Les débats de l'ITS 14
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QUEL AVENIR POUR LA GAUCHE EN FRANCE...MAIS AUSSI DANS LE MONDE ? INTRODUCTION La situation politique française est inédite après les élections présidentielles et législatives de 2022. Elle amène à se poser la question de la possibilité pour la gauche de parvenir au pouvoir avec, bien sûr, l’interrogation complémentaire, sur quelles bases ? Il nous est apparu opportun il y a un peu plus d’un an, de consacrer un numéro des Débats de l’ITS à ces sujets. Nous nous sommes d’abord tournés vers nos contributeurs membres de l’ITS et des ATS, lesquels ont continué leur engagement dans plusieurs directions après leur parcours au PSU, puis vers d’autres militants ou universitaires. Nous avons donc réuni ces contributions pour en faire une publication. Mais cette approche a été critiquée comme restrictive car il apparaissait logique dans le contexte que nous connaissons que chacune des forces constituantes de la NUPES* puisse faire part de ses réflexions et donner sa (ses) position(s). Nous nous sommes tournés vers plusieurs personnalités et vers les fondations qui accompagnent les partis politiques. Nous avons obtenu des promesses, parfois des engagements qui apparaissaient plus fermes. Les mois ont passé et nos démarches n’ont pas abouti. En soi ce petit échec auprès des premiers concernés, il ne s’agit pas ici d’en majorer l’importance, est significatif des difficultés actuelles pour y voir clair. Toujours est-il que le résultat de cette situation nous conduit à publier ce numéro des Débats de l’ITS avec un an de retard par rapport à nos intentions. Pour ce qui concerne la direction de LFI, force incontestablement dominante dans la période, nous avons tenté deux approches, l’une à Marseille, l’autre à Paris à partir de la Fondation du mouvement. Malgré des réponses de principe favorables il ne s’en est rien suivi. Il est certain que des débats importants traversent cette organisation et nous n’avons pas voulu donner la parole uniquement à l’un des regards critiques internes. Cependant il serait paradoxal de ne pas aborder la question de la démocratie au sein d’une force politique à volonté transformatrice de la société. Entendons-nous bien, nous ne réglons pas les différends d’un trait de plume en affirmant que l’incontournable démocratie implique, dans un parti comme dans un mouvement, des débats sur des textes d’orientation et l’élection des instances dirigeantes sur la base des influences respectives. Nous sommes bien placés, en tant qu’anciens du PSU, pour avoir constaté les dégâts des logiques de tendances avec les inévitables scissions à la clé. Mais la position asymétrique selon laquelle il faut se réunir au consensus autour d’une équipe avec un leader charismatique qui montre la voie, sinon l’efficacité diminue et la paralysie menace, n’est guère plus défendable. Si nous voulons que se généralisent à tous les niveaux de la société des débats citoyens à vocation décisionnelle il faut bien admettre qu’il y aura des majorités et des minorités, y compris au sein des courants progressistes. Les contradictions sont bel et bien présentes et il n’est guère possible de les éluder. Il s’agit de redoutables défis, pas si nouveau d’ailleurs : assumer partout des processus démocratiques impliquant les débats, les prises de position, les mises en oeuvre, la désignation de coordonnateurs, sans effets destructeurs sur le moment ou à terme. Sept articles de ce numéro proviennent d’anciens du PSU, un d’un camarade qui s’est joint à la dynamique de l’ITS initiée par Jacques Sauvageot et un d’un universitaire reconnu qui accompagne souvent par ses apports notre réflexion. Quatre articles se concentrent de plus ou moins près sur la situation de la gauche française, deux portent leur regard sur l’international, un se propose de nous rappeler l’enjeux de la Révolution. Plus spécifiquement il nous a paru intéressant de demander à un résidant entre la France et le Chili, une analyse de ce qui s’est produit au Chili justement, pour qu’une constitution élaborée par