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A la recherche du chant perdu l'age d'or de la r.t.l.n.

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Depuis la dissolution des troupes lyriques en France dans les années 1970, le style du chant français s'est perdu peu à peu. Il s'agit de toute une tradition qui savait mettre en valeur le texte chanté et dont nous avons aujourd'hui oublié le secret. Cette étude vise à définir les idiomes du style français tout en explorant brièvement la technique vocale, la diction et la déclamation, proposant une synthèse de ces éléments stylistiques. Mais il fallait surtout recueillir le témoignage de ces chanteurs de la R.T.L.N. (Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux) qui ont su si bien chanter. Cet ouvrage est destiné aussi bien aux chanteurs, répétiteurs, directeurs d'opéra, et chefs d'orchestre, qu'aux amateurs de lyrique, afin qu'ils considèrent ce qui a été perdu en quelques générations, et leur propose des moyens de faire renaître cet art du chant. Avec les interviews de Gabriel Bacquier, Jane Berbié, Charles Burles, Michel Cadiou, Odette Chaynes, Renée Doria, Andrée Esposito, Albert Lance, Georges Liccioni, François Loup, Roland Mancini, Claudie Martinet, Robert Massard, Mady Mesplé, Suzanne Sarroca, Michel Sénéchal, Roger Soyer, et José Van Dam.<br/>David Grandis poursuit une carrière internationale de chef d'orchestre. Cet ouvrage fut l'objet de sa thèse de doctorat de direction d'orchestre aux USA. Il a dirigé de nombreuses formations en Europe et aux États-Unis dont l'Orchestre National de Bordeaux, le Philharmonique de Nice, le New Symphony Orchestra de Sofia et l'Orchestre Philharmonique de Minsk. Ses engagements lyriques l'ont conduit à collaborer avec le Peabody Opera, le UW-Madison Opera, le Baltimore Opera et l'Opéra National de Lyon. David Grandis est actuellement Directeur Musical du Virginia Chamber Orchestra et du William & Mary Symphony Orchestra aux États-Unis.

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30.00 €

A. tatossian – Œuvres complètes t. 3

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Les textes publiés entre 1978 et 1980, présentés dans ce tome 3 des œuvres complètes d’Arthur Tatossian, traitent de thèmes divers : l’inconscient, le temps humain, la psychologie des cancéreux, l’animal et l’homme, le stress et les évènements biographiques dans lesquels la phénoménologie est toujours présente. Un hommage est rendu au Pr Hubertus Tellenbach, phénoménologue allemand, à l’occasion de la première traduction en français de son ouvrage princeps, La mélancolie, paru en Allemagne en 1961. Arthur Tatossian, après avoir distingué symptôme et phénomène en psychiatrie et symptôme clinique et structure phénoménologique, montre que la phénoménologie permet d’accéder au vécu du patient par une voie nouvelle, et ainsi de comprendre, au-delà des symptômes présentés, ce que vit le malade. Afin de l’aider au mieux, il propose une attitude qu’il appelle « devançante » opposée à l’attitude directive qui est la règle en médecine somatique et parfois en psychiatrie. Il insiste sur la nécessité d’écouter le patient et de discuter avec lui, prônant une approche psychothérapique. Une place importante est octroyée par l’auteur aux rapports entre l’animal et l’homme aux divers âges de la vie ; il est montré que l’animal facilite chez le tout petit la découverte de son environnement et crée un lien affectif durable et qu’il égaye le quotidien de la personne âgée isolée en rythmant ses journées, ce qui d’ailleurs a conduit à la zoothérapie de plus en plus utilisée actuellement. Le rôle de l’animal dans l’expérience délirante et dans certaines perversions sexuelles est illustré par des observations nombreuses rendant la lecture particulièrement attrayante et enrichissante. Arthur Tatossian, à partir de réflexions sur le sommeil, les rêves et l’insomnie, met en garde sur le danger de transformer un insomniaque accidentel en insomniaque chronique par un traitement médicamenteux inapproprié, l’approche psychothérapique lui paraissant très préférable aux médicaments. Les conséquences psychiques des traumatismes, plus particulièrement chez le sujet âgé, ainsi que celles du cancer, dont les troubles de la communication, sont étudiées et une critique est faite des attitudes médicales vis-à-vis des malades cancéreux en phase terminale. L’auteur s’est intéressé aussi au transsexualisme et à la méthodologie à l’occasion de la pathologie du stress (évènements vitaux, évènements biographiques ou Life events).

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A. Tatossian – Oeuvres complètes tome 7 1985-1988

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Ce tome 7 incite à réfléchir sur des situations rencontrées au quotidien en clinique psychiatrique : le diagnostic, la démence, la dépendance et les dépressions mais aussi les maladies neurotologiques. A. Tatossian développe les concepts de démence, de traumatisme psychique et précise ce qu'il faut entendre par « biographie ». Il montre comment l'animal apparaît dans les manifestations cliniques chez le patient psychotique et l'intérêt de la possession d'un animal chez certains de ces malades. Une intéressante comparaison est faite du vécu, de la communication, de l'altérité et de la subjectivité du psychotique et du cancéreux suivie de la place du cancer dans la littérature selon que l'écrivain vit la phase terminale d'un proche, lorsqu'il décrit le vécu de son propre état cancéreux ou encore quand il rapporte simplement les faits observés en milieu cancérologique. Dans la prise en charge du malade psychique, l'auteur met en garde sur le danger de priver le patient de toute autonomie (attitude substitutive dominante) l'exposant à une passivité et à une soumission pouvant conduire à la chronicisation de la pathologie et toujours à la perte de sa liberté, proche de l'assistance. Il insiste sur la nécessité d'une attitude devançante-libérante et sur l'intérêt d'hospitalisations aussi courtes que possible, principes qu'il a appliqués lors de l'organisation de son service à l'hôpital Sainte Marguerite à Marseille en 1972. Véritable problème de société, les dépressions sont analysées et une distinction est faite entre les dépressions graves, dont la mélancolie, et les autres, les plus fréquentes, dont la plupart échappent au regard d'un médecin, psychiatre ou omnipraticien. L'auteur explique pourquoi il faut éviter l'abus des antidépresseurs et privilégier la psychothérapie et surtout l'aménagement du mode de vie et de l'environnement.

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28.00 €

A. Tatossian : oeuvres complètes tome 4 1980-1983

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Le lecteur découvrira les thèmes aussi variés que la finesse diagnostique (par exemple sur le délire et la paranoïa ou sur la maladie fonctionnelle ou encore sur la méthodologie des essais cliniques), les travaux de fond (par exemple sur l’Endon chez Tellenbach au sujet de l’origine dite endogène ou du pouvoir d’un médicament psychotrope) et les aspects cliniques de la psychopathologie entrant dans l’exercice du psychiatre (par exemple l’annonce du cancer, le médecin malade, la fonction du lit en milieu hospitalier chez le malade psychique, etc.), tous chers à Arthur Tatossian, car ceux-ci permettent d’aborder le vécu de l’être humain, les notions de phénomène, de vulnérabilité, d’intersubjectivité, d’autonomie et de liberté et aussi les difficultés de communication dans de nombreuses circonstances. Après un rappel de l’incidence des évènements vitaux sur le déclenchement des troubles psychiques, en relation avec le vécu du sujet, ce vécu est étudié dans des situations diverses. Le cas du sujet atteint de cancer en phase pré-terminale, face à la souffrance et à la mort permettent de comprendre les difficultés de communication entre le sujet et autrui – entourage, famille, soignants, médecins compris -, le stress du patient dont le corps n’est plus que corps-objet mais aussi celui de ceux qui l’entourent souffrant de leur difficulté à exprimer leur empathie et, pour les soignants, de leur impuissance face à la maladie qu’ils vivent comme un échec. Ceci se retrouve, à des nuances près, chez les malades mentaux, psychotiques en particulier, les membres de leur famille et le psychiatre, lequel par l’approche phénoménologique pourra accéder au vécu de son patient et ainsi choisir la thérapeutique lui assurant une autonomie aussi importante que possible en tenant compte de ses possibilités restantes même si elles sont minimes, le but étant de lui assurer une vie la plus proche de la vie normale hors de l’hôpital. La phénoménologie de la dépression et celle du corps sont abordées à la fois sur les plans historique, théorique et pratique et il en est de même pour la physiopathologie de la paranoïa et la personnalité paranoïde ainsi que pour les délires, lesquels sont rarement chroniques actuellement grâce aux psychotropes permettant un recours limité aux hospitalisations, toujours les pus courtes possibles, même si elles doivent être répétées, le but étant de ne pas infantiliser le malade en le privant de toute autonomie et de lui permettre de retrouver une place effective dans sa famille.

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A. Tatossian oeuvres complètes 1983-1984 Tome 5

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Dans ce tome 5 sont abordés des sujets fondamentaux envisagés tant sur le plan pratique que sur le plan théorique. Celui-ci se termine par des photos rares, la plupart recueillies lors de rencontres scientifiques. Arthur Tatossian convie le lecteur à réfléchir sur des problèmes de la vie de tous les jours et les contacts avec Autrui, la mémoire et la crainte engendrée par ses troubles, les évènements biographiques et leurs conséquences d'une part chez le sujet exempt de troubles psychiques par exemple en cas de Deuil et, d'autre part, chez le sujet malade, ici l'alcoolique chronique, dont sont évoqués les rapports avec ses proches et avec son ou ses médecins. Les notions de réalité et de temps vécu, l'approche des psychoses et de leur décompensation éventuelle sont présentées de façon simple permettant de comprendre ce qu'est la phénoménologie et ce qu'elle peut apporter au praticien pour aider son patient. Sur un plan plus théorique, une remarquable présentation de la phénoménologie de la schizophrénie confirme l'intérêt du point de vue phénoménologique tant sur le plan théorique que pratique. L'étude de la quotidienneté, en hommage à Guiseppe Campailla, met en évidence que « le problème de la quotidienneté est la référence constante de la pensée phénoménologique » et que le lebenswelt du Husserl tardif révèle le rôle majeur que joue l'intersubjectivité dans la réalité quotidienne. Une étude comparative très intéressante des Pratiques traditionnelles en cas de maladies mentales — en Afrique et à la Réunion — et des méthodes utilisées en psychiatrie en Occident permet à A. Tatossian de revenir sur un thème qui lui est cher, celui de la chronicisation de la maladie mentale, et de montrer que les conceptions sur l'origine du trouble mental dans ces sociétés, la bonne tolérance du malade par celles-ci, le soutien du malade par le groupe auquel il appartient, permettent, dans une large mesure, d'éviter le passage à la chronicité. L'auteur estime que l'utilisation de certaines de ces pratiques traditionnelles, adaptées à nos méthodes, peuvent être très efficaces puisque, comme il l'a toujours préconisé, elles permettent d'utiliser au maximum le potentiel qui reste au malade, et il en reste toujours. Quelques réflexions sur la grève de la faim permettent de distinguer les motivations non pathologiques des motivations discutables, souvent pathologiques. Le vécu du sujet cancéreux adolescent est présenté par Tatossian, à titre d'introduction, aux Journées de l'Association Psychologie et cancer de 1984. Pour terminer l'auteur nous entraîne dans une brillante étude comparative de l'Œdipe dans les oeuvres de Kafka, Musil et Freud qui ne peut qu'inciter à lire ou relire les textes de ces auteurs.

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30.00 €

A. Tatossian oeuvres complètes Tome 2

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Ce second volume des oeuvres complètes d'Arthur Tatossian (1929-1995) contient des textes parus entre 1970 et 1978, textes qui correspondent a sa prise de fonction comme Chef de Service de Psychiatrie a l'Hôpital Sainte-Marguerite de Marseille, service nouvellement créé et qu'il a organisé selon ses conceptions novatrices. Au fil des chapitres, le lecteur voit se déployer le large spectre de compétences nécessaires clans la clinique appliquée a la psychiatre et l'intérêt, pour l'appréciation du vécu du patient, de la Phénoménologie. Les travaux d'A. Tatossian montrent qu'un psychiatre doit être à la lois clinicien et chercheur et ce sont justement ces qualités-là de l'auteur ainsi que son aptitude à transmette à la fois la méthodologie et les connaissances qui ont contribué a sa réputation et en ont fait une figure incontournable de la psychiatrie contemporaine et en particulier de la Phénoménologie, inspirée essentiellement par Husserl, Heidegger, Binswanger, Tellenbach. Les thèmes abordés ici sont toujours d'actualité et conduisent a s'interroger sur l'origine de la pathologie et sur la thérapeutique la plus adaptée par exemple au cours de la toxicomanie ou lors de pathologies rares et peu connues - comme par exemple le syndrome de Kleine-Levin et les algies faciales - ou plus connues comme la dépression, le vieillissement clans la maladie mentale, la cancérophobie, le transsexualisme, le vagabondage.... L'antipsychiatrie est aussi abordée. D'autres travaux portent sur la classification en psychiatrie, sur la communication avec les malades mentaux et aussi entre professionnels par exemple entre médecins psychiatres et médecins non psychiatres. Les publications datant d'après 1968, la notion de l’autonomie sociétale du patient apparaît.. Dans tous ses travaux, l'auteur insiste sur l'importance de cet aspect sociétal qui influence toujours les manifestations pathologiques observées. La psychiatrie phénoménologique est ici pleinement développée. L'auteur a inséré l'approche phénoménologique a la clinique, démontrant que c'est la seule position qui permet au psychiatre, et au clinicien en général, de comprendre le vécu du patient et d'adapter la thérapeutique aux possibilités de ce dernier.

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30.00 €

A. Tatossian oeuvres complètes Tome 6 1984-1985

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Ce Tome 6 est consacré en majeure partie à la dépression, ou plutôt aux dépressions. « La vie faute de mieux, les déprimés » est un texte ayant pour but de faire connaître au plus grand nombre une pathologie très banale de nos jours dans notre société et qui sera probablement de plus en plus fréquente du fait de la rapidité des changements du mode de vie imposés par les progrès technologiques. La dépression peut n'être qu'une démission passagère dans une situation difficile mais parfois peser sur toute une vie et même conduire, en particulier lorsqu'il s'agit de mélancolie, à un acte suicidaire. Sans érudition excessive mais sans simplification exagérée, est ainsi présenté l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur les dépressions, les apports de la biologie, de la psychologie et de la psychanalyse, les traitements utilisables mais aussi le vécu des déprimés et ce qu'attendent ces patients de leur entourage et de leurs médecins, généraliste et psychiatre. Dans un autre texte, « Les pratiques de la dépression : étude critique », suivi d'une analyse par Pr D. Widlöcher, Arthur Tatossian montre comment sont considérés le déprimé et la dépression par le grand public, par le généraliste et par le psychiatre, ce qui l'amène à étudier les rapports et intrications entre théorie et pratique clinique, l'intérêt du diagnostic catégoriel et celui du diagnostic dimensionnel, le rôle des facteurs psychologiques et sociaux sur la vulnérabilité dépressive et les différences entre la pratique du généraliste et celle du psychiatre ; ces praticiens ne voient pas les mêmes malades ce qui explique des modalités de prise en charge et de traitement différentes. Cela conduit l'auteur à formuler le souhait - c'était en 1985 - que l'étudiant en médecine bénéficie d'une meilleure formation quant à l'origine des troubles psychiques et à leur prise en charge par le généraliste, facilitée par la mise à disposition de psychotropes de plus en plus maniables, avec peu d'effets secondaires graves. Il insiste toutefois sur le fait qu'il ne faut pas oublier que le plus important, à long terme, n'est pas la chimiothérapie mais la compréhension du vécu du patient et donc la communication confiante entre soigné-soignant, ce qui implique de savoir et pouvoir consacrer du temps au patient par l'écoute et une approche psychothérapique au sens large du terme. Des questions sont ensuite posées et discutées avec humour telles : Avons-nous tous besoin d'un psychiatre ? Ou encore Quelle est la place des benzodiazépines dans le traitement des dépressions ? Enfin, sont présentées la notion d'évènement chez des éthyliques chroniques et des recherches qui ont permis de distinguer, chez ces derniers, ceux qui peuvent bénéficier de mesures préventives pouvant leur éviter une rechute.

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29.00 €

A. Tatossian oeuvres complètes Tome 8 1988-1990

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Arthur Tatossian présente, dans ce volume 8, des textes sur la signification de la phénoménologie, sur le rapport entre la phénoménologie et l'analyse existentielle, sur Eugène Minkowski ou l'occasion manquée et sur la subjectivité mélancolique. Ceux-ci montrent ce qu'est la phénoménologie et comment l'utilise le psychiatre pour mieux comprendre et aider le sujet Souffrant. L'auteur insiste sur l'importance de la clinique, de l'approche phénoménologique et de la communication en pratique quotidienne. Être soi et mourir ou n'être pas soi et vivre, tel est le dilemme des fils, vécu par les héros de Kafka, Georg dans le verdict, Gregor dans la métamorphose et Karl dans le soutier. Une réflexion sur l'évolution de i a santé mentale dans notre société et sur celle de la prévention et du traitement des troubles psychiques est présentée par A. Tatossian « Perspectives et prospectives de la psychiatrie », la thérapie institutionnelle et le vécu de l'affect dans la relation psychothérapique semblent décrire la psychiatrie d'aujourd'hui alors qu'ils ont été écrits entre 1988 et 1990. La souffrance, la dépression, la subjectivité, le cancer sont évoqués mais deux thèmes apparaissent pour la première fois, d'une part, la Foi avec le préface de « Marthe Robin, la stigmatisée de la Drome » qui permet à Arthur Tatossian, agnostique, de donner, en toute objectivité, son avis sur les mystiques et, d'autre part, la Sexualité montrant l'évolution des idées et des comportements depuis le dix-neuvième siècle, aboutissant, à la fin du vingtième, à une liberté des moeurs qui est devenue un problème de société, échappant le plus souvent à la psychiatrie.

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38.00 €

Acte psychanalytique et transmission

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La psychanalyse ne s'enseigne pas. Peut-on parler de transmission de la psychanalyse ? La question a déjà été posée du temps de Jacques Lacan. C'est Solange Faladé qui, en 1978, avait proposé le terme de transmission, à la place de tradition. C'est le premier que Lacan avait retenu. Dans le présent ouvrage, neuf analystes membres de l’École Freudienne, fondée par Solange Faladé en 1983, et toujours très active malgré la disparition de sa fondatrice en 2004, se penchent sur la question, et leur réflexion envisage différents aspects de cette transmission. Ils s'appuient sur la clinique et sur les travaux qui se sont poursuivis de Freud a Lacan, puis ont été continues par Solange Faladé. Ils interrogent l'histoire et la réception de la psychanalyse, les conditions de l'acte analytique, la règle fondamentale, le transfert en jeu dans le huis-clos de la séance, ainsi que les dispositifs mis en place par Lacan à l’École freudienne de Paris, et repris par l’École Freudienne les cartels et la passe.

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22.00 €

Adaptation esai collectif a partir des paradigmes ethologiques et evolutionnistes

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Quinze auteurs s'intéressent au regard qu'on peut porter sur le comportement de l'Homme. Issus de disciplines variées telles que la psychologie, la psychiatrie, la philosophie, l'anthropologie, ils se posent la question fondamentale des possibilités d'adaptation de l'être humain à son environnement. Cette recherche de compréhension est inspirée par des sources insolites telles que l'étude des conduites animales et leurs analogies avec le comportement humain, les perspectives évolutionnistes, la rencontre clinique ainsi que la confrontation à la psychopathologie. Par adaptation, l'on entendra un processus continu dans lequel s'inscrit chaque être vivant, et auquel participe tout acte, volontaire ou non. Celle-ci nous offre un angle de vue idéal pour identifier la logique structurelle sous-tendant le fonctionnement psychique de l'individu. L'adaptation repose sur un double mouvement, celui de la conformité aux contraintes de la vie quotidienne et celui de la créativité offrant la possibilité d'agir sur l'environnement. Ce subtil équilibre équivaut à la santé mentale, il est inhérent à la vie. Il ne faut donc pas poser la question S'adapte-t'on ? , mais plutôt Comment s'adapte-t'on ? . Le savoir qui s'esquisse au travers de cet essai participe à la construction d'une anthropologie. Celle-ci a pour objectif d'éclairer le praticien en sciences humaines, de susciter la réflexion épistémique du chercheur, mais également de fournir des matériaux utiles à l'avancement de la connaissance en matière d'adaptation. Jérôme ENGLEBERT est Docteur en psychologie, psychologue clinicien à l'établissement de Défense Sociale de Paifve (Belgique), et Maître de conférences à l'Université de Liège. Il y enseigne différents cours de psychopathologie et de psychologie clinique. Ses travaux portent sur le champ de la phénoménologie clinique. Il a notamment publié Psychopathologie de l'homme en situation (Hermann, 2013) et la réédition, en collaboration avec Valérie Follet, du livre d'Albert Demaret Éthologie et psychiatrie (Mardaga, 2014).<br/>Valérie FOLLET est psychologue clinicienne et experte à l'établissement de Défense Sociale de Paifve (Belgique). Ses recherches portent sur la psychologie clinique et ses liens avec l'éthologie. Elle a réédité, en collaboration avec Jérôme Englebert, le livre d'Albert Demaret Éthologie et psychiatrie (Mardaga, 2014) et co-signé à sa suite un Essai de psychopathologie éthologique.

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25.00 €

Amour, identité et changement

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Nos histoires d'amour sont la partie la plus obscure de nous-mêmes. Tomber amoureux, c'est un peu comme tomber malade : c'est subir les affres de ses propres passions. Troublé par l'expérience de l'autre qu'on porte déjà en soi et qui peut devenir hostile, on se demande si ce qu'on éprouve relève encore de l'amour ou pas plutôt de la maladie psychique. L'amour possède sa propre logique. Dans cette perspective, l'amour ressemble au symptôme psychique : tous les deux donnent vie à une histoire ancienne. Puis, ils contiennent aussi tous les deux une part de résistance, tout comme un potentiel de changement. Enfin, tous les deux expriment la vérité du sujet et sa quête d'identité. Pour autant que l'amour réveille en nous la part inconsciente, l'inconscient de nos choix amoureux reste un objet obscur pouvant motiver d'entreprendre une psychanalyse. Non seulement il existe une psychopathologie de la vie amoureuse, mais encore celle-ci est la contribution la plus importante dans la constitution de soi. Quand les patients parlent d'eux au psychanalyste, ils parlent de leurs amours. Au psychanalyste, reste le travail d'entendre l'intime qui cherche à se communiquer. Le patient évalue la satisfaction qu'il peut attendre de l'autre, en découvrant que celle-ci dépend étroitement de ses propres attentes. Bien que tout le monde possède ses propres expériences dans le domaine de l'amour, le doute ne manque pas de survenir quant à la fiabilité de ses propres observations. L'amour étant purement subjectif, l'amoureux se trouve devant les mêmes problèmes d'observation que les premiers psychiatres à la naissance de l'observation clinique. S'il est vrai de dire qu'il y a de la folie dans la revendication amoureuse, il est aussi vrai qu'il existe des revendications amoureuses dans les différentes maladies psychiques. Toute relation comporte des révélations inattendues, peut-être même provoquées par soi-même ! Toute personne qui aime peut, de manière soudaine, se voir confrontée à l'étendue des souffrances de l'âme sans comprendre ce qui lui arrive. Le trouble est alors d'ordre identitaire.

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27.50 €

Au feu !

