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Les Cahiers de Tinbad n°6

BC

En guise d'éditorial, ce simple portrait au crayon gras de Léon Bloy par Jacques Cauda, pour annoncer le mini-dossier qui lui est consacré dans ce numéro (3 textes sur lui, plus la réédition du "Cabanon de prométhée", qui fut la première étude sur le chef-d'oeuvre impérissable de Lautréamont, "Les Chants de Maldoror"), en plus d'un hommage à Claire Fourier qui nous paraît être l'une des toutes meilleures plumes féminines françaises de notre temps. On trouvera aussi dans ce numéro deux texets importants sur le cinéma : Michel Mesnil sur l'oeuvre de Bela Tarr, et Jean-Pierrre Bobillot sur "Out 1" de Jacques Rivette.

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15.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°7

BC

Dans ce numéro des Cahiers de Tinbad, on fait le grand écart entre un propagateur joyeux et sincère du communisme, Dziga Vertov, et le premier critique radical de la Révolution soviétique en Occident, Louis-Ferdinand Céline, dont on publie un extrait de Mea culpa. Un dossier est consacré aux écrits polémiques (et non pas seulement « antisémites » comme toute la presse s'est dépêchée de le marteler comme un seul homme-mutin-de-Panurge ' et Mea culpa le prouve suffisamment) du génial romancier, véritable Molière du 20e siècle littéraire français. Un autre ensemble est consacré au peintre-poète-écrivain Jacques Cauda, auteur Tinbad. Nous republions également un réjouissant pamphlet de Witold Gombrowicz contre « une certaine tendance de la poésie française (mais pas seulement) : être décorative : « Contre la poésie ».

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15.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°8

BC

Dans ce numéro des Cahiers de Tinbad, on rend hommage au cinéaste Jonas Mekas, activiste principal du cinéma d'avant-garde aux États-Unis, récemment disparu, en republiant son manifeste « Les Palestiniens du cinéma » (1976) on redonne à lire des textes rares de Raymond Federman ainsi qu'un texte peu connu de James Baldwin sur le cinéaste suédois Ingmar Bergman, issu d'une rencontre pour le magazine Vogue

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16.00 €

Les Cahiers de Tinbad n°9

BC

Dans ce numéro des Cahiers de Tinbad, on rend hommage à Léon Tolstoï, avec de bonnes feuilles de deux grandes études « classiques » sur lui, celles de Léon Chestov et d´André Suarès. S´ajoutent à ces « reprises » de textes introuvables depuis longtemps des textes inédits d´Olivier Rachet, Guillaume Basquin et Didier Fortuné. On y trouvera aussi une longue étude de Murielle Compère-Demarcy, poète et critique, sur l´Anthologie poétique de Pascal Boulanger, dont on republie également une conférence donnée autrefois à la Sorbonne sur les étroits rapports entre l´oeuvre de Marcelin Pleynet et celle de Rimbaud. Tristan Felix, poétesse, ridiculise l´écriture dite « inclusive », tandis qu´on offre aux lecteurs un ensemble de textes inédits de Mathieu Bénézet.

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16.00 €

Les mains d'Hannah

BC

À la poursuite de Hannah Höch j’échafaude des écritures, les fondations d’un livre incertain. Hannah une écriture qui oblige à se tapir comme dans une grotte, une écriture creusée dans la roche, les sous-sols, écriture qui transforme le plein en vide, l’obscurité en clarté, qui voisine l’espace sacré des morts. Hannah Höch une écriture des fondations, des promesses tenues. Hannah promesses tenues. Le livre a bénéficié d'une aide de la fondation Jan Michalski.