une chambre progressiste élue à cet effet, soit ensuite largement rejetée lors d’un référendum avec ensuite l’élection d’une nouvelle assemblée constituante dominée cette fois par l’extrême droite. . Enfin nous ne pouvons terminer cette brève introduction sans constater avec regret que la plus part des contributions de ce numéro ont été écrites par des hommes. Pourtant nous nous sommes fixés comme objectif la parité entre autrices et auteurs. Nous y étions parvenus lors des numéros précédents. Il va de soi que nous nous promettons de corriger le tir dans les numéros suivants, en premier lieu dans le prochain consacré à « la santé ». A la suite de plusieurs relances effectuées auprès d’autrices, membres ou proches d’organisations féministes, leur ressenti sur l’état de la gauche et son devenir semblerait constituer une « non-question » depuis plusieurs décennies ; conséquences des déceptions produites par la prise en compte très relative au sein des politiques proposées par les différents courants, partis ou mouvement de gauche et d’extrême gauche, du féminisme comme mouvement porteur de transformation sociale, dont l’actualité politique est révélatrice. Cela expliquerait le manque d’enthousiasme à traiter du sujet même si très souvent les mouvements féministes se situent à gauche. Pour autant, cela ne signifie pas de leur part l’effacement de la gauche du paysage politique.  (cf. le livre « C’est terrible quand on y pense ouvrage collectif, éditions Galilée, 1983 »).  La sénatrice socialiste Laurence Rossignol que nous avions contactée suite à une tribune dans la presse**, nous a aiguillé vers un entretien qu’ella a accordé sur le féminisme, nous avons décidé de le publier dans cette livraison. NUPES : Nouvelle Unité Populaire Ecologique et Sociale ** Laurence Rossignol avec 6 autres parlementaires socialistes prend position pour « une refondation profonde de la gauche » dans une tribune publiée par Libération le 25.11.22 puis accorde un entretien sur le même thème à Marianne le 29.11.22.
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Les débats de l'ITS n° 15
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Il y a quelques dizaines d’années, comme le rappelle l’un des articles de ce numéro des Débats de l’ITS, des organismes internationaux classaient le système français de santé au premier rang mondial. Nous n’en sommes plus là. Et pire, une crise très profonde, parfois décourageante, traverse toute la chaîne du soin, de la prévention aux Ehpad, en passant par la médecine de proximité et les hôpitaux publics. Cette publication se propose d’en analyser une bonne partie des causes avec bien sûr des propositions pour sortir de cette situation. Nous avons bien conscience de ne pas avoir traité de tous les sujets relatifs à la santé. Nous aurions voulu, par exemple, approfondir la place des industries pharmaceutiques et leur rôle dans les pays du Nord et du Sud. Nous le ferons en une autre occasion.
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Les dossiers de l'écran
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Les controverses autour des usages des « écrans » placent les professionnels de l'éducation aussi bien que les parents dans une situation délicate. Doivent-ils favoriser l'usage des écrans chez les plus jeunes ou, au contraire, lutter contre et tenter de les limiter ? Afin de répondre à ces questions, de nombreux prescripteurs, qu'ils soient enseignants, chercheurs, experts en parentalité, psychologues, pédopsychiatres ou développeurs informatiques, cherchent à définir les « bons » et les « mauvais » usages des écrans. Et cela s'accompagne d'un marché florissant du conseil aux parents à l'heure du tout-numérique. Les termes de ces débats et de ces définitions, dont les enjeux sont à la fois éducatifs, scientifiques, politiques et économiques, sont fortement disputés. Le propos de cet ouvrage collectif est de mettre à plat ces divers enjeux, dans le but d'y voir plus clair. Ce décryptage interdisciplinaire permettra de faire le tri dans les arguments et les interprétations du phénomène.