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Ce livre propose un éventail de comportements judicieux à adopter en cas d'incendie. Quand un feu se déclare, l'urgence n'est pas seulement de l'éteindre mais d'éviter des dégâts parfois insoupçonnés et superflus qui peuvent être liés à toutes sortes de maladresses. Il convient avant tout d'employer une stratégie adéquate pour minimiser les frais. Malgré les meilleures volontés, même sans connaître quelques principes enseignés dans la formation des pompiers, il s'agit de maîtriser au mieux la situation lors de l'incendie. Le lecteur découvrira des exercices typiques des pompiers en action et un enseignement alternatif inspiré de pratiques déjà en vigueur dans d'autres pays. Il en résulte de nouvelles perspectives pour secourir en diminuant les risques autant pour les professionnels que pour les victimes. Émaillé de nombreux exemples, l'ouvrage se veut éclectique quant au type de situations abordés: incendie dans un immeuble d'habitation qui peut se déclarer dans diverses pièces d'appartement ou dans les parties communes, incendie en entreprise, réflexes à adopter pour minimiser les dégâts, recommandations stratégiques lors du secours de personnes... Ce n'est pas un manuel mais un véritable guide pratique qui offre à réfléchir aux situations d'urgence et donne les clés pour opérer de la façon la plus efficace. Les exemples concrets et les solutions proposées sont aussi faciles à comprendre qu'à appliquer en cas d'urgence.

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22.00 €

Bâtir la résilience

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Dans de nombreuses situations, le processus de résilience face à l'adversité et aux événements potentiellement traumatisants se déroule sans l'aide des professionnels. L'étude de ces situations a permis de déterminer quels sont les facteurs impliqués, ainsi que les mécanismes sous-jacents, et a conduit à l'élaboration de programmes visant la construction de la résilience. Sur la base des connaissances ainsi accumulées, l'ouvrage Bâtir la résilience présente une large pale?e de méthodes utilisables dans différentes situations rencontrées dans la pratique clinique. Si certaines méthodes ont un caractère préventif, d'autres aident à traverser plus facilement les situations vécues. En même temps, l'ouvrage ouvre des pistes pour la création de nouvelles méthodes applicables dans des situations où celles-ci manquent. Sont, aussi, fournis des exemples d'interventions visant la construction de la résilience dans des communautés, des sociétés secouées par la violence. Les méthodes sont présentées de manière didactique et chaque fois que cela est possible, contextualisées dans ce que la recherche mondiale a produit ; ceci explique le sous-titre de l'ouvrage, considéré comme un Manuel de pratiques professionnelles. Bâtir la résilience est le résultat du travail d'un groupe d'enseignants-chercheurs, de praticiens et de doctorants du Cameroun, du Canada, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, de France, d'Italie, de Roumanie, du Rwanda, du Sénégal.

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27.50 €

Bienvenue dans la vie active

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Tout juste diplômée de l'université, je suis embauchée en bibliothèque en tant que fonctionnaire-stagiaire. J'exerce le métier que je voulais, qui plus est, dans un bel établissement, au sein d'une équipe jeune et dynamique. Comment aurais-je pu imaginer ce qui allait suivre? ... L'auteur? Je pourrais vous raconter que j'ai été rat de bibliothèque, chômeuse puis coordinatrice de projet, hôtesse d'accueil; je pourrais ajouter étudiante de psychologie du travail et apprenti auteur/dessinatrice. Cela ne vous dira pas pourtant qui je suis. Car nous ne nous résumons ni à un CV ni à ce qu'on dit de nous. Nous sommes tous infiniment plus riches que cela.

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27.50 €

Bilinguisme et comique

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Parler plusieurs langues est incontestablement un atout et les situations imposant de passer d'une langue a l'autre sont de plus en plus fréquentes. C' est surtout la vie familiale ou professionnelle qui imposent le bilinguisme. Toutefois, on n'est pas nécessairement à l'aise de la même manière d'une langue a l'autre. En plus, l'attention à la communication n'est pas toujours égale à tout moment. Celle-ci se relâche et régresse. Ceci favorise des situations comiques : sous l'effet d'un certain relâchement se produisent toute sorte de phénomènes connus par la psychanalyse comme manifestations de l'inconscient. Dès les travaux de Sigmund Freud sur ce thème, le multilinguisme s'est joint a la prise en compte des nombreuses oeuvres qui dans les traditions germanophones (traditions jiddisch, F. Th. Vischer, Th. Lipps, W. Busch) privilégiaient le rire et le comique, au-delà des autres apports occidentaux (Swift, Twain. Bergson...). Cet ouvrage élargit l'exploration de ces références, à incontournables recherches sur les traditions extra-européennes du comique, notamment afro-caribéennes et extrême-orientales. Douze spécialistes internationaux, psychologues cliniciens, psychanalystes ou psychiatres contribuent dans cet ouvrage au regard décalé que le bilinguisme peut parfois introduire au sujet d'une situation. Plus ou moins connue de tous les plurilingues, l’observation du comique dans le transfert entre les langues n'a pas encore vraiment formalisée. II s'agit ici d'une ébauche pour réfléchir a un outil clinique et théorique à la fois plaisant (le rire, le comique, l'humour) et puissant par son implication affective et pulsionnelle. Prendre en compte cet aspect transférentiel/contre-transférentiel dans la consultation aussi bien pour le patient que pour le clinicien est un autre atout majeur.

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20.00 €

Bilinguisme et intelligence : don de soi - perte de soi

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L'ouvrage s'adresse aussi bien à ceux qui sont concernés eux-mêmes (ou dans leur famille) par le sujet que ceux qui travaillent auprès d'enfants, d'adolescents ou d'adultes comme professeur, éducateur ou comme soignant. Les auteurs sont des chercheurs composée de psychologues cliniciens, psychothérapeutes/psychanalystes et psychiatres plurilingues qui font ici part de leur expérience sur le terrain clinique avec les patients ou les élèves pour expliquer comment ils vivent leur intelligence ou leur bilinguisme/plurilinguisme. Le cadre d’observation se situe donc dans le soin. Cela ne voudra pas dire que ces phénomènes sont à soigner de manière générale, mais qu’ils peuvent donner des renseignements précieux sur les caractéristiques de la souffrance psychique chez une personne. Ces champs d’investigations volontairement inattendus rendent compte d’une autre manière comment l’intelligence ou la capacité pour les langues est vécue par une personne et éclairent ceux qui en sont directement concernés. Cette équipe a investi la recherche sur le bilinguisme depuis plusieurs années. Suite à la demande récurrente « quel est le rapport entre le bilinguisme et l’intelligence ? », cet ouvrage propose de répondre à cette question et d’ouvrir à une réactualisation de la conception de l’intelligence.

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20.00 €

Bilinguisme et maitrise de la langue francaise

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La maîtrise de la langue française est une préoccupation datant de plusieurs décennies, mais elle ne semble plus viser le même public et le même contexte. Aujourd'hui, la maîtrise de la langue française se présente comme un problème dans un environnement de bilinguisme et de plurilinguisme. La cohabitation de langues et de cultures semble interférer avec la langue du pays, le français. Différentes recherches sont présentées ici pour faire le point sur l'origine de la langue française, la tradition de la dictée en français, le caractère diplomatique du français, l'apprentissage de la langue en milieu scolaire auprès des enfants ou de ceux qui sont en « vulnérabilité linguistique », la survivance d'une langue abandonnée, la rivalité entre langues, la transmission ou non d'une langue, la spontanéité de se saisir d'une langue, le caractère oral et écrit d'une langue, et le potentiel de communication et d’intégration par rapport à sa propre identité dans la pratique des langues. Tous ces aspects laissés de côté quant à la maîtrise de la langue française jouent pourtant un rôle important dans l'envie de s'exprimer en français et de l'écrire. Ceux-ci sont examinés d'un point de vue psychologique en se plaçant du côté de ceux qui sont réellement concernés et en cherchant à éclairer certains préjugés et malentendus au sujet de la langue française et du concept de maîtrise d'une langue.<br/>Les auteurs de cet ouvrage sont plurilingues, en partie, et spécialisés dans le domaine de la psychologie et de la psychopathologie. Cliniciens eux-mêmes et docteurs ou en cours de le devenir, tous appartiennent à l'équipe de recherche dirigée par le Pr Mareike WOLF-FEDIDA sur la phénoménologie du langage et le bilinguisme et plurilinguisme vécus travaillant avec la méthodologie de la psychopathologie fondamentale, la phénoménologie et la psychanalyse au Centre de Recherche en Psychanalyse, Médecine et Société (CRPMS, E.A 3522), Université Paris Diderot - Paris 7, Sorbonne Paris Cité.

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20.00 €

Bilinguisme et monoparentalite handicap et discriminations inapercues

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Une famille sur cinq est monoparentale et le bilinguisme toucherait une famille sur quatre. On estime que les chiffres augmentent, et la monoparentalité et le bilinguisme sont beaucoup plus répandus qu'on pense. Puisque le bilinguisme est aussi répandu, il est étonnant qu'il intrigue toujours et suscite toutes sortes de préjugés. Deux tendances croissantes se conjuguent dans notre recherche: celle de la famille monoparentale et celle du bilinguisme. Les auteurs de cet ouvrage se sont montrés attentifs à l'évolution de ces tendances dans notre société et donnent un aperçu sur les témoignages récoltés auprès du parent isolé, de l'enfant ou des enfants de familles monoparentales bilingues sur la cohabitation de langues et de cultures dans leur famille. S'intéresser à ce vécu est un travail important dans la psychothérapie, mais aussi dans toute situation de soin médical, dans l'assistance sociale, éducative et administrative. La présence du bi- ou plurilinguisme dans une famille monoparentale signale souvent qu'il manque quelqu'un qui donne sens à cette présence de la pluralité des langues et des cultures: l'autre (souvent le parent) n'est plus là pour représenter la langue qui fait partie de la vie familiale et qui est désormais la sienne. Dans cette nouvelle forme de famille, le parent isolé deviendra porteur isolé de langues et de cultures. Cette situation porteuse de créativité comporte aussi des vulnérabilités et doit surmonter le risque du handicap.

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22.00 €

Bilinguisme et psychopathologie

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Chacun pense le bilinguisme à l'aune de sa propre expérience. En effet, ce phénomène nous concerne tous d'une manière ou d'une autre, directement ou non puisque notre société se trouve de plus en plus multiculturelle. Or, loin de se réduire à une activité de traduction, tout bilinguisme se nourrit d'une dimension vécue, aspect souvent négligé et ayant échappé jusqu'à présent à la recherche.<br/> Ainsi la prouesse linguistique consistant à maîtriser plusieurs langues est encore liée à l'intelligence du domaine affectif. Le bilinguisme vécu est une extraordinaire source d'enseignement et qui fait appelne parle pas. Il faut vivre une langue et la faire vivre pour faire vibrer la culture et l'histoire que chacun porte en soi - à commencer par celle que véhicule la première langue apprise.<br/> L'intérêt du bilinguisme se trouve du communication. La subjectivité de cette expérience et le côté verbal ont spécialement étudiés par les auteurs, tous spécialistes en psychopathologie (psychologue, psychothérapeute, psychanalyste, psychiatre). Ils s'intéressent à ce que la domaines : relationnel, familial, scolaire, linguistique et juridique.<br/> Le lecteur verra se dessiner un d'une langue. Cet ouvrage est le premier d'une série rédigée par une équipe de recherche internationale qui s'est constituée depuis une dizaine d'années.

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20.00 €

Bilinguisme, interculturel et ethnologie concevoir l'autre et l'autrui

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Les chercheurs parlent des résultats obtenus sur la question du bilinguisme, de la cohabitation culturelle, la migration et la découverte d'une autre culture. Le caractère oral tenant naturellement la première place dans la communication et celui-ci est important pour concevoir notre rapport à l'autre et l'autrui. Car contrairement à l'apprentissage scolaire des langues qui passe par l'écrit, le bilinguisme est avant tout une affaire de performance orale. L'enfant se structure tout d'abord par rapport à la parole, la structuration par l'écrit correspond, semble-t-il, à un mouvement différent. Notre point de vue psychologique favorise, bien entendu, cet aspect oral. Car la pratique orale est très étroitement liée au fonctionnement d'une psychothérapie ou d'une psychanalyse. Le choix d'une langue et l'adaptation de son langage à la circonstance font prendre en compte qu'on s'adresse à l'autre, et qu'autrui nous impose des règles. Dans l'interculturel et dans l'ethnologie, on se trouve dans des situations où il est possible de parler une même langue tout en sachant qu'on n'en fait pas le même usage. Ces expériences enrichissent notre connaissance des repères dans des situations humaines avant tout que chacun adapte à sa manière. Personne ne vit de la même manière le fait d'être immergé tout seul dans une civilisation étrangère. De façon plus générale, la conjonction entre bilinguisme, interculturel et ethnologie propose de ré?échir sur l'accord d'un échange : comment peut-on être d'accord sur ce qu'on partage ? Quel est notre degré de dépendance de l'autre dans nos expressions qui nous semblent pourtant personnelles ? Cet ouvrage apporte des éléments de réponse à de nombreuses questions.<br/>Mareike WOLF-FEDIDA est professeur en Psychologie à l'Université Paris Diderot - Paris 7 et psychanalyste/psychothérapeute. Appartenant au CRPMS (Centre de Recherche en Psychanalyse, Médecine et Société) E. A. 3522, elle est également membre de l'Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Caen.

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20.00 €

Clinique des névroses

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« Si j'ai intitulé notre travail Clinique des névroses, et non pas Clinique psychanalytique des névroses, c'est parce que j'ai estimé qu'il ne pouvait y avoir de clinique autre que ce qui se recueille au chevet du patient, ce qui se fait entendre pendant les séances. E... il Hors de la psychanalyse, on n'en connaissait que le comportement, et à celui qui ne s'arrête qu'au comportement, ce qui est proposé comme traitement ne peut en aucun cas permettre que quoi que ce soit puisse être dénoué. » « Nous ne pouvons y parvenir que si, nous mettant au chevet de qui vient nous voir, nous l'abordons en sachant que nous ne savons pas. Nous ne savons rien de celui qui s'adresse à nous, si ce n'est une seule chose. [...] Nous devons partir de ceci que le sujet de l'inconscient vient avec son insu, avec ce « il ne savait pas » de départ. Car c'est autour du premier signifiant qui a été refoulé définitivement, autour de cet insu et avec lui, que, nous dit Lacan, va s'ordonner le cadre du savoir, tous ces signifiants qui se déroulent autour de la séance analytique où la clinique se recueille, à condition que cette chaîne soit prise tout à fait régulièrement et que rien ne soit manqué. » (Extraits des 22 octobre 91 et 14 avril 92). Tel est l'avertissement que nous adresse Solange Faladé dans cet ouvrage fondamental. Plus de seize ans après le décès de son auteur, une telle mise en garde fait mesurer la responsabilité de ceux qui détournent tant de personnes de la seule clinique en mesure de dénouer ce qui les affecte.

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40.00 €

Clinique du lebenswelt psychotherapie et psychopathologie phenomenologiques

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Prendre en compte le monde vécu du patient, partager son monde devenu notre monde et l'y accompagner dans l'aventure psychothérapique a partir d'une herméneutique de Ia clinique du Lebenswelt prend le sens dune véritable éthique d'être avec I'autre. le concept husserlien de LeensweIt peut se traduire par monde de la vie ou monde vécu: il est au centre des travaux du grand psychiatre phénoménologue marseillais A. Tatossian. Neuf de ses articles, pour la plupart inédits ou restés très confidentiels, paraissent enfin dons la première partie de ce livre. Le lecteur découvrira des études approfondies de la phénoménologie du corps, de la clinique de la dépression, de la schizophrénie et du temps humain, mais aussi une réflexion de fond sur la clinique, sur les rapports entre symptômes et phénomènes, sur l'inconscient et sur l'apport de la phénoménologie a la psychiatrie. La seconde partie du livre expose la relecture personnelle que fait V. Moreira de Tatossian, de Merleau-Ponty et des grands psychiatres phénoménologues européens dans une optique clairement affirmée de pratique psychothérapique. Grâce a elle, grâce a ses livres, a ses traductions et diffusions au Brésil des travaux de Tatossian, de nouvelles orientations de recherches théoriques et cliniques en psychopathologie morphophonologique ont vu le jour au Laboratorio de Psicopatologia e Clinica Humanista Fenamenolégica (APHETO) qu'elle dirige a l’Université de Fortaleza De son point de vue d'Outre-Atlantique, V. Moretra réinterroge la psychiatrie phénoménologique européenne dans son histoire et son implication dans I pratique psychothérapique Pour t'aider a creuser certaines problématiques, elle a su de plus mobiliser des élèves, des collègues, des amis, tels I Telles et la notion de Iiberté chez Merleau Panty, E Leite et la dépression, J. Pita et le délire, J. Chamond et la névrose obsessionnelle, L. Bloc et la question de l'articulation entre théorie et pratiques. A la fois clair, rigoureux, didactique et original, cet ouvrage s'adresse aux étudiants débutants comme aux chercheurs confirmes, aux philosophes curieux de la clinique psychiatrique comme aussi aux psychothérapeutes soucieux de trouver un fondement théorique solide et valide a une pratique clinique qui ne se satisfait pas des impasses actuelles de la psychologie positive ou des incantations du New Age.

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25.00 €

Comme avec une femme

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Ce roman d'amour, érotique, détourne le trio traditionnel : il ne s'agit plus d'une femme hésitant entre son mari et son amant. L'héroïne veut en effet se faire aimer d'une femme qui aime un homme. <br/> A quoi rêvent les jeunes femmes ? Musset s'est posé la question à propos des jeunes filles. Mais c'est bien à notre époque que vit l'héroïne de ce roman, employée dans un musée de province, et cherchant à obtenir un autre poste à Paris. Ce n'est pas parce qu'elle travaille sur l'autoportrait en peinture et en littérature qu'elle en sait beaucoup plus de se faire aimer et de retrouver dans cet amour l'enfance en même temps qu'elle la quitte pour toujours. Elle pourrait se répéter le vers : « heureux comme avec une femme », mais on ne fait pas sa vie dans un poème, fût-il de Rimbaud. C'est un bonheur tremblé, comme une photo bougée, qui dit la nostalgie immense de trouver sa place, un endroit pour vivre...

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12.50 €

Constance nantier-didiee, une femme moderne sous le second empire

BC

La vie de la cantatrice française Constance Nantier-Didiée est un roman qui ne demandait qu'à &eecirc;tre écrit. Née aux colonies, mais formée en France, elle délaisse les grandes institutions pour se lancer dans une carrière nomade. Ses apparitions à Paris et en France sont rares mais paradoxalement, la presse française lui réserve toujours une place de choix dans ses colonnes; son parcours se révèle comme un jeu de piste au gré de ses engagements à Londres, Madrid ou Saint-Pétersbourg. Sa vie privée est tout aussi atypique. Êlevée dans un milieu qui ne la destine pas à une carrière musicale, émancipée puis séparée, Constance Nantier-Didiée prend seule en main le cours de sa carrière, se lie avec le plus grand ténor de son temps. Résolument moderne, indépendante, celle qui sut inspirer Gounod, Meyerbeer ou Verdi dont elle fut la première Preziosilla dans La force du destin, meurt foudroyée à l'àge de trente-six ans. Grâce à son excellente connaissance de l'opéra Christophe Delhoume a investi cette époque (1831-1867) en enrichissant ses recherches par les conseils et les travaux d'universitaires, d'archivistes ou de biographes rencontrés en France, en Italie, en Espagne et en Grande-Bretagne. Un voyage qui s'est poursuivi dans les lieux même ou vécut la cantatrice donnant à cet ouvrage son caractère unique. Des photos rares viennent illustrer le récit. Une lecture indispensable pour celles et ceux qui aiment l'opéra ainsi que les destins de femmes exceptionnelles.<br/>Né à Paris, Christophe DELHOUME est Licencié en Histoire de l'Art et diplômé des écoles Denis Huisman. Passionné par l'opéra, son histoire et ses chanteurs, il a exercé pendant près de quinze ans l'activite d'agent artistique au sein de grands bureaux parisiens. Depuis 2006, Christophe Delhoume est en charge de la programmation à l'Opéra de Rennes. Il livre dans cet ouvrage la somme de ses observations. Il s'agit de sa première publication.

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30.00 €

Corps du vide et espace de seance

BC

L'influence du corps et le processus somatique pendant une psychanalyse ou une psychothérapie soulèvent toujours des interrogations et n'ont pas perdu leurs actualités. Cet ouvrage, épuisé depuis plus de trente ans, est à la fois une référence et un témoin de la période de réflexion intense qui caractérise la psychanalyse des années 1970-1980. On y trouve notamment le début d'une double approche, phénoménologique et psychanalytique, qui prend appui sur la pratique clinique dite des cas difficiles - questionnant dans le vif l'analyse, l'analyste et leurs limites. La réédition de cet ouvrage a été envisagée par l'auteur peu avant sa mort. Pierre Fédida a rédigé - à cet effet - une nouvelle préface un quart de siècle plus tard. Un débat de fond s'ouvre au sujet des pratiques en psychothérapie. Dans la première édition, l'auteur signalait déjà : Sous l'apparence de progrès thérapeutique, les techniques corporelles constituent fréquemment une entreprise de régression sauvage. Il ne fait donc pas de doute que ces techniques - alléguées comme psychothérapeutiques - se conçoivent comme une contestation de la psychanalyse. Et de prévenir : N'oublions pas que la folie se joue dans le glissement du corps, entre les corps, outre les mots. - Le corps s'entend essentiellement du vide et de l'absence. Le lieu de son écoute - serait-ce l'écoute d'un voir ou d'un toucher - s'appelle espace de seéance. <br/>Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (APF) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot - Paris 7), a été à l'origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale et Centre d'Étude du Vivant, co-fondateur de l'Institut de la Pensée Contemporaine). Directeur de l'UFR Sciences Humaines Cliniques (Paris 7), puis fondateur de la Psychopathologie fondamentale , il est l'auteur d'environ 250 publications dont certaines ont été traduites en plusieurs langues.

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28.00 €

Dico insolite des mots

BC

Mots d'Emploi Ces Mots vous invitent à lire et à rire, sortis de leur enveloppe académique. Il se lit comme un livre de poésie, d'humour; laissez-vous transporter par la musicalité de ces mots qui seront votre guide, ils refusent l'ordre pour mieux vous surprendre et vous emmener en voyage. Des mots d'analysants.e écoutés par cette psychanalyste, ses paroles entendues par eux. Elles, leurs mots et ses paroles transformés par les uns.e et les autres ont donné naissance à ce livre. Une écriture à plusieurs cordes vocales qui ont accordé leur «Vie au long » des séances. Des mots d'esprit humains communs épithètes d'enfants, adolescents, femmes, hommes qualificatifs de leurs maux qui racontent des histoires. Des consonnes, des voyelles, des syllabes aux accents aigus et parfois très graves vous feront voyager avec humour, poésie à travers des mots communs qui résonnent d'une façon bien singulière, ils apporteront des sourires au coeur, de la tendresse aux lèvres telle une chanson douce. Conjuguons le visuel avec l'ouïe pour écouter vos mots au bout de la langue faisant écho à votre voix pour retrouver vos esprits. Toute ressemblance avec vos pensées n'est pas pure coïncidence puisque ce sont vos soeurs, vos frères humains qui les ont exprimés. Les mots ont été choisis par la fréquence de leur emploi, leurs définitions sont plurielles car vous l'aurez constaté les maux sont bien singuliers à chacun. Convaincue que tout Être humain est doté de créativité quelle qu'elle soit, le chapitre IX vous est consacré où vous pourrez rajouter vos propres mots avec votre définition ou les dessiner ou les poétiser ou... Allez jeter l'Encre, à vos plumes! Si le « mal a dit » stop, écoutez-le autrement il vous indique probable-ment le sens de votre vie. Quand le « mal à dit» se transforme en maladie, quand on tue nos mots de l'esprit, ces non-dits parlent par des maux dits autrement dans le corps et l'esprit. Et si le bien-être était d'écouter nos « mal'heures » pour retrouver nos « Bon' Heures ».

