1982-2022 La Fête de la musique a 40 ans !
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QUOI ? Le 16 juin 2022, cinq jours avant que la Fête de la musique ne souffle ses quarante bougies, le Comité d’histoire du ministère de la Culture a organisé à l’Opéra-Comique une rencontre consacrée à cet événement désormais solidement inscrit dans le calendrier et partagé, sur les cinq continents, par plus d’une centaine de pays. Le livre rassemble l’intégralité des communications, interventions et tables rondes de cette journée, auxquelles s’ajoutent six entretiens avec certains coordonnateurs nationaux (en Allemagne et aux États-Unis) ou territoriaux (en France ainsi qu’à Berlin). COMMENT ? Trois chapitres structurent l’ouvrage : « Genèse et évolution de la Fête de la musique »Â ; « La Fête de la musique aujourd’hui, ici et ailleurs »Â ; « La Fête de la musique au miroir des pratiques musicales à l’ère numérique ». En écho aux contributions des décideurs, acteurs ou chercheurs présents à l’Opéra-Comique, ce livre offre également une riche iconographie, dont témoigne en particulier la réunion, de 1982 à 2023, de toutes les affiches officielles de la Fête de la musique. QUI ? Acteurs ou témoins de la genèse et de l’évolution qu’a connue la Fête de la musique depuis quatre décennies, responsables de politiques culturelles, coordonnateurs de l’événement en France ou à l’étranger, professionnels de la musique, historiens, sociologues... une trentaine de contributeurs – parmi lesquels Jack Lang, initiateur de la Fête en 1982, et l’actuelle ministre de la Culture, Rima Abdul Malak – font part de leurs réflexions sur une manifestation qui, depuis quarante ans, mobilise par le monde, chaque 21-Juin, des dizaines de millions de personnes.
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99 codas
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La coda (en italien la queue) définit : en musique une période musicale, vive et brillante, qui termine un morceau, en chorégraphie elle désigne la Troisième et dernière partie d’un pas de deux et par analogie, la coda désigne la partie terminale d’un écrit. Les 99 codas d’Eric Sarner sont donc 99 parties terminales de 99 textes qui restent à écrire, ou alors les 99 variantes terminales d’une même histoire ? / En haut des marches / Elle entrouvrit la porte du grenier. / Du plafond – Pendait un mannequin en bois articulé / Retenu par un câble d’acier / L’ AUTEUR. Éric Sarner, écrivain, poète, cinéaste, artiste plasticien, journaliste, documentariste, passionné de jazz et de grands espaces, il promène ses mots aux quatre coins du monde. Il est également le réalisateur d’un documentaire sur la Route 66 pour France 5 : "Route 66, une odyssée américaine", lauréat de la Scam en 2007. De cette expérience il tire un livre magistral consacré à la route la plus mythique du XXe siècle, l’un des principaux chemins de la reconquête de l’imaginaire sur le continent américain : Sur la Route 66, paru chez Hoëbeke. En 2009, également paraît un nouveau recueil de ses poèmes, "Et comme emportés","on demeure", aux éditions Dumerchez. Plusieurs publications d’ouvrages traduits de l’anglais. Nombreuses collaborations à des revues et organes de presse écrite, "Libération", "Le Monde", "Géo", "Le Magazine Littéraire", etc. ainsi que des réalisations régulières de magazines et d’émissions (« Métropolis »)... Il a reçu le Prix Max Jacob en 2014, pour son recueil « Coeur chronique » (éd. Le castor Astral, 2013).
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A comme Babel
BC
C’est dans son atelier que Guillaume Métayer nous invite, en nous proposant de partager avec lui des expériences singulières de traduction. La formule « traduction, poétique », sous-titre du présent essai, doit s’entendre : une première fois, au titre de la riche tradition de réflexion théorique dans laquelle il s’inscrit, et une deuxième fois, au sens où l’effort de la traduction apparaît ici sous sa forme la plus vivante et la plus incarnée. Les douze chapitres de cet essai, forment autant de rebondissements réflexifs et poétiques, qui se lisent comme le récit d’une traversée : traversée des langues, des espaces — notamment des champs centre-européen, allemand, slovène et hongrois dont l’auteur est un des meilleurs connaisseurs actuels. À l’horizon de ce parcours parfois périlleux, la catastrophe heureuse par quoi la poétique de la traduction se fait, purement et simplement, poésie.
