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The Happy End / Bienvenue à tous

BC

L’oeuvre poétique hybride de Mónica de la Torre s’inspire de productions artistiques diverses, des arts décoratifs à la vidéo en passant par la performance. Au centre de The Happy End / Bienvenue à tous, le motif du fauteuil, à première vue anodin, cristallise diverses intentions poétiques : la prégnance de la référence à l’histoire du design et l’évocation ironique du monde du travail en entreprise (le fauteuil est tantôt celui du cadre à sa table de travail, tantôt celui de l’entretien d’embauche). Le recueil a pour décor l’oeuvre de l’artiste Martin Kippenberger, The Happy End of Kafka’s America, qui prend la forme d’une installation de chaises et bureaux divers sur l’espace d’un terrain de sport. L’exploration du monde du travail prend dans ce recueil, diverses formes : saynètes de théâtre entre employeurs et futurs employés, appels à projet, annonces publicitaires, études de cas, test de rapidité sténographique...

Disponible

18.00 €

Touché, coulé

BC

"Après ""Les Ancètres ne prennent pas l'avion"", Pascale Ruffel revient avec un nouveau livre. Psychologue dans un centre pour réfugiés elle poursuit sa réflexion et évoque cette fois-ci dans une perspective plus personnelle et littéraire ce qui se noue dans notre relation au monde liquide, lieu de plénitude, de bonheur simple mais aussi de désatre. Ce livre est aussi une réflexion sur notre rapport au langage, les récits et les contes qui nous construsisent et sur l'enfance, irréductible en nous. "

Disponible

17.00 €

Translations

BC

Jean-François Courtilat empreinte bien souvent ses iconographies via Internet ou à la communication publicitaire ou aux traces photographiques d’événements qu’il provoque (soirées conviviales à thème). Ces banques iconographiques sont retranscrites en graphisme dans des univers et préoccupations qui lui sont propres : Jeux de dualité, blessures personnelles physiques et mentales, rapports humains dans leur complexité, doutes, craintes de l’irréductible cheminement humain, ce sont bien souvent des bravades que ses personnages nous donnent à voir dans ces scénettes

Disponible

19.00 €

Traversées

BC

De nos jours, un vieil homme fait la traversée de l'Atlantique nord sur le Queen Mary II. Au fil des jours qui s'égrenent sur l'immense navire, il convoque le souvenir d'une précédente traversée qu'il fit bien des années auparavant. C'était en 1939. Ses parents lui avait procuré un billet sur le paquebot Flandre à destination des Amériques en lui confiant la lourde tâche de préparer leur venue, eux qui se voyaient contraints de fuir l'Allemagne et les persécutions de plus en plus brutales des Nazis. Au fil des pages du journal qu'il tient à l'adresse de sa petite fille qui lui a offert ce voyage, on découvre un vieillard qui n'a rien perdu de sa lucidité et qui jette sur ce qui l'entoure un regard tantôt colérique et tantôt bienveillant. Mais comment pourrait-il en être autrement après la vie qui fut la sienne entre ces deux traversées ?

Disponible

17.00 €

Une autre façon d'écrire sur le sable

BC

John Yau avec Une autre façon d’écrire sur le sable nous en fait voir de toutes les couleurs, lançant sa “machine de mots” sur le chemin de la peinture où l’on croise Hieronymus Bosch, William Turner , Francis Bacon, Yves Klein, entre autres. Ce livre est une invitation à “tremper” dans la peinture “avant que les mots ne domestiquent cette expérience” : si les peintres prennent ici la parole, les poètes se font aussi entendre, des auteurs chinois de la dynastie Tang menés par Li Po et Tu Fu jusqu’à Emily Dickinson, Baudelaire, Mallarmé, Trakl. Il ne s’agit pas pour autant d’une “lutte” pictura poesis: les mots sont trop conscients de leur matière verbale pour vouloir rivaliser avec les images. Dans cette poésie tendue entre le visible et le lisible, les couleurs sont invitées à muter pour devenir “des êtres humains / des individus hautement évolués. Quant au personnage principal du poète lui-même, il se joue de nous dans une galerie de “portraits manquants” : sa biographie “raconte l’histoire de quelqu’un qu’il n’a jamais rencontré” et les seules confessions offertes sont celles d’un “sac à provision recyclé.” Dans le jeu de miroirs et d’images de John Yau, peut-être est-ce alors “une entreprise idiote / d’essayer de mettre des mots sur des idées”. Le poète corrige aussitôt cette pensée en nous demandant : “ne vous êtes-vous pas parfois trouvés avec moi / Tout au fond d’une flûte de champagne ?” Au fil des pages, nous nous égayons en effet dans le mousseux des mots : Une autre façon d’écrire sur le sable est un livre qui pétille, un livre de fête.

Disponible

25.00 €