
Alice Diamond et les Quarante Éléphants
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"Nommées d'après le quartier ""Elephant and Castle"" où elles opéraient, les Quarante Éléphants furent uniques dans l'histoire du crime britannique : la seule organisation criminelle constituée uniquement de femmes. Dans le Londres du début du 20e siècle, elles arrivaient dans les grands magasins, élégamment vêtues, en taxi ou en limousine, et repartaient alourdies de butin dissimulé dans leurs vêtements. Fondées par la ""reine des voleuses"", la modèle de peintre Mary Carr, les Quarante Éléphants connurent leur apogée sous la direction d'Alice Diamond. L'aînée de huit enfants, élevée dans une maison de travail pour indigents, Alice devint chef d'une entreprise criminelle audacieuse. Brian McDonald retrace les histoires d'Alice Diamond, aussi à l'aise dans une rixe qu'en société, de sa protégée Shirley Pitts, enterrée dans une robe coûtant 5000 livres qu'elle avait omis de payer, et de toutes leurs complices, dans un Londres où les plus grands excès côtoyaient la plus grande pauvreté."
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21.00 €

Apprivoiser le renard
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En 1959, en Sibérie, le biologiste Dmitri Beliaïev conçut un projet d'une grande ambition : reproduire en quelques décennies le processus de domestication par lequel l'être humain fit du chien un animal de compagnie et de travail. À partir de quelques dizaines de renards pris dans des fermes de fourrure en URSS, Beliaïev et son équipe entreprirent de conduire l'évolution accélérée qui ferait de leurs descendants des animaux dociles et affectueux, préférant de façon innée la compagnie de l'homme. Ainsi, en moins de soixante ans, les scientifiques soviétiques reproduisirent le chemin menant du loup au chien, qu'on estime avoir duré 15 000 ans. En 1985, à la mort de Beliaïev, Lyudmila Trut, directrice de l'équipe et co-auteure du livre, prit la relève. Elle raconte l'aventure scientifique, politique et humaine qui créa et de protégea ces renards malgré les changements qui bouleversèrent la Russie.
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21.00 €

Avec Zola en Angleterre
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Le 13 janvier 1898, le quotidien L’Aurore publie une lettre ouverte d’Émile Zola au président de la République fustigeant la malhonnêteté des accusateurs d’Alfred Dreyfus. Le contenu enflammé de cet article lui assure un succès immédiat, attirant l’ire du ministre de la Guerre, qui intente un procès en diffamation à Zola. Il se conclut par la condamnation de Zola à 3000 francs d’amende et un an de prison. Le 18 juillet 1898, seul et sans bagage, Zola traverse la Manche. Il s’installe en secret dans la campagne du Surrey, aidé d’Ernest Vizetelly, son éditeur anglais. Zola déguisé visite l’Angleterre, écrit et reçoit famille et amis. Partagé entre la colère contre la Justice et la satisfaction d’avoir relancé l’affaire Dreyfus, il reste certain, comme il l’écrit, que "la vérité est en marche et rien ne l'arrêtera". Dans "Avec Zola en Angleterre", Vizetelly, ami de longue date de Zola, raconte de façon intime et vivante cet exil méconnu de l’un des plus grands romanciers français.
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18.00 €

Constance Markievicz
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Au tournant du 20e siècle, l'Irlande était le terrain tumultueux d'un nationalisme et d'un désir d'indépendance grandissants ; depuis plus de quatre siècles, les irlandais étaient sous le joug de propriétaires terriens de d'un vice-roi colonial anglais. Les mouvements constitutionnels s'étant vus entravés par le Parlement, beaucoup d'Irlandais se tournèrent vers l'idée de la rébellion armée comme seule échappatoire possible à leur assujettissement. C'est dans ce contexte que Constance Markievicz (née Gore-Booth), fille de l'aristocrate anglo-irlandais Henry Gore-Booth, reçut son éducation politique, d'abord comme suffragette pendant ses études de peinture à Londres et à Paris, puis comme indépendantiste irlandaise. Tour à tour combattante dans l'insurrection de Pâques 1916, condamnée à mort par les Anglais puis première femme élue au parlement britannique, ministre du premier gouvernement de l'Irlande libre, Constance Markievicz fut toujours au centre des événements de son époque.
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20.00 €

