Cahiers du cinéma n°782 - Décembre 2021
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Cahiers du cinéma n°786 : Après Drive My Car, les nouvelles splendeurs de Ryusuke Hamaguchi - avril 2022
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Après son récent Oscar pour Drive My Car, rencontre exclusive avec Ryûsuke Hamaguchi à l'occasion de la sortie de son nouveau film, Contes du hasard et autres fantaisies, dans un dossier de couverture qui permet d'explorer et comprendre l'univers du cinéaste japonais. En outre, un retour à La Règle du jeu de Jean Renoir et ce qu'il nous apprend sur notre époque, une enquête sur l'avenir de la production du cinéma en Afrique et un ensemble sur le nouveau film de Jonás Trueba, le réalisateur du très prometteur Eva en août.
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Cahiers du cinéma n°787 : Cannes 2022 - Mai 2022
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Chaque année, le Festival de Cannes représente la plus grande rencontre mondiale du cinéma. À l’occasion de cette édition, nous avons voulu donner la parole à des cinéastes de la sélection officielle, dans une série de longs entretiens avec David Cronenberg, qui présente son nouveau film très attendu Les Crimes du futur, Serge Bozon, un nouvel arrivé à Cannes, ou encore Arnaud Desplechin et Marco Bellocchio. Le Festival sera aussi l’occasion de redécouvrir La Maman et la Putain, film légendaire de Jean Eustache qui enfin restauré arrivera en salles en juin. Nous consacrons un long dossier à ce film, si important pour l’histoire de la revue et pour ses lecteurs. En plus de ces deux grands ensembles, vous pouvez trouver dans ce numéro des textes sur Marilyn Monroe, Jean-Pierre Mocky, Shoei Imamura, et bien entendu, nos critiques des meilleurs films en salle ou plateformes et encore des séries, en plus de notre habituel Journal où l’on décrypte l’actualité cinématographique du mois.
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Cahiers du cinéma n°788 - Retour de Cannes / Vincent Lacoste - juin 2022
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Notre numéro de juin profite du Festival de Cannes pour faire un point sur une question qui a régulièrement passionné les Cahiers, celle des actrices et acteurs français dont les films dans les différentes sections offraient un aperçu nouveau. Virginie Efira, Benoît Magimel, Karim Leklou, Lina Khoudry ou Vincent Lacoste. C’est avec lui que nous avons eu envie d’échanger longuement, lui qui représente une nouvelle donne de l’acteur, quelque part entre le naturel autodidacte de Depardieu et une plasticité proche de la BD. Deux dates anniversaires nous ont aussi donné envie de revenir à deux figures essentielles pour l’histoire du cinéma et de la critique en France : Alain Resnais, avec plus de 15 pages (dont un entretien avec Sabine Azéma) pour fêter son centenaire, et Serge Daney, disparu il y a 30 ans et dont l’héritage est toujours vivant, comme le confirme notre table ronde avec des jeunes critiques. Françoise Lebrun, qui nous a accordé son temps et ses archives, au moment de la sortie de La Maman et la Putain restauré, complète un numéro marqué par le fil des comédiennes et comédiens, et dévoile une vérité intime de son métier au long d’une riche carrière qui va d’Eustache à Pierre Creton, en passant par Paul Vecchiali, Adolfo Arrietta, Michèle Rosier ou même récemment Gaspar Noé.