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A la mâchoire de mes songes
BC
Les vers de Thomas Vercruysse, sont autant de portes inusitées de nos demeures intimes, qui nous attendent depuis toujours Une clarté éclatante surgit de ces pages, tout au long des vers de cette mâchoire qui ouvrent autant de portes inusitées de nos demeures intimes, qui disent nous attendre depuis toujours. La langue du poète se tient sur le seuil / Avant que les eaux tremblent / Il n’y eut pas de forme / Mais des sueurs mêlées / Des cristaux sans initiales / Et personne pour raconter l’histoire / De l’étreinte à finir / Des joues savourées / Jusqu’à la caresse abrupte. L’ AUTEUR. Né à Clermont-Ferrand en 1978, Thomas Vercruysse est poète et essayiste. Il enquête sur la création, de manière spéculative dans son travail de chercheur et inductive dans son travail d’auteur.
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A même la flamme
BA
Ce deuxième volume est placé sous les espèces du feu : incendies de l’histoire, flammes des passions non tristes, du désir et de l’amour, brasier mystique ou alchimique. Les chants du deuxième volume, intitulé À même la flamme (chants des chants 2) sont répartis de façon arbitraire selon les signes du zodiaque, mais sans suivre l’ordre de leur déclinaison : chaque chant est placé sous l’un de ces signes : Pour le livre 2, on trouve : chant 1, bélier ; chant 2, cancer ; chant 3, lion ; chant 4, scorpion ; chant 5, sagittaire ; chant 6, poissons. Chacun de ces chants reçoit des poèmes consacrés à des personnes nées ou décédées dans la période couverte par le signe attribué au chant, mais aussi à des événements qui se sont déroulés dans cette même période. Il s’agit là d’une contrainte organisationnelle fixée de façon tout à fait arbitraire. L’intention est d’aboutir à une structuration à la fois labyrinthique, à la Piranèse, et spiralique, telle une vis sans fin. Certains passages d’épopées de tous les temps, les populaires et les savantes, y sont réécrits : Gilgamesh, Iliade, Odyssée, Énéide, et autres épopées européennes (Dighénis, Beowulf, Edda, Kalevala…), africaines (Soundiata, Kebra Negast…), asiatiques (Mahābhārata, Gesar, Livre des Rois, Kim-Vân-Kiêu…), amérindiennes (Tabaré, Auracana, Hiawatha…), etc. Mais des personnages historiques, les uns connus, les autres méconnus ou anonymes, y sont aussi évoqués (Hubertine Auclert, Dolores Huerta, Charlotte Salomon, le Groupe Manouchian, Gloria Steinem, César Chávez, Manuel Quintín Lame, etc.), ainsi que des héros de notre temps, la plupart du temps anonymes ou peu connus : victimes d’attentats, noyés de Méditerranée, SDF, leaders des sans-terre d’Amérique latine, etc. Il y est aussi rendu hommage à des voix qui sont aussi des porte-voix : poètes ou artistes de tous les continents et de toutes les langues (Gerty Dambury, Gonzalo Rojas, Mutsuo Takahashi, Jean Boudou, Lance Hanson, Makhali-Phāl, Giegj Fishta, Susy Delgado, Bolamba Lokolé, Ài Qīng, Léon-Gontran Damas, etc.). Tous les règnes du vivant y ont des représentants acquérant le statut de héros à part entière. Beaucoup de langues sont présentes par des citations dûment traduites, par amour des langues et de la diversité des façons d’habiter le monde qu’elles expriment et chantent. Quelques poèmes sont entièrement ou en partie composés comme des centons, c’est-à-dire des séquences juxtaposant en mosaïque des prélèvements épars réalisés sur un œuvre ou un ensemble de textes. Tous ces traits distinctifs révèlent qu’il y a là une aspiration, sinon à l’exhaustivité, impossible par définition, du moins à une accolade la plus large possible à tout ce qui vit ou a vécu.
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25.00 €
A Paris Il Y A Plein De Valises Qui S'Ennuient
BB
QUOI ? Les mots, c est comme la neige, Ils viennent quand on ne s y attend pas. La nuit, je fais du traîneau avec ma valise. COMMENT ? Par les lèvres nous parlons, par les lèvres nous embrassons, par les lèvres nous buvons, Quelles lèvres n'ont pas eu un jour, envie de désobéir, de mentir, de se taire ou de voler un baiser ?