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19.00 €

Lettres à l'inconnu(e)

BC

J'essaye d'écrire le plus convenablement possible. Dès les premiers mots vous n'avez pu vous détacher de moi. Je le sais. Vous êtes en train de me lire jusqu'au bout et c'est ma seule force. J'ai un vocabulaire très limité (vous avez dû le remarquer mais cela ne veut pas dire non recherché). Tout simplement je manipule un ensemble restreint de mots. Et je suis à l'aise avec eux, il n'y a rien à changer. J'ai dû de temps en temps vous ennuyer. Et vous n'avez pas cessé de lire. Personne ne vous y obligeait. Personne d'autre que moi. Ah au fait, sans moi vous n'êtes rien.

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14.00 €

Mademoiselle Lévy

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En 1968, le narrateur, Marc, a été vivement impressionné par la lecture de Une saison à l'envers d'un certain Gilles Moret, paru 4 ans plus tôt, qui évoquait le désordre de l'adolescence du jeune Simon à Lille dans l'immédiate après-guerre puis son entrée à Paris. Trente ans plus tard, à sa grande surprise, il apprend que Gilles Moret n'est autre que Jérôme Mauret, l'auteur de quatre essais littéraires théoriques Événement I, II, III et IV, bien éloignés du caractère clairement autobiographique de son premier et seul roman, dont il avait d'ailleurs interdit la réédition dès 1966. Intrigué, lui-même critique littéraire, le narrateur mène alors une forme d'enquête sur Moret-Mauret à la recherche d'une explication à ce tournant décisif d'écriture. Comment ? En nous racontant Une saison à l'envers, mais avec l'originalité de ne jamais en citer une ligne. Le dernier roman, inédit et posthume, de Marc Pierret.

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18.00 €

Melancholia

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"Deux jeunes gens sont confrontés à la guerre. Le soldat est fauché par une rafale dans un oued sec en Algérie dans l'ultime seconde de sa vie, il ""parle"" à sa fiancée restée en France. Celle-ci pressent un drame, elle écrit une lettre improbable à son amant : reproches et pleurs succèdent aux évocations du passé. À la sécheresse du bled algérien s'oppose la pluie dévastant le camping où réside la jeune femme en métropole. Elle devient eau dans toutes les eaux et ainsi ""absorbe"" son amant. La couleur violette de ses vêtements, d'un vêtement intime en particulier, symbolise sa solitude, ses rêves, sa melancholia. Deux versions (plus une) s'exposent pour un théâtre pluriel."

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11.50 €

Mes Arabes

BC

Ce livre entend mettre en perspective des évènements récents ayant endeuillé la France. En articulant confessions intimes et tragédies collectives, Mes Arabes, Un chant d'amour postcolonial, entreprend de déconstruire, dans la grande tradition humaniste, les préjugés contemporains liés au monde arabo-musulman. Entre profession de foi poétique, manifeste politique postcolonial et déclaration d'amour pour une civilisation et une culture encore trop souvent méconnues, ce chant s'inscrit aussi dans une double tradition lyrique et polémique, où l'esprit frondeur des Lumières rejoint l'amour courtois de la poésie arabo-andalouse et l'érotisme flamboyant d'un Bataille ou d'un Genet. Mes Arabes appelle l'autodafé. Il aura été jadis brûlé en place publique. La langue de son auteur en aura été tranchée ; son corps mutilé. À mi-chemin d'un dictionnaire philosophique des temps modernes et du dictionnaire des idées reçues, ce livre traverse, hagard, une Histoire de France déguenillée.

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19.00 €

Mordre l'essentiel

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« Je n'aurais pas voulu être un écrivain raté ordinaire. » C. E. Dans son portrait cinématographique, Portrait impudique d'un drogué amoureux (par Brice Vincent, 2015), on voit Christophe Esnault mesurer la somme de ses publications en revues et en volumes : plus d'un mètre. Voici « l'essentiel » de ses publications en revues entre 2004 et 2018, augmenté de nombreux inédits. Un livre résolument Dada (comme son auteur) ! Le livre est imprimé en couleur, cousu sur papier bouffant, et a nécessité un fort travail graphique. C'est aussi, comme tous les livres de cet auteur, un hommage à l'oeuvre de Sarah Kane.

