Réunion privée chez le citoyen Nadaud
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George Sand disait de lui : “il est naïf comme les gens sincères, absolu comme les gens convaincus”. Martin Nadaud a tout appris seul. Paysan, goujat, maçon, puis élu député, exilé, revenu toujours aussi ardent défenseur de la justice sociale, il ne lâche jamais son idéal d'émancipation du peuple par l'idéal républicain. Cette nouvelle, comme un court-métrage historique, est l'instant du dialogue imaginé entre Martin Nadaud et Oscar Bardi de Fourtou, ministre monarchiste et réactionnaire.<br>Un précipité de questions très contemporaines sur l'obsession de domination d'une caste.
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4.00 €
Salade, tomate, oignons
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15.00 €
Satka ou la conquête de l'Est
BC
Un voyage au coeur de la Russie d’aujourd’hui : un cahier de 32 photographies couleur et noir et blanc assorti d’un récit composé de 32 portraits d’habitants de la ville de Satka. En 2019, l’Ambassade de France en Russie et l’Institut français invitent le photographe Bruno Boudjelal à réaliser un travail sur la Russie. Celui-ci propose à l’écrivain François Beaune de l’accompagner. Pour leur résidence de création, ils cherchent une petite ville à même d’incarner la Russie contemporaine. Ce sera Satka, ville minière de l’Oural où la vie s’organise autour de Magnezit, une entreprise qui extrait un minéral, la magnésite, dont on fait des moules pour manipuler les métaux en fusion. Qui sont aujourd’hui les habitants de Satka ? Comment vit-on à Satka ? Jusqu’au milieu du 18e siècle et l’arrivée des premiers paysans, forcés de quitter leurs villages de l’Ouest et de se transformer en ouvriers pour forger les armes du tsar, cette région de basse montagne est peu peuplée. C’est une terre d’estivage, une forêt de bouleaux, de pins et de fraises des bois. Pendant un siècle et demi, Satka est un camp de travail pour les ouvriers des hauts fourneaux. Puis, la découverte de la magnésite au début du 20e siècle et son exploitation font de Satka une ville, officiellement, en 1937. Elle est aujourd’hui une unité de production de 30 000 habitants, avec ses HLM des années 60-70 typiques de cet oblast industriel de Tchéliabinsk. Entre 2019 et 2020, le photographe et l’écrivain séjournent à Satka à deux reprises (un été et un hiver), partant à la rencontre de ses habitants, tissant des liens avec une trentaine d’entre eux qui ont choisi de leur raconter leurs histoires. Le livre s’ouvre sur un cahier de 32 photographies légendées : paysages dépouillés souvent austères, qui dévoilent la pauvreté des habitats et portraits, certains en surimpression sur les paysages, les corps s’inscrivant dans les paysages qui les déterminent. Le grain marqué, le flou assumé et les teintes tragiques suggèrent les parts d’ombre et les traumatismes de l’Histoire qui se lisent sur les visages. Les photographies guident le lecteur jusqu’au récit qui les suit : 32 portraits de femmes et d’hommes que dresse François Beaune à partir d’une histoire, une anecdote intime, qu’ils lui confient : Svetlana, la belle enseignante aux origines mixtes, ukrainienne et bashkir, Marina la nostalgique de l’Union soviétique, Sergueï le tigre d’acier, nationaliste convaincu qui vit dans l’attente d’une guerre à venir, ou encore Alexander le dissident, opposant déclaré à Poutine, qui témoigne d’une Russie désunie. Les récits collectés, entrecoupés de réflexions plus personnelles de l’auteur, dévoilent par petites touches la réalité quotidienne d’un peuple qui n’a cessé de subir les guerres, les déportations, le joug des pouvoirs politiques. Un peuple souvent nostalgique du passé soviétique qui vit avec le mythe d’une nation héroïque, fière et vertueuse. Un peuple qui résiste à l’absence de perspectives en nourrissant un imaginaire riche et poétique.
