Profession directeur. À la folie, pas du tout
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Quand chercheurs, écrivains, musiciens, humoristes, peintres, politiciens, faiseurs de rimes et faiseurs de cinéma, couturiers, et même un Saint, viennent inconsciemment étayer une réflexion sur les fonctions de direction en travail social et en formation des travailleurs sociaux... Quand, pour aborder un sujet aussi complexe et respectable, on ose jouer de détachement, le tout relevé par une pointe d’humour... Quand de direction il n’est question qu’à travers une vingtaine de fragments, chacun d’eux n’étant abordé qu’avec une grande économie de mots... Quand le choix est fait d’éclairer les zones d’ombre dans les pratiques de direction, les non-dits, les interrogations, les glissements et les tentations qui fourmillent en elles, plutôt que de s’incliner sagement devant le conformisme des référentiels...
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Projet de vie au domicile pour les personnes en état de conscience altérée après un coma. Perspective utopique ou réaliste ?
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Chaque année de nombreuses familles se trouvent confrontées à la douloureuse situation de voir l'un de leurs proches en état de coma. Parmi ces patients, certains vont rester en état végétatif : au terme de plusieurs mois d’observation, il ne sera constaté aucune modification notable de leur état clinique. On parlera d’État Végétatif Chronique (EVC) lorsque cette situation va perdurer au-delà d'un certain délai avec un espoir devenu minime d'une évolution vers un retour à l’état de la conscience. Ce délai est variable selon la pathologie causale. Il est néanmoins rare qu'une personne dite en état végétatif soit totalement a-relationnelle. La plupart du temps, il existe un degré minimal de réponse à quelques stimulations, réponse fluctuante selon les moments de la journée. Ce second tableau clinique est qualifié d "État Pauci-Relationnel” (EPR). Ces deux tableaux cliniques font aussi partie des états appelés « désordres de la conscience, ou états de conscience altérée. Le projet « La vie au quotidien et à domicile des personnes en état végétatif chronique ou en états pauci-relationnels » a ainsi vu le jour et a été contractualisé sous forme d’un consortium associant l’UNAFTC, France Traumatisme Crânien, et les Universités de Rouen Normandie (Anne Boissel) et de Caen Normandie (Nadine Proia-Lelouey). Ce livre de témoignages est issu des entretiens auprès des proches aidants et des professionnels entourant la personne en état de conscience altérée et lui permettant de vivre à son domicile.
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20.00 €
Promouvoir la santé et le bien-être des personnes handicapées vieillissantes
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Toutes les études actuelles montrent que le mode de vie des personnes accueillies dans plus de 6000 établissements pour adultes déficients intellectuels est extrêmement sédentaire et que cette sédentarité comporte des effets très négatifs : perte des capacités physiques et physiologiques, perte d’autonomie, isolement social. C’est ainsi que les taux de prévalence de problèmes de santé sont 2,5 fois plus élevés chez les personnes handicapées vieillissantes qu’en population générale (maladies cardio-vasculaires, obésité, ostéoporose, affections musculaires et squelettiques, dépression, troubles sensoriels). Ces problèmes sont d’autant plus fréquents et importants que la déficience intellectuelle est sévère. Pour lutter contre ces effets délétères, il s’agit dans cet ouvrage de proposer, très concrètement, des activités physiques et sensorielles adaptées ces personnes, directement applicables sur le terrain. Ces activités s’appuient sur des savoirs théoriques et expérientiels transdisciplinaires qui ont déjà fait leurs preuves. La relation pédagogique sera ici primordiale : sa nature émotionnelle, interactive, conviviale devrait pouvoir palier les déficits sensoriels, affectifs et communicationnels. Donner de la joie par le jeu et le plaisir dans la communauté avec d’autres handicapés ou non, socialiser, humaniser, sortir des murs, multiplier les rencontres. Avec les contributions de Serge Bluteau, François Brunet, Gilles Bui-Xuân, Jean-Luc Canal, Michel Caouette, Marie-France Clenet, David Communal, Alain Déjean, Hervé Garrido, Éric Goin, Fleur Mautuit, Jacques Mikulovic, Jannick Niort, Laureline Salaun.
