Le dernier Marx, communisme en devenir
BC
L'ouvrage : Dans les années 1881-1882, Marx développe un intérêt particulier pour les sociétés pré-capitalistes (parmi lesquelles notamment les communautés rurales russes) ainsi que pour des pays comme l'Égypte, l'Algérie ou l'Inde, où s'engagent alors des luttes contre la domination capitaliste. On fait souvent de Marx le principal connaisseur, et théoricien, du prolétariat d'usine. Cette assertion, sans doute légitime, mérite pourtant d'être précisée, car l'étude des communautés paysannes constitue également une partie très importante de son oeuvre, et elle la traverse en quelque sorte dans son intégralité - jusqu'aux célèbres propos, décisifs et bouleversants, qu'il tiendra sur la Russie. De telles réflexions sont développées dans une lettre à Véra Zassoulitch, figure éminente du populisme révolutionnaire, et surtout dans les nombreuses versions préparatoires de celle-ci.
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12.00 €
Le Marxisme comme expérience
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Raniero Panzieri est une des figures les plus significatives du renouveau de la pensée marxiste. Par sa «Â posture socratique », comme l'ont dit certains philosophes, il a contribué à un renouveau, tant théorique que pratique. Panzieri a proposé une réorientation radicale de l'analyse marxienne, sans se contenter de calquer les traditions idéologiques du mouvement ouvrier qui ont dominé le XXème siècle, et surtout l'après-guerre. Les textes publiés dans les Quaderni Rossi (Cahiers rouges), « Plus-value et planification. Notes de lecture en marges du Capital » et « Sur l'usage capitaliste des machines dans le néo-capitalisme », s'avèrent, en ce sens, fondamentaux. Rassemblés dans ce recueil à côté d'autres interventions, ils permettent de reconstituer tout un pan original et inventif de la pensée marxiste, à même de rendre compte des conditions matérielles du développement capitaliste et d'en restituer la portée, en le considérant comme un processus de transition.
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14.00 €
Le musee de l’accident
BC
Depuis la parution de Dromologie 01, les accidents se sont multipliés : climatiques, géopolitiques, sociaux, migratoires, océaniques, sanitaires, etc. Tous liés entre eux et dont les enchevêtrements aléatoires ne font que renforcer l’urgence d’une écologie grise – un concept de Paul Virilio, expliquant qu’au-delà de la pollution de la nature, existe une pollution liée à l’accélération du monde. Une réflexion qui a conduit l’urbaniste et philosophe à imaginer un musée de l’accident chargé d’exposer et d’analyser de manière critique les accidents du progrès. Ce Dromologie 02 questionne architectes, artistes (peintre, musicien, danseur, designer, etc.), philosophes, historiens, sur leur vision d’un musée de l’accident, sur cette ressource immatérielle ; tandis que plusieurs articles interrogent cette accidentologie en cours d’élaboration. Contributions de : Augustin Berque, Viana Conti, Gilles Delalex, André Delpuech, Elizabeth Diller, Nicolas Giraud, Julien Glauser, François Jarrige, Anaïs Lapel, Frédérick Lemarchand, Luca Merlini, Yann Ollivier, Françoise Parfait, Benjamin Pichery, Ernest Pignon-Ernest, Angelin Preljocaj, Edouard Ropars, Yannick Rumpala, Christian Sander, Valentin Sanitas, Francesco Sebregondi, Patrick Tosani, Laurent Vidal.
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20.00 €
Le principe territoire
BC
Le territoire, l’environnement de l’homme, est le « bien commun » par excellence. Ce territoire composé par petites, moyennes et grandes villes, villages et cités, systèmes agro-forestiers et environnementaux, infrastructures urbaines et rurales, produit des lieux de vie très complexes dont les gènes, la personnalité, la richesse et la beauté sont le résultat de processus de coévolution entre les établissements humains et l’environnement, sédimentés dans le temps long des civilisations. Ces caractéristiques identitaires et patrimoniales sont reprises dans Le Principe Territoire comme antidote à leur dramatique « désintégration » par la civilisation des machines, dans la course aux Mégapoles pour l’urbanisation globale de la planète. En renouvelant de manière créative tous ces caractéristiques « par le bas », des nouvelles formes conflictuelles de démocratie communautaire, sont générés, fondées sur le développement de la « conscience du lieu » des habitants.