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19.00 €
Sister - Epilogue
BC
Mathieu voyage seul dans le sud de l'Espagne à bord de son<br>Tourbus. Il s'arrête plusieurs mois au milieu des falaises.<br>Dans une grotte, en bordure d'une crique, en marge de la crise<br>espagnole, vit Sister. Une hippie, qui fut « junky, jeune et jolie ».<br>Rescapée puis rejetée, rebelle puis isolée. Elle vit là avec ses<br>chiens, sa dope et ses obsessions. Sister et Mathieu apprennent<br>à se connaître, seuls sur cette plage, en automne puis en hiver.<br>Chaque hiver, Mathieu y croise un vieil homme solitaire qui fait des<br>mots croisés, Gloria, une transexuelle allemande, qui s'installe sur<br>la plage-parking squattée par des hippies en CDD. Mais aussi un<br>viking, un Forest Gump, un dealer arnaqueur, une mouette et des<br>rats affamés...<br>Pour ne pas oublier leur quotidien sans commune mesure,<br>Mathieu se met à l'écrire. Un quotidien si dur, qu'il précipitera la<br>fi n d'une histoire, pourtant si joliment commencée.<br>Ce Road Trip, c'est le récit de la chute ailée de Sister. Et c'est<br>vertigineux.<br>Dans ce 5e et dernier opus des aventures de Sister et Mathieu,<br>Jean-Christophe Cabut s'attache à dévoiler l'envers du décor.
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5.00 €
Sister - Road trip - Saison 1, épisodes 1 à 4
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Mathieu voyage seul dans le sud de l'Espagne à bord de son Tourbus.<br>Il s'arrête plusieurs mois au milieu des falaises. Dans une grotte, en bordure d'une crique, en marge de la crise espagnole, vit Sister.<br>Une hippie, qui fut junky, jeune et jolie. Rescapée puis rejetée, rebelle puis isolée. Elle vit là avec ses chiens, ses obsessions et son Herbe Sacrée.<br>Sister et Mathieu apprennent à se connaître, seuls sur cette plage, en automne puis en hiver.<br>Ce Road trip, c'est le récit de la chute ailée de Sister. Et c'est vertigineux.
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Sister - Road trip - Saison 1, épisodes 13 à 16
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Mathieu voyage seul dans le sud de l'Espagne à bord de son Tourbus.<br>Il s'arrête plusieurs mois au milieu des falaises. Dans une grotte, en bordure d'une crique, en marge de la crise espagnole, vit Sister.<br>Une hippie, qui fut junky, jeune et jolie. Rescapée puis rejetée, rebelle puis isolée. Elle vit là avec ses chiens, ses obsessions et son Herbe Sacrée.<br>Sister et Mathieu apprennent à se connaître, seuls sur cette plage, en automne puis en hiver.<br>Ce Road trip, c'est le récit de la chute ailée de Sister. Et c'est vertigineux.
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Sister - Road trip - Saison 1, épisodes 5 à 8
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Mathieu voyage seul dans le sud de l'Espagne à bord de son Tourbus.<br>Il s'arrête plusieurs mois au milieu des falaises. Dans une grotte, en bordure d'une crique, en marge de la crise espagnole, vit Sister.<br>Une hippie, qui fut junky, jeune et jolie. Rescapée puis rejetée, rebelle puis isolée. Elle vit là avec ses chiens, ses obsessions et son Herbe Sacrée.<br>Sister et Mathieu apprennent à se connaître, seuls sur cette plage, en automne puis en hiver.<br>Ce Road trip, c'est le récit de la chute ailée de Sister. Et c'est vertigineux.
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Sister - Road trip - Saison 1, épisodes 9 à 12
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Mathieu voyage seul dans le sud de l'Espagne à bord de son Tourbus.<br>Il s'arrête plusieurs mois au milieu des falaises. Dans une grotte, en bordure d'une crique, en marge de la crise espagnole, vit Sister.<br>Une hippie, qui fut junky, jeune et jolie. Rescapée puis rejetée, rebelle puis isolée. Elle vit là avec ses chiens, ses obsessions et son Herbe Sacrée.<br>Sister et Mathieu apprennent à se connaître, seuls sur cette plage, en automne puis en hiver.<br>Ce Road trip, c'est le récit de la chute ailée de Sister. Et c'est vertigineux.
