Bruxelles et sa radio
BC
Nicolas Kenny prend pour fil conducteur l'expérience, vécue de l'intérieur, d'un journaliste chevronné de la radiodiffusion belge francophone. La carrière de Charles Van Hauteghem débute dans l'immédiat après-guerre, quand les ondes font partie du quotidien à Bruxelles comme dans tout le pays et au Congo, alors colonie belge. Nicolas Kenny qui l'a longuement interviewé, montre, en se basant aussi sur de nombreuses archives d'époque, comment la radiodiffusion a contribué à façonner la culture urbaine d'une époque, avant que la télévision ne s'impose, obligeant les radios tant nationales que locales à s'inventer de nouveaux défis.
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25.00 €
Camille De Taeye
BB
Ce livre examine, trente ans après la parution de L’Éloge de l’inconfort (CFC - Éditions, 1992) consacré à la décennie fondatrice des années 80, les peintures, les dessins, les lithographies et les livres d’artistes produits entre 1990 et 2013. Continuant à peindre dans la perspective qu’on lui connaît, Camille De Taeye a poussé toujours plus loin sa « chirurgie des apparences », rouage d’une déstabilisation du visible et miroir jusqu’au bout de son monde bouleversé. Une chirurgie qui nous questionne aujourd’hui comme hier. «Comme un écho à la catastrophe initiale de la naissance et de la mort et à ses propres drames, les phénomènes naturels et les lois de la physique – chute, basculement, renversement d’échelle, inversion, fracture, métissage, ampu- tation, naufrage, gouffre, cime, abîme... – sont au premier rang de scenarii pseudo narratifs qui font planer la menace de manière insidieuse ou brutale. D’entrée de jeu, sa peinture se situe dans une forme d’urgence qu’il pare des ors et des pourpres des plaisirs terrestres. La lumière et l’azur du ciel, les plu- mages, les fourrures et les textures, le corps et le sexe, les fruits, les fleurs et les arbres... toute cette panoplie et cette iconographie gourmandes narguent la faucheuse parfois figurée en squelette, un squelette toujours en mouvement qui vaque à ses occupations comme les vivants."
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35.00 €
Caribai - dépaysages
BC
Disponible
24.00 €
Chez Mémé
BC
Chez Mémé est un album qui raconte les souvenirs d'une petite fille lors de ses vacances chez sa grand-mère dans sa toute petite maison du Morbihan à la fin des années 70. Dans cette maison au confort inexistant, dans le jardin, parmi les animaux domestiques, Catherine et ses soeurs vivent leurs aventures du quotidien et nous font partager la vie à la campagne avec une grand-mère à la personnalité attachante dans un monde sans chichis. « Quand j'ai commencé à vouloir évoquer mes souvenirs chez ma grand-mère, la première histoire que j'ai dessinée était En plumant une poule. Habituée à la gravure sur bois et lino, j'ai choisi de transcrire ce dessin en eau-forte et aquatinte*. Conquise par les nuances des couleurs lors de l'impression, j'ai continué à utiliser cette technique pour les autres histoires car elle traduit bien la douceur qu'évoquait pour moi tout l'univers passé chez Mémé. » (C. L. G)
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15.00 €
Dehors !
BC
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32.00 €
Démons Et Merveilles
BB
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24.00 €
Elles sont cassées, elles marchent encore
BB
Elles sont cassées, elles marchent encore. Le titre de cette œuvre récente de Jot Fau pourrait à lui seul résumer sa pratique tant il y a dans son travail le goût des choses qui restent, des états nostalgiques et des blessures enterrées. Il y aussi de la force et de la vulnérabilité, de la douceur et de la résistance, et une âme qui entoure les corps. » ( Coline Davenne, Salon de Montrouge ) Jot Fau explore le thème de l’identité, dans ce qu’elle a de plus mouvant. Elle rassemble des souvenirs, des bribes, des images, grâce auxquels elle compose des récits, des vêtements, des installations,... Plus la matière s’accumule, plus nombreux des fragments d’identités réelles ou fictives se croisent, s’assemblent, se posent. Par-là, l’artiste témoigne de la fragilité de nos constructions, autant qu’elle nous rassure grâce au soin qu’elle attache à chaque élément, avec une douceur protectrice.