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25.00 €
Le temps et l'espace de la (dé)-colonisation
BC
Depuis des années, les théories urbaines marxistes et les courants anticoloniaux ont démontré le rôle central de l'aménagement du territoire et des politiques coloniales dans le développement du capitalisme. Le défi de Stefan Kipfer est de montrer comment ces deux dynamiques s'articulent et s'incarnent dans les stratégies étatiques «contre-révolutionnaires» et les processus d'urbanisation globale, fracturée, hétérogène et avec des temporalités plurielles. Ce livre, composé de textes modifiés et actualisés datant de la période entre 2004 et 2018, propose un dialogue entre les critiques de Henri Lefebvre et celles de Frantz Fanon. Ce dialogue veut contribuer à l'analyse des aspects néocoloniaux des processus d'urbanisation, qu'il s'agisse des espaces métropolitains (Paris) ou bien des réseaux et des infrastructures qui lient d'autres espaces urbanisés dans le monde (Les Antilles françaises et les périphéries canadiennes).
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21.00 €
Le voyage contre le tourisme
BC
L'Office Mondial du Tourisme fanfaronne : les touristes sont de plus en plus nombreux et le cap des deux milliards sera prochainement franchit ? Que signifie qu'un Terrien sur quatre soit à un moment de l'année un touriste ? Une plus grande tolérance envers autrui ? Une ouverture d'esprit marquée par une curiosité sans limite et une disponibilité accrue envers ce qui nous est étranger ? Le tourisme n'est pas neutre. Il favorise une économie globalisée aux retombées locales minimes et banalise un néo-colonialisme de subordination généralisée... De même, croire que le hit-parade des « hauts lieux » de l'Humanité mis en place par l'Unesco stimulerait une « mémoire collective » aux fonctions éducatives se révèle un incroyable leurre. La multiplication des équipements standardisés (aérogares, hôtels, musées, fronts de mer et de fleuve, « quartiers historiques », etc.) et des coûteux « événements » (Jeux Olympiques, Expositions universelles, etc.) homogénéisent les sites, leurs temporalités..
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14.00 €
Le voyage contre le tourisme (3ème édition)
BC
L’Office Mondial du Tourisme fanfaronne : les touristes sont deux milliards. Que signifie qu’un Terrien sur quatre soit à un moment de l’année un touriste ? Une plus grande tolérance envers autrui ? Une ouverture d’esprit marquée par une curiosité sans limite ? Une disponibilité accrue envers ce qui nous est étranger ? Le tourisme n’est pas neutre. Il favorise une économie globalisée aux retombées locales minimes et banalise un néo-colonialisme de subordination généralisée... De même, croire que le hit-parade des « hauts lieux » de l’Humanité mis en place par l’Unesco stimulerait une « mémoire collective » aux fonctions éducatives se révèle un incroyable leurre. La multiplication des équipements standardisés (aérogares, hôtels, musées, fronts de mer et de fleuve, « quartiers historiques », etc.) et des coûteux « événements » (Jeux Olympiques, Expositions universelles, etc.) homogénéisent les sites, leurs temporalités et leurs spectacles. Le pic pétrolier et le dérèglement climatique appellent à une plus grande responsabilité envers le pourquoi et le comment des mobilités. Le tourisme est déjà responsable de 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre... Faut-il, là aussi, décroître ? Il convient, à coup sûr, de rompre avec le tourisme massifié (et ses sousproduits que sont les tourismes sexuel, médical, équitable, durable...) et de privilégier le voyage et ses acclimatations progressives aux cultures que l’on découvre, plus lentes, plus économes, plus attentives. L’être humain est relationnel, il serait aberrant de lui interdire de voyager ! Mais, compte tenu des nouvelles contraintes environnementales, il devient indispensable de repenser le proche et le lointain, ces deux aimants de toute boussole existentielle.
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16.00 €
Ordo Sexualis
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Le « mariage pour tous », les débats autour de la majorité sexuelle, la campagne contre le harcèlement sexuel, les scandales de pédophilie dans lEglise catholique autant de thèmes actuels de discussion qui, aussi divers soient-ils, se trouvent placés, dune façon toujours plus impérieuse et exclusive, dans le champ de linstance juridique, appelée à trancher. Et ce, que ce soit sous la forme de létablissement de nouveaux droits ou bien sous celle de la codification de nouveaux délits et de leur sanction. Lextension proclamée de la sphère des droits devient ici indissociable dune accentuation de la répression frappant les inconduites sexuelles. Laccent est désormais placé avant tout sur les protections et les garanties immunitaires que les sujets individuels se voient accorder, sous ce nouveau régime de la politique et de la morale sexuelles. Ce nouveau pli contraste vivement avec dautres topographies dans lesquelles la sexualité se trouvait étroitement associée à lémancipation individuelle et collective, domaine dexposition et dexpansion, associée aussi à la quête du bonheur, à lexpérimentation, inscrite dans lhorizon des plaisirs. A lévidence, notre époque est celle dune accélération en matière de changements des normes régissant la vie sexuelle et les relations entre les sexes, la codification des questions de genres. Cette évolution rapide se place elle-même spontanément sous le signe du progrès. Les choses sont-elles cependant aussi simples ? Ce sont précisément les évidences nouvelles dont sont tissés ces processus quexamine dans une perspective critique et ouverte cet essai.