Dix ans à Alcatraz
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Criminel aguerri après une adolescence tumultueuse, Jim Quillen a déjà été écroué plusieurs fois quand, en août 1942, à vingt-deux ans, il s’évade de la prison californienne de San Quentin. Bientôt rattrapé par le FBI, il est de nouveau arrêté et condamné à quarante-cinq ans de réclusion dans une institution qui se vante d’être à l’épreuve de toute fuite : le pénitencier fédéral d’Alcatraz, dont il devient le plus jeune prisonnier. Pendant dix ans, il porte le matricule 586, à deux kilomètres à peine de San Francisco, mais séparé de la ville par un bras de mer que les autorités jugent infranchissable. Il est finalement transféré de nouveau à San Quentin en 1952 et y reçoit une formation de manipulateur en radiologie, métier qu’il exerce à sa sortie de prison en 1958. En 1991, il publie des mémoires racontant cette étrange décennie dans la plus fameuse prison des États-Unis. Il y décrit la vie quotidienne, passée pour beaucoup dans une cellule d’un mètre cinquante sur deux, l’organisation carcérale conçue, selon lui, pour briser tout espoir chez les criminels les plus obstinés, et les prisonniers notables qu’il y vit. Il invite le lecteur à rencontrer, entre autres, le bootlegger et braqueur de banques George « Mitraillette » Kelly, le meurtrier, souteneur et ornithologue autodidacte Robert Stroud (surnommé l’« homme aux canaris » et représenté par Burt Lancaster dans Le Prisonnier d’Alcatraz) et les meneurs de la tristement célèbre « bataille d’Alcatraz », une tentative d’évasion qui conduisit en 1946 à un siège de l’île où elle fut bombardée depuis la côte.
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21.00 €

L'Honneur du bourreau
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Le père de Frantz Schmidt, Heinrich, était un simple forestier bavarois quand le seigneur local voulut pendre trois hommes. Suivant une vieille tradition, il choisit Heinrich dans la foule et lui ordonna de les exécuter. Dès lors, tous les Schmidt furent maudits, condamnés à pratiquer le métier infamant de bourreau. Frantz travailla avec son père dès son enfance, entra dans la confrérie des bourreaux et fut recruté en 1578 comme bourreau de la ville impériale de Nuremberg. Il y exécuta plus de trois cents personnes et en tortura bien d'autres au cours d'une carrière de quarante-cinq ans. Frantz était loin d'être un bourreau ordinaire. Lettré, il tint un journal pendant toute sa vie. Ostracisé, il voulut épargner l'opprobre à ses enfants. Autorisé à pratiquer la médecine, il soigna plus de dix mille personnes. À partir du journal de Frantz Schmidt, Joel Harrington raconte de façon vivante comment il tâcha de s'élever au-dessus d'une tâche monstrueuse.
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21.00 €

La Bibliothèque de Staline
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Dans l’imaginaire collectif, Staline est un tyran brutal et pragmatique, coupant le noeud gordien du premier Politburo pour s’imposer face aux intellectuels et idéalistes qui avaient été ses camarades lors de la révolution de 1917. Il est rarement souligné qu’il était aussi un fervent idéologue et un lecteur vorace, qui s’imposait un minimum de 300 pages par jour. Après l’attaque cérébrale qui l’emporta en 1953, il laissa une bibliothèque comprenant plusieurs dizaines de milliers de livres —dispersés entre son bureau du Kremlin et ses datchas — lourdement annotés de ses commentaires souvent véhéments. À travers ses choix de lecture, incluant aussi bien les ouvrages attendus de politologie et de stratégie que des intérêts plus arcanes tels que l’hypnose ou les maladies vénériennes, et les jugements crus qu’il nota dans les marges de sa collection (« Balivernes ! » « Crapules ! »), Geoffrey Roberts dresse un portrait intellectuel de l’ancien séminariste et poète devenu dictateur qui révèle ses préoccupations les plus intimes. On y découvre un homme obsédé par l’idée de se parfaire, possédant des opinions parfois informées et parfois péremptoires sur tous les domaines de la connaissance humaine, au goût littéraire très arrêté et désireux de participer à presque tout ce qui se publiait en URSS. La Bibliothèque de Staline, grâce à un travail documentaire inédit, offre un éclairage tout à fait nouveau sur l’érudition, les contradictions et les extravagances d’une des figures qui transformèrent le 20e siècle.
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20.00 €