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14.00 €
A tous ceux que j'oublie
BA
Dans ce recueil de poésie, Grégoire Damon nous guide dans un voyage au sein de ses pensées et de ses rêves. Chaque poème possède une grande personnalité. A travers eux, l’auteur aborde de nombreux sujets, des problèmes de la société actuelle jusqu’à ses espoirs et ses déceptions plus personnelles. Le titre : A tous ceux que j’oublie reflète l’incapacité d’un homme à écrire ou à agir en faveur de tous les combats et de toutes les personnes qui en auraient besoin. Les poèmes de cet ouvrage ne sont pas titrés, ils ne possèdent quasiment aucune ponctuation et témoignent d’une étonnante sincérité. L’écriture spontanée de Grégoire Damon nous donne l’impression de lire ses pensées, brutes et couchées sur le papier, comme si l’auteur se confiait au livre et, à travers lui, au lecteur. Dans cet ouvrage, les interrogations de Grégoire Damon se mêlent à ses espérances avec parfois une teinte d’ironie qui apporte de la légèreté a l’ensemble de l’oeuvre. Ces poèmes, le plus souvent de taille moyenne, sont une véritable invitation à réfléchir et à reconsidérer le monde actuel
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13.00 €
Accessions Et Chutes
BC
Thomas Vercruysse enquête sur la création, de manière spéculative dans son travail de chercheur et inductive dans son travail d'auteur. Je voudrais ne pas utiliser la voix/Mais passer le bras/Mon tablier est frais lorsque près de la mer/J'ai le poing bleu pour forcer les espaces/Rassembler les eaux jusqu'à la bouche/Plutôt nager que compter les syllabes.
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16.00 €
Ainsi Soit Je
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15.00 €
Appétits suivi de Un grenier
BC
Jamais je n’ai été tant / Affamé de partout / Mordu à dents dures / D’une bouchée solitaire Les Appétits d’Alexander Dickow traversent le geste familier et sans cesse renouvelé de la nourriture alimentaire, au destin mystérieux de ses mots qui passent ou ne passent pas. Que serait la langue si les mets des mots étaient consommables ? Je verse de l’autre un tas / De terres dans ma langue / Jamais je n’ai été tant Que mes dents mangent / Sur la craquelure des déserts / Et sirotent en golfes vifs / D’une bouchée solitaire O mes archipels / A mâcher en muesli / Je me ronge vivant / Les fosses océaniques Sans tarder tout n’est / Plus rien resté / A moins / Du volcan pimenté / La rêverie désaltère en moi
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17.00 €
Au Bord du Théâtre - Tome 3
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Depuis la fin des années 1990, Eugène Durif travaille à des retraitements de tragédies grecques à partir des histoires d’Oreste (Meurtres hors champ), de Phèdre (Pauvre folle Phèdre), d’Œdipe (L’Enfant sans nom), de Médée (À même la peau). En projetant certains de ces personnages dans le monde contemporain, le dramaturge parle de l’exclusion, de la violence qui perturbe les relations humaines. Plusieurs de ces pièces sont réunies dans ce Tome III, où sont présents aussi des poèmes, traces et notations diverses, matériaux d’un travail « au bord du théâtre » et parfois au plus près du plateau. Avec comme fil conducteur la notion de « tentative » qui peut aller jusqu’à celle d’une tragédie contemporaine autour de l’utopie ou d’un détournement carnavalesque et musical du mythe d’Orphée. Le Tome 3 de Au Bord du Théâtre de Eugène Durif réunit les textes suivants : • - La voix cassée de la tragédie • - Rêves d'Electre. Fragments de travail • - A la vie, à l'amour, à la mort (de la vie) • - Pauvre folle Phèdre • - Comme enfant on joue à mourir. Variations Antigone • - Médée à même la peau • - La fin du monde en avançant • - Orphée en coulisses
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22.00 €
Au Verger Des Anciens
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19.00 €
Autres ailleurs
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Derrière la vitre passent les plus ténues des paroles du monde Ensemble de textes écrits entre 1985 et 2018 en collaboration avec des artistes. L’ AUTEUR. Raphaël Monticelli est né en 1948, à Nice où il vit et travaille. Depuis la fin des années soixante, il participe aux mouvements artistiques et littéraires et a animé revues et galeries alternatives. Critique d’art, il a présenté et défendu le travail de nombreux artistes et a collaboré avec certains d’entre eux dans des ouvrages singuliers ou « oeuvres croisées ». L’ensemble de son travail d’écriture s’organise autour des Bribes et des Chants à Tu, espaces d’apprentissage où il cherche à donner forme, contenance ou cohérence à ses rapports avec la langue, les textes et les autres.
