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Ernesto Che Guevara va au cinéma

BC

A partir d'une filmographie de plus de cent long métrages et d'autant d'actualités filmées, ce livre propose un travail de pionnier sur la place du cinéma dans la biographie du guérilléro. La réflexion suit un fil historique qui part des films tournés par sa famille en 1932, elle retrace les films à succès qui ont marqué sa formation, pour s'attacher enfin aux actualités et biopics, concomitants de films d'artiste réalisés jusqu'en 2018. Fondé sur l'évolution technique du cinéma et des médias, le livre analyse les appropriations nationales de la figure de Guevara. Les perspectives culturelles et méthodologiques croisées permettent de renouveler grandement l'approche historique d'une figure marquante du siècle passé, réduite de nos jours encore à un contour rebelle ou marchand.

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22.00 €

Eschatologie du quotidien

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Ce livre, le deuxième de la collection « Dans la règle de l'art », est un commentaire libre du tableau de l'artiste russe Maxim Kantor, conservé aujourd'hui dans le Musée National d'Histoire et d'Art de Luxembourg, après avoir été exposé à côté du Jugement dernier de Bosch, en 2018, à Vienne. Commentaire libre qui débouche sur une véritable méditation théologique, car ce tableau se plaît à dire que le quotidien est éminemment eschatologique. Chaque instant relève de l'éternité. En prenant donc l'inspiration du Jugement dernier représenté par Maxim Kantor comme une scène vespérale et familiale, Alberto Fabio Ambrosio, en tant que théologien, glose ce tableau jusqu'au dernier détail.

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15.00 €

Essai sur la nature et la fonction du sacrifice

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Pourquoi, partout et de tout temps, les hommes ont-ils voulu offrir des sacrifices à leurs dieux? Pour leur plaire et s'attirer leurs faveurs? Pour les remercier sans rien demander en échange ? Qu'est-ce qui se cache derrière ce rite? Hubert et Mauss, éminents spécialistes des religions, pensent que si le sacrifice est « l'instrument privilégié de communication entre l'homme et les forces supérieures », comprendre son langage signifie cueillir l'essence de la religiosité primitive.

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11.00 €

Esthétique du signal

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Depuis 1990, dans le champ des arts filmiques, un soulèvement artistique s’est produit pour battre l’audiovisuel numérique sur son propre terrain : le signal. Ce livre étudie les lignes de force d’un courant spontané et collectif d’artistes du monde entier qui découvre les opérations internes des machines, apprend leur langage et enrichit un arsenal technique capable de s’emparer du signal filmique. Il démontre qu’il est possible de penser ensemble les supports audiovisuels (optique, argentique, vidéographique, numérique) dans leur continuité et simultanéité. Ainsi, rétrospectivement et depuis le numérique, les technologies filmiques peuvent-elles être réinscrites dans l’histoire des télécommunications. L’intelligence du signal développée par les artistes, traversant toute l’histoire des arts filmiques, alimente des enjeux à la fois techniques, éthiques, politiques et esthétiques, et mène à l’appropriation créative des technologies, condition d’une émancipation artistique possible.

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36.00 €

États d’images

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L’exposition <i>États d’images — Instants et intervalles</i> (2005) a été un jalon important dans l’évaluation des rapports entre le mouvement et l’immobilité, saisis ici entre leurs deux bords extrêmes : la photographie et le film. Conçues par des artistes de renommée internationale, les douze installations qui en composaient le corps ménagent une gradation subtile entre ces deux bords. Ce sont autant d’impressions subtiles que les auteurs des textes consacrés à chacune des douze oeuvres composant l’exposition ont eu à charge d’évaluer. Trop longtemps demeuré inédit, ce catalogue vient ainsi reprendre la place qui aurait dû être la sienne dans l’histoire mouvementée des images. <b>Raymond Bellour</b> est directeur de recherche honoraire au CNRS. Parmi de nombreux ouvrages consacrés à la littérature et au cinéma, les deux volumes de L’Entre-Images et La Querelle des dispositifs développent une évaluation entre les différents régimes d’images.

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20.00 €

Etre heureux ?