La Désenchantée
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Si Zeyneb Hanoum — nom de plume de Hadidjé Zennour, fille du ministre des Affaires étrangères du sultan ottoman Abdülhamid II — reçut une éducation plus étendue que la plupart de ses concitoyennes, ce n’était certes pas pour encourager son indépendance d’esprit, mais plutôt pour en faire un meilleur parti pour l’élite de l’Empire. Toutefois, cette ouverture sur le monde, alliée à sa forte volonté, la poussa à se rebeller contre le sort qui lui était destiné et à jeter un regard critique tant sur sa propre culture que sur celles qu’elle connut ensuite. En 1904, elle rencontra à Istamboul Pierre Loti, qu’elle fascina tant qu’il en fit l’une des héroïnes de son roman Les Désenchantées ; cette amitié, avec la brutalité croissante du régime hamidien, lui inspira le plan de fuir l’Empire ottoman pour la France, ce qu’elle fit en 1906. Accompagnée de sa soeur, elle participa à la vie mondaine et intellectuelle de Paris et elle entretint une importante correspondance avec des figures telles que la journaliste britannique Grace Ellison. C’est cette dernière qui la poussa à publier ses souvenirs européens (dont Grace Ellison fut la préfacière), où elle observe avec sagacité et humour les conditions respectives des femmes turques et européennes, les stéréotypes orientalistes dont on l’affuble et les moeurs étranges des Parisiens. Son témoignage, publié pour la première fois à Londres en 1913 et inédit en français, conserve une modernité frappante, n’épargnant ni l’Orient, ni l’Occident dans sa critique de toute entrave à la liberté.
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15.00 €

La Première Famille
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Giuseppe Morello, un meurtrier et voleur de bétail originaire de la petite ville de Corleone en Sicile, arriva à New York en 1892 comme des milliers de ses compatriotes. Amoral, intelligent, plongé dans le monde d'extrême pauvreté et d'opportunités qu'étaient les communautés d'immigrants récents aux États-Unis, Morello allait former la première des organisations criminelles qui deviendraient immensément célèbres sous le nom de mafia. La carrière de Morello, devenu « boss des boss », jusqu'à son meurtre en 1930, suivit la naissance de la mafia moderne, de fraternités de faible ampleur inspirées des pratiques siciliennes à des organisations professionnelles du crime, rendues prospères par la prohibition. Mike Dash, autour de Morello, peint aussi le New York misérable et tumultueux du début du 20e siècle avec un détail remarquable tiré d'innombrables documents de police, rapports du service secret et témoignages d'époque.
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24.00 €

Le Cirque De Satan - Debauche, Police Et Corruption A Manhattan
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Le Cirque de Satan, à travers l'histoire d'un lieutenant de police corrompu, dresse le portrait du quartier dangeureux et extravagant qui florissait au coeur de New York au tournant du vingtième siècle. Dans les années 1910, à New York, entre la Cinquième et la Septième Avenue, il existait une incroyable cour des miracles : prostitution, jeux illégaux et crime organisés y proliféraient, mais également les théâtres, les music halls... Ce quartier était surnommé le tenderloin (filet de boeuf) par les policiers, qui y recevaient des pots-de-vin conséquents, et le Cirque de Satan par les ligues de vertu. En 1911, Charles Becker est nommé chef de l'une des trois brigades des moeurs de New York, avec pour mission explicite de mettre de l'ordre dans les quartiers rouges de New York. Becker est rapidement entraîné dans des pratiques de plus en plus douteuses dans le Cirque de Satan.
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24.00 €