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12.00 €
Les ESU et le PSU stéphanois dans la tourmente de l’après-Mai (1968 - 1971)
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Le désir de témoigner de mes années militantes à Saint-Étienne à l’Unef et au PSU entre l’automne 1968 et l’été 1971 est né en. J’ai cependant étendu mes investigations à la période de Mai 68 elle-même, dont je n’avais pas connaissance directe, n’étant pas sur place à l’époque. Ce propos vise plusieurs objectifs. Évoquer les personnes que j’ai rencontrées, reconstituer les faits auxquels j’ai participé, ainsi que l’histoire de mes pensées politiques et de mon itinéraire idéologique...Voilà pour la dimension personnelle, où j’ai tenté de me faire l’historien de moi-même en quelque sorte. Mais j’ai aussi essayé d’objectiver une expérience collective avec la volonté d’en transmettre la mémoire. Longtemps pareil exercice m’aurait paru vain, sinon ridicule. À quoi bon jouer aux anciens combattants d’une révolution qui n’a pas eu lieuâ? Et quel besoin d’évoquer un univers de pensée dont les questionnements ne sont plus les nôtresâ? Ce déni a été largement partagé par la génération de 68.
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Les États généraux de 1945
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Des États généraux en juillet 1945 ? L’ouvrage revient surune expérience démocratique oubliée de la Libération, période riche eninitiatives et réformes audacieuses. Sous l’égide du CNR et des comités delibération, ils furent l’une d’elles et, pourtant, aujourd’hui, l’une des plusméconnues. Tiré de la consultation d’archives disponibles depuis peu, ce livreaide à leur reconnaissance. Les États généraux de la Renaissance françaisefurent davantage qu’un substitut à l’expression du suffrage universel dansl’attente d’élections qui, quelques mois plus tard, légitimeront ses voeux etrésolutions. Leur préparation donna lieu à des milliers d’assemblées tenues àl'échelon élémentaire des villages et des quartiers et contribua grandement à lapopularisation du programme du CNR. Elle l’enrichit et le précisa, aussi, par larédaction, sur le modèle du célèbre précédent révolutionnaire, de milliers decahiers de doléances, occasion d’une remarquable plongée à la rencontre dessentiments, préoccupations, certitudes et aspirations de Français à la croiséedes chemins au sortir des années noires. Ils éclairent, encore, les consensus,débats et tensions publics du moment, au sein d’institutions " provisoires "comme entre acteurs politiques et sociaux en voie de reconstitution,d’affirmation ou d’émergence. Si l’expérience de 1945 ne fut plus jamaisrenouvelée, la procédure suivie dans les conditions de l’époque fournit d’utileséléments de réflexion pour un présent conscient des limites du systèmereprésentatif et qui s’interroge sur les modalités d’une démocratieparticipative.
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15.00 €
Les grands discours à l’ONU. De Harry Truman à Greta Thunberg
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L’ONU est souvent vue comme une grande bureaucratie inefficace, un « machin » ainsi que la qualifiait le général de Gaulle en 1960... Mais ce livre entend montrer que l’ONU, c’est aussi la plus grande tribune mondiale, la « voix du monde », avec son Assemblée générale où les 193 Etats membres sont représentés, et où les grands leaders politique du monde peuvent s’exprimer devant tous les représentants des Etats membres. C’est la plus grande enceinte internationale, la porte-voix des peuples. Cette Assemblée générale, l’enceinte mondiale la plus démocratique puisque chaque Etat, riche ou pauvre, y est doté d’une voix, constitue un formidable forum pour les grands dirigeants, et elle a, au fil de l’histoire, permis à des personnages historiques de prononcer des discours marquants, qui ont eu un impact déterminant sur les relations internationales : guerre froide, conflit israélo-palestinien, attentats du 11 septembre 2001... Ce livre mettra en lumière l’importance de ce forum mondial, en présentant pour la première fois une sélection des grands discours prononcés dans l’enceinte de l’ONU. En effet, cette organisation internationale, universelle, a accueilli des hommes et femmes politiques et personnalités célèbres, du dirigeant soviétique Khrouchtchev qui, lors de son discours en 1960, n’a pas hésité à taper sur la table avec ses chaussures, à Dominique de Villepin en 2003 dans son flamboyant plaidoyer contre la guerre en Irak, ou encore de Fidel Castro qui a fait en 1960 le plus long discours de l’histoire de l’ONU (d’une durée de 4h30 sans pause!) au leader palestinien Yasser Arafat en 1974, ou encore au pape François prononçant un émouvant discours à l’ONU en 2015, et jusqu’à la jeune Greta Thunberg, égérie des militants pro-climat, en 2019. Les discours seront sélectionnés en fonction de l’importance internationale des orateurs, et de l’impact