Stay
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25.00 €
The Americans I Met
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The Americans I Met est un projet combinant photographie et histoire orale. Il rassemble des portraits et des conversations réalisés au fil de rencontres que le photographe Viktor Hübner a vécues lors d’une série de voyages en auto-stop à travers les États-Unis. Avec seulement son appareil photo, un enregistreur audio et quelques provisions, il a parcouru 41 États et plus de 25â000 km de 2017 à 2019. Tout au long de ses voyages, Viktor Hübner a privilégié les rencontres fortuites et s’est appuyé quotidiennement sur l’hospitalité des personnes qu’il a croisées. Voyageur étranger, il est devenu le témoin oculaire de la vie pratique et spirituelle de nombreux Américains, et le porteur de nombreuses confidences. Ce livre se concentre sur les personnes que Viktor a rencontrées lors de ses voyages, leurs paroles, leurs expériences et, par extension, l’ère Trump dans laquelle elles ont vécu. The Americans I Met de Viktor Hübner. Le titre est peut-être trop modeste pour l’ampleur du projet et l’ambition qui le sous-tend. Hübner a absorbé et actualisé stylistiquement le travail de photographe comme Stephen Shore, Mitch Epstein, Walker Evans et même Robert Franck, ou de confrères allemands comme Thomas Struth, qui s’est rendu au Yosemite et à El Capitan pour nous montrer la file de voitures garées et de touristes prêts à «cliquer». Mais Hübner a également utilisé les codes de l’art conceptuel et de la performance. Il a établi des règles, mis en place un système, l’a laissé fonctionner et est allé là où le processus l’a mené. Pas de voitures de location, pas d’hôtels, pas de transports publics, pas de réservations sur Internet, pas de relations sexuelles avec les personnes qu’il a rencontrées, juste assez d’argent pour la nourriture et les films et être ouvert à ce que les gens rencontrés avaient à lui dire. Cela semblait risqué, 16 000 miles parcourus entre 2017 et 2019 sous la présidence Trump, lorsque les «guerres culturelles» sont devenues un cri de guerre et que la notion selon laquelle les hautes clôtures font les bons voisins est devenue plus qu’une métaphore. Hübner est l’opposé de Robert Frank. Là où Frank cherchait le thème et le motif, avec des nuances de menace et de révélation, Hübner cherche l’anomalie et l’apparition - l’inexplicabilité soudaine. Il est ouvert à l’absurde, alors que Frank ne l’a jamais été. Cette vision est équilibrée - ou plutôt augmentée - par de nombreux portraits attentifs, où le jugement est mis de côté. La notion de portrait photographique a fait long feu. Mais dans ce livre, les portraits jouent un rôle clé. Ils ralentissent le rythme du voyage et déplacent l’attention des événements vers les personnes, des stéréotypes vers les individus. Tyler, de l’Oregon, vêtu d’une toge héroïque ; Robert, Paris et leur fille de la tribu Nez Perce, allongés ensemble dans une unité de protection ; une coupe de cheveux à domicile avec les Kirkpatricks dans les grands espaces de l’Ouest - ces portraits capturent un sentiment d’humanité, des personnes qui respirent en dehors du cadre. Peut-être les Américains ont-ils vraiment une vie intérieure. Pourtant, la question demeure : qu’a découvert Hübner au cours de ses voyages ? Est-ce simplement ce qu’il a apporté avec lui, les mythes, les icônes de la culture pop, la couverture médiatique sensationnelle et le scepticisme européen à l’égard d’une nation trop puissante pour son propre bien ? D’après ce qu’il a reproduit de ses conversations - lecture essentielle pour les photographies de ce livre - elles semblent confirmer tout ce que l’on pouvait déjà imaginer. Les Américains ont profondément peur, voire se méfient les uns des autres et ils sont armés. Comme Tocqueville l’avait compris il y a bien longtemps, les Américains sont prêts à se méfier - des autres Américains ! Mais si Hübner n’avait découvert que cela, il aurait mis fin à ses voyages bien plus tôt. Ce qui l’a poussé à continuer, c’est une autre chose qui a également émerveillé Tocqueville : l’ouverture et la générosité face à une personne totalement inconnue, l’étranger.
