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À mon fils. Mes souvenirs

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20.00 €

Baba sifon

BC

Janvier 1820. Une terrible épidémie de choléra frappe l’île Bourbon et s’y répand comme une trainée de poudre, un peu trop vite d’ailleurs. C’est du moins la conviction du docteur Lacaussade, certain que l’effroyable propagation de la maladie n’a rien de naturel. Accaparé par ses patients, le docteur ne peut tirer lui-même ce mystère au clair. Il parvient néanmoins à faire officiellement nommer comme enquêteur l’esclave Édipe qui a sept jours pour résoudre l’énigme. Le temps presse, le choléra faisant aussi des ravages parmi ses proches. Le jeune enquêteur se lance donc seul sur les traces d’un criminel insaisissable qui le mèneront chez divers habitants outrés d’avoir des comptes à rendre à un vulgaire esclave, s’éreintant sur des chemins boueux, traqué par un redoutable molosse jusque dans les forêts des Hauts de l’île, domaine des Marrons. Qui peut donc-bien vouloir semer la mort aussi bien chez les esclaves, les Marrons que les Blancs ? À qui pourrait profiter un tel chaos ? Dans ce troisième épisode, Édipe est pour la première fois officiellement mandaté pour enquêter. Sur ses épaules d’esclave repose le salut de toute la colonie.

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20.00 €

Balades parisiennes au gré de l'eau

BC

Jim (la Plume) et Lygg (le Pinceau) vous font découvrir Paris au gré de l’eau, leur Paris : celui qui les inspire, qu’ils croquent au fil des saisons, faisant de chaque balade un moment unique. Ils ont exploré l’eau vive des fontaines, l’eau paresseuse des canaux, l’eau usée des égouts, l’eau croupie des marais, l’eau polluée de la Seine, l’eau masquée de la Bièvre, l’eau bleutée des piscines, l’eau secourable des bains-douches, l’eau chahutée des étangs, l’eau insoupçonnée des larmes… Les sorties de terrain en quête d’eau sont une façon d’observer le monde avec le souci de saisir, sur un mode mineur, les grands défis de notre époque. Il en est resté une série d’aquarelles et de saynètes : les unes sont drôles et légères, les autres critiques et dramatiques. Chacune s’intéresse à la relation complexe, entretenue au cours des siècles, entre l’eau et la ville. Cet ouvrage est le compagnon idéal pour se promener à Paris.

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26.00 €

Biographie de mon père Auguste Brunet

BC

Cet ouvrage est la retranscription d’une biographie manuscrite d’Auguste Brunet écrite par son fils Dufour Brunet au début du XXe siècle, lequel voulait réhabiliter la mémoire de son père. Avocat natif de l’île Bourbon, Auguste Brunet a passé sa vie à défendre les plus faibles dans le contexte d’une société esclavagiste. Poussé par son frère Sully Brunet au sommet de l’administration locale lors de l’abolition de l’esclavage en 1848, il lui fut notamment reproché d’avoir été trop favorable aux nouveaux citoyens fraîchement affranchis. En retraçant la vie de son père, républicain convaincu, l'auteur nous plonge dans la société coloniale post abolitionniste, dont il nous aide à mieux percevoir les contradictions et les injustices.

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10.00 €

Caraïbes sur mer océane

BC

Historien reconnu, Oruno D. Lara était également poète. Mais préoccupé par ceux qui considéraient qu’Histoire et Poésie étaient incompatibles, l’historien-poète a tu cette passion et préféré laisser ses vers dans ses carnets. Aujourd’hui disparu, sa poésie peut enfin être déclamée au grand jour. Dans ce premier recueil de 60 poèmes, écrits entre 1973 et 2008, Oruno emmène le lecteur dans les Caraïbes qu’il chérie tant, à la découverte de son histoire, de sa culture, de ses douleurs et de ses espérances. Le ton est aussi triste et mélancolique, que caustique et provocateur, à l’image de l’homme qu’il était.