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Soudain ma bouche est pleine
BC
Ce recueil composé de 42 nouvelles indépendantes les unes des autres, tant du point de vue du sujet que du style, rassemble la plupart des formes courtes de l’auteur écrites depuis le début des années 80. Chaque nouvelle met en scène un personnage, un homme, une femme, parfois un enfant, confronté à une situation banale du quotidien (une visite au musée, une panne de voiture, un rêve), un événement douloureux où son existence bascule (la maladie, le deuil, un licenciement ou une rupture amoureuse) ou encore une situation d’exclusion (le fait d’être étranger, la folie). Certaines nouvelles glissent vers le conte ou le poème, la dystopie ou le récit onirique. Cependant, de la variété des formes, une unité se dégage, celle d’un monde où l’être humain est confronté à la précarité et à la violence d’une société qui ne respecte ni ses rythmes ni ses aspirations personnels, où la vie se résume, comme dans la nouvelle « Sois funambule » à subir l’injonction de suivre une route déjà tracée en tentant de ne pas chuter. Écrivain de l’introspection, Derek Munn excelle dans l’art de représenter les paysages mentaux et les flux de conscience de ses personnages. Dans ces nouvelles, comme il le fait dans ses romans, il s’attache à traquer l’infime, à nommer l’indicible : des personnages qui doutent, ne parviennent pas toujours à exprimer ce qu’ils pensent ou ressentent, comme s’ils se trouvaient en perpétuel décalage avec une réalité dans laquelle ils peinent à s’incarner. Comme s’ils restaient prisonniers de leurs pensées sans parvenir à les partager. Au fil du recueil, la langue subtilement poétique de Derek Munn s’adapte, se met au service de l’existence intime des personnages, reflétant leur fragilité, parfois jusqu’à traduire le désordre mental. C’est sans doute la dernière nouvelle qui, donnant son titre au recueil, nous en offre la clé : une rencontre sans suite de deux personnes dans un bar. Après le départ de la première, l’autre reste seul : « Je lisse la serviette. Toi, tu oublieras, moi, je me souviendrai. Soudain ma bouche est pleine, encombrée de paroles que j’ai du mal à avaler ». Certaines nouvelles de ce recueil ont déjà été publiées sous le titre "Un Paysage ordinaire" (indisponible aujourd’hui), d’autres en revues ou aux éditions L’Ire des marges dans la collection vies minuscules. D’autres encore sont inédites à ce jour.
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21.00 €
St Margaret's Road
BC
Angleterre, fin du XXe siècle. Parce qu’il ne trouve aucune raison de refuser la proposition, le narrateur devient auxiliaire de nuit dans un hôpital psychiatrique. Veuf, il habite un bungalow avec jardin près de la mer, ses enfants passent à l’occasion des vacances. À l’hôpital, il rencontre une patiente, Clare ; ils se parlent. St Margaret’s Road est un roman d’atmosphère, l’ambiance est anglaise : l’attention au petit jardin, à la proximité de la mer, aux aurores brumeuses, aux promenades le long de la côte, à la lenteur des jours. L’écriture de Derek Munn a le pouvoir de transmettre les sensations, les odeurs, les matières, l’épaisseur de l’air, les bruits furtifs que font les voisins. La lumière changeante colore la nature et les lieux, ses variations indiquent le passage du temps. Dès les premières pages, le lecteur pénètre dans une ambiance étrange, où ce qui a lieu est à la fois très ordinaire mais parfaitement déroutant. L’apparition de Clare dans l’hôpital, « folle » fantomatique pourtant très incarnée, le dialogue qu’elle provoque avec le narrateur pendant des instants à la limite de l’interdit, font du lecteur un témoin qui guette le moment où tout va basculer. Alors même que le narrateur affecté par la disparition de sa femme s’immerge dans des souvenirs que font ressurgir des images : un tableau, des photographies, la tension reste constante, tient en alerte. Le roman alterne le récit du narrateur sur cette période de sa vie, le deuil, son amour pour sa femme, la région où ils se sont installés, ses relations aux enfants, aux petits-enfants, et les dialogues avec Clare dans la nuit de l’hôpital. Ils parlent de leur vie, de l’incommunicabilité des êtres au-delà des apparences. La question de la folie, de ce que ce mot recouvre, de ce qu’il porte comme violence dans la relégation infligée aux malades, est abordée avec profondeur et finesse. St. Magaret’s Road est le nom de la rue où Clare a habité avec des compagnons énigmatiques que le narrateur rencontre. Clare va bouleverser sa vie d’une manière imprévisible qui vient clore le récit sans le fermer : un gouffre s’ouvre, sans réponse pour le dépasser, mais sur un choix qui reste à faire. Roman très visuel, St Margaret’s Road se déroule dans un clair obscur où la vérité est sans cesse à questionner. La langue est poétique et limpide, la narration poignante jusque dans les descriptions des instants minuscules de l’existence. On en sort bouleversé par les tragédies intimes qui se révèlent et aussitôt replongent dans ce qu’il faut dissimuler pour que la vie, encore un peu, soit possible.