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PSM 1-2023 Soins psychiatriques et pratiques numériques
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Les périodes de confinement ont montré l’importance que pouvait revêtir l’utilisation des outils numériques pour la continuité des échanges et des soins en même temps qu’ils contribuaient à lutter contre l’isolement. Mais au-delà de ces périodes, les services de psychiatrie ou médico-sociaux utilisent-ils la téléconsultation ou le télésoin ? voire des objets connectés ? Ces techniques peuvent en théorie compléter l’action des équipes, pour maintenir des liens avec un patient qui s’isole, diminuer le nombre de visites pour un autre suivi à son domicile, attendre une consultation « en présentiel » trop éloignée, pour intervenir à temps et prévenir les rechutes. Mais les équipes se sentent-elles prêtes pour de tels usages, les souhaitent-elles ? Leur formation, les matériels dont elles disposent sont-ils adaptés ?
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14.00 €
PSM 1-2024 : Souffrance et travail
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Avec l’apparition d’un monde digitalisé, de surcroît dans une période post-covid, le travail revêt progressivement de nouvelles formes. On constate d’une part un envahissement du numérique, d’autre part une augmentation du télétravail et des activités « distancielles » même parfois dans les milieux thérapeutiques, et enfin une remise en question de la logique hiérarchique traditionnelle (mouvement que l’on retrouve initialement dans les start-up). Pourtant, malgré les changements repérés, la souffrance au travail reste à un « niveau élevé et inquiétant », selon une étude réalisée par Opinion Way en 2023. Selon ces chiffres, la détresse psychologique au travail toucherait presqu’un salarié sur deux (48 %). En outre, un tiers des salariés français seraient en burn-out, et parmi eux 12 % en burn-out qualifié de « sévère » (soit plus de 2,5 millions de personnes). Ainsi, bien que le travail représente une épreuve subjective majeure au regard de l’accomplissement de soi et un puissant opérateur de santé (Clot, 2010), il semble également jouer un rôle puissant dans les décompensations psychiatriques et psychosomatiques, tels que le burnout ou syndrome d’épuisement professionnel, etc. Face à cette souffrance accrue, on constate simultanément une « accélération des transformations en cours dans le champ de la santé au travail. » (Jeoffrion & Manzano, 2021). De nombreux dispositifs de prévention et de prise en charge existent en effet aujourd’hui, de plus en plus variés, de ceux dits de « l’urgence psychologique » jusqu’à ceux visant le développement des ressources psycho-sociales (RPS). On peut citer la digitalisation des plateformes de prévention, le développement des méthodes d’analyses du travail, un maillage du territoire encore plus accru, avec le réseau de consultations « souffrance et travail », la présence prépondérante de psychologues en entreprise et dans le secteur hospitalier, la proposition quasi systématique d’interventions immédiates et post-immédiates après événement grave, etc. Mais alors, face à cette souffrance qui ne cesse d’augmenter, que penser des dispositifs de gestion des RPS ? Doit-on penser que la prévention et la gestion de la souffrance serait l’apanage de l’expert-consultant, du psychologue ou du médecin ? Que les acteurs de l’organisation eux-mêmes n’auraient pas, ou prou, à intervenir ? En effet, qu’en est'il de la fonction possible des dirigeants ? Des professionnels eux-mêmes ? Ce fut notre questionnement de départ. Pour construire ce numéro, nous sommes allés à la rencontre des acteurs de la santé mentale au travail, que ce soit le salarié qui a vécu un épisode de burn-out, le psychologue du personnel d’un hôpital psychiatrique, en passant par un dirigeant architecte et un Professeur émérite en psychologie du travail, etc.