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26.00 €

Mythologie personnelle

BC

Choisir quatre des cinq questions posées à des écrivains par André Breton, parfois avec Paul Éluard, dans une série d'enquêtes surréalistes publiées dans trois revues : Littérature (1919), La Révolution surréaliste (1925) et Minotaure (1933). Répondre, en incluant quarante huit textes visuels. Ce livre est un hommage à la dramaturge anglaise Sarah Kane et à son sublime 4.48 Psychose (L'Arche, 2001). Christophe Esnault est co-fondateur (avec Lionel Fondeville) du projet littéraire, musical et cinématographique Le Manque. Trente-cinq clips visibles sur le Net : Jouir dans la mélancolie, Nietzsche m'a tout piqué, dipe casserole, Je veux un enfant médiocre. Est un personnage (rôle) récurrent dans la série des haïklips. Une dizaine de livres parus, dont Aorte adoré (La Porte), Isabelle à m'en disloquer (Les doigts dans la prose).

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13.50 €

Noces à Syracuse. noces

BC

Ulysse retrouvé errant entre Ithaque et la Sicile... Assurdina, la belle syracusaine, trouve un papyrus, via Eolo. Il conte l’histoire saisissante d’un Ulysse perdu dans le sein de la nymphe Calypso aux belles boucles. Tapi pour l’éternité au fond de la fontaine Aréthuse, il appelle les jeunes filles qui passent... non sans les avoir au préalable séduites sous l’enveloppe mortelle d’un beau pêcheur du cru.

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13.00 €

Observatoire des extrémités du vivant

BC

Voici le 16e livre de la poète Tristan Felix - construit en triptyque, entre image et texte. Le mieux, pour présenter cet étrange ouvrage qui aime à se tenir aux frontières entre la vie et la mort est de citer la préface que lui consacre le poète Hubert Haddad : « Le plus grand mystère n'est sans doute pas qu'il y ait de l'être - cet état d'éveil dans la présence, conscience ou psyché - mais de l'incarnation : que le verbe humain et le cri animal enlacés se soient faits chair en l'univers et, pour ce que nous en savons, sur la planète Terre. Avec son Observatoire des extrémités du vivant, Tristan Felix, dont nous connaissions le génie des métamorphoses et l'art transformiste au double sens darwinien et burlesque, nous livre une manière de manifeste illustré de la transgression. Outre ce que dramatise, chante, mime, photographie, dessine déclame ou scénographie cette glaneuse d'âmes sur un plateau hanté, l'écriture poétique au coeur du sujet s'épanouit et prend les contours d'une oeuvre.

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20.00 €

On ne badine pas avec

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23.00 €

Ovaine, La saga

BC

Ovaine, La Saga, un roman?? Mais alors des plus iconoclaste, une romancie de romanichelle, un ovni en 324 métamorphoses?! Son fameux préfacier, Maurice Mourier, ne mâche pas ses mots?: « Ovaine a gardé sur le nez, pour mieux percer toutes les coquilles des bienséances, la corne caduque mais acérée du bébé dinosaure, dont le poulet a hérité. Ovaine, le poussin sauvage. Et hop?! Hors du nid?! Et hop?! De retour dans l'oeuf?! Quelle gymnastique?! C'est pas tous les jours qu'on est convié à jouir de telles cabrioles. Ces acrobaties-pyrotechnies-nécromancies dans et par les mots, c'est ça la poésie et non ce verbiage trop pensé qui solennise, devient niais et se change en basse littérature à message d'utilité publique.