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17.00 €
Tout un Peuple
BC
« Tout un Peuple » c’est une classe de 3e d’un collège de banlieue quelque part en France et la trentaine d’adolescentes et d’adolescents qui la composent. Ils s’appellent Aymen, Rebecca, Hristo, Laurane, Théo, Fatima, Ousmane, Lucie, Shaun, Vasil... et sont les personnages d’une série rythmée par les mois de l’année : 12 épisodes pour une année de leur vie. La 3e est une année charnière, l’âge des métamorphoses : les adolescents acquièrent de l’indépendance, de la maturité, et s’émancipent du monde des adultes. C’est aussi le temps d’une socialisation intense. Les relations d’amitiés qu’ils ont tissées, certains depuis la petite enfance, leur conscience d’être les « grands » du collège et la pression d’avoir à choisir une orientation les amènent à s’ouvrir au monde et aux questions sociales et politiques. Les événements collectifs qui jalonnent l’année de 3e – du stage en entreprise au brevet – comme d’autres plus intimes, propres à l’histoire de chacun et chacune, sont autant d’occasions de se construire, d’exprimer leurs rêves, leurs questionnements, dans la sincérité de leur rapport au monde. Au fil des épisodes, Patrice Luchet aborde avec pudeur et acuité les sujets les plus légers (les jeux du quotidien, les complicités, les premières amours) comme les plus graves (le rapport au corps, à la mort, l’inceste). Ses adolescents sont à l’opposé des versions héroïsées de la littérature classique et des caricatures (violence, drogue, etc.) rebattues par les médias. Ils sont lucides, pleinement conscients des inégalités sociales et savent à quel point celles-ci déterminent leur avenir. La puissance rythmée du poème, ses répétitions, révèlent les hésitations et les envolées de cette jeunesse. Dans une langue simple et orale qui restitue en un flot mouvant la vitalité de l’adolescence, il interroge le regard que les adolescents d’aujourd’hui portent sur une société qui les construit autant qu’ils la construisent.
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20.00 €
Un si doux visage
BC
Frank a-t-il aimé Diane ?<br>Il n'en est plus si sûr. Elle l'a attendri. Elle l'a séduit. Mais y avait-il de l'amour dans ses gestes ? C'est peut-être une question qu'il ne devrait pas se poser. Maintenant, il en est certain, s'il l'a aimée un jour, il ne l'aime plus. Sa petite personne est trop sûre d'elle et trop folle. Elle est capable de tout sur un coup de tête. Son procès ne l'a pas guérie. Il faut fuir. Tant que des milliers de kilomètres ne les sépareront pas, Frank ne pourra pas refaire sa vie. Ce n'est pas seulement qu'il ne pourra pas refaire sa vie, c'est bien pire que cela : il ne se sentira pas en sécurité.
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5.00 €
Une chambre à écrire
BC
Textes de Michèle Lesbre, Juliette Mézenc, Dominique Sigaud, Sophie Poirier. <br><br>Que produit aujourd'hui le geste de donner à des auteures une ville à arpenter pour contempler, méditer et en faire littérature, et ainsi la liberté économique de consacrer un temps à l'écriture ?<br><br>Plus de quatre-vingts ans après Un lieu à soi de Virginia Woolf, et en écho à cette oeuvre, il a été proposé à quatre auteures de vivre cette expérience dans le cadre d'une résidence d'écriture.<br><br>Quatre regards de femmes sur un même espace urbain, quatre chemins de création à l'épreuve de dire l'expérience commune d'écrire.
