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Ève Réincarnée

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Ève, première femme, première née, soeur aînée, soeur aimée... Il y a dans cette série photographique de Colette Pourroy quelque chose de l'ordre de la déclaration d'amour sororal, exprimée avec la volonté de revisiter un territoire de l'intime et l'urgence de conjurer la fuite des souvenirs fussent-ils dévastateurs. Ces images semblent hantées par le train de la mémoire qui inexorablement poursuit sa course de l'enfance à l'âge adulte. Latentes mais résistantes, elles nous racontent une histoire jusqu'alors restée au seuil de la parole et qui trouve dans la transposition photographique un palliatif à la douleur de l'énonciation. Le flou vaporeux, le contraste entre le blanc laiteux et le noir profond qui les caractérisent confèrent à la séquence qu'elles composent un aspect hallucinatoire. Éloise Conésa, extrait.

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26.00 €

Eyes Wild Open

BC

EYES WILD OPEN, sur une photographie qui tremble», 70 ans de photographie, près de 30 photographes prestigieux, 17 nationalités. Cet ouvrage pose en toute subjectivité des questionnements esthétiques, historiques, voire politiques, sur une certaine histoire de la photographie. En tissant des liens temporels, géographiques et générationnels, il permettra au public de se familiariser avec une illustre famille de photographes et d'en comprendre les origines. L'ouvrage met en lumière les liens de filiation existant entre plusieurs générations de photographes, pratiquant une veine photographique intuitive, abrupte voire transgressive. Initiée après la seconde guerre mondiale par les pionniers que sont Robert Frank ou encore les fondateurs de la légendaire revue japonaise Provoke, cette photographie singulière a traversé le temps et son héritage demeure tout particulièrement prégnant dans la création actuelle.

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39.50 €

Faubourg Treme

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La Nouvelle Orléans est une ville dont la bande-son a inspiré bien des photographes. À l'image de Bernard Hermann, qui en rapportera de superbes clichés consignés dans Bons temps Roulés, du Jazz People de Lee Friedlandler ou du New Orleans de William Claxton. Sur les traces de ses aînés, Alexis Pazoumian a creusé son propre sillon, à la recherche de ce supplément d'âme qu'on nomme musique. « Les similitudes sont nombreuses entre la Louisiane et mon pays d'origine, l'Arménie. Qu'elles soient victime d'une catastrophe naturelle ou d'un crime contre l'humanité, un acharnement de l'histoire a meurtri ces populations mais n'est jamais venu à bout, bien au contraire même, de leur combativité... » C'est sur la foi de ce constat que le photographe Alexis Pazoumian a débuté un travail au long cours autour de La Nouvelle Orléans, dix ans après Katrina. Comment se reconstruire ?

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37.00 €

Fondations

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Mon champ d'exploration se situe à la limite de l'espace urbain et sa périphérie territoriale, sociale et humaine. Je navigue là pied, en voiture, en train dans des espaces frontières voies périphériques, autoroutes, littoraux, cours deau. Je tente de reproduire une représentation de la ruine moderne où se greffent aussi bien zones agricoles, industrielles, commerciales, et zones de construction à l'abandon, oubliées. Tous ces états du monde contemporain sont documentés, photographiés, prélevés dans le monde réel des objets, des formes, des impressions que je transforme ensuite dans lespace de l'atelier. Mon but est d'opérer des déplacements et des déconnexions qui, tout en amenant des fragments du monde vers une dimension imaginaire, onirique, en révèlent aussi l'état. Ce processusest une expérience sur le fil du rasoir, proche du déséquilibre, où je tente d'éviter l'enfermement qu'engendre la répétition des formes, des motifs et de la maîtrise.

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25.00 €

Gabriel

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Mar Saez a eu la possibilité de décrire toute la transformation de Gabriel. Quand Mar l'a rencontré en 2012, il n'avait pas encore pu commencer son traitement hormonal, et bien que psychologiquement il ait déjà enterré Isabel, physiquement il en avait encore un peu l'aspect. Un an plus tard, il a reçu le rapport psychologique qui l'autorisait à démarrer le traitement et alors sont apparus les premiers changements physiques dans son corps et Gabriel a commencé à découvrir le sens du mot bonheur. Mar a complété ce travail photographique, où l'on observe la transition physique de la femme à l'homme, d'Isabel à Gabriel par des images d'archives de son enfance. Mar Saez, jeune photographe espagnol basée à Madrid, s'intéresse à développer sa propre expression narrative et ses champs d'exploration sont les questions sociales, l'anthropologie et la poésie. Dans ses projets les plus récents, elle étudie les attributs liés au genre, comme dans son dernier ouvrage Vera y Victoria, paru en 2016.