Le Livre des géants
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Qu'il s'agisse des titans de la mythologie grecque ou des Jötunn du folklore scandinave, les géants ont une place fondamentale dans l'imaginaire collectif. Alliés ou adversaires, ils se trouvent sur le chemin des héros légendaires et littéraires du monde entier. À travers les histoires de géants, c'est souvent celles de nos origines, telles que les ont imaginées nos ancêtres, que nous découvrons, comme dans le combat primordial opposant les dieux grecs ou nordiques à des forces plus anciennes et plus sauvages, ou celui, chez les Mayas, qui voit l'être humain triompher de Vukub-Cakix, symbole de la nature indomptée. 'Le Livre des Géants', réunissant une vaste sélection de ces récits, illustre autant les points communs de notre fascination pour les géants que leurs spécificités selon les cultures. C'est aussi, avant tout, l'évocation d'un monde encore fantastique, où l'on pouvait se figurer des créatures mystérieuses et imposantes dans chaque forêt ou montagne inexplorée.
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20.00 €

Le Maitre des Corbeaux
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Un homme a, selon lui, le travail le plus étrange au Royaume-Uni : Christopher Skaife, le maître des corbeaux de la tour de Londres. Centre emblématique de Londres, siège de la monnaie royale et trésor des joyaux de la couronne, la tour abrite en permanence une petite population de corbeaux. Ils sont nourris et soignés par la garde d'honneur de beefeaters qui y habite. La tradition veut que si les corbeaux venaient à disparaître, le royaume s'effondrerait. Le maître des corbeaux garantit que cela n'arrive jamais. Après une longue carrière militaire, Skaife s'occupe depuis huit ans des sept corbeaux de la tour, qu'il considère comme ses amis. Skaife raconte de façon très personnelle sa relation avec ces grands oiseaux intelligents, mais obstinés et imprévisibles, et les efforts parfois dangereux qu'il entreprend pour les protéger. À travers ses tâches quotidiennes, il dévoile le folklore, l'histoire et les superstitions entourant ces oiseaux et leur illustre demeure.''
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19.00 €

Le Pont D'Andau
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Le Pont d'Andau raconte l'histoire de la tentative de révolution des Hongrois à Budapest en 1956, sauvagement écrasée par les Russes. De très nombreux Hongrois réussirent à s'enfuir en Autriche, pays limitrophe. Ils passèrent surtout par un petit pont oublié, le pont d'Andau.
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20.00 €

Le Violon de Lev
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Pendant un concert dans une petite ville du pays de Galles, Helena Attlee est captivée par le son d’un violon dont le timbre est différent de tous ceux qu’elle a entendus auparavant. Elle rencontre le musicien, qui joue dans un grand orchestre britannique ; son violon a appartenu à un Russe nommé Lev et a peut-être été fabriqué dans la ville italienne de Crémone, lieu de naissance du célèbre luthier Stradivarius. Quoique le violon soit usé et dépoli, sa voix est clairement unique. Pourtant, experts et commissaires-priseurs l’ont jugé sans valeur. Ce mystère fascine l’auteure, qui, voulant en savoir plus sur les principes de fabrication des instruments de la Renaissance, se rend en Italie, à Oxford et à Paris, pour interroger des spécialistes de divers domaines au sujet du violon de Lev et de l’histoire du violon en général. Cette biographie d’un instrument donne vite lieu à une discussion plus large sur la politique et l’économie des lieux qu’Helena Attlee traverse : chaque matériau du violon éclaire les échanges du début du monde moderne — de l’épicéa rouge, bois des Alpes déjà rare et régulé au 18e siècle, à l’ébène des violons baroques, importé d’Inde, d’Afrique ou d’Asie, car impossible à cultiver en Europe. Son enquête lui révèle également le double visage du violon, instrument qu’on trouve aux mains des communautés juives et roms les plus démunies (auxquelles le violon de Lev appartint sans doute) comme dans les orchestres princiers. De Crémone en Italie à Rostov en Russie, en passant par Venise et Florence, Helena Attlee découvre une histoire qui va bien au-delà de la valeur de l’instrument qui avait suscité son enquête et nous révèle les mondes divers des sculpteurs, ébénistes, musiciens, compositeurs, marchands et exilés qui vivent du violon depuis plus de trois siècles.
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20.00 €

