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Modernismes et anthropophagies

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Les connexions artistiques et esthétiques entre le Brésil et l'Europe ont été nombreuses au long du XXe siècle, depuis l'irruption du « modernisme » au Brésil jusqu'à nos jours. Cet ouvrage collectif en aborde certains enjeux artistiques, sociopolitiques, anthropologiques et philosophiques, dont les fils conducteurs sont les notions de « modernisme » et celle d'« anthropophagie » issue du poème culte Manifeste anthropophage publié en 1928 par d'Oswald de Andrade. À l'heure d'une profonde reconsidération de ces échanges, qui furent aussi des dominations, par les études postcoloniales, ces essais abordent de manière différente ces questions en montrant leurs aspects vivifiants et en mettant valeur leurs apports mutuels.

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18.00 €

Mythes, Films, Bazar.

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Le film populaire indien, lieu de postures et de motifs visuels et sonores sans cesse déclinés, fait siens les mythes ; ces derniers influent tant sur le contenu que sur la forme des fictions. La singularité de ce cinéma tient d'un travail d'hybridité : la mise en scène s'appuie sur le cadre du film formulatique (séquence musicale, frontalité, décor) pour mieux le torser. Cette torse passe par la répétition de motifs mythologiques, artistiques et par des références autres (historiques, politiques). En prenant la notion de « mythe » comme prisme, l'ouvrage permet d'interroger ces formes filmiques et leur rapport à la puissance des images. Qu'en est-il des formes filmiques dès lors qu'elles se mêlent à des enjeux mythiques et à des formes visuelles plus anciennes ? Cette réflexion sur les cinémas populaires croise alors l'art de bazar, l'imprimerie bon marché, la lanterne magique, le théâtre, la photographie et la série télévisée, non dans un fatras formel, mais dans l'intrication d'un champ visuel dense, riche et hétéroclite. C'est le cinéma qui donne une nouvelle forme à la mythologie, forme traversée d'une mémoire d'autres formes.

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26.00 €

Mytho-politiques

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L'ouvrage parcourt les grandes évolutions des conceptions et pratiques occidentales du pouvoir (de Homère au totalitarisme) pour mettre en évidence la dimension imaginaire mythique qui sous-tend les représentations et les normes rationnelles du politique. Car, la politique peut-elle se comprendre uniquement comme un fait rationnel, contractuel, comme l'a soutenu la modernité ? Ou la fabrication de ce « corps politique » ne suppose-t-elle pas, un imaginaire collectif qui le fonde et lui confère une identité particulière ? Comment ces grands récits ont-ils évolué pendant les derniers siècles où l'Europe a essayé de leur substituer une rationalité nouvelle faite de contrat, de droit et de contrôle démocratique ?

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22.00 €

Nanni Moretti

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Nanni Moretti est l'auteur italien qui, mieux que ses contemporains, a su lire et percevoir les égarements du présent, en représenter les fractures, en restituer les masques aussi bien privés que publics. De Io sono un autoarchico à Mia madre, le cinéma de Moretti a mis en images la radicalité d'une crise existentielle d'un sujet névrotique et fourvoyé, perdu, présent au monde à l'aide de déguisements idiosyncrasiques qui le placent, souvent, sous le signe du grotesque. En restituant son rapport lumineux à l'actualité, cet essai explore avec un regard singulier l'oeuvre du grand cinéaste italien.

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22.00 €

Notre Marx / Il nostro Marx

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Les faits sont « têtus ». Le FMI assure qu'en 2013 0,5% de l'humanité en détient 35% des biens. Aussi la Rose de Personne revient avec « Notre Marx ». Marx et des extraits éclairants des Grundrisse. Puis G. Pizzi et la Commune comme forme de la lutte. Mario De Gaspari analyse l'Italie comme « maillon faible » avec un autre texte sur les racines urbaines de la crise financière. B. Péquignot comprend la mondialisation avec le Manifeste de 1848. J.C. Hurtado, avec Rittinghausen, interroge les luttes récentes. S. Lopez Petit explore comment « politiser c'est unilatéraliser et articuler ». O. Scalzone approfondit l'opposition entre opéraïsme et ouvrièrisme. Tryggvi Örn Úlfsson analyse Badiou pour une « philosophie du prolétariat ». A. Riva propose une critique du livre de Piketty et ses supposées « lois fondamentales du capitalisme ». G. da Silva, avec le marxiste M. Raphaël sur l'art paléolithique, réfute tout chamanisme universel. Marx, toujours au présent.

