n’a-t-elle pas toujours le dernier mot, ainsi que l’illustre cette épitaphe en vogue sur les tombes, tant chrétiennes que païennesâ? Tu coursâ? –Â Je cours. Jusqu’oùâ? –Â Jusqu’iciâ! Philippe Fiévet est belge. Après avoir enseigné l’histoire, se passionnant pour l’antiquité tardive et protobyzantine, il est devenu journaliste et éditorialiste à Paris Match. C’est à la suite d’un séjour prolongé au mont Athos qu’il s’est intéressé de près à la vie érémitique dont les aspirations et les épreuves hantent ce roman riche en péripéties.
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19.00 €
Une histoire belge
BC
Deux Bruxellois qui n'auraient jamais dû se croiser lient connaissance dans d’étranges circonstances. L’un professeur de français, militant de la francité, affligé d'une phobie des oiseaux ; l’autre Flamand installé dans la capitale, collectionneur de graffitis dans les toilettes publiques et persuadé que le néerlandais est la langue du paradis, celle, primordiale, dont toutes les autres découlent. La relation difficile – mais tenace – entre l’enseignant et l’épigraphiste amateur sera bouleversée par l'irruption d'une jeune Roumaine, serveuse dans un salon de thé huppé à la clientèle gay. Mainate en folie, tenancière de bistrot amoureuse, concierge plutôt nature, invasion de rats, cataclysmes hénaurmes, rien ne leur sera épargné dans la capitale d’une Belgique minée par ses éternelles escarmouches communautaires et linguistiques. Un premier roman, à l’humour décapant, d’un amoureux de la langue française.
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17.00 €
Une lumière incertaine
BC
Un homme arpente les rues de Bruxelles, «âinvisible parmi les invisiblesâ» passant les nuits dans quelque parc, s’abritant vaille que vaille des intempéries, des patrouilles, de la malveillance. Olivier Tegera est ce qu’il est convenu d’appeler «âun migrantâ». Un homme qui s’efforce de mettre le plus de distance entre lui-même et son passé douloureux. Un homme qui nous dit sa trajectoire depuis un Rwanda gangrené par le génocide, sa longue errance et son existence actuelle de paria, faite de ténèbres éclairées par de fragiles lueurs où résonnent les légendes qui ont bercé son enfance. «â... Des scènes précises, ultra-courtes, écrites au scalpel, au plus proche des sensations...â» (Vincent Tholomé, extrait de la postface)
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15.00 €
Une semaine de vacance
BC
Cette année, pour les congés payés, j’ai décidé de m’ennuyer. Si l’on ne s’ennuie pas, le temps passe vite, et deux semaines, c’est si courtâ! Mais s’ennuyer, c’est ruminer le temps, le malaxer, l’étirer comme une pâte, comme une gomme extensible. C’est profiter de chaque grain de sable. C’est pour cela que je préfère ne pas parler de vacances au pluriel, un mot qui – tout comme le mot loisirs évoque précisément l’absence de loisir, d’oisiveté –, un mot, donc, qui renvoie lui aussi à un temps plein, meublé d’activités riches et variées, précisément le contraire de la vacance, c’est-à-dire du bienheureux vide. J’ai toujours admiré cette racine, mère d’une riche familleâ: vacuité (quelle rime merveilleuse à fatuitéâ!), vacuole (l’un des constituants de nos cellules, donc de notre être, serait le vide...), vacation, vacant, sans oublier ce «âvacuumâ» étrange que je trouvais, enfant, sur certains produits emballés sous vide ou encore, si ma mémoire est bonne, sur ces ingénieuses boîtes en matière plastique produites par une firme américaine au nom imprononçable spécialisée dans la démonstration à domicile." Enfin réédité, revu par l’auteur, l’inclassable premier roman de Daniel Charneux, qui avait connu un beau succès lors de sa publication en 2001. À l’approche de l’an 2000 et de la quarantaine, Jean-Pierre Jouve part sac au dos pour « une semaine de vacance » sur les chemins de la Creuse. « Vacance » au singulier, car, au contraire de ceux qui remplissent leurs congés d’activités nombreuses et distrayantes, lui-même recherchera le vide, c’est-à-dire l’occasion de faire le point sur sa vie : pourquoi Odile l’a-t-elle quitté ? Par quelle action d’éclat pourrait-il la reconquérir ? De marches solitaires en rencontres, de contemplations paysagères en méditations décalées sur l’humain et ses étrangetés, nous croyons mettre nos pas dans ceux d’un philosophe désabusé et découvrir avec lui un département a-touristique, jusqu’au coup de théâtre final... Daniel Charneux construit depuis plus de vingt ans un univers romanesque qui alterne entre fictions pures et exploration de destinées réelles (Marilyn Monroe, Lady Jane Grey, le moine japonais RyÅkan ou Steve Prefontaine. Il est titulaire de nombreux prix littéraires, a été finaliste du prix Rossel et figure dans la collection patrimoniale Espace-Nord.