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PSM 2-2024 : La psychiatrie à l’heure du rétablissement, paroles d’usagers
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Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la psychiatrie a connu de profondes mutations. La psychothérapie institutionnelle, puis la mise en place progressive du secteur, à partir de 1960, ont permis à la psychiatrie de « sortir des murs », celle-ci s’exerçant désormais, par principe, en ambulatoire. Ce virage a eu pour conséquence de faire basculer les troubles psychiques dans la catégorie des maladies chroniques, appelant ainsi un changement de paradigme. C’est dans ce contexte que le terme de rétablissement a fait son apparition en France. Traduction du « recovery » déjà largement utilisé aux Etats-Unis. Le rétablissement permet aux patients de se projeter dans une vie plus satisfaisante, épanouissante et plus autonome des services de soin. Parler de rétablissement n’a pourtant rien d’une évidence. En effet, le rétablissement comporte deux dimensions, qui aujourd’hui sont envisagées de manière concomitante et complémentaire. D’un point de vue objectif, le rétablissement, c’est bien sûr, à n’en pas douter, la réhabilitation psychosociale, passant par la réduction des symptômes, s’appuyant sur une meilleure connaissance et gestion des traitements par les usagers, rendant ainsi possible un retour dans la cité. Cette définition, nécessaire, mais aujourd’hui insuffisante en contexte de maladie chronique, s’enrichit depuis quelques années d’une définition plus subjective du rétablissement. Les patients expriment de plus en plus le désir d’être entendus, d’exercer pleinement leur citoyenneté et d’être acteurs de leur parcours de vie et de soin, notamment par le soutien des Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM). Face à cette volonté croissante, les politiques d’ « aller vers » et les pratiques innovantes « orientées rétablissement » tentent de promouvoir la défense des droits des usagers, leur pouvoir d’agir, ainsi que la lutte contre la discrimination. L’institutionnalisation récente et progressive de la pair-aidance, par la création du métier de Médiateur Santé Pair (MSP), notamment, témoigne de cette volonté de prendre en compte la parole des usagers, dans un contexte généralisé de montée en puissance de l’expertise du patient. Si sur un plan purement théorique, le rétablissement est donc à la pointe de l’innovation psychiatrique, la réalité invite à questionner le rétablissement dans sa dimension concrète, au plus près des personnes concernées. Ce numéro proposera donc de mettre en lumière la parole des usagers, et en particulier la représentation qu’ils ont des institutions à l’heure du rétablissement. Si par institutions, on peut entendre non seulement les institutions de soins, mais aussi celles du médico-social, nous avons choisi ici de nous intéresser spécialement au domaine du soin au sens strict, c'est-à-dire de la psychiatrie. Où en est-on aujourd’hui du rétablissement, et est-ce que les usagers se sont réellement approprié ce terme ? Et les soignants ? Parlent-ils à leurs patients du rétablissement ? Quelles représentations se font les usagers aujourd’hui de la psychiatrie, et quelle place donnent-ils aux institutions dans leur parcours de rétablissement ? En quoi celles-ci contribuent-elles, ou au contraire, freinent-elles, leur rétablissement ?
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PSM 3 - 2023 : Nouveaux intervenants en santé mentale
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Aujourd’hui l’intervention en santé mentale se fait selon différents modes, dans des temps et des lieux qui se distinguent selon le parcours évolutif des troubles et selon les objectifs préventifs curatifs ou inclusifs. Evoquons par exemple les répondants d’une plateforme d’appel (suicide, SOS Amitiés...), les coordonnateurs des conseils locaux de santé mentale, les associations d’aide et de soutien ( Argos, Fnapsy, Vivre son deuil, Unafam...) jusqu’aux professionnels du soin et de l’accompagnement dont les médecins généralistes. On peut dire que c’est une véritable galaxie qui rassemble de multiples intervenants en santé mentale ! Ce constat peut- il faire penser que la santé mentale devient un peu plus « l’affaire de tous » ? Dans ce dossier nous nous limiterons aux nouveaux intervenants qui développent leurs activités dans les structures psychiatriques et médicosociales (en écartant le groupe des thérapeutes). Rappelons que ces dernières années des évolutions majeures bousculent les organisations et les pratiques : réduction des temps institutionnels et collectifs, priorité à l’ambulatoire et à la proximité, appui sur les compétences des usagers et des familles, logique de rétablissement. Ces changements exigent une évolution des compétences des intervenants. Dans ce dossier nous souhaitons approcher quelques- uns de ces nouveaux intervenants en leur proposant de préciser quelles sont leurs missions et le cadre dans lequel elles s’exercent. Nous serons aussi intéressés par leur parcours professionnel, leurs formations, leurs satisfactions, les obstacles et leurs espoirs d’évolution dans leur métier.