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16.00 €
En jardinant
BC
« Je te dédie ces notes, Anna, à toi et à toute personne qui serait intéressée par la perpétuelle agitation des sols. Une façon de faire. La mienne, qui est le fruit de mon passé d’horticulteur, de mes recherches, de mes réflexions, de ma pratique quotidienne, de mes limites. Elle s’inscrit dans l’actuelle débâcle de nos cycles naturels, de nos repères bouleversés. Pourquoi à toi ? Tu montres cette indépendance de mouvement, ce regard observateur, cette attitude à la fois captivée et réservée devant la nouveauté. Tu plonges les mains avec délectation dans la terre, tu manies le vivant avec sollicitude. Ce livre est le tien ; il est celui de n’importe quel jardinant soucieux de transmettre ses connaissances. Il est le fruit d’une passion, d’un amour. Une vision » Dédié et adressé à sa petite-fille, cette chronique de la création et de l’entretien d’un jardin nourricier, dans la banlieue d’une grande ville, égrène au fil des mois, des saisons, des années, des réflexions et des expériences qui s’inscrivent dans tous les questionnements les plus contemporains sur la préservation du vivant en temps de changement climatique. « Jardinant » plutôt que jardinier, son auteur nous rend témoin d’un parcours modeste, humble, aux dimensions de son bout de terre, et universel par l’ampleur de ses enjeux. Le livre est illustré par une série de photographies en noir et blanc argentiques de la photographe Lucia Radochonska.
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28.00 €
Expositions universelles
BC
En 1894, L'architecte belge Paul Hankar – un des trois pères de l'Art Nouveau, avec Victor Horta et Henry van de Velde – conçoit un projet de « Quartier moderne » pour l'Exposition universelle de 1897 à Bruxelles. Il le présentera également pour l'Exposition de 1900 à Paris. Dans une architecture de fer et de verre d'expression Art nouveau, Hankar et son complice, le décorateur Adolphe Crespin, imaginent une petite ville articulée autour d'une place publique bordée de magasins, d'hôtels et de restaurants, d'une salle d'exposition, d'une salle de théâtre ainsi que d'une salle de sports. Juste à côté, ils disposent des quartiers d'habitation constitués de petites maisons ouvrières avec jardin mais également de grandes villas, sans oublier, à la périphérie, une piscine, un gymnase et un vélodrome. On accède au quartier par une ligne de tram et un canal, alors qu'une centrale électrique assure son autonomie énergétique. En somme, c'est ce qu'on appelle aujourd'hui un morceau de ville mixte et compacte. Le projet ne verra jamais le jour, ni à Bruxelles ni à Paris, mais donnera lieu à une intense polémique avec un projet « concurrent » de « Quartier XXe siècle », une polémique qui débouchera sur un procès que Hankar et Crespin perdront. L'analyse détaillée des documents d'archives et de la presse de l'époque éclaire les enjeux des débats sur l'architecture dite moderne en ce XIXe siècle finissant, où les styles néo-historiques font florès. Ce siècle au sujet duquel Viollet-le-Duc demandait s'il était « condamné à finir sans avoir possédé une architecture à lui ». Ensuite, dans une seconde partie, l'auteur s'interroge sur les Expositions universelles d'une manière plus générale et sur la criante absence de l'architecture moderne en leur sein, ceci pouvant expliquer l'échec du projet d'Hankar et Crespin. Temples de l'accumulation des marchandises, lieux du spectacle de l'innovation mais aussi de la tradition, les Expositions universelles, ont concentré bon nombre des contradictions du XIXe siècle. Étaient-elles compatibles avec l'architecture moderne ? Et inversement ?
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21.00 €
Farm Prod
BB
Ce livre, richement illustré de documents rares et originaux, retrace l’histoire des FARM PROD, un collectif bruxellois de street artistes cosmopolites. Voici une vingtaine d’années, quelques étudiants en communication graphique décidèrent de partager un espace de travail et de vie en s’installant dans une ferme isolée qui allait rapidement devenir une ruche bourdonnante de créativité. C’est la naissance d’une des formations les plus originales que l’art urbain ait connu ces dernières années. De squats en ateliers d’artistes, on suit les progrès d’une équipe soudée capable de se réinventer régulièrement pour faire face aux défis d’une carrière artistique passant de l’art spontané à la commande officielle, sans jamais perdre son esthétique singulière, son sens de l’amitié ni son goût pour la fête.
