L'Éthique de l'intelligence artificielle expliquée à mon fils
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Un essai comme un roman. Un dialogue animé entre un père, éthicien de l’IA, et son fils, curieux et passionné. Un soir, à la maison, tout en préparant de délicieuses pâtes, le père et le fils explorent ensemble les thèmes de la confiance et des risques dans le domaine de l’IA, réfléchissant sur la profession à la fois ancienne et innovante d’éthicien. Leur échange est enrichi par l’intervention d’un oncle excentrique, dont l’éloquence étrange et l’approche zen ouvrent de nouvelles perspectives sur la morale. Tous les ingrédients sont réunis, dans un bon équilibre, afin de rendre possible la compréhension des enjeux de l’éthique de l’AI. Et surtout, pour comprendre que la philosophie ne cherche pas à réduire l’incertitude avec des solutions universelles, mais plutôt à naviguer dans cette zone grise, en prenant en compte l’incertitude, sans chercher à la détruire artificiellement. Enrico Panai est un éthicien de l’IA et un spécialiste de l’interaction de l’information. Il enseigne l’éthique de l’IA entre Milan et Paris, travaille comme éthicien pour de grandes sociétés européennes, est membre du Comité français de normalisation de l’IA et président de l’Association des éthiciens de l’IA.
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L'exception grecque
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Y a-t-il eu un « miracle grec » ? Les représentations classiques sont complètement dépassées, mais le paradoxe est toujours là : comment une société peu pourvue en ressources naturelles a-telle pu mettre en place aussi vite ce qui allait être le socle de l’Occident ? La brièveté du « miracle » occulte l’histoire longue qui permet de le comprendre. Dès l’âge du bronze, la Grèce a été le pivot qui a fait entrer le continent européen dans l’histoire. Dans cette mondialisation capitale, les Grecs deviennent les fournisseurs de métal de l’Égypte et du Proche-Orient. C’est en gérant cette activité de technologie et de transports maritimes, alors même que leur terre est très pauvre, qu’ils vont découvrir leur voie singulière, qui va devenir la nôtre. Jean-Joël Duhot, né en 1947, est historien de la philosophie antique et professeur émérite à l’Université JeanMoulin – Lyon III, agrégé des lettres et de philosophie, docteur d’État. Il est l’un des grands spécialistes français du stoïcisme et de la philosophie antique en général ainsi que de la pensée platonicienne.
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L'Histoire à l'épreuve de l'histoire
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C'est dans l'histoire que nous pensons, et à l'épreuve de l'histoire. Les balisements de la pensée par l'histoire, leurs façons parfois douloureuses de se heurter doivent être questionnés. L'idée même d'Histoire n'échappe pas à la nécessité de ce questionnement. L'Histoire, à l'épreuve de l'histoire est un ouvrage collectif, international et pluridisciplinaire qui multiplie les points de vue et les perspectives. L'histoire de l'Afrique autant que la pensée africaine a fait l'objet de refoulements massifs, dans la pensée occidentale. Ces pensées et ces histoires ont une place privilégiée, mais pas exclusive, dans ce volume. En plus de la pensée historienne et de la philosophie, ce livre s'ouvre à des pratiques artistiques, pour affirmer que l'universel ne peut être approché que par une pensée plurielle. Un récit, quelques poèmes, viennent illustrer ce que peut l'écriture.
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22.00 €
L'Histoire De L'Art Depuis Walter Benjamin
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L'Impensé La Poésie, Giovanni Pascoli 1855-1912
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Giovanni Pascoli (1855-1912), poète majeur de l'époque moderne et contemporaine italienne, marque la transition entre le XIXème siècle de Carducci ou Leopardi et le « siècle bref ». Davantage que D'Annunzio, il a été un inventeur de formes et de sensibilités dont la poésie italienne - de Montale à Pasolini à Raboni - lui est encore redevable. Il a surtout poussé la recherche poétique, et son « impensé » éclairant, jusque dans les ressorts du signifiant et des contenus par quoi la mémoire personnelle peut se fondre au vaste architexte. La poétique qui se dégage de ces textes, dont l'essai sur l'enfance-poésie (Il fanciullino) en est la parfaite synthèse au moment où l'élégie, comme la prise de position citoyenne et l'écoute de l'inconscient, réanime le débat littéraire, en fait une oeuvre actuelle.