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PSM 3-2022
BC
A l’heure où les débats font rage concernant la prise en charge par la sécurité sociale d’un certain nombre de séances de thérapie chez un psychologue, nous décidons d’entendre les différentes critiques opposées à ce dispositif comme autant de questions au coeur de sa pratique. Si ses fonctions de thérapeute sont assez présentes à l’esprit de tous (soutenues par la loi de 2004 concernant le statut de psychothérapeute dont le psychologue peut faire usage), les méthodes thérapeutiques et les références théoriques demeurent aujourd’hui plurielles et souvent polémiques. Comment les psychologues pensent-ils les relations entre la théorie à laquelle ils se réfèrent et leur pratique ? Peut-on élaborer, à l’aune de ce qui a pu être appelé la « balkanisation des psychologues », ce qui constituerait en soi une psychothérapie ? Et considère-t-on d’ailleurs que l’exercice en libéral, souvent centré sur l’exclusivité d’une relation à deux, fonctionne sur les mêmes bases que celui en institution. Bien sur, l’actualité législative oriente ces questions du côté de la pratique en libéral. La proposition de remboursement d’un certain nombre de séances par la sécurité sociale et prescrites par un médecin clive les praticiens. Nous devrons entendre les deux côtés. Si la prescription médicale d’une thérapie en libéral pose les enjeux de l’indépendance des psychologues par rapport à la médecine, dans les institutions, la question se pose autrement : la prise en charge des patients s’appuie sur des rapports complexes et nécessaires entre les intervenants, entre les différents corps de métier. Mais il n’est pas dit que la représentation qu’un psychologue a de son rôle dans le parcours de soin soit superposable à celle que ses collègues, sa hiérarchie lui attribuent. Comment sont perçues par les autres acteurs du soin les fonctions du psychologue, souvent à l’ombre du devoir de discrétion ? On peut aussi se demander comment les usagers eux-mêmes peuvent se saisir des soins proposés par les psychologues. Car la fonction thérapeutique du psychologue clinicien prend plusieurs formes : tour à tour accompagnant, animateur, superviseur, consultant ou encore exerçant des fonctions d’encadrement (quand il exerce en institution), d’évaluation ou d’orientation, la multiplicité de ses casquettes redouble la difficulté à saisir d’une manière unitaire sa pratique. Certainement, la clinique aidera à se représenter au plus juste son travail sous toutes ses formes...et ce qu’il vise, qu’il s’agisse de pratiques institutionnelles ou en cabinet. Enfin, l’histoire du diplôme, une histoire des formations aurait beaucoup à nous enseigner pour nous aider à comprendre ce qu’est, ce que fait un psychologue. Revue trimestrielle de Santé Mentale France (association de loi 1901), reconnue d’utilité publique, qui joue un rôle important dans l’élaboration de la politique sanitaire er sociale dans le domaine de la santé mentale. Pratiques en santé mentale est le témoin du soutien que cette association porte à ce domaine auprès de l’État, des tutelles, des établissements hospitaliers, etc., lieu d’expériences et de réflexions.
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PSM 3-2024 Nature et vie psychique
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Il est peut sembler étonnant d’associer nature et vie psychique pour constituer une thématique d’un numéro de PSM. Nous allons tenter dans ces pages, de rassembler des contributions de personnes qui ont toutes en elles à la fois le souci de l’autre et l’amour de la nature. Comment ont-elles pu rassembler dans une même dynamique personnelle ces deux dimensions jusqu’à en proposer des pratiques originales ? Dans toute action, qu’elle soit de soin, de loisir, de convivialité, on ne peut partager ou transmettre avec quelque chance de succès que ce qui suscite notre intérêt, voire nous porte ou est constitutive de notre existence. La conviction peut être forte aussi que la nature n’est pas un « environnement » mais fait partie intégrante de notre dimension humaine. Ces expériences nous paraissent dignes d’intérêt et certaines, peut-être même, modélisables. Nous nous interrogerons aussi sur les questions suivantes : comment en est-on arrivés là aujourd’hui, c’est à dire à proposer un tel type de thématique? Sur quelles bases théorico-pratiques, ces expériences s’appuient-elles ? Quelle utilité peut-on y trouver ? Ne surferait-on pas uniquement sur des concepts à la mode ? Enfin, nous tenterons de faire des liens : bien-être, qualité de vie, thérapie, hygiène mentale comme on disait autrefois, prévention, rétablissement...tout cela se tient et des liens méritent d’être faits. Nous l’avons tenté dans ce numéro. Il suscitera, nous l’espérons, vos réactions et commentaires.