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35.00 €
Herbier du département congolais des Serres royales de Laeken
BC
Lorsqu’Anna Safiatou Touré apprend que les végétaux ramenés il y a plus d’un siècle de la colonie congolaise à Bruxelles pour les Serres royales de Laeken n’ont pas résisté aux températures belges, l’artiste crée de toute pièce un herbier composé de plantes fictives, qui pourraient prendre place dans les serres. Avec minutie, elle leur invente un nom, une forme, un fiche descriptive. Toute plante véhicule une histoire ; celles-ci témoignent d’un déracinement, et d’une disparition. Faute d’un récit collectif adressant le passé colonial belgo-congolais, Anna Safiatou Touré investit cette absence en ouvrant de nouvelles narrations. Son travail artistique étudie des objets fictifs, mais plausibles, qui lui permettent autant de créer du lien avec le passé colonial que de prendre ses distances vis-à-vis de lui.
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16.00 €
Ici & Petits poids
BC
En 2020, Juliette Farges s'inscrit à un Bachelor en communication visuelle et graphique à l'école nationale supérieure des Arts Visuels de La Cambre, qu'elle interrompt au bout de deux ans à cause d'une hospitalisation dans un service psychiatrique pour dépression et anorexie. C'est dans ce contexte qu'elle se met à dessiner et à raconter son quotidien.Paradoxalement, un déclic se produit pendant son séjour et elle y développe un univers graphique personnel. À travers une illustration à l'allure enfantine accompagnée d'une forme de naïveté narrative, elle raconte des bribes de ses journées ainsi que l'évolution de son état d'esprit. Deux courts récits documentent ce séjour à l'unité psychiatrique du centre hospitalier de Lunéville : ICI se concentre sur les éléments du quotidien de Juliette durant cette période, quant à PETIT POIDS, il donne à voir le récit de la relation particulière que Juliette va créer avec la sonde gastrique qui lui est imposée et qu'elle va devoir apprivoiser. Il s'agit bien ici d'une relation qui s'installe, entre rejet puis dépendance à cet appareillage qu'elle nomme Gaston.Juliette nous emmène avec elle dans sa lutte contre la maladie à travers des pages remplies de douceur et de poésie, mais sans jamais en éluder la complexité et la souffrance qui l'accompagnent.Ces deux récits se complétent l'un l'autre et sont présentés en tête-bêche dans un ouvrage qui les rassemble, tout en permettant de choisir son propre ordre de lecture.
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14.00 €
Impasse de la Fidélité
BC
Paul Gérard recompose dans Impasse de la Fidélité un pan de son histoire familiale. Lorsqu'adolescent il annonce à sa famille être homosexuel, il apprend que son grand-père l’était aussi, et fut probablement assassiné pour cette raison. Partageant avec cet aïeul inconnu une identité vécue de manière sensiblement différente, l'artiste se projette deux générations en arrière dans les années 1960. Il recompose le récit à partir des souvenirs de sa grand-mère, qu’il mêle à la fiction, nourrie par les archives familiales et historiques. Paul Gérard met ces mots en dialogue avec deux maquettes : l'une de la maison de ses grands-parents, l'autre d'un lieu de rencontre clandestin. Au travers d’un pan de vie caché de son grand-père, il rend hommage à une génération discrète. Ce faisant, il donne corps à la fois à son histoire familiale, et à une Histoire collective encore méconnue. Biographie de l'artiste Paul Gérard (°1998 Bruxelles) est diplômé de l’Atelier d’Espace Urbain de l’ENSAV La Cambre. En 2021-22, il a été résident de la Fondation Carrefour des Arts. L’année suivante, il a obtenu le prix Out of the Box et le prix du Botanique à la Médiatine. Ses installations immersives réveillent notre mémoire intime, qu’il met en résonnance avec son propre passé, ou avec une Histoire plus large.