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12.00 €

Eros sans thanatos? le deni de la pulsion de mort des peres du freudo-marxisme

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Bien des choses opposent Freud à deux de ses disciples : Otto Gross et Wilhelm Reich, les pères du freudo-marxisme. Ces derniers critiquent sévèrement le patriarcat, promouvant l'égalité des sexes et l'amour libre. Anarchistes radicaux, ils rejettent la religion et toute forme d'autorité. De même, tandis que, selon Freud, l'éducation doit inhiber, interdire et réprimer pour aider l'enfant à se civiliser, Gross et Reich, fidèles à Rousseau, font l'apologie d'une éducation sans contrainte. Freud se voit donc dans l'obligation de prendre ses distances avec des disciples de plus en plus indésirables. Les points de rupture concernent l'étiologie des névroses, la possibilité d'une « psychothérapie populaire », les modalités de la cure, les rapports entre psychanalyse et politique, la famille, l'éducation, la religion, le travail ou encore la création artistique. L'anthropologie freudo-marxiste et la pratique clinique de ses théoriciens reposent sur une critique du capitalisme et l'adoption d'un modèle inspiré d'hy othétiques sociétés matriarcales disparues. Réformer la société permettrait, selon eux, d'en finir avec la névrose. La pensée de Gross et celle de Reich ont eu un rôle de taille, non seulement dans l'histoire de la psychanalyse mais encore dans l'élaboration même de la pensée freudienne. Ils furent les premiers à insister sur la part essentielle de la misère économique et de la misère sexuelle dans l'origine des névroses. Toutefois, la radicalité de ce mouvement a entraîné son propre déclin. Les théoriciens freudo-marxistes furent confrontés à leurs propres contradictions : la sexualité débridée et le primat de l'Éros ne pouvaient, à eux seuls, rendre heureux les individus. En effet, peut-on refouler Thanatos sans nier le réel ?<br/>Sébastien Allali est neuropsychologue et docteur en psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse. Il enseigne la philosophie.

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25.00 €

Esthetique et clinique du corps. du body art aux tentatives de subjectivation

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Le corps est l'objet d'une multitude de transformations dans le monde contemporain. Corps embellis, troués, tatoués, branchés à des appareils; corps consacrés et massacrés, exposés et explosés. Le body art, depuis le groupe des actionnistes viennois des années 60 jusqu'à son évolution actuelle dans la performance, est le courant artistique de référence pour ce livre en tant qu'il marque un tournant dans la scène artistique en employant le corps comme médium ainsi que comme l'oeuvre même de l'art. En même temps, il exprime un défi à l'éthique, à l'esthétique, et à la politique du corps dans le monde occidental. Les exemples des artistes comme Orlan, D. Cronenberg, F. Bacon, D. Nebreda, N. Tran Ba Vang ou D. Valls, nous montrent comment la déformation et la transformation du corps répond au besoin artistique d'exprimer le malaise face aux normes sociales et d'inventer des formes inédites qui peuvent contenir des idées et des vécus. De manière analogue, le sujet contemporain est poussé par l'exigence psychique d'habiter son corps et de se donner une forme dans laquelle peut se sentir contenu et libre de construire son identité, d'assumer son expérience et d'exprimer ses mouvements psychiques. Le présent travail réfléchit sur les conséquences psychiques des nouvelles possibilités que la médecine et la technologie offrent au sujet d'expérimenter avec son corps et son identité.<br/>Lefteris PETROPOULOS est docteur en psychologie et psychanalyse (Université Paris Diderot-Paris 7), rattaché au Centre de Recherches Psychanalyse, Médecine et Société (EA 3522). Il est également psychothérapeute.

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32.00 €

Éthique du désir

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L’évolution des mœurs désignée par révolution sexuelle ou libération sexuelle, postérieure à Freud et, dans sa première phase, contemporaine de Lacan, n’a fait que souligner ce que la psychanalyse a toujours avancé comme son concept fondamental : seule la jouissance incestueuse avec la mère (et avec le père par transfert) était interdite. Connue par le petit enfant dès qu’il prend la parole, elle prolonge la jouissance de la Chose radicalement perdue, la toute première jouissance de l’infans, ce prématuré qui ne parle pas. Cette place dans la chronologie donne à l’inceste son caractère particulièrement déstructurant qui le fait rejeter. Jouissance et plaisir sexuel ne sont donc pas à confondre. Si la prospérité économique, les progrès de la biologie, ainsi qu’une plus grande permissivité de la société, facilitent celui-ci, la jouissance absolue est, aujourd’hui, comme hier et aussi bien demain, impossible. Nous vivons une évolution des mœurs, nullement une nouvelle économie psychique ou une nouvelle éthique. Les mots de la sexualité sont devenus courants mais on ne sait toujours pas nommer la Chose, vide de non-dit, zone de silence. Cet ouvrage renouvelle l’abord de la Chose et montre comment le langage a transformé un vide en manque phallique, avec la production de beaucoup de leurres censés le combler. Il est proposé une éthique de la psychanalyse, hors toute psychologie des foules, fondée sur la contingence d’un désir, rejeton du vide de la Chose, qui a donc en lui-même sa propre cause. La fin de la cure y trouve un nouvel éclairage.

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22.00 €

Études Kleiniennes 2

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Tout en restant en continuité avec la pensée freudienne, Melanie Klein, par l’utilisation du jeu en tant que voie d’accès à l’inconscient de l’enfant, (comme le rêve pour celui de l’adulte), a ouvert un champ d’études psychanalytiques qui est loin d’être clos aujourd’hui. Souvent décriée dans les milieux psychanalytiques francophones, sa pensée souffre encore aujourd’hui d’être insuffisamment traduite car souvent caricaturée, et réduite à quelques concepts détachés de leur contexte. Cet ouvrage vise à remédier à un tel état de fait. Sans négliger la clinique, il s’appuie sur la littérature, les arts plastiques et le cinéma, en essayant d’y saisir, au moyen d’une lecture kleinienne, la complexité fantasmatique qui s’y déploie de façon visible ou inattendue. C’est ainsi que l’Éducation Sentimentale de Flaubert, loin d’une vision solipsiste et étriquée, nous apparaît comme l’un des chefs d’œuvre de la mise en scène, dans toute sa crudité et sa diversité, de la position dépressive kleinienne.

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23.00 €

Etudes kleiniennes 3 - Hamlet

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« Dans Œdipe, la fantaisie de souhait sous-jacente de l'enfant est amenée à la lumière et réalisée comme dans le rêve ; dans Hamlet elle demeure refoulée, et nous n'apprenons son existence, tout comme ce qui se passe dans une névrose, que par les effets d'inhibition émanant d'elle. »Comme habituellement, Freud, le fondateur de la psychanalyse ouvre une voie de compréhension inestimable pour un sujet essentiel du psychisme humain. Cet ouvrage tentera de situer cette avancée, en reprenant tout d'abord les textes de Freud, puis ceux de ses continuateurs.Il sera ensuite présenté par F. Drossart une hypothèse originale concernant la psychologie du personnage Hamlet. Loin de toute préoccupation nosographique, il propose de se référer à la notion de retrait psychique ( J. Steiner). Le retrait psychique correspond à un refuge, présent chez le sujet, entre les deux positions (schizo-paranoïde et dépressive) décrites par Melanie Klein. Nous parlerons à cet égard d'espace intermédiaire. Ce qui donne portée métaphorique à l'exclamation d'Hamlet : « Le Danemark est une prison ».Marc Amfreville s'attache, pour sa part, à examiner la langue de Shakespeare. Dans son texte intitulé Spectres d'identité, sens et double sens chez Hamlet, il nous rappelle qu'Hamlet est un être de fiction à envisager au regard des autres personnages de la pièce.Cet ouvrage, d'inspiration kleinienne (pour la partie écrite par F. Drossart), plus « classiquement freudienne » (pour celle écrite par M. Amfreville), ne contredit pas l'affirmation de Lacan, selon lequel le caractère proprement génial de la pièce est à rechercher dans sa structure labyrinthique.

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22.00 €

Fifty shrinks

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La pièce du cabinet d'un psychothérapeute est un endroit protégé où des secrets sont révélés en confiance et où des sentiments profondément cachés peuvent être dévoilés. Cependant, c'est une pièce ouverte, beaucoup de personnes y entrent et en sortent au cours d'une semaine. Étant exclusivement dédiée au terrain de travail du thérapeute, celle-ci sert à accueillir régulièrement de nouveaux patients cherchant des conseils et un traitement. Selon quels critères un psychothérapeute aménaget- il sa pièce de consultation ? Dans quelle mesure son appartenance théorique peut-elle façonner l'aménagement et la décoration ? Sebastian Zimmermann relie des interviews empathiques de psychothérapeutes de New York avec des photographies expressives de leur personnalité et de leur cabinet de travail, permettant ainsi de jeter un regard fascinant sur leur vie psychique. L'impressionnante diversité des atmosphères des pièces, des styles d'ameublement et des ambiances reflète un large spectre de conceptions thérapeutiques et d'orientations qui sont exercées par les médecins et thérapeutes qui y travaillent. Les portraits ainsi crées par l'auteur et photographe, contribuent, par leur individualité, à reconnaître que la personnalité spécifique du thérapeute en exercice constitue un facteur qui est central dans le processus de la guérison. C'est précisément cette personnalité qui transperce clairement à travers les photos et les textes de ce livre.

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49.00 €

Figures de l'exclusion

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Le psychologue clinicien rencontre un réel défi face aux patients touchés par l'exclusion et la précarité. Celles-ci touchent a plusieurs sphères : économique, politique, sociale, juridique et psychopathologique. Le travail dit «de terrain» montre que les exclus ne constituent pas une catégorie homogène. Si l'homogénéité est une fiction ou une généralisation réductrice des singularités, il n'en demeure pas moins que le discours normatif les inclut dans le fait même de les exclure. La fracture du lien social rappelle douloureusement la définition même de l'exclusion : «interdire l'accès en fermant pour ainsi dire; retrancher, renvoyer quelqu'un d'un corps, d'une assemblée, mettre hors, ôter l'accès, le droit de, empêcher» (Le Littré). Justement M. Foucault a pointé le fait que cette volonté d'empêcher l’accès à ..., de mettre hors de...- allait de pair avec « les dispositifs do normalisation ». Ceux-ci ont pour effet de marginaliser des parties de la société et de les précariser. A tel point que ces trois notions (exclusion, précarité, marginalisation) restent intimement liées. On porte de plus en plus de la fracture du lien, de la béance des dissociations et des fragmentations de la dynamique sociale, de l'adversité socio-économique qui accroît le malaise non seulement de l'individu mais des secteurs sociaux et sanitaires qui se trouvent menacés dans l'exercice de leurs missions de soins. Dans le champ de la clinique, on réfléchit sur le préjudice, le trauma et l'effet de l'exclusion sur la subjectivité du sujet, son narcissisme et son économie libidinale (sentiment de honte, solitude, perte de repères ... ). Ainsi, le clinicien exerce sur une ligne de crête, lorsque le malaise social rencontre les processus intégratifs du sujet, ou lorsque la précarité sociale achoppe sur des problématiques psychopathologiques telles que: traumatisme, expériences agonistiques, dépression, etc. On peut se demander comment le clinicien peut-il travailler convenablement lorsque le manque a avoir achoppe sur le manque à être, lorsque le désastre social confronte à la blessure narcissique, lorsque les failles subjectives butent sur l’auto-conservatif.

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22.00 €

Fonctions de l'interprétation, incidences du jugement.

BC

Dans ce volume, les notions d'interprétation et de jugement sont étudiées selon les fonctions qu'elles remplissent et les incidences qu'elles exercent en psychanalyse, linguistique et littérature. L'interprétation est un acte de parole, l'exercice de la faculté de juger : un dire irréductible au dit et au sens qu'il véhicule voire appelle. Dans cette perspective, le sens de l'interprétation doit lui-même être distingué de sa signification. L'oeuvre de Freud est ici inscrite dans un legs qui reconnaît ses prédécesseurs en Aristote, Adam Smith et Emmanuel Kant. C'est bien avec Freud et Lacan que l'activité judicative est étudiée. Celle-ci entretient avec l'interprétation un intime rapport en ce que le jugement présuppose toujours un acte de discernement. Toutefois, du côté de l'analyste, l'interprétation n'intervient jamais comme un jugement. Elle ne se laisse pas définir par lui, elle n'en est pas l'émanation. Dans la temporalité de l'après-coup, elle vise une mutation du sujet a posteriori dans un jugement qui a déjà été prononcé.

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22.00 €

Gabriel bacquier, le genie de l'interpretation

BC

Génie de l'interprétation, certes avec ce qu'il faut de fidélité et d'invention mêlées pour exceller en ce genre. Artiste complet, Gabriel Bacquier se dit comédien-chanteur et non l'inverse : c'est sa révolution copernicienne. En effet, la musique colore la poésie, satellite de celle-ci. Venu d'une jolie ville du Languedoc, il a conquis Bruxelles puis Paris, enfin le monde entier depuis son admirable Don Giovannidu 9 juillet 1960 à Aix- en-Provence. Gabriel Bacquier séduit, fascine, obsède : il possède un charme qui lui est propre, fait de douceur et de virilité, d'impétuosité et de subtilité, une noblesse un rien sauvage, une fragilité déconcertante. Il est l'homme des paradoxes, le bateleur habité des personnages qu'il incarne avec une foi qui frôle les abîmes. <br/>Né en 1924, formé au sein des troupes, il s'est forgé des armes invincibles car toujours remises en question. Amoureux et gourmand des mots, il sert les textes de sa musicalité infaillible. Belcantiste fou de Bellini, il offre aux grands classiques (Rameau, Gluck) une palette sonore aux effets maîtrisés ; mozartien modèle, il rend à Verdi sa grandeur tragique et sa pétulante santé ; interprète inégalé de Debussy, il entre dans l'univers souvent gouailleur de Poulenc. Il aime la chanson, le rire, la gaudriole, la peinture, la bonne table et la littérature... Peut-être cette dernière avant tout... <br/>Gabriel Bacquier aime la vie d'amour : aussi songe-t-il sereinement à la mort ainsi que le faisait Mozart. La truculence que l'on prête à cet artiste, à cet élu des dieux, à cet insufflé de l'Esprit ne serait-elle qu'une façade destinée à protéger le noyau incandescent de son mystérieux génie ? <br/><br/>

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28.00 €

Genre et transidentités à l'adolescence

BA

Un fait social semble de plus en plus apparent pour la génération d’adolescents actuelle : la détermination de l’identité de genre s’effectue dans un spectre qui s’étend au-delà de la binarité et, pour certains, jouer avec les formes du genre constitue une étape voire une modalité de construction de cette identité. Il importe donc que nous puissions dans nos pratiques de soin accueillir ces questionnements. Nous devons nous efforcer d’en comprendre et d’en accompagner les cheminements sans point de vue préconçu, avec les adolescents que nous rencontrons, dans l’écoute de leur parole ainsi que de celle de leurs parents. Il n’existe aucun cheminement typique de questionnement sur le genre, aucun parcours typique de transidentité au regard de l’histoire infantile, familiale, d’éventuelles difficultés psychologiques, psychopathologiques ou psychiatriques. Il est donc important que nous puissions développer des modèles pour penser nos pratiques à partir des expériences parfois déjà longues pour certains praticiens ou certaines équipes, plus récentes pour d’autres. Nous nous devons également de débattre, de partager et confronter nos pratiques ainsi que les réflexions qu’elles nous inspirent.

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20.00 €

Grandir sous Hitler et Staline

BC

Dans ce livre, je raconte ma propre expérience, qui ne résume en aucune façon celle de tout le monde, mais certains de ses aspects font partie du lot commun. L’Histoire a déterminé ma propre histoire. En choisissant certains épisodes, je voulais restituer, le plus fidèlement possible, à travers le regard d’un enfant d’abord, d’une adolescente ensuite, une expérience vécue. Grâce au regard ironique de l’adulte que je suis devenue, ces événements pouvaient prendre une dimension comique ou grotesque. Je ne peux qu’espérer que cette vision double permette au lecteur de saisir l’esprit des périodes décrites. Quant à l’auteure de ces lignes, sa vie de 1944 à 1968, ne peut intéresser le lecteur que par la diversité de son expérience qui l’a amenée à survivre à deux « ismes », le nazisme et le stalinisme, et à trouver son salut dans une démocratie libérale. Son destin l’a conduite à franchir plusieurs frontières, à traverser deux fois un océan, pour revenir à Paris et y mener enfin une vie « bien rangée ». Avouez, chères lectrices, chers lecteurs, on connaît des destinées bien plus malheureuses…

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20.00 €

Hiatus adolescent

BC

L’adolescence n’est pas une maladie et dans ce sens, ce livre n’est pas un traité sur l’Adolescence. Il se lit plutôt comme un Essai. Car la rencontre entre des analystes aventureux et des adolescents blessés, blessants et perdus nous met en garde devant toutes sortes de généralisations. Ces rencontres évoquent plutôt la houle de la mer ou la vague qui « vient par en dessous » tant la clinique peut être déstabilisante et inattendue. La consultation ou la psychothérapie place le psy (psychiatre, psychanalyste, psychologue clinicien) du côté des travailleurs de la mer, tels que les décrit Victor Hugo, par la façon de se faire malmener. Incontestablement, il y a des qualités et des compétences requises dans la clinique de l’adolescence qui font penser comme à un hommage à Montaigne. Comme lui, nous dirions : « Peignons pas l’être mais le passage ». L’hiatus adolescent n’est donc pas une nouvelle catégorie diagnostique mais une proposition de donner un nom à ce que l’on trouve dans la clinique. Trop grave, trop important, obéissant à trop d’influences entre le familial, le sociétal, le pédagogique, l’institutionnel et le pulsionnel pour se réfugier derrière une prétention théorique quelconque, nous l’avons ainsi nommé « Hiatus » pour tenter de dire en une formule, ce que nous espérons juste, entre justice et justesse, de cette relation, de ce temps logique et de ces mouvements du corps et de l’âme. Parlons de la rencontre clinique et non de la théorie, car il n’y a pas de garantie dans ce domaine ni pour ces essais non transformés ni pour ces tentatives encore vaines : deuils de la tendresse et de l’enfance, inventions de la génitalité et de l’âge adulte. La référence à la psychanalyse reste pourtant toujours utile et ces essais sont aussi un hommage à Freud. Nous pensons cette ouverture comme indispensable à la clinique : c’est comme la rencontre improbable de « deux tunnels qu’on perce des deux côtés de la montagne ».

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23.00 €

Honte et education

BC

L’usage de la honte en éducation fait plus souvent polémique que débat. L’objectif des auteurs de cet ouvrage est de réfléchir sur ce sujet, sans souci guerrier particulier, mais afin de proposer une ou des réponse(s) raisonnable(s) sur la question. La polémique, selon eux, vient du fait que ce thème est souvent envisagé sous l’angle de la posture et rarement sous celui de l’analyse. Il est ainsi laissé dans l’obscurité et la confusion. Les distinctions nécessaires ne sont dès lors pas assez opérées – et ce notamment – entre honte et humiliation, humiliation et rappel de l’humilité. Or ce??e obscurité favorise une humiliation qui s’oppose par nature à l’acte d’éduquer qui est souvent rappel à l’homme de ses limites et retour à plus d’humilité. Comment faire lorsque l’on a soi-même – comme tout homme limité en son essence – à travailler sur ce sujet et qui peut prétendre donner des leçons à autrui dans ce domaine ? L’acte d’éduquer implique donc une profonde humilité de la part de celui qui l’exécute mais il ne doit pas être abandonné, par crainte de faire honte, car notre premier devoir est de nous élever et d’accompagner celui qui souhaite grandir. Alors comment faire pour demeurer humble tout en aidant autrui à retrouver ce??e humilité mais sans pour autant l’humilier ? C’est une des problématiques que pose le rapport qui se noue secrètement entre honte et éducation et qui doit être approfondi et creusé. Pour tenter d’y parvenir, sont ainsi réunis, dans ce recueil, les réflexions de philosophes, pédagogues, éthiciens, juristes et psychanalystes qui revisitent la question de manière pluridisciplinaire. En effet, nous ne sortirons pas des difficultés qui sont les nôtres si nous ne croisons pas nos regards sur ce sujet et si notamment nous ne formons pas les enseignants et les futurs enseignants sur celui-ci. Nul ne peut en effet, selon les auteurs de cet ouvrage, faire oeuvre pédagogique sans souci éthique mais nul ne peut être dans l’éthique s’il souffre trop profondément. Or la honte est, avant tout, une souffrance qui paralyse l’être et le détruit peu à peu s’il n’y prend garde. Il en est de même de l’immodestie et de l’impudence qui sont les traits caractéristiques de tous les tyrans.<br/>Avec la participation de : – Martine CHIFFLOT, – Ion COPOERU, – Thomas DEQUIN, – André LACROIX, – Jean LAUXEROIS, – Jean-Charles PETTIER, – Jean-Jacques SARFATI, – Monique SCHNEIDER et – Cristina TÎRHAS.

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23.00 €

Insultes, cris et chuchotements

BC

L’insulte devance la pensée, le cri la dépasse, le chuchotement la répare peut-être. Que fait-on en insultant l’autre sinon le ranger dans une catégorie, le renfrogner dans son origine, dans un genre toujours déjà nommé ? La psychanalyse au contraire se donne pour tâche de déployer, avec la culture et à côté de la politique, la pulsion qui existe vers l’inconnu, de préserver l’Ouvert contre le mythe des abysses qu’est toujours la recherche morbide d’une origine fixe (« ta race ! »). La psychanalyse invente un nouveau métier, et donc un nouveau discours où le raté du désir est placé comme objet. Il incombe à celui qui l’exerce d’être pris pour quelqu’un d’autre, l’Autre, un autre, pour ensuite être abandonné, déchu. Évidemment, d’être pris pour un autre engendre bien des malentendus. C’est insultant comme la vie peut l’être. Celle-ci se récapitule au divan, il y a des cris qui sortent des silences, et se murmurent parfois des chuchotements, comme chez Bergman, non pas adressés au contemporain trop semblable ou complaisant, à l’« ami dans les générations », comme dit le poète russe Ossip Mandelstam, mais à un vraiment autre, qu’il s’agira de rencontrer dans l’écume du monde, passé, présent et à venir. La séance analytique, qui est dans son ordre une performance, reçoit cette vocation de réparer le court-circuit qu’est l’insulte, de rétablir l’ordre des signifiants que la psychose, avec sa façon de poser la réponse avant la question, a inversé . Vingt chapitres comme vingt tableaux viennent examiner, autour de Freud, avec Rabelais, la pensée de Judith Butler et d’autres, l’insu de l’insulte.<br/>François ARDEVEN est psychanalyste à Paris (membre de l’association Dimpsy), titulaire d’un doctorat de recherche en psychopathologie et psychanalyse de l’Université Paris Diderot, professeur de lettres classiques et lecteur du midrach laïque au centre Medem Arbeter Ring à Paris. Site : stam-medem.blogspot.fr

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24.00 €

Introduction a la psychopathologie phenomenologie ti

BC

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25.00 €

Introduction a la psychopathologie phenomenologie tii

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25.00 €

Introduction à une géopolitique clinique interculturelle

BC

La géopolitique clinique interculturelle se consacre à l’étude des interactions du psychisme et de la culture au niveau individuel, social et sociétal. Se situant aux interfaces des mutations internationales et en regard desenjeux mondiaux des civilisations et de leurs évolutions,<br/>elle partage les soucis méthodologique avec lesdisciplines de la médecine, du droit, de l’anthropologie,<br/>de l’éthique, etc. Ainsi rassemble-t-elle les espaces d’interdépendances et d’appartenances des identitésplurielles et polyréférencées de tout humain.<br/>La géopolitique clinique interculturelle ouvre un<br/>espace de recherche fondamentale et appliquée entre héritages vernaculaires<br/>et postmodernité des sociétés et des hommes qui les dirigent. Son épistémologie<br/>comme sa discipline concerne l’impact réciproque du psychisme individuel et<br/>collectif sur le fait sociétal, politique et diplomatique. Ses travaux émargent<br/>aux composantes plurielles des cultures et leurs effets sur les organisations<br/>humaines intranationales et internationales. Son éthique et sa déontologie se<br/>fondent sur le respect de toutes les différences comme source d’enrichissement<br/>et de complémentarité des êtres humains.<br/><br/>L'auteur<br/>Philippe BESSOLES est docteur en Psychopathologie Clinique et Maître<br/>de Conférences à l’Université Grenoble 1. Habilité à Diriger des Recherches;<br/>qualifié aux fonctions de Professeur des Universités, il est ancien directeur du<br/>Master II Professionnel Victimologie et Criminologie de l’Université Grenoble II.<br/>Attaché d’enseignement et de recherche à l’Université Lyon I et Grenoble I en<br/>Psychocriminalistique (Facultés de Médecine) et à l’Université Paris VII en<br/>Sciences Humaines Cliniques (dirige le séminaire « Les Figures de l’Emprise<br/>(Victimologie/Criminologie) » et il est Professeur Associé (Visiting Professor)<br/>à l’Université Royale du Cambodge à Phnom Penh (Department of Clinical<br/>Psychology. Master in Clinical Psychology and Counseling). Membre du Réseau<br/>Asie. CNRS. MSH. Acte fondateur du champ de recherche fondamentale et<br/>appliquée en Géopolitique Clinique Interculturelle. Phnom Penh. Cambodge.<br/>Décembre 2005. International Observatory against Human Trafficking.<br/><br/>llustration couverture : Yves Marcérou (Y.M.), Artiste Peintre. Plasticien. Illustrateur.<br/>Hommage au peuple khmer. Bambou taillé et encre de chine colorée. A la mémoire des<br/>17 000 martyrs du centre de torture de Tuol Sleng de Phnom Penh pendant la période<br/>khmer rouge. 1975 -1979. Aujourd’hui musée du génocide. Cambodge.