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18.00 €

Nous femmes de Téhéran

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L’Iran est un pays en transition, entre passé et présent, au carrefour de civilisations contiguës et indépendantes, entre Orient et Occident, modernité et tradition. Une République... islamique, qui devrait être une démocratie... religieuse... dans les faits une oligarchie d’ayatollahs et de pasdarans. Au coeur de l’Iran, Téhéran, sa capitale, avec ses différentes âmes, est une femme qui enchante ses interlocuteurs. Comme toutes les Shéhérazade, elle susurre les mots justes. Elle convainc. Elle vous enchantera vous aussi, si vous décidez de voyager. Et comme une mine de rubis, vous serez ouverts à l’influence des rayons du soleil.Farian Sabahi, journaliste et historienne spécialiste de l’Iran, enseigne à Genève et Turin. Parmi ses publications : “Il mio esilio”, avec le prix Nobel Shirin Ebadi, “Storia dell’Iran”, “Un’estate a Teheran”, “The Literacy Corps in Pahlavi Iran”, “Islam. L’identità inquieta dell’Europa et Storia dello Yemen”. En français, elle a réalisé la lecture théâtralisée « L’Empire perse et ses femmes » au “Rendez-vous de l’Histoire” (Blois 2015).

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8.00 €

Nous, les fils de la déconstruction.

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Qu'est-ce que la générativité ? A quelles conditions nos existences sont-elles génératives ? Telle est la question à laquelle cet ouvrage se propose de répondre. Le parcours philosophique proposé engage alors une réflexion à la fois ontologique et éthique il développe l'idée qu'une compréhension des temps que nous vivons et du fonctionnement de la société est nécessaire pour des choix capables de promouvoir le bien des générations à venir. Ainsi, lien, transmission et institution sont les principales catégories dont se sert la générativité pour penser le renouvellement social.

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32.00 €

Objets vivants

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Cet ouvrage explore les ressemblances et les imbrications, mais aussi les antagonismes et les divergences entre le vivant et le non-vivant. Comment le vivant et le non-vivant se juxtaposent ou s’ignorent, comment disparaissent les barrières entre le vivant et le non-vivant, quels sont les risques auxquels s’expose le vivant dans son commerce avec le non-vivant – voilà des questions abordées dans ce recueil de textes.Au-delà de leurs rapports topologiques/spatiaux, il s’agira aussi de saisir la vie et la non-vie dans leur portée historique/temporelle : sont évoqués, au fil des pages, les vitalistes de Montpellier, Henri Bergson, Richard Dawkins et, surtout, les philosophes qui pensent notre actualité. Rahma Khazam est chercheure membre de l’Institut ACTE, Sorbonne Paris 1, et affiliée à ENSADLab, Paris. Elle a étudié la philosophie puis l’histoire de l’art, elle est docteure en esthétique et sciences de l’art à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent sur le modernisme, la théorie de l’image, le réalisme spéculatif, le nouveau matérialisme et l’esthétique contemporaine. Parmi ses publications récentes : « Son et image : face au réel », in "L’écho du réel" (2021).