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L'institution de la forme
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Dans le célèbre aphorisme 459 d'Humain, trop humain, Nietzsche affirme que la modernité sécularisée peut sans doute se passer d'un droit hérité du passé, mais non de la «nécessité qu'il y ait un droit». Aujourd'hui, cette nécessité ne se nomme plus Dieu, ni tradition, en effet, et pourtant, elle reste présente avec autant de force que par le passé, principalement à travers la puissance de la forme. Mais alors, quelle est l'origine du droit comme forme, et quel contenu a cette forme ? Selon des modalités certes différentes et souvent autonomes, c'est bien cette question qui, au XXe siècle, a retenu l'attention de juristes (Kelsen, Schmitt et Santi Romano) et de philosophes (Heidegger, Derrida), en leur offrant, malgré la distance parfois très grande qui les sépare, une voie commune pour interpréter ce nihilisme européen déjà identifié par Nietzsche.
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L'Occident connaît la musique
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La musique occidentale et en particulier la musique dite « classique » – à l’instar de la philosophie, également occidentale – est un élément essentiel d’affirmation de la prétendue supériorité de l’Occident sur les autres parties du monde. Ce résultat étant obtenu en rejetant dans une extériorité, une infériorité ou une spécificité radicales ce que l’on pourrait dénommer, en s’inspirant de l’appellation autrefois accolée aux sociétés exotiques, les musiques « sans écriture ». Ces musiques orales et improvisées sont appropriées à la fois par l’ethnomusicologie et les musiques du monde.
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16.00 €
L'oeil et l'histoire
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Cet ouvrage développe l'idée que la perception a une histoire et que notre manière de voir ne fut pas toujours la même selon les époques. De plus, la vision n'est pas une donnée invariable et elle est constamment réinventée par le contact avec l'environnement. Ce propos théorique – l'un des défis conceptuels majeurs en esthétique au XXe siècle – a engendré un vaste débat qui se trouve aujourd'hui au centre de l'actualité scientifique, du fait des recherches récentes en épigénétique, plasticité neuronale, anthropologie, et en relation avec la prolifération des dispositifs et des médias techniques contemporains. La philosophie de Merleau-Ponty a développé cette conception de la perception en tant que phénomène qui se métamorphose au sein de l'histoire et dont les changements se laisseraient entrevoir dans les formes d'expression humaines.
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20.00 €
L’Art du don
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On a peu écrit sur les liens entre esthétique et économie politique, en raison de la revendication d’autonomie de l’esthétique et de la prétendue déconnexion entre éthique et économie. Pourtant, il nous semble que parler de plaisir, de goût, d’intérêt personnel et de valeur lorsqu’il s’agit d’économie, résonne en accord avec les termes de l’esthétique moderne. Comment prétendre que, de la modernité à nos jours, l’esthétique constitue une sphère pure et n’a pas eu de lien avec les enjeux économiques et sociopolitiquesâ? Accaparés de plus en plus par de nouvelles formes d’économisme, allant jusqu’au fétichisme de l’immatériel, l’art et l’esthétique contemporains doivent être repensés dans une tout autre perspective historique et proposer de nouvelles formes de nos relations aux Åuvres, notamment à travers l’obligation maussienne du donner-recevoir-rendre et de bien d’autres pratiques et expériences esthétiques du don en devenir.
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32.00 €
L’art en mode emploi
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Ce texte, qui met en relation réflexion théorique et création artistique, entend comprendre pourquoi au cours de la contemplation d’une oeuvre d’art notre attention dépasse rarement ses qualités formelles, esthétiques ou conceptuelles. Contrairement à d’autres artefacts que nous rencontrons au quotidien, nous identifions les oeuvres d’art au fait qu’elles ne satisfont pas des fins utilitaires. Leur place dans le musée ou la galerie en atteste et conduit à faire en sorte qu’elles n’ont pas d’autre rôle que d’attirer notre attention sur leurs caractéristiques propres. On oppose à ce paradigme un mode de réception qui repose sur l’utilisation. Cela suppose un mode de création basé sur des dispositifs susceptibles d’interpeller l’utilisateur au lieu du spectateur. <b>Nuno Pedrosa</b> est artiste et chercheur. Il s’intéresse aux formes d’art poststudio et post-physiques et aux principes d’utilisation dans l’art. En tant qu’artiste, il a exposé en Europe et aux États-Unis. Il est titulaire d’un doctorat en arts et sciences de l’art de l’université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne et un Master of Fine Arts du San Francisco Art Institute.