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16.00 €

Juste une voix

BC

Une femme et sa nouvelle coiffeuse, un homme et son amante le jour de ses trente ans, quelques jours de vacances autour d’une piscine vide, l’ambition d’Amar Dahrieussouk de devenir écrivain et de faire interdire les chiens à Paris, l’histoire d’un directeur de théâtre apparemment alcoolique, l’intranquillité identitaire d’une jeune femme à la suite de sa relation douloureuse avec un écrivain, des séances de psychanalyse qui tournent mal, quelques éclairs de bonheur quand même, volés à la violence du monde : l’essentiel est de le dire avec justesse et sans trop d’injustice pour que le lecteur s’y retrouve.

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23.00 €

L'ambiguité de la psychose

BC

La frontière entre la folie et le non pathologique en psychiatrie n'a jamais cessé d'être discutée, et si ces deux catégories contradictoires sont placées dans la psychanalyse lacanienne, elle évoluera encore vers l'opposition entre psychose et névrose dans la structure clinique. Cependant, qu'il s'agisse d'une enquête historique ou d'une observation clinique, il existe une zone ambiguë qui ne peut être clairement définie. Les concepts de psychose ordinaire et d'états limites constituent un défi vis-à-vis de ce système dualiste. Ce livre tente de suivre la méthodologie phénoménologique pour repenser les concepts clés de la psychanalyse et de la psychopathologie, examiner les concepts marginaux entre la psychose et la névrose, et analyser l'opération dynamique du sinthome tel que l'art, l'écriture et les névroses dans différents cas cliniques pour critiquer l'ambiguïté existant entre folie et norme, psychose et névrose. Enfin, ce livre s'appuiera davantage sur la culture traditionnelle chinoise et réfléchira sur les phénomènes sociaux de la Chine contemporaine et les questions de technologie et de subjectivité dans le paysage postmoderne.

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22.00 €

L'entre-corps / la symbiose partielle dans l'approche des psychoses en psychotherapie institutionnel

BC

L’ouvrage relève le défi de parler du travail thérapeutique auprès de patients psychotiques à la clinique de La Borde (Loir et Cher). Depuis 1953, Jean Oury y développe une logique du soin où le présupposé d?’un transfert psychotique, dissocié et multiréférentiel tient lieu de « mot d’ordre » éthique et politique. Dans ce contexte où coexistent logique poé tique et rigueur du soin, l’auteure s’attache à décrire au jour le jour l’accompagnement des sujets dans le déploiement de la vie quotidienne. Les éprouvés et les ressentis dus à une proximité de la psychose ainsi que leur effets sont élaborés au moyen d?’une analyse institutionnelle permanente. Est décrit, au travers une cinquantaine de vignettes, ce qui touche au corps et au psychisme, communs au psychotique et au soignant, entrecorps où se manifestent des symbioses partielles, amorces d’une unité du sujet. Ce mécanisme s’inscrit dans un lien transférentiel où l’approche de la psychose se trouve renouvelée par la requalification qui peut être faite du terme de « contaminations » en possibles thérapeutiques.L’auteure s’appuie sur les travaux de Searles, Benedetti, Resnik, Pankow, Michaud et Oury. Un lexique reprenant les expressions utilisées en Psychothérapie institutionnelle est proposé en fin d’ouvrage. Illustration : photo de La Borde (tous droits réservés) <br/>Catherine de Luca Bernier travaille depuis dix ans à la clinique de La Borde. Docteur en Psychopathologie et psychanalyse, elle enseigne la psychologie à l’université Paris IV-Sorbonne. Elle a obtenu le Prix Sapir 2012 pour l’excellence de sa recherche.

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28.00 €

L'ethique de l'environnement

BC

La gestion de l'environnement est devenue un sujet central pour la science, et qui se manifeste également au premier plan des enjeux de société ces dernières années. Cela s'exprime clairement non seulement dans les débats sur la durabilité, mais aussi dans les nombreux défis concrets (mondiaux) tels que l'utilisation des ressources ou le dérèglement climatique. Le volume situe les questions qui en résultent à quatre niveaux : la recherche fondamentale en éthique environnementale ; l'éthique environnementale et le domaine du politique et du juridique ; les enjeux écologiques et leur dimension éthique ; les dimensions culturelles de l'éthique environnementale. L'ouvrage ouvre en conclusion un regard sur les perspectives de l'éthique environnementale future.

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25.00 €

L'éthnologue désireux

BC

En amour, nous pensons être à l'abri de manipulations… la société est là pour s'en charger. L'auteur, ethnologue, enquête sur un événement qui provoque l'émotion dans ce village de nomades de la mer, les Badjos d'Indonésie. Il interroge les habitants, consulte les chamans, fini par découvrir une forme inhabituelle d'éthique, déterminante. Pourquoi cette société interdit-elle les désirs qui portent atteinte à l'ordre social, et malgré tout offre les moyens pour les réaliser ? Comment l'individu se retrouve-t-il ? Bientôt, à la fois les lettres de son amie et sa vie dans le village, le conduisent à une introspection: comment ne plus être complice des règles imposées par l'amour? Lentement, l'ethnologue se fait explorateur du psychisme dans ces deux civilisations, si loin l'une de l'autre. Les conclusions de son enquête sont étonnantes. S'y révèle un chefd'œuvre de l'art badjo : celui de créer une société équilibrée et solidaire. Avec justesse, et non sans subjectivité, à travers des situations de la vie quotidienne, l'auteur réussit à nous transmettre l'âme de cette culture unique. L'ouvrage ouvre sur des questions, qui sont les nôtres : quelle place une société donne-t-elle aux contraintes de l'amour? La conscience morale peut-elle cohabiter avec le vice et la tentation? La magie avec le marivaudage?

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28.00 €

L'evenement psychanalytique dans les entretiens en yiddish

BC

Comment déceler un événement psychanalytique dans des entretiens en yiddish aujourd'hui ? Telle est la question à laquelle l'auteur invite son lecteur à réfléchir. Car le yiddish est la langue vernaculaire des Juifs ashkénazes composé d'hébreu, d'araméen, de langues romanes slaves et de moyen haut allemand. Un effet de yiddish traverse l'histoire de la psychanalyse ouvrant à la possibilité d'un événement de parole, d'un écart à une langue. Un événement psychanalytique est une déliaison des représentations nous permettant de décoller de nous-mêmes, des mots figés en nous et de nos symptômes. C'est un retour du sujet de la parole sur lui-même quand il peut interroger la construction de son histoire à travers l'interprétation de ses symptômes. Ce livre porte aussi sur la survie du yiddish aujourd'hui malgré la destruction. des extraits traduits en français de plus 300 interviews en yiddish faites par Max Kohn pour des média internationaux depuis 2006, proposent une clinique du yiddish actuel où le partage entre ce qui est vivant et mort et entre les générations se redistribue autrement. L'important, ce n'est pas de parler une langue, mais de l'écouter en faisant une place au sujet de l'inconscient. Le yiddish est souvent en loque chez le sujet. Réfléchir sur une clinique du yiddish sans la réduire à une psychopathologie et à une appartenance culturelle, c'est analyser ce transfert à une loque. Quatre parties vennent l'illustrer : 1. Le sujet aime et tue quand il parle, 2. Rencontres, 3. Avoir des oreilles et 4. La confusion des langues. L'intitulé de Le sujet aime et tue quand il parle a été choisi pour mieux se rendre compte qu'on ne sait pas quand on parle si ce que l'on dit est constructif ou destructif. Les parties Rencontres et Avoir des oreilles mettent en relation l'écoute de soi, celle des autres, des affects en soi et affects chez les autres. La confusion des langues évoque la situation de confusion dans laquelle nous sommes quand nous parlons.

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22.00 €

L'histoire de la criminalité en Allemagne

BC

Les crimes et leurs auteurs revêtent une dimension nimbée de mystères, aussi fascinante que lugubre, dans l'imaginaire collectif. Dans ce contexte, le cas individuel contient toujours la signature de l'horizon temporel correspondant tout en reflétant une conscience collective. L'histoire du crime semble ainsi s'imposer comme une composante élémentaire de l'histoire sociale, politique et juridique. Eltnar Erhardt guide le lecteur au coeur de plus de deux siècles d'histoire de la criminalité à travers des crimes célèbres qui se sont déroulés de 1800 à nos jours. Leur brutalité s'avère souvent n'être qu'une constante banale, tandis que leur traitement juridique jette une lumière éclairante sur le contexte social et historique. Le lecteur s'y confronte à des cas réalisés seuls ou en bandes organisés, de forcenés, d'amok, de cannibalisme, de chantage, de tueurs en série, de tueurs d'enfants, de prostitués, pour lesquels il demeure parfois une large zone de mystère à l'instar du célèbre cas de Kaspar Hauser ou celui, très controversé, de l'incendie du Reichstag en février 1933. Chaque chapitre approfondit des aspects déterminants tels que le profil du coupable, sa motivation, la scène du crime et le cadre juridique. L'ouvrage se termine avec une ré-flexion sur l'interdépendance entre le crime et la société.

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29.00 €

L’être sauvage et le signifiant

BC

Dans les textes qui composent ce volume deux polarités se recroisent : d’une part, symbolique et phénoménologique, polarité qui constitue la base de l’architectonique de Marc Richir, d’autre part, phénoménologie et psychopathologie. L’auteur considère que certaines pensées psychanalytiques contemporaines sont susceptibles d’apporter une attestation au bien-fondé de l’architectonique de Marc Richir, et inversement que la pensée du philosophe apporte un fondement transcendantal à tout un pan de la psychopathologie. Il ne s’agit pas d’apporter de l’extérieur une sorte de caution scientifique à un travail philosophique, pas plus que de fournir aux psychanalystes ou aux psychiatres une sorte de « garantie » philosophique. « Attestation » signifie que chez plusieurs psychanalystes et/ou psychiatres qui sont ici l’objet de références, il semble bel et bien que des concepts «richiriens» aient été «en fonction» alors même que les auteurs ne se référaient pas au philosophe. De même, des notions propres à certains psychanalystes laissent transparaître des intuitions philosophiques auxquelles la phénoménologie de Marc Richir paraît bien donner un concept.

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25.00 €

L’œil du psy

BC

Ce livre de Max Kohn présente les chroniques intitulées « L’œil du Psy » parues depuis 2012 dans les Cahiers Bernard Lazare à l’initiative de son ancien Rédacteur en chef, Claude Hampel (né le 18 octobre 1943 à Varsovie, mort le 11 novembre 2016 à Paris) qui dirigeait aussi les Cahiers Yiddish. La chronique de magazine est une forme écrite courte qui nécessite de bien préciser sa pensée et d’aller à l’essentiel. C’est un art de bien dire. Une parole juste, c’est comme un geste juste. Max Kohn y aborde différents sujets d’ordre culturels, pris dans des conversations avec des proches, en essayant à chaque fois d’avoir un regard neuf sur un livre, un film, un concert, une pièce de théâtre et de faire partager ses intérêts et ses passions avec le lecteur, autour des thèmes du langage et des langues, de la musique, de la littérature, de la psychanalyse. Comme le dit Walter Benjamin, le chroniqueur est le narrateur de l’Histoire dont la matière est la vie humaine, chaque instant vécu devient une citation à l’ordre du jour. Dans le cas d’une maladie, le chronique peut durer longtemps. Mais cela peut devenir aigu dans une chronique, un raccourci.

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22.00 €

La belle histoire du prêt-à-porter 1950-2000

BC

En 1935, dans un petit atelier en étage à l'angle des rues où sont construites maintenant les grandes boutiques démarrait une fabrication de prêt-à-porter. Quelques années après la guerre, deux des fils prennent l'affaire en main. À ce moment-là, les restrictions et la pénurie de matières premières se font cruellement ressentir. Ainsi la mode pour hommes consiste à se vêtir des surplus de l'armée américaine du genre battle-dress, flying-dress et autres. Qui précédera le style « Zazou ».Quand Joseph Farnel a intégré le petit atelier de son père, en 1950, pour apprendre le métier de tailleur, ses vues sont tout à fait autres : pas de vêtements tristes et lourds. Ainsi, il ira sillonner la France du textile, se glisser dans les stocks des usines et parviendra, non sans mal, à trouver des étoffes innovantes. Il dépose alors sa première marque « ORLY » l'envol de l'élégance masculine. Le succès est immédiat, les confectionneurs le suivent et, pour la première fois, le nouveau nom « Prêt à Porter » apparaît qui remplace celui de confection. Il va de nouveau sillonner la France mais cette fois pour convaincre les détaillants de l'hexagone et ça marche ! Les premiers salons européen de l'habillement masculin y contribue pour une grande part et principalement pour l'exportation… Quelques années plus tard son frère Henri le rejoint et forment à eux deux une redoutable équipe. Joseph s'occupant du style et des relations commerciales, Henri de la production. En 1965, les frères Farnel rencontrent les frères Renoma et achètent la concession. Joseph dessine une collection complète et monte un groupe réunissant tous les produits vestimentaires pour hommes. Le succès est foudroyant. Le lancement d'une ligne féminine, en 1970, qui attire des femmes célèbres, telles que Sofia Loren, madame Kennedy et beaucoup d'autres, suivi du lancement d'une nouvelle marque pour enfants, « Les enfants Terribles, qui sera suivit par « Les amoureux terribles », marque de sportwear...

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45.00 €

La nouvelle approche psychosomatique : 9 cas cliniques

BC

La psychosomatique intégrative est une nouvelle approche pour expliquer les maladies et les relations des malades à leurs troubles. Pourquoi intégrative ? Cette nouvelle discipline fait appel à la psychanalyse, à la médecine et aux neurosciences, et non plus uniquement à la psychanalyse qui a inspiré les approches psychosomatiques à ce jour. Comment comprendre une maladie en n?’analysant que le psychisme ? Comment comprendre les malades si l?’on ne prend en considération que ses variables biologiques ? L?’esprit est-il responsable de troubles hypocondriaques selon certaines croyances médicales ? Les problèmes ne sont-ils pas plus complexes ? Le tout psychanalytique ou le tout médical éloigne les praticiens de la compréhension des malades et des maladies. Pour la psychosomatique intégrative le psychisme ou l?’esprit participe plus ou moins grandement à toutes les maladies, grâce aux progrès des recherches en neurosciences, et en biologie des 20 dernières années qui ont permis de découvrir de nombreux mécanismes biologiques et génétiques des relations entre le système nerveux central et les autres systèmes composant l?’unité psychosomatique humaine, il est maintenant possible de mieux expliquer les maladies et de soigner les malades dans leurs relations aux maladies. Cet ouvrage présente neuf cas illustrant cette nouvelle approche ; il propose aussi une explication des effets d?’une relation thérapeutique sur la constitution ou le renforcement de nouveaux réseaux neuronaux grâce à la plasticité neuronale. Il est temps de comprendre que la psychanalyse et autres psychothérapies ont des effets sur les différents systèmes biologiques composant le corps humain.Jean Benjamin Stora est psychanalyste et psychosomaticien, consultant de psychosomatique au CHU La Pitié-Salpêtrière (service d?’endocrinologie). En 2006, il a créé le Diplôme Universitaire de « Psychosomatique intégrative, Psychanalyse, Médecine et Neurosciences » et il le codirige à la Faculté de Médecine, UPMC, Paris 6, Pierre et Marie Curie. Il a présidé l?’Institut de Psychosomatique « Pierre Marty » de 1989 à 1992 et la Société française de Médecine Psychosomatique de 2000 à 2002. Il est l?’auteur de nombreux ouvrages : Le Stress, PUF (8e éd. 2010), Quand le corps prend la relève, O. Jacob (1999, rééd. 2011), Vivre avec une greffe, accueillir l?’autre, O. Jacob (2005), Neuropsychanalyse. Controverses et dialogues, MJW Fédition (2011).

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28.00 €

La psychopathologie et ses methodes

BC

Le pluralisme clinique et théorique de la psychopathologie lui confère un rôle indispensable et complémentaire dans le traitement psychiatrique, de par ses méthodes et approches phénoménologiques, psychanalytiques, cognitives et comportementales, au moment où la psychiatrie risque de devenir une pragmatique de la prescription fondée sur des connaissances neurobiologiques.

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15.00 €

La tele, c'est vous

BC

Le quotidien de Bernard se transforme en fiction. Passionné par un nouveau jeu, il devient acteur et participe au programme télévisé. Cette expérience va transformer sa vie de couple et sa carrière professionnelle. C' est magique, jouer dépasse l'écran.

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12.50 €

La topologie psychanalytique en question

BC

On trouvera dans les dix textes du présent volume, leur pré-face, préliminaires, et le texte de Bentham qui leur est une sorte de postface, l'exposition de tout un jeu de retournements de surfaces sur elles-mêmes, de coupes et de coupures, de variations, de passages à l'infini, mais aussi de suturations, de coutures, dont la psychanalyse s'est servie ces sept ou huit dernières décennies dans sa pratique et ses explications. Elle n'en est pas encore le classement si jamais il sera possible un jour; mais si cette présentation est encore très loin d'en systématiser les formes, elle est aussi désormais très loin de se contenter de la métaphore de l'enfilade des pièces — salon / antichambre / chambre - dont Freud avait usé dans son Introduction à la psychanalyse pour figurer l'inconscient dans son rapport avec la conscience et le préconscient. Les «techniques» que nous venons de citer se sont considérablement enrichies, en un demi-siècle, en s'inspirant délibéré-ment du travail que les mathématiciens ont effectué, sous le nom de topologie, en analysis situs, en algèbre et en probabilité. Ce qui ne signifie nullement, comme on le verra avec Kafka, Mi-chaux, Quignard, mais aussi dans Grothendieck, un abandon de la littérature, dont les scènes qui, pour exprimer le rapport au corps, l'anorexie, l'obsession, sont aussi, à leur façon, des coupes, des coupures et retournements, ne sont pas sans devoir à la pensée rigoureuse des mathématiciens.

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25.00 €

La trace

BC

La trace est au commencement du processus de subjectivation. Réponse du Réel qui vient marquer l'être parce qu'il y a eu jouissance, elle est constitutive de l'existence même du sujet dont elle détermine la parole à venir et la structure. Prenant appui sur la clinique, cet ouvrage se penche sur la dimension originaire de cette trace présubjective où se noue primordialement le corps et la langue, et pose la question de son devenir. L'effacement de la trace dans un savoir qui ne reviendra pas est l'acte fondateur par lequel naît le sujet pourvu du trait unaire. Il y a cependant des vestiges de son existence et ses effets sont inoubliables. Des résidus de Réel peuvent faire retour, et au bord de la trace effacée, la lettre insiste. Mais la trace interroge encore d'autres destins, celui de l'autiste qui n'en est pas marqué, celui du sujet de la psychose qui ne peut l'effacer. Toute l'importance de la trace tient à ce qu'il ne peut en être retenu que le bord par où la coupure du signifiant s'est effectuée. Indissolublement liée à la perte et au vide, elle ne peut être l'objet d'aucune retrouvaille. Il y a là un incurable qui touche au Réel au fondement de l'éthique analytique.

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22.00 €

La vérité du sujet

BA

Le sujet de l’inconscient est ce sujet divisé entre savoir et vérité. Il veut savoir et ne veut pas savoir, pris entre ce qu’il désire et ce qu’il refoule, entre ce qu’il garde caché et ce qu’il espère découvrir pour mieux vivre avec son être. Il est ce sujet qui ne sait pas toujours ce qu’il dit et qui peut être surpris par ses lapsus, ses actes manqués, ses rêves, ses symptômes, dont la lecture peut lui rester énigmatique. Dans cette dialectique où tantôt sa vérité se laisse deviner, tantôt se dérobe, le refoulement est son allié. Et ce refoulement, nous le savons depuis Freud, est refoulement d’une vérité inavouable, inacceptable, douloureuse, voire insupportable. Il n’y a de vérité pour l’analyste que celle du sujet et elle ne peut être que singulière. Cet ouvrage recueille un ensemble de textes sur ce thème de la vérité du sujet. Ils furent soit prononcés lors de journées de l’École Freudienne, soit ont été le fruit d’un travail pour d’autres occasions au sein de cette École.

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26.00 €

La vie d'une femme a des messieurs sans comprehension

BC

« Elle s'appelait Lise et c'était ma grand-mère ». Ainsi commence l'histoire romanesque, touchante et tragique d'une femme qui aspirait à être aimée et à aimer, qui avait décidé d'être libre et qui, peu à peu, s'est trouvée vaincue et acculée à la mort. Mais avant de se passer une corde au cou, se sentant méconnue, elle a tenu à témoigner du parcours de son existence dans un coin de campagne de la Thiérache à une époque marquée par les guerres, et au-delà d'elle, pour toutes les femmes qui, comme elle, ont fini par être écrasées par leur entourage et les circonstances de la vie. Cette histoire, c'est donc d'abord elle qui l'a écrite pour témoigner de ce qu'elle avait vraiment vécu et se faire reconnaître de tous les hommes auxquels elle s'était confrontée, engoncés dans leur prétendue<br/>Par-delà ce destin singulier, cette chronique réveille aussi toute une époque, éclaire un milieu, et constitue une tranche d'histoire vécue dans un coin de la France de la première partie du XXe siècle. Au passage, on y trouvera matière à méditer sur ce qu'on appelle la folie et la manière dont elle peut se saisir de chacun, avec son dramatique engrenage.<br/>On se constitue toujours à travers autrui, par transmission ou élection. Grande loi universelle de la sympathie et de l'amour.<br/><br/>L'auteur:<br/>Alain Goulet est professeur émérite de littérature française à l'Université de Caen. Il est l'auteur de nombreuses études sur les oeuvres de d'André Gide, d'Alain Robbe6Grillet, de Sylvie Germain, et plus généralement sur la littérature française du XXème siècle. il est membre de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen.