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13.00 €
Vanité aux fruits
BC
Au moment de faire le choix de sa vie, un homme questionne son appétit pour celle-ci, découvre l'oeuvre d'un peintre méconnu et en tire l'idée d'un tableau dans lequel il se mettra en scène lui-même.<br><br>Une méditation sensible sur la vacuité d'une existence ordinaire qui conduira le protagoniste à lui donner pleinement son sens.
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15.00 €
Vicki et Mr. Lang
BC
1953, Hollywood. Fritz Lang tourne "Human Desire", un remake du film de Jean Renoir, "La Bête humaine", adapté du roman de Zola : un drame de la jalousie qui met en scène un triangle amoureux et le porte à la haine, à la violence et au meurtre. Vicki, une jeune femme mariée à Carl, un homme usé et violent, tente de convaincre Jeff, son amant, jeune cheminot de retour de la guerre de Corée, de l’aider à se débarrasser de son mari. Ce dernier la fait chanter après avoir assassiné un homme riche et influent dans les bras duquel il avait poussé son épouse pour conserver son emploi. Qui est Vicki Buckley ? Une femme fatale cynique, menteuse, perverse, usant de ses charmes pour manipuler les hommes et arriver à ses fins ? Ou bien une jeune femme victime d’une Amérique puritaine, de la violence et de la lâcheté des hommes, qui cherche désespérément à sauver sa peau ? La Bête, c’est elle, martèlent les producteurs. Mais pour Fritz Lang, le Mal est partout, pas seulement sur les épaules de Vicki. Excédé par la bêtise de l’idéologie hollywoodienne et ce qu’il voit comme un moralisme niais, il se bat pied à pied pour déjouer les injonctions des producteurs avec la seule arme qui lui resteâ¯: la mise en scène. C’est la mise en scène qui montrera que Vicki n’est pas la garce que le scénario a fabriquée, mais une femme beaucoup plus complexe et riche de secrets. Portrait du vieux Lang en artiste Inspiré de faits réels, "Vicki et Mr. Lang" est un roman construit autour de la relation passionnelle qui unit Lang à son héroïne (le réalisateur n’est-il pas aussi secrètement amoureux de son actrice, Gloria Grahame ?) : l’auteur réinvente des personnages authentiques (Fritz Lang, les acteurs du film) et fond la fiction dans la fiction, le film dans le tournage du film tel qu’il l’imagine. Entrecoupant le récit de "Human Desire" de scènes d’écriture du scénario, de scènes de tournage, d’autres encore où Lang s’interroge ou se remémore des tournages passés, le roman alterne les points de vue sur Vicki, celui du cinéaste, celui du narrateur, tous deux scrutant son âme, pour mieux la cerner et percer son mystère. Jean-Paul Engélibert imagine un Fritz Lang virtuose de la mise en scène, travailleur acharné, obsessionnel, mais aussi vieillissant (il a 63 ans), solitaire et désabusé, tyrannique sur le plateau : sa carrière américaine touche à sa fin et 3 ans plus tard, ne parvenant plus à tourner à Hollywood, il rentrera en Allemagne pour y faire ses 3 derniers films. Volontiers méditatif, regrettant peut-être sa jeunesse en Allemagne, il se retourne avec nostalgie sur un passé où il avait les coudées franches pour exercer son art.
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19.00 €
Vivre au banc
BB
C’est l’été. Plusieurs filles et garçons manquent à l’appel : il y a ceux qui sont partis vers des destinations exotiques ou dans la famille et puis les autres, ceux qui restent. Sous la chaleur écrasante de juillet, ceux qui restent se retrouvent autour d’un banc du quartier et imaginent chaque jour de nouveaux jeux. Livrés à eux-mêmes et à l’ennui qui les guette, sans perspective de changer d’horizon, ils rivalisent pourtant d’imagination et de créativité pour réinventer chaque journée. L’un d’eux improvise un chant puis une marche pour l’accompagner. Une sorte de haka prend forme, que les autres reprennent bientôt en choeur. Un hymne spontané pour consacrer le peuple qu’ils forment et affirmer haut et fort, face au soleil, ce qu’ils sont et ce qui les lie. "Tout un Peuple" est une série de nouvelles poétiques mettant en scène une trentaine d’adolescents qui sont les personnages d’une fresque fresque composée de douze épisodes pour une année de leur vie.
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6.00 €