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Arch of Hysteria

BC

Le « grand arc » ou « arc de cercle » et son caractère ambivalent entre perte de contrôle et maîtrise est un motif qui séduit et possède une longue tradition dans l’histoire de l’art et de la culture. On le trouve dans les représentations de danse et d’acrobatie, mais il peut aussi illustrer des maladies physiques ou psychologiques : le corps (féminin) tendu à l’extrême exprime le ravissement extatique, mais aussi un trouble psychotique, s’il est dansé, il incarne une maîtrise virtuose du corps et l’expressivité. Avec « Arc de l’hystérie », le musée d’art moderne de Salzbourg propose une exposition entièrement consacrée à ce motif à la force imagée évocatrice. Des oeuvres d’art des 100 dernières années et de contextes divers sont présentées, et avec elles la variété des possibilités d’expression est explorée, inhérente à la forme – jusqu’à sa modification en formes abstraites, et pourtant expressives et incontestables. Le livre et l’exposition dévoilent les racines historiques (artistiques) du motif et sa continuation actuelle dans la peinture, le dessin, la sculpture, la photographie, ainsi que l’art vidéo et performatif. Les artistes présents comprennent notamment Denis Darzacq, Max Ernst, Georg Herold, Gustav Klimt, Alfred Kubin, Auguste Rodin, mais aussi Alexandra Bircken, Louise Bourgeois, Ronit Porat, Barbis Ruder, Charlotte Rudolph, Valerie Schmidt ou VALIE EXPORT ; de nombreuses oeuvres ont également été créées spécialement pour l’exposition.

Disponible

34.00 €

Arno Fischer: Eine Reise (Un voyage)

BB

Arno Fischer (1927–2011) occupe une place importante dans la photographie allemande du 20ème siècle. Pendant toute sa carrière, il a oeuvré aux genres les plus divers : des photos de mode dans les rues de villes d’Europe orientale aux habitants des pays de l’Est et leur quotidien. Ses voyages l’ont mené notamment en Guinée-Équatoriale, en Inde, en Union soviétique et aux USA, toujours avec sa caméra. Et lorsqu’il ne parcourait pas les rues en filmant, il était un membre actif de DIREKT, un groupe de photographes fondé en 1965. À Berlin-Est qui a contribué pour une part essentielle à la diversification de la culture visuelle est-allemande dans les années 1970 et 1980. Arno Fischer a toujours entretenu, avec sa femme la photographe Sibylle Bergemann, ses contacts avec la scène photographique internationale. Robert Frank, Henri Cartier-Bresson ou René Burri ont toujours aimé leur faire des ­visites-éclairs dans leur appartement du Schiffbauerdamm. Arno Fischer était aussi un enseignant passionné, il travaillait intensivement avec ses étudiants, d’abord à l’École supérieure des beaux-arts (Hochschule für Grafik und Buchkunst) de Leipzig, puis à l’école Ostkreuz de photographie de Berlin après la chute du Mur.

Disponible

32.00 €

Asger Jorn : With Boundaries

BB

Asger Jorn : Sans limites Dans ses tableaux qui défient la couleur, l'écrivain et peintre danois Asger Jorn (1914-1973) fait naître des univers d'images dynamiques qui témoignent pour certains d'une légèreté pleine d'humour et joueuse et pour d'autres d'une mélancolie apocalyptique. En plus d'avoir infatigablement écrit et peint, il est aussi l'auteur d'une abondante oeuvre céramique. Son travail a toujours été marqué par le vif intérêt qu'il portait à la culture scandinave, mais il savait situer son oeuvre dans un langage imagé à la force inhabituelle, oscillant entre abstraction et figuration. Pendant toute sa carrière, Asger Jorn a entretenu des contacts avec de nombreux collègues artistes, il était membre fondateur du groupe CoBrA, et plus tard soutien convaincu de l'Internationale situationniste. L'important ouvrage qui accompagne l'exposition propose une sélection concentrée sur 60 oeuvres et privilégie la période entre la fin des années 1930 et les années 1970.