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20.00 €

Garden of delight

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Dans l'approche photographique de Nick Hannes, emprunte d'une forte composante politique et sociale, l'humour, l'ironie, l'ambiguïté et les métaphores visuelles jouent un rôle prépondérant. Nick Hannes essaie de se détacher de toute valeur informative possible afin de créer une imagerie plus universelle qui traite de la relation complexe que nous entretenons les uns avec les autres, avec notre environnement et avec notre monde en général. Avec le projet ""Garden of Delight"", il travaille sur le consumérisme, les loisirs et le développement urbain artificiel à Dubaï. La série a reçu le Magnum Photography Award en 2017, le Zeiss Photography Award en 2018. Nick Hannes a exposé à la Biennale d'Art Contemporain de Thessalonique, au Musée de la Photographie FoMu (Anvers), au Bozar (Bruxelles), au Flanders Center (Osaka, Japon), Visa pour l'Image (Perpignan), Foto Festiwal Lodz, Head On (Sydney), Athens Photo Festival, Foto Istanbul, Triennale de Photographie Hambourg etc.

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45.00 €

Güle Güle

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Jean-Marc Caimi (né en 1966, France) et Valentina Piccinni (née en 1982, Italie) sont un duo d'artistes qui ont commencé à collaborer en 2013 pour des projets axés à la fois sur la photographie documentaire et la photographie plus personnelle et intime. Leur nouveau projet Güle Güle est un voyage à travers les multiples microcosmes d'Istanbul, s'éloignant des images stéréotypées et touristiques pour découvrir les aspects les plus intimes et surprenants de la ville. Ici, les personnes, les lieux et les situations forment un tissu conjonctif dense, un mycélium d'existences. «Güle Güle (au revoir en turc) est un projet personnel axé sur la ville d'Istanbul. Pour documenter les profonds changements qui se produisent dans la ville et dans la société turque, nous avons été en contact étroit avec les réalités qui sont les forces motrices et les résultats de ce changement. Les photographies sont issues de relations multiples, pénétrant la complexité de la ville et de ses microcosmes contrastés

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35.00 €

Harry Gruyaert par Brice Matthieussent

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Depuis quelques décennies, Harry Gruyaert est sans doute le plus célèbre photographe coloriste. Né à Anvers en 1941, passionné de cinéma depuis toujours, c’est cependant dans la photographie qu’il fait carrière, rejoignant l’agence Magnum en 1981. Brice Matthieussent, écrivain, critique et traducteur, est l’ami de Harry Gruyaert depuis bientôt quarante ans. De leur complicité naissent des échanges mêlant souvenirs marquants – la Belgique en noir et blanc, puis en couleurs, la découverte du Maroc, de l’Inde, des États-Unis, de la Russie, de l’Afrique – anecdotes étonnantes ou émouvantes, humour et ironie, admirations, et surtout les traces d’une farouche énergie, d’une volonté de découvrir des paysages nouveaux, des modes de vie différents et toutes les potentialités de ce médium inexploré qu’était la photographie couleur il y a une cinquantaine d’années. Chaque chapitre consacré à un pays ou à une pratique photographique explorée par Harry Gruyaert – la mode, l’industrie, le théâtre, les scènes de rue, les paysages, etc. – débute par l’évocation d’une image iconique de Gruyaert liée à ce sujet précis, avant de mêler la biographie à des réflexions passionnantes sur l’oeuvre d’une vie et, bien sûr, sur la photographie de cet immense coloriste.

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20.00 €

Hulls

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"Dans ses photographies épaisses, lourdes d´âmes et de chairs, habitées de force et de vulnérabilité, Monika Macdonald insuffle un érotisme inusité en photographie qui provoque une vision de l´intériorité plus qu´il ne suscite le fantasme. Elles invitent à observer des instants d´abandon comme d´introspection où les êtres, lointains et pourtant concrets, sont saisis dans leur quotidien comme sujets désirants plutôt qu´objets de désir. Ici l´intime est suggéré, et quelque chose de l´ordre du négligé d´existence fait surface. Monika Macdonald montre ce qui reste en l´absence, la chair du quotidien : rencontre, abandon, goût de la solitude... L´envoutement de ses images nous laisse pénétrer au-delà du visible et entrevoir cette intimité qui d´ordinaire est tue. ""Mes images sont des souvenirs. Pour accéder au sentiment de solitude et de vulnérabilité. Pour être admise au-delà de la raison, loin de ce qu´on nomme la réalité""."

