Apôtres d'opérette

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Aucune histoire jamais

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Bien loin du reste

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Brise dans le miroir

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Sans doute l’une des poésies les plus ambitieuses et les plus originales du XXIe siècle : un seul poème composé de 89 chants de 33 versets. François Thiéry-Mourelet n’a jamais voulu publier d’autre poème que Brise dans le miroir et il a passé plus de 50 ans à l’écrire. Un flux d’images et d’associations sonores pour faire naviguer le lecteur dans une ambiance qui se réclame à la fois d’Homère, de St John Perse, d’Aimé Césaire ou de Dylan Thomas. Cette œuvre mystérieuse et transparente, brutale et douce, est unique, inclassable. Un monument. Une folie.

Comme un coquillage ou l'on entend la mer

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De l'ombre

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Dépôt

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Ce livre est un recueil de 40 divagations, prosaïques, poétiques, oniriques, délirantes, philosophiques, mystiques, imputables à un errant qui s'adonnerait à des déambulations sur des terrains vagues, friches, dépotoirs, camps désaffectés.

Dissection d'une fuite

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Elsa Royer publie son premier roman. C’est un roman en forme de récit d’aventures qui nous entraîne de Paris en Bretagne, des bords de mer à la montagne. A travers le cheminement d’une jeune femme souhaitant rompre avec son passé, sa famille, son amant, le roman nous fait découvrir des personnages singuliers : peintre russe, navigateurs homosexuels, patronne d’hôtel à poigne et en quête d’amour. Sans être à la dérive, la narratrice nous emmène dans son art de la fuite qui est l’art de se découvrir soi-même. C’est un roman enlevé, fort, au style sec et sans détours, au dynamisme échevelé. Elsa Royer signe là un roman générationnel, calé aux préoccupations du temps. C’est un roman du trajet et de la découverte de soi. C’est la narration de la deuxième vie et de la reconstruction. C’est une histoire centrée sur une femme de plus de quarante ans et sa prise en main après l’abandon de soi. Un grand roman féministe et contemporain au style précis.

Du sable à la mer

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Dans une langue épurée, Nelly Froissart s’empare poétiquement des images pour dire la douleur, la guerre et la beauté des exils. Ce sont de courts poèmes, très forts, à la fois limpides et ténébreux.

Fermeture ajournée des zones d'ombre

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C’est à la fois philosophique et poétique d’une grande force d’évocation. Expérience unique d’échanges sans plan préétabli, chaque auteur a travaillé sans connaître les écrits de l’autre. Il en ressort une forme de discussion d’une totale liberté entre un philosophe husserlien et un poète caustique.

Filière de femmes

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Le silence à la mort d’Armand n’était pas que le silence de la mort. C’était une présence résiduelle de la part inavouée dans laquelle il vécut. Tout donnait à penser qu’il y avait un secret. Contrairement aux habitudes des généalogistes, je décidai de suivre la piste des femmes, ces épouses et mères sans importance, pour lancer ma recherche de vérité. Parce que ces lignées féminines sont ignorées et le plus souvent négligées, je supposai que pouvait s’y trouver ce qu’on voulait cacher. Cette recherche a rassemblé sur ma table de travail toute une série de portraits. Des gens maudits et durs qui attendaient que l’on veuille bien les révéler. Bien mieux qu’un secret, je découvris des êtres singuliers, terrifiants parfois ou perdus et cette sève peu commune les liant tous, une sève de vie et de sang, toute l’histoire des forces qui nous sont transmises en une généalogie souterraine et illisible, sauf à tenter de l’écrire. Ces femmes, ces hommes ont changé le cours des vies suivantes.

Firmaman

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Forteresses insulaires

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C’est à la fois philosophique et poétique d’une grande force d’évocation. Un texte à lire au milieu des îles, une déambulation spirituelle, la délectation de l'explorateur et le recueillement de la méditation.

guerroyant

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Le texte offre un point de vue en surplomb sur quelque quarante années d’amitié entre deux hommes. Il est l’occasion, du même coup, de revenir sur ces décennies et le processus de dégradation collective qui les a marquées. Le défunt avait une façon de récuser cette époque qui n’était sans doute pas celle du survivant. Mais par-delà la différence des angles d’attaque, les deux amis ont toujours communié dans les mêmes exigences fondamentales.

Ironiques, ultimes abîmes

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L'acteur

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Cette pièce de théâtre est très contemporaine. Elle met en scène un acteur, un homme, dans un décor minimaliste avec une table et une chaise. Dans ce court monologue, l’acteur parle et parle dans un flux incessant qui va de l’ironie à l’autocritique, de la colère à la douceur, de la malice à la bonté. L’acteur sera toujours acteur, au moment de la fuite des illusions comme de la levée des masques. Il rit, pleure et cabotine en s’interrogeant sur l’échec ou la réussite de sa vie. Proche de l’esprit de Beckett, cette courte pièce est un hommage au non-sens, à la métaphysique et aux questions du quotidien. Le texte d’Hélène Révay, qui est poète et auteur de nouvelles, est ciselé, fin, économe de mots. C’est à la fois « théâtral » et poétique d’une grande force d’évocation car tout nous ramène aux interrogations de la condition humaine dans ses faiblesses et sa force. Cette pièce de théâtre tragi-comique, aux accents burlesques peut convenir à tous les publics, adultes et adolescents à pa

l'immunité merveilleuse

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Dans le constat d’un monde malade, où nous souffrons du même mal, nous à nous-mêmes vilainement substitués, Jean-Pierre Otte crée et partage ses anticorps dans un élan où esthétique et éthique ne font qu’un. L’immunité est dans le recours à l’intime et le désir de se recréer diversement, quand celui qui explore et exploite ses propres possibilités devient l’artiste de sa vie.

L'impasse du salut

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l'ombre et le corps

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Edith en assez d’elle-même. Rien de ce qu’elle est, ne trouve plus grâce à ses yeux et c’est pour cette excellente raison, qu’elle s’est programmé un séjour en Turquie dans une clinique spécialisée en chirurgie plastique. Elle veut s’offrir la beauté, ou plus exactement donner à son pseudonyme Anna, un visage digne de ce qu’elle pense nécessaire pour se dévoiler au monde et à ses lectrices. C’est qu’Anna écrit pour un magazine féminin des histoires d’amour, tandis qu’Edith peine à vivre accrochée qu’elle reste à des imageries définissant autour d’elle les conditions glamours d’une vie sentimentale réussie. Se percevant momentanément différente, se sentant embellie, Edith est prête à abandonner son passé et jusqu’à son nom pour une réalité qui l’arrangerait bien et qu’elle croit idéale... L’ombre et le corps, faut-il vraiment choisir ?

L’exquise sensation du rejet

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La colère des simples

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La fille d'Uzès

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Il espérait quelques jours de tranquillité dans une bergerie pour corriger un manuscrit, mais la rencontre de Lola, une jolie fille, et l’arrivée d’un couple de touristes américains bouscule son emploi du temps. La cinquantaine passée, ayant laissé sa compagne loin d’ici, l’écrivain fantasme et entrevoit une relation passionnelle. Hélas il n’est pas seul à s’intéresser à la jeune femme. Elle maintient la confusion en jouant les allumeuses et l’américain moins scrupuleux la drague sans vergogne. Quand Lola lui confie qu’elle est sa fille, il se voit propulsé parmi ses personnages. Il n’écrit plus un roman, c’est le roman qui l’écrit. Son passé réapparaît. Il a effectivement connu la mère de Lola lors d’un séjour au Mexique.