qu’ils ont exercé dans les médias et sur les relations internationales. Ce ne sera pas un simple recueil de discours : chaque discours sera précédé d’un paragraphe introductif, présentant le contexte historique, le personnage, analysant des passages précis de chaque discours, et sera suivi d’un ou deux paragraphes d’analyse, examinant la portée, les répercussions de ces mots prononcés dans l’enceinte onusienne. Caractère novateur du livre : Un tel recueil commenté des discours prononcés à l’ONU n’a jamais été fait, et cette manière originale d’aborder l’histoire des Nations unies intéressera le public, car elle est vivante et centrée sur des personnages, elle a donc une dimension humaine, elle humanise cette institution internationale. Public visé : Ce livre intéressera tout d’abord le grand public amateur d’histoire et de relations internationales, car il permettra de revisiter toute l’histoire du XXe siècle, en rappelant les grands discours qui ont marqué la mémoire collective. De plus, il pourra être très utile aux professeurs et étudiants d’histoire, de science politique, aux élèves de lycée, des classes préparatoires littéraires aussi bien que commerciales, ainsi qu’aux étudiants et enseignants de Sciences Po.
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20.00 €
Les grands discours à l’Unesco de 1945 à nos jours
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A l’heure où l’UNESCO célèbre son 75e anniversaire, ce livre rend accessibles au public es grands discours prononcés dans le cadre de cette institution internationale. En effet, de Jean-Paul Sartre à Nelson Mandela, de Pablo Neruda à Taslima Nasreen, ce sont des orateurs du monde entier qui se sont exprimés à la tribune de l’UNESCO, des intellectuels, des scientifiques, des écrivains, des hommes ou femmes d’État, et toujours dans un même esprit de paix, de compréhension internationale et de promotion des droits de l’homme. Ce livre présente les plus importants discours prononcés en 75 ans d’existence, fait résonner dans nos esprits ces propos de paix tenus par des intellectuels, des scientifiques, des artistes et des hommes et femmes politiques du monde entier.
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15.00 €
Les indispensables
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Le livre donne à lire des histoires de militants. Ce sont desrécits passionnants sur des engagements pour rendre meilleur le monde et pluslégère la vie. Des combats tristement perdus et des victoires arrachées parfoisavec les dents qu’un sourire franc laisse briller au milieu de la figure. Cesrécits ont été laborieusement et patiemment livrés à l’auteur par des militanteset des militants bataillant dans les domaines les plus divers, de la culture ausport, de la politique au logement, de l’hygiène du linge à la réinsertion aprèsun passage en prison, de la protection de la vie des adolescents face à laviolence du narcotrafic à la difficile relation entre religion et politique ausein de notre démocratie. L’auteur a suivi les gens portant une parole et unevoix sur l’espace public, il les a accompagnés descendre sur l’arène des luttessociales défendre leurs intérêts, et surtout, il les a vu enrichir des espacesde vie dans un quotidien que d’autres condamnent à la relégation.<br/> Le livre est composé de récits de vie etd’expériences militantes dans des quartiers populaires d’Aubervilliers, Lille,Roubaix, Toulouse, Montpellier et Strasbourg. Ces expériences s’intègrent dansun réseau de militants soutenu par la Fondation Abbé Pierre dans plusieursgrandes villes de France que l’auteur a accompagnés pendant six dans lesrencontres qu’ils organisent. Véritable ethnographie, l’enquête est aussinourrie que minutieuse. L’auteur a choisi une forme narrative qui plonge lelecteur immédiatement dans la vie de ces espaces sociaux plus souvent décriésque véritablement connus. A travers un échange horizontal avec les habitants etles militants, le sociologue donne un accès direct aux enjeux politiques locauxet nationaux sur les trente dernières années. <br/> Les récits sont accompagnés d’un texte introductif qui fournit les repèresanalytiques sans lesquels le lecteur risquerait d’entrer sans boussole dans unevaste fresque sociale. La bibliographie académique est à peine suggérée enarrière-plan, distillée au compte-gouttes quand elle est indispensable. Enrevanche, toutes les données historiques, légales, statistiques, de repèreséconomiques sont intégrées aux textes donnant accès à la lecture critique parune écriture qui ne vise pas l’enchantement. DenisMerklen est sociologue, professeur à l’Université Sorbonne Nouvelle et chercheurau Centre de recherche et de documentation sur les Amériques (CNRS-USN). Il estl’auteur de nombreux livres dont Quartiers populaires, quartierspolitiques (2009), Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques (2020), En quête desclasses populaires (2017), La diagonale des conflits (2018).