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10.00 €

L'histoire des systèmes carcéraux

BA

Cet ouvrage est le fruit d’un colloque qui s’est tenu à la Médiathèque Auguste Lacaussade à Saint-André (La Réunion) et au Conservatoire à rayonnement régional de La Réunion (Saint-Denis) les 7, 8 et 9 octobre 2021 pour mieux appréhender non seulement l’histoire des systèmes carcéraux dans les pays de l’espace indianocéanique du XVIIIe au début du XXe siècles, mais aussi le rayonnement de Toussaint Louverture, dont la figure est intimement liée à l’histoire de l’émancipation des esclaves à Saint-Domingue, qui a connu le triste sort de prisonnier politique puisqu’il a été arrêté, incarcéré au fort de Joux, et y est décédé. La réflexion proprement dite sur les systèmes carcéraux élaborés dans des colonies évoluant sous des tutelles diverses : britannique, française, néerlandaise, qui vivent au temps « margoze » en subissant d’abord l’esclavage, puis l’engagisme, est menée sans tabou, de façon novatrice et n’exclut pas la dimension comparatiste. La part belle est faite à La Réunion qui dispose ainsi d’outils nouveaux qui prouvent d’une part l’originalité de ce pan de son histoire et d’autre part qu’il n’existe pas de sujet tabou en histoire. Cet ouvrage qui tente d’offrir une meilleure visibilité de cet espace géographique est une porte ouverte sur l’avenir. Il ne clôt pas un débat, il l’introduit. C’est dire qu’il ne peut rester orphelin. Cet ouvrage est dédié à Nelly Schmidt et prince Serge Guezo

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25.00 €

L'histoire des systèmes carcéraux

BA

L’Association Kartyé Lib Mémoire Patrimoine Océan Indien peut s’enorgueillir de commémorer le Toussaint Louverture Day. Ce volume livre les Actes de la 4e édition de célébration de cet événement. Elle a d’abord placé la focale sur Toussaint Louverture. Puis elle a centré la réflexion sur le héros bourbonnais Louis-Timagène Houat, un jeune libre accusé d’avoir voulu fomenter un complot d’un nouveau style associant pour la première fois des esclaves à des Libres de couleur, condamné à la déportation en France hexagonale. Elle a choisi ici de porter l’attention sur un antiesclavagiste, un abolitionniste, Alphonse de Lamartine, qui a milité en faveur de l’abolition de l’esclavage et qui en tant que président du gouvernement provisoire après la chute du roi Louis-Philippe en février 1848 est à l’origine du décret d’émancipation des esclaves du 27 avril 1848 préparé par Victor Schœlcher. L’écriture de l’Histoire repose sur le souci de l’objectivité. L’historien se détourne de cette voie s’il décide de rédiger une biographie en fonction du degré mélanine du sujet. Une telle conduite relève d’un esprit particulier très condamnable. L’association Kartyé Lib Mémoire Patrimoine Océan Indien est particulièrement heureuse de présenter ses travaux sur cet abolitionniste qui a affiché ouvertement son adhésion au grand acteur de la révolte de Saint-Domingue en publiant sa pièce de théâtre consacrée à Toussaint Louverture. L’adjectif complexe revient sans cesse chez les conférenciers pour qualifier l’extraordinaire diversité des modes de coercitions à l’époque coloniale et leurs prolongements contemporains. Complexe et subtile, conviennent parfaitement pour qualifier la qualité des propos échangés lors de la table ronde, intitulée « réconciliation/réparation ». La sobriété et l’humanité du film projeté à cette occasion Citoyens bois d’Ebène ont installé l’assistance dans une atmosphère de retenue.

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La statue du commandeur

BC

1811, l’île Bourbon est depuis peu sous la domination anglaise suite aux défaites napoléoniennes. La petite colonie est majoritairement peuplée d’esclaves durement exploités, mais est gagnée par la propagande abolitionniste anglo-saxonne. Les tensions s’accroissent entre maîtres blancs et Noirs asservis. La révolte gronde. Édipe, jeune esclave métis de 15 ans, découvre dans les hauts de Saint-Leu le cadavre défiguré d’une jeune fille blanche, manifestement assassinée. Orphelin mais guidé par les leçons du vieux Marron Faons, aidé par les conseils de son mentor le père Courtin, et soutenu par l’humanité du docteur Lacaussade, Édipe découvre en lui le besoin de faire éclater la vérité. Se muant peu à peu en enquêteur, le jeune garçon parviendra-t-il à démasquer l’auteur de cet abominable crime ? Ce premier épisode de Chaînes à Bourbon nous plonge dans l’horreur de la révolte d’esclaves de Saint-Leu, et nous entraîne dans une chasse à l’homme haletante semée d’embûches pour notre jeune héros, confronté au mépris et aux humiliations, dans une société qui ne lui reconnaît aucun droit.