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L’écran des siècles
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Si Gilles Deleuze ouvre son diptyque consacré au cinéma, constitué de L’Image-mouvement et de L’Image-temps, en insistant sur le fait qu’il n’écrit pas ici une « histoire » du septième art mais plutôt « une taxinomie, un essai de classification des images et des signes », il a souvent été souligné combien c’est un événement historique qui paraît servir d’articulation entre les deux tomes et les régimes d’images correspondants. C’est la Seconde Guerre mondiale, en effet, qui semble marquer le passage entre l’« image-mouvement » et l’« image-temps », malgré les déclarations d’intention du philosophe. L’hésitation que l’on peut mettre au jour entre taxinomie et histoire dans le diptyque est loin d’être anodine, puisqu’elle en perturbe profondément l’économie générale. Revenant aux sources théoriques et filmiques de la pensée de Deleuze, cet ouvrage cherche à interroger l’affirmation d’une rupture de l’« histoire » du cinéma se produisant avec la Seconde Guerre mondiale, et à déterminer le type d’histoire dont il s’agit dans ce cas ici. En son centre, se trouve l’idée d’une compromission du septième art dans la propagande, particulièrement celle du régime nazi dont la fusion avec sa propre mise en scène nous laisserait, selon Hans-Jürgen Syberberg et Deleuze après lui, aux prises avec un Hitler comme « cinéaste ». Un « mythe négatif » du dictateur, dont l’ombre porterait après-guerre sur l’ensemble des images filmiques, qui s’avérera être aussi, en définitive, celui du cinéma dit « moderne ».
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28.00 €
L’éthique de l’intelligence artificielle
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Éducation, commerce, industrie, voyages, loisirs, santé, politique, relations sociales... la vie semble devenue inconcevable sans les technologies, les services et les produits numériques. Cette transformation de notre époque induit des doutes et des préoccupations, mais aussi d’extraordinaires opportunités. Nous avons encore, parce que la révolution numérique n’en est qu’à ses débuts, la possibilité de la travailler dans un sens positif, au bénéfice des hommes et de la planète. Mais pour y parvenir, il est fondamental de comprendre les transformations technologiques en cours, afin de les gérer au mieux. Parmi ces technologies : l’intelligence artificielle, qui soulève de nombreuses questions quant à sa nature et aux défis éthiques qu’elle pose. Autant de sujets abordés sous un angle philosophique par Luciano Floridi, qui nous offre une contribution essentielle au débat et nous invite à un effort d’intelligence collective indispensable.</p><p><b>Luciano Floridi</b> est directeur fondateur du Yale Center for Digital Ethics, professeur de sciences cognitives à l’université de Yale et professeur de sociologie de la culture et de la communication à l’université de Bologne. Il est mondialement reconnu comme l’une des voix les plus influentes de la philosophie contemporaine, le fondateur de la philosophie de l’information et l’un des principaux interprètes de la révolution numérique. Ses plus de 300 publications sur la philosophie de l’information, l’éthique numérique, l’éthique de l’IA et la philosophie de la technologie ont été traduites dans de nombreuses langues. En 2022, il a été nommé Chevalier de l’Ordre du Mérite de la République italienne pour son travail fondateur en philosophie.
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L’ethnologue et le peuple
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"Alors qu'il travaille à son chef-d'oeuvre Le monde magique, l'historien des religions napolitain Ernesto de Martino rejoint la Résistance dans les zones rurales du Nord de l'Italie pour fuir les persécutions politiques et raciales. L'ethnologue qui étudie la pensée magique des peuples ""primitifs"" des mondes lointains se retrouve face à une ""fin du monde"" au milieu de son propre pays. Cet essai analyse sa contribution idéologique à la Résistance au sein de mouvements d'orientation populiste et socialiste et il interroge le parallèle entre la crise de la civilisation occidentale - nazisme, fascisme, guerre - et la ""crise de la présence"", concept-clé dans Le monde magique. La Résistance vécue comme une rédemption, car elle remet en question la relation entre intellectuels et peuple, entre notre monde ""civilisé"" et celui ""magique"" des autres."
