Temps Noir la revue des Littératures Policières n°19
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En juin 2016, le numéro de Temps Noir sera principalement consacré à J.-B. Pouy qui a donné un long entretien à J.-M. David qui a également établi la monumentale bibliographie de l'un des auteurs de roman noir français les plus marquants de son temps. Pierre Charrel, de son côté, propose un dossier sur les rapports entre la fiction et la réalité auquel ont participé Dominique Manotti, Leonardo Padura, Xavier Mauméjean, Dominique Kalifa, et bien d'autres romanciers et essayistes. À ce sommaire, il faut ajouter un portrait inédit de Marcel Duhamel que nous découvrons également à travers une série d'entretiens donnés au cours des trente années durant lesquelles il a dirigé la fameuse «âSérie Noireâ» qui vient de fêter ses 70 ans.
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Temps Noir la revue des Littératures Policières n°2
BC
Après le succès critique de son premier numéro (Le Monde, Libération, L'événement du Jeudi, Livres-hebdo, La Croix, Télérama⦠ont salué la qualité de ces « nouvelles annales pour passionnés de littérature policière du monde entier »), la revue Temps Noir, soucieuse de mieux faire connaître un genre majeur au sein de la littérature contemporaine propose pour sa seconde édition deux importants dossiers. Le premier est consacré à l'ensemble des collections policières paraissant en France au 1er janvier 1999. Plus d'une centaine de collections sont ainsi recensées et analysées, constituant là un panorama éditorial inégalé du genre. Le second nous livre la suite et fin de l'histoire de la mythique collection «Série Blême». Une étude très documentée sur la première collection française de Suspense Novels. De plus, Claude Mesplède, Michèle Witta, Jean-Paul Schweighaeuser, Jean-Jacques Schleret, Franck Lhomeau ont passé en revue l'actualité du semestre pour ce second numéro
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Temps Noir la revue des Littératures Policières n°20
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Pour son vingtième numéro, Temps Noir change sa maquette de couverture et met en avant deux grands dossiers. Le premier porte sur les débuts du cinéma français de la «âSérie Noireâ» où brillent Jacques Becker avec Touchez pas au Grisbi, Jean-Pierre Melville avec Le Doulos ou Georges Lautner avec Les Tontons flingueurs, un film devenu culte grâce aux dialogues de Michel Audiard. Le second dossier est consacré à une période méconnue, voire en partie occultée, de la vie de ce génial dialoguiste, celle de ses débuts littéraires durant l'Occupation. Est aussi étudiée son intense activité de critique cinématographique dans les années 1940, pour la première fois analysée en détail. Ces deux périodes éclairent de manière inédite le Michel Audiard dialoguiste et romancier. Une nouvelle formule pour un public plus large mais toujours exigeant.
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19.50 €
Temps Noir la revue des Littératures Policières n°3
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Dans sa troisième livraison, Temps Noir, revue consacrée aux littératures policières, poursuit son travail de promotion d'un genre aujourd'hui majeur. Elle propose cette fois une étude sur le très faulknérien James Lee Burke ; un dossier sur les détectives de l'occulte et les détectives et vampires suivi d'une nouvelle inédite de E. et H. Heron, ainsi que la publication de l'adaptation de Double assassinat dans la rue morgue d'Edgar Allan Poe faite par O.N. en 1846. Abondamment illustré, ce numéro offre une série de portraits des grands noms de la « Série Noire » dus à Jacques Sassier, le photographe des Éditions Gallimard. De plus, Claude Mesplède, spécialiste émérite, livre un riche panorama de l'actualité du semestre.
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12.96 €
Temps Noir la revue des Littératures Policières n°4
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Le roman “noir” à l'américaine par Franck Lhomeau Vernon Sullivan, romancier “noir” par Gilbert Pestureau Le véritable lancement de la “Série Noire” par Franck Lhomeau Marlowe le preux par Marc Michaud J.S. Le Fanu et le roman criminel par Jacques Finné Actualité du semestre par Claude Mesplède, Sophie Colpaert, Franck Lhomeau
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Temps Noir la revue des Littératures Policières n°5
BC
P.D. James par Delphine Kresge-Cingal James Ellroy par Jean-Pierre Deloux Amanda Cross par Sophie Colpaert Maurice G. Dantec par Richard Comballot Pierre Véry et son Pays sans étoiles par Jacques Finné Actualité du semestre par Claude Mesplède, Sophie Colpaert, Franck Lhomeau
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12.96 €
Temps Noir la revue des Littératures Policières n°6
BC
Temps Noir consacre un long dossier aux récits de chambre close, un genre singulier – au croisement du fantastique et du policier – qui a marqué profondément les grandes heures du roman criminel de l'âge d'or. Romain Brian accompagne son essai d'une importante bibliographie des Åuvres françaises et anglo-saxonnes les plus représentatives. Ce dossier est suivi de deux articles, l'un sur le détective Matthew Scudder que Marc Michaud a suivi depuis sa première apparition en 1976, l'autre à la collection « Série Blême » dont c'est ici le troisième et dernier acte ; ainsi que de divers entretiens : Jean-Pierre Deloux retrace l'histoire de Polar qui aura été durant plusieurs décennies la plus exigeante des revues de littératures policières, tandis que Patrick Raynal nous parle de ses dix premières années passées à la direction de la « Série Noire » et de « La Noire ». Claude Mesplède, quant à lui, rend compte de l'actualité littéraire du semestre.
