Alice Diamond et les Quarante Éléphants
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"Nommées d'après le quartier ""Elephant and Castle"" où elles opéraient, les Quarante Éléphants furent uniques dans l'histoire du crime britannique : la seule organisation criminelle constituée uniquement de femmes. Dans le Londres du début du 20e siècle, elles arrivaient dans les grands magasins, élégamment vêtues, en taxi ou en limousine, et repartaient alourdies de butin dissimulé dans leurs vêtements. Fondées par la ""reine des voleuses"", la modèle de peintre Mary Carr, les Quarante Éléphants connurent leur apogée sous la direction d'Alice Diamond. L'aînée de huit enfants, élevée dans une maison de travail pour indigents, Alice devint chef d'une entreprise criminelle audacieuse. Brian McDonald retrace les histoires d'Alice Diamond, aussi à l'aise dans une rixe qu'en société, de sa protégée Shirley Pitts, enterrée dans une robe coûtant 5000 livres qu'elle avait omis de payer, et de toutes leurs complices, dans un Londres où les plus grands excès côtoyaient la plus grande pauvreté."
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21.00 €
Apprivoiser le renard
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En 1959, en Sibérie, le biologiste Dmitri Beliaïev conçut un projet d'une grande ambition : reproduire en quelques décennies le processus de domestication par lequel l'être humain fit du chien un animal de compagnie et de travail. À partir de quelques dizaines de renards pris dans des fermes de fourrure en URSS, Beliaïev et son équipe entreprirent de conduire l'évolution accélérée qui ferait de leurs descendants des animaux dociles et affectueux, préférant de façon innée la compagnie de l'homme. Ainsi, en moins de soixante ans, les scientifiques soviétiques reproduisirent le chemin menant du loup au chien, qu'on estime avoir duré 15 000 ans. En 1985, à la mort de Beliaïev, Lyudmila Trut, directrice de l'équipe et co-auteure du livre, prit la relève. Elle raconte l'aventure scientifique, politique et humaine qui créa et de protégea ces renards malgré les changements qui bouleversèrent la Russie.
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Avec Zola en Angleterre
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Le 13 janvier 1898, le quotidien L’Aurore publie une lettre ouverte d’Émile Zola au président de la République fustigeant la malhonnêteté des accusateurs d’Alfred Dreyfus. Le contenu enflammé de cet article lui assure un succès immédiat, attirant l’ire du ministre de la Guerre, qui intente un procès en diffamation à Zola. Il se conclut par la condamnation de Zola à 3000 francs d’amende et un an de prison. Le 18 juillet 1898, seul et sans bagage, Zola traverse la Manche. Il s’installe en secret dans la campagne du Surrey, aidé d’Ernest Vizetelly, son éditeur anglais. Zola déguisé visite l’Angleterre, écrit et reçoit famille et amis. Partagé entre la colère contre la Justice et la satisfaction d’avoir relancé l’affaire Dreyfus, il reste certain, comme il l’écrit, que "la vérité est en marche et rien ne l'arrêtera". Dans "Avec Zola en Angleterre", Vizetelly, ami de longue date de Zola, raconte de façon intime et vivante cet exil méconnu de l’un des plus grands romanciers français.
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18.00 €
Constance Markievicz
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Au tournant du 20e siècle, l'Irlande était le terrain tumultueux d'un nationalisme et d'un désir d'indépendance grandissants ; depuis plus de quatre siècles, les irlandais étaient sous le joug de propriétaires terriens de d'un vice-roi colonial anglais. Les mouvements constitutionnels s'étant vus entravés par le Parlement, beaucoup d'Irlandais se tournèrent vers l'idée de la rébellion armée comme seule échappatoire possible à leur assujettissement. C'est dans ce contexte que Constance Markievicz (née Gore-Booth), fille de l'aristocrate anglo-irlandais Henry Gore-Booth, reçut son éducation politique, d'abord comme suffragette pendant ses études de peinture à Londres et à Paris, puis comme indépendantiste irlandaise. Tour à tour combattante dans l'insurrection de Pâques 1916, condamnée à mort par les Anglais puis première femme élue au parlement britannique, ministre du premier gouvernement de l'Irlande libre, Constance Markievicz fut toujours au centre des événements de son époque.