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23.00 €

La vie d'une femme a des messieurs sans comprehension

BC

« Elle s'appelait Lise et c'était ma grand-mère ». Ainsi commence l'histoire romanesque, touchante et tragique d'une femme qui aspirait à être aimée et à aimer, qui avait décidé d'être libre et qui, peu à peu, s'est trouvée vaincue et acculée à la mort. Mais avant de se passer une corde au cou, se sentant méconnue, elle a tenu à témoigner du parcours de son existence dans un coin de campagne de la Thiérache à une époque marquée par les guerres, et au-delà d'elle, pour toutes les femmes qui, comme elle, ont fini par être écrasées par leur entourage et les circonstances de la vie. Cette histoire, c'est donc d'abord elle qui l'a écrite pour témoigner de ce qu'elle avait vraiment vécu et se faire reconnaître de tous les hommes auxquels elle s'était confrontée, engoncés dans leur prétendue Par-delà ce destin singulier, cette chronique réveille aussi toute une époque, éclaire un milieu, et constitue une tranche d'histoire vécue dans un coin de la France de la première partie du XXe siècle. Au passage, on y trouvera matière à méditer sur ce qu'on appelle la folie et la manière dont elle peut se saisir de chacun, avec son dramatique engrenage. On se constitue toujours à travers autrui, par transmission ou élection. Grande loi universelle de la sympathie et de l'amour.

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23.00 €

Le Complexe Traumatique

BC

Cet ouvrage tente de répondre à une interrogation récurrente dans le soin aux adolescents limites ou borderline : pourquoi certains de nos patients paraissent devoir se trouver, ou se retrouver, dans le pire, répétant les expériences traumatiques au mépris apparemment des plus élémentaires prudences ? Les manifestations cliniques sont revues pour considérer que, plus qu’une comorbidité, le traumatisme psychique constitue en fait l’épine irritative des troubles limites. L’hypothèse du complexe traumatique décrit l’infiltration de la pensée par ce trauma toujours antérieur qui apparaît comme une sclérose transgénérationnelle des fantasmes organisateurs de la subjectivation. Certaines créations (Pantagruel de François Rabelais, Frankenstein de Mary Shelley, l’œuvre d’Alain Bashung) permettent de courts croquis préalables à la modélisation psychodynamique. Quelques liens entre notre modernité et la sensibilisation à un tel complexe sont également désignés pour interroger l’accroissement actuel du nombre de diagnostics de personnalité limite. Cette description enrichit celle des grands axes thérapeutiques des pathologies limites à l’adolescence. Le travail des soignants est très pragmatiquement évoqué, en représentant les supports que ceux-ci doivent trouver et créer.

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25.00 €

Le concept de la castration dans une psychanalyse

BC

Existe-t-il un au-delà de la castration ? Et un au-delà du complexe d’Œdipe ? L’auteur a choisi de questionner cette aporie que Freud nous a léguée comme point de butée infranchissable des cures psychanalytiques et d’étudier ce concept majeur en psychanalyse qu’est la castration, pivot de la vie psychique, son lien inextricable avec le complexe d’Œdipe et son implication dans la formation et dans la résolution des symptômes. À l’appui d’un travail théorique et de la clinique psychanalytique d’aujourd’hui, il s’agira de montrer comment la cure psychanalytique, et la position du psychanalyste, visent à introduire la notion de la castration. Ce travail propose d’articuler les œuvres de trois auteurs majeurs de la psychanalyse, Sigmund Freud, Jacques Lacan et Pierre Fedida, non pas pour les opposer ou les confondre mais pour mettre en perspective leur champ d’expérience, selon leur référentiel et leur style, desquels ressortiront notamment les notions de Spaltung (division et clivage) et d’absence.

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29.00 €

Le concept et la violence

BC

En évoquant l'époque de la libération sexuelle et des soifs de libertés en tous genres, l'auteur a analysé, en 1977, les textes qui en faisaient le point. Cette réédition inspirera ceux qui ne l'ont pas vécu et rappelleront aux plus âgés l'importance de renouer avec ces débats passionnés et passionnels dont on a oublié la portée : Il est une violence neutre, sans visage et sans mains. Neutre elle est, en effet, par l'objectivité totalitaire du concept qui comprend le corps, la mort, le sexe, la folie. Les sciences humaines ordonnent l'exercice violent de ce concept dont la toute-puissance est le signe avoué de son impuissance. - Les textes réunis ici prennent principalement appui sur une expérience des rapports de violence dans la psychose et la perversion, au regard du concept parental. Nul n'est plus dévoué à comprendre son enfant que le parent du fou. Avec lui, le psychologue, le psychiatre et parfois le psychanalyste ! À quelle fascination livre le concept de la folie au point de lui laisser commetre ce meurtre psychique où la mort elle-même est devenue impossible. (Pierre Fédida, 1re édition)<br/>Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (APF) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot - Paris 7), a été à l'origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale et Centre d'Étude du Vivant, co-fondateur de l'Institut de la Pensée Contemporaine). Directeur de l'UFR Sciences Humaines Cliniques (Paris 7), puis fondateur de la Psychopathologie fondamentale , il est l'auteur d'environ 250 publications dont certaines ont été traduites en plusieurs langues.

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25.00 €

Le nom des fous guide alternatif des hopitaux psychiatriques de france

BC

Ce livre a d'abord été conçu comme un Guide alternatif des hôpitaux psychiatriques de France où il y aurait aussi eu des piscines, des bibliothèques et des salons de thé. Mais l'auteure a été emportée par l'écriture sans vouloir se contraindre au style d'un guide. Le lecteur découvrira, tout de même, les hôpitaux psychiatriques et les piscines au fil des pérégrinations de Marion. Son histoire et sa difficulté de vivre reflètent les origines, l'histoire et les difficultés de l'hospitalisation en psychiatrie et renvoient l'institution à ses impasses.La psychiatrie a certainement connu différentes crises, mais ici, Marion se réfère à celle de 2009 où le fou a été stigmatisé comme criminel et dangereux. Son témoignage personnel propose un autre regard sur la folie, vécue comme une traversée et une expérience existentielle de premier plan. Refusant de l'enfermer dans une vision déterministe ou fataliste, elle s'en sortira et saura encourager les autres à s'en sortir à leur tour. Le lecteur trouvera ici une véritable sensibilité dans les descriptions qui lui feront comprendre comment le monde peut basculer pour un individu, si bien qu'il a besoin d'être aidé et compris, avant tout. En quelque sorte, cette lecture peut jouer le rôle d'un stage clinique en psychiatrie . Car le lecteur se trouvera captivé par des points de vue et des aperçus pas si fous que cela, et souvent pleins d'humour. En cela, l'auteure porte loin Le Nom des fous !<br/>Marion Dessaules est un pseudonyme. L'auteure a publié de nombreux ouvrages sous son vrai nom. Ce plaisir d'écrire l'a encouragée à s'engager dans une voie plus intime et personnelle, d'où le choix du pseudonyme.

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20.00 €

Le photojournalisme peut-il sauver la presse?

BC

Hubert Henrotte est le fondateur avec quatre confrères des deux agences de photojournalisme GAMMA et SYGMA, qu'il a dirigées pendant plus de 30 ans. II revient sur la période où le photographe s'alliait au journalisme, sur l'identité du métier, sur la nécessité de créer une agence. Il raconte aussi les impératifs du métier de photographe qui trouve le terrain par lui-même. Depuis l'époque a change et le regard en arrière permet aujourd'hui de redéfinir cette profession qui semblerait en voie d'extinction. Il n'est pas le seul à se soucier du métier de photojournaliste et de l'avenir de la presse. Car les dirigeants de la presse et les photographes célèbres qu'il a interviewés ici avec la collaboration de Floris de Bonneville lui donnent leur vision de la situation actuelle et expliquent chacun leur façon de fonctionner dans leurs collaborations ou livrent leur regard sur le métier tel qu'il est aujourd'hui. Soucieuses de préserver une éthique du métier mais aussi son économie, qui, comme dans le passé, devait pouvoir les faire vivre, les personnes interviewées permettent de mieux connaitre l'envers du décor d' un métier complexe, parfois au péril de la vie de celui qui l'exerce. L'auteur s'interroge sur l'avenir et fait des propositions, là aussi appuyées par les interviews des différents acteurs du journalisme et de la communication. L'ouvrage est tine référence pour établir un état des lieux dans le secteur de l'information et pour proposer des réponses aux questions d'actualité.

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25.00 €

Le preanalytique freud et le yiddish (1877-1897)

BC

Le préanalytique est actuel dans l'histoire de la psychanalyse, dans le cabinet de l'analyste, en institution de soins et dans une Société d'analystes où il s'agit de produire de l'analytique à partir du non analytique. Ce livre présente les écrits préanalytiques de Freud (1877- 1897) qu'il n'a pas incorporés dans ses oeuvres complètes en partant de l'analyse de mots d'esprits yiddish (Witze). Le yiddish est la langue vernaculaire des Juifs ashkénazes, composée d'hébreu et d'araméen, de langues romanes, slaves et de moyen haut allemand, écrite en caractères hébraïques. C'est une langue sans territoire qui pause la question du rapport du corps au langage et à l'inconscient dans une situation de multilinguisme. C'est un processus historique et langagier qui permet de saisir le transfert à une langue.

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29.00 €

Le prenom - pour une clinique du prenom a l'exemple du ' yin ' au sud du benin

BC

Un mot est mis sur une histoire et un prénom est donné pour une vie. Prénommer un enfant, ce n'est pas simplement lui donner un prénom, mais lui offrir un support qui lui servira d'objet d'étayage. Cet ouvrage sur le prénom s'inscrit dans une recherche clinique autour du projet parental et de l'identité subjective. Il explique l'implication psychique des parents dans l'attribution du prénom et éclaire le projet parental - celui qui attend l'enfant, le support de ses identifications et sa construction psychique. Le lecteur pourra voyager à travers une civilisation du Sud du Bénin qui retrace le parcours d'un prénom avant d'être donné tout en comparant ces usages avec celles d'autres cultures. Le prénom est le point de départ pour effectuer un voyage anthropologique où il est important de le comprendre non seulement selon son aspect clinique et subjectif pour celui qui le porte, mais aussi selon une réciprocité entre le parent attribuant le prénom et celui qui l'incorpore. Cette lecture est accessible à tout public et fera réfléchir sur soi et le projet familial. À travers des cas cliniques et des situations de la vie quotidienne, l'auteur a montré l'importance du prénom pour la vie psychique, familiale et sociale de l'individu. Il fera également partager de manière vivante l'expérience de la psychologie acquise et pratiquée au Bénin. Le travail de réflexion sur le prénom est, selon l'auteur, un moyen favorisant le sevrage, mais aussi permettant à l'individu d'accéder au désir et ainsi, à l'autre.<br/>Natif du Bénin et après une expérience en tant qu'assistant en psychologie clinique dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, Camille DOSSOU a poursuivi ses études supérieures à l'Université Paris Diderot - Paris 7. Il y obtient le titre de Psychologue Clinicien, puis celui de Docteur de Recherche en Psychopathologie fondamentale et Psychanalyse. Il exerce en tant que Psychologue Clinicien en Île-de-France, avec un intérêt particulier pour les questions interculturelles.

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23.00 €

Le recit dans la psychanalyse

BC

Ce livre répond à la question suivante : quelle est la place du récit clinique chez les psychanalystes ? Le champ de la psychanalyse se situe entre le rhétorique, un art de la persuasion et le narratif, une mise en représentation d'événements réels ou fictifs par le langage. La psychanalyse est à un carrefour entre des événements cliniques et conceptuels dont des récits témoignent. Dans le processus de la cure se joue une ouverture originale sur l'événementiel et l'historique qui engage l'éthique du psychanalyste. À partir d'un noyau d'auteurs, Freud, Klein, Winnicott, Max Kohn dégage la place du narratif dans le récit clinique des psychanalystes. Le récit dans la psychanalyse peut-il échapper à la rhétorique ? Qu'est-ce que raconter au plus juste quand on est psychanalyste ? Le récit clinique peut faire événement, c'est-à-dire inscrire une déliaison inédite, un effet de sens inattendu. La place du récit clinique pour nous analystes a les apparences d'un symptôme, il s'y joue le rapport à notre désir. Le désir de parler de sa pratique se heurte à l'exigence de rester discret. Le compromis entre le désir et son refoulement fait symptôme dans la pratique du récit clinique et ce d'autant plus qu'il s'adresse à un lecteur. Entre le subjectif et l'objectif, il y a un trajet du narratif qui témoigne de l'espace du transfert et du contre-transfert, c'est-à-dire de la cure. C'est la spécificité de la psychanalyse de poser ce problème, et qui fait qu'il ne s'agit pas de littérature. Si la psychanalyse est prise dans un effet de littérature, elle témoigne avant tout du transfert.

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25.00 €

Le Souffrir

BC

L'auteur invite le lecteur à participer aux questionnements qui ne sont nullement théoriques : n'a-t-il jamais ressenti une émotion religieuse profonde ou de l'effroi ? N'a-t-il jamais pris le chemin du doute et du désespoir ou éprouvé de l'angoisse face à l'étrangeté de l'étranger ou de son propre monde ? N'a-t-il jamais été confronté à la violence humaine ou même à ce sentiment de malaise d'être exilé en soi-même ? Choc, insolite, étonnement, autant d'épreuves qui nous invitent à déchiffrer le sens de la vie humaine et donc de la souffrance. Ce petit ouvrage, qui s'appuie sur quelques-uns des visages disparates déployés sous les yeux de l'auteur aujourd'hui, cherche à mettre en lumière ce que la souffrance dévoile ou fait éclore. De sa place de clinicien, il montre que ce qui est révélé, c'est-à-dire le Souffrir pris dans son sens henryen du terme (pure épreuve de soi), est porteur d'universalité puisqu'il définit notre humanité. Le point de départ comme le point d'arrivée est ici l'homme. En définitive, l'auteur tente de répondre à cette question qui traverse l'ouvrage : que faut-il avoir souffert de l'autre pour reconnaître cette exigence éthique ? Car selon lui, cette question n'a de sens, en vérité, que si nous allons au plus profond de la quête de soi pour y trouver ce qui, en chaque homme fait tout homme : le « droit d'être un homme », de se sentir un de Nous. Il confirme aussi l'apport essentiel de la phénoménologie, de la littérature, de la psychopathologie ou encore de l'anthropologie philosophique à la compréhension de l'expérience humaine. Cet ouvrage ne s'adresse pas qu'aux initiés. Il échappe aux frontières murées.

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24.00 €

Le temps des vieux et l’espace du grand âge

BC

Alors que nous tous prenons de l’âge naturellement, parler du vieillissement relève quasiment du tabou. Si d’aventure, on en parle, c’est pour proposer des remèdes suggérant qu’un ensemble d’inconvénients, et pas des moindres, nous attendent. Rien d’étonnant alors que beaucoup de préjugés soient véhiculés sur ce sujet, préjugés auxquels ce livre propose de répondre d’un point de vue psychologique. Effectivement, la psychologie du vieillissement, vue du côté de la santé – car une psychothérapie vise la santé psychique – est rarement abordée. L’auteur, fait part ici, aussi bien d’exemples émanant de son expérience clinique avec des patients âgés que de la formation des jeunes psychologues à l’Université. Ainsi, nombreux sont les sujets abordés en se plaçant tantôt du côté de la personne concernée, vieillissante ou déjà âgée, tantôt du côté du clinicien. L’aspect sociétal quant à notre rapport au vieillissement et à la mort est également évoqué et une comparaison avec d’autres cultures est proposée. Le lecteur verra qu’on peut tout à fait parler de l’âge avec humour, car avant tout, la façon dont nous vieillissons nous révèle ce que nous sommes réellement. Nous écouter demande d’acquérir une certaine distance par rapport à nous mêmes et surtout exige de la bonne humeur, source de sérénité. Ce livre se lit à tout âge, car il n’y a pas d’âge pour vieillir.

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27.50 €

Le travail clinique en centre maternel

BC

Ce livre porte sur le travail clinique en centre maternel à partir des entretiens d'accueil à la Maison de la Mère et de l'Enfant à Paris, qui reçoit des mères seules avec leur bébé pendant un an et demi. La rédaction de cet ouvrage couvre cette durée. Le lecteur pourra s'apercevoir qu'il revient aux enfants une position analytique sans pour autant être des analystes. La psychanalyse peut être appliquée en institution sans qu'elle soit de la psychanalyse comme en cabinet, ni de l'analyse institutionnelle, tout en donnant le pouvoir à la parole par divers dispositifs. On s'intéressera à la question : qui parle vraiment dans un discours ? Même si l'éducatrice ou la puéricultrice parlent de la mère ou de l'enfant, dans les réunions cliniques, il n'est pas sûr qu'il s'agisse de ces derniers. Souvent, lorsque l'on parle de la mère, c'est l'enfant qui parle et inversement, ou quelqu'un d'autre, le père, par exemple, ou un ancêtre. Il faut être très attentif à la polyphonie pour pouvoir identifier la voix qui parle comme dans l'expérience analytique, d'ailleurs, sans se précipiter dans une identification. Les entretiens d'accueil sont toujours dans l'entre-deux d'un passé et d'un avenir de la future résidente et de son enfant, dans un contrat qui porte sur la naissance d'un sujet enfin possible, qu'il s'agisse de la mère, de l'enfant, du père ou d'autres. Le projet inconscient de la mère y déploie les points morts de l'histoire familiale dans un transfert des affects désaffectés, dans un espace qui peut devenir analytique, quelle que soit l'appartenance culturelle. L'entretien d'accueil est confronté à la vivacité du moment qui devra s'inscrire dans le temps grâce à un espace, et sans que cela soit prévisible ou qu'on puisse l'anticiper. <br/><br/>Max KOHN, psychanalyste membre d'Espace analytique, maître de conférences, habilité à diriger des recherches à l'université Paris Diderot–Paris 7, Centre de Recherches «Psychanalyse, Médecine et Société» (C.R.P.M.S) EA 3522, psychanalyste à la Maison de la Mère et de l'Enfant à Paris (Fondation Albert Hartmann, Société Philanthropique). <br/>

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24.00 €

Le vent noir

BC

Il est des lieux où souffle le vent du malheur et de la déshérence ; il est des lieux où souffle le vent salvateur de l'ironie et de la rage. Il est des lieux où l'on perd la tête et où l'on est censé plus ou moins essayer de la retrouver…<br/>À partir de quatorze variations sur le séjour en hôpital psychiatrique, Le Vent noir évoque les limites ?oues entre la folie et la normalité, le désespoir et la révolte, l'emprisonnement et la liberté ; car on peut être prisonnier des murs de l'asile, prisonnier de sa propre tête, et laisser souffler en soi, comme un éclat de rire, un vent démystificateur. Alternant récits de vie bousculées par la maladie mentale et saynètes du quotidien hospitalier, Le Vent noir tente de poser des mots sur le sentiment de décalage, l'impression de n'être pas tout à fait d'ici, et sur le regard distancié qu'une telle position, bien que subie, permet de poser sur les petites et grandes absurdités du réel.

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26.00 €

Les peupliers et les boeufs blancs

BC

Dans ce recueil de nouvelles, l'auteur, ancien psychiatre dans ces institutions, décrit le parcours de patients de l'hôpital psychiatrique, de pauvres hères pensionnaires d'un hospice départemental ou de résidents d'un foyer d'hébergement. Toutes les situations décrites ont été réelles, l'histoire des personnages est largement romancée. Michaël Guyader dénonce vivement les effets délétères sur ces êtres humains de leur placement dans ce qu'il convient d'appeler des circuits d'exclusion et du sadisme ordinaire le plus souvent exercé sous les oripeaux de la bien pensance et à l'aune de l'ordre moral. Il s'agit aussi pour lui de louer le génie relationnel de ceux qui soignent, prennent soin, font accueil à la détresse de leurs semblables. C'est là enfin un témoignage ému de l'aptitude qu'ont, tout exclus qu'ils soient, ceux qui sans relâche inventent des manières de vie digne dans des lieux qui sans ces créations pourraient n'être que des cimetières sans raison.

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24.00 €

Louis-Ferdinand Céline, Samuel Beckett. Un abécédaire d'agonie

BC

Pour dire vite : <br/>l'un en rajoute où l'autre efface.<br/>— Je ne vois toujours pas le rapport.<br/>— Le rapport ? C'est la littérature.<br/>« Cet abécédaire les rassemble autant qu'il établit leur distance symétrique. Il emprunte ainsi certaines circonvolutions qui, au-delà du portrait l'un dans l'autre, révèlent une substance rémanente. Celle de notre littérature en ses ambitions et ses limites, poussées des tumultes d'un XXe siècle n'en finissant pas de finir. »

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19.80 €

Manchester

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Si l'on devait résumer Manchester aujourd'hui, les mots-clés seraient sûrement : musique et football. Cependant, l'histoire musicale de Manchester n'a pas eu le développement typique qu'ont connu d'autres villes du pays. Son essor est intimement lié à la crise de la désindustrialisation des années soixante-dix et à la récession des années 1980. Buzzcocks, Joy Division, The Fall, New Order, The Smiths, Happy Mondays, Stone Roses, The Charlatans ou Oasis, Factory Records et l'Haçienda, autant de noms évocateurs inhérents à la culture mancunienne dans l'histoire musicale britannique contemporaine. Ces derniers ont tous contribué à inscrire Manchester sur le planisphère des villes culturelles de premier plan grâce à leur détermination. Avant 1976, Manchester était l'archétype d'une ville ouvrière que la révolution industrielle avait bâtie pour asservir la classe ouvrière dans ses usines. Il a suffi de deux concerts des jeunes punks Sex Pistols, invités par deux étudiants de Manchester, pour que sa jeunesse cherchant une échappatoire aux fractures sociales et éprise d'une volonté révolutionnaire, attrape le train en marche afin de redorer la réputation de leur ville à l'international et confirmer sa créativité avant-gardiste dans l'industrie musicale nationale. Dans la deuxième moitié des années quatre-vingts, Manchester devint un symbole des musiques électroniques en Europe, particulièrement grâce à l'acid house qui fit vibrer ses clubs de légende. Ce terreau unique développa l'empreinte Madchester. De la fin des années soixante-dix jusqu'au tournant du millénaire, la ville s'est totalement métamorphosée. Manchester est aujourd'hui une métropole à l'urbanisme moderne, centrée sur le monde des affaires, où l'économie est florissante et la culture foisonnante. Cette histoire est étroitement liée au contexte politique et économique particulier de l'Angleterre du dernier quart du XXe siècle, marqué par les gouvernements Thatcher et Blair. C'est grâce à sa scène musicale que Manchester est aujourd'hui devenue une ville incontournable dans l'histoire des musiques populaires occidentales.

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25.00 €

Mandela – de klerk sujets de la science politique

BC

En 1991 grâce à Nelson Mandela et ses années de lutte, dont vingt-sept années d'emprisonnement, l'Afrique du Sud s'est non seulement libérée du joug de plus de quarante années d'apartheid mais a pu le faire en évitant ce bain de sang si commun dans l'histoire des hommes en pareilles circonstances. Ce jour là, la « nation arc-en-ciel » a donné une leçon au monde. Cette leçon, Solange Faladé, psychanalyste et africaine, ne pouvait y rester insensible. Au cours de plusieurs conférences, tenues pour la plupart dans le cadre de l'École Freudienne qu'elle avait fondée en 1983, elle revient sur ce destin singulier qu'a été celui de Mandela, sa rencontre avec Frederik De Klerk, sa position subjective si déterminante pour l'avenir de son pays… Solange Faladé nous montre comment un homme, pourvu qu'il sache faire taire un temps ses particularismes, c'est-à-dire qu'il consente à renoncer un peu à ce qui fait sa jouissance propre, peut parvenir à la reconnaissance de son semblable, par-delà l'amour ou la haine qui si souvent l'accompagne. Bien peu d'hommes politiques dans l'histoire sont parvenus à se hisser à ce niveau ; Mandela était de ceux-là et ce livre nous aide à en saisir les enjeux.