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24.00 €

Objets vivants 2

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L’humain doit-il continuer à se penser comme étant la mesure de toute chose, sous l’emprise – encore et toujours – d’un fantasme de toute-puissance ? Peut-il encore se considérer comme le maître du vivant ? Ou, peut-être, pouvons-nous envisager le dépassement de l’irréductible opposition entre vivant et objet, en prenant en considération des connexions immanentes entre matière et vie ? La philosophe Neli Dobreva insiste sur la possibilité d’agencements artistiques de dynamiques non-humaines et autonomes, et sur le cas de pratiques artistiques performatives mobilisant la connaissance ancestrale par l’objet. En invoquant des objets abstraits et des objets du quotidien en interaction avec nos milieux humains, tels les robots, cet ouvrage suscite ce questionnement crucial : saurait-on leur reconnaître la connaissance, la conscience, voir même les affects, dans la projection de leur devenir vivant ? Neli Dobreva, philosophe, titulaire d’un doctorat de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, enseigne la Philosophie de l’art à l’École des Arts de la Sorbonne et l’Histoire des idées politiques anciennes et modernes à l’Université catholique de Lille.

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22.00 €

Oralité de l’image

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L’opposition entre traditions orales et écrites est trompeuse.Tout d’abord, parce que cette opposition tend à réduire l’oral au statut de « contraire de l’écrit », en ne tenant pas compte du fonctionnement spécifique de l’oralité. De plus, c’est oublier qu’il existe beaucoup de situations intermédiaires entre l’oral et l’écrit. Dans la société contem- poraine, envahie par les images, l’oralité peut assumer un rôle crucial pour la compré- hension des codes visuels. Cette oralité des images est inhérente à nos comportements quotidiens et il est difficile de l’identifier et de l’analyser. L’ouvrage propose un renou- veau radical de l’approche de « l’objet » photographie et du regard anthropologique sur celui-ci, tout en « faisant parler » un corpus de photographies réalisées entre le XIXe et le XXe siècle en Sicile, photographies qui reflètent la conception du monde et de la vie propre à la société paysanne de l’époque. Rosario Perricone est professeur d’Anthropologie culturelle et de Muséologie à l’Académie des Beaux-Arts de Palerme. Il est coordinateur scientifique de l’Association pour la conservation des traditions populaires et directeur du Musée international des marionnettes Antonio Pasqualino de Palerme. Il est l’auteur de "I ricordi figurati: « foto di famiglia » in Sicilia" ( 2006), "Death and Rebirth: Images of Death in Sicily" (2016) et "Oralità dell’immagine" (2018).

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19.00 €

Orient, orientation, désorientation, réorientation

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S'il apparaît qu'apprendre à s'orienter dans la pensée (dans le monde, dans le présent, dans l'histoire, dans la vie...) est une question philosophique de première importance - de quel Orient cette activité conserve-t-elle la mémoire ? Car, cela est attesté par Kant, c'est à partir de l'Orient que nous nous orientons. Une évidence solidement enracinée dans l'étymologie : Orient, du latin oriens : là où le soleil se lève. Ce qui va donner orientalis, oriental puis orienter, orientation, désorientation et, enfin, orientaliste, orientalisme... C'est cette riche et contradictoire descendance que cet ouvrage collectif va soumettre au regard des ses auteurs, provenant des horizons les plus divers ... car l'Orient s'est progressivement établi comme un topos associé à la perte des repères, voire à la perdition, à des formes d'altérité dont le propre est, précisément, de désorienter.''

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20.00 €

Ornement, un beau souci

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En s’emparant de la question ornementale, le cinéma s’inscrit dans une réflexion reliant les territoires disséminés de l’art, au-delà de l’opposition entre les beaux-arts, les arts décoratifs et le design. La pensée de l’ornement au cinéma ne relève pas de l’évidence, tant il est vrai que le discours critique est marqué par un phénomène de marginalisation. Pourtant, il semble bien que l’ornement soit présent partout où il faut combler du vide, décorer un objet, embellir le corps. À quoi tient l’attrait de l’ornement au cinéma ? Les questions ornementales adressées au cinéma s’intègrent dans une pensée rénovée du style – point vif de la tension qui anime l’art et la vie – en tant que procédure de qualification esthétique et politique des formes. <b>Éline Grignard</b> est docteure en études cinématographiques, diplômée de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3. Elle enseigne l’histoire, la théorie et l’esthétique du cinéma. Ses recherches portent sur les problématiques ornementales des images, à travers le discours critique du mineur, des arts décoratifs et du design. Elle mène des activités critiques et de commissariat dans l’art contemporain.