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Cahiers du cinéma n°789 : Les Incendiaires - juillet-août 2022
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Les Cahiers vous proposent de passer un été avec Pier Paolo Pasolini et Rainer Werner Fassbinder, dont les films brûlent encore, cent ans après la naissance du premier et quarante après la mort du second. Intraitables, ces deux cinéastes n'ont jamais opposé conscience de l'histoire (les ruines fumantes du fascisme et du nazisme) et foi inébranlable dans la fiction, dans la truculence de la chair, des mythes, bazardant toute approche naturaliste. L'incandescence d'Accattone et de Tous les autres s'appellent Ali anime le travail de cinéastes aussi différents que Wang Bing, Catherine Breillat, Albert Serra ou Nadav Lapid, qui livrent aux Cahiers leur choc devant Saló ou, pour ceux qui ont été partie prenante des tournages, Ingrid Caven et Bulle Ogier. L'ensemble de trente pages consacrées à ces deux cinéastes et en particulier au bouillonnement des années 1970 questionne leur rapport à la télévision, aux mythes, au corps en général et à la sexualité en particulier. Il inscrit aussi tout le numéro sous les auspices d'une approche délibérément non-patrimoniale des films qui nous arrivent restaurés : : Chantons sous la pluie, (l'occasion de réévaluer la part de Gene Kelly dans la mise en scène), mais aussi les chefs-d'oeuvre de Djibril Diob Mambéty ou les propositions singulières de Coni Beeson et de Tacita Dean. Qu'ils soient découverts en festival (on trouvera dans nos pages la moisson de Côté court et du Festival d'animation d'Annecy) ou distribués au retour de Cannes (les derniers films de Dominik Moll, Damien Manivel, Saeed Roustaee...), les films que nous vous invitons à voir cet été ont tous en commun la nécessité absolue du grand écran, du dispositif de la salle, que le président Macron, dans une récente « sortie » médiatique sur laquelle Bruno Icher revient dans sa chronique mensuelle - appelle à « réinventer ». Une trilogie de « Jean-Louis » traverse aussi ce numéro de juillet-août. Comolli et Schefer, deux penseurs qui les a nourris au cours de leur histoire ; et Trintignant, qui comme aucun autre, rappelle Mathieu Macheret dans un portrait substantiel au prisme de ses rôles, a su « incarner le doute fondamental » : une bonne définition de la démarche critique de la revue qui aux oukases politiciennes et au fléchage culturel a toujours substitué des joies cinéphiles, obtenues par secousses (Fassbinder), pirouettes (Donen), courts-circuits (les écrits poétiques de Buñuel sur le cinéma), assomptions (Damien Manivel), trouées de fantastique (L'Esprit sacré, qui sort ce mois-ci). Surprenant été à tous !
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Cahiers du cinéma n°790 : Avez-vous bien vu Nope ? - sept 2022
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Exceptionnellement, nous revenons en couverture de ce numéro sur un film qui est déjà en salles depuis un mois, Nope de Jordan Peele. Rarement un film, un « blockbuster de l'été » aura autant divisé, autant suscité des interprétations, des critiques, des débats. Il nous semblait indispensable d'y revenir pour proposer différentes visions sur un film aussi clivant et, pour nous, aussi important. Jordan Peele lui même livre quelques secrets dans l'entretien qu'il nous accorde, où il approfondi dans sa vision du film, sa conception, sa fabrication, mais aussi sur l'accueil qu'il a provoqué. Nous sommes persuadées qu'entre autres, on se souviendra de 2022 comme l'année de Nope, mais cela ne nous fait pas oublier d'autres grands films qui arrivent en salle ce mois-ci, comme Chronique d'une liaison passagère d'Emmanuel Mouret (qui se livre dans nos pages à un jeu de références cinéphiliques qui vont de Lubitsch à Woody Allen) ou Juste sous vos yeux de Hong Sang-soo. Joe Dante et Joao Pedro Rodrigues sont aussi parmi les cinéastes qui s'expriment dans ce numéro, tout comme un texte très émouvant du jeune réalisateur espagnol Jonás Trueba sur l'oeuvre de Jonas Mekas. Finalement, un long dossier sur Douglas Sirk, l'un des plus grands cinéastes hollywoodiens, étudie son oeuvre américaine et allemande (quand il s'appelait encore Detlef Sierck) à l'occasion d'une grande retrospective à la Cinémathèque française qui sera sans doute l'un des moments forts du cinéma de cette rentrée.