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49.00 €
The Last Resort (Ne)
BC
Réimpression
39.50 €
The Last Water War
ZZ
Depuis que les hommes cultivent la terre, les rivalités autour de l'eau sont source de différends. C'est vers 2600 av JC en Mésopotamie (actuel Irak) que s'est déroulée la première guerre de l'eau connue. Les cités-Etats d'Umma et de Lagash (dont Girsu est la capitale religieuse) se disputèrent pendant plusieurs siècles l'exploitation de canaux d'irrigation alimentés par le Tigre. C'est avec une série de photographies réalisées en Irak sur le site archéologique de Girsu, que l'artiste Emeric Lhuisset tente de nous questionner sur un futur à travers la ruine, cette forme architecturale sculptée par le temps, point de rencontre entre passé, présent et futur
Provisoirement indisponible
25.00 €
The Oher End of the Rainbow
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« En substituant l’absence à la preuve directe, Kourtney Roy souligne les impossibilités d’un discours d’évidence sur ces vies « minuscules » qui n’attirent jamais l’attention. En Colombie Britannique (Canada), depuis 1969, c’est-à-dire pendant plus de 50 ans, les meurtres vont s’étaler dans le temps. Des dizaines de femmes et de filles vont disparaître, quelques unes seront retrouvées mortes, dispersées le long de ce que l’on appelle désormais « l’autoroute des larmes ». Disparitions et crimes en majeure partie non élucidés. Ainsi ce transport ne sera en rien la description pittoresque du Grand Nord. Roy nous met à l’épreuve de percevoir, depuis des lieux vides en eux-mêmes et sans vie apparente, une humanité sacrifiée et reléguée. Face au déni d’une société, le rôle que Kourtney Roy accorde à la photographie est de s’attacher, malgré tout, à partager une douleur et à faire ressentir une tension qui ne peut trouver d’exutoire que dans le drame : une histoire sans cesse répétée d’échecs, de marginalisation et d’exclusion. La vie dans laquelle des femmes et des filles, majoritairement autochtones, ont été prises au piège, imposée, éclatée et fragilisée bascule dans le fait-divers. Le spectateur ne peut être qu’un témoin sidéré face à la catastrophe féminicide, abasourdi parce que connaissant dès le commencement l’origine du crime. Il entrevoit sans aucun doute la mécanique de la disparition. Le récit photographique, calme, sans illusions sur sa portée, n’accueille aucun éclat. Sur un tempo lent, on suit étape par étape un chemin de croix, le calvaire des exclues, qui n’est que la conséquence de la violence machiste et raciste. Étonnant propos que cette série, sans heurts, d’une grande simplicité, décrivant des lieux qui s’enchaînent sans lyrisme mais jamais plat. La mise en récit par l’image est dans l’impossibilité de dire directement le désordre du monde. Ce dernier est essentiellement nocturne, flouté par le brouillard ou les incendies de forêt, c’est-à-dire qu’il échappe au regard, définitivement rétif à la photographie. Il faut faire avec ! Alors le médium retrouve sa qualité première, le silence qui accompagne la violence, dans ce qui ne peut s’énoncer ouvertement. Entre pick-ups abandonnés, neige salie et intérieurs ordinaires se dessinent les arrêts du destin. Exit only.» François Cheval, extrait.
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65.00 €
The Tourist
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Certains contextes indiquent si clairement nos intentions que nous n'avons même pas besoin de les exprimer pour être compris. Avec The Tourist, Kourtney Roy se distingue une fois encore comme une virtuose de la création contextuelle. Les vacances devraient être un moment de détente ; mais quand on est une touriste à la recherche d'un mari, elles se muent en un labeur harassantâ¦The Tourist contient toutes les marques de fabrique de Roy que nous aimons et attendons : l'autoportrait, une approche cinématographique, sa palette colorée bien particulière, ainsi qu'une tension entre le clin d'Åil spirituel et l'atmosphère sinistre, la convention et le bizarre, le chic et le toc, les frontières entre la réalité et l'imaginaire sont brouillées. La qualité hors pair de The Tourist tient à l'organisation méticuleuse du moment où nous quittons notre monde extensif et pénétrons dans son monde intensif. Roy crée une métaphore visuelle d'un univers que nous croyons connaître. Del Barrett / extrait.