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Ce petit ouvrage essaie de circonscrire une seule et unique question : notre bonheur dépend-il de nous ou bien des circonstances extérieures et fortuites ? Peut-on considérer que les sujets prennent l'initiative de la quête active de leur bonheur, qu'ils sont en mesure de disposer des moyens visant à ce but et qu'ainsi ils contribuent à l'atteindre, selon leur propre puissance d'agir et de vivre ? Ou bien, comme l'étymologie de la « bonne heure » l'indique, le bonheur (comme le malheur) nous arrive sans que nous ne l'ayons jamais cherché, sans que les sujets que nous sommes n'en aient jamais envisagé la possibilité, et il relève de ce qui, à la lettre et comme toutes les choses essentielles de notre vie, ne dépend point de nous et nous entraîne ainsi dans celle que Levinas appelle la « dépendance heureuse » ?

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8.00 €

Formes et expériences temporelles

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Une quête esthétique commune semble unir les cinéastes aussi différents qu’Andreï Tarkovski, Kira Mouratova et Andreï Zviaguintsev : l’élaboration d’une image cinématographique modelée par le temps autant dans sa matérialité filmique que dans sa puissance métaphorique. Au coeur de cette quête, la notion de kinoobraz, théorisée par Andreï Tarkovski et traduite par « image cinématographique ». En s’appuyant sur l’héritage théorique du terme – dans la théologie des icônes orthodoxes, dans l’art soviétique et les théories du figural – l’analyse comparée des films de Tarkovski, Mouratova et Zviaguintsev apparaît comme un lieu d’expérimentation. La mise à l’épreuve du kinoobraz permet d’explorer la spécificité temporelle de la matière filmique et du dispositif cinématographique. <b>Macha Ovtchinnikova</b> est maîtresse de conférences en esthétique du cinéma contemporain à l’Université de Strasbourg. Diplômée de l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, elle a publié <i>La révélation du temps par les figures sonores dans les films d’Andreï Tarkovski et d’Andreï Zviaguintsev</i> en 2014 et a co-dirigé le numéro de la revue <i>Tétrade</i> «Andreï Tarkovski : nouvelles perspectives comparatives ». Macha Ovtchinnikova est également scénariste et réalisatrice.

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22.00 €

Foucault et la guerre

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Cet essai est consacré aux analyses de Michel Foucault sur la guerre, un sujet qui n’a pas toujours reçu l’attention qu’il mérite et qui joue pourtant un rôle déterminant dans l’oeuvre de l’auteur. Les réflexions de Foucault sont ici mises en relation avec celles de Carl Schmitt – une comparaison rarement établie, et sur laquelle la littérature critique reste encore faible aujourd’hui. À partir de matériaux inédits (archives du « Fonds Michel Foucault », conservées à la BnF), ce travail montre que le modèle polémocritique foucaldien se construit sur la base de certaines proximités avec la formulation schmittienne de la théorie du politique, et se développe comme une critique radicale de celle-ci. Considérer Foucault comme critique de Schmitt se révèle non seulement décisif pour comprendre la pensée du philosophe français, mais aussi fondamental pour saisir l’actualité de ces deux auteurs par rapport à la question de la guerre. <b>Valentina Antoniol</b> est chercheuse en Philosophie politique à l’Université de Bari Aldo Moro. Elle a obtenu son doctorat à l’Université de Bologne, en cotutelle avec l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) de Paris, et a été chercheuse invitée à Cuny et à l’Université Brown. Elle est auteur de différents essais sur Foucault, Schmitt, Agamben, le concept de stasis, la relation entre conflictualité, espaces urbains et architecture.

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18.00 €

Foudroyante pitié

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De qui a-t-on pitié ? Quand ? Comment ? A quelle distance faut-il être de quelqu'un pour éprouver ce sentiment ? Doit-on connaître la peine qui l'afflige pour en être frappé ? La pitié a-t-elle quelque chose à voir avec l'expression de la souffrance ou avec son empêchement ? Et si oui, peut-on avoir pitié des animaux ? Ces questions quotidiennes, qui nous concernent tous, semblent avoir été écartées par la réflexion contemporaine qui préfère à la pitié toutes sortes de doubles dont elle tient à la distinguer : l'empathie (plus naturelle), la sympathie (plus universelle), le care (plus socio-politique). Et pourtant, la pitié résiste avec la force d'une évidence vécue. Cette évidence foudroyante de la pitié constitue l'objet de cet essai. Pour l'aborder l'auteur a suivi des maîtres anciens : Aristote, Rousseau croisent ainsi Céline et Ungaretti. On se demande en passant si une histoire littéraire et philosophique de la pitié est possible.