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22.00 €

Manger pour deux maigrir pour l'autre les secrets des troubles alimentaires

BC

Lorsqu'il est question de troubles du comportement alimentaire, la personne se sent vite stigmatisée et responsable d'un dysfonctionnement qu'elle aurait, de surcroît, provoqué elle-même. Être obèse ou anorexique est une étiquette qui est vite apposée par l'entourage, et l'on finit par s'identifier à ce jugement. Au-delà d'un conflit insurmontable, cette personne souffrira donc de l'image qu'elle donne à voir. En consultation, le psychothérapeute assiste souvent à une alternance de deux manifestations : la prise de poids et l'amaigrissement. De fait, cette alternance est bien plus présente qu'on ne le croit dans l'épreuve psychique, et ce livre est là pour le démontrer. Car l'amaigrissement ne trouve son sens que dans la comparaison avec un état antérieur, celui de la prise de poids, et inversement. L'ouvrage décrit cette complexité du vécu de patients suivis pendant des années. On verra à quel point l'envie de manger jusqu'à engloutir, ou au contraire la répulsion ou le dégoût pour la nourriture, obéit à des secrets bien gardés. Si bien gardés, et pour ainsi dire incorporés, qu'ils ne sont souvent pas accessibles au patient lui-même. Dans cet ouvrage, trois cas construisent le fil de la réflexion et sous-tendent une théorie de la clinique, révélatrice de l'importance du rapport à l'autre, celui que l'on porte en soi. Cette présence de l'autre est ici si forte, omniprésente, qu'elle commande de manger ou de maigrir. Pour qui est-ce que je mange ? s'interroge la première patiente. Cette dépendance des patients s'élabore à travers le processus de la psychothérapie et le transfert au psychothérapeute. C'est ainsi que se révèle l'interaction entre être à deux et la confusion entre la présence de l'autre et l'autre en soi. Depuis cette particularité relationnelle, la personne s'est vouée à vivre pour l'autre comme si l'acte de manger ou de ne pas manger était l'enjeu principal pour maintenir l'autre en vie et pour le faire exister pour soi.<br/>JEANNETTE ABOU NASR DACCACHE est docteur en Psychanalyse et Psychopathologie fondamentale (Université Denis Diderot - Paris 7). Chargée de cours à l'université (Université Saint-Joseph, Université Libanaise, et Université de Saint-Esprit de Kaslik), elle est également psychothérapeute et auteur d'articles scientifiques. Depuis 2008, elle est membre élu du Conseil au Département des Sciences infirmières de l'Université Saint-Joseph.

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26.00 €

Naître dans du coton

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Anne - qui raconte son histoire et celle des siens - fille de cotonnier et franco-américaine, a dû faire sa place parmi deux mondes. Élevée dans du coton au propre comme au figuré, et même dans de la soie, reconnaissant avoir été gâtée, elle témoigne à quel point elle s'est trouvée partagée entre le Texas lumineux et ensoleillé de son enfance et Le Havre gris et pluvieux, éprouvé par la guerre. C'est pourtant là où ses parents ont fini par s'installer et où elle-même a fondé sa propre famille, loin des vastes plaines et des ranchs du Texas.<br/>Son arrière-arrière-grand-mère, Sophie Blanchard, a été la première femme aéronaute professionnelle, et son père, Georges Blanchard, une personnalité marquante dans l'univers du coton. Parti faire fortune dans l'Amérique des champs de coton, il y a rencontré sa future femme, fille de cotonnier et professeur de français à l'université. Quittant Temple au Texas, ils sont revenus en France pour bâtir un empire cotonnier. Son père bien-aimé est resté, comme elle, coupé en deux par les paysages des deux continents, oscillant entre le désir de rester et celui de repartir. En fait, il ne choisira pas, son entreprise lui permettant de garder le contact avec l'Amérique. Les souvenirs s'égrennent d'une façon simple et directe, comme ils se sont gravés dans sa mémoire, stimulés parfois par des photos que l'auteure avait prises et qui ponctuent le récit en forme de roman autobiographique.

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23.00 €

Neuropsychanalyse controverses et dialogues

BC

L’esprit se trouve-t-il hors de portée de la science comme le prétendent certains psychanalystes attachés à une approche exclusivement psychique de l’unité psychosomatique humaine ? Ou bien l’esprit n’est-il que le reflet d’une vaste assemblée de neurones ? La neurobiologie et les neurosciences peuvent-elles seules expliquer le fonctionnement si complexe du psychisme humain et rejeter « l’approche dépassée » de la psychanalyse? Les méthodes de la psychanalyse et des neurosciences sont radicalement différentes et les difficultés épistémologiques considérables rendant fort complexes le dialogue scientifique, s’il peut y en avoir un. Pour faciliter le dialogue et reprendre le questionnement de S. Freud en 1895 de représenter les phénomènes psychiques sous forme de phénomènes neurologiques, le Pr. M. Solms réunit voici 15 ans à New-York des spécialistes de neurosciences et quelques psychanalystes pour fonder le mouvement contemporain de neuropsychanalyse. Compte tenu de l’impossibilité de répondre à ces questions, du fait des connaissances imparfaites de neurosciences de son époque, S. Freud laisse en suspens la ligne de recherche des neurosciences et développe la psychanalyse de l’inconscient et de son support : l’appareil psychique. Le dialogue doit passer par la reconnaissance réciproque des hypothèses scientifiques et non par leur rejet. Cet ouvrage a pour projet de faire le point des relations entre ces deux champs scientifiques: celui de la subjectivité humaine et celui de la matérialité et de l’incarnation de l’esprit. L’auteur propose de dépasser les clivages et les oppositions idéologiques pour poser les bases d’un futur métamodèle faisant la synthèse de la métapsychologie, de la médecine et des neurosciences. <br/>Jean-Benjamin Stora est psychanalyste et psychosomaticien, consultant de psychosomatique au CHU La Pitié-Salpêtrière (service d’endocrinologie). En 2006, il a créé le Diplôme Universitaire de « Psychosomatique intégrative, Psychanalyse, Médecine et Neurosciences » et il le co-dirige à la Faculté de Médecine, UPMC, Paris 6, Pierre et Marie Curie . Il a présidé l’Institut de Psychosomatique « Pierre Marty » de 1989 à 1992 et la Société française de Médecine Psychosomatique de 2000 à 2002. Il est l’auteur de nombreux ouvrages : Le Stress, PUF (8° éd. 2010), Quand le corps prend la relève, O. Jacob (1999, rééd. 2011), Vivre avec une greffe, accueillir l’autre, O. Jacob (2005).

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Neuropsychanalyse controverses et dialogues

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L'esprit se trouve-t-il hors de portée de la science comme le prétendent certains psychanalystes attachés à une approche exclusivement psychique de l'unité psychosomatique humaine ? Ou bien l'esprit n'est-il que le reflet d'une vaste assemblée de neurones ? La neurobiologie et les neurosciences peuvent-elles seules expliquer le fonctionnement si complexe du psychisme humain et rejeter « l'approche dépassée » de la psychanalyse? Les méthodes de la psychanalyse et des neurosciences sont radicalement différentes et les difficultés épistémologiques considérables rendant fort complexes le dialogue scientifique, s'il peut y en avoir un. Pour faciliter le dialogue et reprendre le questionnement de S. Freud en 1895 de représenter les phénomènes psychiques sous forme de phénomènes neurologiques, le Pr. M. Solms réunit voici 15 ans à New-York des spécialistes de neurosciences et quelques psychanalystes pour fonder le mouvement contemporain de neuropsychanalyse. Compte tenu de l'impossibilité de répondre à ces questions, du fait des connaissances imparfaites de neurosciences de son époque, S. Freud laisse en suspens la ligne de recherche des neurosciences et développe la psychanalyse de l'inconscient et de son support : l'appareil psychique. Le dialogue doit passer par la reconnaissance réciproque des hypothèses scientifiques et non par leur rejet. Cet ouvrage a pour projet de faire le point des relations entre ces deux champs scientifiques: celui de la subjectivité humaine et celui de la matérialité et de l'incarnation de l'esprit. L'auteur propose de dépasser les clivages et les oppositions idéologiques pour poser les bases d'un futur métamodèle faisant la synthèse de la métapsychologie, de la médecine et des neurosciences.

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20.00 €

Ni le sol ni le soleil

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Malgré la gravité des sujets abordés dans ces nouvelles, l’écriture et l’humour semblent fournir une issue, ou au moins un chemin. Une femme se transforme en baleine, un poisson rouge nage dans un bocal en forme de téléviseur, des émirs apprennent le français sous hypnose, Sade reçoit une lettre d’une femme qui fut sa lectrice assidue, une jeune femme fait blinder sa porte pour empêcher les souris d’entrer chez elle … Dans cet univers gagné par une folie douce ou plus acide, les métaphores obsédantes finissent par créer un mythe personnel, où chacun peut se lire à son tour.

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24.00 €

Œuvres Complètes (1956-1970)

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Ce premier volume des œuvres complètes d’Arthur Tatossian (1956-1995 voire 1997 en tenant compte des parutions posthumes), contient des textes parus entre 1957 et 1970. Ces travaux apportent des éclaircissements sur l’histoire de la psychiatrie et l’évolution de cette dernière ainsi que sur le fondement des classifications nosographiques. L’auteur insiste sur l’importance de l’aspect sociétal qui intervient toujours dans l’appréciation d’une manifestation pathologique et ainsi met en évidence la notion de conscience de rôle et de communication psychosociale. Concrètement sur le plan clinique, ce sont les tentatives de suicides, les fugues et vagabondages, le phénomène de l’adolescence et les difficultés pouvant en résulter, le genre et le transsexualisme et, enfin, l’alcoolisme qui sont les thèmes abordés ici. Lors des premiers travaux, le but étant de comprendre comment le psychiatre peut aider les patients confrontés à divers problèmes en sachant les écouter et dialoguer avec eux. Certains textes reposent sur un volet expérimental, par exemple, ceux relatifs à la recherche sur la perception et aussi, dans un premier temps, ceux relatifs à l’étude de la tentative de suicide mais très rapidement la réflexion et l’interprétation s’orientent vers une approche phénoménologique ; l’expérimentation, contre toute attente, a fait découvrir l’importance de la subjectivité voire de l’intersubjectivité et aussi du vécu ressenti par le patient. Ainsi le lecteur découvre combien la mé- thodologie de l’époque a sollicité l’attention du psychiatre (ou tout au moins de certains d’entre eux) et l’a conduit à l’atitude phénoménologique qui a permis ensuite l’essor de la psychiatrie phénoménologique. Arthur Tatossian a été novateur dans ce domaine dès ses premiers écrits ; il affinera et développera par la suite sa conception de l’approche phénoménologique mise au service du patient, en particulier dans les textes parus après 1970. Les références bibliographiques très nombreuses mentionnées dans les divers articles proposés renseignent sur les collaborations internationales de l’époque et attestent de la bonne connaissance des langues étrangères par l’auteur. Arthur Tatossian a été novateur (il l’a montré lors de l’organisation de son service de psychiatrie à l’Hôpital de Sainte-Marguerite à Marseille) mais il a peut être été aussi visionnaire puisque les thèmes qu’il a abordés sont ceux qui sont encore aujourd’hui les plus étudiés en psychopathologie. Bien que très capable de discussions théoriques de haut niveau ce qui comptait pour lui c’était la clinique et l’aide qu’il pouvait apporter aux patients en les comprenant vraiment et ce grâce à l’approche phénoménologique.

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26.80 €

Œuvres complètes (1963-1975)

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Ce premier volume des œuvres complètes de Pierre FÉDIDA (1963-2005), contient les textes parus entre 1963 et 1975. Ces textes reflètent l’histoire de la psychologie et de la psychanalyse ainsi que la construction des objets de recherche. Commençant avec la méthodologie des tests en milieu hospitalier, les travaux vont vite être influencés par la linguistique et le structuralisme, puis par le vif intérêt porté par l’auteur au « terrain ». S’ensuivent les interrogations des apriori institutionnels dans l’esprit des années 70 afin de contribuer à un véritable fondement de la recherche clinique en psychopathologie. L’auteur est un psychanalyste engagé auprès des infirmières, de la formation à la clinique et à l’enseignement et il participa à l’introduction des techniques de relaxation dans la psychothérapie analytique. Dans ses textes il s’interroge sur le rôle de la consultation en psychologie clinique en comparant cette dernière à celle pratiquée en médecine et se demande comment enseigner la psychologie, assurer la formation des psychothérapeutes et adapter la méthodologie de la recherche au phénomène de la perception (phénomène subjectif mais passerelle entre la psychanalyse et la phénoménologie). Reprenant la question du genre, du féminin/masculin trouvé chez Wilhelm Fliess, la pensée de P. Fédida évolue vers des objets psychiques apparaissant dans l’analyse. Ainsi commencent les travaux sur le deuil, le fantasme, la mélancolie, la phénoménologie du geste et de la forme, thématiques qu’on rencontrera tout au cours de son œuvre jusqu’à la fin de sa vie. Dans ce premier volume le lecteur assiste à la naissance de cette écriture complexe et sensible aux mouvements transférentiels et contre-transférentiels tout en s’insérant dans une réflexion psychopathologique. Le lecteur verra surgir le style d’écriture clinique si typique et propre à Pierre Fédida dès ces premiers écrits. Son élève, puis collègue, le Pr Abbas Makké (Université Libanaise, Beyrouth, Liban) a écrit la préface en témoignage de l’influence du Pr P. Fédida sur son propre parcours.

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28.00 €

Osons le rêve

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Les auteurs, tous psychothérapeutes de longue date, partagent dans ce livre leur riche expérience du travail avec le rêve en thérapie. « Rêve et réussite thérapeutique » sont étroitement liés selon eux, convaincus que la compréhension du rêve, revisitée ici, dépasse la voie engagée par S. Freud. « La voie royale » par le rêve est ouverte depuis plus d'un siècle comme une évidence. Cependant le rêve a une longue histoire qui débute bien avant Freud et continue après lui.<br/>La recherche psychothérapeutique sur le rêve développée ici discute la vision de Freud en proposant de l'élargir : de fait, le rêve parle de lui-même et une compréhension plus immédiate de son contenu dévoile au-delà de ce qui a été montré jusqu'à présent.<br/>Ce livre invite le lecteur à l'aventure pour découvrir de nouvelles façons de comprendre le rêve et de ne pas passer à côté de celui-ci. Lorsqu'en tant que thérapeutes nous arrivons à en saisir toute la richesse imaginaire et relationnelle, il nous aide à accompagner nos patients vers la révélation de qui ils sont. En nous apportant leurs rêves qui s'intègrent dans une relation d'aide active, les patients se font comprendre à partir de la relation au thérapeute et non pas à partir de théories présupposées.<br/>Le travail réalisé autour de ce livre a été poursuivi pendant de nombreuses années ; il a consisté à revoir la théorie freudienne du rêve et à offrir un décryptage de celui-ci en dehors de toute construction théorique. Comprendre le rêve permet ainsi au thérapeute de se placer aux côtés du patient dans sa quête d'une identité apaisée, entre présent, passé et avenir.

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29.00 €

Ouvrir la parole

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L'oeuvre de Pierre Fédida interroge les conditions du langage dans la psychanalyse et dans la psychothérapie : comment aider le patient à parler de lui et à trouver sa voie ? Les textes choisis arpentent les différentes étapes de ses réflexions et de son expérience au sujet de la cure psychanalytique. L'illustre psychanalyste présente un éventail de variantes de discours pathologiques et s'interroge sur les méthodes, l'écoute et l'interprétation. Cela concerne en particulier les mécanismes de la régression induite par la parole prise dans la dynamique du transfert et du contre-transfert. Cette implication dans la relation thérapeutique et le caractère dynamique évoluant d'une séance à l'autre peuvent constituer une difficulté pour se distancier ou pour représenter les processus psychiques. La situation de la supervision permet à Fédida de mieux expliquer les processus de représentation du psychanalyste, et d'éviter les écueils pouvant entraver l'interprétation en maintenant le cadre de la situation analytique.<br/>Riccardo Galiani commente son choix des textes de Fédida en les situant par rapport à l'ensemble de l'oeuvre, faisant bénéficier le lecteur d'un éclairage judicieux sur la complexité d'une psychanalyse. Pour l'analyste, la meilleure technique consiste à se concevoir dans une formation continuelle à l'écoute : découvrant son patient à partir d'une rupture de la communication ordinaire, la séance « ouvre la parole ». Les exemples de séances donnent à Fédida l'occasion de montrer comment le patient peut prendre conscience de la façon dont il est possédé par la parole ; l'effet que celle-ci a sur lui ; ou, au contraire, comment il peut se trouver en proie à une incapacité à parler.

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28.00 €

P. Fédida – Œuvres complètes tome 3

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Ce troisième volume des œuvres complètes de Pierre FÉDIDA comporte les textes parus entre 1977 et 1982. Ils sont le reflet des préoccupations de la recherche en psychanalyse, en France. Mais l’auteur affirme son style et des angles de vue qui lui sont propres ; ceux-ci vont sillonner son œuvre comme l’avait pressenti Jean-Bertrand Pontalis et exprimé dans Le Monde des livres à l’occasion de la soutenance de la thèse d’État de P. Fédida, passage obligé pour devenir professeur des universités. La même année, P. Fédida a publié trois livres (Le concept et la violence, Corps du vide et espace de séance et L’absence) et des articles de réflexions figurant dans ce volume sur le fait clinique dans la psychanalyse, sur le rapport entre l’écriture et la clinique, sur la question du corps, du somatique et du sexuel dans une psychanalyse, sur la notion d’états limites ainsi que sur le cas limite par rapport aux cas réputés difficiles. À cette époque étaient posés, pour la première fois des questions essentielles : comment définir la « spécificité de la preuve dans le cas clinique » ? Que peut-on attendre de la collaboration entre le travail psychanalytique et la consultation médicale ainsi que de la prescription du médicament ? Quel est l’intérêt de la consultation en génétique dans une perspective de la filiation en rapport avec la symbolisation psychique ? Autrement dit ce qui est encore d’actualité aujourd’hui. En 1979, il était déjà question du « retour à Freud » dans un climat marqué par la forte influence de Jacques Lacan, en France, et par la psychanalyse anglaise et américaine. Le psychanalyste était alors appelé à se situer par rapport à ces références et il devait se questionner par rapport à l’indication ou non d’une cure psychanalytique chez un patient. Celui-ci n’était pas facilement admis en psychanalyse et la notion du borderline constituait, en quelque sorte, un point d’orientation, d’une part, sur ce que l’on pouvait espérer ou non d’une psychanalyse et, d’autre part, sur le danger de basculer dans une psychothérapie bienveillante, avec un certain profil de patients, au risque de les installer dans leurs symptômes. Enfin, ce tome trace le début d’une période très féconde d’une synergie entre l’organisation de la recherche au sein du laboratoire de l’UFR de Sciences Humaines Cliniques à l’Université Paris 7, le développement d’une activité de publication et de recherche qui a été exemplaire (en particulier par la qualité des débats entre collègues), et une collaboration nationale entre les universités et les équipes de recherches, prenant également une tournure internationale. Ce fort potentiel de recherche a permis une envolée de la productivité en matière d’échanges scientifiques et de publications.

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30.00 €

P. Fédida oeuvres complètes 1983-1985

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Les textes de 1983 à 1985, présentés ici, sont dédiés à l'approfondissement de la théorie psychanalytique dans le cadre de la formation, d'une réflexion métapsychologique ou de la supervision du psychanalyste. Ceux-ci répondent à l'actualité d'autres écrits publiés récemment et se situant dans la recherche en psychopathologie ou dans le champ social, par exemple, la paranoïa sous le prisme des théories de la communication ou le travail du rêve caractérisant la psychanalyse mais aussi une clinique du sommeil. Puis, le propre du travail psychanalytique par rapport au rêve est illustré à travers une étude de cas. Pierre Fédida a toujours répondu présent pour collaborer avec ses collègues d'autres disciplines et fi a su se rendre disponible pour démontrer l'apport de la psychanalyse à l'actualité et au fait social. Ainsi, le lecteur trouvera-t-il ici quelques exemples, très variés tels qu'une préface à un ouvrage sur les « correspondances », l'interview sur la situation du psychologue alors que le diplôme n'était pas valorisé et n'était pas professionnalisant et aussi sur la question identitaire (« l'identité française ») du point de vue psychanalytique. Les ouvertures de discussion permettent de mieux caractériser la clinique psychanalytique, notamment en ce qui concerne la condition du langage chez le psychanalyste et la construction de la mémoire par rapport à cette fonction du langage et de l'écoute. Les collaborations variées avec ses collègues se traduisent dans la présentation que P. Fédida fait du colloque « Phénoménologie, Psychiatrie, Psychanalyse)) dont il a été à l'origine. Les photos d'archives de cet événement scientifique important sont ici reproduites et servent à rendre hommage à ceux qui ont contribué à l'histoire des idées et de la pensée : H. Maldiney, J. Schotte, J:. Laplanche, R. Kuhn, W. Blankenburg, A. Tatossian, Y. Pélicier, R. Ebtinger, Bin Kimura, D. Widlôcher et beaucoup d'autres collègues.

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40.00 €

P. Fédida œuvres complètes tome 2 (1975-1976)

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Ce second volume des œuvres complètes de Pierre FÉDIDA, 1963-2005, contient les textes parus entre 1975 et 1976. Ici commence une production féconde où l’histoire de la psychanalyse en France s’écrit par rapport à son application à la clinique. Mais c’est aussi le début de l’ère de la dépression qui est présente de façon de plus en plus importante dans les divers exposés cliniques et révèle également la prise de conscience de l’importance des troubles alimentaires. L’auteur, psychanalyste, montre son engagement, lequel l’a amené à participer aux débats relatifs à l’hospitalisation et au diagnostic clinique, à proposer des notes de lectures, à élaborer la préface à Esquirol et la présentation de ses propres séminaires de recherche. Tout cela l’a conduit ainsi à ouvrir la discussion sur des domaines où la psychanalyse pouvait contribuer, comme c’est le cas, à la fin du volume, à comprendre les répercussions de la guerre sur le vécu du sujet. Dans ce second volume le lecteur assiste à la confirmation de cette écriture typiquement fédidaéenne naviguant entre la phénoménologie binswangérienne – à laquelle il a été formé – et la clinique psychanalytique, incluant les mouvements transférentiels et contre-transférentiels vers l’interprétation. Ces contributions sont préparatoires aux trois ouvrages de références des années 1977, écrits par Pierre Fédida, L’absence, puis Corps du vide et espace de séance, et, enfin, Le concept et la violence. La préface du Pr Jean Guyotat (CHU Lyon), qui a été son Maître lors de sa formation hospitalière puis qui est devenu un ami, a été écrite en témoignage de son amitié pour l’élève brillant qu’était Pierre Fédida, après sa disparition, lors de la commémoration à l’Université Paris 7 en 2003 de son Œuvre et de son travail universitaire. En reproduisant ce texte, l’éditeur rend hommage à cet ami très cher, le Professeur J. Guyotat, disparu en 2017.