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23.00 €

Phases

BC

Ce texte fulgurant, viol de tous les instants connus, vus, passés, à venir est construit dans le lit du Scamandre, dieu-fleuve, métaphore, ce peut-il, de la couche d'Hélène de Troie qu'Achille aurait saillie ? « J'ai toujours été frappé par la charge érotique de l'Iliade. La bataille des mots entraîne souvent celle des images de nos joutes amoureuses. Le couple traverse cette guerre des sexes dont on nous parle souvent et que l'écriture met à jour. Elle ouvre le champ où les corps se rencontrent nus dans la scansion, dans le rythme du désir, s'infligeant la blessure de l'attente que vienne à son terme la petite mort. Mêlant les trois temps de la mythologie grecque (Aiôn, Chronos et Kairos), la joute érotique s'arme chair à chair, se fonçant dans la baie l'une l'autre, l'arme étant en même temps l'arme et le bouclier, le Kairos touffu et le sexe d'Aphrodite » (Gilbert Bourson).

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13.00 €

Polaroïds

BC

Le polaroïd est d’abord un concept. Écrire très près. Très près de l’objectif, très près du sexe, en érection. Moment très bref, aussi bref que l’orgasme. Écrire l’orgasme, l’obscène, l’immontrable et l’indicible. Écrire la vision, instantanée. Écrire la sueur, aussi, qui perle sur la peau. Fuir le mental et ne montrer que le corps, que son obscénité. Où le polaroïd, remplacera le cliché photographique (et pornographique). Un “cycle du sperme”, un “cycle de la pisse” et un “cycle de la merde” – à l’image des trois éléments de la matière sexuelle, se sont dessinés au fur et à mesure de la venue de ces polaroïds. D’autres cycles pourraient également se dégager. Le lecteur pourra laisser courir son imagination, et décider si tel ou tel polaroïd appartient à tel ou tel cycle. C’est le lecteur/regardeur qui finit l’œuvre (après Marcel Duchamp). L’ouvrage est accompagné d’œuvres érotiques en couleurs du peintre Jean-Marc André recadrées par l’auteur.

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19.00 €

Profession de foi

BC

Profession de foi est la confession d'un enfant-voyou du siècle XX. Il y raconte sa vie / sa formation, et la genèse de son oeuvre. « Vous vous souvenez que le Gilles de Watteau bande sous son pantalon blanc?? C'est pourquoi j'ai choisi pour la couverture de me dessiner dans la tenue de cette âme (âne??) magnifique. Après ma naissance dans Comilédie publié par Tinbad en 2017, Profession de foi vient avec son cortège de désordres amoureux écrire ma folle jeunesse. Jacqueline Cloarec, Élisabeth Reine, Michèle de Andrade, Brigitte Poussin, Madame Avon, Véronique, Mademoiselle O., Chanel, Sonia, Juliette, et toutes celles que je n'ai pas oubliées, figurent mon écriture dont la cause est tout d'abord physique?: La chambre est ouverte au ciel bleu-turquin?! Comme au blanc de céruse, au rouge d'aréole, au vert Véronèse, au noir de rêve et au jaune Cauda. Moteur?! En route pour le bordel philosophique?! »

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18.00 €

Promenade interdite

BC

« En sept journées d’errance, de souvenirs à demi rêvés, rêves éveillés et fantasmes de chair et de sang, Aristide Schwarz apprend à reconnaître les figures cachées de son désir. Passé, présent, futur, ici et ailleurs se rencontrent en un puzzle psychique qui en mena plus d’un, et plus d’une, à sa perte. — Tissu mouvant de questions sans réponses, toujours différées, ne cessant de renvoyer les unes aux autres ; dédale inextricable où, finalement, se défont personnages et récit, au gré d’un narrateur décidément bien étrange, dont on peut se demander si le texte qu’il s’acharne — contre chien, vents, marées — à écrire, est celui même que nous avons, maintenant, sous les yeux, ou tout autre chose... » Incitant à plusieurs modes de lecture, tentative de suggestion poétique d’« un film mental » (se déroulant, censément, dans l’esprit du lecteur, des personnages, du seul protagoniste de l’histoire, ou de lui-même écrivant ?), Promenade interdite est aussi l’énoncé d’une balade dans un genre que s’était interdit jusques ici l’auteur : le roman, la fiction. Il y a bien des personnages, des lieux, un déroulement (7 « journées »), des dialogues, de la narration, de la description, etc. ; il y a bien une île (« Belle-épave »), mais on ne sait trop où, ni quand ; il y a bien un « il » (Aristide), mais on ne sait d’où venu, ni quand, ni pourquoi (le sait-il lui-même ?) ; une « Elle » (« la Sorcière »), qui semble être l’immémoriale meneuse d’un jeu dont personne ne connaît les règles ; d’autres « ils » sont non moins suspects... Que se passe-t-il vraiment ? C’est au lecteur de tirer les nombreux fils de la fiction, trame romanesque interloquante...