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10.00 €

Fragments d'une philosophie de l'erreur et de la douleur, du mal et de la mort

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Avec Fragments d'une philosophie de l'erreur et de la douleur, du mal et de la mort, paru en 1937, Giuseppe Rensi adopte un style de pensée brève. « La philosophie - note-t-il - n'est pas vérité, mais point de vue ». A ce titre l'ébauche, le fragment, la forme courte, saisissent au mieux comme toute pièce poétique la furtivité de la pensée, en dessinant un espace textuel interrompu et brisé, le plus approprié pour saisir le hasard, la violence et l'absurde qui affectent selon lui l'ordre ontologique et axiologique du monde. Fragments représente l'un des témoignages les plus puissants de cette douloureuse certitude. Face au Mal triomphant, cependant, rien n'a pu détruire la pensée de ce moraliste dont le scepticisme ne se sépare jamais de l'ironie et de l'humour.

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14.00 €

Franco Fortini

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Cet ouvrage réunit un ensemble d’études sur Franco Fortini (1917-1994), figure de médiation entre les cultures italienne et internationale. Fortini a été à la fois l’animateur de nombreuses revues et le protagoniste d’un débat sur la programmation politique et culturelle, en Italie mais aussi en France (il a notamment joué un rôle central dans la revue « Arguments »). La physionomie de cet intellectuel, notamment dans les années cinquante et soixante du vingtième siècle, se dessine dans la confrontation avec ses interlocuteurs contemporains, tant dans ses essais que dans ses poèmes et ses traductions. Cet ouvrage développe donc une analyse de l’oeuvre de Fortini à travers la comparaison dialectique entre écriture poétique et activité politique, permettant de reconstruire à la fois les différentes facettes de l’auteur et le panorama intellectuel de son époque. Andrea Agliozzo, docteur en Études italiennes à Sorbonne Université et à l’Université Ca’ Foscari de Venise, avec une thèse sur la notion de métrique dans l’oeuvre de Franco Fortini, est membre associé de l’Équipe Littérature et Cultures Italiennes de Sorbonne Université. Paolo Desogus, maître de conférences à Sorbonne Université, enseigne la Littérature contemporaine. Il a publié « La confusion des langues. Autour du discours indirect libre dans l’oeuvre de Pier Paolo Pasolini » (2018). Laura Maver Borges, doctorante en Études italiennes et A.T.E.R. à Sorbonne Université, elle mène actuellement une thèse au croisement des études de genre et de la littérature. Elle est membre de l’Équipe Littérature et Culture Italiennes de Sorbonne Université.

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22.00 €

Futurs De L'Obsolescence

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Ce livre vise à questionner les outils méthodologiques et les fondations théoriques de l'activité de restauration afin de les appliquer sur un corpus d'oeuvres trop souvent délaissées : Bruce Conner, Carolee Schneemann, Anthony McCall, Paul Sharits, entre autres. Conçu comme un dialogue entre les exigences de systématisation théorique et les spécificités des oeuvres, l'ouvrage défend une méthodologie ouverte et dynamique, à l'instar des objets considérés. En mobilisant des concepts issus de champs différents bien que complémentaires - de l'histoire de l'art à l'esthétique, tout en passant par l'histoire technologique du film -, ce livre dévoile l'activité herméneutique sous-jacente à toute entreprise de restauration.

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28.00 €

Gaston Bachelard et le problème-cinéma

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Tout au long de son oeuvre philosophique qui s'étend sur près d'un demi-siècle et une trentaine d'ouvrages, Gaston Bachelard (1884-1962) n'a cessé d'arpenter les continents, a priori si éloignés, de l'épistémologie et de la poétique. Dans cette entreprise intellectuelle majeure où l'imaginaire tient le premier rôle, il n'est pourtant presque jamais question des images matérielles, qui furent l'une des grandes affaires et l'un des grands lieux de questionnement de son époque : celles de la peinture, de la photographie, et surtout, du cinéma. C'est ce « problème-cinéma », souvent informulé dans les travaux du philosophe, parfois esquissé, sous-entendu autant qu'indéfiniment repoussé, qui fait l'objet de cet ouvrage.