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15.00 €
Les pédagogies émancipatrices
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Cet ouvrage poursuit le travail collectif de diffusion en français de la pensée et de la pratique du philosophe de l’éducation brésilien Paulo Freire et de la féministe africaine-américaine bell hooks, dans son sillage. L’ouvrage ouvre des pistes : la pédagogie sociale en France, une approche particulière de recherche-action participative, la systématisation d’expériences, illustrée par une mise en oeuvre au Venezuela, et enfin une réflexion environnementale d’inspiration à la fois freirienne et décoloniale dans le contexte brésilien. La question proprement freirienne de la formation des adultes est (re)visitée au travers de militantes kurdes migrantes en France, de personnes trans, migrantes d’Amérique latine en France, et enfin de deux activistes vivant en Israël. Notre pari est de faire se rencontrer des disciplines, des terrains, des pratiques différentes, susceptibles d’offrir des pistes fécondes de réflexion et de recherche.
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20.00 €
Les petits soldats du néolibéralisme
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À nos portes, des migrants et des personnes sans logis connaissent la misère extrême et meurent dans le dénuement le plus absolu, des milliers de personnes fréquentent les centres d’aide alimentaire, et la vie se poursuit, comme si cela paraissant dans l’ordre du monde. Sur le plan politique, nous sommes gouvernés par les valeurs intouchables du néolibéralisme et par des générations dorées qui prennent les commandes de l’appareil d’État, des institutions intellectuelles et des grandes entreprises. Ces leaders viennent d’un même vivier. Faut-il s’étonner qu’ils aient du mal à saisir la vie ouvrière, la précarité et le problème des sans-logis, le mouvement des Gilets jaunes, etc. La raison de ce livre tient à cette interrogation : pourquoi la majorité des gens ne se révolte-t-elle pas face à cette noblesse d’État dont parle Pierre Bourdieu ? Pourquoi laissons-nous une minorité pitoyable tenir les rênes jusqu’à nous pourrir la vie si nous réclamons plus d’égalité ?
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15.00 €
Les politiques du tri
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Les politiques publiques jouent un rôle majeur dans la distribution des biens de santé, et dans leur attribution sélective ou prioritaire à certains groupes sociaux. Pour saisir la production des inégalités sociales face à la maladie et la mort, chercher à comprendre comment certains agents sociaux s’approprient des biens qui ont des effets favorables sur la santé, comment d’autres en sont privés, et identifier les propriétés sociales de ces agents, il faut donc analyser les politiques qui conditionnent cette appropriation. En articulant deux enquêtes menées dans des dispositifs publics et associatifs de dépistage du VIH et dans un hôpital public du Grand-Est pendant l’épidémie de covid, ce livre montre comment les politiques publiques objectivent, occultent, reproduisent et amplifient les inégalités sociales en matière de santé. Ces enquêtes les politiques publiques dans le champ de la santé, et mettent en évidence les formes de ciblage et de tri qui les orientent. Qu’il s’agisse du dépistage du VIH ou de l’accès à la réanimation et à la vaccination pendant l’épidémie de covid, les politiques publiques qui ne sont pas orientées par la prise en compte des inégalités sociales de santé tendent à les amplifier. Plus les biens spécifiques produits dans le champ médical sont rares, plus l’Etat intervient dans la régulation de leur distribution, et plus les effets inégalitaires de l’action publique échappent à d’éventuelles mesures de rattrapage à des niveaux intermédiaires de l’action publique. Maud Gelly est sociologue (CRESPPA-CSU) et médecin (AP-HP). Ses recherches sociologiques portent sur les inégalités sociales de santé, le champ médical, les politiques publiques dans le champ de la santé. L’avortement est sa seule activité médicale.