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16.00 €
Paris capitale coloniale
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Le passé colonial structure les rues de Paris. Visible dans l'architecture et la toponymie, la colonialité est aussi présente dans l’organisation urbaine de la capitale française. À bien des égards Paris occupe une place centrale dans la production de l'espace moderne. Le projet colonial capitaliste de la modernité repose sur l'abstraction du sensible et la violence de la prédation. La modernité se caractérise aussi par des aménagements reposant sur un instrument tout à fait spécifique : la cartographie. La cartographie moderne a pour objectif d’organiser les espaces, de les programmer et de les articuler les uns aux autres pour gouverner les populations. Dans ce livre, nous reviendrons sur les reconfigurations de la région parisienne, depuis les premières transformations opérées par Haussmann au XIXe siècle jusqu’à celles réalisées pendant les années du gaullisme, pour montrer comment, durant cette période, s’expérimentent et se développent les techniques qui, aujourd’hui encore, fondent l’aménagement du territoire et les politiques de l’habitat en France. C’est en particulier le cas de ce que l’on appelle la rénovation urbaine, dont notre travail entreprend la genèse critique.
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17.00 €
Paysages Reactionnaires
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10.50 €
Paysages sensibles
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Le rapport des artistes au paysage est fortement reposé dans le contexte contemporain du dérèglement climatique et de la sixième extinction de masse des espèces. Partant d’un parcours d’oeuvres initié par le Pays Portes de Gascogne (Gers), dans le cadre des « itinéraires artistiques », cet ouvrage interroge la façon dont les artistes s’emparent des questions écologiques pour donner à voir et à sentir le paysage et son rôle dans nos imaginaires contemporains. Pensé lui-même comme un micro-paysage composé de divers strates, présences et points de vue, le livre met en résonance des propos d’artistes, de scientifiques, d’acteurs locaux et de penseurs afin de rendre sensible un paysage contemporain qui tend à être écrasé par des logiques de rentabilité et qui perd chaque jour ses richesses et ses singularités. Le fait d’être attaché à un paysage n’est pas uniquement le fruit d’une construction intellectuelle, d’un regard humain posé sur une portion de pays. Nous habitons un paysage et, à ce titre, nous y sommes liés quelles que soient ses qualités esthétiques. Concentrant les enjeux écologiques les plus marquants de notre époque, le paysage, qui a beaucoup été représenté par les artistes depuis la Chine ancienne, en passant par Cézanne, nous permet d’explorer les évolutions de notre rapport au monde vivant. Prendre le temps de regarder le paysage, c’est prendre de temps d’appréhender sa complexité et les interactions qui s’y déroulent, des croisements que la modernité a été tentée de couper sous prétexte d’efficacité et de lisibilité immédiate. Cet ouvrage, richement illustré, nous propose ainsi d’entrer dans l’univers d’artistes contemporains, dont les oeuvres invitent, par l’imaginaire qu’elles déploient, à habiter le paysage sous des modalités renouvelées.
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25.00 €
Philosophies Queer
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Que sont les philosophies queer ? Commentconceptualisent-elles la sexualité ? Combien de sexes reconnaissent-elles chezles êtres humains ? Quel rapport entretiennent-elles avec la philosophiepolitique ? Et quel rapport avec la « théorie du genre » ? Chaque questiongénère d’autres questions, selon une progression fractale. Le volume procède parproblèmes, indique des pistes de recherche, émet des hypothèses de généalogie.Son but n’est pas de résoudre l’énigme de la relation entre sexualité et pouvoirpar une argumentation linéaire, mais d’explorer la pluralité de ses dimensions.Il n’entend pas non plus clore le débat, polémique. Il entend plutôt présenterun côté particulièrement dérangeant de la philosophie critique et expliquerpourquoi celle-ci ne cesse de soulever des conflits au sein des mouvementssociaux, des universités et de l’opinion publique des sociétés actuelles.L’ouvrage répond à la fois aux intérêts des débutant-e-s et des spécialistes dudomaine. Le récit est divisé en trois chapitres accessibles, qui peuvent êtrelus indépendamment. Le premier chapitre, « Théorie critique et philosophiepolitique », soutient que les théories queer sont ancrées dans la tradition,philosophico-politique, critique, qui se définit de manière différenciée parrapport à deux autres traditions philosophico-politiques, à savoir le réalismeet le normativisme. Dans le deuxième chapitre, « Exercices de critique queer :comment “fonctionne” la sexualité », on présente une critique del’hétérosexisme, ainsi que du binarisme inhérent au systèmesexe-genre-orientation sexuelle qui est aujourd’hui adopté pour définir lesidentités sexuelles, en adoptant le point de vue des subjectivités trans,non-binaires et intersexes. Le troisième chapitre, « Éléments de théorie queer», esquisse une histoire du débat queer, dont de multiples généalogies sontproposées, allant des mouvements féministes et de libération sexuelle des années1960 et 1970 à l’Ecole de Francfort dans les années 1930, en passant par lesluttes anticoloniales des années 1950 et 1960. Au sein de cette histoire, troisparadigmes différents sont mis en évidence : le freudo-marxisme, leconstructionnisme radical et les théories antisociales et des affects.