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47.00 €
The Western Front
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53.50 €
Torso
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Nicolas Wormull est né en 1977 à Santiago, au Chili. Il a grandi en Suède où il a été formé à la profession de photographe. Nicolas Wormull photographie comme il vit, il nous parle du présent de l'instantanéité, et de toutes ces petites choses qui se produisent quotidiennement, juste là, sous nos yeux, sous les siens, lui les capte afin de nous les refaire redécouvrir, il nous propose des images crues et fragiles afin de nous questionner sur ces petits rien qui font notre vie de tous les jours et ainsi nous obliger à regarder différemment, au delà. « Mon histoire personnelle a toujours eu beaucoup d'importance, et ma famille ainsi que ceux qui m'entourent sont des thèmes récurrents dans mon travail photographique. J'explore les relations humaines, le sentiment (ou le manque) d'appartenance et tout élément susceptible de suggérer ce qui se passe derrière les apparences des choses et des gens. » Actuellement, Nicolas Wormull vit au Chili, où il travaille comme photographe indépendant
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25.00 €
Tourism in the Climate Change Era
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Ces dernières années ont été les années les plus chaudes jamais enregistrées, et de plus en plus de cataclysmes météorologiques prouvent que le changement climatique n’est plus une hypothèse future, mais bien un phénomène présent. La transition d’un mode de vie à un autre oblige la société à s’adapter, à migrer ou à résister, imprimant d’artificielles mutations à l’environnement. Cet ouvrage cherche à explorer comment l’industrie du tourisme réagit aux effets du réchauffement climatique, tels que la diminution des chutes de neige, la désertification, la fonte des glaces polaires et la montée du niveau de la mer. Entre 2015 et 2021, ce concept a donné naissance à quatre projets distincts à travers le monde, qui sont rassemblés ici dans ce livre : Snow Land (Aux pays des neiges), situé dans les Alpes italiennes des Dolomites ; Water Tour, (La route de l'eau) réalisé en Palestine et en Israël ; Iceberg Souvenir (Souvenir d'iceberg), couvrant le Canada, le Groenland et l’Islande ; et enfin, Lost Paradise (Paradis perdu), situé dans la République des Maldives. Dans les Dolomites, des millions de visiteurs se sont habitués à skier sur 1200 kilomètres de pistes artificielles. Nous assistons à un décalage de la saison d’hiver, avec un très net raccourcissement de la période pendant laquelle la neige naturelle peut être appréciée. Afin d’éviter un effondrement culturel et économique de la communauté locale, les acteurs publics et privés ont réagi en reconstruisant artificiellement l’« hiver ». De novembre à mars, les Dolomites changent de peau, transformant ses paysages à couper le souffle en toile de fond en un immense parc de neige artificielle. Un Snow Land. Les niveaux d’eau de la mer Morte et de la mer de Galilée ont définitivement chuté en dessous des seuils critiques, et le Jourdain s’est réduit à un simple filet d’eau boueuse. Le processus de désertification en cours s’accentue, aggravant une crise de l’eau déjà chronique dans la région. Ces sites connaissent néanmoins une augmentation de la fréquentation touristique et, afin d’en tirer parti, les hôtels ont mis en place des installations de baignade mobiles qui suivent pas à pas la baisse du niveau de la mer Morte. Paradoxalement, cette industrie du tourisme montre également ses contradictions en plein désert du Néguev, là où l’eau est par définition absente : des hôtels de luxe et leurs piscines garantissent un passionnant Water Tour, coûte que coûte. Les glaces du cercle arctique reculent, tandis que le Canada, l’Islande et le Groenland font face à des températures plus chaudes. L’écosystème se transforme inexorablement, entraînant des fragmentations de glace plus grandes et plus nombreuses. Dans ce scénario apocalyptique, nous voyons des scènes dans lesquelles des touristes tentent de saisir un morceau d’iceberg fondu du pôle Nord d’une main tout en tenant une perche à selfie de l’autre, impatients de capturer le moment. Du Groenland au Canada, en passant par l’Islande, nous assistons à la vente du « vrai Nord », avec des forfaits de voyage tout compris offrant l’expérience du changement climatique, y compris un Iceberg Souvenir pour seulement cinq dollars. Les températures océaniques en augmentation constante provoquent