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L’évangélisme pentecôtiste au Brésil (Recife)
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Ce livre est le résultat d’un travail en immersion dans trois églises évangéliques pentecôtistes au Brésil. Il offrira au lecteur une description fine et détaillée de l’organisation interne de ces trois églises, de leurs actions évangélisatrices, de leur dynamique, de leur stratégie de déploiement et de l’adhésion religieuse. Il comporte un chapitre historique qui permet d’éclairer la genèse du mouvement évangélique pentecôtiste sur le territoire brésilien ainsi que son développement rapide dans l’espace et dans le temps. L’étude de ces trois églises évangéliques pentecôtistes a permis, d’une part, de cerner au plus près leurs réalités socioreligieuses et les pratiques en découlant et, d’autre part, d’accéder aux parcours des individus ayant adhéré à l’évangélisme pentecôtiste. Ana Carla Rocha de Oliveira, docteure en anthropologie sociale (Université de Bordeaux), chercheuse associée au Laboratoire Les Afriques dans le Monde UMR 5115, postdoctorante en anthropologie au Laboratoire GERiiCO – Université de Lille et membre du collectif de recherche Arpentages.
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L’histoire sans fin de la fin de l’Histoire, de la fin de l’art et de son histoire
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Depuis bien longtemps philosophes et historiens de l’art, essentiellement en Occident, ont réfléchi sur une même problématique : la fin de l’histoire, et la fin de l’art. Ces deux moments ne sont pas toujours traités ensemble, mais ils ne peuvent être pensés séparément, même s’il faut les distinguer. De nombreux auteurs ont d’ailleurs souvent compris et interprété l’un par l’autre. Le présent volume propose un parcours de ces « fins » de l’histoire et de l’art, dans leur interrelation, de la Préhistoire à nos jours, en s’intéressant aux principaux auteurs que sont Pline l’Ancien, Johann Winckelmann, Hegel, Alexandre Kojève, Lévi-Strauss, Danto, Baudrillard, Francis Fukuyama, Vilém Flusser, parmi bien d’autres qui, pour des raisons différentes, ont décrété la fin de l’histoire et/ou la fin de l’art. <b>Jacinto Lageira</b> est professeur en philosophie de l’art et en esthétique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est également critique d’art.
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24.00 €
L’image pour enjeu
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Le présent ouvrage s'attache à explorer, selon un schéma analytique souple et ouvert, quelques facettes du cinéma expérimental contemporain. Il s'emploie à revisiter des oeuvres de cinéastes reconnus (Ken Jacobs, Gustav Deutsch, Bill Morrison, etc.), mais se penche également sur des artistes dont la production reste encore largement à défricher (Abigail Child, Siegfried Fruhauf, Péter Lichter, etc.). Images peintes, images brûlées, images en état de décomposition matérielle, images oblitérées, images en miroir : les oeuvres que ces essais prennent en ligne de mire ont en propre d'élaborer des modalités neuves et hétérogènes du visible. Aussi diversifiées soient-elles, les images dont il est ici question s'aimantent et se recoupent en ce qu'elles se donnent elles-mêmes pour enjeu.
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22.00 €
L’invention des formes à l’ère de la globalisation
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Le programme dont sont issus les textes présentés dans ce volume collectif a été un espace d’échange interdisciplinaire entre diverses formes d’exercice de la recherche en sciences sociales et de pratiques artistiques variées, orienté vers l’étude de l’invention des formes de représentation à l’ère de la mondialisation. L’intention est de questionner la démarche conventionnelle de production de connaissances qui, dans l’ensemble, marginalise les arts, en leurs qualités heuristiques, et valorise les sciences sociales et les humanités dotées d’un fondement philosophique et technique éprouvé, avec la conviction que les frictions de la globalisation portent des tensions épistémologiques d’un grand intérêt et qu’elles appellent à une large mobilisation pour en faire le tour.
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La brûlure de l'image
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De la photo par Hill d’une petite pêcheuse de New Haven, Walter Benjamin a écrit que « le réel [y] a en quelque sorte brûlé le caractère d’image ». Ce n’est pas seulement à ce cliché de 1845 qu’il faut appliquer un tel jugement mais à l’ensemble de la photographie argentique. Tout au long de son histoire, l’image photographique a fait l’objet d’une suspicion sur sa véritable nature. Tantôt on a voulu la maquiller en représentation artistique et tantôt la réduire à une simple trace de réel. Mais il est peut-être temps, à présent que son histoire est achevée, de faire face à son hétérogénéité foncière. De Talbot à Boiffard, de Stieglitz à Walker Evans, des Becher à Denis Roche, la photographie aura été révélatrice d’une impureté beaucoup plus générale. Une impureté qui concerne aussi les autres arts mais que, sous leur vernis d’idéalité, nous n’avons pas su reconnaître.
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