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18.00 €
Bâtiments blancs
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Dans sa vie et par son écriture, Hart Crane tente l’alchimie de la douleur baudelairienne et l’alchimie du verbe rimbaldien. QUOI ? LE CONTENU. White Buildings, qui paraît en 1926, est le premier recueil de Hart Crane (1899 – 1932). Les plus anciens de ces poèmes portent l’empreinte de lectures qui étaient aussi celles de ses aînés, T. S. Eliot et Ezra Pound. Mais les derniers poèmes du recueil veulent exprimer la modernité de l’Amérique d’après-guerre, et ce mouvement entraîne Hart Crane de l’imagisme pur de ses débuts à un imagisme tout imprégné de symbolisme français, puis vers un lyrisme personnel tumultueux. Hart Crane a vécu sa poésie comme un engagement véritable, malgré les désordres d’une vie hantée par la tentation de l’autodestruction : il se suicidera à trente-deux ans. Que signifie « se croire Rimbaud », au-delà du sarcasme ? Pour Hart Crane, c’est une foi, une adhésion immédiate et totale à ce que révèle Rimbaud. Hart Crane va tenter cette alchimie de la douleur baudelairienne et cette alchimie du verbe rimbaldienne dans sa vie et par son écriture. C’est la vie de celui qui se dépense sans compter, dit Hart Crane dans le poème Legend, au seuil de ce recueil : « who / Spends out himself again ». L’édition bilingue anglais-français, comporte 11 photographies, dont 5 Alfred Stieglitz et 6 de Walker Evans. Le texte d’introduction est de Chantal Bizzini. QUI ? L’ AUTEUR. Harold Hart Crane naît à Garrettsville, dans l’Ohio, le 21 juillet 1899. Poète précoce, il arrive à New York en 1916 avec l’intention de devenir poète, et il s’y fait connaître. Mais sa sensibilité romantique dans une époque moderniste et son éloignement de tout engagement politique déconcertent ses contemporains. Le critique Harold Bloom qualifie le projet de Crane de whitmanien : il s’agit de faire fusionner le mythe de l’Amérique avec un homoérotisme (au sens anglo-saxon) accompli. Certains poèmes de Hart Crane, denses, semblent résister à l’élucidation ; on pense à Gerard Manley Hopkins, mais aussi à T. S. Eliot ou même, dans leur hermétisme splendide, à Stéphane Mallarmé. Il se trouve un écho de transcendance dans l’oeuvre poétique de Hart Crane : élans vers l’extase et angoisses érotiques traversent, coulées de métaphores en fusion, les poèmes de White Buildings, The Marriage of Faustus and Helen et Voyages. Le 27 avril 1932, à midi, Hart Crane, revenant de Mexico, se jette du pont du navire Orizaba qui le ramenait à New York, physiquement et moralement miné par l’alcool et le désespoir.
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18.00 €
Biens essentiels
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Une bibliothèque est un nom féminin parce qu’une bibliothèque est une nourriture et une jouissance Les livres nous interrogent sur la notion de Biens communs face aux ravages du libéralisme aux commandes du monde actuel. La pandémie semble avoir été le dernier symptôme de l’envers mortifère des promesses de consommation illimitée. L’écriture et tous les arts de la vie, les livres, les librairies et les bibliothèques sont comme la dernière barricade pacifique avant les catastrophes annoncées. Et si le virus de la lecture était le meilleur antidote pour défendre, construire et réinventer à l’infini la culture du vivre-ensemble, d’abord faite pour partager ? Le livre Biens essentiels nous rappelle ce dialogue de deux personnages dans une autre nouvelle de Laurent Doucet : « — Que serait un monde où chacun découvrirait enfin qu’il est un livre à écrire et à vivre ? — Une bibliothèque de l’humanité, où chacun signerait sa vie comme un poème ».