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16.00 €
J'habite ici aussi
BC
Dans la ville, vivent des gens mais aussi des animaux sauvages. Parfois ils se rencontrent et c'est alors que naissent des histoires. Un album pour les enfants basé sur des témoignages certifiés 100% vécus. « Une chauve-souris vous a souri ? Une grenouille vous a embrassé ? Votre histoire nous intéresse. » Sur base d'un appel à témoignage, Marie Mahler et Jean-Michel Leclercq ont glané des dizaines d'histoires vraies de rencontres entre êtres humains et animaux sauvages en ville. Dans J'habite ici aussi, ils en restituent les plus belles et les plus folles, en texte et en image. Entre réalisme et fantaisie, nous découvrons des renardeaux voleurs de chaussures, des fourmis mangeuses de crottes nez, un grand-duc en convalescence, un merle s'invitant à un concert ou encore un lapereau sauvé de l'appétit d'une corneille par des shérifs improvisés... On s'amuse et l'on s'étonne au rythme des surprises et des émotions des différents narrateurs. On partage leur émerveillement et leursquestionnements, ainsi que leurs stratagèmes pour interagir avec ces voisins étonnants. Le livre nous propose seize histoires, racontées chacune sur une seule planche par un texte et un dessin. Marie Mahler a sculpté ces différents tableaux avec humour et une bonne dose d'imaginaire, utilisant une technique mixte mêlant dessins et collages, crayons, ciseaux et pinceaux, pour une explosion jouissive de couleurs. Jean-Michel Leclercq a adapté les récits originaux dans une langue à hauteur d'enfant pouvant aussi parler aux adultes. Car, comme le démontrent les aventures du livre, quand le sauvage s'invite dans sa vie bien rangée, l'adulte redevient un peu enfant. À la fois, émerveillé, naïf et curieux. Au-delà de l'espièglerie divertissante de ses récits, J'habite ici aussi se veut également un livre de sensibilisation écologique ainsi qu'une fenêtre ouverte sur des êtres vivants si différents et pourtant si proches de nous. L'ouvrage se clôt sur deux petits textes invitant à repenser à notre rapport au « monde sauvage », en ville et au-delà.
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15.00 €
Joyeuse entrée
BC
Un livre qui pourrait être un pamphlet, composé de soixante-sept poèmes en vers libres. Élisabeth de Bavière, le Roi des Moules et Jésus font leur Joyeuse Entrée à Bruxelles, ils visitent Michel de Ghelderode, Bruegel l’Ancien et Odilon-Jean Périer, mangent une croquette au Roy d’Espagne, boivent des bières avec Chuck Berry à Forest National, accompagnent Camille Lemonnier dans la forêt de Soignes. Ils repêchent Icare tombé dans la Senne, déterrent une ferronnerie de la Maison du Peuple de Victor Horta, décorent des fonctionnaires de la Caisse d’Épargne et du Tri postal de la gare du Midi. Bruxelles est une cité administrative, un gras village, un trou de mémoire qui a enfoui son patrimoine en parkings et tunnels. Une ville qui, à force de faire la bête, a engendré peintres et poètes. Il n’y a pas si longtemps, elle était encore habitée de sphinges et d’anges.
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18.00 €
Jules Buyssens et le Nouveau Jardin Pittoresque
BC
Jules Buyssens (1872-1958) est une figure majeure de l'art des jardins et du paysage en Belgique. Après une formation internationale d'une quinzaine d'années qu'il termine comme chef de bureau d'Édouard André à Paris, il conçoit plus de mille projets en Belgique et dans une dizaine de pays, essentiellement européens (France, Russie, Suisse, Pays-Bas, Monaco, Pologne, Lituanie). Il réalise l'aménagement de parcs et de jardins pour l'aristocratie et la riche bourgeoise internationale (le prince et la princesse Napoléon à Ronchinne, les Solvay à La Hulpe et Bruxelles, Béatrice Ephrussi de Rothschild à Monte-Carlo, la comtesse de Pourtalès en Suisse et le baron de Dietrich en Alsace...), oeuvre pour diverses municipalités et, dans l'entre-deux-guerres, développe de séduisants petits jardins de ville qui associent pittoresque et Art déco. Initiateur du mouvement et de la revue Le Nouveau Jardin Pittoresque, il fut également architecte paysagiste en chef de la Ville de Bruxelles (1904-1937) et responsable des aménagements paysagers de l'Exposition universelle de 1935 au Heysel.