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Cahiers du cinéma n°791 : Jean-Luc Godard - octobre 2022
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Au sommaire de ce numéro collector : -100 pages consacrées à JL Godard -Des entretiens, des archives des Cahiers autour des films et des textes de JLG -De nombreux contributeurs : Martin Scorsese, Isabelle Huppert, Leos Carax, Jim Jarmush, F.J Ossang, Luc Moullet, Dominique Païni et bien d'autres... -Mais aussi des textes inédits : de Jean Narboni, Antoine de Baecque, Alain Bergala, Charles Tesson et de la rédaction... La mort de Godard est un évènement incomparable pour les Cahiers du cinéma, une revue qui lui doit tant et dont il a été membre, compagnon, ami, figure tutélaire, voire icône. Ce numéro ne saurait donc qu'être spécial, rempli de textes qui tentent de couvrir tout le spectre de son oeuvre (l'esthétique et l'art, la philosophie, la nouvelle vague, la technique, les stars, la poésie, la politique, l'histoire...) et qui le font sans pouvoir s'empêcher une certaine émotion qui se filtre tout au long de ces cent pages. C'est celle aussi qu'on peut trouver dans les hommages des cinéastes qui l'admiraient, de Martin Scorsese à Leos Carax, en passant par Jim Jarmusch ou Claire Denis, et, évidemment, de certains rédacteurs historiques des Cahiers, comme Jean Narboni, Charles Tesson, Alain Bergala ou Antoine de Baecque, en outre d'un entretien avec Dominique Païni. Des documents inédits, dont un échange entre Godard et Rivette ou des lettres envoyées par le cinéaste à Alain Resnais, accompagnent aussi des archives de la revue, et des entretiens avec des collaborateurs de JLG. Ces 100 pages sont accompagnées finalement d'un cahier critique couvrant l'actualité en salles du mois d'octobre, et qui comprend des entretiens avec Patricia Mazuy (Bowling Saturne), Jerzy Skolimowski (EO) et Louis Garrel (L'Innocent).
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Cahiers du cinéma n°792 : Pacification, une sidération - novembre 2022
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Exclu, sans qu’on ne comprenne exactement pourquoi du palmarès du festival, le nouveau film d’Albert Serra est, en effet, une sidération. Les Cahiers se penchent sur ce moment fort de l’année cinématographique avec un ensemble de textes sur Pacifiction et qui accompagnent les longs entretiens que le cinéaste et son acteur Benoît Magimel nous ont accordés. D’autres sorties importantes du mois sont traitées en profondeur, comme Les Amandiers de Valéria Bruni Tedeschi ou Armageddon Time de James Gray, deux autres cinéastes que nous avons rencontrés pour ce numéro, ainsi que Saint Omer, d’Alice Diop, l’un des films français les plus attendus de l’année. Dans notre rubrique « cinéma retrouvé », nous revenons sur l’oeuvre d’Akira Kurosawa, à l’honneur d’une rétrospective à la cinémathèque française, et du seul et absolument hallucinant film réalisé par l’acteur Alain Cuny, L’Annonce faite à Marie, récemment restauré. Sans oublier toutes les autres nouveautés DVD, (les premiers westerns de John Ford, Casque d’or de Jacques Becker...), livres (la réédition du Dictionnaire de Jacques Lourcelles, Lav Diaz : faire face...), ainsi que l’actualité des festivals, sorties hors salles, et notre chronique de la journée d’appel à des États généraux du cinéma français.
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Cahiers du cinéma n°793 : Top 10 des films 2022 - décembre 2022
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Alors que les successifs confinements ont rendu plus visibles une série de bouleversements dans la création et la diffusion cinématographique, les Cahiers ont voulu s'emparer de cette crise et, suite à l'appel à des états généraux du cinéma du mois d'octobre, faire un point sur la situation du cinéma d'auteur en France. Ce numéro donne des perspectives critiques pour s'éloigner des diktats et conclusions trop rapides du box-office. Pour cela, on interroge des cinéastes, des spécialistes économiques, on retrace le parcours de la production et la distribution de films récents importants pour la revue, mais surtout on regarde les films français qui ont marquée cette année, et ce qu'ils nous disent sur leur propre fabrication et leur vision du monde et de la société française. Et pour ce dernier numéro, on vous dévoile les tops 10 de la rédaction, dévoilant quel est le plus beau film de 2022 pour les Cahiers du cinéma. Sans oublier des nombreuses critiques, certaines accompagnées des entretiens, sur les films importants qui arrivent dans les salles ce mois-ci, comme Le Parfum vert de Nicolas Pariser, Poet de Darezhan Omirbaev, She Said de Maria Schrader, Les Années super 8 d'Annie Ernaux et David Ernaux-Briot, Godland... Ainsi que l'actualité des ressorties, DVDs, livres, où il est question d'Ernst Lubitsch, Marie-Claude Treilhou, Dennis Hopper, ou encore de l'extraordinaire Anna d'Alberto Grifi et Massimo Sarchielli, dont la restauration est un véritable événement cinématographique.