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C'est la fin de la nuit et je rêve un poète
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Sylvestre Clancier offre une poésie franchissant l’obstacle du quotidien pour s’émerveiller d’être au monde, et interroger cet émerveillement Cet ouvrage propose un parcours didactique dans l’oeuvre poétique de Sylvestre Clancier. Il y a plusieurs poètes dans le poète Clancier : le poète de l’enfance, celui du paysage, le poète de l’éveil de la conscience et celui de la relecture des mythes, le poète qui s’amuse et celui qui, avec rigueur, envisage les blancs de la feuille et la musique des mots. Pour pénétrer dans l’oeuvre poétique de Sylvestre Clancier, on peut passer sous différentes arches. Car cette poésie est en elle-même une architecture. La poésie de Sylvestre Clancier, par sa simpliciÂté syntaxique, lexicale et grammaticale, est d’un abord immédiat. Mais la simplicité n’est pas la facilité, elle en est même l’exact contraire. Il faut du travail, de la réflexion, un projet d’envergure, pour parvenir à tracer sur la feuille le poème déÂfinitif, sans rature ni repentir. Avec Clancier, on est dans l’épure, on a gratté la langue française jusqu’à la dépouiller de toute affèterie, on a enÂlevé tout le gras de la pensée. Mais on est dans le dur du sujet : dans la trajectoire d’une vie et dans l’interrogation d’être au monde, dans l’immédiateté de la sensation et dans l’ancrage culturel, en quête de réponse et en perpétuelle transcenÂdance. C’est en cela que cette oeuvre compte. QUI ? Christine Bini est essayiste spécialisée dans la littérature française contemporaine et écrivain de fiction sous le nom de Christine Balbo.
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Camille Benoit Musicien
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Les trois volumes de ce coffret offrent toutes les clefs pour aborder la personnalité hors du commun de Camille Benoit (Roanne 1851 – Paris 1923) QUOI ? Ce coffret est une invitation à découvrir une personnalité de la Belle Époque hors du commun par la polyvalence de ses intérêts et de ses talents : Camille Benoit (Roanne 1851 – Paris 1923), dont il ne reste plus qu’un visage inconnu sur un tableau célèbre, Autour du piano d’Henri Fantin-Latour. Elève de César Franck, pilier des principales revues musicales de son temps, partisan fougueux et analyste hors pair de Wagner, Benoit fut un grand découvreur d’artistes, l’un des premiers introducteurs de Tchaïkovski en France. Traducteur des écrits de Wagner, mais aussi de Goethe, il était également poète et surtout un compositeur respecté. Sa musique fut jouée avec succès avant de sombrer dans l’oubli. Il faut dire que Benoit quitta lui-même brutalement la composition, en 1888, pour devenir conservateur au département des Peintures au Musée du Louvre. Là, il devint un historien de l’art reconnu, spécialiste notamment des Primitifs français et flamands. Le Louvre lui doit La Nef des Fous de Jérôme Bosch, dont il fit don au Musée, lors de son départ à la retraite. Les trois volumes de ce coffret offrent toutes les clefs pour aborder cette personnalité unique : un essai général suivi de textes et documents, par Guillaume Métayer, chercheur au cnrs et traducteur ; une analyse musicale de ses partitions (reproduites en Annexe) par Karol Beffa, compositeur et musicologue ; une anthologie des textes de critique musicale de Camille Benoit, présentés par les deux chercheurs. COMMENT ? 3 volumes réunis dans un coffret ⢠Volume 1 Camille Benoit critique musical. Textes choisis, présentés et annotés par Karol Beffa et Guillaume Métayer Le Volume 1 (352 pages) est une invitation à découvrir Camille Benoit (Roanne 1851 – Paris 1923). Élève de César Franck, militant pionnier de la musique wagnérienne, Benoit, pilier des principales revues musicales de son temps, analyste hors pair de Wagner, capable de croiser la philosophie de Darwin et la musicologie, fut un grand découvreur d’artistes, l’un des premiers introducteurs de Tchaïkovski en France. Traducteur des écrits du Maître de Bayreuth, mais aussi de Goethe, il était également poète, et surtout un compositeur respecté. Ses morceaux furent joués avec succès avant de sombrer totalement dans l’oubli. Il faut dire que Benoit quitta lui-même brutalement la musique, en 1888, pour devenir conservateur au département des Peintures au Musée du Louvre. Là, il devint un historien de l’art reconnu, spécialiste notamment des Primitifs