Les Actrices du Grand Siècle
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Les noms de Molière, Racine, Corneille et d'autres sont emblématiques de l'âge d'or du théâtre français, aux dix-septième et dix-huitième siècles ; mais on omet souvent les acteurs et actrices avec lesquels ils travaillaient et parfois vivaient, et pour lesquels ils écrivirent certains des rôles les plus célèbres du répertoire français. "Les Actrices du Grand Siècle" répare cette omission en présentant les portraits des actrices les plus notables de cette époque, à la fois dans leurs vies artistiques riches et dans leurs vies personnelles souvent tumultueuses, partagées entre les milieux interlopes de la scène et ceux, prestigieux, de la cour. On y découvre, entre autres, la relation fructueuse mais agitée entre Armande Béjart et Molière ; comment Marie Champmeslé, admirée de Boileau et de La Fontaine et l'une des premières sociétaires de la Comédie-Française, aida au succès des plus grandes tragédies de Racine, avant qu'il ne la rejette à cause du scandale de leurs relations adultères ; ou encore la rivalité d'Adrienne Lecouvreur, admirée de Voltaire au-dessus de toute actrice, avec la duchesse de Bouillon, qui causa peut-être sa mort. Au-delà des détails de leurs vies, Hugh Noel Williams révèle le statut ambigu des actrices du Grand Siècle, encensées par les intellectuels et les nobles pour leurs talents et leur culture, mais condamnées par l'Église (peu eurent droit, par exemple, à un enterrement religieux) et en marge de la société respectable qu'elles divertissaient. Le livre leur rend leur place essentielle dans la création de nos oeuvres les plus admirées. -- Hugh Noel Williams (1870-1925) était un historien et écrivain anglais éduqué à Oxford, auteur notamment de biographies de Mme de Montespan, Mme de Pompadour et de la reine Margot.
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20.00 €

Les héroïnes du SOE
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En 1940, pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Britanniques établirent une organisation qui, selon Churchill, visait à « mettre l'Europe en feu ». Les agents du Special Operations Executive, « l'armée secrète de Churchill », furent envoyés partout en Europe pour obtenir des informations, saboter les positions allemandes et organiser les réseaux de résistance. La section F du SOE, peut-être la plus illustre, agissait en France occupée. Vers 1942, le SOE avait un besoin urgent de nouvelles recrues qui n'éveilleraient pas les soupçons des Allemands
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21.00 €

Les Impératrices de Rome
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En 27 av. J.-C., lorsqu’Octave devient l’empereur Auguste, la république romaine prend fin et les hommes plébéiens et patriciens perdent une partie du pouvoir qu’ils exerçaient — mais le changement de régime et l’évolution culturelle au contact des civilisations conquises représentent une opportunité pour les femmes, dont la place dans les moeurs romaines était jusqu’ici subalterne. Exclues du Sénat et du monde politique traditionnel, certaines femmes ambitieuses peuvent accomplir leurs ambitions par le biais de la cour impériale, où, en tant que compagnes, soeurs, mères et conseillères d’empereurs, elles influent profondément sur le cours de l’histoire de l’Empire. Qu’elles soient gestionnaires habiles épaulant les empereurs éclairés comme Livie, complices des crimes impériaux comme Poppée ou conquérantes aspirant au pouvoir suprême comme Zénobie ou Victorine, les impératrices contribuèrent pendant toute l’histoire de l’Empire à sa prospérité ou à sa décadence. Certaines, comme la Syrienne Julie Mamée, épouse de Septime Sévère et mère de Septime Alexandre, sont régentes de fait, tâchant d’asseoir leur dynastie durablement sur le trône impérial ; d’autres, comme Agrippine la Jeune, mère de Néron, préfèrent oeuvrer en secret dans les coulisses de la politique romaine. Patriciennes ou femmes du peuple, c’est souvent uniquement par leur intelligence et leur ambition qu’elles parviennent à leur position à la cour. "Les Impératrices de Rome" dresse les portraits de chacune et montre que, quoiqu’elles aient souvent été décriées par les chroniqueurs romains, elles furent les architectes souvent invisibles de certaines des plus grandes réalisations de leur civilisation.
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21.00 €