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PSM 4 - 2023
BC
Comment intégrer rétablissement et inclusions des personnes dans nos pratiques ? Quelles conséquences pour les institutions et les réseaux ? Depuis quelques années, les pratiques orientées rétablissement et inclusion sont des horizons pour beaucoup d'acteurs de la santé mentale et pour les personnes concernées par les troubles psychiques. Les institutions semblent obsolètes et les réseaux sont appelés à se dissoudre dans les projets territoriaux de santé mentale. Mais chacun entend-il les mots de la même façon ? Le rétablissement est un terme polysémique mobilisé ou rejeté par des protagonistes qui le conceptualisent de manière différente. Les mots inclusions, inclusif, se sont imposés de façon si rapide qu'il est difficile de croire que chacun le comprend de la même façon. Chacun est impacté par ces approches qui viennent interroger la conception de la relation de soins, de l'accompagnement et même les troubles psychiques, car l'écart est grand entre les objectifs et la pratique.
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PSM 4-2022. Secteur psychiatrique : du mythe à la rénovation
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Contrairement à bon nombre de raccourcis ou d’idées reçues, le secteur psychiatrique ne se résume pas aux structures « extrahospitalières » implantées dans la cité. Le secteur, c’est le principe de la continuité des soins par une même équipe, incluant s’il y a lieu le temps d’une hospitalisation lorsque celle-ci est incontournable. A l’heure de la crise profonde que traverse la psychiatrie de service public, où en sommes-nous aujourd’hui ? Au-delà de la pénurie réelle des moyens, le secteur psychiatrique est à la croisée des chemins : dépasser l’immobilisme de certaines pratiques de soins et s’engager résolument dans les démarches orientées rétablissement, de réhabilitation psychosociale, d’éducation thérapeutique de la personne vivant avec des troubles psychiques invalidants, sans oublier la place de la pair aidance. Il devient urgent de savoir passer d’une logique de suzerain à vassal à celle des partenariats et des complémentarités : une meilleure inclusion sociale du « patient » redevenu dans son parcours une « personne citoyenne » est à ce prix.
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PSM1-2022. Et l’hôpital ?
BC
De l’asile au centre hospitalier spécialisé en passant par l’hôpital psychiatrique, le lieu a perduré tout au long de l’histoire de la psychiatrie. Pourtant, depuis la mise en place de la sectorisation dans les années 60-70, son importance ne cesse de diminuer, ce qui se traduit par un nombre de lits en diminution constante. Est-ce à dire que la psychiatrie pourrait aller vers l’abandon total d’une structure qui fut pendant longtemps le seul lieu de soin des maladies psychiques ? Les propos de ce numéro illustreront des pratiques et des évolutions possibles et donneront au lecteur, nous l’espérons, des éléments de réflexion permettant d’appréhender dans sa globalité la problématique de l’hôpital dans le domaine de la psychiatrie.
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PSM2 - 2023 : Chronicité/chronicisation. Comment aider au mieux les malades ?