Provisoirement indisponible

39.80 €

Austin Eddy: Immutable Traveler

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L’oeuvre picturale d’Austin Eddy formule des contradictions, elle s’appuie sur des traditions cubistes et cherche un équilibre entre figuration et abstraction, tandis que les éléments figurés se plissent en paysages nocturnes, que les bâtiments se transforment en portraits isolés d’espaces en apparence claustrophobes, que les nuages qui flottent ressemblent à des doigts enflés – et que tous incarnent aussi des portraits, des natures mortes et des paysages. Sur le plan formel autant que conceptuel, les travaux d’Austin Eddy renvoient au modernisme américain. Mais il reste par derrière quelque chose que l’artiste décrit comme suit : « Je pense que mes tableaux essaient toujours de trouver une voie entre réalité et abstraction. Je cherche à sonder les frontières, jusqu’à quel point l’échange entre les deux peut être étendu. Les tableaux puisent leurs racines dans des récits de la vie réelle, mais ils ne sont pas nécessairement associés à une représentation réelle du monde. Pour les rattacher à la terre, j’essaie d’utiliser le temps. La lumière joue un rôle décisif pour comprendre comment ces tableaux fonctionnent. Pas seulement l’heure de la journée, mais aussi la durée possible d’un évènement. La tentative de capturer un après-midi dans un moment ou l’agitation d’un vol dans le calme d’un tableau me passionne. Et comme je simplifie le langage dans les tableaux, je trouve important qu’ils soient comme ramenés dans le monde naturel par la couleur du temps. »

Disponible

29.80 €

Autoportraits, De Rembrandt Au Selfie

BC

L'autoportrait constitue un thème transversal dans l'histoire de l'art européen. Depuis l'époque de la Renaissance, nombreux sont les artistes qui se sont volontairement mis en scène dans leurs propres créations, contribuant ainsi à construire leur image. S'appuyant sur une sélection d'oeuvres dans différents média, couvrant un champ chronologique de près de six siècles, de la Renaissance à l'époque contemporaine, ce catalogue s'attache à offrir une analyse de ces représentations des artistes par eux-mêmes. Des essais rédigés par James Hall, Pierre Vaisse et Wolfgang Ullrich apportent une mise en contexte de ce genre, qui plus que jamais rencontre une résonance particulière dans notre société contemporaine, au temps de Facebook et d'Instagram. Près de cent cinquante peintures, dessins, gravures, photographies, sculptures et vidéos sont ici réunis, provenant de trois grandes collections européennes : les National Galleries of Scotland, à Edimbourg, la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe et le musée des Beaux-Arts de Lyon, qui ont conçu ce projet d'exposition en partenariat

Disponible

39.80 €

Ayse Erkmen: Eins Zwei Drei (Un Deux Trois)

BC

AyÅŸe Erkmen n'est pas montée par surprise sur la scène artistique mondiale, mais avec des actes pleins de violence conceptuelle. L'artiste, qui a reçu une formation de sculpteur classique au début des années 1970 à Istanbul où elle vit, ainsi qu'à Berlin, a fait sensation dans le monde entier, notamment avec un vol en hélicoptère autour de la cathédrale de Münster dans le cadre des SkulpturProjekte en 1997 – l'appareil traînait une sculpture ­endommagée pendant la Guerre – ou 20 ans plus tard avec l'Å“uvre « On Water », également créée pour les SkulpturProjekte, qui permettait aux visiteurs de marcher sur l'eau du port de Münster. ­L'opposition entre Occident et Orient n'est cependant guère pertinente artistiquement à ses yeux, puisqu'elle cherche « ce que le lieu et la situation exigent d'(elle) » et porte donc surtout attention aux qualités spécifiques du lieu dans ses actions, installations et interventions.