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29.00 €

Index/ Antoine D Agata

BC

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39.00 €

Indigne toit

BC

Il venait de s'installer à Mar­seille. Deux mois à peine avant les effondrements mortels de la rue d'Aubagne. Photographe indépendant, Anthony Mical­lef décide de documenter la crise des délogés dans cette ville, donner un visage et une voix à ceux qui sont devenus invi­sibles. Indigne toit est un ouvrage / témoignage édifiant et poignant sur le problème du mal logement. Le 5 novembre 2018, deux immeubles s'effondraient rue d'Aubagne à Marseille, faisant huit morts en plein centre-ville. Très médiatisé sur l'instant, ce drame a été en réalité le déclencheur d'une crise humanitaire qui va secouer la deuxième ville de France pendant encore plusieurs années et la transformer durablement. Après l'effondrement, la mairie a dû faire évacuer de nombreux immeubles considérés comme dangereux. Mais cette vague de “périls imminents” ne s'est plus arrêtée depuis : près de 5000 personnes ont été sorties de leurs foyers et envoyées dans des hôtels, où trois ans plus tard près de 500 y vivent encore.

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27.00 €

Jane Evelyn Atwood

BC

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19.50 €

Japan Coast

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29.00 €

Kazal

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Ce livre est un travail sur la mémoire du massacre de Cazale. Accompagnés par le photographe Nicola Lo Calzo auteur entre autre de l'ouvrage "Regla", huit photographes haïtiens ont oeuvré à travers leur travail photographique et la prise de témoignages, à questionner les mémoires plurielles de la communauté de Cazale et le rapport complexe des Cazalais à leur passé. Le livre CAZAL sortira à l'occasion de 50éme anniversaire du massacre, une exposition sera présentée à Port au Prince, à Montreal et à Bruxelles Le 5 avril 1969, 500 soldats et macoutes se rendent à Cazale et commencent la tuerie. À la fin de la journée, 25 corps sont retrouvés mais 80 autres individus « sont disparus » pour ne jamais être retrouvés, ce qui représente la plus large disparition forcée sous les Duvaliers. Oublié dans les archives, les livres et les manuels d'histoire, l'évènement et son sinistre arithmétique restent vifs dans la mémoire et l'imaginaire des habitants de ce petit bourg et des Haïtiens.

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29.00 €

Klavdij Sluban par Christine Delory-Momberger

BC

Klavdij Sluban et Christine Delory-Momberger se rencontrent, s'entretiennent sur ce qui leur tient le plus à coeur : la photographie. Klavdij Sluban est un photographe français d'origine slovène, Christine Delory-Momberger est universitaire, essayiste, auteure de plusieurs publications sur la photographie, de livres d'entretiens (Antoine d'Agata, Jane Evelyn Atwood) et elle est également auteure photographe. Klavdij Sluban raconte son parcours d'exil et formule ses positions et ses engagements par rapport à la photographie. Il dit qu'il photographie parce qu'il a perdu sa langue. Pris entre deux langues, deux pays, deux lieux - Paris et le village de sa famille en Slovènie -, il n'est véritablement chez lui nulle part. Photographe documentaire, itinérant et indépendant (il n'appartient à aucune agence), Klavdij Sluban mène une oeuvre personnelle exigeante et développe dans ses images la problématique des espaces clos et des horizons contraints.

Réimpression

19.50 €

L'ombre de Kate

BB

Un bébé sur un quai de gare que serre sa maman sur son coeur, un père qui repart à la guerre en 1916, après une courte permission donnée pour la naissance de son enfant, puis une explosion, le désastre, la mort. Cet homme nié est le grand-père de Colette Pourroy, dont le fils sidéré, privé de mots, devint mutique. Rien n’aura été transmis que le silence, qui réunit dans la séparation, et la douleur qui mènera à soixante-treize ans une veuve vers le suicide par noyade, la bouche remplie de l’eau létale de l’histoire du crime de son siècle. L’appareil photographique de la petite-fille ne cessant, livre après livre, d’interroger sa généalogie familiale, est une fabrique de fantômes, une chambre d’écho pour une parole absente. Un cahier est ouvert sur un fauteuil au tissu élimé, l’écriture est encore lisible, mais les noms sont recouverts de suie. Dans son dialogue intérieur avec l’indicible, Colette Pourroy interroge le néant. Le grand-père, qui était ingénieur et sculpteur avant d’être un soldat vaincu de vingt-neuf ans, avait sculpté deux mois avant sa mort un coupe-papier en forme d’obus surmonté d’un trèfle à quatre feuilles taillé dans du laiton doré. Fidèle à son aïeul, Colette Pourroy, rejouant dans le tarot de ses vingt-deux images les signes du destin, invite un rite d’exorcisme pour transformer le mal en illuminations discrètes. Des draps froissés rassemblés en vortex de rose monte l’espoir d’un hosannah. Fabien Ribery (extrait)

Disponible

25.00 €