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Dix ans à Alcatraz
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Criminel aguerri après une adolescence tumultueuse, Jim Quillen a déjà été écroué plusieurs fois quand, en août 1942, à vingt-deux ans, il s’évade de la prison californienne de San Quentin. Bientôt rattrapé par le FBI, il est de nouveau arrêté et condamné à quarante-cinq ans de réclusion dans une institution qui se vante d’être à l’épreuve de toute fuite : le pénitencier fédéral d’Alcatraz, dont il devient le plus jeune prisonnier. Pendant dix ans, il porte le matricule 586, à deux kilomètres à peine de San Francisco, mais séparé de la ville par un bras de mer que les autorités jugent infranchissable. Il est finalement transféré de nouveau à San Quentin en 1952 et y reçoit une formation de manipulateur en radiologie, métier qu’il exerce à sa sortie de prison en 1958. En 1991, il publie des mémoires racontant cette étrange décennie dans la plus fameuse prison des États-Unis. Il y décrit la vie quotidienne, passée pour beaucoup dans une cellule d’un mètre cinquante sur deux, l’organisation carcérale conçue, selon lui, pour briser tout espoir chez les criminels les plus obstinés, et les prisonniers notables qu’il y vit. Il invite le lecteur à rencontrer, entre autres, le bootlegger et braqueur de banques George « Mitraillette » Kelly, le meurtrier, souteneur et ornithologue autodidacte Robert Stroud (surnommé l’« homme aux canaris » et représenté par Burt Lancaster dans Le Prisonnier d’Alcatraz) et les meneurs de la tristement célèbre « bataille d’Alcatraz », une tentative d’évasion qui conduisit en 1946 à un siège de l’île où elle fut bombardée depuis la côte.
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L'Honneur du bourreau
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Le père de Frantz Schmidt, Heinrich, était un simple forestier bavarois quand le seigneur local voulut pendre trois hommes. Suivant une vieille tradition, il choisit Heinrich dans la foule et lui ordonna de les exécuter. Dès lors, tous les Schmidt furent maudits, condamnés à pratiquer le métier infamant de bourreau. Frantz travailla avec son père dès son enfance, entra dans la confrérie des bourreaux et fut recruté en 1578 comme bourreau de la ville impériale de Nuremberg. Il y exécuta plus de trois cents personnes et en tortura bien d'autres au cours d'une carrière de quarante-cinq ans. Frantz était loin d'être un bourreau ordinaire. Lettré, il tint un journal pendant toute sa vie. Ostracisé, il voulut épargner l'opprobre à ses enfants. Autorisé à pratiquer la médecine, il soigna plus de dix mille personnes. À partir du journal de Frantz Schmidt, Joel Harrington raconte de façon vivante comment il tâcha de s'élever au-dessus d'une tâche monstrueuse.
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21.00 €
La Bibliothèque de Staline
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Dans l’imaginaire collectif, Staline est un tyran brutal et pragmatique, coupant le noeud gordien du premier Politburo pour s’imposer face aux intellectuels et idéalistes qui avaient été ses camarades lors de la révolution de 1917. Il est rarement souligné qu’il était aussi un fervent idéologue et un lecteur vorace, qui s’imposait un minimum de 300 pages par jour. Après l’attaque cérébrale qui l’emporta en 1953, il laissa une bibliothèque comprenant plusieurs dizaines de milliers de livres —dispersés entre son bureau du Kremlin et ses datchas — lourdement annotés de ses commentaires souvent véhéments. À travers ses choix de lecture, incluant aussi bien les ouvrages attendus de politologie et de stratégie que des intérêts plus arcanes tels que l’hypnose ou les maladies vénériennes, et les jugements crus qu’il nota dans les marges de sa collection (« Balivernes ! » « Crapules ! »), Geoffrey Roberts dresse un portrait intellectuel de l’ancien séminariste et poète devenu dictateur qui révèle ses préoccupations les plus intimes. On y découvre un homme obsédé par l’idée de se parfaire, possédant des opinions parfois informées et parfois péremptoires sur tous les domaines de la connaissance humaine, au goût littéraire très arrêté et désireux de participer à presque tout ce qui se publiait en URSS. La Bibliothèque de Staline, grâce à un travail documentaire inédit, offre un éclairage tout à fait nouveau sur l’érudition, les contradictions et les extravagances d’une des figures qui transformèrent le 20e siècle.