BC
Dans tous les domaines de la médecine, la maladie chronique implique une attention constante et engage les équipes soignantes dans une relation thérapeutique sur la longue durée. Elle engendre une relation d’un type spécial fait d’une certaine familiarité et d’un attachement mutuel entre les soignants et les patients. Comment aider les malades à déposer la problématique de leur existence et faire avec leurs troubles ? Il revient à la psychiatrie de développer des réflexions, avec tous ses partenaires du corps social, et des approches qui tiennent compte de ce besoin d’exister quelque part. La réhabilitation du malade nécessite une coordination d’un nombre important d’institutions et de professionnels qui assurent une fonction de contenance dans la durée. Il s’agit de transformer un malade chronique déconsidéré par l’institution en un citoyen qui vit à l’aide d’aménagements mis en place avec les équipes. C’est un savoir clinique à constituer pour assurer le soin au long cours dans sa double fonction de care et de cure.
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PSM2-2022. Créativité et santé mentale
BC
Pour introduire ce vaste sujet, nous envisagerons d’abord la créativité et la psychiatrie. En temps de guerre, en temps de crise, l’humain réagit en ayant recours à la création. Dans L’écriture ou la vie, Jorge Semprun nous dit à quel point dans des expériences extrêmes le poème ou la musique sont vitaux... Partout et de tout temps, l’humain se sauve en créant. En psychiatrie aussi. Nombreux sont les patients qui dessinent, chantent, écrivent. Quant aux soignants, eux aussi sont créatifs. Dans un contexte de travail de plus en plus sous pression, ils résistent en cultivant leur désir au travail. Au plus proche de la crise du patient, dans ce cataclysme qu’est la maladie psychiatrique, les soignants trouvent des dispositifs, offrent une écoute et un dialogue pour être du côté de la vie. Parfois, dans certains services, préserver des temps de partage de café avec les patients est une manière créative de tisser des liens, pour ouvrir un processus relationnel de confiance dans lequel le soin va ensuite pouvoir être efficient. Pour un soignant donc, être créatif ce sera dépasser toutes les adversités – adversité des symptômes des patients, et adversité de certains protocoles contraignants de l’institution. Au jour le jour, être créatif, c’est pour les patients comme pour les soignants, être du côté des forces de la vie, réinventer cet art du quotidien, créer...
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PSM4-2021. Consentement
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Après la Deuxième Guerre mondiale et au cours des années 1960, l’internement psychiatrique a progressivement décru. Cela a fait que certains, dans l’effervescence de mai 1968, ont pu espérer sa totale abolition. Il a fallu attendre 1990 pour une réforme. Elle maintient le régime de privation de liberté, tout en inversant son application : de règle en 1838, il devient seulement d’exception en 1990. Par contre, à partir de la loi de 2011 apparaissent des soins sans consentement étendus à l’ambulatoire. Le dernier rapport du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) s’inquiète du recours croissant aux pratiques dépourvues de consentement, avec isolement et contention.
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Psychologues sur le qui-vive
BC
Notre société est bifide : d’une part, nous n’avons jamais eu plus besoin d’être entendus dans notre unicité, d’autre part, nous voudrions être des humains en parfait état de marche. Nous sommes tiraillés entre besoin de parler et folie normative. La pratique des psychologues n’échappe pas à cette tension, eux dont les autorités veulent prendre en main les pratiques pour les conformer au discours dominant. Quel est ce discours ? Celui du « tout est neuro ! » Voilà pourquoi les psychologues sont sur le qui-vive. L’inconscient que Freud a découvert est leur boussole. Le rêve en est l’entrée, mais aussi les lapsus et tout ce que nous ratons. À l’époque où la moindre tache sur le nez fait désordre, nous souhaitons défendre une pratique de psychologues qui fasse sa place à ce qu’il y a de plus étrange, boiteux, bizarre en l’être humain, à ce qui est au coeur de sa souffrance, et qui ne se laisse pas résorber à coup de protocoles ou de dispositifs prêt-à-porter. Dans nos cabinets discrets, on peut parler et se confier. On peut aussi s’apercevoir qu’on dit autre chose que ce qu’on croyait penser, ce qui réveille et porte à conséquences. Aujourd’hui nous démontrons les enjeux que comporte pour tout un chacun la mise en acte de l’inconscient par les pouvoirs de la parole : rien de moins qu’une mutation subjective ! On vous explique.