Disponible

39.80 €

B Ot Bo Tbo T

BC

Andreas Karl Schulze ist Maler, doch seine Werke sind nicht Malerei im traditionellen Verständnis. Unmerklichaber ziehen sie Teile ihrer Essenz aus ihr. In ihnen erscheinen klare Farben in der Form kleiner, immer gleichgroßer Quadrate, die an den Wänden der Ausstellungsräume aufgebracht werden. Ihr Muster ist dabei unregelmäßig,intuitiv gesteuert und stützt sich auf die konkrete Anschauung innerhalb eines längeren Schaffensprozesses. So entsteht aus Ordnung Bewegung, und die Leere und Weite des Raumes wird zum Grund einer Neuschöp -fung. Bezüglich Wahrnehmung und Reduktion zeigt Andreas Karl Schulze sich als ein idealer Gesprächspartner für Josef Albers und dessen Huldigung an das Quadrat. Die Wandarbeiten werden flankiert von skulpturalen Arbeiten ? Farbmodule, die auf Sperrholztafeln aufgebracht sind und sich frei stehend im Raum befinden. Der Katalog dokumentiert die Ausstellung und führt mit einem Interview, das Heinz Liesbrock mit Andreas Karl Schulze geführt hat, ins Zentrum des Werks.

Disponible

19.80 €

Barthélémy Toguo : Faith Can Move Mountains

BC

Barthélémy Toguo (*1967) pose dans sa pratique artistique des questions d’une actualité brûlante sur l’identité et l’appartenance à la société en prenant pour thème la migration, la fuite, l’expulsion et toutes les restrictions issues des frontières territoriales et des politiques souverainistes. Avec en toile de fond sa double nationalité franco-camerounaise, il adopte une attitude explicitement anti-eurocentrique. Son attention se tourne vers les causes des rejets écologiques et leurs conséquences pour la société. Les mots-clés dans ce contexte sont notamment : pénurie d’eau potable et industrielle, dérapages de l’agriculture, effets du changement climatique, corruption, guerre, absence de perspectives de développement écono­mique, etc. il associe l’humain et la nature dans ses travaux, qu’il s’agisse de peinture, dessin, sculpture, performances ou installation : « ce qui me guide, c’est une esthétique au développement ininterrompu, mais aussi un sens de l’éthique qui fait une différence et structure mon approche toute entière. » Le livre présente des oeuvres spécialement créées pour l’expo­sition d’Esslingen, des remakes et des installations adaptées – livre et exposition proposent également un bref aperçu rétrospectif de l’oeuvre de l’artiste.

Réimpression

29.80 €

Bastian Hoffmann : Radical Negation

BC

Guidée par un langage formel dadaïste, cinétique ou conceptuel, l’oeuvre de l’artiste de Cologne Bastian Hoffmann (*1983) joue un jeu ambivalent avec le quotidien, entre murs animés d’une vie et d’une dynamique propres et flaques dont la nature prétendument incidente est en fait soumise à un plan cohérent. La dissolution des rapports d’exploi- tation connus du quotidien est omniprésente dans son travail, chacune des oeuvres s’éloignant des positions d’attente fixées pour laisser s’imposer une source d’inspiration artistique à tendance partiellement joueuse et humoristique. Bastian Hoffmann remet en question le matérialisme général des objets qu’il met en scène, mais il montre aussi, et bien plus, que cette matérialité est construite, tout comme l’est une contextualisation en apparence normale des objets, par la manipulation de ces mêmes objets et le rapport à eux. Ou encore, selon les mots de l’artiste : « j’utilise la liberté d’occulter dans le processus créatif la raison d’être et la productivité d’un fait ou de contourner les compromis. Les pierres, les voitures et les flaques ont ainsi la possibilité de devenir objets de l’ana- lyse et de la réflexion, et plus encore, de toute aspiration à la productivité, à l’efficacité et à la rentabilité. Les tra- vaux définitifs sont les produits de cette recherche expéri- mentale des formes de possibilité inconnues d’un objet ou d’une pensée. » Il est notamment en train d’écraser, à la main et avec les moyens les plus simples, une Porsche Cayenne pour la transformer en pigment qui donnera naissance à une peinture utilisable, qui elle-même formera le fond de tableaux grand format.

Disponible

24.80 €