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Cahiers du cinéma n°795 : Steven Spielberg - Fevrier 2023
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Qu’un cinéaste comme Steven Spielberg revienne sur ses années de jeunesse, sa découverte du cinéma, et avec elles, les joies et souffrances qui l’accompagnent, est un véritable événement. Parce qu’il est sans doute le cinéaste américain pour qui l’enfance a le plus eu une place privilégiée. Mais aussi parce qu’à 76 ans, il a fini par représenter comme aucun autre l’idée du cinéma comme émerveillement, à une époque où le rapport au spectaculaire et à la salle semble plus tourmenté que jamais. Des entretiens avec Michelle Williams (qui joue le rôle de sa mère dans the Fabelmans, et figure en couverture de ce numéro) et Tony Kushner (producteur et scénariste), ainsi que plusieurs textes analysant l’oeuvre de Spielberg abordent par plusieurs biais celui qui restera sans doute comme le film le plus important et singulier de sa carrière. La sortie en version restaurée de Sois belle et tais-toi ! de Delphine Seyrig, où l’actrice donnait la parole, en 1975, à vingt-trois comédiennes, est l’autre événement de février : il rappelle l’importance historique de ce film mais aussi la singularité d’une figure essentielle, Seyrig, sans doute l’une des plus aimées de l’histoire de la revue, approchée à différents moments de son travail dans un « Cinéma retrouvé » diffracté et fourni. Les sorties du mois, entre autres les nouveaux films de M. Night Shyamalan et de Hong Sang-soo, ainsi que d’autres manifestations, expositions, cycles et parutions, comme le monumental volume des carnets d’Ingmar Bergman, complètent ce numéro.
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Cahiers du cinéma n°796 - Mars 2023
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Dans ce numéro, nous prenons des nouvelles des cinéastes encore en pleine préparation. Pedro Almodóvar, Alain Guiraudie, Catherine Breillat, Wang Bing, Whit Stillman, Sophie Fillières et d'autres nous font la primeur de documents sur leurs films à venir. Cette incursion qui ne présume rien de l’oeuvre telle qu’elle nous reviendra une fois montée, étalonnée, distribuée, « sortie », prolonge une rubrique récurrente dans les Cahiers depuis 2020, « Au travail », qui donne la parole à des techniciens à l'endroit où le « métier » s'articule à l'esthétique. L'événement de ce mois de mars peut surprendre : il s'agit de la diffusion, sur Arte, de la série de Marco Bellocchio Esterno notte, parfait contrechamp à son film tourné il y a vingt ans sur l'enlèvement et l'assassinat d'Aldo Moro, Buogiorno, notte. Dans un entretien, le cinéaste revient sur son goût pour une théâtralité tantôt discrète tantôt expressionniste et la possibilité que le rythme de la série lui donne de détailler comme jamais ses personnages, diffractant les points de vue sur un traumatisme national. Nous accordons aussi une place importante à Toute la beauté et le sang versé de Laura Poitras, portrait tout aussi diffracté de la photographe Nan Goldin, figure de l'underground américain dont le militantisme ouvre davantage au collectif qu'à un art autocentré ; et nous conversons autour d'À pas aveugles, dans lequel Christophe Cognet invite à penser des photographies réalisées clandestinement au sein des camps de concentration et d'extermination, clichés inconnus pour la plupart des spectateurs de ce documentaire. C'est également une pluralité des approches qui marque la présence transversale dans nos pages de Jean-Luc Godard et de Paul Vecchiali : pour le premier, le livre composite et vivant de Nicole Brenez et ses documentaires projetés à la BPI entrent en écho avec une rétrospective consacrée à son comparse Jean-Pierre Gorin à Cinéma du Réel. Pour le second, mort le 18 janvier dernier, les souvenirs de sa capacité de travail et d'inventivité inextinguible, telle que se la remémorent ses acteurs, mis à contribution dans ce cinéma libre et « diagonal ». Les sorties réjouissantes des nouveaux films de Joanna Hogg, Clément Cogitore et Sophie Letourneur, des entretiens avec Ana Katz, Patrick Wang et Michael Roemer et deux livres importants sur deux immenses acteurs du cinéma classique complètent ce numéro.