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Temps Noir la revue des Littératures Policières n°7
BC
Temps Noir, pour son septième numéro, consacre un long dossier à la nouvelle littérature noire et criminelle anglaise. Cédric Fabre a rencontré pour l'occasion les maîtres du genre et nous plonge dans leur univers sombre et réaliste. Ce dossier est suivi de trois articles, le premier, de Roland Lacourbe, sur « les veufs noirs », d'étranges détectives créés par un maître de la science-fiction, Isaac Asimov ; le deuxième sur le détective Matthew Scudder que Marc Michaud a suivi depuis sa première apparition en 1976 ; le troisième sur Dashiell Hammett dont Natalie Beunat vient de traduire la correspondance intégraleâ; ainsi que de divers entretiens : avec Marc Villard, Sparkle Hayter, Edouardo Mendoza et quelques autres. Claude Mesplède, quant à lui, rend compte de l'actualité littéraire du semestre. Temps Noir, saluée régulièrement par la presse, voit son public s'élargir au fil des publications et s'affirme comme la revue de référence des littératures policières.
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13.00 €
Temps Noir la revue des Littératures Policières n°8
BC
Au sommaire de ce numéro 8, un long dossier sur Fred Kassak, une étude consacrée au célèbre personnage de Simenon suivie d'un parcours photographique dans le Paris de Maigret, une autre au roman policier juridique, un genre qui connaît un phénoménal succès, ainsi que deux entretiens inédits, le premier avec James Grady, l'auteur du célèbre Les Trois jours du Condor et La Ville des ombres, le second avec Kathy Reichs, dont l'héroïne, le docteur Temperance Brennan, est anthropologue judiciaire. Claude Mesplède, comme à son habitude, propose sa sélection des meilleures publications de romans policiers du semestre.
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Temps Noir la revue des Littératures Policières n°9
BC
Thierry Jonquet, la puissance de la fiction par Natacha Levet Entretien de Thierry Jonquet avec Jean-Marie David Thierry Jonquet ou le polar gnostique par David Le Breton Arsène Lupin par Nadia Dhoukar Paco Ignacio Taibo II par Sébastien Rutès Loriano Macchiavelli par Laurent Lombard Actualité par Claude Mesplède, Jean-Marc Laherrère, Corinne Naidet, Jacques Lerognon, Sophie Colpaert, Christine Lhomeau, Anne-Laure Sévilla
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Théâtre I, Les Radis creux
BB
Meckert « croit au théâtre », écrit Raymond Queneau en 1949. Connu comme romancier, Jean Meckert est aussi l’auteur de plusieurs pièces de théâtre, dont la plus ancienne, Les Radis creux, date de 1943, peu de temps après la parution de son premier roman, Les Coups, salué par Gide et Queneau. La lecture-spectacle des Radis creux au Vieux-Colombier est chaleureusement applaudie, le critique Thierry Maulnier soulignant alors la « valeur dramatique incontestable » de la pièce, dont le héros, Albert, est un jeune chômeur qui vit misérablement en faisant pousser des légumes sur les tombes abandonnées d’un cimetière. Albert empêche le suicide d’une jeune fille venue se tuer sur la tombe de son amant, Madeleine, qui lui confie son désespoir mais aussi sa révolte contre la tyrannie bien pensante d’une famille de bourgeois parisiens. Si un lien semble naître entre les deux êtres que rapproche la solitude, Albert est rapidement rejeté et humilié par Madeleine, puis par sa soeur Édith : « Entre celui qui garde en lui le besoin des échanges humains, mais que la société, qui l’écrase, rejette comme un déchet, et ceux chez qui les plus grands sentiments, la pitié, la vertu, l’amour et la révolte ne sont plus que des simulacres derrière lesquels la première secousse un peu brutale fait apparaître le visage hideux des préjugés et des conventions de caste, la communication n’a pu s’établir. » Montée en novembre 1951 au Théâtre de Poche, la pièce est interprétée par Sylvia Monfort dans le rôle d’Édith, Marie-France Rivière dans celui de Madeleine, Étienne Bierry dans celui d’Albert, et Marcel Cuvelier, qui a mis en scène Nous avons les mains rouges, dans celui du gardien du cimetière. Meckert voulait que son théâtre soit publié. Les éditions Joseph K., qui ont déjà fait paraître plusieurs inédits de l’auteur, exaucent ce souhait, révélant une facette méconnue de son oeuvre, indissociable de la singularité et de « l’énergie intérieure » qui habitent ses premiers romans.