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Le cap des Sorciers

BC

1816, l’île Bourbon vient à peine d’être rendue à la France qu’elle devient le théâtre d’une série d’empoisonnements mystérieux. Inquiet de ne pas trouver le coupable qui menace le bon ordre et le travail des esclaves, le gouverneur Bouvet confie le soin de découvrir l’auteur de ces homicides au docteur Lacaussade, secondé par Édipe, dont l’esprit logique l’a déjà conquis. Avec le père Courtin, le jeune esclave et le médecin vont tout faire pour découvrir les liens qui unissent tous ces meurtres. Pourront-ils compter sur l’aide de l’exubérant Kombo, de l’énigmatique Stuart et des séduisantes Mélinoé et Anactorie dont les charmes ne laissent insensibles ni Édipe, ni le docteur ? Cette seconde enquête d’Édipe nous emmène au nord-est de l’île sur les traces de l’empoisonneur où le jeune Métis devra mettre toute son intelligence et sa sagacité au service de la vérité, préservant par-là même l’innocence de ses soeurs et frères esclaves.

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Léonard

BC

Léonard, Libre de couleur de l’île Bourbon, est fou amoureux de Marie, qui lui a promis son cœur, mais celle-ci est convoitée par l’impitoyable Durocher. Vexé d’être en concurrence avec un vulgaire pêcheur, ce riche habitant va employer tous les moyens pour que la jeune femme soit enfin sienne. Ses frasques amusent autant qu’elles navrent son entourage mais aussi la population de Saint-Denis et ses environs. Le nord de l’île va ainsi être le théâtre d’histoires insolites, cyniques, violentes et souvent tristes, à la veille de l’abolition de l’esclavage de 1848. François Saint-Amand nous brosse un tableau étonnamment réaliste des mœurs coloniales de l’époque avec une multitude de personnages, dont les portraits dénoncent sans détour les plus bas instincts de l’être humain : cupidité, corruption, opportunisme, cruauté… Si Léonard prêche quand même l’espoir, et si les nobles vertus comme le courage et la résilience sont portées aux nues, elles finissent inlassablement par se heurter aux préjugés raciaux d’une société définitivement impréparée à libérer ses esclaves, comme une prémonition… Publié en 1863 mais écrit en 1847, Léonard, véritable roman social, un genre novateur pour l’époque, était depuis longtemps tombé dans l’oubli. Puisse cette nouvelle édition réhabiliter cette œuvre et son auteur, un des premiers écrivains réunionnais de couleur.

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Loisirs

BA

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Pierre le mulâtre

BC

Pierre, un jeune mulâtre de l’île Bourbon, est amoureux d’Eugénie, mais leur bonheur semble impossible. Le père de la jeune fille, riche propriétaire blanc, préfère la marier à son cousin. Descendant d’esclaves, François Saint-Amand nous conte une histoire bouleversante dans laquelle les préjugés de couleur et de classe sclérosent toute une société figée par l’esclavage. Mais la réprobation de l’auteur ne se cantonne pas au racisme. Au travers de plusieurs textes, Saint-Amand dénonce l’indifférence à la détresse humaine. Il ose aborder des thèmes difficiles comme le harcèlement scolaire, la peine de mort, le suicide, la pauvreté ou l’abandon familial. À la critique sociétale s’ajoute la critique politique. Le Saint-Amand journaliste est effaré des conséquences économiques et sociales désastreuses de l’abolition de l’esclavage, et se mue alors en porte-parole des laissés-pour-compte, dans un mélange hétéroclite de piété chrétienne, de patriotisme franco-réunionnais et de progressisme créole saupoudré de socialisme, d’une étonnante modernité. Malgré la triste réalité, Saint-Amand se veut porteur d’espoir, celui d’un avenir meilleur grâce à l’instruction des masses d’une île en pleine mutation.

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Robinet de La Serve par lui-même

BA

En 2007, Patrick Imhaus (Marc Bressant) publiait Robinet de la Serve, L’Energumène Créole, première biographie consacrée à son ancêtre né à La Réunion en 1791. Depuis lors, de nouvelles sources ont été mises au jour. On peut désormais cerner de plus près ce personnage singulier qui fut un publiciste remarqué à Paris, puis joua un rôle clé dans la transformation des institutions de son île non sans hostilité. On découvre un homme à l’âme droite et aux convictions inébranlables. Volontiers sarcastique, il traite, après Constant, avant Tocqueville, du Pouvoir, de la liberté, du suffrage. Il évoque les droits et devoirs de ceux qu’il nomme Français d’outremer et qu’il exhorte à regarder en face l’abolition de l'esclavage.

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12.00 €