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10.00 €
Quand l'ado nous questionne. Approches historique, clinique et sociologique
BC
L'adolescence est un phénomène qui mêle des ressorts bio-psycho-sociaux et, à ce titre, nous pourrions affirmer sans hésitation qu'il entre dans la catégorie des phénomènes complexes. En effet, même s'il ne faut pas la confondre avec la puberté, l'adolescence intègre dans sa problématique la question hormonale, ses effets sur le corps et sur le développement psychologique. De fait, ces interactions provoquent des stigmatisations et comportements sociaux individuels et collectifs se traduisant dans des redéfinitions identitaires et des bouleversements pulsionnels. Les conférences présentées dans cet ouvrage rendent compte de la diversité des questions de l'adolescence, mais aussi de ses implications dans quelques-uns des maux de nos sociétés : délinquance, conduite à risque, radicalisation.
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18.00 €
Quel Avenir Pour Les Pratiques De Soin En Institution ?
BC
Ce livre en deux parties, constitue une synthèse des réflexions d'un psychologue clinicien, acteur de terrain sur plus de quarante ans de pratiques institutionnelles dans une maison d'éducation et de soins pour enfants (Institut-Médico-Pédagogique). La première partie tente de définir le travail psychique spécifique que réalisent les intervenants de manière individuelle et collective pour assurer une fonction contenante et s'ajuster aux besoins des bénéficiaires. La seconde partie se centre sur l'institution en tant que ressource pour soutenir, dynamiser et orienter le travail de l'intervenant. La notion de créativité, force mobilisatrice, est articulée à l'enjeu éthique, coeur du dispositif institutionnel. Comment mobiliser nos inerties, traverser nos peurs et nous détacher des négativités induites par des situations profondément déstabilisantes et interpellantes ? Des illustrations cliniques et des récits inspirés de la vie institutionnelle viennent illustrer ces processus complexes.
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18.00 €
Qui veut la peau de la pédopsychiatrie ?
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La pédopsychiatrie risque de bientôt disparaître. Pourtant, depuis sa création récente, elle pouvait s’enorgueillir d’avancées considérables auprès des bébés, des enfants, des adolescents et de leurs parents. Trois raisons principales président à cet effacement : un manque criant de moyens couplé à un fonctionnement autoritaire inepte, une haine de la pensée psychopathologique dirigée vers la psychanalyse et la psychothérapie institutionnelle, et l’utilisation dominante d’un discours scientifique trop souvent apparenté à un scientisme idéologique. Outre les professionnels de l’enfance qui dénoncent cette mort annoncée depuis des lustres, ce sont bien les enfants et leurs parents qui vont pâtir de ce traumatisme sociétal, reflet d’une simplification abusive de la pensée complexe. Dans ce court texte, Pierre Delion explique de façon accessible et avec un parti pris affiché – celui d’un citoyen, pédopsychiatre et universitaire profondément épris de démocratie – les raisons qui conduisent à l’extinction annoncée de sa profession
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Refus ou consentement. Enfants et adolescents au coeur des conflits familiaux
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Comment accueillir le refus d’un enfant ou d’un adolescent de vivre ses relations familiales et de côtoyer son(ses) parent(s) ? Comment écouter le refus parlé ou acté pour qu’il ne devienne pas une rupture de lien et une fracture pour les personnes concernées ? Comment vivre et faire face au refus de son enfant ? Comment accompagner les parents en difficulté dans les dimensions de leur parentalité telles que définies par Didier Houzel : l’exercice (les droits et devoirs du parent), l’expérience (le ressenti, l’affect), la pratique (la vie quotidienne) et devant aussi faire lorsqu’ils doivent faire face à un refus ? Entre appartenances et loyautés, consentements et refus, paroles et silences, droits et devoirs, obligations et interdictions, psychismes et répétitions, cet ouvrage fait dialoguer philosophes, juristes, psychologues, sociologues, psychanalystes et praticiens de terrain en espace de rencontre enfants-parents pour éclairer ces questions à la fois intimes et sociétales. Parlant de questions contemporaines essentielles, il s’adresse aussi bien à des professionnels et des étudiants qu’à des parents et enfants qui se sentent concernés en invitant le lecteur à de nouvelles perspectives.
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15.00 €