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À l'extrême de l'écriture de soi

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Rousseau avec les Confessions n’a pas fini d’explorer les profondeurs de son moi, d’autant qu’il ne cesse de connaître de nouvelles souffrances, ou de nouveaux bonheurs. Les Dialogues, les Rêveries sont le fruit d’une démarche d’un auteur qui expérimente diverses formes d’écriture: il se libère de la chronologie; il préfère les coups de sonde du fragment à la continuité du récit. Dans ces expériences extrêmes de la folie et du rêve, il s’interroge et nous interroge sur l’identité, la mémoire, le statut de la littérature, toutes questions qui n’ont cessé de hanter notre xxe siècle et risquent de connaître une acuité toujours plus grande au xxie siècle.

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26.00 €

Bibliothèques d’écrivains

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Espace de travail, de loisir ou d’évasion, la bibliothèque remplit toutes sortes de fonctions pour un écrivain. Elle est un patrimoine matériel qui se construit, se transmet et se disperse, mais aussi un atelier où les lectures, savantes ou sauvages, viennent nourrir la création; enfin elle constitue le lieu d’un réseau de savoirs où se découvrent des filiations, des circulations et des dialogues parfois insoupçonnés. Telles sont les trois facettes des bibliothèques d’écrivains explorées dans ce volume, pour des auteurs de l’époque médiévale à l’époque contemporaine qui ont voyagé en Europe, Amérique et Asie. Ces études interrogent les archives papier ou numériques de figures intellectuelles variées: poètes, linguistes, philosophes, cinéastes ou critiques. Issu d’un séminaire du laboratoire Lexiques, Textes, Discours, Dictionnaires (LT2D) de l’Université de Cergy-Pontoise et d’un colloque co-organisé avec la Bibliothèque nationale de France en 2014, cet ouvrage bénéficie du soutien de

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36.00 €

Ditz des sages hommes

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Les Ditz des sages hommes (vers 1492) constituent la première tentative d’acclimater en français le genre de l’apophtegme. Ce florilège de bons mots traduits pour la plupart des Rerum memorandarum libri de Pétrarque et des Vitae philosophorum de Diogène Laërce dans la version latine d’A. Traversari fut compilé et mis en français par Guillaume Tardif, professeur de rhétorique et précepteur du futur roi Charles VIII. Écrits dans un français vivant, familier et docte à la fois, les Ditz explorent la possibilité d’adapter un ‘illustre français’ à une parole comique qui exalte la sagacité, l’indépendance d’esprit et l’ironie. Leur succès durable au XVIe siècle témoigne de la réussite de cette expérimentation originale.

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19.00 €

Écrivains et artistes en revue

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Au tournant des XIXe et XXe siècles, les petites revues de littérature et d’art ont été e véritables laboratoires d’expérimentation esthétique, mais aussi des lieux de discussion, de débats, d’changes à une echelle internationale. C’est aussi au sein de ces périodiques, qui circulaient travers toutes les grandes villes européennes, que se sont tissées et consolid es les relations culturelles entre la France et l’Italie. Leurs collaborateurs, tels Remy de Gourmont, Ricciotto Canudo, Guillaume Apollinaire ou Giovanni Papini, ont oeuvre de concert à l’émergence de réseaux artistiques et littéraires. Les revues, objets collectifs, hétéroclites, mêlant les genres (poésie, roman, chroniques, critique, beaux-arts) et les médias (texte, illustration, photographie, experimentations typographiques voire musique) sont par nature des lieux de comparaison, de dialogue, de réappropriation, de jonction entre des champs et des espaces culturels différents. L’étude de ces périodiques permet de dévoiler les mécanismes des échanges culturels internationaux dans l’Europe de la Belle Époque. Ce volume collectif, issu de deux Journées d’étude à Padoue et à Paris, offre des pistes pour repenser l’histoire des circulations culturelles entre l’Italie et la France au prisme des revues.

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24.00 €

I cadaveri nell'armadio

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Basculant de Louis-Ferdinand Céline et son Voyage au bout de la nuit - dans la lecture courageuse et à contre-courant proposée par l'écrivain français Philippe Forest - au roman baroque et ses transgressions, puis s'interrogeant sur la théorie du genre à travers les siècles, ce volume réunit une série de contributions de spécialistes du roman pour développer une vision différente de son évolution. L'enquête est menée du point de vue de la rupture avec les schémas traditionnels que le roman a entraînée à certains moments de l'histoire littéraire jusqu'aux écritures contemporaines qui le réinventent aujourd'hui.

