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Bizaphotofanzine#3

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Emilie Allais nous emporte sur un terrain étrange. Disparaître de la société pour exister sous une nouvelle identité. Ces images font écho à ce phénomène qui nous paraît irréel : renaître pour devenir quelqu’un d’autre. Karine Maussière arpente l’île de la Réunion depuis un an. Elle la photographie, la dessine, la sculpte. Elle nous invite à voir son île en lui donnant une identité protéiforme par la forme, les couleurs, les matières. Elle s’y perd, disparaît, mais s’y complaît. Rachele Cassetta se dit avoir une identité nomade. Entre l’Italie, la France, l’Espagne ou la Grèce, son travail photographique ne parle pas de frontière mais de lien commun. Elle se sent, comme elle dit, « une fille de la Méditerranée », non pas du continent mais de ses horizons. Vanessa Hiblot se dédie à mettre en image, par le portrait, la dualité entre l’image de soi, celle qu’on projette, celle que l’on a intériorisée, celle dont on rêve, une touche belle et sincère sur la transition identitaire.

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5.00 €

Bizaphotofanzine#4

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Pour cette édition (Amorce#4), Flore Gaulmier a choisi William Guidarini, Damien Guillaume, Camille Mauplot et Laurent Reyes. Chacun avec sa singularité, s’est penché sur ce qu’est l’existence : la sienne et celle des autres. William Guidarini poursuit le dernier volet de cette « trilogie de l’intime », épilogue provoqué par un événement à l’aube de ses 50 ans. Pour Camille Mauplot, c’est la nécessité de reprendre un geste artistique à travers la photographie qui s’impose comme un surgissement. Il s’astreint à une période difficile de solitude, un cadre sans contraintes et la sensation d’empêchement, de barrières. Laurent Reyes dit de sa photographie : « Ma photographie et mes films naissent de mon besoin d’embrasser la vie dans son ambivalence. Contre le confort des certitudes, ces pratiques me poussent chaque jour à me frotter aux aspérités de l’existence pour garder vivace la quête d’extase. » Il s’agit d’une série sans titre, nouvelle pensée qui interroge des questions existentielles jusqu’alors jamais effleurées. Damien Guillaume questionne «l’autre», en quoi il lui ressemble, en quoi il lui est différent. Qui est-il exactement ? Il nous présente des hommes dénudés, débarrassés de tout, qui font face à leur propre être, regardant vers un renouveau. Exister prend toute sa force par ces corps fragiles et authentiques.

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5.00 €

Bizaphotofanzine#5

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La rencontre, exprimée par le champ lexical du portrait par Mélania Avanzato, Véronique Esterni, Julie Fuchs, Nadine Jestin. Aller à la rencontre de... , provoquer par le hasard, la curiosité, un besoin vital, la solitude. Quel que soit le déclencheur qui crée une rencontre, le commencement est toujours une aventure qui nous met hors de nous-même. C'est un beau risque à courir.

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9.99 €

Bizaphotofanzine#6

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Bizaphotofanzine#6 s'associe pour ce numéro-ci au Pangolin, lieu d’arts et d’inspiration (Marseille), essentiellement orienté sur la photographie. William Guidarini, partenaire historique du lieu, a eu l’idée de l’exposition V3NISE, réunissant Jean-Christophe Béchet, Michaël Serfaty, tous trois visiteurs réguliers de Venise, au charme éternel.

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9.90 €

Bizaphotofanzine#8

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Dans la suggestion du thème (Autoportrait) se profile une proposition un peu plus acérée que la rebattue thématique de l’autoportrait. Pour nourrir notre idée, opérer un glissement entre Moi et Soi reviendrait à ouvrir un regard autocentré vers la notion plus universelle du Soi. Ou encore, passer du « Je » au « Singulier ». C’est une pensée que nous soumettons à l’interprétation des auteurs, gourmands que nous sommes des belles surprises, nées de l’infini des imaginations créatrices. La moindre des choses, il faut bien l’admettre, en matière de miroirs.

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14.90 €

Black Album White Cube

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Que se passe-t-il lorsque des musiciens reprennent des idées de la scène artistique ? Et quelles peintures, sculptures et vidéos voit-on naître lorsque des artistes plasticiens se permettent d’être influencés par la musique ? Tel est le fil rouge de livre « Black Album / White Cube – Un voyage à travers l’art et la musique » dont le commissaire est Max Dax, ancien rédacteur en chef du ­magazine Spex. Le livre traite de classiques modernes, parmi lesquels la couverture conçue par Peter Saville de l’album « Unknown Pleasures » de Joy Division, la peinture « Autobahn » d’Emil Schult pour Kraftwerk ou l’installation vidéo apocalyptique APEX d’Arthur Jafa qui re-écrit l’histoire de la pop, et jusqu’au rythme des pulsations d’une piste de techno de Detroit par Robert Hood. Les influences réciproques entre la musique et l’art sautent aux yeux lorsqu’Albert Oehlen évoque Scooter et les Euromasters de Rotterdam dans ses peintures.

Provisoirement indisponible

39.80 €

Black Mirror et l'aurore numérique

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Les séries télévisées constituent depuis des années la forme privilégiée dans laquelle notre culture se projette, mais Black Mirror représente bien plus que cela : c'est un fait socioculturel emblématique du monde contemporain qui esquisse la société du futur en décrivant de manière paroxystique ce que nous vivons déjà. Voici un spectacle, un musée, une prison et un jeu vidéo où la technique, les algorithmes et les réseaux sociaux prévalent sur les individus en annihilant la rationalité sur laquelle nos sociétés se sont fondées. Œuvre totale ayant anticipé notre condition suite aux mesures adoptées pour contrer la pandémie de Covid-19, la création de Charlie Brooker explore la médiatisation de l'existence dont nous faisons l'expérience entre trolls, haters, sexting, surveillance, stories, cancel culture et analyse prédictive. S'y arrêter permet de voir notre époque comme une catastrophe et comprendre ce qui est en train de surgir des cendres de l'humanisme : l'aurore numérique.

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18.00 €

Blackout

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Ulysse a perdu la mémoire. Tel un nouveau-né, guidé par la main d'Ariunaa, il arpente les steppes mongoles et trouve refuge dans un village posé en équilibre au bout du monde. Sa convalescence prend alors les allures d'un voyage extraordinaire ponctué d'aventures minuscules. Car il a tout oublié de ce pays où il est déjà venu. Les ténèbres, la lune et son escorte d'étoiles sont là, derrière les murs. C'est sa seule certitude. Pour le reste, tout le reste, il ne sait pas. Étranger à lui-même, Ulysse navigue entre rêve et réalité sous le regard inquiet de sa compagne. Petit à petit, l'émerveillement laisse place au gouffre causé par son accident, et à l'obsession de découvrir la vérité sur les circonstances qui l'ont conduit en ces terres lointaines. Premier roman de Gabriel Henry, Blackout nous offre une plume poétique et vertigineuse pour une odyssée des temps modernes, explorant la densité de la vie autant que la profondeur de l'oubli.

Disponible

18.00 €