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20.00 €
Les Sciences contre la post-vérité
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12.00 €
Les structures sociales de l’action publique
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Comprendre une politique publique, son orientation, son style, ses instruments, implique de reconstituer la structure des relations sociales qui sont à son principe. Parmi les différents outils mobilisables pour réaliser un tel programme, la sociologie des champs de Pierre Bourdieu apparaît particulièrement féconde. Ce livre illustre la portée d’une telle analyse, rarement mobilisée en matière d’action publique, en la mettant en oeuvre sur des objets très différents (politiques économiques, usages politiques de l’histoire, salubrité alimentaire, gestion de l’eau, politiques de l’Union européenne, etc.). Il rassemble des contributions de chercheurs du monde entier (Australie, Brésil, Canada, États-Unis, France, Suisse) travaillant sur ces pays et d’autres encore (Argentine, Pérou, Pologne). Sur cette base, cette réflexion collective propose une autre manière de voir et d’analyser les politiques qui affectent la vie des populations et régulent les sociétés contemporaines. Complément : points saillants du livre - Cet ouvrage se veut un manifeste théorique, méthodologique et empirique pour fonder sociologiquement l’analyse de l’action publique. - Il propose la première mobilisation systématique des outils de la sociologie de Pierre Bourdieu pour l’analyse des politiques publiques. - Il inscrit cette réflexion dans une perspective internationale. Informations complémentaires : Auteurs Valentin Behr, chargé de recherches en science politique au CNRS. Pierre Clément, maître de conférences en sociologie à l’Université de Rouen. Joan Cortinas Muñoz maître de conférences en sociologie à l’Université de Bordeaux, Centre Émule Durkheim, UMR 5116. Stephan Davidshofer, enseignant et conseiller académique au Global Studies Institute de l’Université de Genève, Suisse. Victor Demenge, doctorant en science politique à l’Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Vincent Dubois, professeur de sociologie et science politique à Sciences Po Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Caroline Dufour, Professeure associée au département d’études politiques, York University, Canada. Didier Georgakakis, professeur de science politique à l’Université Paris I - Panthéon-Sorbonne, CESSP, UMR 8209. Jonas Hagmann, chercheur en relations internationalrs à l’Université de Genève, Suisse. Paul Hathazy, chercheur au CONICET, Buenos Aires, Argentine. Thomas Hélie, maître de conférences en science politique à l’Université de Reims, LaSSP (Sciences Po Toulouse). Elisa Klüger, chercheuse postdoctorale au CEBRAP, São Paulo, Brésil. Vincent Lebrou, maître de conférences en science politique à l’Université de Reims, associé à SAGE, UMR 7363. Thomas Medvetz, professeur associé en sociologie à l’University of California, San Diego, USA. Arthur Morenas, doctorant en science politique à l’Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Jérémie Nollet, maître de conférences en science politique à Sciences Po Toulouse, LaSSP, France. Brian F. O’Neill, doctorant en sociologie à l’University of Illinois, Urbana-Champaign (USA) et à l’ Université de la Sorbonne Nouvelle Paris 3. Franck Poupeau, directeur de recherche au CNRS. Florent Pouponneau, maître de conférences en science politique à Sciences Po Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Melaine Robert, doctorant en science politique à l’Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Antoine Roger, professeur de science politique à Sciences Po Bordeaux, Centre Émile Durkheim, UMR 5116. Lili Soussoko, doctorante en science politique à l’Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Amal Tawfik, chercheur à la Haute école de santé Vaud (HESAV, HES-SO), Suisse.