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14.00 €

La Divine Comédie traduite en vers français

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La traduction de vingt chants choisis de la Divine Comédie parut en plein courant romantique en 1829, dans la même année que les Orientales de Victor Hugo, au lendemain des Études françaises et étrangèresd’Émile Deschamps. Antoni avait voulu contribuer, pour sa part, à donner ses lettres de naturalisation au grand poète que la nouvelle école plaçait non sans raison parmi ses ancêtres. Il entreprenait d’initier à cette poésie admirable le lecteur français qui l’avait jusqu’alors méconnu. Aussi ne voulut-il que donner, selon ses propres expressions, «une idée du ton et de la manière de Dante». Il s’abstint de notes et de commentaires [...]; il s’attacha uniquement à reproduire, avec une religieuse fidélité, la couleur et surtout l’accent de la poésie dantesque. Ainsi comprise, sa traduction fut une véritable révélation pour le public compétent.(Paul Juillerat)

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31.00 €

La parole de Montaigne

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Dans ses Essais, Montaigne trace de lui-même un portrait complexe, celui d’un gentilhomme engagé dans la vie publique de son temps, d’un homme prudent, cherchant à conserver son intégrité morale et sa liberté au milieu des guerres civiles, d’un écrivain original, créateur d’une langue d’art en français, et celui, plus intime, d’un vieillard malade affrontant avec courage les menaces du temps et de la déchéance physique. Ces portraits, rendus en couleurs vives, servent à représenter un personnage sur le théâtre du monde, dans l’espace littéraire de la mémoire, du jugement et des émotions. Ils incarnent une conception forte des valeurs morales, un humanisme civil, que porte une parole d’autant plus convaincante qu’elle est celle d’un homme de bien et de bonne foi.

Provisoirement indisponible

29.00 €

La tragédie et son modèle à l'époque de la Renaissance entre France, Italie et Espagne

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Les études présentées ici se focalisent sur un aspect fondamental des techniques de translatio, utilisées par les auteurs du XVIe siècle. Par ailleurs, il s’agit de techniques sur lesquelles se base une partie de la poétique de la Renaissance. Le rapport avec le modèle classique est tout à fait central, au niveau de la traduction et de l’imitation, mais surtout au niveau de la réinterprétation. En effet, s’il est vrai que toute traduction au xvie siècle est aussi une réélaboration du modèle tragique ancien, il est vrai, de même, que les limites théoriques entre les définitions de traduction et d’imitation énoncées en France semblent interchangeables, au point que souvent ces mêmes définitions peuvent fonctionner à la fois pour l’une ou l’autre des deux catégories énoncées, étant parfois construites ou opposées sur des acceptions minimales de sens.

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27.00 €

Le corps écrivant

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L’elemento unificante di questo percorso è le corps écrivant, il corpo che scrive, ovvero la convinzione che la poesia scaturisca dalla presenza fisica di un essere che investe nella scrittura la totalità della sua potenzialità sensoriale. Nella poesia francese contemporanea i generi si ibridizzano, le forme si confondono, dando vita a un terreno magmatico nel quale è arduo orientarsi anche per il più esperto conoscitore. Di qui l’attenzione posta in queste pagine, nelle quali si condensa il lavoro di un trentennio di uno dei maggiori specialisti di poesia contemporanea, ad analisi di testi e questioni teoriche (da Valéry a Michaux, da K. White a B. Noël e a vari altri autori), allo scopo di evidenziare come la «forma-senso» della poesia parli soprattutto attraverso la sua forza intrinseca di suono e voce, manifestata dagli occorrimenti fonici e ritmici e dalla loro articolazione nel corpo del testo.

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29.00 €

Le Nouveau Festin de Pierre, ou l’Athée Foudroyé

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Le Nouveau Festin de Pierre est la dernière pièce sur Dom Juan écrite en France au XVIIe siècle, après le chef-d’oeuvre de Molière. Bien que la comparaison avec le Festin de Molière l’ait toujours discrédité, le Nouveau Festin de Rosimond est une pièce remarquable. L’Auteur mélange agréablement plusieurs renvois à une tradition donjuanesque qu’il connaissait très bien, mais il élabore aussi une nouveauté: le triplement de Dom Juan, avec l’introduction de deux amis libertins – Dom Lope et Dom Felix – qui sont aussi les maîtres de débauche pour le protagoniste. Ajoutons les nouveautés scénographiques et le succès international de cette pièce, imitée par Thomas Shadwell en Angleterre, pour accroître l’intérêt de cette édition.