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32.00 €

Georg Simmel et le champ architectural

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Georg Simmel observait que la ville est un lieu de croisements, de combats et de conflits, à partir desquels l'habitant affirme sa différence. Cet ouvrage va explorer l'importance de son œuvre en croisant différentes disciplines (philosophie, sociologie, anthropologie, théorie de l'architecture). Une lecture singulière de l'espace urbain, axée autour de concepts-clés : modernité, espace, grande ville, sociabilité urbaine. Il s'agit d'interroger la question du paysage, celle de la culture urbaine, de l'organisation spatiale, ou encore les questions de la frontière, de la limite, de l'argent, des réseaux, jusqu'à la problématique très actuelle de la place de « l'étranger dans la ville ».

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18.00 €

Georges Bataille

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Le silence, « l'inaccessible » est une embarrassante absence de sens et l'on ne peut en parler sans lui donner du sens. C'est l'épreuve périlleuse de l'impossible que Georges Bataille a « incarnée » dans sa vie comme dans sa pensée. Une épreuve et un sens que les essais ici rassemblés tentent de « raconter » avec la conscience de ne pas échapper à la trahison d'une pensée rendue seulement possible par le déplacement continu du sens dans l'inquiétude insoluble qui est l'existence.

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24.00 €

Georges Sadoul, un intellectuel en cinéma

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Georges Sadoul (1904-1967), principalement connu comme l’un des plus importants historiens français du cinéma, puisqu’il publia une vingtaine d’ouvrages traduits en une dizaine de langue, fut aussi membre du groupe surréaliste et critique cinématographique des <i>Lettres françaises</i>, la revue littéraire dirigée par Louis Aragon. À partir d’une présentation chronologique de ses engagements et de ses écrits, l’ouvrage restitue le rôle joué par le cinéma au sein d’une histoire culturelle française au cours du premier XXe siècle. </p><p><b>Valérie Vignaux</b> est professeure à l’université de Caen Normandie. Historienne du cinéma en France, elle a rédigé ou dirigé une quinzaine d’ouvrages dont <i>Un intellectuel communiste. Léon Moussinac, critique et théoricien des arts</i> (avec François Albera, AFRHC, 2014, 2 volumes) et <i>Edgar Morin et le cinéma</i> (2021). Ses recherches croisent histoire des idées et histoire sociale à travers l’étude des critiques et théoriciens et celle des usages non commerciaux du cinéma.

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36.00 €

Geste Filmé, Gestes Filmiques

BC

Au fil de l'histoire du cinéma, les gestes filmiques ont contribué à une « réflexion » esthétique qui a su suivre l'évolution des moyens techniques. D'autre part, les gestes filmés ont participé à la figuration d'une humanité prise entre le retour d'une gestualité perdue et le risque d'une dépossession de soi, liée à l'âge des machines. Sur des objets divers, les textes rassemblés ici explorent cette tension entre techniques et corps qui caractérise notre relation aux images et aux médias. Ce livre s'interroge sur le déclin ou l'invention de certains gestes, étudie des questions de figuration gestuelle, et montre enfin comment le cinéma a su intégrer des conceptions du geste provenant d'autres domaines, culturels, scientifiques ou techniques. Parmi les contributeurs internationaux : Gertrud Koch, Pietro Montani, Catherine Perret, Antonio Somaini.

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29.00 €

Giacometti et la fleur en danger

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Comment penser les choses dans leur instantanéité ? Comment penser le présent du temps, et plus précisément la seule fois – épicentre d’un temps non répétitif ? Chaque chose n’est qu’une seule fois ; comme un souffle d’air ; une fleur sur le point de se faner. Et le monde ? Comme un ensemble des seules fois, ou – pour citer Giacometti – une immense "Fleur en danger". Et la pensée ? La pensée n’est que l’image de cette Fleur, de cette disparition des choses, du nuage de poussière qu’elles laissent et avec lequel elles coïncident : quelque chose donc – comme dit Deleuze – qu’il faut penser, qui doit être pensé, qui ne peut pas être pensé. L’image de l’épuisement du possible du monde ou l’image im-possible de la pensée. Paulo Barone, docteur en Philosophie et Médecine avec spécialisation en Psychiatrie, est un psychanalyste jungien. Il enseigne à Milan et est HDR en Philosophie à Paris 8. Il est aussi professeur honoraire auprès du Sanskriti Sanvardhan & Sanshodhan Pratishthan, à Mumbai (India). Parmi ses publications: "Lo junghismo" (2004) ; "Utopia del presente" (2012) ; "Benares. Atlante del XXI secolo" (2019).

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11.00 €