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16.00 €
Une vie en miniature
BC
Tandis que son mari volage court la prétentaine, la narratrice, journaliste culturelle, se découvre l'extraordinaire faculté de rétrécir puis de reprendre sa taille normale. Avec la complicité de ses trois chats et particulièrement de Jupiter, le troublant persan chinchilla qui n'est peut-être pas étranger au phénomène, elle découvre une existence merveilleuse qui, à force d'allées et venues entre les deux dimensions - au sens propre -, va prendre le pas sur sa vie ordinaire. Un roman-conte, dont la réelle profondeur se dissimule sous des allures primesautières.
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14.00 €
Urgences - Urgjenca
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16.00 €
Vésale, Médecin De Charles Quint
BB
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25.00 €
Vogue La Terre? Vogue Le Monde?
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19.00 €
Voulez-vous
BC
"– Tu fais quoi de tes journées, à part organiser ton futur rendez-vous avec Abbaâ? – Avec le barbu d’Abbaâ! Les autres, je m’en fous. – Ça leur fait quel âge aujourd’huiâ? – Ça leur fait vieux. Dans les soixante-dix. – Il est si bien que ça, leur nouvel albumâ? – À l’heure où nous parlons, ne sont à la disposition de nos avides oreilles que deux morceaux. Et pour être honnête, leur écoute n’annonce rien de spectaculaire. Niveau arrangement, ça bande un peu mou. – C’est pour lui dire que son dernier album bande mou que tu veux le rencontrerâ? – La question n’est pas de savoir de quoi nous parlerons. Je veux qu’il s’installe à ma table, que nous partagions les deux mêmes mètres carrés pendant quelques minutes. Il le faut. Pour commencer à reconstituer le puzzle. – Pour commencer à quoiâ? Sérieuxâ? Tu t’es levé un matin en te disant que rencontrer Abba t’aiderait à comprendre le sens de la vieâ? Tu te fous de moiâ? – C’était un après-midi. Pas un matinâ!" Laurent décide de revendre ses parts de la société qu’il a fondée avec son vieil ami Léopold. Motif avoué : la reformation du groupe Abba pour un enregistrement « qui bande mou » et un concert en hologramme. Mieux : il vendra à celui qui pourra lui arranger un rendez-vous avec Benny Anderson, le barbu du groupe. Nous suivons Laurent au jour le jour, dans ses relations avec son ex-associé, une amie de toujours qui parvient à le supporter, une prostituée de luxe, son chat Marcel, et surtout le souvenir de sa soeur cadette, fan d’Abba, fauchée par un chauffard le lendemain de la venue des Suédois à Bruxelles. Dans une lucidité désenchantée, le jeune retraité, en attendant son improbable rendez-vous, s’observe lucidement et amèrement au sein de notre monde qui tourne à vide dans les aberrations d’une débauche technologique mise au service de la médiocrité.
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18.00 €
Voyage En Pays D'Ecriture
BC
Les écrivains du passé n'ont jamais cessé de nous parler. Il nous appartient de les écouter, même si l'écoulement du temps a pu érailler leurs voix, même si les relais de lecture intergénérationnels sont aujourd'hui moins assidus, même si la primauté de l'image a pu dérouter les chemins d'écriture. L'oeuvre des Illustres est l'ADN de chacun de nous. Quand l'oreille intérieure et l'oeil se font moins vifs et sortent du champ de lecture, il nous reste le trésor des pierres, des lieux signifiants - comme les aubépines de Marcel au Pré Catelan -, l'intimité d'une table, d'une plume et d'un encrier - comme l'écritoire de Jean-Jacques à Montmorency. Comme l'écrit Pierre Mertens dans son avant-dire : «Allons! Comment se lasserait-on de ces retours aux sources sur les lieux du crime - ce crime fameusement "impuni" : la lecture?» Ou la relecture ?... Au fil de ses voyages, ses rencontres et ses chemins d'écriture, la revue «Le Non-Dit» nous emmène sur les traces d'Alain-Fournier, Marcel Proust, Pierre de Ronsard, Pierre Loti, François-René de Chateaubriand, George Sand, Maurice Leblanc, Madame de Sévigné, Alexandre Dumas, François Rabelais, Michel de Montaigne, Erasme, Colette, Blaise Cendrars, Pierre Mac Orlan, Francis Carco, Georges Brassens, Jean-Jacques Rousseau, Maurice Maeterlinck, Marguerite Duras, Jean Cocteau, Louis Aragon, Elsa Triolet...
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25.00 €
Zam
BC
Descendant de lépreux et de danseuse traditionnelle, danseur-chorégraphe-chanteur camerounais reconnu, engagé dans l'insertion sociale de jeunes défavorisés, Zam Ebale s'est exilé pour fuir la loi homophobe au Cameroun. Le bouddhisme lui a permis de transcender la souffrance, de «?transformer le poison en élixir?», les larmes en joie, le karma en mission. Après sept ans de séjour illégal rocambolesque (porteur d'un Ordre de Quitter le Territoire inexécutable, néanmoins subventionné par le Ministère de la Culture), il est devenu Belge et chargé de mission dans des projets internationaux de collaboration artistique, tout en produisant des chorégraphies, dansant et chantant. L'ouvrage nous montre une prise de conscience qui se veut rassembleuse, tout en dénonçant les préjugés qui provoquent le rejet, que ses victimes en soient des homosexuels, des lépreux, des séropositifs, des groupes ethniques ou sociaux, des adeptes d'une religion ou d'une philosophie, ou tout simplement des femmes.
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18.00 €