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15.00 €

Le petit monsieur

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Jacques Benoit aborde dans Le petit monsieur un genre ancien: le roman par lettres. À la mode aux XVIIe et XVIIIe siècles, puis devenu de plus en plus désuet, il est presque inconcevable de nos jours. Pourtant, il s’avère un choix d’une efficacité extraordinaire; en effet, dans cette forme littéraire le personnage de Rachel évince l’auteur et le narrateur, puisque c’est elle qui écrit les lettres. Le lecteur, acculé à son seul point de vue, se rend compte, grâce à la présence pourtant muette de l’auteur implicite, que la jeune femme est malheureuse, égoïste, incapable de voir la réalité et d’accepter l’aide des autres, qui se montrent d’ailleurs inaptes à la comprendre et à l’aider. Ainsi Rachel sombre dans son malaise, fait de masochisme, entêtement, désespoir, avec comme victime son propre enfant, un petit enfant sans défense (et sans nom), condamné à une solitude sombre et méfiante, jusqu’à l’anéantissement final.

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14.00 €

Les études grecques de Gustave Flaubert

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Des verbes grecs dans le cahier d’un apprenti helléniste nommé Flaubert, ou les coulisses du métier d’écrivain... Dans le <em>Carnet de travail n°1</em>, dont ce livre propose une analyse approfondie ainsi que l’édition critique et l’édition anastatique, nous trouvons les traces du moment – clairement identifiable dans sa <em>Correspondance</em> – où Flaubert a décidé d’étudier le grec. L’écart entre le rêve d’érudition, qui lui fait endurer le travail quotidien de l’étude minutieuse des textes de Théocrite et d’Aristophane à l’origine de ses notes, et la réalité impitoyable de la médiocrité de sa connaissance de la langue grecque permet de mettre en valeur la dynamique à l’origine de l’inspiration de Flaubert: la difficulté de se confronter à ses propres limites, l’inévitable frustration qui en découle et le besoin de rédemption provoquent un désir de perfection sans limites au moment de l’écriture

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18.00 €

Moralité de Fortune, Maleur, Eur, Povreté, Franc Arbitre et Destinee

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Le livre III du De casibus virorum illustrium de Boccace s’ouvre sur un apologue bien connu: la rencontre puis la lutte entre Paupertas et Fortuna. La moralité éditée ici en est la transposition dramatique, enrichie d’autres personnages et autonome dans l’élaboration de la matière. Avant et après la lutte entre les deux protagonistes, le débat – tour à tour juridique et philosophique, par moments manifestement parodique –, est alerte et serré sur ce qui régit le sort des hommes, en utilisant nos termes, sur la liberté, le destin, le hasard. Inédit, le texte est conservé par un seul manuscrit. L’introduction rassemble nos connaissances au sujet de l’oeuvre, une transposition en français moderne est imprimée à la suite de l’édition, accompagnée de notes philologiques, littéraires et historiques, ainsi que du relevé des caractères codicologiques de la copie. Le volume comporte également les index des mots objet de discussion, des noms propres, des «autorités», des expressions proverbiales

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32.00 €

Traduire l’Aminta en 1632

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Dans la littérature française des XVIe et XVIIe siècles, où l’italianisme est particulièrement important, l’Aminta du Tasse a rencontré un succès tout à fait extraordinaire. Après sa publication en Italie, on commence à l’imprimer en France, on le traduit plusieurs fois, on imite des passages, des personnages, des scènes, on en fait même un plagiat. En 1632, la «favola boschereccia» est traduite par deux écrivains assez remarquables: Rayssiguier et Vion d’Alibray. Nous avons choisi de proposer ici ces deux traductions, parce qu’elles s’insèrent dans le débat provoqué par l’introduction théorique du nouveau genre tragi-comique, qui s’oppose à la vieille tragédie. Cette querelle oppose entre eux Ogier, Mareschal, Chapelain, Mairet... Les deux traducteurs de l’Aminta en 1632 participent à cette querelle, et traduisent le texte italien en appliquant, d’un côté, les nouvelles règles envisagées (Rayssiguier), et, de l’autre, en affirmant la loi de la «fidélité» et du respect de la source, qui

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28.00 €