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19.00 €

Rêve ou Crève

BC

Des crânes qui causent, des monstres, des marionnettes, des fantômes, Hiroshima, Nagasaki, un jardin colonial, des revenants de guerre, des restes d’animaux, un meurtre... et puis douze images en guise de décor : plus réelles, tu meurs ! Une sacrée troupe qu’on a débarquée de notre intimité ! Il faut bien rêver la mort pour pas crever. Il faut bien la crever à la force du poème. (âme sensible mire-toi avant de t’abstenir bien droite, cuisses serrées bec cloué sur ta porte d’enfance ne nous dérange pas)

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15.00 €

Ruines

BC

Ce livre est une fausse biographie de l'artiste et poète Unica Zürn, sous forme de poème. Extrait de la postface de Manuel Anceau : « Perrine Le Querrec écrit avec les ongles longs de qui laisse pousser au bout de ses doigts cet accent de vérité qu'on voudrait parfois limer, ne pas entendre, mais qu'intraitable, notre écrivain fait si souvent crisser sur ce qui est moins une marge qu'un mur?; et il y a dans sa mise en page, si particulière, un rappel brutal, se faisant au final absolument bouleversant (on ne peut qu'y arriver à ce moment fatal, et on ne peut que ne jamais l'atteindre) de ce qu'est, au sens propre, un saut à la ligne. » Ce livre a bénéficié d'une vingtaine de critiques positives.

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12.00 €

Sans transition

BC

On connaît ces mots de Barthes à l'intention de ses éventuels biographes, écrits dans la préface à son recueil de textes intitulé Sade, Fourier, Loyola : “Si j'étais écrivain, et mort, comme j'aimerais que ma vie se réduisît, par les soins d'un biographe amical et désinvolte, à quelques détails, à quelques goûts, à quelques inflexions, disons des ‘biographèmes'.” C'est fort de ce conseil que nous avons entrepris ici d'évoquer sa mémoire et de revisiter quelques unes des pistes ouvertes par son œuvre, plus particulièrement celles qu'il explorait dans la toute dernière partie de sa vie, après la mort de sa mère – événement qui l'avait profondément bouleversé et avait ébranlé ses fondements au point de l'inciter à les remettre en cause, qu'il s'agisse de ceux sur lesquels il avait bâti l'ensemble de sa démarche intellectuelle ou de ceux sur lesquels toute son existence elle-même reposait jusqu'alors.

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18.00 €

Secret, le silence

BC

Huot a été remarqué surtout dans La Quinzaine littéraire et dans la NQL, par Alain Joubert ; mais aussi dans La Revue littéraire (Léo Scheer), par Murielle Compère-Demarcy et Jean-Yves Casanova ; on a remarqué son écriture en flux et reflux, tel le mouvement des vagues de l'océan. Ici, dans Secret, le silence, première « vraie » fiction de l'auteur (sur demande d'un directeur de collection chez Gallimard...), ce principe d'écriture devient carrément le leitmotiv du livre, jusqu'à absorption... Il est à noter que l'écriture de ce roman a été déclenchée chez l'auteur par la vision de la gravure d'Edvard Munch, reproduite en page 7, Two Human Beings, The Lonely Ones (1899) : un homme et une femme regardent la mer / le gouffre : qui s'y perdra ?

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18.00 €