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39.00 €
La Déesse requin
BC
L'histoire est librement inspirée de La fille du roi dragon, un conte classique chinois, sorte de variation orientale de La petite sirène d'Andersen. Le monde est divisé en deux : d'un côté celui des humains, de l'autre celui des dieux de la mer dont est issue la jeune Dahut. Cette dernière ne craint pas de braver les interdits de sa mère, la déesse Boddhisatava, pour assister à une grande fête dans le monde des humains. Elle fait là une découverte qui va la bouleverser. Les humains consomment de la chair de poisson. Or Dahut, comme son peuple, créatures mi-marines mi-humaines, considère les animaux marins comme des êtres dont la vie est sacrée. Elle assiste impuissante aux tueries et au gaspillage des poissons. Dahut souhaite retourner dans son monde et retrouver les siens, mais elle se retrouve confrontée à un dilemme : le chemin du retour lui restera inaccessible si elle ne tue pas à son tour un être dont le sang s'écoulera pour lui ouvrir le passage. Refusant cet acte de barbarie, elle restera parmi les humains en choisissant d'en tirer parti pour tenter de faire disparaître leurs pratiques criminelles et protéger son peuple.
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18.00 €
Le Chemin de fer dans la ville
BC
Ce livre de la collection Lieux de mémoire propose un regard original sur le développement urbanistique de Bruxelles mis en corrélation avec le déploiement du chemin de fer à Bruxelles dans la seconde moitié du XIXe siècle. Au milieu du XIXe siècle, les faubourgs de l'Est de Bruxelles (Schaerbeek et Saint-Josse-ten-Noode) connaissent un essor sans précédent : leur population s'accroit de manière exponentielle. Dans le même temps, la surface des terrains disponibles diminue. Bruxelles est alors sur le point d'être reliée au Grand-Duché du Luxembourg par une nouvelle ligne de chemin de fer dont le terminus se situera au Quartier Léopold. Cette ligne de chemin de fer sera quelques années plus tard, reliée à la gare du Nord par un court tronçon établi à ciel ouvert. Il est au niveau des rues et traverse les communes de Bruxelles, Saint-Josse-ten-Noode et Schaerbeek. Ce « chemin de fer de ceinture »(ou autrement appelé « de raccordement ») génèrera rapidement des inconvénients. Il se retrouve à la fois obstacle aux communications entre l'ouest et l'est des communes et frein à la croissance de celles-ci. Les protestations sont si nombreuses que le déplacement de la ligne et sa mise en déblai sont envisagés dès les années1870. Ce déplacement ne sera totalement effectué qu'au début du XXe siècle ce qui permettra de développer considérablement certaines parties de ces communes. À Bruxelles, le détournement de la voie rend aussi possible l'achèvement du Quartier des Squares. À Saint-Josse-ten-Noode, les dernières terres encore vides de constructions voient enfin la naissance d'un nouveau quartier. À Schaerbeek, c'est le vieux centre villageois qui connait un remaniement total, et c'est à cette occasion que sera aménagé le parc Josaphat. Le tracé de cette voie ferrée est ponctué également par la construction de plusieurs petites gares. Celles-ci seront appelées à devenir des pôles de croissance et de développement pour les quartiers alentours. Certaines joueront même un rôle important dans l'économie locale en approvisionnant petites entreprises et ateliers, pourtant la plupart ne connaîtront jamais le succès escompté. À travers cet ouvrage, tout un pan du développement urbanistique resté assez méconnu de Bruxelles est analysé avec finesse. Les questions de la croissance et des barrières urbanistiques mais aussi les enjeux de mobilité qui sous-tendent cette période font aujourd'hui écho à des problématiques toujours d'actualité dans la ville contemporaine.
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18.00 €
Les Laisses-Pour-Compte du Petit Patrimoine
BC
Disponible
35.00 €