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Cahiers du cinéma n°797 : Voyage à Los Angeles - Avril 2023
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Depuis un long et mythique voyage pour interviewer les plus grands cinéastes américains dans les années 1980, partir rencontrer ceux qui font le cinéma hollywoodien est devenu un horizon permanent pour les Cahiers du cinéma. C’est particulièrement important aujourd’hui où Hollywood semble plus que jamais avoir une place incertaine dans le paysage cinématographique mondial : les plateformes, la crise des salles, la délocalisation des productions... Il était capital d’interroger cinéastes, producteurs et exploitants pour comprendre que ce cinéma hollywoodien est justement le plus conscient des enjeux esthétiques et industriels qui comptent aussi en France. Dans cette enquête qui le mène des studios Warner aux universités où se forment les jeunes cinéastes américains, Yal Sadat a longuement conversé avec David Lynch, avec Walter Hill, David Robert Mitchell ou encore John Carpenter, dans un entretien fleuve. De Mullholland Drive à Invasion Los Angeles, en passant par Under The Silver Lake et Driver, ces cinéastes ont dessiné un imaginaire de Los Angeles au cinéma que notre envoyé spécial retrace à travers une fine analyse de cette ville-décor. À ces 40 pages s’ajoutent nos habituelles critiques des sorties du mois (films d’Ari Aster, Alain Cavalier, Lucie Borleteau, Nicolas Philibert...), ainsi que des livres et dvds et un entretien fourni avec Céline Bozon sur son travail de cheffe opératrice. Pour clore le numéro, invitation est faite à l’écrivaine Nathalie Léger de livrer sa vision de Jeanne Dielman de Chantal Akerman, qui ressort en salles restauré après sa désignation comme "Meilleur film" de l’histoire par un tonitruant sondage lancé fin 2022 par Sight & Sound.
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Cahiers du cinéma n°798 : Cannes, courants alternatifs - Mai 2023
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Le numéro de mai des Cahiers répond comme chaque année présent au rendez-vous cannois. Un passage en revue des différentes sélections, de la compétition aux sections parallèles permet de voir se dessiner ce qu'il y a de plus prometteur dans la saison cinématographique à venir. Parmi les cinéastes dont nous attendons impatiemment les films, certains partagent avec nos lecteurs des documents de travail inédits : esquisses de Marco Bellocchio pour L’Enlèvement et repérages de Jean-Luc Godard pour un court métrage posthume, Film annonce du film « drôles de guerres », dont nous dévoilons quelques images exclusives. A l'occasion de cette sélection particulièrement abondante en premiers films, les Cahiers reviennent avec des jeunes et "anciennement jeunes" créateurs sur ce que cela représente d'ouvrir sa carrière sur la Croisette. Cette actualité n'éclipse pas pour autant la réjouissante sortie de l'un des films les plus stimulants de l’année, Trenque Lauquen, de l’Argentine Laura Citarella, qui nous a accordé un long entretien. A ses côtés dans le cahier critique, les nouveaux films de Kelly Reichardt et Alexander Sokourov. Spécialiste de SFX, Doug Chiang, collaborateur de George Lucas, Steven Spielberg, James Cameron ou Robert Zemeckis vient prolonger l'enquête hollywoodienne du numéro d'avril livrant les secrets de son métier dans notre rubrique Au travail. Au sommaire : Éditorial Lumière !... ou pas par Marcos Uzal Événement Cannes 2023 Promesses cannoises par Olivia Cooper-Hadjian, Fernando Ganzo et Charlotte Garson Non-compétition officieuse Le Carnet d’image par Nicole Brenez et Fabrice Aragno Une quête d’instabilité entretien avec Todd Haynes La méthode Haynes par Olivia Cooper-Hadjian Un ticket pour l’Afrique par Élisabeth Lequeret Moretti vu de Rome par Cristina Piccino Enfance retrouvée entretien avec Ana Torrent Premier contact par Yal Sadat Quinze jours ailleurs entretien avec Julien Rejl Croquis d’un rapt par Marco Bellocchio Mais aussi : Film du mois Cahier critique Journal DVD / Ressorties Livres Au travail Avec les Cahiers