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25.00 €

P. Fédida oeuvres complètes tome 4 1982-1984

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Le rapport de la psychanalyse à la psychopathologie est examiné d’emblée et de manière plus étendue sous le rapport aux sciences, en général. Par cette méthodologie, il s’agit de savoir si, inconsciemment, se crée une fiction de la science de telle sorte que, par exemple, la biologie deviendrait une biologie imaginaire. Les contributions ici présentes constituent la base pour la conception de la psychopathologie fondamentale, que développera, quelques années plus tard, Pierre Fédida. Tout d’abord, faudrait-il se demander, selon lui, si la crise n’est pas une notion inhérente à la psychopathologie et si la chronicité constitue un véritable risque. La référence à la médecine et à la biologie est abordée sous l’aspect du dépassement théorique et des contours d’une discipline telle que la psychologie. Par exemple, la référence à la génétique interroge tout aussi bien le psychanalyste par rapport à une filiation imaginaire, que le généticien qui doit pouvoir anticiper sur ce qu’il peut communiquer à son patient. Comment ce dernier, peut-il l’entendre et de quelle façon le diagnostic sera intégré dans la vie du patient ? En ce début des années 1980, l’intérêt pour le somatique s’est déplacé vers les disciplines traitant du corps et du vivant, notamment la biologie. Pierre Fédida, directeur de l’UFR à ce moment là, a organisé un grand débat sous la direction de ses collègues (François Gantheret, Jean Laplanche, Serge Leclaire) tout en conviant ses maîtres de pensée et amis pour s’assurer de la présence de la phénoménologie dans le débat ainsi que celle de la référence à la psychiatrie : Henri Maldiney, Jean Guyotat, Jacques Schotte … Comme il s’agit d’un moment important dans l’histoire de l’UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Univ. Paris 7), le débat a été reproduit dans son intégralité. De même l’intervention de P. Fédida à la soutenance de la Thèse d’État de Maud Mannoni, dans ce lieu, pour discuter de la cohabitation entre psychose, institution et psychanalyse est reproduite. Cette thèse a inauguré une soutenance « sur travaux », précédant ainsi le passage de la Thèse d’État à l’Habilitation à diriger des recherches (HDR). En effet, lors de la création de « Bonneuil », M. Manonni a pu s’appuyer sur la collaboration de P. Fédida et de ses élèves à l’UFR. Les écrits de Fédida se consacrent également aux questions cruciales de la clinique psychanalytique, chahutée par les effets de société : le traitement de la violence, la culture du corps (body culture), la demande de supervision comme éventuel rattrapage d’un cursus universitaire ou au risque d’une cure personnelle trop sommaire, la référence à l’hypnose et à la suggestion et la tendance à la « libéralisation » de la psychanalyse. Toutes ces questions conduisent au travail sur le contre-transfert et l’auteur met ici en garde contre les expressions toutes faites entre psychanalystes.

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28.00 €

P. Fédida oeuvres complètes Tome 6

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La période entre 1986 et 1990 est particulièrement féconde car elle définit les bases permettant aux psychanalystes d'envisager une collaboration avec d'autres disciplines ainsi que d'autres orientations méthodologiques. Les textes ici regroupés sont le résultat de nombreux colloques et collaborations sur les plans national et international, d'où la reproduction d'articles de presse en portugais, justifiée par les nombreux séjours de Pierre Fédida au Brésil et en particulier à São Paulo. En effet, préparant la création du laboratoire de psychopathologie fondamentale au sein de l'Université Paris 7, inauguré en 1989, P. Fédida a développé une sorte de « filiale » de ce laboratoire à l'université de Campinas. Les textes de présentation, de la postface et de l'éditorial témoignent de l'inauguration d'une fédération de l'activité éditoriale des travaux scientifiques dont l'apothéose a été la création de la Revue Internationale de Psychopathologie, co-dirigée par lui et Daniel Widlöcher. Cette revue a modernisé la psychopathologie de l'époque et est devenue l'organe de publication fruit d'une collaboration intense entre les nombreux membres prestigieux du comité scientifique et du comité éditorial international. Par cette revue passait les travaux de recherche dans le domaine de la psychopathologie et chacun d'eux était discuté et examiné par un comité qui se réunissait avant chaque publication. Cette exigence dans la dynamique entre recherche scientifique et collaboration éditoriale est devenue exemplaire à partir des années 1990 et a été prise comme modèle de norme dans les évaluations du CNU, dont les membres du comité faisaient en général partie. Loin de la dérive bibliométrique que l'on observe aujourd'hui, le but était de fixer des conditions précises pour une activité vivante d'un travail scientifique publié dans une revue de recherche. Les travaux devaient donc être discutés et de préférence par un collègue d'une autre orientation, donc non acquis à ces recherches. Ainsi, dans ses publications, P. Fédida insiste sur les bases métapsychologiques de l'activité de recherche du psychanalyste, laquelle passe d'abord par une réflexion sur le cadre et les conditions de la parole recueillie, traitée dans une psychanalyse. Le point nodal par lequel se passe une telle observation est le transfert et le contre-transfert. Cette observation dans le contre-transfert n'est pas indemne de l'affect comme le souligne le texte de P. Fédida traitant de l'angoisse dans le contre-transfert. De plus, cette observation dans la langue, dont la poésie est l'équivalent littéraire, est ce que dont tout psychanalyste doit prendre conscience s'il veut étendre son champ de collaboration scientifique, notamment comme ici, à la chirurgie esthétique naissante ou encore aux techniques dites « du corps ». Loin d'être un pêle-mêle de textes, chacun d'eux contribue à paramétrer une recherche psychopathologique effectuée à partir du référentiel psychanalytique.

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29.00 €

P. Fédida oeuvres complètes tome 7 – 1991-1993

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Le début des années 1990, chez Pierre Fédida, est particulièrement riche en collaborations internationales, éditoriales et rencontres scientifiques sous forme de colloques et congrès. Le lecteur trouvera ici des photos rares de la rencontre entre phénoménologues sur le plan international : Jacques Schotte avec Pierre Fédida, Arthur Tatossian, Hubertus Tellenbach, Wolfgang Blankenburg, Roland Kuhn. Les contributions dans ce tome 7 traitent les problématiques transfert/contre-transfert sous différents angles par rapport à l'imaginaire de la théorie et de la métapsychologie, notamment la publication remarquée en collaboration avec Patrick Lacoste. On retrouve aussi ici la collaboration avec Georges Didi-Huberman sur la fonction de l'image et cela depuis les études sur l'hystérie de Charcot à Freud.Il y est également question du lien entre médecine et psychanalyse. Pour donner au lecteur la possibilité de comprendre les contributions de Fédida, présentées ici, il faut savoir que la Revue Internationale de Psychopathologie qu'il codirigeait avec Daniel Widlöcher, avait pour principe d'éditer des documents d'archives sur lesquels reposaient les débats publiés. En effet, les observations des patientes hystériques à la Salpêtrière au temps de Charcot avaient déjà incité à une collaboration entre Pierre Fédida et Georges Didi-Huberman, laquelle a été reconduite dans cette revue, le débat étant orienté sur l'aspect visuel. C'est la raison pour laquelle ces documents d'archives de Charcot à l'Hôpital de la Salpêtrière-Piété sont reproduits ici en reprenant l'observation de Bourneville et Régnier de Célina, patiente internée jusqu'à sa mort. Afin de mieux comprendre le caractère dynamique que prenait la réflexion autour de la psychopathologie dans les cours magistraux de Pierre Fédida, ainsi que l'enthousiasme manifesté par les étudiants, nous avons estimé utile de reproduire les transcriptions (corrigées par l'auteur) de son cours de Psychopathologie en Maîtrise (Master 1). Bien qu'elles n'aient pas eu vocation à être publiées, ces transcriptions de cours ont continué à circuler très largement et sont considérées comme précieuses. C'est la raison pour laquelle il nous a semblé intéressant de les publier pour montrer le caractère vivant de sa recherche où la transmission et la formation constituaient un volet qui lui était important. Ainsi, on croirait l'entendre parler !

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36.00 €

P.Fédida Oeuvres complètes Tome 8 - 1994-1995

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Au regard des spécialisations en médecine, la clinique psychanalytique se trouve confrontée à de nouvelles exigences exprimées dans la plainte du patient en ce début des années 1990. Ce tournant venant de la médecine et aussi des avancées en neuro­philosophie permet à la pensée psychanalytique de clarifier la théorie du symptôme et de la comparer avec celle de la psychopathologie. Dans ce volume, le débat débute avec l'influence des pensées évolutionnistes sur le développement de la psychanalyse- Ch. Darwin par rapport à S. Freud. Pour cela, nous reproduisons la traduction (établie par M. KOHN) des premiers écrits en médecine de Freud sur les organes de reproduc­tion de l'anguille, c'est-à-dire en zoologie. Ceux-ci ont été encore peu explorés car un peu mystérieux; que penser, en effet, d'une anguille hermaphrodite en cette fin du x1x• siècle ! À cette occasion, le lecteur pourra apprécier la méticulosité de la méthodo­logie employée par Freud et son raisonnement subtil. Effectivement, il est difficile de cloisonner les disciplines les unes par rapport aux autres dans un tel débat, l'intérêt consistant précisément à profiter de cette ouverture d'esprit. Ainsi les chapitres de Pierre Fédida confrontent la médecine, la biologie, l'épistémologie des sciences à la méthodologie qui leur est propre - qui les distingue ou les rapproche de la psychanalyse. Ce tome 8 consiste en un travail de fond sur la théorie du symptôme par rapport au signe et au phénomène, le somatique, l'organicité, interrogeant les lieux de la représentation - le modèle par rapport à la métapsychologie. Il y aura question d'un troisième genre. La réflexion sur la psychopathologie est développée et P. Fédida explique sa conception d'une psychopathologie fondamentale. Ce volume se termine avec une étude critique du livre de L. Steinberg sur la représentation du sexe du Christ dans l'art de la Renais­sance. En même temps se pose la question de ce que l'on a le droit d'évoquer ou non et comment mettre de côté ou pas ce qui est évident dans la représentation et dans quel but.<br/>Pierre FÉDIDA (1934-2002), psychanalyste (Association Psychanalytique de France, APF et International Psychoanalytic Association, IPA) de renommée internationale et professeur des universités (Denis Diderot - Paris 7), a été à l'origine de nombreuses créations universitaires et scientifiques (Laboratoire de Psychopathologie fondamentale, Centre d'étude du Vivant, cofondation de l'Institut de la Pensée Contemporaine, co-création de la Revue Internationale de Psychopathologie et membre fondateur d'associations de recherche). Directeur de l'UFR « Sciences Humaines Cliniques » (Paris 7)et fondateur de la « Psychopathologie fondamentale ». Il est l'auteur de nombreuses publications dont beaucoup ont été traduites en plusieurs langues.

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27.50 €

Paris-shannon

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Un réalisateur est désespérément à la recherche de la femme qui pourrait incarner le personnage principal de son film. Jusqu’au jour où il rencontre Shannon, une femme à la fois émouvante, naturelle et mystérieuse. Le choix de Shannon s’impose à lui. Bien qu’ils se connaissent à peine, mais grisés par les risques de cette aventure, ils se rendent, pour les besoins du tournage et malgré l’inconnu que cela représente, dans l’Océan Indien. Le village où ils sont amenés à vivre est tellement unique et pittoresque, qu’il exerce un pouvoir émotionnel énorme sur leur relation naissante. Une symbiose incontrôlable se produit entre eux et la sensualité du village, la culture de cette société. Cependant ils ne se doutent pas d’une chose : cette expérience va agir comme un révélateur et les transformer affectivement et psychologiquement, ceci de façon définitive. Une fois rentrés à Paris, ils vivent leur passion fulgurante constamment en résonance à cette expérience. Contre toute attente, ils prennent une décision étonnante, qui va faire basculer le cours de leur vie. Leur but : comprendre pourquoi ce lieu a eu un tel impact sur leur vie affective, au point de les démasquer. Au fond, ce qui les intéresse c’est de vivre une nouvelle aventure, d’aller aux limites de leur vérité intérieure, de laisser exalter leurs désirs. François-Robert Zacot entraîne le lecteur dans l’univers de deux personnages entiers, profondément humains et idéalistes, mais aussi dans leurs relations non moins absolues. Il en démonte les mécanismes. Illustré par les photos de l’auteur, le récit, d’une grande acuité, associe à la fois psychologie, introspection, sensualité, affection et érotisme. Quelles sont les facettes imaginaires du voyage ? Comment fonctionne une relation affective, entre un homme et une femme ? Qu’est-ce qui la conditionne ? Quel rôle le passé joue-t-il ? L’ouvrage approche ces questions à travers une histoire captivante et originale, dont le traitement est étonnant, car jamais emprunté.

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30.00 €

Parler de la mort en psychothérapie

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La mort et la fin de vie sont des thèmes importants voire fondamentaux dans les psychothérapies et les consultations. Dans sa deuxième édition révisée, ce manuel fournit aux thérapeutes et aux membres des groupes professionnels apparentés de nombreuses suggestions et du matériel pour leur propre réflexion ainsi que pour le travail pratique avec leurs patients. II constitue ainsi un complément précieux aux ouvrages psychothérapeutiques standards qui évitent souvent ce domaine difficile et pour-tant incontournable. Comme le dit si bien E. Frick dans la préface: «Le fait que l'ou-vrage de Vogel soit un 'manuel intégratif' est particulièrement évident par les nombreux exercices, qui sont avant tout d'une nature imaginative, vers laquelle il guide doucement le lecteur. — Ce livre offre également des conseils face à une multiplicité de significations difficiles à comprendre face au fait de mourir et face à la mort. Nous serons tous amenés à traiter ces questions un jour ou l'autre et c'est ainsi que nous utiliserons tous le manuel de Ralf Vogel avec profit.» L'ouvrage commence par une comparaison de la représentation de la mort à travers les religions et les différentes cultures, puis consacre une place importante à la psychothérapie en fin de vie, peu importe l'âge au-quel la fin de vie survient, les circonstances de la mort, cela ne contourne pas le contre-transfert du thérapeute ou le dérès de celui-ci. Des cas de figure particuliers sont également pris en compte comme l'accompagne-ment de ceux qui ont tué. La représentation de la mort des enfants, chez eux comme chez leurs parents, est aussi abordée. Le lecteur remarquera une abondance de recommandations bibliographiques et médiatiques.

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39.00 €

Pas d'enfant pour athena

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Toute femme a pensé à la maternité : désir puissant, simple éven tualité, ou alors, « non merci, pas pour moi. » Tourner le dos à la maternité paraît relever d’une préoccupation dont seule la modernité est capable. Or, Gaëtane apprend que, bien au contraire, les déesses grecques ont éprouvé le désir d’être mère et aussi, son contraire. Gaëtane veut savoir, pour elle. Elle n’entend pas cet « appel des entrailles », signe d’une profonde envie d’enfant, dont parlent tant de mères et même son mari. Son père s’en mêle aussi, jusqu’à ce qu’elle relève le défi de mener une enquête. Le hasard et la recherche obstinée la mettent en face de femmes qui ont choisi la non-maternité. Elle découvre en chacune une déesse grecque. Entre humour, émotion, et passion, sa vie va changer. Ne s’agit-il pas moins de choisir ou non la maternité que de Se choisir ? Un cheminement vers sa vérité, sept voies possibles que suivent quelques femmes, les Childfree, femmes libres d’enfant.<br/>Édith VALLÉE, docteur en psychologie, s’intéresse depuis trente ans aux femmes qui tournent le dos à la maternité. Elle a publié plusieurs essais et articles. Aujourd’hui, elle révise son analyse de départ. À travers ce roman, elle présente sa nouvelle compréhension du choix de ces femmes.

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25.00 €

Phenomenologie et criminologie

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L’acte « criminel » a toujours interrogé les grands cliniciens qui se sont consacrés à la question de la personne du criminel (Charcot, Freud, Lacan, Rorschach, Szondi...). L’histoire de la criminologie s’écrit en même temps que celle de la psychologie, de la psychopathologie et de la psychiatrie, mais aussi de la philosophie, de la médecine et de la pharmacologie. C’est l’aspect phénoménologique et psychopathologique de la criminogenèse (origines plurielles du comportement criminel) qui sera abordé ici. Loin d’une justification psychopathologique, les auteurs cherchent à comprendre le chaos d’un cheminement psychique et ses méandres anamnestiques aux origines supposées du crime. Les réponses possibles sur le plan psychothérapique, pénal, pénitentiaire ou de réinsertion doivent composer avec une analyse de l’ensemble de ces variables condensées dans l’acte surdéterminé criminel. Le consentement est également une question majeure et nouvelle. Celleci ouvre à de nouvelles voies d'accès à partir de la phénoménologie de l'intersubjectivité, mettant en lumière le corps à corps qui le constitue et le partage dans une fusion des horizons de signification.<br/>« Criminologie et Phénoménologie » a été le titre d’un colloque organisé par M. Wolf-Fédida et Ph. Besolles à l'Université Denis Diderot - Paris 7 donnant lieu à une formation en Master2 Recherche du même nom à l’École doctorale et Centre de Recherche en Psychanalyse, Médecine et Société (CRPMS, E.A. 3522) - une tradition dans cette UFR qui a vu l’attribution du doctor honoris causa de Peter Szondi, criminologue-phénoménologue, par excellence. Les auteurs témoignent ici de la continuité de leur travail dans ce domaine et répondent à l’intérêt de nos jeunes chercheurs pour une telle formation.

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22.00 €

Psychiatrie phenomenologique

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Arthur Tatossian est une grande figure dans la psychiatrie phénoménologique contemporaine française. Sa connaissance des langues lui a permis de lire les textes fondateurs de la phénoménologie dans l'original. Ce recueil de textes, épuisé depuis quinze ans, constitue un ensemble précieux pour différentes raisons. D'abord, il est très rare d'avoir accès à une description de cas longue, et, de surcroît, d'un point de vue phénoménologique, de plus, rédigé en français donc ne subissant pas les effets artificiels d'une traduction. Le lecteur trouvera en début d'ouvrage le cas d'une patiente schizophrène. L'auteur compare le vécu de sa patiente avec d'autres cas de phénoménologues (Blankenburg, Kuhn, Tellenbach...) partiellement traduits en français. Puis, il est rare qu'un auteur phénoménologue discute au fur et à mesure les textes de ses collègues phénoménologues, ce qu'on lira ici, avec une préférence pour les phénoménologues belges et hollandais (autour de Waehlens, Buytendjik, Van den Berg, Van der Horst, Rümke...) quant à la réflexion sur le délire. Ensuite, cette phénoménologie contemporaine de Tatossian prend position par rapport aux préoccupations nosographiques actuelles, les discute en référence à la psychanalyse et discute l'actualité sur l'interculturalité ainsi que le rapport entre symptôme et culture. Enfin, l'auteur propose dans cet ouvrage une vue d'ensemble sur les possibilités d'une psychiatrie phénoménologique. C'est l'occasion de se faire une idée de son travail à travers le temps. Car, il faut savoir que l'auteur propose une oeuvre conséquente depuis les années 1960 qui sera publiée au fur et à mesure par des tomes organisés de manière chronologique.

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29.00 €

Psychopathologie fondamentale

BC

Alors que la psychopathologie fondamentale a acquis une renommée internationale, que sa qualification s’est trouvée facilement adoptée par la communauté scientifique, et que ses recherches dépassent les frontières de sa propre discipline, il se trouve que sa définition n’a jamais été clairement établie. Cet ouvrage, rappelant d’abord les conditions de la création du premier Laboratoire de Psychopathologie fondamentale par Pierre Fédida et s’appuyant sur de nombreux documents, propose donc une définition de son objet et de ses méthodes, et en détermine des champs d’application et des exemples de recherche. Cet ouvrage s’adresse aux lecteurs avertis ayant déjà le goût de la recherche, et au-delà de son propos, aborde aussi la question de l’avenir de la recherche en sciences humaines. L’abécédaire des publications de Pierre Fédida montre à la fois l’étendue de ses collaborations et la stabilité de ses investigations sur quarante années de travaux scientifiques.

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16.00 €

Psychotherapie phenomenologie

BC

Issu du colloque Actualités de la psychothérapie et clinique phénoménologique, cet ouvrage présente la psychothérapie en référence à la phénoménologie. Il s'adresse aux cliniciens, aux étudiants et aux personnes souhaitant s'informer sur la psychothérapie et sur les différentes maladies psychiques. L'entrée par la philosophie - la phénoménologie est avant tout une Ecole de l'expérience - permet d'approfondir les différents vécus psychiques, même pour qui manquerait d'expérience clinique. Des études de cas, anciens et récents, permettent d'illustrer la démonstration. L'apprentissage du clinicien se fait dans la rencontre avec le patient, dans le vif d'une expérience chaque fois à reconquérir. La psychopathologie phénoménologique s'oppose à une psychiatrie purement prescriptive. Elle favorise la parole du patient qui est le mieux placé pour expliciter l'expérience de sa maladie. Aussi ne prétend-elle pas fournir une théorie supplémentaire ou plus complète de la maladie mentale, mais seulement une meilleure compréhension de l'expérience psychique vécue par le malade et le thérapeute. A cet égard, différentes orientations (l'approche transgénérationnelle, la prise en charge multifocale, le champ des affections dites neurologiques, le concept de limite en psychanalyse et en psychiatrie, etc.) trouvent leur place parmi les derniers développements de la phénoménologie. Le paysage clinique d'aujourd'hui et la pratique psychothérapique subissent des changements consécutifs à des priorités dont l'intérêt n'est pas toujours de<br/>nature clinique ! La brûlante actualité sur l'évaluation des psychothérapies et les débats qui l'accompagnent nous incitent à faire le point sur la grande tradition clinique de la phénoménologie psychiatrique, d'autant plus qu'elle trouve des prolongements et des affinités dans les différents champs des sciences humaines : la médecine psychosomatique, la psychanalyse, l'anthropologie et les Sciences<br/>du Vivant... Car si aujourd'hui, l'efficacité thérapeutique risque de se confondre avec la<br/>rapidité, il serait bon de rappeler les nombreux travaux consacrés au travail psychique, à la maladie et la guérison, qui savent garder toute sa place à l'être du malade.

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22.00 €

Qu'est-ce que la psychiatrie?

BC

L'auteur examine dans ce livre le destin de la psychiatrie depuis ses origines en 1567 dans les expertises de Wier jusqu'aux révolutions successives l’École Française de Jules Séglas et Gilbert Ballet, l’École Allemande d'Emil Kraepelin, la psychanalyse, le pontificat d'Henri Ey, l'avènement des neuroleptiques et puis, enfin, la série américaine des DSM ou Manuels Diagnostiques et Statistiques des Troubles Mentaux. La psychiatrie requiert une vision synthétique et syncrétique. Les regards sur la clinique psychiatrique, l'univers des neuroleptiques, les rapports avec la psychanalyse, la philosophie et le droit y sont examinés sans esprit de système. Ce livre est donc bien autre chose qu'un simple manuel de psychiatrie. Il est destiné non seulement aux médecins curieux de psychiatrie, aux psychiatres, aux psychologues et aux philosophes. Mais il est tout autant destiné au public cultivé comme un ouvrage scientifique susceptible d'étoffer la culture générale.

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19.00 €

Samuel Beckett

BC

« Nous savions qu’en dehors d’avoir remporté le prix Nobel de littérature et d’avoir écrit quelques-unes des plus grandes pièces de théâtre du xxe siècle, ce type aimait boire du whisky, fumer de drôles de petits cigares, bavarder, rire et raconter des histoires. » Ainsi l’un de ses amis évoque Samuel Beckett au soir de sa vie (cité par James Knowlson, p. 815). Il aurait pu dire aussi que l’auteur de En attendant Godot fut champion de boxe et de cricket, dangereusement casse-cou dans sa jeunesse en Irlande puis en France, médaillé en 1945 de la Croix de Guerre et de la Résistance. Appuyé assidûment sur sa biographie, c’est bien la présence physique de l’écrivain que cet ouvrage relève en premier, notant une impétuosité et une détermination tout à fait singulières, une excitation « d’outre-verbe » qu’il veut garder en s’en gardant. Justement, Beckett semble découvrir tôt que le polyglottisme soutient une conservation de son ébullition intime autant qu’une possibilité créative sur elle. Avant de considérer la maturation de l’œuvre liée à sa composition en français, c’est donc son appétit juvénile pour les langues étrangères qui est suivi ici, en montrant comment la langue non maternelle permet une distanciation des empreintes familières mais, également, le moyen d’un retour vers le creuset de sa propre langue, son corps et ses accords originaires. Par là, et d’autant plus si elle ne relève le frottement de ses langues, il se dévoile les contre-sens possibles d’une psychanalyse appliquée à l’art de Samuel Beckett, sa complicité profonde avec celui de Buster Keaton et, finalement, une identité remarquable entre son auto-traduction et la transe hypnotique.