Ma vie avec Bonnie & Clyde
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En 1933, au coeur de la Grande Dépression, Bonnie Parker and Clyde Barrow commencent leur cavale à travers les Etats-Unis. À vingt-quatre ans, Clyde est déjà un criminel endurci. Bonnie, d'un an plus jeune, l'a suivi pour échapper à la misère de sa vie au Texas. Ils sont bientôt rejoints par le frère aîné de Clyde, Buck Barrow, et sa femme Blanche. La police aux trousses, ils se lancent dans une fuite en avant forcenée, braquant et tuant sur leur passage. Ils sont persuadés que leurs jours sont comptés. Ils ont raison : Bucke est blessé et capturé et, en mai 1934, Bonnie et Clyde sont pris dans une embuscade et criblés de balles. Arrêtée en même temps que Buck, Blanche est condamnée à dix ans de prison et mène une vie paisible après sa peine. Les mémoires qu'elle a écrits pendant son incarcération ne deviennent publics que longtemps après sa mort. Elle y donne un témoignage inouï de l'intimité du plus célèbre couple criminel américain.
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21.00 €

Prisons et prisonnières
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Constance Bulwer-Lytton, fille de l'ancien vice-roi des Indes et soeur d'un membre de la chambre des Lords, n'avait rien qui la prédisposait à l'activisme. Pourtant, à partir de 1908, combattit âprement au côté des suffragettes de la Women's Social and Political Union pour que les femmes britanniques obtiennent le droit de vote, et fut à plusieurs reprises incarcérée, y compris dans la sinistre prison d'Holloway. Dans ce livre, elle raconte le courage et la détermination des suffragettes face à la répression de l'État, qui leur permit à terme de triompher.
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21.00 €

Quelque humeur empoisonnante
BC
En 1672, pendant le règne de Louis XIV, une liasse de lettres est découverte. Écrites par la marquise de Brinvilliers, elles révèlent une affaire criminelle invraisemblable : non contente d'avoir empoisonné son propre père afin d'en spolier la fortune, la marquise y reconnaît également avoir tué ses deux frères pour être l'unique héritière. Elle est exécutée puis brûlée, et, selon les mots de Madame de Sévigné, "quelque humeur empoisonnante" se saisit de Paris. Nicolas de La Reynie, le premier lieutenant général de police de Paris, est chargé par le roi d'enquêter non seulement sur l'affaire, mais aussi sur une épidémie supposée d'empoisonnements, de messes noires et d'autres pratiques occultes impliquant des membres parfois très éminents de la Cour. 'Quelque humeur empoisonnante', qui suit l'enquête de La Reynie, révèle les dessous de cette affaire fascinante et nous plonge dans un monde en transformation, où la torture et la sorcellerie côtoient la naissance de la justice moderne.
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22.00 €

Têtes perdues et Têtes trouvées
BC
Reliques, trophées, objets d'art ou de commerce, avertissements aux criminels ou sujets de recherches savantes, les têtes humaines voyagent souvent longtemps après avoir été séparées de leurs propriétaires. Des étranges conséquences du marché des têtes réduites aux crânes qui rappelaient leur mortalité aux Européens de la Renaissance, Frances Larson explore avec un regard d'anthropologue notre fascination pour les têtes coupées. Elle répond à des questions aussi diverses que : Pourquoi les têtes coupées ont-elles été si longtemps un sujet favori des peintres ? Sommes-nous juste notre cerveau ? Qu'arrive-t-il lorsqu'un peuple en vient à trouver banale la décapitation publique ? Une tête pense-t-elle après avoir été coupée ? Pourquoi ne décorons-nous plus nos maisons avec des crânes ? À travers les cas bizarres, drôles ou tragiques qui y sont présentés, 'Têtes Perdues et Têtes Trouvées' offre un regard original sur une partie captivante de notre corps et de notre culture.
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21.00 €