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Cahiers du cinéma n°799 : Asteroid City de Wes Anderson - Juin 2023
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La ressortie en salle de tous les films de Jean Eustache est, littéralement, un événement : au-delà du mythique La Maman et la Putain, ressorti l'été dernier, la richesse de cette oeuvre restait jusqu'à présent à la fois objet de culte et relativement secrète, rare sur grand écran. Les Films du Losange exaucent un rêve de cinéphile, et les Cahiers sont au rendez-vous : peu de cinéastes auront été si proches de la revue, biographiquement mais surtout dans l'histoire de ses textes, de ses inquiétudes, de ses approches du cinéma. Nous reparcourons toute sa filmographie, film par film, des Mauvaises Fréquentations aux Photos d'Alix. Asteroid City de Wes Anderson, à qui nous consacrons notre couverture, a beaucoup divisé à Cannes (festival sur lequel nous revenons sous la forme d'un texte collectif, coup de sonde sur les films majeurs de la saison cinéma à venir). La sortie en salle de ce film avec Scarlett Johansson, Tom Hanks et Jason Schwarzman permettra aux spectateurs d'apprécier sa beauté et sa mélancolie à leur juste mesure. Dans notre entretien exclusif, le cinéaste parle à la fois du sujet du film (« se transplanter soi-même ailleurs ») et des arcanes de sa minutieuse fabrication, documents à l'appui. Aux côtés de rencontres plus brèves avec des cinéastes aussi variés que Masao Adachi, Telmo Churro et Jean-Pierre Gorin, l'autre entretien du numéro permet de prendre des nouvelles d'un habitué de la revue : Nanni Moretti. Vers un avenir radieux réussit l'improbable pari de regarder le présent sans l'édulcorer, en revisitant un passé : celui du Parti Communiste Italien des années 1950. Autre âge d'or, cinématographique celui-là : celui du film noir mexicain, dont cinq spécimens brillants font l'objet de restaurations qui sortiront en salle, alliant classicisme formel et critique incisive du Mexique de l'après-guerre. L'actualité des films, des ressorties, festivals et DVD, ainsi que des hommages à Kenneth Anger et Jean-Claude Biette complètent ce numéro de juin défricheur et voyageur.
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Cahiers du cinéma n°800 : Refaire le monde - Juillet-Août 2023
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800 numéros ! Pour fêter leur longévité, rare dans l’écosystème fragile des revues, les Cahiers du cinéma invitent le cinéma à « refaire le monde ». Au prisme des films d’hier, d’aujourd’hui et de demain, les utopies politiques, l’urgence écologique, l’intelligence artificielle, la VR sont analysés dans des textes de fond complétés de nombreux entretiens avec des cinéastes, qui interprètent à leur manière l’expression « refaire le monde » : Quentin Tarantino, Wang Bing, Lucrecia Martel, Catherine Breillat, Justine Triet, Wang Bing... Aux critiques et entretiens autour des importantes sorties de juillet et d’août (dont celle de la Palme d’or Anatomie d’une chute) s’ajoute un copieux hommage au cinéaste le plus estival qui fut, Jacques Rozier, disparu fin mai, dont Adieu Philippine est l’un des films les plus importants de la Nouvelle Vague.