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29.00 €

Paris 1929.

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Paris 1929. Eisenstein, Bataille, Buñuel : voilà l'histoire d'une série de rencontres et de coïncidences qui se produisent entre novembre 1929 et mai 1930, soit lors du séjour de Sergueï M. Eisenstein à Paris. Une période qui voit s'entrecroiser les vies et les activités intellectuelles d'Eisenstein, Georges Bataille, Luis Buñuel, ainsi que de James Joyce, Jean Painlevé et du groupe des ethnologues collaborant à la revue Documents. Le passage d'Eisenstein à Paris et ses contacts avec le milieu surréaliste « hétérodoxe » s'avèrent décisifs pour comprendre aussi bien la vision onirique et cruelle qui marquera le tournage de son film, non monté, Que viva Mexico ! (1931-32), que le « réalisme visionnaire » par lequel Luis Buñuel décrira la misère de l'Espagne rurale dans son documentaire Las Hurdes - Tierra sin Pan (1933).

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22.00 €

Parole et dialogue

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L'homme contemporain affiche une méfiance à l'égard de la parole. Il lui est difficile d'y repérer un outil pour établir un dialogue et se lancer vers la rencontre de l'Autre. Dans ce livre on aborde cette question du point de vue d'une double triade, c'est-à-dire Dieu-Monde-Homme d'un côté, et Création-Révélation-Rédemption de l'autre. Cette double articulation est exposée dans la Nouvelle Pensée de Franz Rosenzweig, dans le Principe Dialogique de Martin Buber et dans l'appel du visage d'Emmanuel Levinas. Ils explorent, chacun à sa façon, les implications de la parole et du dialogue dans la construction de l'altérité. Dans ce contexte la séparation des rôles, voire la pronominalité, est une condition indispensable. Il faut l'assumer pour prendre un engagement éthique qui soit libre de tout calcul ou du commerce de la réciprocité.

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30.00 €

Pédagogie de l’expérience esthétique et de l’expérimentation en art

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L’éducation est au coeur d’un problème politique majeur : comment guider les élèves vers l’autonomie et la réalisation d’eux-mêmes, tout en les menant à agir sur le monde et la vie sociale ? C’est ici que prennent place les pédagogies actives de l’Éducation Nouvelle mais aussi des théories politiques de plusieurs pédagogues. Si l’enseignement des arts semble, dès lors, s’inscrire dans la lignée des pédagogies actives refusant toute assignation figée de l’élève et de l’enseignant, que nous enseignent les oeuvres elles-mêmes du point de vue des expériences singulières qu’elles suscitent ? L’ouvrage propose quelques ébauches de réponses au travers des analyses d’oeuvres, ainsi que par la mise en perspective artistique et esthétique de pédagogies critiques et pragmatiques au Brésil (Paulo Freire), en France (Célestin Freinet) et aux États-Unis (John Dewey).

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28.00 €

Penser la différence culturelle du colonial au mondial

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Cette anthologie propose une sélection de productions théoriques majeures dans l'histoire déjà longue de la pensée anticoloniale, puis postcoloniale et mondiale. Il s'agit d'une restitution originale des idées qui ont été développées, débattues, parfois récusées dans diverses langues (allemand, anglais, espagnol, français, italien, portugais). Grâce à soixante-dix textes de penseurs, allant des plus notoires (Fanon, Goethe, Gramsci, Ortiz, Spivak) aux moins connus mais non moins importants, cet ouvrage offre un panorama inédit de l'histoire de ces débats. Toutes les traductions nécessaires sont fournies pour offrir un ensemble de textes à la disposition des chercheurs de langue française. En prévoyant également son usage comme manuel pour des étudiants.

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29.00 €