Lacan redivivus
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9 septembre 1981 – 9 septembre 2021 Quarante ans après la mort de Jacques Lacan, Ornicar ? invite à célébrer – et non à commémorer – l’homme Lacan. Voilà de lui une autre figure que celle qui a fait florès. Les nombreux témoignages et archives inédites rassemblés dans ce volume font revivre un Lacan bien plus complexe et plus authentique. Il importe d’approcher ce que fut l’homme. Non pas hagiographie, mais récit de ce qu’il fut pour ses proches – le père, le grand-père, le beau-père, l’ami, l’amant –, pour ses analysants et pour quelques-uns qui ont eu la chance de croiser sa route. Ce volume a pour ambition de présenter au public un Lacan changé en lui-même par des témoignages personnels, qui ne le métamorphosent pas en saint de vitrail, mais tout de même le dédiabolisent. Un hors-série sans exégèses savantes de la doctrine, dédié à le rendre vivant. D’où son titre : Lacan Redivivus.
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Laissez-les grandir !
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Le corps pris au mot
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Notre monde porte l'image du corps au zénith... et au coeur de nos préoccupations. Le diktat du « bien-être » forge un mirage de bonheur. Il faut paraître tonique, stylé, en bonne santé, le corps doit être maîtrisé et s'exhiber. Cet idéal a un envers, le « stress », voire l'angoisse qui s'éprouve dans le corps. On dit que la psychanalyse ne s'intéresserait qu'à l'inconscient, et pas au corps. Hélène Bonnaud met ce malentendu à l'épreuve de la clinique : pour la psychanalyse, notre corps est touché, affecté par la parole. Honte, inhibitions, maladies, peurs, boulimie, anorexie, douleurs, addictions en signalent l'impact. Le psychanalyste prend le corps au mot. Il interprète son dis-corps. Là se découvre ce que dit le corps parlant, ce qu'il veut. Les cas cliniques présentés éclairent comment chacun traite son corps, en parle, l'habite, en jouit. Faire avec son corps appelle l'invention.
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Le désir foudroyé.
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Le traumatisme évoque le choc, la blessure et aussi l'angoisse, les cauchemars, les symptômes, le suspens du désir... Comment en sortir ? La victimologie fait équivaloir traumatisé et victime. Ouvrant une autre perspective, la psychanalyse suppose toujours un sujet derrière la victime. Plutôt que l'événement même, elle souligne ce que le sujet en fait. Nul autre que lui ne saura mieux dire le réel qu'il a rencontré, brutal, inassimilable. Cerner son implication dans sa souffrance restitue au sujet sa part de responsabilité et, par là, son désir. S'arracher au statut social de victime, faire l'hypothèse de l'inconscient, déchiffrer son symptôme demande du courage. Sonia Chiriaco illustre par des cas cliniques combien l'expérience subjective du trauma est toujours singulière et comment l'expérience analytique permet à chacun d'inventer la solution qui lui est propre pour sortir de son impasse.
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Mode de jouir au féminin
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Alors que les femmes s’affirment sur la scène du monde et que les catégories sexuelles se multiplient, la psychanalyse met au jour que le féminin n’est pas réductible à des données biologiques ou culturelles. Ce livre explore le féminin hors genre et au-delà du fantasme. De dits d’analysants, il extrait quelques expériences de jouissance. La sexualité féminine, « continent noir » de la psychanalyse freudienne, est mystère. De ce trou noir, Marie-Hélène Brousse fait surgir des effets de savoir. Le vide situe un érotisme propre au féminin. Elle précise ici l’avancée de Lacan isolant une jouissance autre que phallique, non localisée, indicible, qui a des affinités avec l’infini. Le féminin est un mode de jouir qui toujours surprend les êtres parlants quand ils l’éprouvent, une jouissance hors sens, hors loi, mais pas hors corps. Marie-Hélène Brousse Psychanalyste à Paris, membre de l’École de la Cause freudienne et de l’Association mondiale de psychanalyse.
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12.00 €
Neurologie versus psychanalyse
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Hervé Castanet NEUROLOGIE VERSUS PSYCHANALYSE La thèse neurobiologique : l’être humain est un cerveau, le cerveau est une machine à traiter de l’information. Logeant toute causalité dans le cerveau, cette thèse réduit l’être parlant au silence d’un organe. Aujourd’hui hégémonique, cette thèse prétend s’imposer à toute conception humaine et sociale, à la psychanalyse et à tous ceux qui y puisent une orientation, elle légitime la mise sous tutelle administrative des pratiques de la parole, elle postule le tout neuro. À l’endroit de cette idéologie, notre opuscule livre un combat épistémologique, concept contre concept. Car la psychanalyse, elle, fait valoir l’énonciation du sujet : celui-ci dit ce qui cause son tourment, le réel de son symptôme, qui emporte désir, amour et jouissance. HERVÉ CASTANET Professeur des universités, membre de l’École de la Cause freudienne et de l’Association mondiale de psychanalyse, il est psychanalyste à Marseille et a publié une trentaine de livres, dont Homoanalysants et Quand le corps se défait (Navarin/Le Champ freudien, 2013 & 2017).