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Cahiers du cinéma n°807 : Où va l'Argentine ? - Mars 2024
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Cahiers du cinéma n°808 : Filmer l'infilmable - Avril 2024
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Malgré son succès en salle, et l’encre qu’il a fait couler, La Zone d’intérêt de Jonathan Glazer a surtout suscité des commentaires hors de la critique cinématographique. Aussi, la rédaction revient sous la forme d’une table ronde critique accompagnée de textes interrogeant, entre autres, l’influence de Shoah de Claude Lanzmann. C’est un point de vue profondément ancré dans le XXIe siècle, ses nouveaux régimes d’image et ses enjeux muséaux propres que les Cahiers font émerger dans cet ensemble, « Filmer l’infilmable », qui fait aussi dialoguer les choix de Glazer et de Steve Mc Queen dans Occupied City. Le film du mois, Le Mal n’existe pas de Ryûsuke Hamaguchi, cinéaste très apprécié des Cahiers, investit un territoire rural japonais dont il est peu coutumier. Dans son entretien avec Marcos Uzal, il revient sur la dimension écologique de son cinéma qui entrecroise le naturel et l’artificiel, le hasard et la fantaisie. Cette poétique du territoire se retrouve dans l’insulaire Enys Men autant que dans le jeu de piste à hauteur d’enfant de Riddle of Fire, les revendications des Krahô d’Amazonie de La Fleur de Buriti et, sur un mode très contrasté, dans Civil War d’Alex Garland et Le Déserteur de Dani Rosenberg, film israélien qui fait douloureusement écho à la situation actuelle du Moyen-Orient. La rubrique « Au travail », consacrée aux métiers du cinéma, entre dans l’atelier de Simon Weisse, concepteur des décors miniatures des films de Wes Anderson qui perpétue une idée de l’artisanat et du temps long. Aux côtés du bilan de La Berlinale, les Cahiers poursuivent leur travail de mise en valeur de celles qui font le cinéma d’hier et d’aujourd’hui, à travers un hommage à l’actrice Micheline Presle et le parcours de filmographies marginales récemment programmées ou restaurées : celles de Nancy Savoca, Babette Mangolte et Deborah Stratman. Olivia Cooper-Hadjian consacre un texte à quatre figures féminines du film-essai contemporain qui fait écho à la parution du livre L’Essai au cinéma de Bamchade Pourvali et à celle de L’Œuvre écrite et parlée de Chantal Akerman. Parmi les ressorties, on retrouvera aussi quatre films du maître hongkongais Stanley Kwan et une rareté argentine de Rogelio A. González.
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Cahiers du cinéma n°810 : Où va la comédie ? - Juin 2024
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Il se passe quelque chose avec la comédie : côté Hollywood, le genre est devenu rare, sinon directement décevant ; côté cinéma français, les cartons du box-office semblent monopoliser l’idée de la « comédie made in FR ». Indépendamment des hypothèses sociales, politiques et économiques pour expliquer ce panorama, les Cahiers tentent de chercher des raisons pour l’espoir. Pour cela, nous donnons la parole à quatre cinéastes dont l’humour sophistiqué n’est pas incompatible avec un goût de la comédie populaire : Emmanuel Mouret, Sophie Letourneur, Nicolas Pariser et Pascale Bodet. Et puisqu’à nos yeux c’est du côté des actrices qu’un renouveau est en train d’avoir lieu, nous proposons des analyses du jeu de neuf parmi les plus intéressantes à nos yeux. En ce qui concerne les États-Unis, ce numéro analyse comment du côté de la télévision et du stand-up un nouveau genre, profondément radical, a germiné ces dernières années, avec des noms comme Larry David, Nathan Fielder ou John Wilson comme maîtres trop méconnus. Ce numéro explore aussi la riche actualité des salles du mois, avec les nouveaux films d'Hong Sang-soo, Leos Carax, Jeff Nichols, Bruno Podalydès ou Yórgos Lánthimos. Comme Carax, ce dernier était l’un des protagonistes du dernier Festival de Cannes, dont nous apportons ici un retour critique, en particulier d’une compétition officielle faisant preuve d’un goût inquiétant pour la surenchère formelle et thématique, veillant à masquer un vide esthétique et politique (avec Sorrentino et Lellouche en tête de Gondole). Entre autres actualités parallèles, nous revenons finalement sur la carrière d’une des actrices les plus singulières du cinéma européen des 50 dernières années, Ingrid Caven.
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