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25.00 €

Sartre ou la conscience souveraine

BC

L’auteur, passionné de J.-P. Sartre, propose une lecture à travers la philosophie, l’histoire et la littérature pour aborder des questions fondamentales sur notre société d’aujourd’hui. Il nous raconte comment Sartre a pris conscience de l’engluement dans des héritages, à commencer par celui de la civilisation. Cette civilisation comme étant le logos, la parole, la logique, le discours écrit, la loi du monde, l’intelligence, la science, la rationalité, la raison. Pour cela l’auteur nous fait voyager dans l’histoire depuis avec « la raison grecque » qui a procédé méthodiquement à une liquidation des dieux de l’Olympe, à une émancipation de la « raison mythologique », pour finalement s’imposer au fil des siècles, des millénaires comme Civilisation ou Raison. En effet de sa « naissance » à nos jours, la Raison ne sait faire que trois choses et rien d’autre : mater, formater, colmater la nature en l’homme et hors de l’homme. Alors, Bassidiki Coulibaly fait dialoguer les grands penseurs entre eux autour de l’Occident qui file, sans frein ni marche arrière ; progrès, développement, croissance ! « Nous sommes embarqués », a écrit Pascal. « Serions-nous muets et cois comme des cailloux, notre passivité même serait une action », constate Sartre. Sartre a traversé le XXe siècle en choisissant d’incarner le personnage du fou de dame Raison. Il a décidé en toute souveraineté, c’est-à-dire après s’être débarrassé des idoles héritées, d’affronter la Raison en retournant contre elle ses propres armes, en tout lieu et sans répit. Projet humaniste au sens de Térence, engagement planétaire que Sartre a mené par générosité, par amour, avec passion, avec l’intime conviction de l’« homme total », de l’« individu souverain » qui sait qu’il ne faut se fier qu’à sa propre raison car la Raison ne peut avoir raison que par la force et la mystification.

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27.50 €

Sciences criminelles cliniques

BC

Les sciences criminelles cliniques s'inscrivent dans l'héritage psychiatrique et psychodynamique des études sur le criminel. Rassemblant les données juridiques, sociales, anthropologiques, cultuelles, elles promeuvent les perspectives dynamiques de la sémiologie et des structures psychiques du criminel. Véritable clinique de l'agir destructeur, l'ouvrage aborde les variables individuelles (meurtre), groupales (viol collectif) ou sociétales (génocide). Cet ouvrage de synthèse contribue à la recherche clinique actuelle en criminologie en restituant l'essentiel de ses héritages de praxis et de théorisation clinique, anthropologique et psychopathologique. Il appréhende le crime (criminalité), la scène du crime (criminalistique) et le criminel (criminogenèse) dans ces enjeux identitaires et de désubjectivisation. Enfin, il propose une modélisation du complexe criminogène et des processus thérapeutiques de la contrarécidive.

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14.00 €

Sexualité et handicap mental

BA

Le handicap et la sexualité ont longtemps été une source de tensions et de malentendus entre les personnes en situation de handicap, leurs familles, les institutions et les professionnels. Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap était taboue, souvent ignorée, voire interdite. Bien que le droit à la sexualité ne soit pas officiellement reconnu, des lois tentent de l’intégrer, sans toutefois préciser comment l’appliquer. Ce livre, fruit d’un travail de terrain mené dans un foyer de vie, plaide pour la reconnaissance des besoins affectifs et sexuels des personnes en situation de handicap. Il met l’accent sur la bientraitance et interroge le rôle des proches, des professionnels et des institutions face à ces enjeux. Accessible, il s’adresse aux personnes en situation de handicap, à leurs familles, ainsi qu’aux professionnels de la santé, du médico-social et aux chercheurs,

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26.00 €

Symptôme et subjectivité

BC

À bien des égards, la pratique médicale commence par et dans la mise en crise de ce sujet parfaitement autonome dont elle ne cesse pour autant de requérir en même temps, et peut-être plus que jamais, le consentement libre et éclairé. En lieu et place de ce sujet introuvable se présente plutôt une subjectivité souffrant d'un ou de plusieurs symptômes, et qui par là-même s'en trouve affectée. Au coeur du paradoxe de cette subjectivité-patiente se trouve ainsi le symptôme, ce fait clinique qui est l'objet premier de l'attention médicale puisque toute étiologie part de lui, mais qui n'en demeure pas moins un vécu irréductiblement subjectif. Par lui, quelque chose de la subjectivité du patient se donne à entendre, a fortiori dans les cliniques psychiatrique et psychanalytique. Cet ouvrage collectif se propose d'interroger le statut paradoxal du symptôme en le réinscrivant d'emblée dans cette ambivalence par laquelle s'y nouent pour le meilleur et pour le pire la nécessité subjective et la nécessité médicale. Il réunit ainsi un ensemble de contributions de psychologues, psychiatres, psychanalystes, philosophes et épistémologues (Marion Bourbon, Jean-Pierre Cléro, Alain Ehrenberg, Philippe Cabestan, Emmanuelle Tron, Natalie Depraz, Thomas Fuchs, Etienne Bimbenet, Nicolas Guérin, Kim Sang Ong Van Cung, Frédéric Le Blay, Valéry Laurand). Tous questionnent le statut du symptôme du côté des sujets qui le vivent et des cliniciens qui se trouvent confrontés avec lui à un fait qui ne peut être réduit à une objectivation nosographique qu'au prix d'une dimension fondamentale du soin. Ils montrent combien le statut du symptôme, qui est au coeur de la réorganisation actuelle des politiques de santé mentale, n'engage rien moins que la place que la clinique accorde à la vie psychique et, avec elle, aux subjectivités.

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25.00 €

Tailler la zone

BC

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12.49 €

Terre-mere et dependances

BC

<br/>La perte de la terre-mère et de l'origine sont les concepts clefs de ce livre permettant de comprendre les mécanismes à l'oeuvre dans le recours aux substances toxiques, en particulier à l'adolescence. L'ouvrage tend à montrer, à travers des cas cliniques, la connexion entre les conduites de dépendance et les événements de vie des ascendants, désignés sous le terme de traumatismes transgénérationnels. L'idée d'une transmission d'actes transgressifs, provenant des ascendants et entraînant une pathologie chez les descendants, est présente dans les mythes grecs à travers la notion de fatalité.<br/>Les processus d'incorporation sont sur le devant de la scène clinique lorsque les ascendants effectuent des actes transgressifs ou subissent des événements traumatiques qui ont débordé leur possibilité de mentalisation. La répercussion de ces vécus appartenant à la préhistoire du sujet prend alors des modalités mélancoliques. Les processus addictifs s'inscrivent dans ce destin décrit dans les mythes, du fait qu'ils comportent tous un fantasme d'incorporation annihilant le processus d'introjection.<br/>L'auteur, spécialiste de l'approche interculturelle, analyse cette relation anormalement rapprochée entre le sujet de la 3e génération et son ascendant grand-parental. Car celle-ci entraînera ensuite une modification de la relation filiale de ce sujet avec l'axe parental par la confusion des générations. Selon l'enfant, les premiers êtres créés sur terre sont forcément ses aïeux: le lieu qu'ils occupent est donc l'origine en soi de tout et de l'enfant lui-même. L' ex-il réactive ces représentations et angoisses archaïques en décentrant le sujet et l'aliénant. L'exil vécu par les ascendants, en faisant perdre la terre-mère, par une effraction véhiculée à travers plusieurs générations, ne perd pas de sa dangerosité à travers le temps. Le risque est de faire se dissoudre l'origine primordiale.<br/><br/>Colette LHOMME-RIGAUD est professeur à l'Université Paris 5 - René Descartes. Psychanalyste et psychothérapeute, elle a fondé une formation interculturelle à l'Université de Montpellier et l'a poursuivie à l'Université René Descartes; elle est l'auteur de nombreuses publications autour de la phobie infantile, les fonctionnements limites et les processus addictifs à l'adolescence. <br/><br/><br/>

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24.00 €

Test des Directions de Sens dans l'analyse du discours

BA

Le Test des Directions De Sens est une analyse de discours avec une nouvelle méthodologie inspirée de la phénoménologie. Pour se servir du test, il suffit de la trace écrite d’un discours. Celle-ci peut provenir aussi bien de l’enregistrement ou de la transcription d’un discours, de l’écriture (littéraire, biographique, journal intime, forum de discussion) ou d’une parole rapportée. Le fait que cela fonctionne dans de multiples domaines (études de cas en psychologie ou en criminologie, discours politique ou historique, témoignages, autobiographies, chansons, prises de parole, traductions, interviews ou journalisme de presse écrite) confère l’universalité à cette méthode. Ce livre fournit une clé d’analyse à travers des signes standardisés. Le lecteur progresse à travers des exercices dans plusieurs domaines, de la chanson française, des cas cliniques en psychologie, de la glossolalie, l’écriture automatique des surréalistes, des exemples littéraires (Montaigne, Kafka, Gide, Gogol), des discours politiques (Luxemburg, De Gaulle, Kennedy, Hitler) et le discours de l’avatar de Hitler généré par l’intelligence artificielle. Un chapitre est consacré à l’examen du langage reproduit artificiellement par une intelligence artificielle (IA) avec le Test des Directions de Sens. Cette nouvelle méthodologie s’articule avec l’inscription chronobiologique du langage et l’universalité de ce fonctionnement qui permet aussi d’adapter ce test dans d’autres langues. L’ancrage dans le corps expliqué par ce test permet, en même temps, de démontrer l’impossibilité de l’intelligence artificielle générative de produire un résultat congruent dans ce sens. Ainsi il est possible de distinguer si un discours provient d’un humain ou a été généré par une intelligence artificielle.

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20.00 €

The voice of france : the golden age of the r.t.l.n.

BC

The recent commercialization of opera singing has contributed to standardize vocal styles regardless of the requirements of different languages. A French school of opera singing, which existed until about 1972, has given way to a more universal style, resulting in the loss of a national tradition. This work explores vocal technique, French diction, and declamation, and synthesizes these elements to define an idiomatic French style. Several famous French singers of the post-Second World War generation discuss these topics and their training within the lyric company of the RTLN (Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux). This work is intended to assist singers, vocal coaches, opera directors, conductors, and audiences to understand what has been lost in a few generations and how it can be recovered. With the interviews of Gabriel Bacquier, Jane Berbié, Charles Burles, Michel Cadiou, Odette Chaynes, Renée Doria, Andrée Esposito, Albert Lance, Georges Liccioni, François Loup, Roland Mancini, Claudie Martinet, Robert Massard, Mady Mesplé, Suzanne Sarroca, Michel Sénéchal, Roger Soyer, and José Van Dam.<br/>David Grandis is pursuing an international conducting career. This work is based on the thesis for his doctorate degree in conducting at the University of Wisconsin-Madison. He has worked with the Baltimore Opera, Lyon National Opera, and many orchestras in Europe and in the United States: Bordeaux National Symphony and Nice Philharmonic in France, Sofia New Symphony in Bulgaria, and Minsk Philharmonic in Belarus. He is currently Music Director of the Virginia Chamber Orchestra and the College of William & Mary Symphony Orchestra.

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30.00 €

Theorie de l'action psychotherapique

BC

L'utilité de la psychothérapie commence à faire l'unanimité. Mais les différentes orientations théoriques suscitent des controverses. Les débats se caractérisent par l'absence d'une définition de la psychothérapie. C'est comme si l'on proposait des modes d'emploi pour quelque chose dont on ignorerait le fonctionnement. Cet ouvrage étudie l'action psychothérapique depuis la découverte de la psychothérapie par la psychanalyse, l'hypnose et la phénoménologie. Il s'agit de la Thèse de doctorat de Mareike Wolf-Fédida écrite sous la direction de Daniel Widlöcher, qui en a rédigé la préface dans ce livre. Elément de documentation pour la recherche et l'enseignement, cet ouvrage a été rapidement épuisé. La réédition que nous présentons ici est augmentée de deux textes, maintes fois cités sur le plan international, qui complètent le contenu du livre et traitent des travaux de L. Binswanger et V. v. Weizsäcker. L'idée qu'on se fait de la psychothérapie diffère sensiblement selon qu'on considère une phase du traitement, son ensemble ou sa visée. L'auteur décrit les débuts de la pratique psychothérapique qui évoluent vers une psychanalyse. Il s'avère que l'expérience du début est un révélateur de concepts. La dimension psychosomatique y occupe une place particulière, car l'existence du somatique reste toujours préoccupante. Le préjugé selon lequel la technique psychothérapique devrait être homogène est remis en question en référence à l'affection psychique qui n'évolue pas nécessairement de manière homogène. L'auteur examine minutieusement les étapes du traitement en appliquant la méthodologie phénoménologique d'origine germanique qui consiste à appliquer une vision microscopique aux variantes psychologiques.

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27.50 €

Un été lumineux

BC

Xavier est un étudiant de 21 ans provincial, un peu fauché. Valérie Terry, 21 ans, est une chanteuse folk parisienne autodidacte, qui a déjà une existence dense et riche grâce à sa célébrité. Lui est en plein doute quant à son avenir. Il n'est rien, et il le sait. Elle, voit déjà son étoile pâlir malgré son jeune âge. Leur fragilité réciproque rend possible leur rencontre. Nous sommes en 1973 pendant les vacances d'été, période qui permet le brassage des genres, des cultures et des niveaux sociaux. Trois portraits de femmes: Valérie bien entendu, Béatrice et la grande Lolo qui vivent chacune à leur manière les années de l'émancipation de la femme, préfigurant les jeunes filles d'aujourd'hui. Ce premier roman de Serge Igor dense et éclairant questionne la jeunesse, période où l'on est en plein devenir et où l'on espère beaucoup. On y croise Salvador Dali, son rival le peintre Fernando Monero, un comédien célèbre, un romancier connu, le bassiste d'un groupe pop anglais et son amie cover-girl, une poétesse catalane… Une vie artistique en pleine ébullition dont les coulisses sont dévoilées. Avec pour toile de fond le village de Cadaqués, dans l'Espagne franquiste, incroyable de secrets et de beauté.

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23.00 €

Un silence eloquent le mutisme selectif chez les enfants bilingues : cinq cas cliniques

BC

« Silencieux, passif, figé » : ce n'est pas en ces termes que l'on parle d'habitude d'un jeune enfant; bien au contraire, l'on s'attend au bruit, aux bavardages et aux cris ! Pourtant ce n'est pas le cas pour certains d'entre eux. Ils sont silencieux, mutiques en dehors de la maison et donc qualifiés de «muets». Il s'agit en fait du mutisme sélectif, terme employé pour désigner un petit nombre d'enfants qui, bien que maniant l'usage de la parole avec leurs parents, se referment lorsqu'ils quittent le cercle familial. Le silence d'un enfant bilingue voire plurilingue suscite notre curiosité. Comment comprendre ce double silence ? L'enfant pourrait parler plusieurs langues et il choisit de n'en parler aucune. Cet ouvrage explore les vécus du mutisme et du mutisme sélectif en les confrontant aux théories existant actuellement à ce sujet. Les cas cliniques présentés ici abordent la difficulté des enfants à se construire entre deux langues et entre deux cultures. La présentation de cinq cas cliniques à travers l'entretien, le TAT, le dessin et le jeu explore les histoires des enfants à la fois bilingues et mutiques. Partant d'un trouble spécifique et assez rare, ce livre propose une réflexion sur la construction de l'identité personnelle et sociale, sur le rôle de la langue maternelle dans les premières constructions psychiques, sur le bilinguisme et le « sens » du lien avec le symptôme chez un jeune enfant.<br/>Paschale McCarthy est née en Irlande. Elle a étudié la linguistique et la psychologie à Dublin, à Londres et à Paris. Docteur en Psychanalyse et Psychopathologie (Université Paris Diderot - Paris 7), elle est Maître de Conférences à l'American University of Paris et poursuit ses recherches sur le mutisme sélectif et le bilinguisme. Elle exerce en tant que psychologue clinicienne à Paris.

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28.00 €

Un vampire sur le divan

BC

Que représente un vampire ? Pour quoi occupe-t-il une telle place dans la culture ? Le vampire est un invariant culturel avec des diff érences culturelles. Ce livre part d’exemples littéraires pris comme des situations cliniques, de Dracula de Bram Stoker (1897) et d’Entretien avec un vampire d’Anne Rice (1977). Le vivant est un non mort (undead) et le non mort est encore vivant. D’un point de vue psychanalytique, quel est donc ce rapport aux dents et à la morsure qui contamine, qui fait que l’autre devient aussi un vampire ? Le vampire est un bébé qui mord et qui a un désir ambivalent d’immortalité. Le lait maternel est vital comme le sang pour le vampire. Le vampirisme concerne aussi la généalogie et les ancêtres. Le vampire concentre et canalise en lui en tant que puissance, fi gure et image, fantasme et mythe, signifi ant et témoin d’un entre deux mondes, tout ce qu’il y a d’indétermination en nous dans la distinction entre la vie et la mort. Le vampire et la vampirisation sont des symboles d’une série de constructions et destructions psychiques interminables. Illustration de la couverture : Hank Blaustein, A vampire on the coach (copyright réservé)<br/>Max Kohn, Maître de Conférences à l’Université Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, membre du laboratoire CRPMS (Centre de recherche en Psychanalyse, Médecine et Société) EA 3522, psychanalyste, membre d’Espace analytique. Site : http://www.maxkohn.com

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20.00 €

Une enfance aux éclats

BC

Ceci n’est pas un récit d’enfance, mais une série de fragments, entre rires et larmes, sur un passé qui a eu bien du mal à passer. Ceci n’est pas non plus un rêve d’enfant : il ne s’agit pas de rendre justice, comme quand on était petit, puisque la vie est injuste, on nous l’a assez répété. Ce sont des éclats, comme ceux d’un miroir brisé : en se voyant en morceaux, on peut aussi se couper. Ça s’est passé près de chez vous, en province, dans les années 1970…

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23.00 €

Vagabondages

BC

Alors que Charlie Chaplin nous a donné du vagabond une image généreuse et poétique, comment inscrire une pratique de psychiatre de service public dans les pas de ce désarmant trimardeur ? Comment essayer d'ouvrir le champ des interrogations les plus fécondes, comment proposer qu'adviennent des rencontres improbables entre les personnes les plus dissemblables, comment explorer les chemins parfois escarpés de la pensée, de l'expression artistique, de la réflexion philosophique et de la question sociale ? C'est à ces questions que Michaël Guyader tente de donner une esquisse de réponse en racontant ce qu'a été son aventure exaltante de chef de service en psychiatrie dans la banlieue parisienne la moins nantie : accompagné d'une équipe remarquable de compétence, d' attention et de dévouement il s'est employé à mettre en œuvre un projet de soin orienté par la résistance à toute forme de domination de l'homme par son semblable, dans une époque où les conduites de partition, de ségrégation et d'exclusion font flores. De son compagnonnage avec la folie et grâce à des rencontres avec nombre de « gens ordinaires faisant des choses extraordinaires » comme le disait Lucien Bonnafé, il nous livre une vive incitation à penser sans trop de contrainte et propose à la réflexion de chacun un point de vue radical et original sur l'aliénation, entre psychanalyse et politique.

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29.00 €

Violence

BC

Les comportements agressifs et violents envers les secouristes ne sont pas un phénomène médiatique, mais une triste réalité. L'auteur illustre ici ce qui provoque ces attitudes perturbatrices et propose des conseils concrets pour la prévention et la gestion des situations de menace concrètes. L'objectif est d'élargir sa propre capacité d'action pour gérer une situation de stress et de conflit potentiellement violent. Des exemples pratiques sont présentés pour amener le lecteur à reconnaître à temps les situations critiques et ainsi éviter les comportements contre-productifs.

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26.00 €

Violences collectives, crimes de masse et terrorisme

BC

Les enquêtes indiquent une nette augmentation des violences collectives et des meurtres de masse, aussi bien les tueries en milieux scolaire ou universitaire que les actes terroristes islamistes ou extrémistes, les rixes entre bandes ou les affrontements de hooligans. Le nombre de tueries de masse a ainsi été multiplié par 10 en 20 ans aux États-Unis, selon le rapport du FBI «20 years review, Active shooters incidents 2000-2019». Les travaux rassemblés dans cet ouvrage visent à englober l'ensemble de ces phénomènes dans une même réflexion : les violences collectives (rixes, émeutes), la radicalisation, le terrorisme et les crimes de masse (meurtres de masse, crime organisé, massacres rituels). Nous montrerons que la com-préhension des cas de «terroristes assaillants solitaires» (tel Tobias Rathjen) implique de prendre en compte la dimension psychopathologique des actes criminels. Que l'on ait affaire à des psychotiques, des névrosés ou des per-vers, la question qui traversera nos discussions cliniques touchera à l'énigme de l'acte meurtrier, que la notion de passage à l'acte ne permet pas toujours de saisir dans toute sa complexité. Que faire, en effet, des meurtres longue-ment mûris? Comment articuler le système de pensée (idéologie ou délire) et l'acte criminel proprement dit? Si lien il y a, quelle part y prend le sujet lui-même, dans ses coordonnées les plus intimes? Et enfin, comment analyser les actes criminels commis par des groupes, soit dans les phénomènes de rixes entre bandes, soit dans des contextes de meurtres collectifs (La Famille Manson) ou de criminalité mafieuse (les Sicarius de Colombie)? Ce travail collectif sera l'occasion, à partir des données de la clinique et d'un débat avec le droit et la philosophie, de répertorier les effets des violences collectives contemporaines sur nos institutions et de faire un point sur les dispositifs de prévention et d'accompagnement qui se sont construits pour en amortir les effets sur le vivre ensemble.

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25.00 €

Yiddishkeyt et psychanalise

BC

Que reste-t-il d'une langue quand l'usage a disparu ? Les mots qui reviennent à l'esprit et se transmettent aux enfants et aux petits-enfants rappellent toute une culture et son histoire. En ce début de XXIe siècle, le monde yiddish a été presque complètement détruit. Le monde yiddish, la yiddishkeyt comme lien social a été détruit, mais la langue existe. C'est une des voix du peuple juif. La parler procure de la tendresse pour le langage et le lien social, même si une partie du peuple juif est en cendres et de s'en rappeler est douloureux. Pourtant les traces restent et produisent des effets inconscients. Cet ouvrage suit ces traces et<br/>scrute le désir de conserver cet héritage culturel. Dans le prolongement de ces considérations, on peut évaluer si la culture yiddish est en train de mourir ou si elle a encore un avenir. Il existe un effet de yiddish préanalytique dans l'histoire de la psychanalyse. Prenez n'importe quel mot d'esprit yiddish et analysez-le, vous trouverez l'enseignement de Freud sur le rapport de l'analyse du transfert à celle d'une langue : Quelle langue parlez-vous ? Vous ne savez pas. Où est une langue ? Dans le transfert. Nous ne parlons pas la même langue et nous ne savons pas où elle est. Une langue nous traverse inconsciemment. Est-ce que je cherche une langue ou est-ce une langue qui me trouve ? - C'est mon nouveau petit frère, s'est vantée une petite fille de cinq ans à son amie. - Comme il est mignon, comment s'appelle-t-il ? - Je ne sais pas. Je ne comprends pas un mot de ce qu'il dit.

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23.00 €