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Ornicar ? 53. L'inconscient encore, sa vérité, son réel
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Notre époque remet en question la vérité, se perd dans les affres de la post-vérité. La psychanalyse, elle, continue de faire référence à la vérité-refoulée, inconsciente, d'un désir méconnu. Pourtant la psychanalyse ouvre aussi sur une remise en question de la vérité. L'inconscient avec Lacan n'est pas seulement le lieu d'un message sur une vérité méconnue de l'histoire du sujet, il est aussi celui de la commémoration de la rencontre avec le trauma. Les traces traumatiques relèvent du réel et non plus de la vérité - du réel au sens de la psychanalyse, le réel pulsionnel. Ornicar? 53 se déploie autour de l'événement traumatique et de ses effets pour le sujet entre vérité et réel. Il explore le «décrochage du vrai et du réel» en psychanalyse (Jacques-Alain Miller). La littérature quand elle est réponse au trauma nous enseigne. Avec Philippe Lançon et Le Lambeau, l'écriture devient réponse à ce réel inassimilable. - Clotilde Leguil, rédactrice en chef. Avec un inédit de Philippe Lançon
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Ornicar ? 54 Consentir
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Quelle entrave oppose-t-on aujourd’hui au désir de qui voudrait avoir une relation abusive avec telle femme, tel homme, tel enfant ? Les cas récents d’abus sexuel ne manquent pas. Évidemment la nécessité du consentement du partenaire semble faire consensus, du moins juridique, le Droit (d’un lieu, à une époque) définissant l’âge de la minorité sexuelle. Ornicar? 54, dédié au thème « Consentir », prend du champ pour interroger : Qu’est-ce que le consentement ? d’où vient-il ? Est-il nécessaire ? suffisant ? Vrai ou illusoire ? Une analyse philosophique, juridique, historique et une lecture psychanalytique éclairent ici l’usage contemporain de cette notion. Comment définir au plus juste un attentat sexuel ? Un parcours minutieux, de Freud à Lacan, de la notion de traumatisme sexuel, oblige à chambouler notre conception de la relation de cause à effet (Jacques-Alain Miller). Le consentement est au coeur de la réflexion éthique dans le champ de la relation entre les sexes.
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Ornicar ? 55 - Les bas-fonds
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« Les bas-fonds », l'expression appelle d'emblée l'imaginaire qui les constitue : l'envers d'une société, sa part maudite réelle ou fantasmée. C'est aussi un nom d'époque, celle de l'Europe bouleversée du XIXe siècle. Pour autant, les histoires, la vie des hommes dits « infâmes » ont-elles cessé de nous hanter ? Le contexte n'est plus celui des « mystères » de Paris, mais le débat sur les dessous de notre société n'a pas cessé. Simple rémanence sous de nouveaux noms : SDF, invisibles, vies minuscules, etc. ? En un temps où le sublime d'antan a chuté, à l'époque sans nom de toutes les ségrégations, quel rapport entretenons-nous avec la part sombre, voire menaçante de l'humanité ? Refoulement ? Rejet radical ? La psychanalyse propose de se déprendre de ce qui fascine dans la pauvreté, le crime, les misérables, etc., pour dénuder le vrai statut à donner à l'objet « rebut », « déchet ». En somme, Ornicar ? 55 cherche à apprendre de la lumière des bas-fonds.
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ORNICAR ? 56 - Dire
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Ornicar ? 56 – Dire s./dir. Jacques-Alain Miller et Deborah Gutermann-Jacquet Suffit-il de dire « Je suis » pour être ? Qu’est-ce qu’un dire qui fait acte ? Ce numéro d’« Ornicar ? » explore la pluralité des manières de dire, à travers les époques et les discours : de l’Antiquité romaine, où « n’agit que le dire », à l’idéal d’« autodétermination » de certains contemporains rêvant de se signifier sans médiation de l’Autre. Telle parole de l’Autre (père, mère, etc.) peut prendre une valeur déterminante pour le sujet, parfois à son insu. Si la parole a un pouvoir, comment accède-t-elle au statut d’un dire qui compte ? Lacan distingue ce qui « se dit » et le « dire ». Le pari de la psychanalyse est de faire fond sur la puissance de la parole pour interpréter : produire un « dire », porté par une énonciation, apte à dépétrifier, à faire chuter les identifications mortifiantes avec lesquelles le sujet se défend de la vie. Découvrons les richesses du dire dans les facéties de la Renaissance, la « disputatio » médiévale, le « flow » des rappeurs et son usage dans la psychanalyse.