Thug - La Confrerie Secrete Des Etrangleurs Indiens
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Longtemps considérés comme un mythe, les Thugs étaient une confrérie d'assassins indiens vieille d'au moins deux cents ans quand les Britanniques la découvrirent. Thug raconte leur histoire, avec celle de William Sleeman, l'administrateur qui lutta contre eux malgré le secret qui les entourait et l'arrogance de ses compatriotes. À travers cette confrontation, le livre révèle les tensions et les chocs culturels de la colonisation.
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23.00 €

Un noir rocher au-dessus des ondes
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En 1787, la Bounty, commandée par William Bligh, quitta l'Angleterre pour rapporter de Tahiti des plants d'arbre à pain. Plusieurs des marins avaient déjà navigué avec Bligh, dont Fletcher Christian. La Bounty ne remplit jamais sa mission ; sur le chemin du retour, le navire fut saisi par des mutins menés par Christian. Bligh, avec dix-neuf hommes loyaux, dut entreprendre un périple de plus de six mille kilomètres jusqu'à l'Indonésie. Christian laissa quinze hommes à Tahiti, et, accompagné de mutins et de Tahitiens, s'installa sur la petite île inhabitée de Pitcairn. Isolés, ils créèrent un mélange unique des cultures anglaise et polynésienne. La Bounty fascine, inspirant un poème de Lord Byron, une nouvelle de Jules Verne, deux films⦠À travers les textes de Bligh lui-même, de John Barrow, un homme de l'Amirauté, et de Rosalind Amelia Young, descendante des mutins, 'Un noir rocher au milieu des ondes' offre des perspectives intimes sur cette histoire insolite.
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21.00 €

Vivre pendant la Grande Guerre
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Mary Ethel McAuley, née à Pittsburgh en 1882, arrive en Allemagne en 1915 comme journaliste pour le Pittsburgh Post Dispatch. Elle est l’une des premières femmes correspondantes de l’histoire du journalisme américain, à une époque où leur contribution se limite souvent aux rubriques mondaines, et l’une des rares reporters étrangers à tâcher de décrire la vie des Allemands ordinaires pendant que leur économie est presque totalement accaparée par l’effort de guerre. Elle reste derrière le front jusqu’en 1917, date à laquelle les États-Unis entrent dans la Première Guerre mondiale et les Américains ne sont plus autorisés sur le territoire allemand. Elle publie ce livre rassemblant ses observations à son retour ; son premier tirage est immédiatement saisi par le gouvernement américain, car jugé trop compatissant envers la population allemande. Loin de la propagande opposée de la Triple Entente et de la Triple Alliance, Mary McAuley décrit de façon vivante et concrète le quotidien des civils en temps de guerre : les rations limitées dont ils tirent le meilleur parti, comment ils communiquent avec leurs amis et parents sur le front malgré la censure, comment ils s’habillent, se divertissent, travaillent et voyagent. Elle accorde une attention particulière au rôle des femmes, devenues un pilier majeur de l’économie tandis qu’une large partie des hommes est au front. Elles occupent beaucoup de fonctions jusqu’ici exclusivement masculines : ouvrières, bien sûr, mais aussi postières et coursières en uniformes masculins, conductrices de trams ou de taxis... Le spectre de la guerre plane bien entendu à tout instant, à travers les « gueules cassées » revenant du front, l’ubiquité de la chasse aux espions, contre laquelle Mary McAuley doit se prémunir, et les deux millions de prisonniers de guerre dont la présence est désormais habituelle aux Allemands. Mary McAuley, dans ce livre, offre un regard personnel sur la vie pendant la première « guerre totale » — ses privations, ses tristesses, ses joies et ses étrangetés.
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20.00 €