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18.00 €
Poésies urbaines
BC
La ville de la modernité captive romanciers et poètes, ils ne savent plus où donner de la rime. Tout en elle les enchante ou les irrite, les exalte ou les révolte. La ville qu’ils poétisent au ras du bitume n’est pas toujours tirée au cordeau, comme la mer elle a sa marée basse et ses tempêtes, elle combine la turbulence de l’écume et le miroitement du soleil. Toute ville suscite mille et une métaphores que les poètes adoptent pour exprimer l’exacerbation de leurs sens et révéler l’esprit des lieux. Poètes, paroliers, rappeurs, slameurs, inventent leurs villes, leurs mots s’entrechoquent, leurs formules rivalisent d’intensité, leurs phrases se déchaînent, leurs qualificatifs se contorsionnent...Chaque ville est plurielle. Chaque situation possède son ambiance. Chaque sentiment réclame son lieu.
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16.00 €
Politique de la végétation
BC
Dans l'art contemporain la pensée écologiste constitue un approche très important qui a été interprété d'une façon varié par les artistes qui sont engagés dans la création d'ouvrages, actions, espaces fort critique par rapport aux systèmes d'esthétisation contemporain. Ce livre veut constituer une généalogie et un ensemble d'expériences à la jonction de pratiques artistiques, activisme et production de l'espace : des rapports entre l'agriculture et les mouvements populaires à la construction de communautés urbaines et rurales, jusqu'au rôle joué à l'intérieur des politiques coloniales. Artistes, activistes et théoriciens débattent sur les pratiques esthétiques et politiques en jeu, sur les rapports et l'usage politique de ce qui d'habitude appartient au champ de la « nature » et des sciences, exactement au moment de la montée du néolibéralisme et de la soi-disant green economy.
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18.50 €
Pour une architecture des communs
BC
Alors que les crises sociales et écologiques s’intensifient, la création d’espaces communs est aujourd’hui au coeur de nombreux mouvements d’émancipation. Si de nombreuses expérimentations autonomes donnent à penser autrement nos manières d’habiter les territoires, ce livre met en lumière des pratiques d’autoconstruction accompagnées par des professionnel·les jouant avec les cadres réglementaires pour mieux les vivifier, les bousculer ou les détourner. L’enjeu est le suivant : favoriser la construction collective et conviviale d’espaces de subsistance, de sociabilité ou de création, avec celles et ceux qui en auront l’usage. Pour ce faire, nous avons enquêté sur l’expérience de la cuisine de quartier de Récolte Urbaine, construite collectivement à Montreuil, ainsi que sur des initiatives menées par d’autres collectifs afin de répondre aux questions suivantes : Comment les architectes, les artisan·es et les usager·es peuvent-ils·elles travailler de manière cooperative ? Comment repenser ces métiers, le rapport au travail et les modes d’apprentissage ? Quelles marges de manoeuvre peut-on négocier avec les réglementations ? Comment organiser un chantier collectif ? Comment faire perdurer ces espaces autogérés ? Les éclairages théoriques et les conseils pratiques que nous proposons émanent chaque fois d’expériences de terrain
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22.00 €
Pour une écologie libertaire
BC
Dans ce livre, nous racontons une histoire, celle de la disparition des communautés paysannes avec l’avènement de la modernité. Auto-gouvernées et auto-subsistantes, celles-ci entretenaient avec leurs territoires une relation de co-construction impensable au départ des catégories modernes, en particulier celles d’industrie, de patrimoine et de nature. Nous défendons une hypothèse : l’industrialisation des territoires, indissociable de l’invention de zones à valeur patrimoniale (historique ou naturelle), s’inscrit dans une logique de gouvernement des vivants. Une fois séparés le monde des humains et celui de la nature, une fois rompues les puissances qui les lient ou les attachent l’un à l’autre, une fois que chacun a son monde, sa zone, sa place et son rôle bien à soi, les interactions entre ces mondes peuvent être soigneusement contrôlées, chacun d’eux peut être plus facilement gouverné.
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19.00 €