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Ornicar ? 57 – Croire
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Ornicar ? 57 - Croire Ce 57e numéro d’Ornicar ? met au travail ce que c’est que « croire ». Au-delà et en deçà de la croyance, croire ne désigne pas seulement un acte de foi ou une attitude ; c’est un rapport à la vérité, à la parole, à l’Autre, au doute, au monde, en somme. Aussi, Ornicar ? s’intéresse au retour du religieux et au statut du croire dans les trois monothéismes, mais aborde aussi ce que c’est que croire à l’histoire, aux mythes, aux démons, à l’Autre et encore aux discours. À l’heure des fake news et dans une ère qui tourne le dos aux traditions, aux institutions d’hier et dit adieu au Père universel, qu’est-ce qui spécifie le croire aujourd’hui ? David Lemler, Pierre Manent, François Hartog, Rémi Brague, Danièle Hervieu-Léger, Yana Grinshpun, Jacques-Alain Miller contribueront, avec d’autres, à éclairer ce qui fait la sève du croire, d’hier à aujourd’hui.
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Ornicar ? 58 - Mourir
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« Ornicar ? », après « Dire » et « Croire », poursuit avec « Mourir ». Les débats sur l’euthanasie ou sur le droit de choisir sa mort, le retour de la violence de guerre font l’actualité de la question de la mort. Toujours là, pour chaque vivant, elle se présente sous des masques différents en fonction des lieux, des temps ou encore de l’échelle envisagée, collective ou individuelle. « Ornicar ? » 58 se penche sur les dimensions symboliques, imaginaires et réelles de la mort – réel au sens de Lacan, à savoir l’impossible. Pour ce numéro 58, « Ornicar ? », revue de psychanalyse ouverte aux champs de savoir, voyage de la Grèce archaïque à l’époque contemporaine. Les contributions d’historiens, philosophes, chercheurs en littérature ou en sciences politiques, psychanalystes abordent notamment : « mourir à la guerre », « marcher à l’échafaud », « survivre à sa mort » (du XIXe au transhumanisme), « mourir au théâtre ou dans le roman policier », et encore, « l’immortalité », « La Disparation » (Pérec), « la mort volontaire »... Jacques-Alain Miller nous invite à faire retour, à partir de la fin, sur la question du commencement. La fin d’une analyse, dit-il, se déduit de son début. « À la fin c’est toujours la mort qui gagne », disait Staline à la façon de La Palisse, avec un accent de fatalité que la psychanalyse ne partage pas, malgré sa force d’évidence. Lacan énonce : « La mort est du domaine de la foi. »
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Ornicar? 52 Dark Continent.
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« La psychanalyse doit son endurance étrange à l'accès qu'elle donne au réel de l'existence » affirmait Jacques-Alain Miller en 2003. Cet accès que la psychanalyse donne au réel de l'existence, qui n'est pas le réel de la science, est ce que la revue Ornicar ? entend faire résonner, transmettre et démontrer. En 2018, Ornicar ? 52 est dédié à la féminité, sujet brûlant aux incidences à la fois clinique et politique. Son titre, Dark Continent, rend hommage au mystère de la féminité. Freud a pu qualifier la sexualité féminine de dark continent pour la psychanalyse ; Lacan a décidé de faire la lumière sur ce continent noir. Alors que les études de genre défendent une approche politique de la féminité depuis la question de la domination masculine, Lacan nous introduit à une autre dimension de la féminité, qui a toute sa valeur au XXIe siècle. Ce numéro 52, placé sous le signe des ailes noires du désir d'Annette Messager, fait une place à la féminité comme expérience de l'étrangeté et s'interroge sur une époque, celle des hashtags et des passions de l'être devenues digitales, qui croit avoir tout dit sur les femmes et qui continue peut-être sans le savoir de garder la bouche cousue sur ce qui ne peut se dire. Il revisite la conception lacanienne de l'amour et les parcours tragiques des grandes héroïnes du Séminaire de Lacan. Ornicar ? 52 interroge les nouveaux usages du Nom-du-Père par les femmes alors que la procréation médicalement assistée oblige à repenser les conditions de la transmission. Il démontre aussi le nouvel usage du Nom-du-Père par les filles. Et bien d'autres surprises encore. Nous n'avons pas fini de tirer toutes les conséquences de la lettre mystérieuse et troublante que Lacan nous a laissée pour déchiffrer notre monde. Messager de la féminité, Lacan a ouvert la voie à un autre discours sur les mystères du continent noir. - Clotilde Leguil, rédactrice en chef
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