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Théâtre II, L'Ange au combat
BB
Comme il le fera avec Nous avons les mains rouges, la pièce de théâtre L’Ange au combat est l’adaptation d’un de ses premiers romans, La Lucarne (1945), qui est le résultat de divers écrits, souvent autobiographiques, dont certains remontent à 1938, tandis que d’autres ont été rédigés pendant la « drôle de guerre » ou l’Occupation. Ce roman, à la « langue parlée », met en scène Édouard Gallois, dont la vie ressemble beaucoup à celle qu’a connue Jean Meckert avant-guerre : à peine âgé de vingt-cinq ans, Édouard vit avec Gisèle dans un petit logement au septième étage d’un modeste immeuble parisien ; elle travaille dans une maison de publicité, alors que lui est au chômage et tente de gagner un peu d’argent comme camelot. Universaliste, il lutte pour la création d’une « armée de la paix » qui empêchera, en cette année 1939, la guerre qui s’annonce. Un engagement aux allures mystiques qu’il veut partager avec Gisèle qui ne le comprend pas, le méprise et tente de le tuer. La pièce, quant à elle, souligne le lien singulier d’Édouard, « un fou, un prophète, un type qui n’est pas comme tout le monde », et de Lucette, dont l’amour « prend la vigueur d’un sacrifice et le poids d’une folie ». Face à eux, se dresse le conformisme de Gisèle qui se moque de leur naïveté et les rejette brutalement : « Tous les deux possédés ! Moi, j’ai peur, tu m’entends ! J’ai peur et je m’en vais ! Peur de vous tuer tous les deux ou de vous jeter des pierres ! » Meckert adresse une copie de l’adaptation pour la scène de La Lucarne à Gaston Gallimard en avril 1948, espérant une publication de sa pièce, puis une autre l’année suivante à Jean-Louis Barrault, lequel propose à la Radiodiffusion française de la jouer avec sa troupe. Proposition acceptée, L’Ange au combat est diffusé sur les ondes le 6 février 1 950. Mais la pièce ne sera jamais mise en scène.
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Théâtre III, Nous avons les mains rouges
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Adaptée de son roman paru en 1947, la pièce est créée au théâtre Verlaine en 1950, l’année de la sortie de son premier titre d’une longue production à la « Série Noire », Y’a pas de bon Dieu !, signé du pseudonyme de John Amila. Les critiques comparent la pièce à celle de Sartre, Les Mains sales (1948) et à celle de Camus, Les Justes (1949), le titre de l’un des articles consacré à Nous avons les mains rouges s’intitulant même : « Les Justes aux Mains sales ». Mais Meckert ne s’est inspiré ni de l’une ni de l’autre. L’idée est ancienne : dès 1946, il fait paraître une courte nouvelle, « Les Spectres », dont l’intrigue et les enjeux sont déjà ceux du roman et de la pièce, que Jean Meckert rappelle au public : « Le drame se joue dans un village savoyard, deux ans après la Libération, mais cela pourrait se placer en n’importe quel temps et n’importe quel lieu. C’est avant tout la tragédie des purs qui n’acceptent aucun compromis et ne connaissent qu’un seul mot : la Justice. Dans un chalet montagnard, les circonstances ont réuni autour de M. d’Essartaut et de ses deux filles une bande de gars qui prétendent poursuivre une oeuvre d’épuration publique qu’ils jugent nécessaire. [...] Leur passion vient des tripes et s’ils deviennent des justiciers c’est qu’une indignation vraie les y amène, et non un simple esprit de système. Mais rien n’est pur, rien n’est absolu. La chaleur humaine pousse à la violence, et la violence tourne rapidement à la dernière perversion. » « Oh ! nous savons bien que tout n’a pas été rose dans la résistance et qu’elle n’a pas compté que des anges », écrit un critique d’alors, qui ajoute : « Mais était-il nécessaire de l’étaler en public, de le montrer sur une scène ? » Oui, répond Jean Meckert, qui porte un regard sans concession sur cette période mais plus profondément sur la terreur du fanatisme politique au nom de la Justice et de la Pureté.
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Traité du débutant
BC
«L'écrivain qui, à la manière de Baudelaire, dispense des Conseils aux jeunes littérateurs et signe, au printemps de 1929, un Traité du débutant, n'a que vingt-huit ans. Voici donc un garçon précoce doublé d'un outrecuidant. C'est qu'il ne lui déplaît point de poser en cicérone, de feindre d'avoir assez de métier pour l'enseigner aux novices. Il ne déteste pas non plus profiter de l'exercice pour s'imposer à lui-même quelques règles de conduite. Bref, notre jeune auteur a du caractère. Il est vrai, que, à l'âge où certains de ses contemporains finissent encore leurs études, Jean Prévost a déjà bien vécu et beaucoup écrit. Si son Traité du débutant se lit si bien quatre-vingts ans après sa parution, ce n'est pas seulement que son auteur écrit vite, clair et moderne, c'est aussi qu'il donne des conseils pratiques qui valent toujours et portent, sur la société littéraire, des jugements que le temps a rendus plus aigus.» Jérôme Garcin
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6.00 €