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24.00 €
Les Trente glorieuses ?
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Quand Jean Fourastié évoque la période de la fin de la Seconde Guerre mondiale au " choc pétrolier " de 1973 en lui donnant le nom de " Trente Glorieuses ", sans doute veut-il faire croire en un âge d'or du capitalisme. Évidemment il n'en est rien. La vie d'Hélène est là pour témoigner que toute une partie de la population n'a rien trouvé de " glorieux " dans ces années-là. Les conditions de vie des ouvriers, les logements insalubres, les violences contre les femmes, les avortements clandestins, les bidonvilles et la guerre d'Algérie : un âge d'or ? Comme des milliers de femmes avant elle, Hélène quitte sa Bretagne natale pour travailler en tant que«Â bonne à tout faire à Paris . Hélène va vite apprendre : le mépris pour " les petites mains ", les abus sexuels et le racisme. Mais elle va vivre aussi les moments les plus intenses de sa vie. Résistant aux principes archaïques de sa mère et à l'égoïsme de sa patronne, elle va imposer son imprévisible amour contre vents et marées.
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Les vies prolongées des usines Japy
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Entreprise emblématique depuis 1777, l’empire Japy s’éteint progressivement après 1955. Si la production de machines à écrire s’achève en 1971, des moteurs électriques très spécialisés sont toujours produits à Beaucourt. Imprégné de récits familiaux sur le travail dans ces usines, l’auteur interroge en sociologue cette mémoire ouvrière. Outre les archives du musée Japy, une cinquantaine de témoignages d’anciens salariés éclairent le rapport au travail, les parcours, les liens entre conditions de travail et perceptions de l’activité. Cette histoire à hauteur d’hommes et de femmes est sensible aux inégalités qui traversent le groupe ouvrier. Ouvriers spécialisés, ouvriers professionnels, techniciens, ne subissent pas les mêmes contraintes, n’ont pas les mêmes opportunités ni les mêmes relations avec les collègues ou la maîtrise. Changer de catégorie, notamment pour les femmes OS, est un combat à la fois individuel et collectif.
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20.00 €
Les vulnérables la démocratie contre les pauvres
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20.00 €
Liberté, tel est son nom
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Synopsis D’abord un cri pour la liberté, Hourreya en arabe est un prénom pour la fillette qui naît au milieu de la guerre d’Algérie. Puis il devient une balise tout au long d’un chemin tortueux, d’oppression, d’entraves pour celle dont la liberté est toujours à gagner dans sa famille comme dans la société française. Pourtant quand sa propre fille devenue femme lui annonce qu’elle va se convertir à l’islam, c’est le début du désordre dans sa tête, dans ses souvenirs... Résumé de l’histoire En pleine pandémie de la covid19, HÂ . et son mari sont expats en Egypte et attendent avec impatience la réouverture les frontières pour se précipiter dans le premier avion. Ils doivent rentrer en France au plus vite car leur fille vient de leur annoncer son mariage et sa conversion à l’islam. Comment réagir face à cette nouvelle quand toute sa jeunesse, H. a lutté pour échapper au carcan des traditions et d’une religion trop stricte pour une femme ? De cette lutte est née une aversion religieuse et un rejet absolu de toute forme de soumission. A travers cette écriture où se mêlent souvenirs lointains et interrogations actuelles, H. tente de sortir de la tourmente. Réussira-t-elle à se réconcilier avec son passé et éviter de consommer la rupture avec sa fille ? Dans sa confrontation obligée avec d’un côté les souvenirs de sa mère et de l’autre la pression de sa fille, H. comprend que sa lutte pour la liberté est née de multiples paradoxes identitaires et culturels. Née au coeur de la guerre d’Algérie (1958) d’un père révolutionnaire mort en 1959 et d’un mère arabo-kabyle, elle débarque en France l’été 1962 dans les bras protecteurs d’un beau-père harki. La mémoire de H. se forge à partir d’images floues d’un père idéalisé et de la souffrance d’une mère ballottée d’un mari à l’autre, d’un pays à l’autre. Pourtant, malgré les violences de toutes sortes, malgré l’aliénation dans laquelle sa mère cherche à la maintenir, H. n’aura qu’un but : devenir une femme libre et assumée. A travers cette autofiction, le choix de la troisième personne est voulu pour faciliter une distanciation nécessaire avec le « je », un traitement romanesque des différents personnages et une approche plus objective des questions historiques et culturelles comme le drame des harkis et l’éducation des filles. Cadre historique Outre l’ancrage actuel en France et le contexte de la covid19 dès l’incipit, le roman retrace l’histoire la guerre d’Algérie entre 1956 et 1962 avec le débarquement des harkis dans les camps de transit au sud de la France.