français et flamands. Le Louvre lui doit La Nef des Fous de Jérôme Bosch, dont il fit don au Musée, lors de son départ à la retraite. ⢠Volume 2 À la recherche d’un polymathe oublié, Camille Benoit (1851-1923) par Guillaume Métayer Le Volume 2 (160 pages) est un essai sur Camille Benoit (Roanne 1851 – Paris 1923) qui invite à découvrir cette personnalité originale d’un polymathe capable de passer avec brio de la composition et de la critique musicales à la poésie, à la traduction et finalement à l’histoire de l’art, sans parvenir vraiment à imposer son nom dans l’histoire. Cette étude vise à faire le portrait de ce brillant inconnu, à s’interroger sur les raisons de sa disparition et, à travers elle, à questionner le fonctionnement disciplinaire de la mémoire historique. ⢠Volume 3 Camille Benoit compositeur par Karol Beffa Le Volume 3 (128 pages) analyse et commente plusieurs oeuvres musicales de Camille Benoit (Roanne 1851 – Paris 1923). Tombé aujourd’hui dans l’oubli, cet élève de César Franck fut un critique musical très en vogue et un compositeur fort apprécié de ses contemporains. Remarquablement ouvert à la diversité des tendances musicales de son temps, Camille Benoit a subi dans sa musique les influences conjuguées de Wagner et de Franck, quoique Fauré ne le laissât pas indifférent. Parmi les oeuvres retrouvées ici par Guillaume Métayer figure un manuscrit qu’il a découvert dans un fonds de la BnF et jusqu’alors attribué au compositeur Raymond Bonheur ; l’analyse de Karol Beffa permet de le restituer à son véritable auteur. QUI ? LES AUTEURS Guillaume Métayer, directeur de recherche au cnrs (cellf- Sorbonne Université), est spécialiste de la littérature et de la philosophie de la Belle Époque (Nietzsche, Anatole France) mais aussi poète et traducteur de l’allemand et du hongrois. Il dirige la collection Centrale / Poésie chez Rumeurs éditions. Karol Beffa, compositeur et pianiste, est maître de conférences à l’École normale supérieure. Son catalogue est riche de plus de cent cinquante opus. Musicologue, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont György Ligeti (Fayard), L’Autre XXème Siècle musical (Buchet-Chastel) et Bernard Herrmann (Actes Sud).
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61.00 €
Carnet Sans Bord
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Un recueil de poésie qui parle de liberté, de dureté, d'une grande rigueur d'écriture, de rythme, d'élan : un magnifique recueil.
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17.00 €
Carnets du lent chemin
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Sous ce ciel, il y a trop d'injustice et cette injustice soulève en moi des tempêtes. Ce chant massif, je l'entends. Cela vous donne, si j'osais ce mot, une sorte de responsabilité, d'humilité à l'égard de chaque phrase, de chaque être que vous fûtes un jour amené à croiser. Notre défi invisible, ce sont des carnets écrits presque au jour le jour, des notes, des bouts de phrases, des dessins sur papier, admirateurs zélés de la vie qui passe, meurt, naît, ressuscite, s'efface, rejaillit, tremblante, démoniaque, heureuse. Et cela dans l'admirable silence du mouvement, des rythmes infinis. Vivre est la danse d'un funambule. Aux livres, j'ai souvent préféré la belle palpitation du monde et suis allé au dehors pour amasser toute la chaleur du soleil, sa bonté inouïe. J'ai flâné longtemps sans jamais me lasser de cette contemplation peu ordinaire. Les visages des hommes sont sans mensonge. Les plis de leurs yeux disent la vérité.
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22.00 €
Catherine Tasca dialogue avec Bernard Faivre d'Acier
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Le livre s'organise en quatre séquences : primo, un entretien, réalisé fin 2019-début 2020, entre Catherine Tasca et Bernard Faivre d'Arcier – énarque comme elle, ayant mené, notamment au Festival d'Avignon et à la Direction du théâtre et des spectacles, une longue carrière dans l'administration de la culture ; secundo, douze hommages à des personnalités remarquables, rédigés à parité par les deux interlocuteurs ; tertio, dix-huit documents d'archives illustrant, de 1967 à 2017, à travers ses écrits, discours ou interviews, l'engagement de Catherine Tasca en faveur de la culture ; quarto, un entretien avec les deux protagonistes recueilli par Michel Kneubühler à la fin décembre 2020, en pleine pandémie.
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15.00 €