le blanchissement de l’une des merveilles naturelles les plus magnifiques au monde : le récif corallien des Maldives. Cette incroyable barrière naturelle est désormais menacée par les impacts du réchauffement climatique. De plus, le tourisme de masse, le dragage des fonds marins pour ériger des îles artificielles et l’accumulation de déchets flottants exacerbent cette catastrophe masquée. En conséquence, les Maldives succombent progressivement à l’érosion marine. Mais si le niveau de la mer monte, l’urbanisation sous-marine augmente également. Dans une tentative à court terme pour attirer plus de visiteurs, des entreprises de luxe transforment certains atolls en une sorte d’Atlantis pour touristes. Pour préserver ce qui reste, des murs marins ont été construits, et les touristes peuvent profiter de la vue à couper le souffle de ce Lost Paradise derrière d’inoubliables barrières en béton massif. Bien que le tourisme semble être un secteur périphérique, il joue en réalité un rôle significatif, représentant 10 % du PIB mondial. Les vacances restent un signe distinctif du statut social de la classe moyenne dans le monde entier ; or, dans un proche avenir, nos vacances rêvées pourraient ne plus être qu’un lointain souvenir. Non sans ironie, cet ouvrage tente d’analyser un thème d’importance planétaire : les effets du changement climatique sur nos modes de vie.
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55.00 €
Transanatolia
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TRANSANATOLIA est une pérégrination aux confins de l'Anatolie. Pendant 5 ans, Mathias Depardon photographie la nouvelle Turquie, jusqu'aux confins du Caucase. Des zones urbaines récemment installées dans l'ouest d'Istanbul, au Kurdistan turc où couve la révolution civile et sévit une véritable guerre de l'eau : il questionne la notion de périphéries et de frontières. Ces lieux reculés aident à comprendre les grandes mutations qui agitent la région. À travers des portraits, des paysages, Mathias Depardon sonde un pays tiraillé entre modernisation à tout crin et réminiscence ottomanes. Dans ce livre le photographe tente d'imager les frontières du coeur évoqué par le Président turc. Pour sonder « l'âme turque » et percevoir toute la complexité de sa construction identitaire, il faut se projeter à ses frontières et même au-delà. En Azerbaïdjan ou en Crimée, la Turquie reste la « mère patrie ». Elle rayonne, diffuse son « soft power » des Balkans à l'Asie, de la mer Noire à la mer Rouge.
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45.00 €
Une Jeunesse Française
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Une plongée dans l'intimité de la jeunesse des quartiers populaires en France Suivant une ligne imaginaire des quartiers nord d'Amiens aux quartiers nord de Marseille, en passant par les banlieues parisiennes, lyonnaises ou stéphanoises, ce livre se propose de contribuer à une histoire du temps présent. Celle de France, celle de ses quartiers populaires. Celle de cette jeunesse méconnue dont l'avenir ne manquera pas de mesurer toute l'importance qu'elle revêt pour leur pays. Les violences ayant parcouru certains quartiers populaires en France suite à l'interpellation brutale, à Aulnay-sous-Bois, du jeune Théo, le 2 février 2017, au même titre que les « émeutes de 2005 », sont là pour nous le rappeler. Un travail de terrain Travailler en tant que journalistes dans les quartiers populaires sur le temps long, et faire le choix de s'intéresser à sa jeunesse, revient immanquablement à partager de longues heures, des jours à ses côtés. À discuter ou non, à rire souvent et surtout à épouser, autant que possible son quotidien. Venir puis revenir, tisser un lien de confiance autant que possible. Faire comprendre notre démarche, écouter parfois des griefs que certains de ces jeunes habitants auraient à l'encontre des visiteurs épisodiques. C'est franchir un Rubicon : être acceptés mais prendre en considération ce que cette confiance désormais établie, signifie. Hors nos premiers pas, à Villetaneuse, mis dans ceux d'une association de quartier travaillant à l'insertion des jeunes du quartier, nous avons chaque fois souhaité partir du terrain. En d'autres termes, mettre aussi à profit les liens existant entre tous les quartiers populaires de France pour pouvoir quand cela était possible, pénétrer les quartiers différemment, hors des schémas institutionnels ou associatifs.
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35.00 €
Valparaiso
BC
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25.00 €