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LNU - Lingua Novae Universitatis
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Relever le dévoiement de la langue dans les discours produits par les strates technocratiques de l’enseignement supérieur et de la recherche est maintenant devenu une habitude pour quiconque s’expose à leur prose, qu’il s’agisse de se tenir au courant des multiples “réformes” qui se succèdent, ou tout simplement de prendre note, dans l’exercice quotidien des métiers concernés, des circulaires, arrêtés ou communiqués. Les "faux amis", bien connue en pédagogie des langues, désigne des mots d’une langue étrangère issus de notre langue maternelle, que nous croyons donc reconnaître, à ce problème près que leur sens a manifestement changé en même temps qu’ils étaient intégrés à cette langue nouvelle. A lire la prose bureaucratique, il est difficile de ne pas éprouver ce sentiment face à l’usage de termes issus de l’usage quotidien et qui réapparaissent soudain au milieu d’un discours antithétique du nôtre.
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Lutter « comme les mecs »
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«Â Et les papiers avaient volé par la fenêtreâ- Comme les mecs ». C’est ainsi que les ouvrières de l’usine de lingerie Chantelle de la région nantaise parlent de leurs luttes. Alors que la protestation ouvrière prend plus souvent les traits des métallurgistes, ce livre propose d’en explorer le pendant féminin. Comment des ouvrières qu’a priori tout éloigne de l’engagement militant parviennent-elles à se mobiliser collectivement et à s’approprier les codes, les pratiques et les valeurs du militantisme ouvrier ? Qu’en est-il du modèle du militant viril capable d’en découdre et de porter des grèves dures et violentes lorsqu’il est incarné par des femmes ? L’enquête à partir d’archives syndicales et administratives et d’entretiens nous plonge dans l’histoire de ces ouvrières rebelles de Mai-juin 68 à leur «Â grande grève » de 1981 jusqu’à la fermeture de l’usine en 1994. Leurs pratiques syndicales, leur rapport au travail, leurs espoirs et désespoirs éclairent le sens de leurs luttes.
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Ma thèse en 180 secondes
BC
À l’heure des controverses scientifiques par tweets et messages Facebook pourquoi une enquête sociologique au long cours consacrée à « Ma thèse en 180 secondes »Â ? Trois chercheurs ont répondu par l’affirmative. Fruit de quatre années – intranquilles – de travail, cet ouvrage rend compte de l’installation rapide, dans le champ de l’ESR, d’un dispositif compétitif et ludique encourageant les doctorants à questionner leur rapport aux règles du métier scientifique. Grâce à la mise au travail intense des « ficelles du métier » de la communication déployées lors des formations offertes par toutes les institutions universitaires engagées dans le concours, les participants s’affrontent entre eux dans un tournoi où la vulgarisation scientifique régresse à mesure que s’affirme le geste promettant dorénavant si commun dans l’organisation néolibérale des sciences sur projet. Mais là où le show « fun et sexy » l’emporte, que reste-t-il de l’éthique du travail ?
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