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La Désenchantée
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Si Zeyneb Hanoum — nom de plume de Hadidjé Zennour, fille du ministre des Affaires étrangères du sultan ottoman Abdülhamid II — reçut une éducation plus étendue que la plupart de ses concitoyennes, ce n’était certes pas pour encourager son indépendance d’esprit, mais plutôt pour en faire un meilleur parti pour l’élite de l’Empire. Toutefois, cette ouverture sur le monde, alliée à sa forte volonté, la poussa à se rebeller contre le sort qui lui était destiné et à jeter un regard critique tant sur sa propre culture que sur celles qu’elle connut ensuite. En 1904, elle rencontra à Istamboul Pierre Loti, qu’elle fascina tant qu’il en fit l’une des héroïnes de son roman Les Désenchantées ; cette amitié, avec la brutalité croissante du régime hamidien, lui inspira le plan de fuir l’Empire ottoman pour la France, ce qu’elle fit en 1906. Accompagnée de sa soeur, elle participa à la vie mondaine et intellectuelle de Paris et elle entretint une importante correspondance avec des figures telles que la journaliste britannique Grace Ellison. C’est cette dernière qui la poussa à publier ses souvenirs européens (dont Grace Ellison fut la préfacière), où elle observe avec sagacité et humour les conditions respectives des femmes turques et européennes, les stéréotypes orientalistes dont on l’affuble et les moeurs étranges des Parisiens. Son témoignage, publié pour la première fois à Londres en 1913 et inédit en français, conserve une modernité frappante, n’épargnant ni l’Orient, ni l’Occident dans sa critique de toute entrave à la liberté.
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15.00 €
La Première Famille
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Giuseppe Morello, un meurtrier et voleur de bétail originaire de la petite ville de Corleone en Sicile, arriva à New York en 1892 comme des milliers de ses compatriotes. Amoral, intelligent, plongé dans le monde d'extrême pauvreté et d'opportunités qu'étaient les communautés d'immigrants récents aux États-Unis, Morello allait former la première des organisations criminelles qui deviendraient immensément célèbres sous le nom de mafia. La carrière de Morello, devenu « boss des boss », jusqu'à son meurtre en 1930, suivit la naissance de la mafia moderne, de fraternités de faible ampleur inspirées des pratiques siciliennes à des organisations professionnelles du crime, rendues prospères par la prohibition. Mike Dash, autour de Morello, peint aussi le New York misérable et tumultueux du début du 20e siècle avec un détail remarquable tiré d'innombrables documents de police, rapports du service secret et témoignages d'époque.
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24.00 €
Le Cirque De Satan - Debauche, Police Et Corruption A Manhattan
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Le Cirque de Satan, à travers l'histoire d'un lieutenant de police corrompu, dresse le portrait du quartier dangeureux et extravagant qui florissait au coeur de New York au tournant du vingtième siècle. Dans les années 1910, à New York, entre la Cinquième et la Septième Avenue, il existait une incroyable cour des miracles : prostitution, jeux illégaux et crime organisés y proliféraient, mais également les théâtres, les music halls... Ce quartier était surnommé le tenderloin (filet de boeuf) par les policiers, qui y recevaient des pots-de-vin conséquents, et le Cirque de Satan par les ligues de vertu. En 1911, Charles Becker est nommé chef de l'une des trois brigades des moeurs de New York, avec pour mission explicite de mettre de l'ordre dans les quartiers rouges de New York. Becker est rapidement entraîné dans des pratiques de plus en plus douteuses dans le Cirque de Satan.
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Le Livre des géants
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Qu'il s'agisse des titans de la mythologie grecque ou des Jötunn du folklore scandinave, les géants ont une place fondamentale dans l'imaginaire collectif. Alliés ou adversaires, ils se trouvent sur le chemin des héros légendaires et littéraires du monde entier. À travers les histoires de géants, c'est souvent celles de nos origines, telles que les ont imaginées nos ancêtres, que nous découvrons, comme dans le combat primordial opposant les dieux grecs ou nordiques à des forces plus anciennes et plus sauvages, ou celui, chez les Mayas, qui voit l'être humain triompher de Vukub-Cakix, symbole de la nature indomptée. 'Le Livre des Géants', réunissant une vaste sélection de ces récits, illustre autant les points communs de notre fascination pour les géants que leurs spécificités selon les cultures. C'est aussi, avant tout, l'évocation d'un monde encore fantastique, où l'on pouvait se figurer des créatures mystérieuses et imposantes dans chaque forêt ou montagne inexplorée.
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20.00 €